pdf 388 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

l‘état de santé de la population. Le protocole de cette enquête a été conçu en association avec des chercheursmédecinsdu programme RAMSE de l’ORSTOM à Madagascar, et constitue une innovation méthodologiqueintéressante.L’enquête annuelle dans l’industrie (EAI96)En 1997, l’INSTAT/MADIO a reconduit pour la troisième année consécutive l’enquête annuelle dansl’industrie (EAI97). De couverture nationale, l’EAI97 porte sur l’exercice 1996. Avec un échantillon de 860entreprises, l’EAI97 est une opération de grande ampleur, qui a peu d’équivalents en Afrique Sub-saharienne.Lancée en juillet 1997, les fichiers apurés de l’EAI97 ont été rendus disponibles à la mi-décembre 1997. Lespremiers résultats seront présentés publiquement, publiés et diffusés à la fin du mois de janvier 1998. Lacomparaison des trois enquêtes permet d’analyser la dynamique du secteur industriel formel (y compris zonesfranches) entre 1995 et 1997.A l’instar de l’enquête emploi, le transfert de l’EAI s’est poursuivi en 1997. Le responsable de l’enquêteest aujourd’hui un cadre de l’INSTAT, en la personne de M. RASAMINANANA Honorat, chef de Service« Production Industrielle » de la Direction des « Statistiques Economiques » de l’INSTAT. Cependant, à ladifférence de l’EE, le transfert de MADIO à l’INSTAT n’est pas terminé, malgré la prise en charge de l’enquêtepar l’INSTAT. Plusieurs raisons à cela :- l’EAI est une enquête « difficile », compte tenu de la réticence des chefs d’entreprises à répondre auquestionnaire, et ce malgré l’important investissement de communication et de diffusion des résultats, d’ailleursreconnu sans ambiguïté par les opérateurs eux-mêmes ;- le responsable désigné par l’INSTAT pour encadrer l’EAI97 a été remplacé en cours d’opération, engendrant uncertain flottement dans le rythme des activités ;- l’insuffisance d’ordinateurs pour la saisie, et les difficultés à mobiliser la Direction Informatique pour uneopération qui devrait normalement relever de ses attributions. De plus, le principe même de la saisie informatique(double saisie) n’est pas contrôlé, entraînant un nombre d’erreurs beaucoup trop important ;- enfin, le problème à notre avis essentiel est la non maîtrise par l’encadrement INSTAT de l’opération desoutils statistiques et informatiques nécessaires à la maîtrise intégrale de l’ensemble du processus d’enquête: depuis le tirage de l’échantillon jusqu’au traitement et à la publication des premiers résultats.Dans ce contexte, MADIO a continué à assurer la maîtrise d’oeuvre de l’EAI97 dans trois domaines : letirage de l’échantillon et la stratégie de collecte, la saisie informatique et l’apurement des données et le traitementdes résultats., tandis que la partie INSTAT assurait la supervision des opérations de terrain et la gestion desfinancements. Cependant, la gestion de terrain approximative s’est répercutée sur des opérations d’apurement nonprévues au début, que MADIO a été contraint de prendre en charge.L’indice des prix à la consommationSuite aux réflexions menées en 1995, MADIO a élaboré la méthodologie d’un nouvel indice de prix à laconsommation dans les 7 plus grandes villes du pays en rénovant aussi bien le panier de consommation (base1993/94) que les procédures de relevés. Cette opération a débuté sur le terrain au cours du 1er trimestre 1996.Elle s’est faite avec l’appui de M.BRILLEAU de l’INSEE, affecté à AFRISTAT, et a adopté la méthodologiemise au point dans le cadre du projet IPC pour les pays de l’UEMOA (INSEE/EUROSTAT), bien que ce dernierait une couverture plus limitée que l’opération malgache(la capitale seulement). Cette option a été retenue dans laperspective de réintégrer Madagascar dans la communauté internationale des statisticiens, afin que l’INSTATpuisse bénéficier des avancées méthodologiques dans ce domaine. Cette opération lourde doit déboucher surl’élaboration des premiers indices dans le courant du premier trimestre 1998.Fin 1997, les relevés de l’année de base avril 1996-mars 1997 ont été intégralement saisis et apurés, laliste définitive des produits du panier de chacune des ville ainsi que les coefficients de pondération arrêtés. Parailleurs, le logiciel spécifique de saisie-calcul des indices courants est en phase d’achèvement (MADIO), tandisque les relevés de base continuaient à être effectués en temps réel (INSTAT).Initialement prévue pour aboutir en 1997, l’opération prix a pris quelques mois de retard.Fondamentalement, ce retard est imputable à l’insuffisance de personnel qualifié à l’INSTAT, qui n’a pas réussi àmobiliser les ressources nécessaires à la prise en charge de cette opération. Ceci a conduit MADIO à prolonger