Fumeur opéré, patient fragilisé

TABACOLOGIA
vivre sans fumées
Fumeur opéré, patient fragilisé
INTRODUCTION
Chacun sait aujourd’hui qu’il est nécessaire de subir un certain
nombre d’examens systématiques avant toute opération chirurgicale
et qu’il faut être à jeun six heures au moins avant l’intervention pour prévenir
les désagréments ou les risques qui peuvent résulter de l’administration
des produits anesthésiants. Votre chirurgien vous aura sans doute rappelé
qu’il est le plus souvent indispensable de ne pas prendre, les jours qui précèdent
l’opération, de médicaments qui auraient pour effet de diminuer la
coagulation, tels l’aspirine, pour ne pas accroître les risques d’hémorragies.
Peut-être aura-t-il ajouté qu’il est souhaitable de vous abstenir de fumer la
veille de l’intervention. Ces précautions de base, qu’elles soient obligatoires
ou souhaitables, visent un objectif précis : diminuer vos risques opératoires.
Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’en réalité, il est fortement recommandé
de ne pas fumer, ou de ne pas être exposé à la fumée des autres,
plusieurs semaines avant votre opération et qu’il est salutaire de prolonger
cette abstinence au-delà.
D ÉFINITION
La période de temps qui entoure l’intervention chirurgicale est appelée, dans
le jargon médical, le périopératoire. Avant l’intervention, c’est le
préopératoire, après, le postopératoire.
En France, chaque année, plus de deux millions de fumeurs subissent une
opération, sans compter les opérations qui concernent leurs conjoints non
fumeurs et leurs enfants. Il conviendrait également d’ajouter à ce nombre
une partie des interventions réalisées par les chirurgiens-dentistes.
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