Fumeur opéré, patient fragilisé
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TABACOLOGIA<br />
vivre sans fumées<br />
<strong>Fumeur</strong> <strong>opéré</strong>, <strong>patient</strong> <strong>fragilisé</strong><br />
Le fait est qu’il faut arrêter de fumer. Dans l’idéal, il est préférable<br />
d’arrêter six à huit semaines avant votre opération, ne pas reprendre<br />
pendant toute la phase de cicatrisation et essayer de rester non<br />
fumeur après. Avant l’intervention, plus l’arrêt du tabagisme est précoce,<br />
plus les chances pour que tout se déroule sans complications<br />
sont importantes. Mais, en toute hypothèse, mieux vaut s’arrêter<br />
tard que jamais. Le seul fait de diminuer le nombre de cigarettes<br />
fumées sous substituts nicotiniques est déjà bénéfique !<br />
Pourquoi ? Si vous arrêtez de fumer pendant vingt-quatre heures, le monoxyde<br />
de carbone (CO) contenu dans la fumée de vos cigarettes, responsable de la<br />
mauvaise oxygénation de votre organisme, est éliminé. Les globules rouges<br />
qu’il parasitait sont libérés et peuvent à nouveau fixer correctement l’oxygène<br />
indispensable au bon fonctionnement de vos organes.<br />
DÉLAI ENTRE ARRÊT DU TABAC ET INTERVENTION<br />
01234567j 14 j 21 j 4 sem 6 sem 8 sem<br />
Intensité des différents risques<br />
Toux, sécrétions bronchiques<br />
Complications cicatrices<br />
Hyperréactivité VADS<br />
Baisse HbCO<br />
Figure 1 : Présentation schématique de la cinétique d’accentuation et de régression des principales<br />
conséquences du tabagisme lors d’une intervention (VADS : voies aériennes digestives<br />
supérieures). Source : Tabagisme péripératoire. Conférence d’experts, Elsevier, 2006.<br />
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