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Réseau d'assainissement notice (Format A4) - Le plan local d ...

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Rezé<br />

Plan Local d’Urbanisme<br />

7 - Annexes<br />

7.3 – Réseau d’assainissement<br />

7.3.1 – <strong>notice</strong> technique<br />

Pôle Loire et Sèvre<br />

Approbation du 9 mars 2007


Ville de Rezé<br />

_________________________________<br />

Notice technique sur l’assainissement<br />

Eaux usées – Eaux pluviales<br />

Contexte communautaire<br />

Une agglomération verte et bleue<br />

L’agglomération nantaise est située dans la partie amont de l’estuaire de la Loire et se caractérise par son<br />

important réseau de cours d’eau (43 ruisseaux en plus de la Loire, l’Erdre, la Sèvre et le Lac de Grandlieu ).<br />

Ce réseau, bordé sur une grande partie de son linéaire par des zones humides, des prairies ou des espaces<br />

verts, offre un patrimoine exceptionnel en cœur d’agglomération.<br />

La plupart de ces espaces sont répertoriés au niveau national et bénéficient d’un classement particulier<br />

(ZNIEFF,ZICO …)<br />

- 1 -


Une agglomération en extension<br />

L’agglomération se situe dans un contexte de fort développement urbain.<br />

Chiffres clés<br />

Population :<br />

560 000 habitants sur la communauté urbaine,<br />

dont population active : 256 000 personnes pour 29 000 établissements<br />

Augmentation de la population entre 1990 et 2000 : +10%<br />

Augmentation du nombre de logements entre 1990 et 2000 : +20% - 253 000 logements<br />

Projection 2020 (24 communes) : 640 000 habitants<br />

Projection 2030 de l’aire urbaine INSEE ( 82 communes) : 900.000 habitants<br />

La pression de l’urbanisation rend nécessaire un fort accompagnement de la collectivité en matière de<br />

protection et mise en valeur de ses espaces naturels et donc de réalisation d’infrastructure d’assainissement.<br />

C’est l’un des principaux objectifs du programme Neptune et du partenariat avec l’Agence de l’Eau Loire<br />

Bretagne<br />

Un partenariat avec l’Agence de l’eau Loire Bretagne et les communes de Sucé sur Erdre et Treillères<br />

L’agglomération nantaise et l’Agence de l’eau ont un partenariat ancien, initié au début des années 90:<br />

‣ <strong>Le</strong> premier contrat d’agglomération a été essentiellement axé sur la mise en place des grandes<br />

infrastructures nécessaires à l’assainissement de l’agglomération, ainsi que la suppression de<br />

petites stations et leur rattachement au réseau général d’assainissement<br />

‣ Neptune 2 visait à restaurer la qualité des milieux, à travers des actions par bassin versant, via<br />

notamment une augmentation du taux de collecte des eaux usées par extension des réseaux<br />

et la fiabilisation des réseaux de transfert<br />

‣ Neptune 3 s’inscrit dans la continuité de ces contrats, en y ajoutant un volet eau potable,<br />

comportant des actions sur l’ensemble du cycle de l’eau ;<br />

<strong>Le</strong> partenariat avec Sucé sur Erdre et Treillières :<br />

Ces communes ont été associées dès l’origine au programme Neptune, en raison notamment de leur<br />

appartenance au bassin versant de l’Erdre et de la continuité des réseaux d’assainissement et poursuivent<br />

les mêmes objectifs que Nantes Métropole en matière d’assainissement.<br />

- 2 -


Une démarche s’inscrivant dans les directives européennes sur l’eau<br />

La directive 91/271 de 1991 sur les eaux résiduaires urbaines rendait nécessaire avant 2005 la mise à<br />

niveau des stations d’épuration. L’agglomération est concernée pour deux de ses stations (le Pellerin et la<br />

Montagne).<br />

La directive-cadre sur l’eau vise le bon état des eaux en 2015. Localement, les masses d’eau répertoriées<br />

seraient l’Erdre, la Sèvre, le Gesvres, le Cens et l’Hocmard.<br />

Cette directive indique les étapes pour parvenir à cet objectif, en insistant notamment sur la nécessité<br />

d‘évaluer la qualité des eaux pour 2007.<br />

Depuis 2001, le transfert de la compétence assainissement vers Nantes Métropole<br />

L’agglomération nantaise a choisi au 1 er Janvier 2001 de s’organiser à travers une communauté<br />

urbaine, Nantes Métropole, qui regroupe 24 communes pour 560 000 habitants.<br />

A ce titre, les communes membres lui ont transféré notamment la compétence assainissement (collecte<br />

et traitement des eaux usées, collecte et traitement des eaux pluviales<br />

‣ De ce fait, Nantes Métropole devient l’unique interlocutrice – pour l’agglomération nantaise - de<br />

l’agence de l’eau pour le contrat d’agglomération Neptune III.<br />

‣ Mais les communes conservent un rôle important via le pouvoir de police du Maire, la<br />

délivrance des autorisations d’urbanisme, l’ entretien des espaces restaurés…<br />

L’assainissement de Nantes Métropole<br />

Chiffres clés<br />

128 000 abonnés à l’assainissement collectif<br />

48 millions de m 3 traités<br />

2035 kms de réseaux, dont 344 kms d’unitaire<br />

12 stations d’épuration pour un total de 770 000 eq hab<br />

dont Tougas et la Petite Californie : 720 000 eq hab<br />

6 unités de traitement en semi collectif<br />

283 postes de refoulement<br />

+ 8 000 installations d’assainissement autonomes<br />

- 3 -


Organisation générale<br />

‣ Nord Loire, la totalité des eaux usées de l’agglomération – sauf la commune de Mauves qui dispose de<br />

sa propre station, est dirigée vers la station de Tougas.<br />

La partie centrale du réseau nantais est unitaire et reçoit les eaux usées des communes périphériques,<br />

majoritairement équipées en réseaux séparatifs.<br />

‣ Sud Loire, la quasi totalité du réseau est séparatif et aboutit soit à la station de la petite Californie, soit<br />

dans neuf stations <strong>local</strong>es.<br />

Fonctionnement du réseau de collecte<br />

Réseau unitaire<br />

<strong>Le</strong> réseau unitaire dispose de 47 déversoirs d’orage et la métrologie installée dans le cadre de Neptune<br />

I permet d’analyser le fonctionnement des déversoirs sur réseau unitaire pour lesquels les<br />

déversements sont les plus importants.<br />

Milieu récepteur<br />

Nombre de<br />

déversoirs<br />

Déversoirs équipés<br />

d’un détecteur de<br />

surverse<br />

Principaux déversements du réseau<br />

unitaire (2002)<br />

Loire 12 4 Broutelle : 1123 heures<br />

Erdre 13 6 Duchesse Anne : 1 680 heures<br />

Ceyneray : 257 heures<br />

Saint Mihiel : 165 heures<br />

Chezine 20 9<br />

Gohars 2 0<br />

TOTAL 47 19<br />

Neuf déversoirs supplémentaires ont été équipé dans le cadre de la phase 2 de métrologie<br />

(Neptune 2).<br />

Réseau séparatif<br />

En période hivernale, les volumes d’apport de temps sec augmentent globalement de 90% à Tougas et<br />

de 47% à la Petite Californie par rapport au régime estival.<br />

Cette augmentation atteint 200% voire 400% sur certains secteurs périphériques en bordure d’Erdre,<br />

pourtant intégralement équipés en réseaux séparatifs.<br />

- 4 -


Globalement, le réseau séparatif est donc très sensible aux eaux parasites<br />

Traitement des eaux usées<br />

<strong>Le</strong>s principales stations d’épuration ont un fonctionnement très satisfaisant. Toutefois, certaines stations<br />

nécessitent un renforcement soit pour faire face à l’augmentation de la charge polluante ou hydraulique,<br />

soit pour répondre à l’évolution de la réglementation ( Vertou <strong>Le</strong>s Pégers, <strong>Le</strong> Pellerin , La Montagne).<br />

<strong>Le</strong>s boues produites par les stations de Tougas et Petite Californie (50 000 Tonnes/an) font l’objet d’un<br />

chaulage puis d’un épandage pour 35 000 T, mettant en jeu 7 600 hectares répartis sur 120<br />

exploitations agricoles et 70 communes du Département. <strong>Le</strong>s 15 000T non valorisés par épandage<br />

direct sont compostés sur deux sites ( Vallet et Arc-en-Ciel)<br />

<strong>Le</strong>s boues produites par les autres stations font essentiellement l’objet de valorisation agricole <strong>local</strong>e.<br />

Communes de Sucé et Treillères<br />

<strong>Le</strong>s effluents de Sucé sur Erdre sont réceptionnés par le réseau d’assainissement de Nantes Métropole.<br />

La commune de Treillières dispose de sa propre station d’épuration en bordure du Gesvres et seule la<br />

partie aval de la commune (zone de Ragon) transite par le réseau de l’agglomération. Cette station est<br />

en limite de capacité, du fait de l’accroissement de l’urbanisation.<br />

Aspect réglementaire<br />

<strong>Le</strong> système d’assainissement a fait l’objet d’un arrêté préfectoral d’autorisation en date du 22 mars 1995<br />

(« arrêté autorisant la mise à niveau du système épuratoire, le rejet des effluents et l’épandage agricole<br />

des boues des stations d’épuration du District de l’Agglomération ») renouvelé par un arrêté préfectoral<br />

en date du 15 février 2005. Ces arrêtés concernent les communes raccordées aux stations d’épuration<br />

de Tougas et Petite Californie.<br />

Ces arrêtés fixent notamment les normes de rejet des stations d’épuration de Tougas et Petite<br />

Californie. Ils indiquent également les conditions de rejet des déversoirs d’orage du réseau unitaire.<br />

<strong>Le</strong>s autres réseaux et stations d’épuration f’ont l’objet d’arrêtés particuliers.<br />

- 5 -


Légende : L’agglomération nantaise est desservie par un important réseau collectif. En périphérie, le réseau est<br />

séparatif, mais l’intrusion d’eaux parasites conduit à des surverses dans le milieu naturel qu’il importe de<br />

diminuer.<br />

Dans la zone unitaire centrale, il est nécessaire de mieux maîtriser les rejets des déversoirs d’orage<br />

- 6 -


OBJECTIFS ET PROGRAMME D’ACTIONS<br />

<strong>Le</strong>s objectifs généraux poursuivis par la communauté urbaine de Nantes en matière d’assainissement dans le<br />

cadre du programme Neptune III sont les suivants:<br />

- Limiter les rejets polluants en Erdre aval<br />

Pour de multiples raisons (histoire, situation géographique…), l’Erdre est un cours d’eau<br />

emblématique pour l’agglomération.<br />

L’amélioration de la qualité de ses eaux est une œuvre de longue haleine qui suppose la<br />

mobilisation de multiples intervenants sur l’ensemble du bassin versant.<br />

Même si l’agglomération ne représente que 13% de la superficie du bassin versant, elle entend<br />

réaliser les efforts nécessaires pour participer à cet objectif, via une forte réduction des rejets<br />

en Erdre.<br />

- Protéger et valoriser les coulées vertes de l’agglomération que sont les milieux aquatiques<br />

Ces espaces constituent une richesse pour l’agglomération et jouent un rôle important dans la<br />

qualité de vie de ses habitants.<br />

L’objectif est de les protéger de la pression de l’urbanisation et de valoriser une partie d’entre<br />

eux, dans le souci d’une ouverture raisonnée au public.<br />

- Adapter les dispositifs d’assainissement aux contraintes de l’urbanisation et à la réglementation<br />

L’agglomération nantaise a connu au cours de ces dix dernières années le deuxième taux de<br />

croissance en France et les projections pour l’avenir font passer la population de<br />

560 000 habitants actuellement à 640 000 habitants en 2020.<br />

Ce contexte de pression foncière a des conséquences tant en matière de traitement des eaux<br />

usées que d’adaptation du réseau de collecte.<br />

S’y ajoute deux volets complémentaires, indissociables des objectifs ci dessus :<br />

- 7 -


- la communication/pédagogie<br />

L’objectif essentiel est de sensibiliser le citoyen à l’importance des comportements individuels<br />

dans la préservation de la qualité du cycle de l’eau.<br />

- l’évaluation de la politique menée<br />

<strong>Le</strong>s contrats d’agglomération mettent en jeu des sommes importantes. Il est nécessaire<br />

d’évaluer le résultat des actions menées et de mettre en perspective, en terme de qualité des<br />

eaux des ruisseaux notamment, l’impact de ces actions au regard de celles menées par<br />

d’autres acteurs (milieu agricole, établissements industriels...).<br />

Limiter les rejets polluants en Erdre aval<br />

***<br />

L’action porte sur l’ensemble des système de transfert et de collecte (réseau unitaire et séparatif).<br />

‣ Diminuer les rejets occasionnels du réseau unitaire<br />

Deux déversoirs présentent des déversements conséquents<br />

-1 - Duchesse Anne :<br />

Ce déversoir, situé à proximité du bassin Saint-Felix, est lié au transfert Est Ouest de la<br />

partie Nord Est de l’agglomération.<br />

Deux scénarios d’aménagements ont été étudiés. Ils permettent d’éviter tout déversement<br />

pour des pluies de période de retour inférieure à 5 ans. De plus, pendant les périodes où le<br />

canal Saint-Félix serait utilisé comme ressource de secours pour l’eau potable, les<br />

déversoirs seraient totalement obturés.<br />

- 2 - Ceineray<br />

La mise en place d’un bassin de retenue et de restitution quai Ceineray (rive gauche<br />

de l’Erdre) est prévue.<br />

Pour les déversoirs amont, des adaptations seront apportées aux déversoirs existants<br />

(remontée de seuils, dégrillage..).<br />

- 8 -


‣ Fiabiliser le réseau de transfert séparatif<br />

Rive gauche, la chaîne de transfert des eaux usées a fait l’objet de travaux récents (contrat<br />

Neptune 2). Ils ont consisté à séparer les eaux usées provenant des communes de Sucé et de<br />

Carquefou, ce qui réduira fortement les rejets en Erdre au niveau de Sucé sur Erdre.<br />

Cette action sera complétée par des mesures visant à réduire les eaux parasites sur ces deux<br />

communes. De plus, la commune de Sucé sur Erdre mettra en place un bassin de stockage –<br />

restitution en amont de la station de refoulement de la Havardière, permettant ainsi d’éviter des<br />

surverses au niveau de ce poste et de réguler les débits injectés dans le réseau aval<br />

Rive droite, le transfert comporte quatre postes de refoulements principaux (Aulnay, La Haie,<br />

Chevalerie, Morhonnière) , dont les surverses sont relativement fréquentes :<br />

<strong>Le</strong>s aménagements proposés portent sur le rétablissement de la continuité hydraulique du transfert<br />

(affaissement de la canalisation de transfert au niveau du Gesvres), la création de bassins de<br />

stockage/restitution et la modification de certains postes de refoulement (Pont du Cens sur la<br />

chaîne du Cens).<br />

‣ Optimiser le réseau séparatif secondaire,<br />

En complément des actions précédentes, il a été mis en place une politique de contrôle et de mise<br />

en conformité des branchements et le cas échéant, de réhabilitation des réseaux, axée sur des<br />

zones « rouges » jugées prioritaires, bassins versants dont les postes de refoulement associés ont<br />

des surverses dépassant 11heures par an<br />

Cette action représente la vérification de 9 secteurs comprenant 5 500 branchements.<br />

En cohérence avec cette action, la commune de Treillères entreprendra la vérification des<br />

branchements sur la zone de Ragon si le résultat des mesures de débit en cours montre l’intérêt<br />

d’une telle action.<br />

‣ Assainissement autonome<br />

<strong>Le</strong>s actions menées par le SPANC, qui a été mis en place en décembre 2004, permettront de compléter<br />

ces efforts pour ce qui concerne l’assainissement individuel.<br />

- 9 -


Protéger et valoriser les coulées vertes de l’agglomération que sont les milieux aquatiques<br />

Deux catégories d’interventions, complémentaires, sont prévues:<br />

a. Des opérations de restauration des milieux aquatiques sur quatre bassins versants.<br />

b. Et sur l’ensemble de l’agglomération, une action systématique sur le réseau d’ assainissement,<br />

visant à lutter contre les rejets d’eaux polluées en milieu sensible.<br />

<strong>Le</strong>s actions relatives au réseau d’assainissement<br />

<strong>Le</strong> réseau d’assainissement de l’agglomération comporte trois secteurs distincts :<br />

- le réseau unitaire<br />

Son dysfonctionnement, essentiellement lié aux épisodes pluvieux, se traduit par des rejets en milieu<br />

naturel via des déversoirs d’orage. L’amélioration du fonctionnement de ce réseau passe par la création<br />

de bassins de stockage sur les réseaux.<br />

Sur les quarante ruisseaux et cours d’eau de l’agglomération, seuls trois d’entre eux sont susceptibles<br />

de déversement par le réseau unitaire : l’Erdre, la Chézine, les Gohards<br />

<strong>Le</strong>s principales opérations seront menées pour sécuriser l’Erdre, mais les collecteurs de Chézine et de<br />

la liaison Couëron/Saint-Herblain seront également sécurisés.<br />

- le réseau séparatif gravitaire<br />

Sa caractéristique est soit de se rejeter dans le réseau unitaire, soit d’alimenter directement une station<br />

d’épuration.<br />

La priorité d’actions porte sur les secteurs alimentant une station dont le by pass se jette dans un<br />

ruisseau sensible.<br />

Onze secteurs ont été délimités, pour lesquels il est nécessaire en premier lieu de mettre en œuvre les<br />

études et mesures nécessaires à l’élaboration d’un programme de travail.<br />

- le réseau séparatif associé à des postes de refoulement<br />

La présence d’eaux parasites se traduit pour ces secteurs par des surverses fréquentes de ces postes,<br />

situés généralement en bordure de milieux sensibles (ruisseaux à faible débit …).<br />

Pour définir les secteurs sur lesquels intervenir en priorité, les zones de collecte des 283 postes de<br />

refoulement de Nantes Métropole ont été repérées sur la base du <strong>plan</strong> cadastral numérisé.<br />

- 10 -


Parmi ceux ci, l’analyse des surverses des 190 postes équipés de capteur permettent alors de réaliser<br />

un premier diagnostic sur chacune des zones concernées.<br />

C’est ainsi que 50 zones d’intervention prioritaires-dites zones rouges-, ont été repérées, représentant<br />

20 à 22 000 branchements ( estimation basée sur le calcul du nombre de parcelles bâties).<br />

Sur ces 50 zones, des opérations de contrôle et de mise en conformité (test à la fumée, contrôle des<br />

branchements et inspections TV complémentaires) et de réhabilitation de réseaux sera mise en oeuvre,<br />

de façon à réduire fortement les eaux parasites présentes dans les réseaux.<br />

<strong>Le</strong> contrôle apparaît doublement utile dans la mesure où les branchements défectueux sur<br />

réseaux séparatifs présentent le double inconvénient d’envoyer sur le réseau d’eaux usées des<br />

eaux de pluie et de polluer le réseau pluvial par des eaux usées.<br />

<strong>Le</strong> rythme pour le contrôle systématique des branchements est évalué à 7 000 branchements/an, y<br />

compris le contrôle après mise en conformité des branchements défectueux.<br />

Des sous secteurs prioritaires seront le cas échéant déterminés, lorsque la connaissance qu’ont les<br />

exploitants du réseau le permettra.<br />

Une cellule de suivi sera mise en place pour animer cette politique, qui sera menée par zone de<br />

rattachement, de façon à évaluer l’efficacité de l’action menée.<br />

<strong>Le</strong>s maires y jouent un rôle important :<br />

- d’une part cette politique touche directement les habitants des secteurs concernés par les<br />

contrôles et les maires peuvent ainsi être amenés à faire le lien entre les équipes d’intervention<br />

et la population.<br />

- d’autre part, par l’exercice, le cas échéant, de leur pouvoir de police.<br />

En complément, des actions de fiabilisation seront menées sur certains postes de refoulements, dont<br />

celui de la zone D2A ( Bassin versant de Grand lieu).<br />

<strong>Le</strong>s travaux de réhabilitation associés :<br />

L’objectif à travers ces travaux est à la fois de lutter contre les intrusions des eaux de nappe dans les<br />

canalisations et de renforcer la tenue mécanique du réseau. Ils seront prioritairement réalisés sur les zones<br />

rouges disposant d’études diagnostic.<br />

‣ <strong>Le</strong> croisement entre les études diagnostics existantes, les 50 zones retenues comme prioritaires et<br />

le secteur d’influence du déversoir de la Duchesse Anne fait ressortir 95 interventions prioritaires<br />

pour lesquelles la présence d’eaux de nappe est avérée.<br />

- 11 -


‣ En complément, des opérations de réhabilitation seront réalisées<br />

Actions complémentaires<br />

- Mise en œuvre des conventions de rejets<br />

<strong>Le</strong> conventionnement avec les industriels a débuté en 2003 (signature de 40 conventions concernant<br />

les principaux rejets de type industriel) et se poursuit.<br />

Par ailleurs, en lien étroit avec la Chambre des métiers , une action est entreprise par secteur d’activités<br />

(garages, pressings..) visant à formaliser les autorisations de rejet de ces établissements, permettant<br />

ainsi à Nantes Métropole d’avoir une connaissance précise des rejets à caractère industriel dans son<br />

réseau.<br />

- Une action ciblée sur les aires de lavage<br />

<strong>Le</strong>s aires de lavage de véhicules sont fréquemment reliées au pluvial, via un système de dépollution<br />

parfois peu performant . Or cette activité dégage des mousses qui constituent une part importante de la<br />

pollution visuelle des eaux dans les ruisseaux. Une action spécifique est menée visant à trouver des<br />

solutions réalistes à ce problème.<br />

Adapter les dispositifs d’assainissement aux contraintes de l’urbanisation et à la réglementation<br />

‣ L’adaptation des outils de traitement des eaux usées<br />

L’agglomération a réalisé un effort très important en la matière puisque l’essentiel du contrat Neptune 1<br />

était consacré au traitement des eaux usées.<br />

La plupart des outils d’épuration a de bonnes performances mais il reste des stations à renforcer soit<br />

pour respecter la réglementation, soit pour faire face à l’augmentation des charges polluantes ou<br />

hydraulique.<br />

Ceci concerne<br />

- la station de la Petite Californie. Cette station fonctionne actuellement à 100% de ses<br />

capacités, concernant sa capacité de traitement biologique. L’objectif est de passer la filière<br />

biologique d’une capacité actuelle de 120 000 équivalents habitants à 180 000, c’est à dire au<br />

niveau des prétraitements qui sont déjà à cette capacité.<br />

- quatre stations d’importance moyenne situées au Sud Loire (Vertou <strong>Le</strong>s Thébaudières, Vertou<br />

<strong>Le</strong>s Pégers, la Montagne et le Pellerin, soumises à la directive ERU).<br />

- 12 -


‣ La pérennisation du traitement des boues :<br />

Actuellement, les boues produites par les stations de Petite Californie et de Tougas font l’objet d’un<br />

chaulage et sont ensuite valorisées dans le cadre d’un <strong>plan</strong> d’épandage. Une partie des boues part en<br />

centre de compostage.<br />

‣ Extension des réseaux<br />

Cette action porte sur des secteurs difficiles à assainir en individuel ou proches de milieux<br />

sensibles, pour lesquels il est envisagé de mettre en place un assainissement semi collectif ou<br />

collectif.<br />

L’objectif de Nantes Métropole est celui d’une extension raisonnée du réseau collectif , assise<br />

notamment sur les critères d’appréciation suivants :<br />

- la sensibilité du milieu récepteur<br />

- les contraintes vis à vis de l’assainissement non-collectif (parcelle insuffisante…)<br />

- <strong>Le</strong> coût au branchement<br />

- le potentiel d’urbanisation offert par l’extension, sur la période 2004-2007<br />

- la conformité vis à vis de l’étude zonage d’assainissement<br />

Ceci aboutit à une politique d’extension plus restrictive que celles menées précédemment :<br />

<strong>Le</strong>s opérations ne répondant pas à ces critères font l’objet d’études et d’investigations<br />

complémentaires :<br />

- Réexamen des projets d’assainissement collectif (réduction éventuelle du périmètre de<br />

desserte pour éviter la multiplication de stations de relevage par exemple….).<br />

- Réalisation d’un diagnostic des dispositifs d’assainissement non-collectif par le SPANC, en vue<br />

de caractériser le fonctionnement et de déterminer la conformité des dispositifs.<br />

‣ <strong>Le</strong> SPANC<br />

L’agglomération comporte environ 8 000 installations d’assainissement autonome.<br />

L’ensemble de ces installations font l’objet d’un diagnostic initial sur deux ans (2005/2006), avec<br />

priorité donnée en cohérence avec les actions de Neptune 3, puis d’un suivi en continu.<br />

- 13 -


<strong>Le</strong> règlement communautaire d’assainissement<br />

L’objet du règlement communautaire d’assainissement est de définir les conditions et modalités de raccordement et<br />

de déversement des effluents dans les réseaux d’assainissement de Nantes Métropole, afin que soit assurés, la<br />

sécurité, l’hygiène publique et le respect de l’environnement, conformément à la réglementation en vigueur.<br />

En matière d’eaux pluviales, il prescrit des limitations de débit de rejet aux réseaux dans les conditions suivantes :<br />

En application de l’article 640 du Code Civil, afin d’écrêter les débits de ruissellement d’eaux pluviales de pointe et<br />

pour tenir compte des capacités hydrauliques des réseaux et du milieu récepteur, la Communauté urbaine de Nantes<br />

assujettit toute opération d’aménagement, d’urbanisation, de construction, à une maîtrise des rejets d’eaux pluviales.<br />

Dès lors, toute opération d’aménagement, d’urbanisation, de construction, quelles qu’en soient la nature et l’étendue,<br />

est soumise à des prescriptions particulières qui conduisent à ne pas aggraver les apports d’eaux pluviales par<br />

rapport à l’état existant. Ces opérations se voient ainsi dans l’obligation de générer un débit de fuite maximum dans le<br />

réseau où le milieu récepteur EP ( collecteur EP, fossé busé, fossé, caniveaux,… ), au plus égal, au débit maximum<br />

(débit de pointe) des surfaces existantes avant l’opération d’aménagement.<br />

De surcroît, dans la situation d’un milieu récepteur dont les capacités hydrauliques ne permettent pas l’évacuation<br />

optimale des débits de pointe de l’état existant avant la réalisation des dites opérations, la Communauté urbaine se<br />

réserve le droit d’imposer un débit de fuite maximum autorisé pour ces opérations pouvant être inférieur au débit<br />

maximum généré par les terrains avant aménagements, afin de tenir compte des capacités d’évacuation, et de<br />

l’impact des rejets sur les réseaux ou le milieu récepteur en aval.<br />

Plus particulièrement, dans le périmètre de la Communauté urbaine desservie par un réseau unitaire fortement<br />

construit et urbanisé, les opérations d’aménagement, d’urbanisation, de réorganisation de l’espace urbain et de<br />

construction, se verront imposer outre les dispositions générales précédentes, un débit de rejet pluvial maximum<br />

(débit de fuite autorisé) de 50 litres par seconde et par hectare.<br />

<strong>Le</strong>s pétitionnaires, usagers ou aménageurs, devront fournir un mémoire technique justificatif comportant au moins :<br />

• une note de calcul hydraulique justifiant les débits de la situation existante,<br />

•une note de calcul hydraulique justifiant les débits engendrés par la situation après aménagement,<br />

• une note technique justifiant les aménagements et dispositifs proposés pour répondre au débit de fuite autorisé.<br />

- 14 -


<strong>Le</strong> contexte de Rezé<br />

Contexte général<br />

Principales caractéristiques du réseau public d’assainissement<br />

<strong>Le</strong> réseau d’assainissement de la commune de La Rezé, de type séparatif, s’étend sur une longueur d’environ 111km<br />

de réseaux eaux usés et 105 km de réseaux d’eaux pluviales.<br />

<strong>Le</strong>s réseaux d’assainissement sont principalement gravitaires mais huit stations de refoulement ont été im<strong>plan</strong>tées<br />

aux points bas afin d’assurer le transfert de l’ensemble des eaux usées collectées.<br />

Ces stations sont équipées de surverses.<br />

<strong>Le</strong> réseau d’assainissement est représenté sur le <strong>plan</strong> joint ci-après.<br />

Programmes d’intervention sur les réseaux d’assainissement<br />

• <strong>Le</strong> contrat Neptune III<br />

Au travers du programme Neptune, Nantes Métropole mène un partenariat avec l’Agence de l’Eau afin de protéger et<br />

restaurer les milieux aquatiques.<br />

<strong>Le</strong> contrat pour la période 2004 – 2007 se traduira notamment par la réhabilitation de stations d’épuration saturées<br />

(dont <strong>Le</strong> Pellerin, La Montagne et Petite Californie), la fiabilisation du réseau de transfert séparatif et l’optimisation du<br />

réseau séparatif secondaire.<br />

Pour cette dernière action, une politique de contrôle systématique et de mise en conformité des branchements<br />

a été mise en place.<br />

Elle permettra de limiter d’une part la surcharge du réseau par des eaux pluviales (eaux pluviales dans le réseau<br />

eaux usées) et d’autre part les rejets polluants au milieu naturel (eaux usées dans le réseau d’eaux pluviales).<br />

Afin de réaliser ces contrôles, les équipes en régie à la direction de l’Assainissement on été renforcées par le<br />

recrutement de 6 agents de salubrité.<br />

• Diagnostic des réseaux d’eaux usées<br />

L’étude de diagnostic des réseaux d’assainissement de la ville de Rezé, sera engagée en juin 2006 pour donner ses<br />

résultats et propositions en fin d’année 2007.<br />

- 15 -


Contexte particulier de la station d’épuration de la Petite Californie<br />

Rappel de la situation actuelle.<br />

Situation géographique et travaux réalisés en 1997 :<br />

La station d’épuration de Petite-Californie traite les eaux usées des communes de Bouguenais, Saint-Aignande-Grand-Lieu<br />

(zone D2A), Rezé, Nantes-Sud, Saint-Sébastien-sur-Loire, <strong>Le</strong>s Sorinières et Vertou (ouest et<br />

centre). Elle est située en limite de Bouguenais et Rezé, sur un terrain enclavé entre la route de Pornic au sud<br />

(4 voies), la rue de la Petite-Californie au nord - qui dessert le quartier voisin de Trentemoult - et un dépôt de<br />

bus de la SEMITAN à l’Est. <strong>Le</strong>s installations de traitement se répartissent de par et d’autres du ruisseau du Seil<br />

qui inclut une promenade piétonne. <strong>Le</strong> rejet s’effectue en Loire proche de 400 m.<br />

L’unité de Petite-Californie a été mise en service en 1973. Une première phase de modernisation a conduit à la<br />

réalisation en 1997 d’un nouveau bâtiment incluant l’étape des prétraitements - redimensionnée à 180 000<br />

équivalents-habitants - et l’étape du traitement des boues, calée sur le dimensionnement de la partie biologique<br />

conservée à 120 000 équivalents-habitants. Deux nouveaux clarificateurs ont également été réalisés, permettant<br />

d’améliorer cette étape de séparation de l’eau traitée et des boues et de transformer en bassins tampons les<br />

deux anciens ouvrages situés au centre du chenal d’aération. Ce dernier n’a fait l’objet d’aucune réhabilitation,<br />

l’aération étant cependant légèrement renforcée, en attendant une extension de capacité organique.<br />

Un traitement biologique saturé :<br />

L’évolution de l’urbanisation sur le secteur raccordé à Petite-Californie conduit aujourd’hui à une saturation de la<br />

partie biologique de la station d’épuration. La capacité nominale est atteinte, voire dépassée en période de<br />

temps de pluie. <strong>Le</strong>s installations continuent cependant à assurer les normes de rejet en Loire.<br />

<strong>Le</strong>s réalisations futures en terme d’urbanisation seront conditionnées à très court terme à la capacité de<br />

traitement de la station d’épuration de Petite-Californie. Son projet d’extension du biologique est donc une des<br />

priorités pour l’assainissement et s’inscrit en tant que tel au programme Neptune 3.<br />

Synthèse des études menées.<br />

Un dimensionnement à 180 000 équivalents-habitants :<br />

Une étude préalable pour préciser les besoins à 20 ans a été menée en interne par la direction de<br />

l’assainissement en 2004. <strong>Le</strong>s projections et l’état des lieux des pollutions admises sur la station ont permis de<br />

caler le dimensionnement à 180 000 équivalents-habitants.<br />

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Un marché d’assistance à maîtrise d’ouvrage a été passé fin 2004 dont le titulaire est le bureau d’études<br />

Sogréah. La première phase a consisté à retranscrire les besoins en dimensionnement hydraulique et organique<br />

(débit ; matières organiques, azotées et phosphorées ; boues). Lors de cette phase, les solutions possibles<br />

d’extension ont été passées en revue.<br />

Technologie compacte ou technologie classique :<br />

Deux familles de technologie sont envisageables en matière de traitement :<br />

- famille classique par boues activées faible charge :<br />

Cette technologie est actuellement en place à Petite-Californie et Tougas avec des bassins de grande<br />

dimension où s’effectue une culture dite libre par aération prolongée.<br />

- famille compacte :<br />

Plusieurs technologies répondent à cette dénomination (cultures fixées, membranes, réacteurs séquencés).<br />

Elles permettent des gains de place et la réalisation d’ouvrages s’apparentant plutôt à des bâtiments de type<br />

industriel. Elles présentent un surcoût mais moins d’emprise au sol et de meilleures performances épuratoires.<br />

Des contraintes importantes à prendre en compte :<br />

Au regard du contexte urbain voisin, le projet doit éviter toute nuisance et notamment olfactive, sonore et<br />

visuelle.<br />

- contraintes sonores :<br />

L’actuelle technologie par aération de surface conduit à des plaintes de riverains en terme de bruit. Elle ne peut<br />

donc pas être conservée. Une solution par aération en fond de bassins (diffusion fines bulles) est à prévoir. La<br />

profondeur des ouvrages devra donc être plus importante qu’aujourd’hui (6 à 8 m à venir contre 4 m) et ce<br />

quelle que soit la technologie retenue.<br />

- contraintes olfactives :<br />

Au niveau des odeurs, la direction de l’assainissement n’a pas reçu de plainte directement liée au<br />

fonctionnement de la station d’épuration depuis la réalisation des nouveaux prétraitements mais une attention<br />

soignée devra être portée à la limitation des nuisances olfactives de tout nouvel ouvrage.<br />

- contraintes visuelles :<br />

La station étant située au croisement de deux axes routiers importants et à proximité de quartiers d’habitations,<br />

l’intégration architecturale et paysagère est également un enjeu fort.<br />

- état des ouvrages réalisés en 1973 :<br />

La décision en 1995 du Syndicat d’Assainissement de l’Agglomération Nantaise de reporter l’extension du<br />

biologique a désormais 10 ans. Elle était motivée par l’absence de données fiables pour le dimensionnement<br />

organique de la station d’épuration de Petite-Californie, dans l’attente de la fin du programme important de<br />

raccordements et de suppressions de petites stations engagé alors sur les communes alentours (Bouguenais,<br />

Vertou, Sorinières, …).<br />

Depuis cette décision, les anciens ouvrages ont encore vieilli. <strong>Le</strong>s études menées en 2005 ont donc pris en<br />

compte l’état du génie-civil du chenal d’aération actuel qui a désormais plus de 30 ans et qui nécessite un<br />

renouvellement à court terme (5 à 10 ans maximum).<br />

- contraintes géotechniques :<br />

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Tout nouvel ouvrage nécessite des fondations profondes (12 à 15 m) et doit prendre en compte la présence de<br />

la nappe à faible profondeur.<br />

Schémas de filières.<br />

Technologie compacte :<br />

La place disponible sur le site permet la réalisation directe d’un ouvrage unique dimensionné pour 180 000<br />

équivalents-habitants. Il se situerait en lieu et place des anciens bâtiments du CSTB en cours de démolition.<br />

Selon la technologie, l’emprise au sol globale varie de 6 000 m2 (membranes ; cultures fixées) à 9 000 m2<br />

(SBR).<br />

Un phasage en deux ou trois ouvrages est possible si l’on veut étaler les investissements dans le temps.<br />

L’aspect architectural peut être du même style que le bâtiment des prétraitements. La place libérée permet une<br />

réserve foncière pour l’assainissement ou une réutilisation partielle pour une autre activité.<br />

Technologie par aération prolongée classique :<br />

Elle nécessite un phasage en deux étapes minimum, la place disponible sur le site n’étant pas suffisante pour la<br />

réalisation d’un seul ouvrage d’aération de 180 000 équivalents-habitants. L’emprise au sol globale est de 20<br />

000 m2.<br />

L’aspect architectural s’apparente au style industriel des bassins actuels mais peut être travaillé par des<br />

aménagements paysagers. Du fait des contraintes géotechniques et de la mise en place de l’insufflation d’air en<br />

fond des bassins pour éviter les nuisances sonores, les ouvrages d’aération apparaîtront cependant plus en<br />

élévation qu’aujourd’hui.<br />

Traitements complémentaires : (phosphore et boues)<br />

L’estuaire de la Loire est en cours de classement en zone sensible ce qui implique notamment un traitement du<br />

phosphore poussé pour les stations d’épuration concernées. L’extension du biologique devra en tenir compte<br />

avec la mise en place d’un traitement tertiaire.<br />

L’augmentation de capacité organique de Petite-Californie et les normes plus élevées sur le phosphore induiront<br />

un tonnage supplémentaire de boues produites. Une adaptation de la capacité actuelle du traitement des boues<br />

est nécessaire.<br />

L’évacuation des boues constituant un coût important en matière d’épuration, une solution optionnelle de<br />

réduction de boues sur le site pourrait être incluse au projet d’extension du biologique (limitation du volume de<br />

boues produites). Pour cette option, l’objectif est que les surcoûts d’investissement soient compensés par les<br />

gains annuels d’exploitation. Différentes techniques existent et sont en cours de développement industriel.<br />

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Coût de l’extension du biologique :<br />

<strong>Le</strong> schéma initial d’une extension limitée à 60 000 équivalents-habitants, sans renouvellement du chenal actuel,<br />

était estimée à 10 M€ HT (déjà inscrit au programme Neptune 3).<br />

<strong>Le</strong> programme complet, avec le renouvellement des actuels 120 000 équivalents-habitants en fin de vie, la prise<br />

en compte des nouvelles normes à venir et d’une possibilité optionnelle de réduction de boues à la source est<br />

chiffré à 35 M€ HT.<br />

<strong>Le</strong> choix d’une technologie compacte entraîne en moyenne un surcoût d’investissement de l’ordre de 20 % mais<br />

qui peut varier selon les contraintes du site. Dans le cas de Petite-Californie, l’obligation de fondations sur pieux<br />

et les contraintes fortes d’intégration conduisent à réduire fortement l’écart financier avec la technologie<br />

classique de culture libre par aération prolongée.<br />

Choix pour l’extension.<br />

Contenu de l’opération :<br />

Au regard des points suivants :<br />

- état vieillissant du génie-civil du chenal d’aération et donc renouvellement de l’ouvrage à court terme<br />

(10 ans maximum) ;<br />

- plaintes des riverains sur les nuisances sonores du chenal ;<br />

- nécessité d’enquête publique Loi sur l’Eau, de Permis de construire et d’appel d’offres européen à<br />

chaque investissement important, avec les concertations et instructions administratives en découlant ;<br />

- capacité d’investissement du budget annexe de l’assainissement ;<br />

il a été décidé d’inclure dès à présent dans l’extension du biologique de Petite-Californie, le renouvellement du<br />

bassin d’aération actuel.<br />

Choix technologique :<br />

Au regard des points suivants :<br />

- contraintes géotechniques ;<br />

- urbanisation voisine et attentes élevées des riverains en terme d’intégration ;<br />

- emprise au sol limitée ;<br />

- différence de coût acceptable ;<br />

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il a été décidé de réaliser l’opération en technologie compacte.<br />

Ce choix permettra par ailleurs de rassembler les ouvrages côté Est du Seil et d’aboutir à une réserve foncière<br />

utilisable en tout ou partie pour l’assainissement et/ou une autre compétence.<br />

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