Guide des gazons - Syngenta

Golf
Football
Rugby
Bords de route
Parcs et jardins

Édito
Ce guide recense les principaux facteurs clés de la réussite de vos
espaces verts engazonnés.
Il constitue la liste des principaux outils phytosanitaires et
biologiques qui contribuent à la production d’un
gazon sain, beau, compact, et ayant une bonne
tenue pour les activités qu’il permet : golf,
sports, promenade, détente,…
Avant toute utilisation des produits
cités dans ce guide, consultez la notice
technique et l’étiquette du produit.
Sommaire
P.3 - Notre expertise
P.4 - Les attentes de la filière
P.5 - Les bénéfices d’une croissance
raisonnée
P.14 - Principales adventices
et leur gestion
P.15 - Principales maladies
P.22 - Programme pour la gestion
des maladies
P.6 - Gestion de la croissance
et des besoins en eau
P.12 - Principaux ravageurs et leur gestion
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Notre expertise
La protection intégrée des gazons doit ménager une place centrale aux techniques culturales
qui ont une large influence sur l’état des pelouses et constituent le premier outil de contrôle
à orchestrer avant tout recours à des traitements phytopharmaceutiques.
Bonnes pratiques pour conduire durablement un gazon :
Dans son approche globale, Syngenta se doit de vous accompagner vers la voie de la réussite afin
d’obtenir un gazon esthétique et de qualité.
Adapter le choix des espèces de graminées au contexte
pédoclimatique en intégrant l’ensemble des paramètres :
usage prévu du gazon, résistance à la sécheresse, sensibilité
aux maladies,…
Eviter les densités de semis trop élevées.
Analyser régulièrement les caractéristiques physicochimiques
des sols et leur évolution.
Fractionner des apports équilibrés d’engrais N-P-K et
éviter l’affaiblissement des tissus par les carences en oligoéléments.
Limiter le développement du feutre (rhizomes, racines
et stolons en décomposition) par des aérations régulières (à
louchets au moins 2 fois par an, verticutage au moins 1 fois
par mois).
Optimiser l’installation du système d’irrigation et sa
gestion par des mesures de la pluviométrie et une compensation
adaptée en fonction des besoins (ETP).
Réhumecter suffisamment le profil de sol exploré par les
racines en privilégiant les apports nocturnes en été.
Ensoleillement optimal : corriger le manque de lumière
en rabattant les arbres et les buissons si approprié.
Aménager les zones périphériques non exploitées de
façon à promouvoir la biodiversité.
Pour vous aider :
Niveau de gravité / fréquence :
Notes issues de notre expertise :
Conditions
à éviter
Astuces et
points clés
Faible
Moyen
Elevé
Très élevé
Périodes d’infection dans l’année :
Infection peu
probable
Risque d’infection
présent
Risque d’infection
très élevé
J = janvier / F = février / M = mars / A = avril / M = mai / J = juin ou juillet / A = août / S = septembre / O = octobre /
N = novembre / D = décembre
Nous tenons à remercier tout particulièrement Rémi DORBEAU de l’AGREF / Ecoumène Golf & Environnement, pour son aide
technique et iconographique.
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Les attentes
de la filière
Golf
LE GAZON NATUREL
ET LA PRATIQUE DU SPORT
Le plaisir tiré de la pratique du sport en plein air est bien souvent lié
à la qualité du gazon sur lequel on joue ; elle est même critique pour
des sports comme le golf ou le football de haut niveau.
L’aménagement et l’entretien de ces terrains de sport doivent en
outre répondre à des exigences accrues :
• le terrain doit pouvoir être utilisable pendant des périodes de plus
en plus longues, voire même toute l’année,
• le terrain doit pouvoir supporter des contraintes variées :
accueillir une kermesse ou un concert, puis un match de football
une semaine plus tard par exemple,
• le terrain doit supporter des conditions d’éclairement réduites du fait
de l’ombre de tri bunes de plus en plus hautes.
Football
LE GAZON, SYMBOLE
DE LA NATURE APPRIVOISÉE
Bien souvent, l’apport écologique et environnemental du gazon est
plus pressenti que véritablement connu ; de plus, la préoccupation
de la société pour une gestion durable des espaces de vie s’applique
évidemment à la conception et à l’entretien des gazons. L’attention
se focalise à la fois sur la nécessité d’un bilan hydrique équilibré ainsi
que sur la recherche d’une richesse et d’une diversité de flore et de
faune.
Rugby
LE GAZON NATUREL
AU CŒUR DE LA VILLE
Les surfaces engazonnées jouent un rôle particulièrement important
dans les zones citadines très peuplées ; pour beaucoup d’habitants,
les parcs représentent leur principale opportunité de contact avec
la nature, source d’apaisement et de régulation du stress urbain.
Paradoxalement, la vie en ville engendre bien souvent l’isolement,
aussi est-ce à juste titre que beaucoup de communes peuvent être
fières de la qualité de leurs parcs qui donnent l’occasion de se
retrouver, de partager un espace commun,…
Bords de route
C’est pourquoi leur entretien, normalement peu coûteux pour la
collectivité, se doit de garantir un accès agréable et facile à tous en
éliminant les nuisances telles que les plantes allergènes par exemple.
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Parcs et jardins

Les bénéfices
d’une croissance raisonnée
Le gazon est une culture permanente pour laquelle le sol n’est ni bougé,
ni labouré ; son apport écologique et environnemental est de première
importance à condition que sa croissance soit raisonnée et optimisée
grâce aux soins de professionnels.
• Le gazon absorbe bien mieux les sons que les surfaces
dures : routes, sols nus, … L’intégration dans un paysage
d’arbres et arbustes renforce encore plus cet aspect
positif.
• Le gazon est un piège à poussières unique en son genre,
une sorte de filtre à particules naturel. Par exemple,
l’engazonnement des abords des pistes d’atterrissage
permet de prolonger la vie des moteurs d’avions.
• Grâce à l’évapotranspiration, les gazons dissipent
les pointes de chaleur des zones urbaines. En été, un
terrain engazonné sera moins chaud de 10°C que de
l’asphalte et de 4.5°C que des plates-bandes.
• 1 hectare de gazon produit l’oxygène nécessaire
à 150 personnes et fixe le CO 2
de trente
voitures ! La masse racinaire permanente des gazons en
fait de précieux puits à carbone.
• 1 hectare de gazon à l’état naturel capte environ 2.5
tonnes de CO 2
par an ; correctement fertilisé, ce même
gazon captera 4 tonnes supplémentaires de CO 2
par an.
C’est par un entretien durable des gazons que l’on en
optimise les bénéfices.
• La limitation des nuisances animales peut être obtenue
grâce à une gestion appropriée de la hauteur du gazon. Par
exemple, un gazon tondu court autour des habitations
limitera consi dérablement le développement des tiques
(Ixodeida spp. ; Acari)
• Une densité foliaire élevée, associée à un chevelu
racinaire stabilisant fortement le sol, font du gazon
un atout inégalé pour lutter contre l’érosion des sols.
Des études ont permis d’estimer à plus de 75%
l’efficacité d’un gazon pour contenir la perte sédimentaire
due au ruissellement.
• Pour sensiblement les mêmes raisons, le gazon ralentit
l’écoulement latéral des eaux de pluie et améliore
leur drainage profond. Les surfaces engazonnées
favorisent la réalimentation des nappes phréatiques.
Tous ces bénéfices sont étroitement
liés à un entretien adéquat
du gazon visant à contrôler la
croissance aérienne, favoriser
le développement racinaire en
profondeur et maintenir un sol aéré
et fertile. Les moyens à mettre en
œuvre devront s’inscrire dans cette
optique environnementale pour la
servir et non l’amoindrir.
C’est tout l’enjeu de la gestion
durable des gazons.
5

Gestion de
Cette gestion, base de toute conduite optimisée des gazons, nécessite une très forte expertise
et passe, en premier lieu, par un entretien constant de la structure du sol puis par une
fertilisation appropriée. Enfin, des outils comme la régulation de croissance et la stimulation
de la végétation, à condition d’être adaptés à chaque situation, deviennent indispensables
pour inscrire cette gestion dans une perspective durable.
RÉGULATION DE LA CROISSANCE AVEC TRINÉXAPAC-ÉTHYL
Mode d’action
Le trinéxapac-éthyl bloque la synthèse d’acide gibbérellique de
type GA1. Cette hormone naturelle de croissance est responsable
de l’élongation cellulaire au niveau des feuilles et des entrenœuds.
Les autres formes d’acides gibbérelliques ne sont pas
affectées : le métabolisme général est donc respecté.
Le trinéxapac-éthyl n’a pas d’action sur les germinations et les
montées à graines des graminées. Il peut donc s’utiliser avant
ou après tonte et en période de regarnissage.
Le trinéxapac-éthyl est efficace sur les graminées telles que fétuques,
ray-grass anglais, agrostis, pâturins des prés. Sur pâturin
annuel, il est susceptible de provoquer un jaunissement
passager, plus ou moins prononcé.
Sa pénétration dans la plante se fait en une heure environ, le
mettant ainsi à l’abri du lessivage.
Au niveau du sol, il se décompose en quelques jours par photodécomposition
et s’hydrolyse en gaz carbonique et eau.
Les hormones de croissance naturelles
• Acide abcissique : Inhibe la germination et la
production de gibérellines et cytokinines
• Auxine : Favorise la dominance apicale,
l’élargissement des cellules et la croissance
racinaire
• Cytokinine : Active la division cellulaire des
bourgeons axillaires et inhibe la croissance
racinaire.
• Ethylène : En cas de stress, permet la croissance
racinaire.
• Gibbérelline : Favorise l’élongation cellulaire.
• Polyamine : Favorise la croissance et les
divisions cellulaires
Limitation de la pousse et renforcement du système racinaire
Le trinéxapac-éthyl agit dès son absorption par les feuilles et les tiges. Il migre par systémie vers le plateau de tallage. Son
efficacité dure environ 4 à 6 semaines. L’effet de ralentissement de croissance est perceptible 4 à 7 jours après traitement.
L’élongation foliaire est réduite de 50% sur 4 semaines. Enfin, la croissance est redirigée naturellement vers les racines et les
stolons.
Illustrations sur la morphologie
des graminées
Trinéxapac-éthyl réduit les
entre nœuds et rend les
feuilles plus compactes.
Trinéxapac-éthyl
Témoin
Après applications
répétées de trinéxapacéthyl
: Augmentation de
la densité du gazon et du
tallage des graminées.
Témoin Trinéxapac-éthyl
Croissance
Folliaire
(cm)
Croissance
racinaire
(cm)
Incidence sur la croissance totale
de la plante
Témoin
6,3 10,9
12,4 8
Trinéxapac
-éthyl
Témoin
Trinéxapac-éthyl
6

la croissance
Réduction des déchets de tonte
L’utilisation du trinéxapac-éthyl aboutit
à une diminution du nombre de tontes
et de la quantité de déchets.
Ces réductions sont autant
d’économies de temps, d’énergie et
de coûts liés à l’élimination de ces
déchets.
Dans l’exemple ci-contre, l’application
de trinéxapac-éthyl à dose maximale
permet de réduire, en moyenne, de
100 à 150 kg / 1 000 m 2 la quantité de
déchets générés selon le programme.
Réduction de la quantité de déchets pesée
(en kg/1000m² et après 5 applications à 3.2 l/ha ou 7 applications à 2.4 l/ha)
Masse de déchets (kg/1000m 2 )
250
200
150
100
50
0
Témoin
250,1
-150,5 kg/1000 m 2 173,7
-98,5 kg/1000 m 2
99,6
7x2,4 l/ha Modalités Témoin 5x3,2 l/ha
75,2
En résumé : de très nombreux avantages
• Tontes plus rapides
• Moins d’évaporation
• Moins d’adventices
• Meilleure roulabilité
• Meilleure résistance au piétinement
2 - UN TALLAGE PLUS COMPACT
ET DENSE
1 - FEUILLES MOINS ALLONGÉES
• Tapis homogène
• Moins de tontes et de dégats
• Moins de regarnissage
• Réduction des déchets de tonte
• Limitation de l’effet scalping
• Limitation de la formation de feutre
3 - RACINES PLUS DÉVELOPPÉES
ET PROFONDES
• Meilleure exploitation
des ressources hydriques
• Moins évaporation / sol
• Résistance au stress, à l’arrachement
2 formulations de trinexapac-ethyl
Concentré soluble (SL) avec une formulation MAXX
(technologie exclusive Syngenta pour MAXimiser les
résultats des matières actives sur gazons)
Poudre mouillable (WP)
conditionnée en sachets hydrosolubles
Primo Maxx ® - AV 2090129 –
Composition : 121g/l trinéxapac-éthyl* - Xi-Irritant
Spatio ® - AV 9300470 –
Composition : 25% trinéxapax-éthyl*
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LES UTILISATIONS DE PRIMO MAXX SUR GOLF
Préconisations
Zones
Fréquence
d’application
Dose
en l/ha
Période d’application
Départs 2 à 4 sem. 0,5 à 1 M A M J J A S O N
Fairways (sans ou avec pâturin 25%) 3 à 4 sem. 0,8 à 1 M A M J J A S O N
Roughs, tours de bunkers 4 à 5 sem. 2 à 2,4 M A M J J A S O N
Greens 2 à 4 sem. 0,5 M A M J J A S O N
M Conseillé M Possible en fonction des conditions M Pas d’application
Avantages
Bénéfices économiques liés à la réduction des
fréquences de tonte (cf encadré ci-dessous)
• Réduction des coûts de maintenance des tondeuses (affutages,
révisions, pannes).
• Importante baisse des coûts de carburant.
• Diminution du coût pour l’élimination des déchets.
Meilleure organisation et plus grande
sécurité
• Temps de tonte libéré pour d’autres taches (en particulier
pendant les périodes chargées comme les mois de mai et
juin).
• Plus grande flexibilité dans l’organisation des chantiers
avec une ouverture au public moins perturbée.
• Limitation des interventions fastidieuses et potentiellement
dangereuses dans les zones difficiles d’accès (telles que talus,
terrasses, roughs …).
Bénéfices environnementaux associés
• Importante réduction de l’empreinte carbone.
• Limitation des nuisances sonores.
• Limitation des effets néfastes des tontes sur la faune et
la microfaune.
• Evaporation de l’eau limitée (moins d’irrigation).
Plus grande satisfaction des golfeurs
• Esthétique des gazons et standing des sites.
• Meilleure résistance au piétinement et meilleure
roulabilité.
• Meilleure qualité des gazons en hiver.
Une économie potentielle de 3 375€/an sur le carburant…
• PRIMO MAXX réduit la
fréquence de tonte.
• Il permet également de
diminuer le temps de tonte
lié à l’augmentation de la
vitesse.
• La puissance nécessaire
pour couper un gazon régulé est moins importante
(gazon plus compact).
1- Le coût du fuel pour un 18 trous est de 15 000 €
par an.
2- 75 % du fuel sont utilisés pour la tonte, soit 11
250 € par an.
3- Une réduction de tonte de 20 % + un gain de
temps de la tonte entraîneraient une économie en coût de
fuel de 3 375 €/an.
…vérifiée dans la pratique anglaise
Dans le contexte anglais d’utilisation du PRIMO MAXX sur un golf de 18 trous, l’université de Cranfield
a montré qu’il est possible de :
• Réduire de 48 % l’empreinte carbone (soit 1 798 kg de CO 2
),
• Economiser 4 500 €/an sur les coûts de gestion.
L’utilisation de PRIMO MAXX sur fairways permet de :
• Réduire le temps de tonte jusqu’à 20 h/semaine,
• Economiser 3 700 €/an sur le carburant et la maintenance/réparation.
…et dans la française.
L’utilisation de PRIMO MAXX sur fairways d’un golf de 18 trous de Touraine s’accompagne :
• D’une réduction d’une tonte par semaine
• Soit une économie sur tonte de 3 100€/an sur le carburant et la main d’oeuvre.
8

LES UTILISATIONS DE PRIMO MAXX
SUR TERRAINS DE SPORT ET GAZONS D’ORNEMENT
Préconisations
Zones
Stades de sport
(avec ou sans pâturin)
Gazons d’ornement
(sans ou pâturin 50%)
Fréquence
d’application
Dose en
l/ha
Période d’application
4 à 6 sem. 1,6 à 2,4 M A M J J A S O N
4 à 5 sem. 2,4 M A M J J A S O N
4 à 5 sem. 2 M A M J J A S O N
M Conseillé M Possible en fonction des conditions M Pas d’application
M
Application particulière (voir ci-dessous)
Application particulière pour les chantiers de regarnissage.
Le mois de mai est synonyme de fin de saison des compétitions sportives. Après une année d’utilisation
intensive, dans des conditions parfois difficiles, les pelouses manquent de densité et sont infestées de
pâturin annuel. La trêve estivale va permettre d’apporter les soins nécessaires afin de garantir aux sportifs
une reprise de la compétition dans les meilleures conditions.
Dans ce cadre, l’utilisation de PRIMO MAXX est recommandée lors des chantiers de rénovation, pour prolonger
la durée de vie de la pelouse, et favoriser le regarnissage programmé en juin – juillet.
Préconisation pour chantier de rénovation :
1. Réaliser une tonte,
2. Appliquer PRIMO MAXX à la dose de 2,8 - 3,2 l/ha (possible 1 jour après la tonte),
3. Pratiquer un défeutrage afin de nettoyer en profondeur et éliminer le feutre (avant ou après le PRIMO MAXX),
4. Regarnir en croix,
5. Irriguer (pour favoriser l’implantation des nouveaux semis).
Sélectivité :
PRIMO MAXX est sans effet sur la germination des graminées.
Attention : PRIMO MAXX peut entraîner des symptômes de phytotoxicité sur pâturin annuel.
Avantages :
• Favoriser le « regarnissage » en réduisant la vitesse de pousse des graminées en place et en offrant une plus grande
luminosité pour la germination du nouveau gazon.
• Développer la résistance de la pelouse au stress hydrique (en période estivale).
• Accroître les qualités esthétiques de la pelouse (couleur plus verte / plus grande résistance au piétinement).
• Faciliter l’entretien en permettant de réduire le nombre de tontes pendant la période estivale (effectifs réduits) :
l’élongation foliaire est réduite de 50% sur une durée de 4 semaines.
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L’UTILISATION DE PRIMO MAXX SUR ZONES HERBEUSES
La réduction des charges de travail, des coûts et des risques liés à la gestion durable des zones
herbeuses sont des préoccupations essentielles des gestionnaires d’autoroutes, de routes,
d’aéroports, d’aérodromes, de terrains militaires, de zones industrielles et des espaces verts
des collectivités. L’application de PRIMO MAXX permet de répondre à ces attentes.
Préconisations sur autoroutes
Zones
Autoroutes,
bords de route
Fréquence
d’application
Dose en
l/ha
Période d’application
1 application 3,2 M A M J J A S O N
M
Conseillé
100 %
50 %
Taux de croissance
du gazon
Compte tenu de ses propriétés, PRIMO MAXX sera
appliqué à la dose de 3 l/ha, 15 à 21 jours après une
fauche faite de mi avril à fin mai suivant les régions.
Si nécessaire, PRIMO MAXX pourra être associé à un
herbicide anti dicotylédones sélectif des graminées ou à
un débroussaillant.
J F M A M J J A S O N D
Fauchage
mi avril -
fin mai
+ 15 à
21 jours
Application PRIMO MAXX
(3 l/ha) mi mai - fin juin
Autres préconisations
Zones
Gazons extensifs,abords
des golfs,zones difficiles
d’accès, aéroports, aérodromes,
terrains militaires,
zones industrielles, espaces
des collectivités
Fréquence
d’application
Dose en
l/ha
Période d’application
6 à 8 sem. 3,2 M A M J J A S O N
10
M Conseillé M Possible en fonction des conditions M Pas d’application
Avantages
• Réduction du nombre de tontes
- Economie de temps, de coûts et d’énergie.
- Amélioration de la sécurité des ouvriers.
- Diminution des coûts de maintenance des engins de chantier.
- Réduction de l’empreinte carbone.
• Rapidité de mise en oeuvre avec moins de perturbation du trafic routier et de risques pour les automobilistes.
• Plus grande flexibilité dans l’organisation des chantiers et libération de temps pour d’autres tâches.
• Diminution de la pénibilité et des risques d’accident de travail associés aux fauchages pour le personnel.
• Limitation des effets néfastes des tontes sur la faune et la microfaune sauvages donc sur la biodiversité.
• Limitation des risques d’érosion et de glissement de terrain lors d’orages.
• Amélioration de la visibilité pour les automobilistes.
• Diminution des nuisances liées aux tontes ou fauchages (par exemple bruit aux abords des maisons ou des bureaux).
• Coût de prestation moins élevé avec une plus grande satisfaction des clients.

LES EFFETS STIMULATEUR ET REVERDISSANT
DES CHÉLATES DE FER
Sequestrene® 138 Fe 100 SG – Engrais CE – Composition : Fer chélaté : 6.2% fer chélaté par EDDHA, 3.4% fer chélaté
par o,o-EDDHA, 2.2% fer chélaté par o,p-EDDHA, 7% fer soluble dans l’eau – Xi-Irritant
SEQUESTRENE 138 Fe 100 SG est un chélate de fer de l’acide
EDDHA. Composé organique complexe, il possède la propriété
de maintenir (de « séquestrer ») le fer sous forme soluble.
Il le libère lentement sous une forme utilisable par les
plantes, au fur et à mesure de leurs besoins.
SEQUESTRENE 138 Fe 100 SG est particulièrement bien
adapté aux gazons. Il permet de les stimuler dès la reprise
de végétation et surtout de favoriser l’activité des pigments
chlorophylliens garantissant une couleur vive et soutenue du
gazon.
• Forte teneur en Fer : SEQUESTRENE 138 Fe 100 SG
possède l’un des taux les plus élevés du marché en Fer (6 %),
ce qui permet de limiter la dose apportée à l’hectare.
• Rapidité d’action : 1 à 2 semaines
• Persistance d’action : son effet dans la durée est
également important car il va garantir la qualité du gazon au
cours de l’année en le conservant bien vert, ainsi que la mise
en réserve de fer pour l’année suivante.
• Grande stabilité dans sa teneur en fer EDDHA (forme
assimilable par les plantes), indépendante des conditions de
pH de l’eau et de luminosité.
• Facilité et sécurité d’emploi : Grâce à une formulation
performante en granulés à disperser dans l’eau, sa dissolution
très rapide et complète permet une utilisation rapide sans
risque de boucher les buses.
• Très bon équilibre entre les isomères Orto/Orto et Orto/
Para résultant d’un procédé unique de fabrication afin de
garantir un maximum d’efficacité et de régularité.
SEQUESTRENE 138 Fe 100 SG s’utilise en arrosage à la dose
de 10 kg/ha. Faire une ou deux applications au printemps
pour permettre une meilleure reprise de la végétation, et une
application à l’automne avant le repos végétatif. Il est conseillé
de faire suivre l’application d’une irrigation.
En apport curatif, il convient de traiter dès l’apparition des
premiers signes de chlorose. SEQUESTRENE 138 Fe 100 SG
permet de limiter le risque de décolorations de certaines
espèces de graminées entraîné par l’application de certains
régulateurs de croissance ou de fongicides.
SEQUESTRENE 138 Fe 100 SG est autorisé en agriculture
biologique.
Sequestrene® Fast – Engrais CE – Composition : 5.5% fer chélaté par EDDHA + 3% fer chélaté par o,o-EDDHA + 1.9%
fer chélaté par o,p-EDDHA + 6% fer soluble dans l’eau + 3% N + 15% K2O – Xi-Irritant
SEQUESTRENE FAST, nouvelle formulation de Sequestrene
contenant de l’azote et de la potasse, est particulièrement
adapté pour obtenir rapidement un gazon bien vert. Son
usage est recommandé quelques jours avant une compétition.
D’autre part, ce produit bénéficie des mêmes avantages
que SEQUESTRENE 138 Fe 100 SG (voir ci-dessus). La
dose sera à adapter en fonction de l’état du gazon et de
l’effet recherché.
L’efficacité, la rapidité et la persistance d’action sont liées à la composition
• Il existe 2 formes d’agents chélatés : orto/orto (o/o) et orto/para (o/p). La proportion de ces 2 formes est aussi importante
que les fractions de fer soluble et de fer chélaté totales.
• Parmi les chélates, seules les 2 formulations de SEQUESTRENE présentent la meilleure répartition de ces 2 formes qui
permet d’obtenir un effet rapide et une très bonne persistance d’action.
- Le système enzymatique des racines absorbe plus rapidement et efficacement le fer sous la forme orto/para.
- La racine est de ce fait en meilleure disposition pour absorber la forme orto/orto.
• 3 éléments doivent donc figurer sur l’étiquette : fer soluble (% minimum), fer chélaté (% minimum) et fer chélaté orto/
orto (% minimum). Le reste de la fraction chélatée l’est principalement par orto/para.
11

Principaux ravageurs
DÉGÂTS ET CONSÉQUENCES SUR LE GAZON :
Les sols couverts de végétation, tels les gazons, sont préférés
pour la ponte des ravageurs. Les différents stades de développement
des ravageurs dans le sol peuvent engendrer des
dégâts sur les gazons ; les larves, lorsqu’elles se développent
sous le gazon, se nourrissent de substances organiques du
sol, dévorent les radicelles des plantes, ou encore sectionnent
les racines des plantes et les empêchent de s’alimenter
en eau. De plus, lorsque les larves sont déterrées, elles cherchent
à se déplacer pour fuir et causent des dégâts en endommageant
le gazon. Un autre type de dégât est causé par
les oiseaux ou le gibier qui, pour dévorer les larves, endommagent
le sol.
PRÉVENTION :
Si des endroits dénudés apparaissent dans le gazon, c’est
généralement le signe d’une attaque par des insectes du
sol. Ces attaques sont difficiles à prévoir et seules des observations
régulières permettent une bonne surveillance des
gazons et par là, la gestion des ravageurs.
HANNETONS :
HANNETON COMMUN
(Melolon tha melolontha),
HANNETON DE LA SAINT JEAN
(Amphimallon solstitialis)
ET HANNETON HORTICOLE
(Phyllopertha horticola)
Le hanneton adulte a une taille allant de 2 à 3 cm.
Sa tête est foncée, son abdomen est noir. La larve du
hanneton, aussi appelée « ver blanc », a un corps
blanchâtre, recourbé en arc, dont l’extrémité est
noirâtre. Les différents stades de développement des
hannetons dans le sol engendrent des dégâts sur les
gazons : les larves, polyphages, s’attaquent notamment
aux racines des graminées. Elles se déplacent
en surface ou en profondeur, suivant la température
extérieure. Les dégâts dans le sol et sur le gazon
sont maximaux l’année qui suit la première ponte.
<
Hanneton commun
© Syngenta
© Syngenta
© Syngenta
<
Hanneton horticole
<
Larve de hanneton ou ver blanc
12

et leur gestion
TIPULES (Tipula spp.)
© Syngenta
<
Pièces buccales
© Syngenta
<
Tipule adulte
© Syngenta
Larves
Larves
Ces ravageurs se rencontrent sur le sol surtout la
nuit ou par temps couvert. Sinon, ils séjournent sous
terre. Les larves, de forme cylindrique et de couleur
terreuse, mesurent jusqu’à 4 cm de long. L’insecte
adulte a de longues pattes et des ailes d’une envergure
allant jusqu’à 4 cm. La femelle pond ses œufs dans la
terre en fin d’été. Les larves hivernent à moitié développées
et endommagent encore le gazon le printemps
suivant. D’autres sortes de tipules, plus rares, ont plusieurs
cycles par an.
<
© Syngenta
<
LARVES DE NOCTUELLES, VERS GRIS
© Syngenta
© Syngenta
© Syngenta
Ce sont des larves terricoles, plus connues sous le nom
de « vers gris ». Les papillons volent de nuit et pondent
leurs œufs sur la partie inférieure des plantes ou sur
le sol. Les larves sont fortes, trapues et atteignent une
longueur de 4 cm. Elles ont une tête bien reconnaissable
et possèdent huit paires de pattes. Le jour, elles
se terrent dans la couche supérieure du sol. Dès le crépuscule,
elles attaquent également les parties aériennes
des plantes.
<
Noctuelle
<
Ver gris
Trou de sortie
d’un vers gris
<
Scimitar® - AV 9800336 / Composition : 100 g/l de lambda-cyhalothrine* /
Xn - nocif. N Dangereux pour l’environnement.
Emploi autorisé durant la floraison, et au cours des périodes de production
d’exsudats, en dehors de la présence d’abeilles.
La lambda-cyhalothrine, de la famille des pyréthrinoïdes,
est un insecticide qui agit par contact et ingestion sur un
grand nombre d’insectes. Grâce à sa tension de vapeur
très basse, sa persistance d’action est de l’ordre de 3 à 4
semaines, même en conditions chaudes et ventées.
SCIMITAR contient la lambda-cyhalothrine sous forme de
microcapsules, ce qui permet de limiter le contact entre
l’applicateur et la substance active.
Les applications sont réalisées par pulvérisation, avant mise
en culture. Elles doivent être homogènes et permettre une
bonne répartition du produit sur la parcelle.
SCIMITAR peut être employé en pulvérisation, à la dose
de 75 ml/ha. Il s’applique d’avril à octobre, dès que le seuil
de 5 larves par m² est atteint.
Afin d’optimiser l’efficacité de SCIMITAR, appliquer
500 à 1000 l de bouillie par hectare pendant la période
d’activité des larves en surface soit, de préférence, tard le
soir (et toujours hors de la période de vol des abeilles).
Pour éviter l’apparition de phénomènes de résistance,
il est recommandé d’utiliser SCIMITAR en alternance
avec d’autres produits de famille chimique et de mode
d’action différents et de limiter le nombre d’interventions
avec SCIMITAR à 2 au maximum par saison.
13

Principales adventices
Les adventices, ainsi que les mousses et les algues, ne sont pas les bienvenues dans les gazons
que les utilisateurs souhaitent homogènes, esthétiques, denses et sains. De plus, de nouvelles
espèces apparaissent de plus en plus fréquemment : citons par exemple les chiendents, Eleusine
indica, Paspalum dilatatum, Sporobulus indicus ainsi que les Cyperus spp.
DÉGÂTS ET CONSÉQUENCES :
Outre la compétition pour la ressource en
eau, elles diminuent fortement la résistance
au cisaillement et la capacité de régénération
des gazons. Elles déprécient l’aspect des
espaces verts et dégradent la qualité du jeu
pour les terrains de sport et les golfs. Enfin,
certaines peuvent également être toxiques
ou allergisantes (ambroisie,…).
Les adventices les plus fréquentes
Dicotylédones
Graminées
Trèfles (Trifolium spp.)
Pâquerette (Bellis perenis)
Plantain (Plantago major)
Véroniques (Veronica spp)
Pissenlit (Taraxacum officinale)
Séneçon vulgaire (Senecio vulgaris)
Sagines (Sagina spp.)
Pâturin annuel (Poa annua)
Digitaires (Digitaria spp)
Chiendent (Cynodon dactylon)
Sétaires (Setaria spp.)
Paspale (Paspalum dilatatum)
Ray-grass d’Italie (Lolium multiflorum)
Chiendent (Cynodon repens)
et leur gestion
<
Simulation de l’état des levées
de Digitaire au 9 mai 2007
Afin de gérer certaines adventices, les digitaires
notamment, il existe des herbicides
spécifiques dont l’efficacité repose sur un
positionnement extrêmement précis.
Pour y parvenir, un outil de prévision des levées de
digitaires est en cours d’adaptation aux conditions
françaises ; associé au service de prévisions climatiques
de Syngenta, ce modèle aide les utilisateurs à prévoir
la période optimale d’utilisation de ces herbicides
spécifiques.
Concernant les graminées vivaces nou velles, la seule
solution passe, à ce jour, par leur destruction par des
herbicides non sélectifs suivie d’un regarnissage.
% des levées réalisées :
Moins de 1%
de 1% à 3%
de 3% à 10%
+ de 10%
Pour toutes les principales dicotylédones préoccupantes en gazons (cf ci-dessus), une association de matières actives, comme
PRAIXONE par exemple, donne de très bons résultats.
Praixone ® - AV 6900486 – Composition : 30g/l (2.6%) dicamba* (sels de
sodium et potassium) + 360g/l (30.8%) 2.4-MCPA – Xi-Irritant
PRAIXONE est un désherbant sélectif des graminées
à gazon, efficace contre les plantes à feuilles larges
(dicotylédones), annuelles ou vivaces. Il s’utilise sur
gazons sportifs ou d’ornement bien installés.
Débrouxal ® - AV 8600562 – Composition : 103.6g/l triclopyr ester + 93g/l
2.4-D ester – Xn-Nocif – N-Dangereux pour l’environnement. (homologué par
Agriphar S.A.)
Avant implantation d’un gazon et pour la destruction
des plantes semi-ligneuses telles que panicaut, orties,
ronces…, on utilisera DEBROUXAL.
MARKER ® - AV 9300359 - Composition :
260.75 g/l acide blue 9 - NC Non classé
MARKER est un indicateur coloré temporaire de traitement à
mélanger aux bouillies phytosanitaires. En colorant légèrement
en bleu les surfaces traitées, il permet d’éviter les manques entre
deux passages ainsi que les doubles traitements.
14

Principales maladies
Une des clés de la réussite de la gestion des maladies du gazon est la connaissance de cellesci
pour pouvoir mieux les identifier, ainsi que la maîtrise des outils de gestion sanitaire, pour
pouvoir les appliquer au bon moment.
Règles culturales complémentaires permettant de limiter
le développement des maladies :
Eviter le compactage du sol.
Raisonner les doses et formes d’apports fertilisants
selon le climat, la saison, les caractéristiques de la pelouse
et les maladies endémiques sur le site.
Optimiser la fréquence de tonte : les tontes trop
fréquentes affaiblissent le gazon (blessures sur les feuilles =
portes d’entrée pour les maladies) et les tontes trop espacées
entraînent l’accumulation de spores sur les sommets
foliaires.
Enlever et éliminer les déchets de tonte,
les feuilles et autres débris végétaux.
Eviter la dispersion des maladies par les outils
en les désinfectant.
Scarifier les surfaces touchées par les maladies.
Utiliser les fongicides en préventif, au plus tard
dès l’apparition des tout premiers symptômes.
SENSIBILITÉ
DES DIFFÉRENTES ESPÈCES
Très sensible
Moyennement
sensible
MALADIES FONGIQUES
GRAMINÉES
Poa
pratensis
Poa
annua
Agrostis
stoloni fera,
A. capillaris
Festuca
rubra
Lolium
perenne
Sclérotiniose, Dollar Spot
Fusariose hivernale
Ronds de sorcières
Pourriture à Pythium
Fusariose estivale
Maladie du fil rouge
Anthracnose
Maladie des taches foliaires
Rhizoctone
Sclerotium rolfssi
Ophiobolus
Rouilles
Oïdium
Pourriture à Typhula
Il y a actuellement sur le marché de nombreuses variétés sélectionnées possédant des résistances ou des sensibilités très diverses
aux maladies. Le tableau ci-dessus n’est donné qu’à titre indicatif et pour aider à diagnostiquer la maladie.
15

Maladies hivernales
FUSARIOSE FROIDE OU HIVERNALE
(Microdochium nivale, Fusarium spp., Gerlachia nivalis)
Période de développement :
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
- Humidité de l’air élevée,manque d’aération
et sol se ressuyant mal,
- pH supérieur à 7,
- temps humide et froid (de 0 à 10 ° C),
- apports excessifs en azote et insuffisants
en potassium en automne.
- Tondre assez bas en automne,
- éviter les hausses de pH liées aux sablages
et amendements calciques,
- traiter préventivement en cas de risque
de neige persistant.
MOISISSURE DES NEIGES OU POURRITURE À Typhula
(Typhula incarnata, Typhula ishikariensis)
Période de développement :
- Temps humide et frais (0 à 8°C),
- pH supérieur à 7,
- couverture neigeuse sur sol non gelé,
- apport unilatéral et excessif d’azote,
- carence en potassium en automne.
- Effectuer un apport spécial de potassium
et de magnésium en automne,
- enlever la neige si possible, ou éviter
son tassage,
- en cas d’attaque, fertiliser pour favoriser
la régénération,
- contrôler le feutre entre 0.5 et 1 cm,
- tondre plutôt ras.
J
F
M
• Maladie : C’est la maladie la plus fréquemment
rencontrée. Elle peut affecter gravement
les greens de golf.
• Graminées particulièrement sensibles :
Agrostides (stolonifère, capillaire), pâturin
annuel.
• Symptômes et conséquences : Taches
grises à brunes, parfois orangées, gluantes,
d’abord de 5 puis de 25 cm de diamètre,
plus tard confluentes. Le bord des taches
est brun et porte parfois un mycélium
feutré de couleur grise à rose. Après une
couverture neigeuse du sol non gelé, de
grandes plages de feuilles sèches peuvent
apparaître. Si la base des tiges est attaquée,
le gazon meurt.
A
M
J
J
A
• Maladie : Se développe principalement
sur des gazons affaiblis, dans des régions
froides ou tempérées. Les infections mixtes
avec la fusariose sont fréquentes.
• Graminées particulièrement sensibles :
Agrostides (stolonifère, capillaire), raygrass,
pâturin annuel et nouveaux semis.
• Symptômes et conséquences :
Taches irrégulières (pourritures), gris clair
à brunes, jusqu’à 80 cm de diamètre,
confluentes ensuite. Les feuilles touchées
s’agglutinent et périssent à partir de la
pointe. Les taches dégagent une odeur de
champignon. Un mycélium grisâtre peut se
former par humidité élevée. Des sclérotes,
de la grosseur d’une tête d’épingle,
oranges à brunes, peuvent apparaître sur
les feuilles et les racines. Tant que la maladie
n’atteint pas les collets, le gazon ne
meurt pas entièrement et se régénère la
plupart du temps.
S
O
N
D
Typhula : feuilles parcheminées
et sèches agglutinées
<
Symptômes de Typhula : à
l’arrière-plan, les dégâts sont
moindres car le gazon a été
tondu plus ras.
<
© Syngenta © Syngenta © Syngenta © Syngenta
16

Maladies printanières et estivales
DOLLAR SPOT OU SCLÉROTINIOSE ESTIVALE
(Sclerotinia homeocarpa)
Période de développement :
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
• Maladie : Elle apparaît durant la période
de croissance principale des gazons sous
forme de petites taches décolorées, d’où
son nom « Dollar Spot » aux Etats-Unis.
• Graminées particulièrement sensibles :
Fétuque rouge et agrostides.
- Carences en azote et potassium,
- températures diurnes élevées (20 à 30 °C)
et nocturnes faibles (fortes rosées),
- humidité élevée,
- sol à faible rétention d’eau.
© Syngenta © Syngenta © Syngenta
© Syngenta
• Symptômes et conséquences : Taches
décolorées, nettement délimitées, de couleur
verte à brune, d’un diamètre de 2 à
5 cm, atteignant parfois les 15 cm. En cas
de forte attaque, ces ronds peuvent confluer.
Les surfaces attaquées se distinguent
nettement du gazon sain. Par humidité
élevée, un mycélium en toile d’araignée
apparaît sur le gazon. Les brins d’herbe se
dessèchent par le milieu. Le mycélium peut
également produire une toxine qui bloque
le système racinaire, d’où un dessèchement
rapide de la plante.
POURRITURE À Pythium
(Pythium spp., P. aphanidermatum, P. graminicola,
P. ultimum, P. myriotylum, P. arrhenomanes, …)
Période de développement :
• Maladie : Plus d’une vingtaine d’espèces
de Pythium peuvent provoquer des dégâts
plus ou moins importants. Les pourritures
à Pythium touchent notamment les nouveaux
semis.
• Graminées particulièrement sensibles :
Pâturin des prés, pâturin annuel, agrostides,
fétuque rouge, ray-grass anglais.
• Symptômes et conséquences : Plages
irrégulières, parfois étendues, comme
lors de dégâts dus à la sécheresse. Elles
se déve loppent souvent le long de traces
de véhicules ou d’écoulements de surface.
Les tiges des graminées sont molles
et flasques. L’herbe a un aspect glutineux
et s’arrache facilement. Les racines sont
aussi attaquées ; elles prennent alors une
couleur foncée. Les dégâts peuvent être
très étendus et le gazon irrémédiablement
endommagé.
J
F
- Favoriser l’aération du sol,
- éviter les stress hydriques (arrosages réguliers,
limités),
- effectuer des apports de potassium en début
d’été,
- augmenter si possible la hauteur de tonte.
M
A
M
J
J
- Sols gorgés d’eau et gazons humides,
- pH élevés et sols compacts,
- températures diurnes > 30°C et températures
nocturnes > 20°C (air humide),
- fertilisation azotée déséquilibrée associée
à une carence en potassium,
- semis trop denses et trop profonds.
O
- Arrosage limité, le matin si possible,
- apport limité d’azote en période favorable
(temps chaud et humide),
- aérer le sol.
A
S
N
D
17

Maladies estivales
RHIZOCTONE (Rhizoctonia solani, Rhizoctonia cerealis)
Période de développement :
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
- Humidité élevée de l’air, rosée et absence
de vent,
- excès d’azote et croissance par à-coups,
- tonte trop basse,
- arrosage abondant.
- Eviter les pH acides,
- limiter les arrosages,
- faire des apports de potassium et d’anhydride
phosphorique,
- augmenter la hauteur de tonte.
ANTHRACNOSE
(Colletotrichum graminicole, Gloesporium sp., Glomerella sp.)
Période de développement :
- Tonte trop basse,
- carences en éléments nutritifs,
- stress climatiques : forte chaleur, froid,…,
- arrosages trop fréquents, humidité stagnante
persistante,
- eau stagnante et humidité
élevée de l’air.
J
- Eviter les conditions stressantes,
- si températures très élevées (28 – 30°C),
arroser pour rafraîchir le gazon,
- si forte attaque, relever temporairement
la hauteur de tonte.
F
M
• Maladie : Elle apparaît principalement sur
les greens de golf.
• Graminées particulièrement sensibles :
Pâturin des prés, pâturin annuel, agrostides,
fétuques, ray-grass anglais.
• Symptômes et conséquences : Taches
irrégulières brun clair à rougeâtres, d’un
diamètre de 5 à 80 cm, parfois bordées
d’un anneau gris bleu. Des taches jaunâtres
sous forme de bandes sur les feuilles
peuvent se former. Les racines et les tiges
peuvent aussi être attaquées alors que le
collet et la pointe des feuilles demeurent
intacts. Une des clés du diagnostic des
rhizoctonioses dues à Rhizoctonia solani
est la présence d’ « anneaux de fumée »
de couleur grisâtre (« brown patch » en
anglais), jamais observés sur les rhizoctionioses
dues à Rhizoctonia cerealis.
A
M
J
J
A
• Maladie : Typique des gazons affaiblis.
• Graminées particulièrement sensibles :
Fétuques, agrostides, pâturins et ray-grass
anglais.
• Symptômes et conséquences : Taches
irrégulières de couleur jaune à rouge-brun,
formant parfois des bandes. Le gazon se
dégarnit. Les tiges attaquées portent des
excroissances noires en forme d’épines.
Souvent, des décolorations jaunes apparaissent
sur les plus jeunes feuilles.
La maladie peut provoquer la pourriture
des racines, les graminées attaquées
s’arrachent facilement.
S
O
N
D
<
<
Rhizoctonia solani
Rhizoctonia cerealis
© Syngenta © Syngenta © Syngenta
© Syngenta
18

Maladies estivales
FUSARIOSE ESTIVALE
(Fusarium culmorum, Fusarium poae)
Période de développement :
J
F
M
A
M
J
J
A
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O
N
D
© Syngenta © Syngenta © Syngenta
© Syngenta
ROUILLES (Puccinia spp.)
• Maladie : Se rencontre souvent en infections
mixtes avec d’autres champignons.
• Graminées particulièrement sensibles :
Fétuque rouge, agrostides.
• Symptômes et conséquences : Taches
irrégulières vert clair, plus tard jaune paille,
parfois avec un centre vert (ocelles). Rarement,
un mycélium rougeâtre peut apparaître.
Le collet et les racines des graminées
deviennent brun sombre et desséchées.
Période de développement :
• Maladie : Le nom de rouille provient de
l’apparence orange qu’elle donne aux feuilles.
• Graminées particulièrement sensibles : Pâturin
des prés, agrostides, ray-grass.
• Symptômes et conséquences : Suivant l’espèce
de rouille, le gazon se colore en jaune et rouge
ou en brun et noir, d’abord par foyers, ensuite sur
toute la surface. Les feuilles et les tiges portent
des pustules bien visibles, parfois pulvérulentes.
Une attaque importante augmente le vieillissement
du feuillage.
J
F
- Longue sécheresse et forte insolation
corrigées par un arrosage excessif,
- eau d’arrosage chargée en sels, en sulfates,
- excès d’azote, carence en potassium,
- réduction brutale de la hauteur de tonte.
- Maintenir le pH entre 6 et 7,
- éviter les à-coups hydriques,
- en cas de forte attaque : rafraîchir le gazon
par arrosage,
- fumure équilibrée en potassium l’été.
M
A
M
J
J
A
- Sol sec (faible croissance du gazon),
- températures supérieures à 20°C,
- emplacements ombragés et humides.
- Favoriser l’aération du gazon,
- arrosages modérés (séchage rapide),
- corriger le manque de lumière
(taille des arbustes).
S
O
N
D
OÏDIUM (Erysiphe graminis)
Période de développement :
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
© Syngenta
• Maladie : Elle diminue la qualité esthétique
et peut favoriser le développement
de maladies plus importantes.
• Graminées particulièrement sensibles :
Pâturin annuel, pâturin des prés, fétuque
rouge.
- Températures entre 12 et 16°C,
- humidité de l’air élevée, peu de courant d’air,
- ombre, manque de lumière,
- stress dû au sec.
© Syngenta
• Symptômes et conséquences : Dépôt
farineux blanchâtre envahissant le feuillage.
Lorsque l’attaque est avancée, le
gazon jaunit.
- Favoriser une bonne luminosité,
- arrosages suffisants.
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Autres maladies
POURRITURE ESTIVALE (Sclerotium rolfssi)
Période de développement :
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
- Humidité élevée,
- période humide et chaude survenant après
une période sèche : germination des
sclérotes,
- déséquilibre azoté, carence en phosphore
et potassium,
- débris végétaux morts : développement
des sclérotes,
- feutre abondant.
- Chauler pour relever les pH acides,
- limiter les arrosages et éviter tout excès
d’humidité,
- prévoir un bon drainage du sol,
- effectuer des aérations régulières
(réduire le feutrage).
RONDS DE SORCIÈRES
(Marasmius oreades, Lycoperdon spp.,
Agrocybe pediades, Bavistra plumbea, Coprinus spp., …)
Période de développement :
- Faible teneur en oxygène et en eau,
- teneur élevée en matière organique
avec forte formation de feutre.
- Décompacter le sol en profondeur,
- traiter au printemps et/ou en automne,
en période de croissance du champignon.
J
F
M
• Maladie : Très répandue dans les parties
les plus chaudes de zones tempérées.
• Graminées particulièrement sensibles :
Agrostides, fétuques, pâturins, ray-grass
anglais.
• Symptômes et conséquences : Les
atta ques peuvent être discrètes : zones
irrégulières de quelques centimètres avec
des feuilles rares, ou bien très visibles : filaments
blancs qui progressent rapidement
(jusqu’à 2 cm par jour). On peut observer
des surfaces circulaires ou en croissant de
gazon roussi avec des plages de plusieurs
dizaines de centimètres de diamètre. Le
mycélium blanc peut apparaître au bord de
la zone affectée et, à l’intérieur de celleci,
se condenser en nombreux glomérules
blancs : des sclérotes en formation, de 1 à
3 mm de diamètre, qui deviennent peu à
peu beiges puis marron.
A
M
J
J
• Maladie : Touche souvent les vieux
gazons. Les dégâts n’apparaissent pas
toujours et sont souvent difficiles à
combattre.
A
• Graminées particulièrement sensibles :
Pâturin annuel, pâturin des prés, agrostides,
fétuque rouge, ray-grass anglais.
• Symptômes et conséquences : Il y a diverses
formes de ronds de sorcières : les simples
colonies de champignons à chapeau,
les anneaux vert foncé dans le gazon et les
zones de gazon mort en forme d’anneau
avec un pourtour sombre de chaque côté.
Les dégâts observés proviennent du
manque d’eau dans la zone des racines et
d’éventuels produits toxiques de dégradation
du mycélium.
S
O
N
D
<
Mycélium de rond de sorcières
© AGREF / Ecoumène Golf & Environnement
© Syngenta © Syngenta
© AGREF / Ecoumène Golf & Environnement
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Ronds de sorcières
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Autres maladies
MALADIE DU FIL ROUGE
(Laetisaria fuciforme, Corticium fuciforme)
Période de développement :
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
© Syngenta © Syngenta © Syngenta
© Syngenta
• Maladie : Il s’agit d’une des maladies
du gazon les plus répandues, affectant le
plus souvent les fairways des golfs ou les
gazons peu entretenus.
• Graminées particulièrement sensibles :
Ray-grass anglais et fétuques (rouge et
élevée).
• Symptômes et conséquences : Taches irrégulières
brun clair puis jaune paille. Un
mycélium rose aux structures ramifiées apparaît
sur les feuilles lorsque l’humidité est
élevée. Les surfaces attaquées prennent un
aspect rougeâtre. Le gazon ne périt pas.
MALADIE DES TACHES FOLIAIRES
(Helminthosporium spp., Curvularia spp., Bipolaris spp., …)
Période de développement :
• Maladie : Se développe souvent sous
forme de complexe de maladies.
• Graminées particulièrement sensibles :
Pâturin des prés, pâturin annuel, ray-grass
anglais, fétuques.
• Symptômes et conséquences : Taches
rougeâtres à brun foncé, souvent avec un
centre plus clair. Les plantes attaquées forment
des plages plus claires et peuvent
périr entièrement. En cas de forte attaque,
le gazon est fortement éclairci.
J
F
- Temps humide et chaud,
- petits arrosages trop fréquents,
gazon constamment humide,
- manque d’azote, pelouses affaiblies,
- sol mal aéré.
- Eviter les causes de stress : à-coups
hydriques,
- vérifier le taux de calcium du sol et la teneur
en oligoéléments,
- augmenter la fréquence de tonte.
M
A
M
J
J
A
- Temps humide et frais, ombre, rosée,
- carence en potassium et/ou magnésium,
- présence importante de feutre,
sols trop compacts.
- Limiter les apports d’azote,
- augmenter temporairement la hauteur
de tonte,
- scarifier et enlever le feutre.
S
O
N
D
PIED NOIR, PIÉTIN ÉCHAUDAGE
(Ophiobolus spp., Gaeumanomyces graminis)
Période de développement :
J
F
M
A
M
J
J
A
S
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N
D
• Maladie : Surtout présente sur jeunes gazons.
© Syngenta
• Graminées particulièrement sensibles :
Agrostides, pâturin annuel.
• Symptômes et conséquences : D’abord, petites
taches affaissées de couleur vert foncé puis décolorées
ou bronzées. Ensuite apparaît l’anneau
caractéristique croissant année après année à la
même place. La base des tiges et des racines devient
brune. Les plantes s’arrachent facilement.
- Humidité élevée de l’air par temps chaud,
- pH des 2 premiers cm du sol supérieur à 7,
- chaulage excessif.
- Ajuster le pH du sol,
- utiliser des engrais ammoniacaux,
- sursemer avec Festuca rubra.
21

Gestion des maladies
Afin d’optimiser la gestion des maladies et pérenniser au mieux l’efficacité des produits
homologués, il est essentiel de respecter les 6 principes suivants.
IDENTIFIER LES MALADIES ET LEURS PÉRIODES
DE DÉVELOPPEMENT
Maladies
Fusarioses hivernales
(Microdochium nivale, Fusarium
spp.)
Dollar spot
(Sclerotinia homeocarpa)
Anthracnoses (Colletotrichum
graminicole, Gloesporium
sp.,Glomerella sp.)
Rhizoctones (Rhizoctonia
solani, Rhizoctonia cerealis)
Fusarioses estivales
(Fusarium culmorum, Fusarium
poae)
Pourriture estivale
(Sclerotium rolfssi)
Rouilles (Puccinia spp.)
Pythium (Pythium spp.)
Fil rouge (Laetisaria fuciforme,
Corticium fuciforme)
Taches foliaires
(Helminthosporium spp., Curvularia
spp., Bipolaris spp.)
Niveau
gravité /
fréquence
XXXX
XXXX
XX(X)
XX
XXX
X
X
XXX
XX
XX
J F M A M J J A S O N D
Risque élevé
Risque modéré
Le complexe parasitaire se divise en 3 classes de pathogènes :
• Les maladies hivernales représentées essentiellement par les fusarioses, traitées en moyenne plus de 4 fois par an,
• Les maladies de printemps et d’été, avec comme principale maladie le dollar spot, traité en moyenne 3,5 fois par an,
• Une maladie spécifique, le pythium, traitée en moyenne 2 fois par an.
Les traitements seront bien évidemment positionnés à la période la plus propice au développement des maladies.
Idéalement, il serait très utile de connaitre les périodes de risque des maladies. Syngenta travaille à l’adaptation aux conditions
françaises d’un outil de prévision de ces risques, associé au service de prévisions climatiques.
22

CONNAITRE LES HOMOLOGATIONS DES PRODUITS
Seuls les produits ayant reçu une homologation pour l’usage « gazons de graminées » peuvent être utilisés, en respectant
leurs conditions d’emploi (dose, nombre d’application par an, ZNT, délai de rentrée…).
Maladies MEDALLION GLAZENN BANNER
MAXX
CABESTOR HERITAGE MILFAL* ELWEISS
PRO
Fusarioses
1 kg/ha 1,2 kg/ha 3,2 l/ha 0, 5 kg/ha 10 l/ha
hivernales
Dollar spot 3,2 l/ha 1 l/ha 5 l/ha
Anthracnoses
3,2 l/ha
Rhizoctones 3,2 l/ha 0, 5 kg/ha 10 l/ha
Fusarioses
estivales
Pourriture estivale
1 kg/ha 1,2 kg/ha 3,2 l/ha 0, 5 kg/ha 10 l/ha
0, 5 kg/ha
Rouilles 3,2 l/ha 1 l/ha 5 l/ha
Pythium
Fil rouge 3,2 l/ha 5 l/ha
15 à 30
l//ha
Taches foliaires
3,2 l/ha
*MILFAL : dose à moduler selon les espèces constituant le gazon (en particulier patûrin annuel)– Dose recommandée : 3 à 5 l/ha
DISTINGUER LES DIFFÉRENTES FAMILLES CHIMIQUES
DES MATIÈRES ACTIVES
L’utilisation successive d’une même matière active ou de matières actives d’une même famille chimique risque d’engendrer
des phénomènes de résistance rendant les produits inefficaces et réduisant ainsi la gamme de fongicides disponibles. Bien
les connaitre est le préalable indispensable à la mise en œuvre d’une lutte raisonnée et pérenne.
Famille chimique Mode d’action sur champignon
Triazoles
Strobilurines
Carbamates
Phénylpyrroles
Anilidopyrimidines
Chloronitriles
Inhibition de la biosynthèse des stérols (substance essentielle à la formation des parois cellulaires
des champignons)
Blocage de la respiration et arrêt de la production d’énergie
Mode d’action multi-sites encore mal connue
Action sur la pression osmotique des cellules par dérégulation de la synthèse de glycérol
Inhibition de la biosynthèse de la méthionine, l’un des acides aminés constituants des protéines
Inhibition des enzymes dépendant du glutathion au niveau des spores
Famille
chimique
MEDALLION GLAZENN BANNER
MAXX
CABESTOR HERITAGE MILFAL
ELWEISS
PRO
Triazoles
Strobilurines
Carbamates
Phénylpyrroles
Anilidopyrimidines
Chloronitriles
23

POSITIONNER LES FONGICIDES AU BON MOMENT
EN FONCTION DE LEURS MODES D’ACTION
Compte tenu de leurs matières actives, les fongicides sont plus ou moins efficaces en fonction du cycle biologique des
pathogènes. Les utiliser au mauvais moment est une des principales causes des échecs de protection.
Germination
Développement
des spores Pénétration mycélien Fructification Sporulation
PRÉVENTIF CURATIF ERADIQUANT
Objectif
Stopper la germination des spores à la
surface des feuilles pour prévenir l’infection
Stopper précocement
le développement du
pathogène dans la plante
Stopper le développement du
pathogène quand les symptômes de
la maladie sont visibles et prévenir
les contaminations futures
MEDALLION GLAZENN BANNER
MAXX
CABESTOR HERITAGE MILFAL
ELWEISS
PRO
Préventif
(germination
spore)
Préventif
(pénétration)
Curatif
(développement
mycélien)
Eradiquant
(fructification)
Eradiquant
(sporulation)
En matière de lutte, les traitements préventifs assureront la meilleure protection.
24

EXPLOITER AU MIEUX LE MODE DE DIFFUSION
DES PRODUITS
En période de forte croissance végétative, il conviendra d’utiliser préférentiellement les produits dont le mode de diffusion
est systémique : les organes néoformés seront ainsi protégés.
En période de repos végétatif ou de faible croissance, les produits de contact sont idéaux : les champignons ne pourront pas
pénétrer dans la plante.
Mode d’action J F M A M J J A S O N D
Contact (ou contact + systémique)
Systémique
MEDALLION GLAZENN BANNER
MAXX
CABESTOR HERITAGE MILFAL
ELWEISS
PRO
Fongicide de
contact
Fongicide
systémique
ALTERNER, ALTERNER, ALTERNER
Un programme fongicide durable se doit d’alterner ou d’associer (1) des produits de familles chimiques différentes afin de
réduire les risques de résistance. En voici un exemple :
(si presence de Pythium)
BANNER
MAXX
CABESTOR
MILFAL
Phénylpyrroles
ou/et
Anilidopyrimidines
Strobilurines
Strobilurines
BANNER
MAXX
CABESTOR
Carbamates
GLAZENN
MEDALLION
GLAZENN
MEDALLION
Triazoles
HERITAGE
Triazoles
+
chloronitriles
HERITAGE
Triazoles
ELWEISS
PRO
Phénylpyrroles
ou/et
Anilidopyrimidines
(1)
Respecter la réglementation en vigueur et les recommandations des guides de bonnes pratiques officiels disponibles sur
http://e-phys.agriculture.gouv.fr
Il est également important de respecter, quand elles existent, les limitations de nombre d’applications par famille
(par exemple : 2 par an pour toutes les strobilurines).
25

SYNGENTA : UNE GAMME COMPLÈTE CONTRE L’ENSEMBLE
DES MALADIES DES GAZONS…
maladie
d’hiver
maladies
de printemps/été
maladie
spécifique
Fusarioses
Dollar spot
Anthracnoses
Rhizoctones
Fusarioses
Pourriture
Rouilles
Fil rouge
Taches foliaires
Pythium
matières
actives
matières
actives
matières
actives
Phénylpyrroles
Anilidopyrimidines
Triazoles
Strobilurines
Chloronitrites
Carbamates
produits produits
produits
GLAZENN
MEDALLION
BANNER MAXX
CABESTOR
MILFAL
HERITAGE
ELWEISS PRO
… POUR ADOPTER LA BONNE STRATÉGIE DE LUTTE RAISONNÉE
Produit
Dose
Nbre maxi
d’application
par an
GLAZENN 1,2 kg/ha 4
MEDALLION 1 kg/ha 3
BANNER MAXX 3,2 l/ha 2
CABESTOR
1 l/ha
HERITAGE 0,5 kg/ha 2
MILFAL
ELWEISS PRO
5 l/ha
15 à 30 l/ha
J F M A M J J A S O N D
En association
à 1
kg/ha avec
HERITAGE
(0,4 kg/ha)
En association
à 0,8
kg/ha avec
HERITAGE
(0,4 kg/ha)
En association
à 1
kg/ha avec
HERITAGE
(0,4 kg/ha)
En association
à 0,8
kg/ha avec
HERITAGE
(0,4kg/ha)
En alternance avec HERITAGE (si fusariose
ou rhizoctone) ou MILFAL
(si dollar spot)
En mélange avec HERITAGE (si
présence de fusariose, rhizoctone
ou pourriture) : Cabestor 0,7 l/ha +
Héritage (0,4 kg/ha)
En alternance avec BANNER MAXX
(si fusariose ou rhizoctone) ou en
association avec BANNER MAXX,
MILFAL ou CABESTOR
(si dollar spot)
En alternance avec BANNER
MAXX ou CABESTOR
Seul ou en mélange avec BANNER
MAXX, CABESTOR, HERITAGE ou
MILFAL en fonction de la présence
simultanée de Pythium et d’autres
maladies
126
Positionnement optimum
Positionnement possible en fonction des risques

Glazenn® – AV 2100114 – Composition : 37.5% de cyprodinil* et 25% de fludioxonil**
- Xi-Irritant. N-Dangereux pour l’environnement.
GLAZENN est composé de deux matières actives
complémentaires, appartenant à des familles chimiques
différentes et nouvelles pour la protection des gazons.
Elles confèrent au produit une grande efficacité contre les
fusarioses hivernales.
Médallion® – AV 9300412 – Composition : 50% de fludioxonil** - Xi-Irritant. N-
Dangereux pour l’environnement.
MEDALLION contient une matière active d’une nouvelle
famille chimique qui agit par contact et qui permet de gérer
durablement les fusarioses hivernales.
Banner MAXX® – AV 2090128 – Composition : 156 g/l de propiconazole* -Xi-Irritant.
N-Dangereux pour l’environnement.
BANNER MAXX est un fongicide polyvalent pour tous les
gazons de graminées, conte un large spectre de maladies
dont dollar spot, fusarioses hivernales, anthracnoses et
rhizoctones.
Milfal® – AV 9300194 – Composition : 40 g/l (303%) de cyproconazole* + 375 g/l
(31%) de chlorothalonil* - Xn-Nocif. N-Dangereux pour l’environnement.
MILFAL est destiné à la lutte contre les principales maladies
de tous les gazons de graminées : dollar spot, fusarioses,
rhizoctone, rouilles, fil rouge.
Cabestor® - AV 9700136 – Composition : 250g/l propiconazole* + 250 g/l tebuconazole***
Xn-Nocif, N-Dangereux pour l’environnement.
CABESTOR est destiné à la lutte contre les rouilles et le Sclerotinia,
ou dollar spot, de tous les types de gazons sportifs
et d’agrément.
Héritage® – AV 2030457 – Composition : 50% d’Azoxystrobine** - N-Dangereux
pour l’environnement.
Elweiss® Pro – AV 9500199 – Composition : 722g/l de propamocarbe HCL – Xi-Irritant.
Homologation Agriphar S.A.
HERITAGE, formulé spécifiquement pour les gazons, permet
de lutter en préventif contre diverses maladies, comme
les fusarioses, le rhizoctone et la pourriture estivale.
ELWEISS PRO est un fongicide efficace en traitement du
sol, spécifiquement contre les Pythium des gazons.
Pensez à désinfecter vos outils de tonte avec Menno Florades.
En effet, une des causes de propagation des maladies sur gazon est liée à la contamination par le matériel
utilisé dans la gestion des gazons (tonte, défeutrage, aération…).
Menno Florades® – AV 2000067 – Composition : acide benzoïque : 90 g/l (9%)
– Xi-Irritant. Marque enregistrée et produit homologué par Menno-Chemie.
MENNO FLORADES est un désinfectant efficace contre les champignons, les bactéries et les virus. Selon les pathogènes,
il s’utilisera en pulvérisation sur le matériel, préalablement débarrasser des résidus de substrats ou végétaux, à une concentration
comprise entre 1 et 4%.
Pour tout renseignement complémentaire sur les produits (préconisations, conditions d’emploi, limitations d’emploi, précautions…),
consulter nos notices techniques ou votre distributeur.
227

PRODUIT COMPOSITION DOSES CIBLES
GESTION DES MALADIES
BANNER MAXX 156 g/l propiconazole 3.2 l/ha
CABESTOR
ELWEISS PRO
GLAZENN
250 g/l tébuconazole
250 g/l propiconazole
722 g/l propamocarbe HCl
37.5% cyprodinil
25% fludioxonil
Fusarioses, dollar spot,
anthracnoses, fil rouge, oïdium,
rhizoctones, rouilles
1 l/ha Rouilles et dollar spot
1.5 à 3 ml/m²
15 à 30 l/ha
Pythium
1.2 kg/ha Fusarioses
HERITAGE 50% azoxystrobine 0.5 kg/ha
Fusarioses, rhizoctone et
pourriture estivale
MEDALLION 50% fludioxonil 1 kg/ha Fusarioses
MENNO FLORADES 90 g/l acide benzoïque de 1 à 4 %
MILFAL
40 g/l cyproconazole
375 g/l chlorothalonil
3 – 5 l/ha
Champignons, virus et
bactéries
Fil rouge, dollar spot,
rouilles,
fusarioses, rhizoctone
GESTION DES
INSECTES
SCIMITAR
100 g/l
lambda-cyhalothrine
0.075 l/ha
Noctuelles terricoles
(avant mise en culture)
GESTION DES
ADVENTICES
GESTION DE
LA CROISSANCE
DEBROUXAL
PRAIXONE
103.6 g/l triclopyr ester
93 g/l 2,4-D ester
30 g/l dicamba
360 g/l 2,4 MCPA
1.25 l/ha Débroussaillage
6 l/ha Dicotylédones
PRIMO MAXX 121 g/l trinexapac-éthyl 0.5 à 3.2 l/ha Régulateur de croissance
SEQUESTRENE 138
FE 100 SG
SEQUESTRENE FAST
6.2% fer chélaté par
EDDHA
6.5% fer chélaté par
EDDHA
3% N + 15% K2O
SPATIO 25% trinéxapac-éthyl 1.2 – 1.6 kg/ha
10 kg/ha Correcteur de carences
2 – 5 kg/ha Correcteur de carences
Régulateur de croissance et
gestion des stress
PP46.11.10 / Conception : Nouvelle Campagne
GESTION DES
TRAITEMENTS
AGRAL MAXX
MARKER
250 g/l Octylphénol
octaglycol éther
260.75 g/l colorant bleu
(acid blue 9)
0.05 l/ha
0.25 l/hl
Adjuvant pour herbicides,
insecticides et fongicides
Indicateur temporaire de
traitement pour gazons
Syngenta Agro S.A.S. 1, avenue des Prés – CS 10537 – 78286 Guyancourt Cedex.
Tél. : 01 39 42 20 00 ; Fax : 01 39 42 20 10
Capital social : 22 543 902,80 Euros ; Siren B 433 886 934 RCS Versailles ; TVA FR63433886934
®
Marque enregistrée, * Substance active, ** Substance active brevetée, d’une société du groupe Syngenta
et *** Substance active brevetée et fabriquée par Bayer S.A. Leverkusen, Allemagne.
Dangereux, respecter les précautions d’emploi. Lire attentivement les étiquettes avant toute utilisation.