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pdf 388 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

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au niveau <strong>de</strong> l’action, constitue aussi à ses yeux un <strong>de</strong>s points essentiels du bi<strong>la</strong>n positif <strong>de</strong> MADIO, en redonnantaux statisticiens et aux économistes le rôle auquel ils peuvent légitimement aspirer dans <strong>la</strong> société <strong>malgache</strong>.Il a tenu à féliciter M. ROUBAUD, dont <strong>la</strong> personnalité, « sa ténacité et sa pugnacité », ont été unélément central dans <strong>la</strong> réussite du projet MADIO. Cependant, cette caractéristique individuelle l’induit às’interroger sur <strong>la</strong> continuité du projet, une fois que les chercheurs <strong>de</strong> l’ORSTOM se seront retirés. Cetteinquiétu<strong>de</strong> est renforcée par l’analyse <strong>de</strong>s publications effectuées. Il note que <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> fond sont lefait <strong>de</strong> Mlle RAZAFINDRAKOTO et <strong>de</strong> M. ROUBAUD, et que celles <strong>de</strong>s autres membres du projet sont le plussouvent cosignées. Quelle est donc <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong>s jeunes chercheurs <strong>malgache</strong>s du projet à réaliser <strong>de</strong> tellesétu<strong>de</strong>s?Le représentant du MFE mentionne le courage <strong>de</strong> ton du rapport d’activité <strong>de</strong> MADIO en 1997, quiinterpelle directement l’<strong>INSTAT</strong>, sur <strong>la</strong> question du transfert <strong>de</strong> méthodologie, mais aussi les autorités <strong>de</strong> tutellesur <strong>la</strong> question du statut <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>. Il affirme que sur ce point se pose une question <strong>de</strong> fond : le changementfondamental <strong>de</strong> statut proposé par <strong>la</strong> direction générale <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> est-il compatible avec sa mission naturelle<strong>de</strong> service public? La question <strong>de</strong> l’autosuffisance financière est à nouveau posée.Le représentant <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque Centrale se joint aux autres membres du comité d’orientation pouraccor<strong>de</strong>r ses félicitations au projet MADIO. Entre autres sujets <strong>de</strong> satisfaction, il tient à souligner l’apportfondamental apporté par MADIO aux <strong>statistique</strong>s à Madagascar en général, et à <strong>la</strong> Banque Centrale enparticulier. Trois opérations menées par MADIO intéressent au premier chef <strong>la</strong> Banque Centrale :- l’opération prix à <strong>la</strong> consommation (<strong>la</strong> stabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> monnaie tant interne qu’externe est une <strong>de</strong>s principalefonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque Centrale) ;- <strong>la</strong> publication sur le commerce extérieur ;- l’enquête annuelle dans l’industrie, dont les résultats sont d’ores et déjà utilisés par plusieurs directions <strong>de</strong> <strong>la</strong>Banque.Il suggère que MADIO, qui jusqu’à maintenant a centré ses travaux sur <strong>la</strong> sphère réelle <strong>de</strong> l ’économie,éten<strong>de</strong> son champ d’intervention pour traiter <strong>de</strong> thèmes qui intéressent tout spécialement <strong>la</strong> BCM, notamment lesquestions d’en<strong>de</strong>ttement <strong>de</strong>s entreprises ou <strong>de</strong>s ménages. Une col<strong>la</strong>boration pourrait intervenir sur ces points.Le <strong>de</strong>rnier à s’exprimer, le Représentant <strong>de</strong> l’ORSTOM a simplement rappelé, que du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>son institution, à partir du moment où un projet entre dans une phase <strong>de</strong> « routine », l’ORSTOM est conduit à sedésengager : seul un projet nouveau avec <strong>de</strong> nouveaux objectifs serait susceptible <strong>de</strong> faire l’objet d’un suivi <strong>de</strong>l’ORSTOM.A <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> ce premier tour <strong>de</strong> table, un consensus <strong>de</strong>s membres du comité d’orientation s’estc<strong>la</strong>irement fait jour. Il porte sur sur <strong>de</strong>ux points essentiels :- le projet MADIO constitue une réussite qui va sans doute au <strong>de</strong>là <strong>de</strong>s ambitions initiales du projet ;- <strong>la</strong> question est maintenant <strong>de</strong> savoir comment capitaliser cet acquis pour que l’<strong>INSTAT</strong> puisse s’inscrire sur <strong>la</strong>trajectoire impulsée par le projet MADIO.La question <strong>de</strong> l’après 1998 est au centre du débat qui suit. Le comité d’orientation redonne <strong>la</strong> parole à M.ROUBAUD pour intervenir dans ce sens.Ce <strong>de</strong>rnier commence par préciser, en réponse notamment au DG <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, que si par le passé, etsurtout au cours <strong>de</strong>s premières années, le projet MADIO avait rencontré quelques difficultés dans son intégrationà l’<strong>INSTAT</strong>, réaction somme toute naturelle compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> rupture qu’imposait à l’<strong>INSTAT</strong> l’ « hyperactivité» <strong>de</strong> MADIO (rythme <strong>de</strong> travail, normes <strong>de</strong> qualité, politique <strong>de</strong> diffusion, etc.), <strong>de</strong>puis un certain tempsdéjà, <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> et MADIO marchait <strong>la</strong> main dans <strong>la</strong> main et partageait totalement un objectifcommun : transformer l’<strong>INSTAT</strong> en une institution d’excellence, reconnue aussi bien à Madagascar qu’au niveauinter<strong>national</strong>. Aucune ambiguïté ne subsistait quant à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> MADIO au sein <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> : un instrumentparmi d’autres lui permettant <strong>de</strong> retrouver <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce qu’il mérite <strong>de</strong> droit.Sans revenir sur les orientations <strong>de</strong> MADIO en 1998, c<strong>la</strong>irement exposée dans le rapport d’activité, etdont M. ROUBAUD pense qu’en toute probabilité elles seront menées à leur terme, il a insisté sur les problèmesstructurels qui pèsent sur l’avenir <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>. Les problèmes rencontrés par MADIO dans son action <strong>de</strong>transfert à l’<strong>INSTAT</strong> bute principalement sur <strong>de</strong>s contraintes institutionnelles qui ne peuvent pas être résolues <strong>de</strong>l’intérieur. Le gel <strong>de</strong>s embauches et l’absence d’autonomie financière en sont les principales causes.

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