Fumeur opéré, patient fragilisé

TABACOLOGIA
vivre sans fumées
Fumeur opéré, patient fragilisé
Il faut savoir que la principale substance incriminée dans les processus
morbides qui peuvent survenir à l’occasion d’une intervention
chirurgicale est contenue dans la fumée de la cigarette : c’est le
monoxyde de carbone ou CO.
D ÉFINITION
Le monoxyde de carbone est un gaz inodore, incolore, mais dangereux. Il se
fixe sur les globules rouges du sang, au détriment de l’oxygène indispensable
au bon fonctionnement de nos organes, notamment de notre cœur et de notre
cerveau, qui dès lors ne sont plus convenablement oxygénés. À tout moment,
il peut favoriser la survenue d’accidents cardio-vasculaires.
Nous avons depuis des années la preuve que le tabagisme accroît de manière
significative les risques opératoires à toutes les phases de l’intervention, y
compris au moment de l’anesthésie, et qu’il peut compromettre votre rétablissement.
Il augmente les risques d’incidents respiratoires, cardio-pulmonaires,
ainsi que le risque d’un séjour prolongé
Pensez-y
Les autres substances toxiques contenues
dans la fumée du tabac, comme les goudrons,
agissent défavorablement sur l’organisme
du fumeur, mais sur une période de
temps bien plus longue. À quelques jours
d’une opération chirurgicale, ils ne jouent
plus un rôle primordial, mais ils ont peutêtre
déjà occasionné des dégâts dans
l’organisme du fumeur.
en unité de réanimation en cas de complications.
Nous savons maintenant que la
fumée de tabac compromet aussi le processus
de cicatrisation des plaies. Les
risques infectieux sont majorés, comme
les risques d’éventrations après incision
de l’abdomen, de lâchages de sutures, de
thromboses vasculaires ou de retards de
consolidations osseuses.
Au pire, le tabagisme périopératoire peut
favoriser la survenue de handicaps irréversibles
et même d’un décès prématuré.
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