Fumeur opéré, patient fragilisé

TABACOLOGIA
vivre sans fumées
Fumeur opéré, patient fragilisé
L’arrêt du tabagisme est rarement spontané. Mieux vaut y réfléchir à
l’avance et décider d’un point de départ du sevrage longtemps avant
votre opération, quand c’est possible ! Contrairement à une idée
reçue largement répandue, il n’est pas facile dans la plupart des cas
d’arrêter de fumer et encore moins d’arrêter seul. D’ailleurs, si les
fumeurs interrogés proclament volontiers leur souhait d’arrêter, ils
n’y parviennent pas toujours pour autant.
ARRÊTER DE FUMER PEUT GÉNÉRER DU STRESS,
SE FAIRE OPÉRER AUSSI.
COMMENT CONCILIER LES DEUX ?
Il est vrai que nous sommes presque tous angoissés – à des degrés
divers – avant une opération chirurgicale. On peut imaginer que l’anxiété du
patient tabagique, qui connaît les méfaits que le tabac a pu causer à son organisme,
est globalement supérieure à celle d’un non-fumeur qui aurait à
subir la même intervention. Cette anxiété peut être judicieusement atténuée
si le fumeur sait qu’arrêter de fumer avant de se faire opérer va diminuer ses
risques de complications périopératoires. La perspective de sortir d’une intervention
chirurgicale dans des conditions optimales et de maîtriser en partie
les risques peut considérablement atténuer le stress dû au fait d’arrêter
de fumer, voire le faire totalement disparaître.
Pensez-y
Se faire opérer constitue, pour le patient
fumeur, une excellente opportunité pour
envisager de s’arrêter de fumer. Cette motivation
opportunément renforcée ne peut
que favoriser la réussite de son sevrage
tabagique.
COMMENT ARRÊTER DE FUMER
EN OPTIMISANT SES CHANCES
DE SUCCÈS ?
Votre chirurgien peut vous orienter vers
votre médecin, une infirmière ou vous
proposer un rendez-vous avec un tabacologue
de l’établissement (hôpital ou clinique)
dans lequel vous allez vous faire
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