CDOS Magazine - Le sport en Ille-et-Vilaine

CDOS 35
Magazine
N°24
décembre
2011
Comité Départemental Olympique et Sportif
d’Ille-et-Vilaine
Maison Départementale des Sports, 13b avenue de Cucillé 35065 Rennes Cedex / www.le-sport35.com
Comité à la
loupe
le handball
Dossier
Le sport
avant 6 ans
et après 60 ans
Quentin
RICHARD
un libéro
d’avenir
L’alcool,
c’est pas
sport !

So ai e & i o ia
Graine de champion
Addictions
p 6-7
p 2-3
p 4-5
p 8-9
Edito
Comité à la loupe
Do
Le mot
du Président
Jean SMITH
L’ennui, dit-on, naquit un
jour de l’uniformité …
Alors, soyons rassurés. A
la lecture de ce magazine du CDOS,
vous constaterez que le sport départemental
est présent à bien des niveaux
de pratique et dans bien des
domaines.
Le sport qui n’était, il y a
cinquante ans, que compétition
bien réglementée a su au cours
des années s’élargir à l’ensemble
des activités physiques et
sportives de détente et de loisir.
Evoluant avec l’ensemble de la
société, il est devenu un lien social
indispensable, et une formation pour
tous les âges, surtout pratiqué dans
cette mini société qu’est le club.
C’est en effet au sein de ces clubs,
riches en dirigeants bénévoles,
entraîneurs et animateurs, que
chacun trouvera ce qu’il est venu
y chercher : un niveau de pratique
adapté, des activités variées,
dans une ambiance de convivialité
partagée. C’est là encore que le
jeune s’initiera au respect des règles,
au fair-play, à l’esprit d’équipe, bref
à toutes les valeurs de l’olympisme
donc de l’éducation par le sport.
Il est sans doute bon de rappeler
en cette année olympique 2012,
que si la participation aux Jeux
est l’aboutissement de toute une
carrière de pratiquant, le sport
reste un élément fondamental de
développement pour l’homme quel
que soit sa situation ou son âge, et
quel que soit son niveau.
2
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine

Olympisme
La vie des comités
Sport Santé
P 11-14
P 15-17
p 18-20
p 21-22
ssier
Le coin du dirigeant
CDOS Magazine
N°24 • décembre 2011
Vous trouverez dans les pages de
ce magazine des réponses et des
orientations pour une meilleure
pratique.
Le CDOS, lui aussi, donne l’exemple
en développant toute l’année une
démarche olympique comprenant
notamment des concours de cartes
postales et d’affiches, le challenge
de la communauté de communes la
plus sportive. Il met à disposition
des collectivités ou des associations
une exposition remarquable sur
l’olympisme et organisera à Saint-
Malo du 18 au 22 juin 2012, le
deuxième camp olympique de la
jeunesse. Nous souhaitons en finalité
que chaque pratiquant licencié,
chaque bénévole, chaque entraîneur
conquiert pour lui-même et son club,
sa propre médaille d’or.
C’est le vœu que formule le CDOS pour
l’ensemble des dirigeants bénévoles
et des licenciés pour une bonne
pratique durant toute l’année.
Bon sport et bonne année 2012 à toutes
et à tous.
Jean SMITH
Président du CDOS 35
Directeur de publication :
Jean Smith
Rédaction :
Sandrine Douaran
Delphine Morin
Marie Pannetier
Laurence Prou
Loïc George
Jean Smith
Relecture :
Christian Le Digarher
Louis Louapre
Laurence Prou
Delphine Morin
Jacques Sorieux
Jean Smith
Françoise Trédan
Impression :
Imprimerie Patrick Juette
Maquette :
Mathilde van Eeckhout-Tanguy
Mise en page :
Loïc George
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine
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Graine de champion
Quentin Richard, 18 ans, élève de terminale scientifique au lycée René Descartes à Rennes vit à Saint-Erblon au sein
d’une famille très sportive. Ses dernières prestations avec l’équipe de France de volley-ball cadets ont retenu notre
attention. C’est pourquoi nous vous proposons de découvrir cet espoir à travers une présentation réalisée par l’une
de ses camarades de lycée et les quelques questions que notre équipe rédactionnelle lui a posées.
Quentin, volleyeur !
>>Débuts au volley
Quentin, 10 ans, fait du foot. La volleyeuse
de la famille, c’est sa grande
sœur. Il est d’ailleurs obligé d’aller
voir ses matches le weekend avec
ses parents. Pendant qu’elle joue, il
tape des balles dans un coin du gymnase.
Il est remarqué par Dominique
Duvivier, conseiller technique du comité
d’Ille-et-Vilaine de volley-ball,
qui lui conseille d’arrêter le football
pour se mettre au volley.
Il rentre dans le club d’Orgères, où
Rodolphe Brière, éducateur sportif
départemental du secteur de Saint-
Erblon, lui enseigne les bases du
jeu. Deux ans plus tard, il est sacré
meilleur joueur de France à l’issue
des championnats de France interdépartementaux.
Peu après, son coach
lui conseille de changer de club et de
signer à Rennes.
>>Après le titre de champion de
France avec l’équipe UNSS du
collège, place aux compétitions
internationales !
Quentin s’entraîne donc au Rennes
Volley 35 depuis quelques années.
L’année dernière, il est détecté par
l’entraîneur de l’équipe de France
des moins de 19 ans. Il passe des
tests et entre dans la sélection.
Il gagne avec elle le tournoi des 8
nations en Belgique en 2010. En avril
2011, il est à nouveau sélectionné
pour disputer les Championnats d’Europe.
L’équipe termine deuxième.
Elle se qualifie pour le Festival Olympique
de la Jeunesse Européenne de
Trabzon où elle décroche le bronze
et pour les championnats du Monde
de volley de Buenos Aires où elle se
classe quatrième, Quentin est élu
meilleur libéro* du tournoi.
L’Argentine, c’est un peu l’autre bout
du monde, non ? Quentin ne réalise
pas vraiment ce qu’il lui arrive : « Je
me suis rendu compte que l’on participait
à une compétition de niveau
international quand on a joué contre
la Corée du Sud ». Les compétitions
à l’étranger sont aussi l’occasion
d’apprendre plein de choses : « J’ai
énormément progressé en langues
cet été. On a beaucoup échangé avec
les joueurs des autres équipes. Les
mentalités sont vraiment différentes
selon les pays. Certaines nations
sont beaucoup moins fair-play que
d’autres. Leur rapport au résultat
n’est pas du tout le même qu’ici ».
L’équipe est restée un mois en Argentine,
ce qui lui a permis de visiter
le pays. « En fait, ce n’est pas
un pays très riche. Dès que l’on sort
de Buenos Aires, ville moderne américanisée,
on se rend compte que le
reste du pays est différent et surtout
plus pauvre ». L’équipe participe à
des matches de gala pour récolter de
l’argent au bénéfice des mairies qui
l’accueillent.
Et le Festival Olympique en Turquie
alors ? « La cérémonie olympique
était très impressionnante. On était
200 athlètes français parmi plusieurs
milliers d’athlètes. La France s’est
classée huitième au tableau des médailles.
Ce sont plein de bons souvenirs
! »
>>Retour en France : métro, philo,
dodo (et quelques balles quand
même !)
Mais bon, il y a un jour où il faut retourner
en cours, même quand on
joue aux quatre coins du monde tout
l’été... La rentrée quoi ! Et ce n’est
pas toujours facile d’allier sport et
lycée : « Heureusement, j’ai la chance
d’avoir des coaches compréhensifs
qui me permettent d’avoir un emploi
du temps souple, en fonction du travail
au lycée. J’évolue dans un bon
environnement». Quentin fait 6 heures
de volley par semaine, parfois plus
quand l’agenda n’est pas trop rempli
et des matches tous les dimanches,
un peu partout en France.
Quant à l’orientation, c’est (comme
pour tout le monde en fait !) le moment
inévitable où il faut prendre
des décisions : volley ou études ? « Je
veux concilier le volley et les cours le
plus longtemps possible, mais je sais
qu’un jour je devrai faire un choix.
Surtout que le volley, ce n’est pas le
foot.
4
crédit photo : FIVB
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine

Quand notre carrière est terminée, il
faut se reconvertir : le salaire d’un
volleyeur ne permet pas de prendre
sa retraite à 35 ans !»
Voilà donc la conclusion de ce portrait
: c’est qu’être un volleyeur super
doué, c’est génial mais pour ceux
que cela intéresserait, il y a quand
même deux choses à savoir, c’est
qu’il faut aimer le volley (pas donné
à tout le monde !) et renoncer aux
millions.
Vous êtes prévenus ! ;-)
*J’ai appris ce mot en interviewant
Quentin.
- le mot « Libero » est dans le dictionnaire
(Robert 2010), mais n’est
défini que pour le foot.
- Libéro ? C’est le septième poste
dans l’équipe de volley (alors qu’il
n’y a que 6 joueurs sur le terrain,
allez comprendre...). Ce joueur a un
statut particulier : il réceptionne et
défend le ballon. Il porte un maillot
de couleur différente.
Merci à Quentin pour ses explications
et à Wikipédia pour le complément.
Marie Pannetier
Elève de Terminale S
Membre de l’équipe de rédaction du
journal du Lycée (Cogito)
crédit photo : Rennes Volley 35
>>Quels sont tes meilleurs et pires
souvenirs en compétition ?
Mon meilleur souvenir est la victoire
contre le Brésil au championnat du
Monde cet été. Ce match était très
important car il donnait accès aux
quarts de finales. De plus, lors des
hymnes nationaux, ce match avait
des allures de France-Brésil 98,
match de football dont je ressens
encore l’émotion malgré mon jeune
âge à l’époque !
Mon pire souvenir reste et restera
sans doute la défaite en finale des
Championnats d’Europe face à la
Serbie, également Championne du
Monde. Il y avait à la fin du match
beaucoup de déception, beaucoup
de larmes pour l’ensemble de
l’équipe. C’était horrible !
>>Tes prochaines échéances ?
Je suis retenu en stage avec l’équipe
de France Junior en décembre 2011
pour préparer le tournoi de qualification
au Championnat d’Europe en
avril 2012 en République Tchèque et
les Championnats d’Europe d’août
2012 en Pologne et au Danemark, si
nous décrochons notre place.
>>Pourquoi es-tu devenu libéro ?
A partir de cadet, ma taille (1m82)
était un handicap pour jouer attaquant
au plus haut niveau. Mes entraîneurs
m’ont alors orienté vers ce
poste qui correspond à mes qualités
physiques : vitesse d’exécution,
qualité mentale, prise de décision.
>>As-tu été contacté pour intégrer
un pôle Espoirs ?
En 2007, Jocelyn Trillon, ex-entraîneur
du pôle espoir de Dinard,
m’a sollicité à partir de la classe de
3ème, proposition que j’ai refusée
au profit d’un parcours scolaire au
lycée Descartes à Rennes, tout en
intégrant le Rennes Etudiant Club.
Suite à mes performances en Equipe
de France en 2010, le centre national
de volley-ball de Montpellier
m’a contacté pour intégrer à la rentrée
de septembre 2011 l’école de
volley. J’ai à nouveau refusé cette
proposition pour assurer et finaliser
mon projet scolaire au lycée René
Descartes à Rennes (Bac Scientifique)
et également parce que le club
professionnel du Rennes Volley 35
m’a proposé un contrat semi-professionnel
qui me permet d’assurer
mes cours et de pratiquer le volleyball
à haut niveau.
>>As-tu un message à faire passer ?
Je tiens à remercier énormément
quatre personnes : Monsieur Debray,
proviseur du lycée René Descartes
qui m’a aidé pour mon projet écolevolley,
notamment en aménageant
mes horaires scolaires par rapport
à mes entraînements ; Dominique
Duvivier, entraîneur du comité départemental
d’Ille-et-Vilaine ; Rodolphe
Brière, animateur cantonal
du secteur de Saint-Erblon et Benjamin
Roche, entraîneur du centre
de formation du REC Volley.
Quentin RICHARD, 18 ans, né le 28 Février 1993 à Rennes.
Projet scolaire : école de kinésithérapeute dans 2 ans.
>> 2005 - 3 ème place au championnat de France avec l’équipe d’Ille-et-Vilaine des benjamins
>> 2006 - Champion de France avec l’équipe d’Ille-et-Vilaine des benjamins
Elu Meilleur joueur français de sa génération.
>> 2007 - Champion de France UNSS avec l’équipe du collège Andrée Récipon d’Orgères
>> 2008 - 7 ème de la coupe de France avec l’équipe minime du REC
Elu Meilleur défenseur et réceptionneur français de sa génération.
>> 2010 - 7 ème de la coupe de France avec l’équipe des cadets du REC Volley
1 ère sélection en équipe de France
Vainqueur du tournoi des 8 nations (mini championnat d’Europe) et meilleur libéro de la compétition.
>> 2011 - Vice-champion d’Europe avec l’équipe de France des cadets et meilleur libéro de la compétition. Médaille de bronze
au Festival Olympique de la Jeunesse Européenne
4 ème place par équipe et meilleur libéro des Championnats du Monde cadets
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine
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Comité à la loupe
Quel sport collectif français peut se vanter d’un tel palmarès ? L’équipe de France masculine est quadruple Championne
du monde, double Championne d’Europe et Championne Olympique, rien que ça !
Quant aux filles, elles sont également Championnes du Monde. Ce palmarès est un excellent vecteur de promotion
de la discipline. Coup de projecteur sur la pratique du handball en Ille-et-Vilaine.
Comité Départemental de Handball
>>Un peu d’histoire
Le Comité d’Ille-et-Vilaine de
Handball a été créé en 1965 par
Alfred Tessier. Il en sera le premier
président. Cinq présidents se
succèderont jusqu’à l’actuel : Marcel
Dulong, membre depuis 1974.
Quarante-cinq années de progression
constante tant en terme de licenciés
que de clubs. Aujourd’hui, ils sont
plus de 5 400 pratiquants répartis
dans les 40 clubs du département.
Ils n’étaient que 700 en 1972, soit
une évolution moyenne de 7 % par
an.
Si de grosses structures se détachent
en terme de licenciés (+ de 200),
comme par exemple le CPB Rennes,
l’ES Redonnais, le Rennes Métropole
Handball, l’OC Cesson, certaines zones
du département sont peu développées,
voire vierges. Pour exemple,
il n’existe pas de clubs entre Dol
de Bretagne et Fougères, et peu au
sud-ouest de Rennes.
D’après le Président, Marcel Dulong,
on peut expliquer ce vide par un manque
d’infrastructures : pas de salles,
par conséquent pas de clubs, c’est
évident. Plus inquiétant encore, les
salles peuvent exister mais elles ne
sont pas toujours aux dimensions requises
pour la pratique du handball.
Le Comité 35 se place au deuxième
rang régional derrière l’intouchable
Finistère, terre de handball avec ses
9 600 licenciés.
Au plan national, le département 35
fait partie des bons élèves, se permettant
même de dépasser certaines
ligues.
Etre une discipline phare du département
contribue obligatoirement à
franchir un palier. La professionnalisation
devient donc un incontournable.
C’est pourquoi, au début des
années 90, une secrétaire sera embauchée
pour gérer la partie administrative
(gestion des licences, organisation
des championnats, etc). Cette
embauche sera suivie en 1996, par la
nomination d’un Conseiller Technique
Fédéral, poste tourné vers la formation,
la détection... Cependant,
l’évolution du personnel du comité
35 n’a pas suivi celle des licenciés.
Les missions du CTF ont changé au fil
des saisons. Il conseille les clubs, les
accompagne dans leurs projets, met
en place ceux du comité, organise la
communication (site internet, lettre
d’information…). Eu égard à l’évolution,
le comité fait face actuellement
à un besoin supplémentaire d’effectifs.
Un poste d’Assistant de Développement
du Sport pourrait être mis en
place si les moyens financiers le permettaient,
si les aides abondaient.
>>Le handball féminin
On a bien compris que le manque
d’équipements sportifs était un frein
au développement du handball sur le
territoire. D’autres problématiques
existent pour lesquelles les bénévoles
et les professionnels cherchent
ensemble des solutions. Celle qui
préoccupe le plus est sans conteste
le handball féminin. Avec seulement
1 500 licenciées, le département
d’Ille-et-Vilaine affiche un déficit récurrent.
Force est de constater que
les filles se tournent davantage vers
le basket ou le volley. Là encore, le
Président explique ce problème par
le manque d’équipements : il est
possible de pratiquer ces deux disciplines
dans toutes les salles du département,
ce qui n’est pas le cas du
handball.
Pour attirer les jeunes filles, le Comité
35 a mis en place plusieurs
actions. La plus marquante a été la
création en 2004 de l’opération «Fées
du Hand», à destination des moins de
12 ans.
crédit photo : Ludovic CODAZZI
6
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine

Cette initiative consistait en divers
regroupements par secteurs avec en
point d’orgue une journée départementale.
L’objectif étant de promouvoir
la discipline. A l’occasion des
Championnats du Monde Féminin organisés
en France en 2007, ces «jeunes»
handballeuses ont pu assister, à
Nantes, à des rencontres internationales.
Le Comité incite les clubs à mettre
en place un réel projet orienté vers
le handball féminin. Il continuera ses
actions de promotion. Les filles devant
dès le plus jeune âge jouer entre
elles. Et gageons qu’un titre olympique
à Londres en 2012 pourrait servir
de tremplin à ce développement.
>>Formation, communication
Le Comité est parti du constat que
ses jeunes sélectionnés pouvaient
s’investir autrement qu’au niveau
sportif. Il est alors devenu l’instigateur
des tout premiers stages «Jeunes
Dirigeants» à l’échelon fédéral. Il
suffisait de présenter à ces 15-17 ans
une autre façon de s’investir dans le
handball. Pendant 4 jours, ce stage
«ludique» leur a fait découvrir l’arbitrage,
l’encadrement, l’organisation
d’une association, d’un conseil
d’administration, d’une assemblée
générale …
Au cours de ses trois années d’existence,
cette action a eu un réel succès
: les jeunes gardent un excellent
souvenir et sont, en majorité, toujours
investis dans leur club.
Le concept a été depuis régionalisé.
Des idées, des actions, des opérations,
le Comité 35 n’en manque pas.
Depuis quelques années maintenant,
son site internet sert de relais aux informations
utiles pour les clubs, les
licenciés ou encore le grand public.
Créé pour répondre à un besoin de
diffusion de l’information, le journal
«Info hand 35» est plébiscité au sein
des clubs.
crédit photo : CDHB 35
Conscient de l’importance pour son
développement de se rapprocher du
monde scolaire, le Comité en collaboration
avec l’Union Nationale du
Sport Scolaire (UNSS) organise l’opération
«Faites du Hand». Ces bonnes
relations s’expliquent par la présence
au sein de cette structure, de professeurs
d’E.P.S, faisant partie de la
grande famille du handball.
Avec le CPB Rennes et ce depuis le
début en 2004, il participe activement
à l’organisation du «Sandballez
à Rennes», rendez-vous incontournable
des fondus de handball sur sable.
3 000 amoureux de la discipline s’en
donnent à cœur joie toute une semaine
sur les terrains sableux de la
Prévalaye.
>>loisir et haut niveau
On l’a vu, le comité 35 œuvre pour le
développement de la pratique dans
le département, et ce par plusieurs
moyens. Cependant, il y a encore
deux axes importants et totalement
opposés qui renforcent le rayonnement
du handball sur le territoire : le
loisir et le haut niveau.
Le loisir connaît depuis quelques années
un essor considérable. L’objectif
est de garder d’anciens joueurs,
pour qui la compétition n’est plus le
principal moteur et également d’accueillir,
par exemple, des parents
qui ont découvert la discipline par le
biais de leurs enfants. A raison d’une
fois par semaine, ces «non compétiteurs»
se rencontrent au cours de
matchs sans enjeu où la notion de
plaisir et la convivialité sont de rigueur.
Aujourd’hui, en Ille-et-Vilaine,
50% des clubs proposent un section
loisir. Et on compte actuellement 400
adhérents à ces sections.
A l’opposé, le travail en direction
du haut niveau est bien présent. Le
Comité participe via sa politique de
détection à identifier les futurs potentiels.
Ce processus consiste à
détecter dès 12 ans les joueuses et
joueurs susceptibles d’atteindre le
haut niveau ou d’évoluer dans une
équipe de Nationale.
Sylvain Hochet, joueur clé de l’OC
Cesson Handball, est l’exemple parfait
du Parcours de l’Excellence Sportive.
Passé par toutes les détections
et les sélections Jeunes du département,
il a progressivement gravi
toutes les marches, en passant par le
niveau national au CPB Rennes avant
de rejoindre l’élite du handball français
et de côtoyer les stars de l’Hexagone.
La proximité de ces joueurs professionnels
a donné une idée originale
au CTF du Comité : les inviter aux
stages de sélections à rencontrer celles
et ceux qui prendront peut être
leur place dans quelques années.
Dernièrement, Rémy Gervelas, Sylvain
Hochet et José Hernadez-Pola
sont venus à Dinard partager avec
les sélections 98-99 un sympathique
moment. Ils ont pu raconter leur
parcours, faire prendre conscience
de la motivation essentielle pour
réussir, de cette notion de plaisir qui
doit rester intacte. Ces joueurs ont
distillé des valeurs et des messages
forts. Pour le Comité, ce moment se
voulait une récompense pour tous ces
jeunes joueurs arborant le maillot de
l’Ille-et-Vilaine lors des compétitions
intercomités.
Une nouvelle performance française
l’an prochain aux Jeux Olympiques,
serait certainement synonyme, pour
peu qu’elle soit médiatisée à sa juste
valeur, d’un nouvel engouement pour
la discipline. Il faudra alors régler les
problèmes évoqués précédemment
afin que de nouveaux licenciés puissent
être accueillis dans les meilleures
conditions et fidélisés.
Pour défendre les valeurs reconnues
de sa discipline, le Comité 35 n’est et
ne sera jamais à court d’idées ...
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine
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L’alcool, c’est pas sport
Les dernières études sur l’alcool en France font apparaître une diminution du niveau de la consommation par habitant.
Ce constat serait une bonne nouvelle si d’un autre côté on n’assistait pas, comme c’est le cas aujourd’hui, à un
phénomène inquiétant d’alcoolisation massive chez les jeunes appelé «binge drinking» comprenez «biture expresse».
Ce nouveau phénomène qui consiste pour les jeunes à boire un maximum d’alcool en un minimum de temps, traduit
le goût de la jeunesse pour les sensations fortes et l’ivresse.
Pour faire réfléchir les jeunes sportifs
à cette problématique, la DDCSPP et
le CDOS 35 se sont associés pour lancer
à leur attention un concours de
courts-métrages sur l’alcool dans le
sport.
Questions à Patrice Beaux, responsable
du secteur accompagnement et
insertion des publics prioritaires à la
Direction Départementale de la Cohésion
Sociale et de la Protection des
Populations, pilote de l’action « l’alcool,
c’est pas sport »
>>Pourquoi avoir lancé une telle action
?
Cette action démarrée fin 2010 est à
l’initiative du secrétaire général de
Préfecture, Franck-Olivier Lachaud
qui s’inquiétait, à la suite de la lecture
de rapports de police et de gendarmerie,
de la consommation excessive
d’alcool chez les jeunes lors
des moments festifs. Il a missionné la
DDCSPP 35 pour intervenir dans le milieu
sportif. Pour lui, il s’agissait que
le monde sportif apporte sa contribution
à cette thématique comme
toute autre institution intervenant
auprès des jeunes. En un mot : il fallait
mettre la main à la pâte.
>>Pourquoi à l’attention des associations
sportives ?
Le jeune peut être aussi un jeune
sportif licencié en club. A ce titre, il
est susceptible d’être enclin lors de
moments et/ou de soirées festives
popularisées sous le terme « troisième
mi-temps » de consommer
de l’alcool. Il nous apparaissait pour
l’occasion qu’une action à dimension
éducative et de prévention pouvait
voir le jour à la condition de ne pas
tomber dans un moralisme qui risquait
de louper sa cible.
Nous avons, avec le CDOS 35, constitué
un comité de pilotage. Nous
avons sollicité des clubs et leur encadrement
pour qu’ils s’emparent de la
thématique, traitent le sujet en produisant
un court-métrage. Ils ont été
aidés en cela, pour la partie technique,
par un technicien multimédia et
pour le traitement du sujet par un
animateur de l’association « Liberté
Couleurs » qui, sans se substituer à
l’encadrement sportif, leur a donné
les bonnes pratiques à utiliser.
Chaque court-métrage a concouru
lors du festival intitulé «l’alcool
c’est pas sport» organisé fin octobre
2011 sur la plage de l’Ecluse à Dinard
durant la journée départementale
UNSS. Près de 2000 collégiens et lycéens
d’établissements scolaires
d’Ille-et-Vilaine étaient rassemblés
autour d’activités physiques et sportives
organisées par les collègues
professeurs d’éducation physique et
sportive. Tous les participants ont pu
voir les 5 courts-métrages sélectionnés
diffusés sur un écran géant. Ils se
sont constitués en jury «populaire»
et ont pu voter et élire le lauréat.
L’esprit sportif était au rendez-vous
puisque les ¾ d’entre eux ont voté.
L’important en la matière n’est-il pas
de faire participer ?
>>Est-ce à dire que le sport est plus
touché que d’autres secteurs ?
Je n’ai pas de statistiques pour répondre
à cette question. Pour nous, il
était surtout question de faire œuvre
éducative et citoyenne. Que le mouvement
sportif participe là où il est à
sensibiliser et à prévenir ses jeunes
qu’il entraîne à cette consommation
extrême d’alcool en leur apprenant
à dominer ces passions morbides qui
parfois les envahissent, était une
sorte de challenge. Si nous sommes,
en France, héritiers du siècle des Lumières
qui mit la raison au fronton
de l’âme humaine, ce qui est tout à
l’honneur de notre culture, nous devons
traiter le problème en le prévenant
sans le dramatiser, ni l’édulcorer.
Et puis, nous ne sommes pas
sans ignorer que les lumières peuvent
s’assombrir et là, la raison commande
d’agir.
>>Quelles suites vont être données à
l’opération ?
Les 5 courts-métrages étant pertinents,
attractifs et différents,
l’autre jury composé de personnalités
du monde du sport et de l’éducation
a décidé que ces documents
pouvaient être réunis dans un CD-
Rom. Le CD sera accompagné d’un
guide d’utilisation. Les entraîneurs
sportifs pourront, s’ils le désirent,
s’en servir comme outil pédagogique
de prévention de la consommation
excessive d’alcool lors de formations
fédérales, de soirées thématiques organisées
dans le club. Il suffit pour
cela de s’adresser au CDOS 35. A souligner
la particularité qui fait de ce
traitement de la consommation d’alcool
une action novatrice, est que
le sujet a été traité par des jeunes
entre 14 et 18 ans encadrés par leurs
intervenants habituels à destination
des autres jeunes.
8
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine

Questions à Aurore Mahé, entraîneur
d’une équipe féminine de handball à
Saint-Méen le Grand qui a participé
avec ses joueuses au concours « l’alcool,
c’est pas sport »
>>Pourquoi avez-vous répondu à cet
appel à projet ?
C’est toujours intéressant de faire
«un pas de côté» par rapport à l’engagement
sportif qui parfois se résume
pour certains jeunes à participer
aux entraînements et aux matchs.
C’est aussi un projet qui «rassemble»
une équipe jeune autour d’un thème
qui les concerne. L’alcool est un danger
perpétuel : les jeunes n’en ont
pas toujours conscience sur le moment
mais seulement lorsque des incidents
graves arrivent.
>>Comment avez-vous choisi les jeunes
à qui vous avez proposé de participer
?
L’équipe que je coache cette saison
répondait à la catégorie d’âge
concernée par le projet.
>>Y avait-il dans votre structure des
soucis liés à l’alcool chez les jeunes
?
La consommation d’alcool après
match existe surtout chez les seniors.
Chez les jeunes (mineurs) je ne l’ai
pas observé en salle, mais il y a beaucoup
de choses qu’on ne voit pas…
>>Vos jeunes connaissaient-elles déjà
cette problématique «alcool» ?
Elles en avaient déjà entendu parler
par des témoignages d’autres jeunes
plus âgés.
>>Comment avez-vous abordé ce sujet
avec eux ?
Je suis partie du mot «alcool» et leur
ai demandé d’y associer tous les mots
qu’elles pouvaient relier à ce thème.
Nous les avons ensuite classés dans
différentes catégories et avons creusé
les questions qu’elles se posaient en
effectuant des démarches comme :
aller à la mairie pour demander si la
consommation d’alcool est autorisée
en salle de sport ou encore demander
à ses parents ce qu’ils pensent de
l’alcool chez les jeunes. Avec toutes
les infos récoltées et le thème mieux
cerné, le groupe a élaboré un texte
mis en musique par des musiciens.
Ensuite, ce fut l’étape du tournage.
>>Pensez-vous qu’après avoir participé
à cette action les jeunes puissent
délivrer un message dans leur entourage
amical, familial et sportif ?
Ce qui est sûr c’est que ce projet les
a marquées dans le bon sens. Les parents
ont porté aussi ce projet qui a
duré sur plusieurs mois et sont venus
à la soirée organisée par les filles pour
la diffusion de leur court métrage.
Comment vont-elles faire perdurer
leur engagement ? Je ne sais pas.
>>Quel a été votre film préféré lors
de la projection ?
Celui de mon groupe bien sûr !
Questions à Camille Desbois, joueuse
de handball à Saint-Méen le Grand
>>Comment as-tu connu cette action
«l’alcool c’est pas sport» ?
C’est notre coach, Aurore, qui nous a
parlé de ce projet.
>>Qu’est-ce qui t’a donné envie d’y
participer ?
Quand Aurore nous a présenté le projet,
elle nous a dit que ça allait être
drôle, qu’on serait dans l’obligation
de se réunir souvent et, comme avant
la production de notre clip, l’entente
entre les joueuses de l’équipe était
géniale, cela ne nous a pas posé de
problème.
>>Comment avez-vous choisi le scénario
de votre film ?
On s’est basé sur la pub «Jeunes et
limités» d’Universal Mobile et avec
tous les mots que l’on avait trouvé
aux premières réunions, on a créé les
paroles.
>>As-tu déjà été confrontée à des
problèmes d’alcool dans ton entourage
?
Non, il s’est déjà passé quelques petits
excès à des soirées, mais rien de
grave.
>>Que penses-tu de la présence d’alcool
dans le milieu sportif (avant,
pendant ou après match/compétition)
?
Je pense qu’avant ou pendant le
sport, ce n’est pas bien. Ça rend
bête, stupide et dans l’incapacité
de faire du sport ! Après, le fait de
boire de l’alcool après une victoire
est compréhensible, enfin, c’est mon
avis.
>>Ton regard sur l’alcool a t-il changé
depuis que tu as participé à cette
action ?
Oui, dans le cadre sportif, cela m’a
fait changer d’avis car c’est dangereux.
>>Quel message souhaites-tu transmettre
aux jeunes/ aux sportifs/ à
tes camarades ?
De faire attention à ne pas en abuser,
et surtout pas avant le sport !
>>Souhaiterais-tu participer une nouvelle
fois à cette action ?
Oui, pourquoi pas. Ça a été amusant
donc je serais d’accord de recommencer.
Le palmarès
«l’alcool, c’est pas sport»
>>Prix des jeunes : Association
Ouest Parkour à Rennes
Visionnez le film sur
http://www.youtube.com/
watch?v=eLHXnSsCZSs
>>Prix du jury : Espace Bel Air de
Cancale
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine
9

Dossier
Sport Santé
Le sport avant 6 ans et après 60 ans
Le sport est très présent dans
notre quotidien: à la télé, sur
les terrains, dans les gymnases,
dans les rues …
Nous connaissons pour la plupart
d’entre nous les activités sportives
de notre localité pour les publics de
6 à 50 ans environ. Mais qu’en est-il
pour les autres ?
Les moins de 6 ans et les plus de 60
ans sont une population importante
de notre département et il n’est pas
moins important pour eux d’avoir une
activité physique.
En règle générale, pourquoi faiton
du sport ? Un intérêt pour notre
corps, notre esprit, notre équilibre
de vie, notre santé … ou tout simplement
parce que c’est un plaisir.
Autant de réponses qui sont valables
quand on est adolescent, étudiant,
parent ou en activité professionnelle.
Mais pourquoi en serait-il autrement
pour les moins de 6 ans et les plus de
60 ans ?
Pourtant, peu d’activités sont adaptées
pour ces deux populations.
Est-ce parce que les fréquentations
sont faibles qu’on ne s’y intéresse
pas ? Ou est-ce parce qu’on ne s’y
intéresse pas que les fréquentations
sont faibles ?
Est-ce que certaines activités sont
vraiment inadaptées pour certains
publics ou ne prend-on pas la peine
de les adapter ? faute de temps ? faute
d’intérêt ? trop pris par le sport
«de masse», de compétition ?
Le sport «loisir» en club est-il vraiment
possible et ouvert à tous ?
>>Avant 6 ans, quel intérêt ?
Il est peut-être nécessaire de rappeler
le bénéfice d’une activité physique
pour des facteurs psychomoteurs,
psychologiques, psychosociaux ou
pour favoriser le bon développement
et l’épanouissement d’un l’enfant.
Une activité pour se défouler, s’amuser,
rigoler mais aussi pour apprendre
à :
• connaître son corps et ses possibilités
• prendre confiance en soi
• découvrir le monde qui nous entoure
• vivre avec les autres, apprendre
à les écouter
• progressivement prendre des
responsabilités, des initiatives
au sein d’un groupe
Certaines activités permettront également
à l’enfant d’apprendre la
coopération au travers de jeux collectifs
par exemple.
Une activité sportive spécifique lui
permettra d’acquérir de la technicité
et d’apprendre des actions plus complexes
qu’il peut réaliser avec son
corps dans un cadre bien précis.
Quelques exemples :
Le baby-basket / Mini-hand / Mini
tennis / Baby-ping (5-6 ans)
• repères dans l’espace
• précision des gestes, habileté
• jeux coopératifs
• respect des règles du jeu
Le baby-judo (3-6 ans)
• la coordination, synchronisation
des mouvements
• le contrôle de soi, développer
des réflexes
• l’équilibre, perception du corps
dans l’espace
• le respect des autres, les règles
de sécurité
Bébés-nageurs (4 mois à 6 ans)
• découverte sensorielle
• apprendre à faire tout seul
• nouveaux repères face à un
comportement moteur différent
dans l’eau
• contrôle de la respiration
Baby-gym (6 mois à 6 ans)
• confiance en soi
• équilibre, coordination et souplesse
• discipline et rigueur
• repères dans l’espace, maintien
du corps
Ecole du cirque (4-5 ans)
• rigueur et discipline
• équilibre, agilité et souplesse
• créativité et imagination
• artistique et acrobatique
L’éveil-escrime (4-6 ans)
• sens de la réflexion
• habileté, dextérité
• équilibre
• sens de la coordination et des
réflexes
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine
11

Dossier
Avant 6 ans, une activité physique
et sportive doit rester ludique et synonyme
de plaisir. La pédagogie employée
par les éducateurs ne doit pas
être laissée au hasard et doit correspondre
également à des choix éducatifs.
Chaque exercice doit être accepté
par votre enfant. Si vous sentez qu’il
a peur, n’insistez pas. Essayez cependant
de le rassurer par des gestes ou
des mots et d’établir une vraie relation
de confiance avec lui. L’important
est de l’encourager et de croire
en lui, en ses capacités. C’est avant
tout une activité de complicité entre
le parent et l’enfant. L’accompagner,
le voir évoluer, grandir, s’intéresser
à ses progrès font également partie
de sa nouvelle activité et ce, à tout
âge !
Côté médecine
Il n’y a pas de contre-indications spécifiques
pour les jeunes enfants. Lors
de la visite médicale, le médecin s’attache
à examiner le rachis ainsi que
les articulations. Par contre, certaines
contre-indications peuvent être
temporaires : mal de dos, affection
cutanée transmissible, blessures…
L’activité physique ne doit pas avoir
pour objectif la performance musculaire
et doit prendre en compte des
postures physiologiques adaptées. La
fatigabilité neuromusculaire suivant
l’âge et la condition physique de
votre enfant doivent être prises en
compte.
Si votre enfant a un handicap, il
pourra tout de même participer à
une activité en club. Le tout est de
choisir une activité qui ne le mette
pas en difficulté vis-à-vis du groupe
mais favorise plutôt ses réussites,
pour le mettre en confiance.
Votre médecin sera à même de vous
guider dans vos choix. Vous pouvez
également vous renseigner auprès
du Comité Départemental Handisport
ou de Sport Adapté pour connaître
les clubs qui proposent des activités
pour votre enfant.
>>Après 60 ans, quel intérêt ?
Pratiquer un sport ou décider de reprendre
une activité sportive après
60 ans est une bonne idée. Les bénéfices
du sport sur la santé physique
et mentale ne sont plus à démontrer,
mais il faut tout de même être vigilant
quant à l’activité à choisir.
Le cœur de la personne âgée et ses
vaisseaux s’adaptent moins bien à
l’effort. Tous les 10 ans, on perd environ
5% de notre fréquence cardiaque
maximale. Le cœur s’accélère
moins à l’exercice et présente plus
de troubles du rythme.
La pression artérielle pulmonaire
augmente après 50 ans ce qui entraîne
une baisse des performances à
l’exercice.
L’entraînement reste par contre bénéfique
à la personne âgée. Il permet
d’augmenter les performances (si la
personne s’entraîne depuis peu) ou
alors de limiter leur diminution, si la
personne est un ancien sportif.
L’âge n’est pas une limite à l’exercice
physique qui reste toujours bénéfique,
mais plus on vieillit et plus il
faut être suivi et écouter les signaux
de son organisme.
Dans le cas d’une personne âgée
voulant se mettre à l’exercice, on
conseillera des efforts plus ou moins
doux selon votre âge et votre condition
physique. L’important est la régularité,
20 à 30 minutes d’exercices
plusieurs fois par semaine. Le but est
de travailler 4 aspects : endurance,
souplesse, force musculaire et équilibre.
Côté psychique
Le sport, comme toute autre activité,
permet à la personne d’avoir un
contact social régulier. Il lui permet
de garder un rythme et des objectifs
dans sa vie, qui la maintiennent dans
le réseau des personnes actives, sans
lequel on se sent parfois seul.
L’activité physique contribue à diminuer
la dépression, la démence et
les déficits cognitifs, elle permettra
également à la personne de sentir
que son corps est encore capable de
beaucoup de choses et saura donc la
valoriser.
Côté physique
La pratique d’une activité sportive
régulière est bénéfique sur de nombreux
plans :
• pour le cœur et le système cardiovasculaire
(prévention de
l’hyper-tension et des maladies
coronariennes)
• les os (pour aider au maintien
de la densité de l’os)
• la masse musculaire (prévention
de la fonte musculaire)
• le sens de l’équilibre et la coordination
des mouvements (prévention
des chutes)
• les articulations
12
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine

Dossier
Pour autant, il importe de ne pas se
lancer dans un sport ou même de
poursuivre une activité sportive à
cet âge sans un bilan médical préalable.
Votre médecin traitant pourra
procéder aux examens nécessaires,
recherchera une maladie contre-indiquant
la pratique de certains sports
et pourra vous orienter si besoin vers
un cardiologue pour un bilan cardiaque
et une épreuve d’effort. Cet
examen simple consiste à mesurer
le pouls et la tension artérielle et à
surveiller l’électrocardiogramme durant
un exercice. Il permettra alors
de juger de l’aptitude de l’organisme
à l’effort.
Les maladies ne contre-indiquent pas
la pratique sportive qui peut même
s’avérer bénéfique mais imposent
certaines précautions :
Le diabète : l’exercice physique est
souvent recommandé en cas de diabète
et permet parfois d’en alléger le
traitement. Toutefois, en particulier
en cas de diabète traité par l’insuline,
il convient de faire extrêmement
attention aux accidents hypoglycémiques,
l’activité physique étant
grande consommatrice de sucres.
En cas de diabète insulino-dépendant
au-delà de 60 ans, il convient
de privilégier les activités physiques
d’intensité modérée et de demander
conseil à son diabétologue sur la modification
des doses d’insuline avant
l’effort.
L’hypertension : une hypertension
modérée bien contrôlée par le traitement
ne pose a priori pas de problème.
Il est préférable de s’abstenir
d’activité sportive lors de la mise en
route d’un traitement anti-hypertenseur.
Arthrose : le sport stimule les cellules
cartilagineuses des articulations
mais ce bénéfice s’annule si les articulations
sont sollicitées de manière
excessive : les sports «portés» (natation,
vélo) sont donc préférables.
Sport et ménopause : le sport est
tout indiqué à la ménopause car les
changements hormonaux à cette période
de la vie tendent à faire prendre
du poids, perdre des muscles et
fragiliser les os.
crédit photo : CD 35 Randonnée Pédestre
Les activités sportives à privilégier
• La marche, praticable partout,
est adaptée à quasiment tous les
cas de figure. Les seules contreindications
sont l’arthrose des
genoux et des hanches et l’insuffisance
respiratoire ou cardiaque
grave pour les marches
plus rapides ou sur des terrains
plus montagneux
• La natation qui permet de développer
les capacités respiratoires
et les muscles. Ce sport
«porté» est particulièrement
approprié en cas d’arthrose car
les articulations travaillent sans
supporter le poids du corps.
• La gymnastique douce est bénéfique
pour l’équilibre, la conservation
d’une certaine souplesse
et elle a peu de contre-indications.
• Le vélo est bénéfique pour
la circulation, la respiration,
l’équilibre et la coordination. Il
fait aussi travailler les grosses
articulations des hanches sans
les effets du poids du corps. Il
est à éviter en cas d’arthrose du
genou évoluée.
D’autres activités physiques telles
que le tai-chi, l’aquagym, le yoga
sont particulièrement adaptées à une
personne « âgée ». Le golf, l’équitation,
le tennis, le ski ... peuvent être
également pratiqués lorsque l’état
physique général est bon. Cependant,
compte tenu de la nécessité d’une
bonne maîtrise de la technique pour
ce type d’activités et des risques de
chutes pour certaines d’entre-elles,
il n’est pas conseillé de débuter ces
sports après 60 ans.
Quelques conseils pour se préserver
et rester un sportif en bonne forme
• Echauffez-vous doucement
avant l’effort
• Quelques étirements et mouvements
de relaxation en fin
d’exercice aideront à récupérer
et éviter les crampes
• Essayer autant que possible de
répartir vos efforts sur 2 à 3
séances de 30 minutes par semaine,
plutôt qu’une séance
intensive
• Dosez vos efforts : si vous ne
pouvez plus parler normalement
pendant l’exercice c’est qu’il
est trop intense, ralentissez !
• Surveillez votre fréquence cardiaque
(prise du pouls)
• Sachez vous interrompre immédiatement
en cas d’anomalie :
douleur (en particulier dans la
poitrine), essoufflement exagéré,
palpitations, fatigue intense,
… et consultez un médecin
avant de reprendre vos activités.
• Pour éviter la déshydratation, il
faut boire régulièrement avant,
pendant et après l’exercice.
Pourquoi s’en priver, il n’y a pas d’âge
pour commencer et ensuite il ne faut
plus arrêter.
Mais soyez prudent, n’oubliez pas de
faire un bilan médical complet avant
de vous lancer !
Réalisé par Delphine MORIN
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine
13

Dossier
Questions aux parents …
>>Quel âge a votre enfant ?
parent 1 : 4 ans
parent 2 : 3 ans
>>Quel sport pratique-t-il ?
parent 1 : Baby-judo
parent 2 : L’éveil corporel dans un
club de gymnastique
>>Pourquoi avez-vous choisi de lui
faire pratiquer une activité sportive
?
parent 1 : Pour lui permettre de
se dépenser tout en canalisant son
énergie
parent 2 : Pour qu’il découvre ses
possibilités corporelles mais aussi ses
limites, pour qu’il se sociabilise dans
un groupe (autrement qu’à l’école),
qu’il prenne confiance en lui devant
les difficultés qui lui sont proposées,
pour qu’on partage une activité ensemble
et pour qu’il s’amuse aussi…
>>Comment avez-vous choisi le sport
qu’il pratiquerait ?
parent 1 : Choix effectué en fonction
des faibles propositions qui existent
dans les communes environnantes
(communes rurales)
parent 2 : La base de la gymnastique
me paraît une bonne école. C’est
complet. Cela permet de travailler
plusieurs éléments utiles aux enfants
(courir, sauter, tomber, se balancer,
grimper, rouler, … mais aussi l’équilibre,
la hauteur, …) en utilisant toutes
les parties du corps de l’enfant et en
respectant une certaine discipline.
Tout le matériel est adapté pour les
petits et ça leur donne des bases
pour refaire des choses dans le jardin
tout seul !
>>Y avait-il de la part de votre enfant
une attente, une demande, une
envie ?
parent 1 : pas particulièrement
parent 2 : Oui, il demandait souvent
à faire du trampoline et sauter sur
des tapis. Je crois que ça lui correspond.
>>Avez-vous pris des précautions en
terme de santé ? certificat médical
classique ou visite chez un médecin
spécialisé ?
parent 1 : certificat médical classique
parent 2 : Pas particulièrement, nous
en avons parlé avec notre médecin
mais cette activité reste ludique
et c’est un temps de partage entre
parents et enfant. Ce n’est pas de
l’entraînement à un sport de compétition.
>>Votre enfant a-t-il déjà pratiqué
d’autres sports ?
parent 1 : non
parent 2 : Il va régulièrement avec
son père à la capoeira (art martial
brésilien). Il connaît les déplacements
de base et la musique !
>>A-t-il envie d’essayer d’autres
sports ?
parent 1 : non
parent 2 : Il n’en parle pas et nous ne
lui en avons pas encore parlé puisque
ce n’est que le début de l’année mais
on ne manquera pas de lui poser la
question dans les prochains mois. Il
aimerait bien faire du foot avec son
papy et du golf aussi mais on attendra
quelques années. Pour l’instant
dans le jardin, c’est bien !
>>Le suivrez-vous dans ses envies
même si c’est un sport que vous
n’appréciez pas ?
parent 1 : on n’aura pas le choix !
Ils feront TOUS du FOOT ! BOUHOU-
HOU !
parent 2 : Je pense que oui, le principal
c’est qu’il soit épanoui. Je l’encouragerai
dans ses progrès !
Questions aux enfants …
>>Quel âge as-tu ?
enfant 1 : 4 ans
enfant 2 : 3 ans
>>Quel sport fais-tu ?
enfant 1 : du judo
enfant 2 : de la gym
>>Ça te plait ?
enfant 1 : oui
enfant 2 : oui
>>Qu’est-ce qui te plait ?
enfant 1 : de sauter, de faire des galipettes
et de mettre la tête en bas et
les pieds en l’air.
enfant 2 : J’aime bien faire du trampoline,
courir partout et marcher sur
la poutre
>>Tu t’es fait des copains ?
enfant 1 : oui, j’en ai qu’un seul copain
et j’ai fait des combats de judo
avec lui.
enfant 2 : Non, je préfère que papa
reste avec moi.
>>Vas-tu continuer ce sport ou as-tu
envie d’essayer autre chose ?
enfant 1 : oui mais j’aime aussi aller
à la mer et ramasser des bouts de
verre polis sur la plage.
enfant 2 : Je voudrais faire du foot et
du golf et aussi aller à la piscine et
faire encore du trampoline
14
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine

Olympisme
FABRICE BOURGOIN, un jeune homme qui a la flamme
L’exposition itinérante « Au cœur de l’Olympisme » circulera, à l’initiative du CDOS 35, à travers l’Ille-et-Vilaine
pendant quatre mois (du 29 février au 30 juin 2012). Cette exposition, composée d’un linéaire de plus de trente
mètres sur les Jeux Olympiques de l’Antiquité aux Jeux de Londres, sera accompagnée d’objets olympiques
sélectionnés parmi les 40 000 objets de la collection personnelle de Fabrice Bourgoin, son créateur.
Rencontre avec ce collectionneur, passionné d’Olympisme.
>> Comment est née votre passion
pour l’Olympisme ?
Cela a débuté un peu par hasard, il
y a 22 ans, alors que je passais des
vacances dans les Alpes avec mes
parents. C’était quelques mois avant
les Jeux d’Albertville. J’ai récupéré
quelques dépliants. L’année suivante,
en classe de 3 ème , j’ai présenté un
exposé sur les Jeux Olympiques.
Le virus était pris.
>> Le tout premier objet de votre
collection ?
Il s’agissait d’un colis du Comité
International Olympique contenant le
livre d’or du CIO, le disque « l’hymne
au sport », les bandes dessinées
« L’Aventure Olympique » et un
fanion du CIO.
>> L’objet le plus insolite ?
Un tournevis des Jeux de Grenoble
avec le bobsleigh dans le manche.
>> Celui qui a la plus grande valeur
pécuniaire ?
Le Mercualis, un livre ancien sur la
gymnastique dont une partie est
consacrée aux Jeux Antiques. Ce
livre, daté de 1554, écrit en latin,
comporte quelques magnifiques
gravures. C’est la pièce la plus
ancienne de ma collection.
>> Celui que vous rêvez d’acquérir ?
La torche des Jeux d’hiver
d’Albertville de 1992 ou celle de
Grenoble 1968.
>> L’objet qui a le plus de valeur à
vos yeux ? Pourquoi ?
Les Olympiques de Pindare (poète
grec – 518 à 438 avant J.C). Ce
recueil daté de 1754, écrit en
françois (vieux français), comprend
14 odes célébrant des athlètes, à
l’occasion de leurs victoires aux Jeux
Olympiques, au V ème siècle avant
J.C. J’aime cet ouvrage car il parle
d’Olympisme et qu’il a plus de 256
ans ! C’est un précieux témoin qui a
connu la Révolution, des guerres … et
aujourd’hui, il est toujours là !
>> Le dernier acquis ?
La torche des Jeux de Séoul 1988
>> Vous, le passionné d’Olympisme
n’avez jamais assisté aux Jeux, un
paradoxe ?
C’est vrai, je n’en ai pas eu l’occasion.
J’espère pouvoir un jour assister aux
Jeux. Peut-être cet été à Londres !
>> Où voir l’exposition ?
Le 29 février 2012 à la Maison des
Associations de Saint-Malo
Du 5 au 16 mars 2012 au Centre
info école à Rennes
Du 27 mars au 2 avril 2012 à
Cesson-Sévigné
Du 3 au 6 avril 2012 à Vitré
Du 18 au 22 juin à la Tour Bidouane
à Saint-Malo
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine
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Olympisme
Une Assemblée Générale « Olympique » le 29 février 2012
Les membres du Comité Directeur
du CDOS 35 souhaitent marquer
le coup, quelques mois avant
les Jeux Olympiques, en donnant à
leur assemblée générale traditionnelle
une dimension « Olympique ».
C’est ainsi que les classiques comptes-rendus
d’activités présentés en
soirée seront précédés de moments
forts autour de l’Olympisme et de
ses valeurs tout au long de la journée
du mercredi 29 février 2012 à Saint-
Malo.
Le programme débutera, le matin, au
stade de Marville, par des ateliers sur
l’arbitrage et sur le fair-play dans le
sport. Des arbitres expérimentés, issus
de plusieurs disciplines sportives,
viendront échanger avec des jeunes
officiels sur les règles de jeu, le rôle
de l’arbitre, le respect.
Puis, ces jeunes auront l’occasion de
mettre en pratique en début d’aprèsmidi,
sur les terrains de sport du stade
de Marville, les notions évoquées
le matin.
Ensuite, André Leclercq, président
d’honneur de l’Académie Nationale
Olympique Française animera, à la
Maison des Associations, une conférence/débat
sur l’histoire des Jeux
Olympiques, leur évolution et les valeurs
de l’Olympisme.
A partir de 16h45, aura lieu la remise
des prix des concours d’arts graphiques
sur les Jeux Olympiques et
l’Olympisme organisés en 2011 pour
différents publics.
Cette remise de récompenses sera
suivie d’une représentation théâtrale
sur l’Olympisme par une troupe
de comédiens amateurs de l’antenne
départementale de la Fédération
Sportive et Culturelle de France
(FSCF 35).
Tous ces rendez-vous sont ouverts
à l’ensemble du mouvement sportif
et à tous les passionnés de sport et
d’Olympisme.
Inscription auprès du secrétariat
du CDOS 35 au 02 99 54 67 67 ou
cdos35@wanadoo.fr
L’assemblée générale classique
qui débutera à 19h30 est réservée
aux adhérents du CDOS 35 et aux
invités.
Camp Olympique de la Jeunesse 2012
Le CDOS 35 avec l’USEP 35 et l’I.A
d’Ille-et-Vilaine a lancé son 2 ème
camp olympique départemental
de la Jeunesse en début d’année scolaire.
Trois classes du département
ont été sélectionnées pour y participer.
Il s’agit de la classe de CE2
de l’école Vert Buisson de Bruz, de
la classe de CM2 de l’école Terre-
Neuvas de Cancale et de la classe de
CM1/CM2 de l’école de l’Etre de St
Georges de Reintembault.
Particularité de cette édition, le
CDOS 35 a invité le CDOS du Val d’Oise
(95) à collaborer au projet ce qui a
conduit au choix de la classe de CM1/
CM2 de l’école du Mont d’Eaubonne à
Eaubonne. La centaine d’enfants retenus
va vivre une année scolaire sur
fond d’Olympisme et se retrouvera à
Saint-Malo du 18 au 22 juin prochains
pour une semaine Olympique avec en
point d’orgue une participation à des
mini Jeux Olympiques.
Vous pourrez suivre tout au long de
l’année les aventures de ces petits
olympiens sur le blog :
http://campolympique.canalblog.
com
Concours de BD « Dessine tes Jeux Olympiques »
La Caisse d’Epargne, le Centre de
Documentation Pédagogique de
la Charente et le Festival International
de la Bande Dessinée d’Angoulême
lancent la 38 ème édition du
Concours de la BD Scolaire.
Le concours s’adresse aux élèves de
la maternelle à la terminale et aussi
aux jeunes accueillis dans des structures
sociales et culturelles (centres
de loisirs, ateliers d’arts …).
En cette année pré-olympique, le
Comité National Olympique et Sportif
Français a rejoint l’initiative et
offre l’opportunité de concourir sur
le thème « Dessine tes Jeux Olympiques
».
Les participants doivent réaliser une
bande dessinée en une ou plusieurs
planches, selon leur âge. La bande
dessinée doit être construite à partir
d’un scénario cohérent. Tous les
outils graphiques peuvent être utilisés.
Le retour des planches par voie
postale doit se faire au plus tard le 1 er
mars 2012.
Alors... à vos crayons !
En savoir plus :
www.caisse-epargne.fr/mecenat_
concours_avoscrayon.aspx
16
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine

Olympisme
Les Jeux Olympiques en ligne de mire pour les athlètes du département
Le compte à rebours est lancé. Il
ne reste plus que six mois pour
décrocher le précieux sésame
pour les Jeux Olympiques de Londres
qui s’ouvriront le 27 juillet 2012.
Nous resterons très attentifs, dans
les semaines à venir, aux résultats
des sportifs licenciés dans les clubs
de notre département qui peuvent
encore rêver y participer.
>>CANOE-KAYAK
Avec sa participation à la qualification
du K4 pour les Jeux lors des
championnats du Monde de course
en ligne en août dernier, tous les espoirs
sont permis pour la kayakiste
grégorienne Sarah TROEL (CKCIR St
Grégoire) de pagayer cet été sur le
magnifique site d’Eton Dorney, situé
à l’ouest de Londres.
Son camarade de club, Vincent LE-
CRUBIER qui a porté le maillot tricolore
lors des JO de Pékin, devra aller
chercher de bonnes performances
après des championnats du Monde
2011 ratés.
Deux autres grégoriens, Alexandre
CRESSOL, 22 ans champion de France
de course en ligne en K2 et K4 cet
été et Edwin LUCAS, 22 ans champion
d’Europe et récent vice-champion du
Monde de marathon en K2 tenteront
de décrocher leur sélection.
Vivien COLOBER, 21 ans (CK Pays de
Brocéliande) participera aux épreuves
qualificatives de kayak en slalom
à Pau en avril 2012.
Nul doute qu’ils vendront chèrement
leur peau pour accéder au rêve de
tout sportif de haut niveau : participer
aux Jeux Olympiques.
>>NATATION
La jeune rennaise Fanny BOUVET, 17
ans, sociétaire du Cercle Paul Bert
Rennes Natation tentera de gagner sa
sélection en plongeon. Cela passera
par de bons résultats lors de la Coupe
du Monde à Londres en février 2012.
>>GYMNASTIQUE
La gymnaste Marine JURBERT, 19 ans,
licenciée à la section trampoline et
sports acrobatiques du Cercle Paul
Bert Rennes, médaillée de bronze par
équipes aux championnats d’Europe
de trampoline en 2010, 7 ème par équipes
en novembre aux championnats
du Monde à Birmingham, participera
au Test Event en janvier à Londres.
>>TIR A L’ARC
En tir à l’arc, Romain GIROUILLE (Archers
de Rennes), 23 ans, pourrait
être du voyage outre-Manche. Lui
qui a participé aux JO de Pékin en
2008 alors qu’il appartenait au club
de Bourges vient de décrocher l’argent
par équipes aux championnats
du Monde à Turin et par là-même,
le quota olympique pour l’équipe de
France masculine de tir à l’arc. A lui
maintenant d’être à la hauteur pour
être retenu par le staff français.
>>PARALYMPIQUES
Concernant les Jeux Paralympiques
qui auront lieu du 29 août au 9 septembre
2012, tous les espoirs sont
placés sur le nageur malouin Guillaume
LAUNAY, 25 ans, licencié au club
handisport de la Côte d’Emeraude,
atteint d’une maladie génétique (spina-bifida)
qui a participé cet été aux
championnats d’Europe à Berlin.
Nous serons également attentifs aux
prestations d’athlètes qui concourent
sous les couleurs de clubs d’autres
départements mais qui sont fortement
liés à l’Ille-et-Vilaine : la cycliste
Pascale JEULAND, originaire de
Rennes, l’escrimeuse Carole VERGNE
ancienne membre du club de la Lame
d’Emeraude de Dinard, la footballeuse
Camille ABILY qui a fait ses débuts
à Bruz et au Rheu, les pongistes Thu
KAMKASOMPHU et Baptiste PAUGAM
qui jouent en valide dans des clubs
de tennis de table de la métropole
rennaise mais au sein de clubs handisport
hors de notre département.
Certains d’entre eux représenteront
sûrement la France aux Jeux.
Sarah TROEL Marine JURBERT Romain GIROUILLE - Photo :JD GITTON/FFTA
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine
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Le Coin du Dirigeant
majorité associative
>>La majorité associative passe de
18 à 16 ans !
La loi du 28 juillet 2011 instaure
une pré-majorité associative.
Désormais, les mineurs de 16 ans
révolus peuvent déclarer la création
d’une association en préfecture
avec «un accord écrit préalable de
leur représentant légal». Ils sont
également autorisés à accomplir
toutes les actions permettant
d’administrer l’association créée, y
compris ouvrir un compte en banque
ou signer un bail de location. En
revanche, ils ne peuvent accomplir
des «actes de disposition», c’est-àdire
tous les actes qui modifient le
patrimoine de l’association (vente des
locaux, la conclusion d’un emprunt,
etc.).

Cette mesure modifie la loi de
1901 dans son article 2 bis.
Les mineurs de moins de 16 ans
qui souhaitent s’engager dans la
vie associative peuvent quant à
eux recourir au dispositif Junior
association.
Ce dispositif permet aux jeunes de
créer leur association dès l’âge de 13
ans. Il est né en 1998 d’une initiative
des pouvoirs publics et de différents
groupements associatifs soucieux de
faciliter la mise en œuvre par les
jeunes des projets ou initiatives dont
ils sont les porteurs.
Plus d’informations sur :
http://www.juniorassociation.org
création association
>>E-création : créer votre association
en ligne !
Développée par la Direction
Générale de la Modernisation
de l’Etat, en collaboration
étroite avec les services du Ministère
de l’Intérieur et un groupe de
préfectures pilotes, la démarche
e-création est désormais accessible
sur l’ensemble du territoire.
Jusqu’à présent le service permettait
de compléter en ligne le formulaire de
déclaration de votre association, que
vous pouviez ensuite imprimer puis
envoyer aux services de préfecture
concernés. Dorénavant, ce service est
accessible de façon complètement
dématérialisée en se connectant sur
l’espace en ligne :
http://compteasso.service-public.fr
cosmos
>>Le site du COSMOS fait peau
neuve
Le Conseil Social du Mouvement
Sportif, organisation patronale
créée en 1997 est la première et
l’unique organisation représentant
exclusivement l’ensemble des
employeurs du sport qu’ils soient issus
du secteur associatif, commercial et/
ou du sport professionnel.
Pour répondre aux attentes des
employeurs du sport, le CoSMoS
vient de relooker depuis peu son site
internet.
Cette nouvelle version, plus complète,
plus aérée et dynamique
devient une véritable
plateforme de services à ses
adhérents mais également
au grand public offrant une
large sélection de ressources
documentaires permettant
de mieux comprendre et
appréhender la Convention
Collective Nationale du
Sport.
Rendez-vous sur
http://www.cosmos.asso.fr
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Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine

fais-nous rêver 2011-2012
L’Agence pour l’Education par le
Sport (APELS) lance la 13ème
édition de son opération « Faisnous
rêver »
Si votre association sportive met en
place des actions sur les thématiques
ci-après, n’hésitez pas à candidater.
>>Sport et éducation des jeunes
Cette thématique vise à primer
des actions facilitant l’insertion
sociale des jeunes de moins de
26 ans. Ces projets sont basés sur
l’apprentissage de règles de vie en
société et l’initiation aux valeurs de
citoyenneté par la pratique sportive.
Insertion sociale et professionnelle
par les activités physiques et
sportives
Cette thématique cible plus
particulièrement les projets
dont l’usage permet de répondre
aux difficultés que rencontrent
les personnes victimes de
discriminations, de stigmatisations
qu’elles soient économiques,
sociales, sexuelles.
Ces actions portent sur l’insertion
sociale et professionnelle, la
remobilisation et l’intégration par
le sport, l’amélioration de la santé
physique et mentale des bénéficiaires
ou de leur bien-être.
>>Vivre ensemble sur les territoires
Les pratiques physiques et les
sports sont souvent des lieux de
rencontre et de convivialité. Cette
thématique valorise des actions qui
ont pour finalité le rapprochement
intergénérationnel, la mixité sociale,
ou permettant de renforcer le lien
social avec les personnes présentant
un handicap moteur, mental ou
sensoriel.
>>Etre lauréat «Fais-nous rêver»
apporte :
• Une mise en valeur et une
reconnaissance, gage de qualité
et d’utilité sociale, auprès des
institutions et du mouvement
sportif.
• Une mise en réseau avec les
acteurs de l’éducation par le
sport.
• Une valorisation médiatique à
l’occasion des jurys et autres
événements médiatiques
organisés par l’APELS.
• Une dotation d’aide au
développement de 1 500 euros
en moyenne apportée par les
partenaires de l’opération.
Inscription en ligne jusqu’au 27
janvier 2012 sur
http://www.apels.org
SACEM
La Société des auteurs,
compositeurs et éditeurs
de musique (Sacem) et
67 fédérations associatives ont signé,
mercredi 5 octobre 2011, plusieurs
accords simplifiant les démarches
en matière de paiement des droits
d’auteurs.
Pour les associations organisant
des bals, des concerts ou encore
des repas en musique, cet accord
doit permettre d’effectuer en une
seule démarche ce qui nécessitait
auparavant jusqu’à quatre actions
différentes (déclarer l’événement,
connaître immédiatement le
montant de la redevance de droits
d’auteur, s’en acquitter et éviter des
démarches ultérieures, comme, par
exemple, la remise d’un bordereau
de recettes). Par ailleurs, cet accord
revoit les barèmes de droits d’auteur,
ces barèmes reposant dorénavant sur
deux critères uniquement : le budget
des dépenses et le prix d’entrée
pour les bals et concerts, le nombre
prévisionnel de convives et le prix
du repas pour les
repas en musique.
Ces fédérations d’associations ne
pouvant représenter la totalité du
secteur associatif, la Sacem a décidé
d’étendre de manière systématique
les modalités de calcul simplifié des
droits à tous bénévoles organisateurs
de manifestations musicales.
www.sacem.frf
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine
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Le Coin du Dirigeant
Impact de l’augmentation du SMIC au 1 er décembre 2011 pour les salariés de la
branche
Le taux horaire du SMIC est passé
de 9 euros bruts à 9,19 euros au
1 er décembre 2011, en raison de
l’augmentation de 2,1 % de l’indice
mensuel des prix à la consommation
hors tabac par rapport à l’indice
constaté lors de l’établissement
du salaire minimum de croissance
immédiatement antérieur (soit
novembre 2010), conformément
à l’article L. 3231-5 du Code du
travail.
Le SMIC mensuel correspondant
s’élève désormais à 1393,82 euros,
pour un salarié à temps plein, sur la
base de 151,67 heures mensuelles.
Cette augmentation intermédiaire
du SMIC ne fait pas obstacle à sa
réévaluation au 1 er janvier 2012
dans les conditions légales et
réglementaires.
La négociation annuelle obligatoire
des salaires minima au niveau de
la branche n’ayant pas encore
abouti, nous ne sommes pas
encore en mesure d’indiquer la
date et le niveau d’une éventuelle
augmentation des rémunérations
minimales conventionnelles. Nous
ne manquerons pas de diffuser
l’information aussitôt qu’un accord
sera trouvé.
>>Impact sur la rémunération des
salariés de la Branche Sport
En ce qui concerne la rémunération
des salariés, un double minimum
s’applique : la rémunération versée ne
peut être inférieure ni au SMIC, ni au
SMC (salaire minimum conventionnel)
de son groupe de classification.
Si, habituellement, les minima
conventionnels sont plus élevés
que le SMIC, il peut arriver
exceptionnellement que le SMIC
devienne supérieur au SMC des
groupes de classification les plus
bas.
Au 1 er décembre, le SMIC est devenu
supérieur au SMC des salariés du
groupe 1 de la Convention Collective
Nationale du Sport effectuant plus de
10 heures par semaine, actuellement
fixé à 1381,90 (pour un temps plein),
soit un taux horaire de 9,11 euros.
Par ailleurs, pour les sportifs relevant
du chapitre 12, l’écart entre le
SMIC et la rémunération minimale
conventionnelle va s’accroitre.
En effet, pour ces salariés, le SMIC
est actuellement déjà supérieur à la
rémunération minimale mensuelle
théoriquement reconstituée (12,32
SMC par an hors avantage en nature
soit 1348,50 euros en moyenne par
mois).
Par conséquent, les salariés du
groupe 1 effectuant plus de 10 heures
hebdomadaires et les sportifs relevant
du chapitre 12 qui seraient à l’heure
actuelle rémunérés au minimum
conventionnel (ou un peu plus, mais
dont la rémunération a été rattrapée
par le SMIC au 1er décembre) devront
bénéficier du SMIC à cette date.
La rémunération des salariés en
contrat de professionnalisation sera
également affectée dans la mesure
où elle correspond dans la plupart
des cas à un certain pourcentage du
SMIC (voir l’article 8.4.4.4 CCNS).
>>Impact sur le calcul des cotisations
sociales
La réduction générale des cotisations
patronales («réduction Fillon»)
est applicable aux salariés dont la
rémunération est inférieure à 1,6
SMIC. Son calcul étant annualisé, elle
sera déterminée pour l’année 2011
en tenant compte d’un SMIC horaire
égal à 9 euros pour les mois de janvier
à novembre et de 9,19 euros pour le
mois de décembre.
(source : COSMOS)
Formations
La commission formation territoriale du CROS de Bretagne vient d’arrêter les thèmes du programme de formation
2012 dans ses départements. Seront organisées en Ille-et-Vilaine en collaboration avec le CDOS 35 comme dans
les trois autres départements bretons avec les CDOS locaux, à l’intention des
dirigeants bénévoles des associations sportives, les formations suivantes :
• Prendre la parole et argumenter, un levier pour convaincre
• La prise de décisions
• Rédiger des écrits efficaces
• Les technologies de l’information et de la communication (TIC) et les
réseaux sociaux au service de l’association
• Mieux fonctionner en équipe.
Pour connaître les dates et modalités d’inscription à ces formations, rendezvous
sur le site internet du CROS Bretagne : www.crosbretagne-sport.asso.fr
ou celui du CDOS 35 : www.le-sport35.com
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Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine

Vie des comités
L’agenda des comités
>>natation
27 au 29 janvier 2012 :
Meeting national de natation
Piscine de Bréquigny - Rennes
3 au 5 février 2012 :
Championnat et coupe de France de
plongeon
Piscine de Bréquigny - Rennes
>>UNSS
1 er et 2 février 2012 :
Championnat de France cadets
excellence de volley-ball
Dinard
28 au 30 mars 2012 :
Championnat de France minimes
excellence de basket-ball
Vern sur Seiche - Orgères
>>hockey sur gazon
11 et 12 février 2012 :
Championnat de France en salle des
moins de 14 ans
Salle Rapatel - Rennes
>>handisport
25 février 2012 :
Championnat de France de nationale
2 de Torball
Gymnase Robert Launay - Rennes
>>UGSEL
17 et 18 mars 2012 :
Championnat de France de judo
Dojo Régional Bréquigny - Rennes
>>roller
13 mai 2012 :
Coupe de France de marathon
Centre-ville - Rennes
www.rennessurroulettes.com
>>équitation
26 et 27 mai 2012 :
Première en Ille-et-Vilaine
Championnat de Bretagne
d’Endurance Equestre
Lassy
9 et 10 juin 2012 :
Fête Equibreizh - Rassemblement du
Grand Ouest de randonnée équestre
Fort de Saint Père Marc en Poulet
>>char à voile
8 au 15 juillet 2012 :
Championnat du Monde de char à
voile
Plage de Cherrueix
handisport
Le club de tir à l’arc des Archers de Brocéliande à Pleumeleuc est un des rares clubs à avoir la double affiliation FFTA
(valide) et FFH (handisport). Ce club a une centaine de licenciés avec 11 inscrits en handisport dont deux en compétition.
Les Archers de Brocéliande organiseront les 19 et 20 mai 2012 le Championnat
Interrégional de tir à l’arc Handisport en extérieur réunissant les régions Bretagne,
Pays de la Loire et Poitou Charentes.
Lors de cette compétition, archers valides et handicapés se cotoieront.
Le matin, tir olympique à 70m ouvert aux valides car très peu d’archers handisport
arrivent à tirer à cette distance. L’après midi, 35 à 40 archers handisport
participeront au tir à 50m. Ce championnat est obligatoire pour un archer souhaitant
participer au championnat de France 50m et 70m.
L’archer du club, Gilles Dumesnil, qui vient de battre deux fois de suite cette
année le record de France vétéran, participera également à ce concours.
Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine
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Vie des comités
cyclotourisme
>>Pékin-Paris-Londres à bicyclette
Huit cyclotouristes d’Ille-et-Vilaine
font partie de la délégation de quatre
vingts coureurs qui participera
pendant cinq mois, du 26 mars au 31
août 2012 à l’expédition à vélo de la
Fédération Française de cyclotourisme
: Pékin – Paris – Londres.
Patrick LE SAUX, président du Comité
35 de cyclotourisme, licencié à
la section cyclotouriste de l’Olympique
Club Montalbanais en sera, ainsi
qu’un représentant de l’Hermitage,
de Lécousse, un couple de Cesson-
Sévigné et trois membres individuels,
tous retenus après une batterie de
tests médicaux.
Il s’agira pour les participants de parcourir
14 000 km (dont 2 000 en train)
pour relier Pékin, ville organisatrice
des derniers Jeux Olympiques d’été
en 2008 à Londres, ville hôte des
prochains JO en 2012. Ils arriveront
pour l’ouverture des Jeux Paralympiques
où ils assisteront à une épreuve.
L’expédition se déroulera en 127 étapes
de 110 kilomètres en moyenne
(de 25 à 175 km par jour) six jours sur
sept, ponctuées de 22 jours de repos.
Quatorze pays seront traversés : la
Chine, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan,
le Kazakhstan, la Russie, l’Ukraine, la
Moldavie, la Bulgarie, la Roumanie,
la Hongrie, l’Autriche, l’Allemagne,
la France et l’Angleterre.
Le budget pour participer à l’événement
s’élève à 13 000 euros par
candidat à l’aventure, comprenant
le vélo et ses accessoires, le transport
aller vers Pékin et de retour de
Londres vers Paris, l’hébergement,
la restauration, les journées touristiques
et l’encadrement logistique.
Les vélos, reçus le 26 octobre et testés
pour différents réglages, partent
à Pékin en bateau par conteneur dès
le 6 janvier et seront rejoints par
leurs propriétaires le 26 mars. Les
premiers coups de pédales du périple
seront donnés le 1 er avril.
Patrick LE SAUX sait déjà à quoi
s’attendre. En 2008, il a participé
avec sa femme et son fils aux dernières
étapes du Paris – Pékin, sur 1
500 km, à partir de la ville de Xi’an.
Cette prise de contact avec ce type
de randonnées lui a donné l’envie
de recommencer. C’est pourquoi il
a mis de l’argent de côté pour être
prêt le moment venu, a placé des
congés sur un compte épargne temps
depuis trois ans et négocié un accord
avec son employeur pour travailler à
temps partiel en 2012.
Après une année sabbatique sur le
plan bicyclette en 2010, il prépare
activement son expédition depuis
le 1 er janvier 2011, mettant même
à profit les vacances familiales pour
partir faire du vélo en Slovénie cet
été trois semaines durant et les
week-ends pour des sorties de trois
jours à raison de 130 kilomètres à la
journée. Ne reste plus qu’à faire un
peu de montagne pour parfaire sa
condition physique afin de ne pas se
retrouver en difficulté sur les étapes
aux dénivelés de 1 500 mètres avec
des points culminant à 3 700 mètres
d’altitude.
Pourquoi s’est-il lancé un tel défi ?
Parce que pour un passionné de randonnée
cycliste, c’est le summum du
voyage itinérant, l’aboutissement de
sa pratique du vélo. Après ça, il n’y
a quasiment que le Tour du Monde
ou encore la route de Jérusalem qui
le fassent rêver. Ce voyage à travers
l’Asie mineure, la Route de la Soie,
va être une formidable aventure humaine,
un défi physique, la découverte
de paysages et de populations,
des échanges culturels.
A suivre sur www.ffct.org
>>Toutes à Paris en 2012
Le comité d’Ille-et-Vilaine de cyclotourisme s’est fortement mobilisé à l’appel de sa fédération dans le cadre de
l’opération nationale « Toutes à Paris » visant à rassembler un maximum de féminines pour un pique-nique géant à
proximité du Champ de Mars le 16 septembre 2012. Plus de 150 candidates se sont inscrites.
Selon leur niveau ou leur disponibilité, les volontaires partiront le 12 ou le 13 septembre et
pédaleront 3 ou 4 jours au départ de Rennes pour rejoindre la capitale. Dans notre département,
le dispositif est géré par un collectif de dirigeantes qui a lancé plusieurs temps de
promotion et de préparation à ce grand rendez-vous : une randonnée féminine à Chantepie
en octobre, une réunion d’information sur les spécificités de la pratique cyclotouriste féminine
animée par une pratiquante, médecin de la Ligue de Bretagne courant novembre ainsi
qu’une journée de formation à la mécanique. Deux autres randonnées préparatoires sont
programmées en avril et en juin. http://toutesaparisilleetvilaineffct.over-blog.com
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Comité Départemental Olympique et Sportif d’Ille-et-Vilaine

Partenaires
Avec le CDOS 35 ...