pdf 388 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

PROCES VERBAL DU COMITE D’ORIENTATION DE MADIO DU 23 JANVIER 1997L’ensemble des membres du comité d’orientation de MADIO était présent à cette réunion qui s’est tenuedans les locaux de l’INSTAT (voir liste en annexe), vendredi 23 janvier 1997 de 9h30 à 12h30. L’objectif decette réunion était de tirer le bilan des activités de MADIO pour l’année 1997, et de définir les grandes lignespour 1998. Pour alimenter le débat, un exemplaire du rapport d’activité de MADIO en 1997 et les perspectives1998 avait été transmis à chacun des participants une semaine à l’avance.Il a été convenu que l’exposé de M. ROUBAUD serait décomposé en deux parties : dans un premiertemps le bilan 1997 serait présenté et donnerait lieu aux commentaires de chacun, la seconde partie de la séancedevant être consacrée aux perpectives 1998.Suite à l’exposé succinct de M. ROUBAUD sur l’action de MADIO en 1997, reprenant les termes durapport d’activité, le DG de l’INSTAT a pris la parole. Après avoir approuvé le diagnostic positif concernantl’intervention de MADIO, son intervention a porté sur les raisons des difficultés rencontrées par MADIO lors dutransfert à l’INSTAT de nombreuses opérations statistiques (prix à la consommation, enquête industrielle,publication trimestrielle sur le commerce extérieur). Il a insisté sur le fait que la relative inertie de l’INSTAT nepouvait être imputée à l’institut lui-même, mais à son environnement institutionnel. Les principaux points faiblesde l’INSTAT sont :- le manque de cadres jeunes dynamiques et maîtrisant les outils modernes de la statistiques (informatique, etc.).Les directeurs ne pouvant se substituer à eux, car ils sont accaparés par leurs fonctions d’encadrementadministratif ;- l’INSTAT n’a pas effectué d’analyses depuis très longtemps.Cependant les autorités de l’INSTAT n’ont pas ménagé leurs efforts pour remédier à cette situation. Toutparticulièrement le DG de l’INSTAT a rappelé que le projet de nouveau statut (EPA) qui devrait permettre delever les contraintes institutionnelles qui inhibent l’efficacité de l’institut notamment en terme de recrutement etde rémunérations a été déposé il y a plus d’un an auprès des autorités, sans que le dossier ne débouche malgréses multiples inscriptions au conseil de gouvernement. Ce dossier semble donc bloqué. Malgré cela, la directiongénérale s’est employée activement à trouver des solutions provisoires pour attirer les jeunes diplômés dontl’INSTAT a le plus grand besoin, notamment par le biais des projets. Mais leur situation reste très précaire.Au delà de ces considérations générales, le DG de l’INSTAT a soulevé deux points particuliers :- il a réitéré son appui et la priorité qu’il accorde aux travaux de modélisation réalisés par MADIO et l’INSTAT àpartir du modèle PRESTOMAD. Il a insisté sur le fait que ce modèle devrait servir de support à la « cellule interinstitutionnellede cadrage macro-économique », et qu’il s’impose aux responsables oeuvrant dans ce domaine ;- il a rappelé que l’analyse économique en général, et macro-économique en particulier, n’est pas seulement lavocation de MADIO. Elle est aussi au coeur de la fonction de l’INSTAT. Or, le DG de l’INSTAT a précisé quela capacité d’analyse dans ce domaine est une des grandes lacunes non seulement à l’INSTAT, mais àMadagascar en général (« ils se comptent sur les doigts d’une seule main »). De ce point de vue, MADIO a unrôle central à jouer dans le renforcement de cette capacité.En poursuivant le tour de table, le représentant de l’association des statisticiens (AMIS) a proposéque l’INSTAT participe aux opérations liées aux observatoires ruraux de MADIO (seule opération n’ayant pas