Dépliant du Centre culturel Jacques-Ferron - Ville de Longueuil
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UN CENTRE DÉDIÉ AUX ARTS ET À LA CULTURE<br />
<strong>Jacques</strong> <strong>Ferron</strong>, mé<strong>de</strong>cin et écrivain (1921-1985)<br />
Le 26 novembre 1967, la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Longueuil</strong> inaugurait sa première maison <strong>de</strong> la<br />
culture qui en 1987, sera officiellement nommée <strong>Centre</strong> <strong>culturel</strong> <strong>Jacques</strong>-<strong>Ferron</strong>, en<br />
hommage à l’écrivain <strong>Jacques</strong> <strong>Ferron</strong>, auteur prolifique et citoyen <strong>de</strong> <strong>Longueuil</strong> <strong>de</strong><br />
1949 à 1985.<br />
Érigé dans le carré Isidore-Hurteau au 100, rue Saint-Laurent Ouest en plein cœur <strong>du</strong><br />
site <strong>du</strong> patrimoine, le <strong>Centre</strong> <strong>culturel</strong> connaît dès ses débuts une forte<br />
popularité alors que <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> <strong>Longueuil</strong> s’y ren<strong>de</strong>nt pour<br />
participer à <strong>de</strong>s ateliers socio<strong>culturel</strong>s. Avec l’ouverture quelques mois plus tard <strong>de</strong> la<br />
bibliothèque municipale, ce sont <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong><br />
lecteurs empressés qui se sont mis à le fréquenter<br />
régulièrement.<br />
Depuis 1963, <strong>Longueuil</strong> mûrissait le projet d’implanter<br />
une bibliothèque publique. La Commission <strong>de</strong>s<br />
fêtes <strong>du</strong> centenaire <strong>du</strong> Canada rendit ce projet réalisable<br />
: elle subventionnait alors <strong>de</strong>s équipements <strong>culturel</strong>s<br />
commémoratifs. <strong>Longueuil</strong> saisit l’opportunité.<br />
Le centre <strong>culturel</strong> répondait à une soif d’ouverture et<br />
satisfaisait une curiosité cristallisée par la tenue <strong>de</strong><br />
l’Exposition universelle <strong>de</strong> Montréal en 1967.<br />
Le <strong>Centre</strong> <strong>culturel</strong> <strong>Jacques</strong>-<strong>Ferron</strong> abrite quatre locaux<br />
spécialisés pour les ateliers <strong>culturel</strong>s (peinture,<br />
céramique, vitrail), un studio <strong>de</strong> danse ainsi que la<br />
bibliothèque <strong>Jacques</strong>-<strong>Ferron</strong>, secteurs a<strong>du</strong>lte et enfant.<br />
■ ■ ■<br />
Dès 1965, les premières démarches<br />
sont entreprises pour sa<br />
construction selon les plans <strong>de</strong><br />
l'architecte Jean Grondin.<br />
Romancier, essayiste, conteur, journaliste, dramaturge et pamphlétaire, <strong>Jacques</strong><br />
<strong>Ferron</strong> incarne le génie polyvalent <strong>de</strong> la littérature québécoise. Il a écrit quelquesuns<br />
<strong>de</strong> nos classiques, comme L'Amélanchier, les Contes <strong>du</strong> pays incertain et<br />
Le Ciel <strong>de</strong> Québec. Mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> profession, son dévouement le fit surnommer<br />
«le mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong>s pauvres ». Écrivain<br />
engagé, il crée en 1963 le Parti<br />
Rhinocéros, parti politique canadien<br />
et <strong>de</strong>vient une figure <strong>de</strong> proue <strong>de</strong> la<br />
cause nationa-liste. Son oeuvre fut<br />
couronnée <strong>de</strong> plusieurs prix, dont le<br />
prix <strong>du</strong> Gouverneur général en 1962,<br />
le prix Duvernay en 1972, et le prix<br />
Anasthase-David en 1977. <strong>Jacques</strong><br />
<strong>Ferron</strong> est décédé en 1985, à l'âge<br />
<strong>de</strong> 64 ans.<br />
Site à consulter :<br />
www.ecrivain.net/ferron<br />
■<br />
Photo : Kèro<br />
«En 1961, [...] la municipalité <strong>de</strong> la banlieue ou <strong>du</strong> faubourg,<br />
qui se nommait pompeusement la Cité <strong>de</strong> <strong>Jacques</strong>-Cartier,<br />
achevait la construction <strong>de</strong>s égouts. Le marais asséché, qu'on<br />
remblayait déjà, n'arrêtait plus le grand déferlement urbain qui<br />
dépasse aujourd'hui Saint-Hubert et rejoindra bientôt le<br />
Richelieu. On a oublié le Bec-Fin, un nom <strong>de</strong> bonne venue, <strong>de</strong><br />
formation populaire, tel le Coteau-Rouge, ce chemin <strong>de</strong> rang<br />
<strong>de</strong>venu boulevard Sainte-Foy, en bas <strong>du</strong>quel vous vous étiez<br />
établi en 1949, tombé <strong>de</strong> même en désuétu<strong>de</strong>, après avoir servi<br />
à désigner tout le faubourg, avant la fondation <strong>de</strong> la municipalité,<br />
en 1945. »<br />
(extrait <strong>de</strong> Rosaire, VLD éditeur 1981)<br />
Daniel Gagné<br />
L’aimant <strong>de</strong> nuit ■ Daniel Gagné<br />
Photo<br />
Le carré Isidore-Hurteau : un lieu rassembleur<br />
L’érection <strong>du</strong> <strong>Centre</strong> <strong>culturel</strong> <strong>Jacques</strong>-<strong>Ferron</strong> au carré Isidore-Hurteau ne fut pas l’effet<br />
<strong>du</strong> hasard. Ce site <strong>du</strong> premier marché <strong>de</strong> <strong>Longueuil</strong> était <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> cent ans le<br />
ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong>s <strong>Longueuil</strong>lois et <strong>de</strong>s <strong>Longueuil</strong>loises. Dès 1870, l’harmonie Le Cercle<br />
<strong>de</strong> <strong>Longueuil</strong> se pro<strong>du</strong>isit dans le parc. En 1891, la ville y planta 90 arbres; c'est donc<br />
dire que la plupart <strong>de</strong>s arbres qu'on admire aujourd'hui dans le parc sont plus que<br />
centenaires. En 1901, on érigea un kiosque à musique qui servira <strong>de</strong> tribune lors <strong>de</strong>s<br />
réunions populaires, en plus <strong>de</strong> tenir lieu <strong>de</strong> scène pour <strong>de</strong>s concerts, <strong>de</strong>s assemblées<br />
populaires et <strong>de</strong> reposoir lors <strong>de</strong>s célébrations <strong>de</strong> la Fête-Dieu.<br />
Lieu <strong>de</strong> rassemblement populaire, le carré Isidore-Hurteau était donc un choix logique<br />
et la construction <strong>du</strong> centre <strong>culturel</strong> à cet endroit, ne fit que consacrer un usage et<br />
institutionnaliser une habitu<strong>de</strong>. On ne pouvait réunir, en un même lieu, <strong>de</strong>ux personnalités<br />
plus différentes : Isidore Hurteau, bourgeois, notaire, maire, homme d’affaires<br />
et <strong>Jacques</strong> <strong>Ferron</strong>, mé<strong>de</strong>cin, écrivain et pamphlétaire, rebelle et marginal.<br />
Source : Société historique et <strong>culturel</strong>le <strong>du</strong> Marigot<br />
Isidore Hurteau<br />
■ ■ ■<br />
Photo : Rassemblement <strong>de</strong> scouts, inconnu © Le Québec<br />
en images, CCDMD.<br />
UN CENTRE DÉBORDANT D’INITIATIVES CULTURELLES<br />
En adoptant sa première politique <strong>de</strong> développement <strong>culturel</strong> en<br />
1990, <strong>Longueuil</strong> donnait le feu vert à la création <strong>de</strong> la Division <strong>de</strong>s arts<br />
et <strong>de</strong> la culture. Rattachée au Service <strong>du</strong> loisir, <strong>de</strong> la culture et <strong>de</strong> la<br />
vie communautaire, elle est <strong>de</strong>puis chargée <strong>de</strong> coordonner les initiatives<br />
dans le domaine <strong>de</strong>s arts et <strong>de</strong> la culture, notamment en suscitant les<br />
conditions propices à l’acquisition et au développement d’attitu<strong>de</strong>s, <strong>de</strong><br />
valeurs et <strong>de</strong> comportements <strong>culturel</strong>s et artistiques auprès <strong>de</strong> la<br />
population.<br />
Forte d’un mandat réitéré par l’adoption en 2001 d’une nouvelle<br />
politique <strong>culturel</strong>le, la Division <strong>de</strong>s arts et <strong>de</strong> la culture s’efforce <strong>de</strong><br />
mettre en pratique, dans toutes ses interventions, les actions i<strong>de</strong>ntifiées<br />
à son plan d’action.<br />
Pour inciter la population à développer <strong>de</strong>s pratiques <strong>culturel</strong>les, elle<br />
intervient directement en offrant <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> formation, d’animation<br />
et <strong>de</strong> diffusion auxquelles s’ajoute un soutien technique et<br />
professionnel à une quarantaine d’organisations artistiques et<br />
<strong>culturel</strong>les.<br />
Pour une seule année, ce sont plus <strong>de</strong> 190 ateliers <strong>culturel</strong>s et<br />
25 spectacles musicaux et théâtraux qui sont offerts, ainsi que <strong>de</strong>s<br />
événements d’envergure tels que le Printemps <strong>culturel</strong> <strong>du</strong> Vieux-<br />
<strong>Longueuil</strong>, les Journées <strong>de</strong> la culture et le programme d’animation<br />
estivale Parc-O-mètre.<br />
■ ■ ■<br />
Aimant <strong>de</strong> nuit, 1972<br />
Œuvre réalisée lors <strong>du</strong> Symposium<br />
régional <strong>de</strong> sculpture <strong>de</strong> <strong>Longueuil</strong> en<br />
1972 au parc Fernand-Bouffard (autrefois<br />
Duvernay). La sculpture a été<br />
déplacée au carré Isidore-Hurteau à<br />
l’été 2004 suite au réaménagement <strong>du</strong><br />
parc.<br />
Jiro Sugawara<br />
Titre inconnu ■ Jiro Sugawara<br />
Photo Jean Laramée<br />
Titre inconnu, 1967<br />
Œuvre réalisée au symposium <strong>de</strong> sculpture<br />
<strong>du</strong> Pavillon <strong>de</strong> la jeunesse lors <strong>de</strong><br />
l’Exposition universelle <strong>de</strong> 1967, elle a<br />
ensuite été transportée au carré Isidore-<br />
Hurteau.
Jean-Louis<br />
Chelminsky<br />
Titre inconnu ■ Jean-Louis Chelminsky<br />
Photo Mona Godbout<br />
Titre inconnu, 1967<br />
L'auteur est le neveu <strong>du</strong> sculpteur<br />
Robert Roussil et la parenté stylistique<br />
avec les œuvres <strong>de</strong> Roussil ressort<br />
clairement quand on compare cette<br />
sculpture habitable à la fameuse<br />
structure métallique <strong>du</strong> Mont-Royal,<br />
une œuvre <strong>de</strong> plus gran<strong>de</strong> dimension<br />
réalisée en 1964.<br />
La salle Raymond-Lévesque<br />
Cette gran<strong>de</strong> salle polyvalente située à l’étage, accueille <strong>de</strong>s<br />
expositions, <strong>de</strong>s lancements <strong>de</strong> livres, <strong>de</strong>s conférences et <strong>de</strong>s<br />
spectacles. Nommée « salle Raymond-Lévesque » lors <strong>du</strong><br />
Printemps <strong>culturel</strong> <strong>du</strong> Vieux-<strong>Longueuil</strong> en avril 2003, elle<br />
veut rendre un hommage tangible à l’auteur, compositeur,<br />
interprète, écrivain et comédien longueuillois <strong>de</strong> renommée<br />
internationale.<br />
Dès 1946, Raymond Lévesque s’est fait connaître comme<br />
animateur à la radio, chanteur et comédien. En France <strong>de</strong><br />
1954 à 1959, il est <strong>de</strong> toutes les boîtes à chansons aux<br />
côtés <strong>de</strong> <strong>Jacques</strong> Brel, Barbara et Jean Ferrat. De retour au<br />
Québec, il est cofondateur <strong>du</strong> groupe Les Bozos avec Jean-<br />
Pierre Ferland, Clémence Desrochers, <strong>Jacques</strong> Blanchet,<br />
Clau<strong>de</strong> Léveillée et Hervé Brousseau, et <strong>de</strong> la première boîte<br />
à chansons <strong>du</strong> Québec. Puis, en 1968, encouragé par<br />
Gilles Vigneault, il tente l’aventure <strong>de</strong> l’écriture poétique,<br />
théâtrale et romanesque. Cet homme socialement engagé a<br />
publié plus d’une vingtaine d’ouvrages. Il a reçu <strong>de</strong>s mains<br />
<strong>de</strong> Félix Leclerc le trophée témoignage <strong>du</strong> gala <strong>de</strong> l’ADISQ<br />
en 1980. Raymond Lévesque, qui habite le Vieux-<strong>Longueuil</strong><br />
<strong>de</strong>puis <strong>de</strong> nombreuses années, est l’auteur <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 500<br />
chansons, dont Quand les hommes vivront d’amour, la<br />
mélodie québécoise la plus connue au mon<strong>de</strong>.<br />
■ ■ ■<br />
Photo : Denis Michaud<br />
Le <strong>Centre</strong> <strong>culturel</strong><br />
<strong>Jacques</strong>-<strong>Ferron</strong><br />
Titre et artiste<br />
inconnus<br />
■ Titre et artiste inconnus<br />
Photo Mona Godbout<br />
Cette sculpture qui ressemble plus à un<br />
jeu d’escala<strong>de</strong> pour enfants a probablement<br />
été réalisée lors <strong>de</strong> l’Exposition<br />
universelle <strong>de</strong> 1967. On remarque<br />
l’aspect dépouillé <strong>de</strong> cette sculpture<br />
abstraite à caractère linéaire et<br />
géométrique qui comporte plus <strong>de</strong> vi<strong>de</strong>s<br />
que <strong>de</strong> formes pleines.<br />
■<br />
La bibliothèque <strong>Jacques</strong>-<strong>Ferron</strong><br />
Le <strong>Centre</strong> <strong>culturel</strong> <strong>Jacques</strong>-<strong>Ferron</strong> loge la bibliothèque<br />
<strong>Jacques</strong>-<strong>Ferron</strong> secteurs a<strong>du</strong>lte et enfant. Le réseau <strong>de</strong>s<br />
bibliothèques <strong>de</strong> l'arrondissement <strong>du</strong> Vieux-<strong>Longueuil</strong> met<br />
à la disposition <strong>de</strong>s citoyens <strong>de</strong> tous âges et <strong>de</strong> toutes<br />
origines une vaste collection <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 200 000 documents<br />
imprimés et <strong>de</strong> 10 000 documents audiovisuels et multimédias.<br />
Service <strong>de</strong>s bibliothèques <strong>du</strong> Vieux-<strong>Longueuil</strong><br />
✆ 463-7180<br />
• 646-8874<br />
ko bibliotheque.vieux-longueuil@ville.longueuil.qc.ca<br />
www.longueuil.ca/vieux-longueuil/bibliotheque<br />
■ ■ ■<br />
Renseignements :<br />
Service <strong>du</strong> loisir, <strong>de</strong> la culture et <strong>de</strong> la vie communautaire,<br />
Division <strong>de</strong>s arts et <strong>de</strong> la culture<br />
Téléphone : (450) 463-7181<br />
Télécopieur : (450) 646-8874<br />
Courriel : culture@ville.longueuil.qc.ca<br />
<strong>Centre</strong> <strong>culturel</strong> <strong>Jacques</strong>-<strong>Ferron</strong>, 100, rue Saint-Laurent Ouest, <strong>Longueuil</strong> J4H<br />
1M1<br />
Publié par le Service <strong>du</strong> loisir, <strong>de</strong> la culture et <strong>de</strong> la vie communautaire et<br />
le Bureau d’arrondissement <strong>du</strong> Vieux-<strong>Longueuil</strong>, avril 2005<br />
longueuil.ca<br />
Source :<br />
GODBOUT, Mona,<br />
Monuments et<br />
sculptures <strong>de</strong><br />
l'arrondissement<br />
<strong>du</strong> Vieux-<strong>Longueuil</strong>,<br />
Société historique<br />
et <strong>culturel</strong>le <strong>du</strong><br />
Marigot. 2002.<br />
Site à consulter :<br />
www.marigot.ca