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Devoir de mémoire<br />
Il nous est apparu intéressant de faire partager à la<br />
population des souvenirs portés à notre connaissance<br />
par un de nos habitants et nous le remercions très<br />
vivement.<br />
OTAGES<br />
par Denis MANGIN<br />
Hervé GHESQUIERE, Stéphane TAPONIER …<br />
des noms et des visages familiers de prisonniers, objets<br />
de tractations et d’interventions qui souhaitons-le,<br />
aboutiront à leur libération.<br />
Mais qui se souvient de Joël CAYE ?<br />
1958, le retour du Général de Gaulle à la tête de la France<br />
fait naître l’espoir d’un proche règlement du problème de<br />
l’Algérie. Il est question de pacification et à ce titre une<br />
action de scolarisation est entreprise. Des volontaires<br />
parmi les appelés suffisamment diplômés sont recrutés à<br />
cette fin pour un service civil.<br />
Natif de la rue des Bingottes, Joël, âgé de 19 ans, obtient<br />
l’accord de ses parents, s’embarque et devient<br />
« instituteur ».<br />
Amis d’enfance ayant fait notre scolarité dans les mêmes<br />
classes nous correspondions régulièrement.<br />
Très enthousiasmé au début et fier de ses jeunes élèves,<br />
il me fit part par la suite de ses inquiétudes. Ma dernière<br />
lettre est restée sans réponse … Enlevé par le F.L.N.,<br />
commençait pour lui et ses compagnons d’infortune une<br />
terrible épreuve.<br />
« Otages d’Amirouche » un ouvrage écrit après sa libération,<br />
par son collègue et ami retrace ce long calvaire.<br />
René Rouby a rencontré les parents et la jeune sœur de<br />
Joël en venant à <strong>Baccarat</strong>.<br />
50 ans après, je sais enfin la vérité.<br />
Pour la dernière réédition de son ouvrage l’auteur<br />
(conférencier) a pu compléter par de nombreux<br />
documents et photos. A ce titre une lettre de sa sœur<br />
Sylviane mérite d’être lue …<br />
Gageons que cet ouvrage sera bientôt disponible à la<br />
bibliothèque bachamoise. Les lecteurs se souviendront<br />
ainsi de Joël !<br />
N’hésitez pas à nous apporter des souvenirs inédits<br />
de cette période ou d’autres pour permettre aussi à<br />
nos générations futures de connaître des personnes<br />
ou des moments intéressants de notre territoire.<br />
Claude LINDER,<br />
adjoint aux affaires patriotiques<br />
9<br />
Le Service Culturel vous a<br />
présenté, il y a tout juste<br />
deux ans, une première<br />
exposition d’anciennes<br />
photos plébiscitée par les<br />
bachamois. Suite à ce<br />
succès, Madame Renaux<br />
vous annonçait qu’il y<br />
aurait une suite…<br />
La voici, mais cette fois,<br />
elle porte sur les années<br />
1960 à 1980.<br />
Suite à nos recherches et<br />
grâce à la collaboration<br />
d’anciens professeurs et<br />
d’ex-élèves, que nous<br />
remercions ici vivement,<br />
nous vous présentons<br />
des photos des écoles<br />
actuelles mais aussi des<br />
anciennes écoles de filles<br />
et de garçons, du groupe<br />
scolaire et d’Haxo.<br />
CULTURE<br />
EXPOSITION<br />
« photos d’écoles<br />
des années 1960 à 1980 »<br />
du 7 février au 24 mars <strong>2011</strong><br />
Cette nouvelle série se<br />
veut interactive puisqu’en<br />
reconnaissant votre visage<br />
ou celui de camarades de<br />
classes, vous pourrez<br />
inscrire les noms des<br />
élèves.<br />
Cette exposition de photos<br />
scolaires est révélatrice<br />
d’une vie d’autrefois qui<br />
peut interpeller la jeune<br />
génération.<br />
Du 07/02 au 24/03 à<br />
l’Hôtel de Ville<br />
Entrée libre du lundi au<br />
vendredi de 8h à 12h et de<br />
13h30 à 18 h (sauf jeudi<br />
14 h et vendredi 17h30) et<br />
samedi de 10h à 12h.<br />
CONFÉRENCE<br />
animée par Gilles LAPORTE<br />
Jeudi 17 mars : “ Julie Victoire ”<br />
Née le 26 mars 1824 à la Manufacture Royale de Fer<br />
Blanc de Bains-les-Bains (Vosges), Julie-Victoire<br />
DAUBIÉ se fait remarquer très tôt par sa volonté<br />
farouche d’indépendance et de combat pour la<br />
justice sociale. Dès l’âge de douze ans, elle profitera<br />
de la fête de Noël à la Manufacture pour interpeller<br />
publiquement le patron sur les conditions de travail<br />
et de vie des ouvriers.<br />
L’essentiel de sa lutte sera orienté vers la nécessaire<br />
reconnaissance de l’égalité femme-homme au travail,<br />
en famille, et dans la vie citoyenne. Passionnée de<br />
pédagogie, elle choisira, pour moyen d’action<br />
spectaculaire, de forcer les portes de l’Université<br />
ouvertes, selon l’usage du temps, aux seuls garçons.<br />
Première femme bachelière de France en 1861, à<br />
Lyon, première licenciée ès lettres en 1871, à Paris,<br />
elle deviendra l’une des premières journalistes de<br />
France et mourra, épuisée par son travail et ses<br />
engagements, retirée dans la maison familiale de<br />
Fontenoy-le-Château.<br />
CONFÉRENCE suivie d’une séance dédicaces.<br />
HÔTEL DE VILLE - 20h - Entrée Libre<br />
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