T - International Actuarial Association
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Probabilité de ruine :<br />
La compagnie est dite en ruine lorsque les fonds propres de fin de période ne suffisent pas à<br />
absorber un résultat déficitaire, autrement dit la situation de ruine correspond à l’événement<br />
où X < −FP.<br />
On calculera sur la base des simulations la probabilité empirique de cet<br />
événement, soit F X<br />
( − FP).<br />
VaR, TVaR, XTVaR :<br />
Afin de tester la sensibilité des résultats au seuil de sécurité retenu, quatre valeurs sont<br />
données à α : 0.5%, 0.1%, 0.05% et 0.01%.<br />
4.3. Simulations<br />
On se propose d’exposer brièvement le principe de fonctionnement des algorithmes de<br />
simulation. Pour ce faire, on introduit les notations suivantes :<br />
X = charge sinistres de la garantie i,<br />
i<br />
Ui = FX<br />
( x ), avec F<br />
i<br />
X<br />
fonction de répartition de<br />
i<br />
i<br />
X et donc U[ 0;1 ]<br />
U i<br />
→ .<br />
L’algorithme utilisé s’appuie sur la méthode de simulation par copule conditionnelle décrite<br />
dans Cadoux et al [2004]. Il est mis en œuvre afin que l'écart sur la charge agrégée, X + X ,<br />
1 2<br />
entre la situation d’indépendance et celle de dépendance, soit uniquement dû à la prise en<br />
compte d'une dépendance entre les deux garanties 7 . Dans un premier temps, on calcule la<br />
charge agrégée en simulant indépendamment X 1 et X 2 , puis on choisit librement de déduire U 1<br />
ou U 2 . Supposons qu’on déduise U 1 , dans un second temps, on génère une variable aléatoire<br />
uniforme p représentant la fonction de répartition de la copule, que l’on inverse afin de<br />
déduire U 2 , fonction de p et de U 1 . Il ne reste plus alors qu’à inverser U 2 pour obtenir X 2 et<br />
avoir ainsi la charge agrégée de sinistres dans le cas dépendant.<br />
Il est important de noter que l’inversion de la copule n’admet pas de forme close dans le cas<br />
d’une copule de Gumbel. Il faut alors procéder par résolution numérique. Dans le cadre de<br />
ces travaux, la méthode de Newton a été utilisée. Elle donne de bons résultats mais nécessite<br />
de bien optimiser l’algorithme développé afin de limiter les temps de calcul, notamment<br />
lorsque des valeurs extrêmes sont générées.<br />
Les deux graphiques suivants représentent 2000 observations issues des simulations de la<br />
copule de Gumbel retenue pour le couple « MR PART–Tempête / MR PROF–Tempête » et<br />
de la copule de Franck retenue pour le couple « AUTO–Cat Nat / MR PROF–Cat Nat ». Ils<br />
permettent d’appréhender la forme des dépendances générées, et d’apprécier leur adéquation<br />
avec le profil des copules paramétriques présentées précédemment pour ces deux couples.<br />
7 Si on simule deux fois<br />
1<br />
U , une fois dans le cas dépendant, et une autre fois dans le cas indépendant, il est<br />
indispensable de procéder à un nombre de simulations très élevé pour considérer que les deux variables générées<br />
fournissent la même représentation d'un seul phénomène. Cela augmente considérablement les temps de calcul.<br />
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