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côté télé<br />
C’est <strong>pas</strong> <strong>sorcier</strong> <strong>26</strong><br />
Les félins<br />
Les araignées<br />
Entre chien et loup<br />
C’EST PAS SORCIER<br />
SCIENCES DE LA VIE ÉCOLE (CYCLES 2 ET 3)<br />
GÉOGRAPHIE<br />
ÉDUCATION À L’IMAGE/ÉDUCATION FILMIQUE<br />
Cette cassette regroupe trois émissions, Les Félins, Les Araignées et Entre<br />
chien et loup, animées par Fred et Jamy, à bord de leur camion-laboratoire.<br />
Dans un contexte ludique et plein d’humour, les deux jeunes présentateurs<br />
créent des situations qui suscitent des questions scientifiques et<br />
techniques, et abordent à chaque fois des thèmes différents.<br />
Conception : F. Courant, B. Gonner, J. Gourmaud<br />
Réalisation : F. Chaudemanche, L. Subra, P. Léonard<br />
Coproduction : RIFF International Production/France 3 (1999-2000)<br />
Durée totale : 1 h 18 min
DISCIPLINES ET CLASSES<br />
Sciences de la vie, école élémentaire, cycles 2 et 3.<br />
Géographie, cours moyen, cycle 3.<br />
Éducation à l’image / Éducation filmique, cours moyen, cycle 3.<br />
OBJECTIFS DE LA SÉRIE<br />
– Expliquer le monde qui nous entoure, mais aussi les technologies au service<br />
de notre vie quotidienne. C’est ainsi qu’à bord de leur gigantesque<br />
camion-laboratoire, Frédéric Courant et Jamy Gourmaud, les deux dynamiques<br />
animateurs de l’émission, nous emmènent vers des sites insolites<br />
et parfois spectaculaires.<br />
– Faire découvrir des lieux auxquels on n’a <strong>pas</strong> toujours accès et nous<br />
guider ainsi au cœur du sujet. C’est Fred, curieux et aventurier, qui mène<br />
les observations « grandeur nature ».<br />
– Mettre en évidence des observations, grâce à des expériences simples,<br />
réalisées dans le camion-laboratoire. C’est le rôle de Jamy, érudit et<br />
pédagogue.<br />
– Illustrer de façon claire et ludique des théories scientifiques et divers<br />
phénomènes de la nature, grâce à des expériences et des maquettes animées,<br />
colorées et astucieuses.<br />
– Comprendre « comment ça marche » à chacune des étapes de ce voyage<br />
au cœur de la science et de la découverte. La porte s’ouvre et le téléspectateur<br />
<strong>pas</strong>se du laboratoire à la réalité, de la théorie à la pratique.<br />
– Rencontrer des hommes de terrain: spécialistes, chercheurs, aventuriers,<br />
ingénieurs, sportifs. Leurs interventions viennent compléter les reportages<br />
et les images insolites et inédites, que nous fait découvrir le sympathique<br />
duo de jeunes animateurs.<br />
– Amener le public à constater que l’on peut aussi apprendre en <strong>pas</strong>sant<br />
vingt-six minutes divertissantes, et que la science, finalement, « c’est<br />
<strong>pas</strong> <strong>sorcier</strong> » !<br />
ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES SUR LA SÉRIE<br />
À quoi ce film vous fait-il penser <br />
Sans attendre, nous éduquerons à l’image et aux médias en cherchant à<br />
identifier le film, son genre. Nous sommes en présence d’une émission de type<br />
documentaire. Qu’est-ce qu’une émission Qu’est-ce qu’un documentaire<br />
Le concept de documentaire pourra être appréhendé sur la base de ce<br />
questionnement : Qui parle À qui Pour dire quoi (caractéristiques<br />
sémiologiques) À quels films cette série s’oppose-t-elle et s’associe-t-elle<br />
(caractéristiques intericoniques) <br />
Qu’est-ce qui est commun à chacun de ces reportages <br />
Trois animateurs se partagent la vedette. Il y a Fred et Sabine qui nous<br />
font découvrir le sujet pour de vrai, dans sa réalité humaine, et Jamy qui<br />
ponctue leurs commentaires par des explications, voire des expériences.<br />
Fred et Sabine sont sur le terrain; Jamy, qui représente la dimension scientifique<br />
du sujet, a pour laboratoire un camion. Cette structure en alternance<br />
de deux temps (explications sur le terrain, explications en<br />
camion-laboratoire) est le principe fondateur de cette émission et ce qui en<br />
2<br />
C’EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
fait l’originalité et l’attrait. Il sera intéressant de demander aux élèves ce<br />
qu’ils pensent du camion-laboratoire, ce qu’il évoque pour eux. On relèvera<br />
les procédés images et sons dans les transitions entre les explications<br />
données sur le terrain et celles données dans le camion. Ainsi, Jamy suit<br />
le reportage de son camion à travers un écran télé; cet écran qui en quelque<br />
sorte le relie au monde réel est un bon prétexte pour échanger avec les<br />
élèves sur cette question: la télé est-elle une fenêtre sur le monde Cette<br />
situation invite également à faire de la classe une classe-laboratoire.<br />
Que savez-vous sur ces animaux <br />
Il sera utile de mettre les élèves au travail avant de leur montrer le film,<br />
en leur demandant ce qu’ils savent sur ces animaux. Cette activité fera<br />
apparaître les représentations ; chaque élève prenant conscience des<br />
siennes et de celles des autres, il faudra en garder la trace. Dès lors, en<br />
attente de réponses, le film aura un plus grand impact pédagogique car<br />
c’est bien du frottement de leurs représentations aux réponses apportées<br />
par le film qu’émergera la connaissance.<br />
3<br />
C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
DÉCOUPAGE NARRATIF<br />
Les félins<br />
Temps<br />
00 min 18 s<br />
00 min 48 s<br />
01 min 30 s<br />
03 min 22 s<br />
04 min 57 s<br />
07 min 12 s<br />
08 min <strong>26</strong> s<br />
Images<br />
Dans le camion<br />
Vue aérienne du camion<br />
et générique<br />
Sabine à la face caméra,<br />
des chatons<br />
Dans le camion avec<br />
Jamy, des maquettes<br />
perfectionnées qui<br />
s’animent toutes<br />
seules<br />
Sabine, tigres, zoo,<br />
sarbacane<br />
Camion<br />
Sabine près d’un<br />
tigre endormi qui<br />
explique pourquoi,<br />
en plus de sa rapidité,<br />
le tigre est un<br />
excellent chasseur<br />
Bande-son<br />
Lancement du sujet<br />
Musique<br />
Mots-clés : chat à pieds noirs, chat<br />
pêcheur, chat sylvestre, lynx, puma, panthère<br />
des neiges<br />
Notions et chiffres : il existe une trentaine<br />
d’espèces de chats sauvages et<br />
autant de chats domestiques<br />
Notions et concepts : Que regroupe le<br />
terme de félidés et où vivent-ils <br />
Les félidés = les félins qui ne rugissent<br />
<strong>pas</strong> + les panthères qui rugissent + les<br />
guépards qui ne rugissent <strong>pas</strong><br />
À part l’Océanie, les félidés ont colonisé<br />
tous les continents : l’Afrique (lions, léopards,<br />
guépards, lynx, chats sauvages),<br />
l’Asie (tigres, léopards, guépards, lynx,<br />
chats sauvages), l’Amérique (jaguars,<br />
pumas, chats sauvages), l’Europe (lynx,<br />
chats sauvages), etc.<br />
Le chat domestique descendrait d’un<br />
chat sauvage originaire d’Afrique.<br />
Bruitages sur toute la séquence<br />
Notions et chiffres : tigre de Sibérie =<br />
300 kg, la plus grosse espèce de tigre<br />
parmi les huit existantes; il ne reste plus<br />
que 5 000 tigres dans la nature.<br />
Concepts : prédateur, chasse, pelage, dissimulation,<br />
mâchoire, dents pointues,<br />
pattes, griffes rétractiles, coussinets<br />
Comment les félidés rentrent-ils et sortent-ils<br />
leurs griffes à leur guise <br />
Notions et mots-clés: relation griffe/doigt,<br />
ligament, tendon, contraction<br />
Pourquoi le tigre est-il un excellent<br />
coureur <br />
Le tigre se déplace sur les doigts, il est<br />
digitigrade ; l’homme se déplace sur la<br />
plante des pieds, il est plantigrade. Dans<br />
son déplacement, le pied se décolle du<br />
talon jusqu’à la pointe ce qui demande<br />
plus de temps et d’énergie qu’un déplacement<br />
sur les doigts comme pour les<br />
félidés.<br />
Notions : les félidés sont de remarquables<br />
chasseurs grâce à leur dos qui<br />
fonctionne comme un ressort. Quand<br />
l’animal se ramasse sur lui-même avant<br />
de courir ou de bondir, le dos se comprime<br />
d’un quart de sa longueur.<br />
4<br />
C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
08 min 47 s<br />
09 min 17 s<br />
10 min 09 s<br />
10 min 41 s<br />
11 min 10 s<br />
13 min 00 s<br />
Camion, maquette<br />
Images de lions,<br />
lionnes, guépards,<br />
hyènes chassant dans<br />
la savane<br />
Troupeaux de gnous<br />
en fuite<br />
Ralenti sur l’attaque<br />
du guépard<br />
Thierry Jardin,<br />
directeur du parc<br />
d’Aumeau<br />
Face à la caméra, des<br />
tigres se battent<br />
Tigre qui se déplace<br />
vers la caméra,<br />
images au ralenti<br />
Sabine est dans le<br />
noir, elle est visible<br />
du camion à travers<br />
un écran de télévision<br />
Jamy éclaire cet<br />
écran avec une lampe<br />
torche et Sabine est<br />
alors éclairée<br />
Camion<br />
Parc zoologique, tigre<br />
au-dessus d’une vitre<br />
filmé en contre-plongée<br />
Notions et mots-clés : présence de cartilage<br />
entre chaque vertèbre chez tous<br />
les félidés. Ce cartilage, sous l’action des<br />
muscles du dos, s’étire lorsque le tigre<br />
s’élance en avant ou se comprime<br />
lorsque les pattes retouchent le sol.<br />
Voix off<br />
Notions : les félidés chassent en solitaire<br />
sauf les lionnes qui chassent en groupe ;<br />
mise à mort du gnou par un coup de croc<br />
à la g<strong>org</strong>e ; le plus rapide des félidés est<br />
le guépard : 100 km/h en pointe qui peut<br />
perdre le fruit de sa chasse face au<br />
hyène, plus fort.<br />
Les félidés peuvent-ils s’attaquer à<br />
l’homme <br />
Notions : les félins ont peur de l’homme<br />
mais un tigre qui a goûté à l’homme<br />
s’aperçoit que c’est une proie facile à<br />
attraper, qu’elle a bon goût et il sera difficile<br />
de l’empêcher de recommencer.<br />
Voix off<br />
Si un tigre s’attaque à vous, couchezvous<br />
et ne bougez plus !<br />
Les yeux des chats sont six fois plus sensibles<br />
que les yeux des humains.<br />
Notions et mots-clés : Pourquoi l’œil du<br />
chat brille-t-il dans l’obscurité <br />
L’œil du chat brille car la lumière s’y réfléchit;<br />
son œil possède davantage de bâtonnets<br />
(cellules sensibles à la lumière).<br />
L’œil du chat possède une substance<br />
réfléchissante sur le fond = miroir qui<br />
renvoie la lumière. Ainsi, les rayons qui<br />
sont <strong>pas</strong>sés à côté d’un bâtonnet à l’aller<br />
peuvent en rencontrer un au retour.<br />
L’œil du chat brille dans l’obscurité lorsqu’il<br />
rencontre une source lumineuse car<br />
des rayons rentrent, frappent le miroir<br />
et reviennent sans avoir rencontré de<br />
bâtonnets.<br />
Pourquoi la pupille du chat forme-t-elle<br />
une amande en pleine lumière Deux<br />
muscles vont venir comprimer l’iris afin<br />
d’éviter que trop de lumière ne parvienne<br />
sur les bâtonnets.<br />
Voix off<br />
Les parcs zoologiques ont un rôle de sauvegarde<br />
des espèces menacées.<br />
5<br />
C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
13 min 04 s<br />
14 min 17 s<br />
16 min 40 s<br />
17 min 30 s<br />
18 min 51 s<br />
19 min 31 s<br />
Christelle Vitaud,<br />
vétérinaire safari de<br />
Peaugres, face à la<br />
caméra<br />
Sabine avec un<br />
lionceau dans les<br />
bras<br />
Dialogue entre Sabine<br />
et le vétérinaire<br />
Lynx dans la nature<br />
Dans le camion<br />
Lions, lionnes,<br />
lionceaux dans la<br />
nature Patrick Pageat,<br />
vétérinaire comportementaliste,<br />
caméra<br />
dans l’axe<br />
Tigres<br />
Chats domestiques<br />
qui font le gros dos,<br />
La fonction du zoo est de gérer la reproduction<br />
des espèces pour lesquelles le<br />
taux de reproduction est très faible (le<br />
guépard). Des mâles sont présentés à<br />
des femelles; observation de l’intérêt des<br />
femelles ; <strong>pas</strong> d’accouplement sans<br />
concordance des caractères.<br />
Le temps de gestation des félidés est de<br />
deux à trois mois. Aveugle à la naissance,<br />
le lionceau commence à manger de la<br />
viande à trois mois, cesse de téter sa<br />
mère à six, sept mois.<br />
Notions : tatouage du lionceau, identification<br />
du sexe d’un des lionceaux<br />
Le lion est le seul félidé à vivre en<br />
groupe ; c’est un animal social. Un ou<br />
deux lions commandent un groupe de<br />
femelles.<br />
Voix off qui explique que chez le lynx, le<br />
mâle et la femelle vivent séparément et<br />
ne se rencontrent qu’à la période des<br />
amours. La femelle élève seule ses petits.<br />
Pourquoi les panthères rugissent-elles<br />
et <strong>pas</strong> les félins <br />
L’explication est donnée en comparant<br />
un lion (panthère) et un puma (félin).<br />
Notions et mots-clés : la trachée, le<br />
larynx, les cordes vocales ; la trachée est<br />
maintenue au crâne par une chaîne<br />
osseuse. Quand le puma veut émettre<br />
un son, il ouvre la gueule, fait vibrer ses<br />
cordes vocales et le son vibre dans le<br />
pharynx et dans la gueule. On retrouve la<br />
même disposition pour le lion, à cette<br />
différence près qu’une partie de la chaîne<br />
qui maintient la trachée au crâne est<br />
constituée de cartilage. Quand le lion<br />
veut émettre un son, il ouvre la gueule<br />
et tend le cou ; grâce au cartilage, le<br />
volume de la caisse de résonance du<br />
pharynx augmente, les cordes vocales<br />
vibrent et le son résonne dans une<br />
colonne beaucoup plus grande que chez<br />
le puma. On retrouve le même principe<br />
avec la flûte de pan : petite colonne =<br />
son aigu comme chez le puma ; grande<br />
colonne = son grave comme chez le lion.<br />
Voix off<br />
Vocabulaire sonore des félidés : miaulement,<br />
ronronnement<br />
Ronronnement = signe d’affection qui<br />
n’utilise <strong>pas</strong> les cordes vocales ; il s’agit<br />
d’une turbulence de l’air dans les voies<br />
respiratoires = communication essentiellement<br />
émotionnelle.<br />
Voix off<br />
Les vocalises des félidés servent aussi<br />
aux adultes à marquer leur territoire ou<br />
6<br />
C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
20 min 05 s<br />
20 min 40 s<br />
21 min 30 s<br />
23 min 06 s<br />
23 min 24 s<br />
24 min 20 s<br />
images au ralenti<br />
Sabine, face à la<br />
caméra avec des<br />
lionceaux<br />
Chats, gravures<br />
anciennes montrant<br />
des chats<br />
Sabine avec des<br />
chatons<br />
Anne Sobis, éleveuse,<br />
qui parle de son<br />
travail, chats persans<br />
Chats domestiques,<br />
images ralenties<br />
Dans le camion<br />
Chat qui fait ses<br />
griffes<br />
Vétérinaire qui<br />
attrape un chat<br />
à trouver leur partenaire. Pour exprimer<br />
leur colère ou leur peur, les félidés placent<br />
leurs oreilles derrière la tête, montrent les<br />
crocs et battent de la queue. Les chats<br />
hérissent leurs poils pour paraître plus<br />
gros et impressionner leur adversaire.<br />
Poids d’un lion à l’âge adulte = 200 kg<br />
Convention de Washington : texte qui<br />
interdit ou limite le commerce des<br />
espèces animales en voie d’extinction<br />
Voix off<br />
Il existe une cinquantaine de variétés de<br />
chats réparties en trois types : les européens<br />
comme le chat de gouttière, les<br />
persans, les orientaux comme le siamois.<br />
Tous ces chats auraient comme ancêtre le<br />
chat ganté qui aurait été domestiqué il<br />
y a 5000 ans. Ce chat a donné naissance<br />
au culte de la déesse chat Bastet.<br />
Les chats sont sélectionnés depuis le<br />
XIX e siècle sur des critères purement<br />
esthétiques et lorsque l’on fait des croisements,<br />
on crée de nouvelles races.<br />
Certains chats coûtent entre 3 000 et<br />
5 000 francs.<br />
Il existe des écoles pour devenir éleveur<br />
de félins.<br />
Les longues moustaches que porte le<br />
chat (des vibrisses) sont des capteurs de<br />
toucher qui lui permettent de savoir ce<br />
qu’il y a autour de lui.<br />
Les chats se frottent un peu partout pour<br />
déposer des marques odorantes, ce sont<br />
des messages.<br />
Pour communiquer, les chats n’utilisent<br />
<strong>pas</strong> que les sons; ils émettent également<br />
des odeurs, des phéromones qu’ils ne<br />
sentent <strong>pas</strong> avec leur museau mais avec<br />
un <strong>org</strong>ane situé dans la gueule, deux<br />
petits trous dans le palais dans lesquels<br />
s’infiltrent les phéromones.<br />
Que se racontent-ils avec ces phéromones<br />
Les phéromones émises par les glandes<br />
situées à la base de la queue préviennent<br />
les autres chats que celui-ci est à la<br />
recherche du grand amour; celles qui sont<br />
émises au niveau des coussinets préviennent<br />
du danger, celles qui sont émises<br />
au niveau des joues permettent au chat<br />
de marquer son territoire et celles qui sont<br />
émises au niveau des mamelles lorsque la<br />
mère allaite servent à rassurer les petits.<br />
Voix off<br />
Lorsqu’un félin fait ses griffes, il dépose<br />
des phéromones pour baliser son territoire.<br />
Chez le vétérinaire, le chat a peur parce<br />
qu’il détecte les phéromones de stress<br />
déposées sur la table par un autre chat.<br />
7<br />
C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
24 min 50 s Patrick Pageat, vétérinaire<br />
comportementaliste,<br />
caméra dans<br />
l’axe<br />
Chat qui dort, chat qui<br />
chasse un oiseau sur<br />
des images au ralenti<br />
Dans son sommeil, le chat montre des<br />
mouvements qui ressemblent à ce que<br />
peut être l’activité pendant l’état de veille;<br />
on observe notamment des activités de<br />
chasse. On pourrait penser que le chat<br />
rêve et qu’il est en train de capturer des<br />
souris; ça lui permettrait de répéter dans<br />
un moment de repos des comportements<br />
qui sont importants pour la survie<br />
: la prédation, la fuite et différentes<br />
situations d’agression.<br />
Exploitations pédagogiques<br />
Sciences<br />
– 07min 12s: Comment les félidés rentrent-ils et sortent-ils leurs griffes<br />
Se demander, à partir de cette séquence, comment les félidés capturent<br />
leurs proies. Il est facile de se procurer un chat ou mieux un chaton et de<br />
l’observer jouer avec un objet attaché au bout d’une ficelle ou une boule<br />
de papier froissé. Sur la base de ce questionnement, travailler la démarche<br />
expérimentale : hypothèses, création d’un dispositif d’expérimentation,<br />
expérimentation, validation des hypothèses.<br />
– 07 min 12 s : Demander aux élèves, à partir de cette séquence, de faire<br />
le schéma de fonctionnement des griffes du félidé. Leur laisser découvrir<br />
qu’il sera nécessaire de faire deux dessins : un pour la griffe au repos<br />
(griffe rétractée), un autre pour la griffe en action.<br />
– 11min 10s: À partir de cette séquence sur la vue, se demander comment<br />
le chat découvre sa proie. Quel <strong>org</strong>ane utilise-t-il pour trouver la viande <br />
Il sera intéressant ici de construire avec les élèves un protocole d’expérimentation<br />
afin de vérifier s’il utilise la vue ou l’odorat pour trouver un<br />
morceau de viande.<br />
– Observer ensuite le chat lorsqu’il mange, se demander quelles difficultés<br />
il doit surmonter pour manger de la viande crue. Établir une comparaison<br />
entre les régimes herbivore, insectivore et carnivore.<br />
– La présence sur cette même cassette du film sur les canidés, Entre chien<br />
et loup, permettra de travailler le concept de comparaison, autrement dit<br />
de mieux comprendre ce qui rapproche les félidés et les canidés mais<br />
aussi ce qui les distingue et d’en tirer les conséquences en ce qui concerne<br />
le déplacement, la chasse et la manière de se nourrir.<br />
Lister l’ensemble des caractéristiques communes aux félidés et aux canidés.<br />
Énumérer l’ensemble des différences de ces deux grandes familles.<br />
Géographie<br />
– 03 min 22 s : Relier globe, mappemonde, cartes et présence des félidés<br />
dans le monde. La séquence en 03 min 22 s servira de point de repère<br />
et d’instrument de validation.<br />
Éducation à l’image/éducation filmique<br />
– 16min 40s: Analyse d’une séquence pour mettre en évidence la voixoff;<br />
analyser toute la bande-son de la séquence, analyser le type de correspondance<br />
établi entre l’ensemble de la bande-son et les images, repérer<br />
8<br />
C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
dans le générique le nom de la personne (Valérie Guerlain) qui fait cette<br />
voix (apparaît seulement dans le générique de fin).<br />
– 09 min 17 s : Analyser le ralenti de l’image.<br />
– 10 min 41 s : À l’aide d’un caméscope, reproduire le trucage de la<br />
séquence.<br />
– 13min 00s: Noter que la voix off entend Sabine mais que celle-ci ne l’entend<br />
<strong>pas</strong> ; s’interroger sur l’effet produit, y compris dans le cas contraire,<br />
en 17 min 25 s.<br />
Les araignées<br />
Temps<br />
<strong>26</strong> min 16 s<br />
<strong>26</strong> min 42 s<br />
27 min 23 s<br />
27 min 33 s<br />
28 min 12 s<br />
Images<br />
Dans le camion<br />
Vue aérienne du<br />
camion et générique<br />
Sabine, gros plan de<br />
l’araignée sur sa<br />
main, gros plan sur<br />
une toile en pleine<br />
nature<br />
Sabine vue du<br />
camion par l’écran<br />
de télévision<br />
Dans le camion avec<br />
Jamy, des maquettes<br />
géantes d’insectes et<br />
d’araignées<br />
Lancement du sujet<br />
Musique<br />
Bande-son<br />
Voix off<br />
Musique<br />
Sabine est interpellée par la voix off qui<br />
lui demande si elle est sûre de vouloir<br />
faire une émission sur les araignées.<br />
Notions : Pattes velues et gros crochets<br />
des araignées.<br />
Notions et chiffres : 36 000 espèces<br />
d’araignées dans le monde ; une douzaine<br />
seulement est dangereuse pour<br />
l’homme et aucune ne vit en France. Les<br />
araignées sont apparues sur terre il y a<br />
400000 millions d’années, bien avant les<br />
dinosaures. Elles ont survécu à toutes<br />
les catastrophes naturelles et se sont<br />
adaptées à tous les milieux : les forêts,<br />
les déserts, les montagnes. L’araignée<br />
ne fait <strong>pas</strong> partie de la famille des<br />
insectes.<br />
Notions et concepts : Qu’est-ce qui différencie<br />
les insectes des arachnides <br />
Jamy compare un insecte et une araignée.<br />
L’insecte, ici un papillon, a un corps en<br />
trois parties : la tête, le thorax et l’abdomen<br />
et repose sur trois paires de pattes<br />
fixées au thorax. Les insectes portent des<br />
antennes et sont parfois pourvus de<br />
mandibules.<br />
Les araignées font partie des arachnides;<br />
elles sont constituées de deux parties<br />
principales : l’abdomen et le thorax ; la<br />
tête est imbriquée dans le thorax, le<br />
céphalothorax. Les araignées ont huit<br />
pattes, deux membres articulés que l’on<br />
appelle pédipalpes que l’araignée utilise<br />
pour manipuler ses proies. L’arme redoutable<br />
de l’araignée est ses crochets, appelés<br />
chélicères, qu’elle enfonce dans sa<br />
proie pour injecter du venin. Les scorpions,<br />
les acariens (huit pattes, un abdomen,<br />
un céphalothorax) font aussi partie<br />
des arachnides.<br />
9<br />
C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
29 min 53 s<br />
30 min <strong>26</strong> s<br />
30 min 45 s<br />
31 min 58 s<br />
32 min 31 s<br />
33 min 39 s<br />
34 min 04 s<br />
Gros plans sur des<br />
araignées<br />
Sabine<br />
Le professeur<br />
Bertrand Krafft de la<br />
faculté des sciences<br />
de Nancy I<br />
Sabine<br />
Jamy dans le camion,<br />
maquette géante et<br />
animée d’une araignée<br />
Sabine<br />
Dans le camion<br />
Voix off<br />
Il y a en France environ 1 500 espèces<br />
d’araignées de quelques millimètres à<br />
deux ou trois centimètres. La plupart ne<br />
vivent <strong>pas</strong> sur des toiles, ce sont des<br />
vagabondes. Les plus grandes concentrations<br />
d’araignées sont dans les régions<br />
humides : plus de 100 individus au mètre<br />
carré.<br />
Comment observer les araignées dans<br />
la nature <br />
Les araignées sont petites et craintives,<br />
ce qui rend leur observation difficile. Le<br />
meilleur moment pour observer les araignées<br />
est la fin de l’été et le début de<br />
l’automne. À cette période de l’année,<br />
les toiles sont relativement grandes. La<br />
lumière du matin et la rosée facilitent<br />
l’observation, tout comme le déplacement<br />
à contre-jour qui permet de voir les<br />
reflets des fils d’araignées. Certaines araignées<br />
se construisent une retraite en collant<br />
ensemble des feuilles de végétaux.<br />
Cette boule ressort par rapport à la disposition<br />
générale de la végétation.<br />
Toutes les araignées produisent du fil de<br />
soie.<br />
Comment l’araignée fabrique-t-elle sa<br />
soie <br />
L’araignée produit sa soie à partir d’un<br />
liquide élaboré par de petites glandes. Ce<br />
liquide circule ensuite dans de petits<br />
conduits qui arrivent sur les filières ; plusieurs<br />
conduits arrivent sur chaque filière,<br />
un conduit par petite glande. Les araignées<br />
ont en général entre deux et huit<br />
filières. Les filières fonctionnent toujours<br />
par paires. Quand une araignée produit<br />
de la soie, toutes les glandes qui alimentent<br />
une filière ne travaillent <strong>pas</strong> en même<br />
temps, seules quelques-unes vont produire<br />
du liquide. Le liquide va sortir par<br />
des petits trous situés aux extrémités des<br />
filières. En sortant, le liquide durcit et<br />
forme une fibre qui va s’assembler avec<br />
une autre fibre provenant d’une filière<br />
jumelle. Lorsque deux fibres sont réunies,<br />
on obtient de la soie.<br />
Bruitages dans l’animation de la maquette.<br />
Les araignées produisent différentes qualités<br />
de fil en fonction de leur utilisation :<br />
des fils collants et souples pour retenir<br />
les insectes, des fils résistants et qui ne<br />
collent <strong>pas</strong> pour tenir la toile.<br />
Nombre et fonction des différentes catégories<br />
de fil.<br />
Certaines glandes produisent des fils<br />
résistants, d’autres des fils collants. Les<br />
10 C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
34 min 45 s<br />
36 min 04 s<br />
37 min 09 s<br />
Photos, images<br />
rétrospectives sur la<br />
récupération industrielle<br />
de la soie<br />
Enfant qui enroule la<br />
soie autour de son<br />
doigt en tenant<br />
l’araignée dans<br />
l’autre main<br />
Gros plan sur une<br />
araignée qui capture<br />
une proie<br />
Troupeau de chèvres<br />
Défilé de mode, gros<br />
plan sur araignée<br />
Salle d’opération<br />
chirurgicale, gros<br />
plan sur araignée<br />
Test de ceintures de<br />
sécurité, images au<br />
ralenti<br />
Images spatiales<br />
Sabine, une toile<br />
géométrique, une<br />
araignée qui capture<br />
une mouche<br />
Camion<br />
araignées produisent au moins six<br />
grandes catégories de fil : le rigide pour<br />
l’armature de la toile, un fil pour faire les<br />
nœuds, un fil pour attraper les proies, un<br />
fil pour encapsuler les proies, un fil avec<br />
lequel elle va tisser un cocon pour protéger<br />
ses œufs, et un fil dit de sécurité.<br />
Bruitages dans l’animation de la maquette.<br />
Voix off<br />
L’araignée de Madagascar peut produire<br />
200 à 400 mètres de fil. À la fin du<br />
XIX e siècle, une machine a été mise au point<br />
pour extraire cette soie destinée à fabriquer<br />
des textiles. Des milliers d’araignées<br />
ont ainsi été capturées provoquant la prolifération<br />
des moustiques et du paludisme.<br />
Aujourd’hui, des industriels s’intéressent<br />
à nouveau aux propriétés exceptionnelles<br />
de cette soie légère, élastique et plus résistante<br />
que l’acier. Un laboratoire canadien<br />
a réussi à insérer le gène de la soie d’araignée<br />
dans les génomes d’une chèvre. Il<br />
se peut que des troupeaux entiers produisent<br />
prochainement des protéines de<br />
soie dans leur lait. Une fois extraites, elles<br />
pourraient être utilisées pour de nouveaux<br />
textiles, en chirurgie pour des fils de<br />
suture ou pour réparer des tendons, dans<br />
la fabrication des ceintures de sécurité ou<br />
dans la tenue des astronautes.<br />
Musique d’ambiance.<br />
Notions : Les toiles dites géométriques.<br />
L’araignée se tient soit au centre de la<br />
structure, soit à l’abri, reliée au centre de<br />
la toile par un fil d’alerte. Au cours de la<br />
capture, la toile peut être endommagée.<br />
L’araignée construit une nouvelle toile<br />
tous les jours en une heure.<br />
Comment l’araignée fait-elle pour réaliser<br />
une toile géométrique <br />
Elle réalise un pont entre deux supports.<br />
Pour ce faire, elle colle une extrémité de<br />
son fil à un mur, elle descend ce mur,<br />
rejoint un autre mur et remonte.<br />
2 e étape : l’araignée va tendre ce pont en<br />
ré-ingurgitant la soie. Une fois le pont<br />
tendu, l’araignée se déplace jusqu’au<br />
centre du fil. Du centre, elle fixe un nouveau<br />
fil et se laisse tomber au sol comme<br />
suspendue à une liane ; elle tend ce fil<br />
pour former comme une sorte de i grec.<br />
Ensuite, elle remonte vers le point central<br />
du i grec à partir duquel elle va tendre<br />
plusieurs rayons. Lorsque les rayons sont<br />
placés, elle commence à poser la spirale<br />
de soie. Dernière étape, elle va ré-ingurgiter<br />
cette soie non collante pour en produire<br />
une autre, collante, qui prendra les proies<br />
au piège.<br />
Bruitages dans toute la séquence.<br />
11 C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
38 min 40 s<br />
39 min 41 s<br />
40 min 05 s<br />
40 min 40 s<br />
41 min 10 s<br />
42 min 15 s<br />
42 min 33 s<br />
Dans le camion avec<br />
Jamy<br />
Gros plan sur une<br />
araignée qui fabrique<br />
sa toile<br />
Sabine<br />
Le professeur<br />
Bertrand Krafft de la<br />
faculté des sciences<br />
de Nancy I<br />
Une araignée qui<br />
capture une proie<br />
Araignée qui travaille<br />
sa proie<br />
Le professeur<br />
Bertrand Krafft face à<br />
la caméra; gros plan<br />
sur une araignée qui<br />
emballe sa proie<br />
Christine Rollard du<br />
Muséum national<br />
d’histoire naturelle<br />
Araignées, ensemble<br />
de gros plans<br />
Sabine<br />
Mygale qui pose<br />
ses crochets sur un<br />
leurre.<br />
Comment l’araignée fait-elle pour ne <strong>pas</strong><br />
se prendre à son propre piège <br />
Le centre de la toile, l’endroit où elle vit,<br />
n’est <strong>pas</strong> adhésif. D’autre part, l’araignée<br />
repose sur huit pattes qui se terminent<br />
par des crochets ; la surface en contact<br />
avec le fil est donc très étroite, alors<br />
qu’une mouche, en venant se poser sur<br />
la toile, tout en se débattant, offre une<br />
grande surface de contact.<br />
L’araignée se nettoie l’orifice buccal avec<br />
ses pattes; les crochets sont donc enduits<br />
de matière grasse, de résidus de nourriture<br />
qui empêchent l’adhésion car lorsque<br />
c’est gras, ça ne colle <strong>pas</strong>.<br />
Enfin, les toiles d’araignée ne sont <strong>pas</strong> perpendiculaires<br />
au sol, elles sont toujours<br />
légèrement inclinées. Or, c’est sous la toile,<br />
suspendues par les pattes, que les araignées<br />
<strong>pas</strong>sent le plus clair de leur temps;<br />
ce qui fait que ni l’abdomen ni le céphalothorax<br />
n’entrent en contact avec la toile.<br />
Voix off, accompagnement musical.<br />
Les araignées se servent de leurs pattes<br />
pour mesurer avec précision l’écartement<br />
entre chaque fil.<br />
La linifide fait une toile en nappe avec un<br />
réseau par-dessus qui sert à arrêter les<br />
proies. L’araignée se tient toujours sous la<br />
toile et attaque la proie à travers la toile.<br />
Voix off + le professeur Bertrand Krafft.<br />
Les araignées ont un rôle écologique<br />
important : elles servent d’insecticide<br />
naturel ; sans elles, nous serions envahis<br />
par les mouches et les moustiques.<br />
Voix off<br />
Notions : fils d’avertissement, araignée<br />
spécialisée dans la chasse aux insectes<br />
rampants, petites mygales qui vivent au<br />
fond d’une chaussette de soie en partie<br />
enterrée au pied d’un arbre<br />
Christine Rollard explique comment ces<br />
petites mygales chassent.<br />
Voix off<br />
Les araignées vagabondes chassent à<br />
l’affût ; elles repèrent leur proie grâce à<br />
leur très bonne vue ou avec leurs poils<br />
qui détectent la moindre vibration.<br />
Notions : La famille des mygales donne<br />
les plus grosses araignées, certaines<br />
espèces peuvent atteindre trente centimètres<br />
d’envergure. On compte 2 500<br />
espèces de mygales. L’une des particularités<br />
12 C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
43 min 44 s<br />
44 min 20 s<br />
44 min 42 s<br />
45 min 53 s<br />
46 min 09 s<br />
46 min 34 s<br />
46 min 50 s<br />
Jamy dans le camion<br />
Sabine : restes de<br />
souriceau qui ont<br />
servi de festin à des<br />
mygales<br />
Professeur<br />
Marie-Louise Celerier,<br />
université Pierre et<br />
Marie Curie, Paris VI<br />
Mygales<br />
Christine Rollard du<br />
Muséum national<br />
d’histoire naturelle<br />
Mygales<br />
Sabine : présentation<br />
d’un mygalon et<br />
d’exuvies<br />
des mygales est la position de leurs crochets<br />
à venin qui agissent de haut en bas,<br />
alors que chez les autres araignées ils<br />
fonctionnent à l’horizontal comme une<br />
paire de pince. Le venin sort par l’extrémité<br />
des crochets. Lorsque la proie est<br />
paralysée ou tuée, l’araignée en fait de<br />
la bouillie avant de la manger.<br />
Comment les araignées mangent-elles <br />
Lorsque les araignées injectent leur<br />
venin, elles injectent également de la<br />
salive. Cette salive, pleine d’enzymes, va<br />
prédigérer l’intérieur de la proie en la<br />
transformant en bouillie. L’araignée,<br />
ensuite, aspire cette bouillie.<br />
La puissance des sucs digestifs de la<br />
mygale se mesure en constatant les<br />
restes de son festin, ici d’un souriceau<br />
dont il reste quelques os à moitié fondus<br />
et des petites boules de poils.<br />
Quels sont les dangers des mygales pour<br />
l’homme <br />
Il y a le venin neurotoxique qui attaque le<br />
système nerveux et bloque son fonctionnement,<br />
ce qui aboutit à la paralysie,<br />
à l’arrêt cardiaque et respiratoire.<br />
Cette mygale très dangereuse a treize<br />
morts à son actif et vit en Australie.<br />
Il y a le venin nécrotique qui pourrit les<br />
tissus et la peau et donne la gangrène.<br />
Il y a les soies urticantes qui sont localisées<br />
sur le dos de l’abdomen. L’araignée<br />
les projette en frottant avec ses pattes<br />
arrière. Ces poils projetés forment des<br />
sortes de harpons qui se plantent dans<br />
la peau, dans les yeux, dans les voies<br />
respiratoires. Plus on gratte et plus ça<br />
démange ; ce phénomène dure une<br />
dizaine de jours.<br />
Voix off<br />
Notions : Malgré ces risques, certaines<br />
personnes élèvent des mygales dont les<br />
prix varient entre 200 et 1 500 francs.<br />
La mygale est un animal sauvage. Pour<br />
ne <strong>pas</strong> présenter de danger, il faut la<br />
mettre en terrarium et ne <strong>pas</strong> la manipuler.<br />
La vraie place de cet animal que l’on ne<br />
peut <strong>pas</strong> domestiquer est dans la nature.<br />
Voix off<br />
Certaines espèces sont protégées par<br />
une convention internationale, ce qui<br />
n’empêche <strong>pas</strong> le trafic de mygales. En<br />
1999, les douaniers français ont intercepté<br />
plus de 200 spécimens protégés.<br />
Au cours de sa croissance, le mygalon<br />
(bébé mygale) va devoir muer, c’est-àdire<br />
qu’il abandonne son enveloppe<br />
quand elle devient trop petite. Cette<br />
13 C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
47 min 43 s<br />
48 min 25 s<br />
49 min 06 s<br />
49 min 46 s<br />
50 min 15 s<br />
Gros plan sur des<br />
mygales, sur des<br />
araignées<br />
Jamy dans son<br />
camion<br />
Sabine<br />
Araignées « sociales »<br />
Le professeur Bertrand<br />
Krafft face à la caméra<br />
enveloppe que l’on appelle exuvie lui<br />
sert de squelette ; c’est un squelette<br />
externe qui ne grandit <strong>pas</strong> en même<br />
temps que l’animal. Quand l’araignée est<br />
sortie de son enveloppe, elle reste cachée<br />
jusqu’à ce que sa peau durcisse et<br />
qu’une nouvelle exuvie se forme. Les<br />
mygales vivent en moyenne une dizaine<br />
d’années et muent plus d’une vingtaine<br />
de fois au cours de leur existence.<br />
Voixoff<br />
La plupart des araignées ont une durée<br />
de vie de six à dix-huit mois. Pour<br />
séduire la femelle, le mâle s’avance en<br />
faisant vibrer les fils de la toile pour que<br />
la femelle ne le prenne <strong>pas</strong> pour une<br />
proie. Certaines araignées dévorent leur<br />
partenaire après l’accouplement.<br />
Une fois fécondée, la femelle tisse un<br />
cocon pour abriter ses œufs. Chez certaines<br />
espèces, les nouveaux-nés se<br />
nourrissent sur le dos de leur mère en la<br />
dévorant vivante. Le plus souvent, avant<br />
de devenir adulte, les jeunes quittent le<br />
cocon maternel et partent à la conquête<br />
d’un nouveau terrain de chasse.<br />
Comment les araignées conquièrent-elles<br />
leur autonomie <br />
Les araignées ne restent <strong>pas</strong> longtemps<br />
avec leur mère. Pour abandonner le<br />
domicile familial, elles produisent un ou<br />
plusieurs fils de soie qu’elles laissent<br />
pendre. En été ou au début de l’automne,<br />
les courants d’air chauds qui s’élèvent<br />
entraînent le fil et l’animal qui pend au<br />
bout et dispersent les araignées dans la<br />
nature. Les araignées qui réussissent à<br />
atterrir abandonnent alors leur parachute.<br />
Le fil qui reste accroché aux branches est<br />
appelé fil de la vierge.<br />
Il existe aussi des araignées dites sociales<br />
qui vivent en groupe et dont on étudie<br />
les comportements en laboratoire. Cette<br />
association de petites araignées leur permet<br />
de construire de gigantesques toiles<br />
et d’attraper de grosses proies.<br />
Voix off<br />
On trouve un comportement social<br />
exceptionnel chez une quinzaine d’espèces<br />
d’araignées tropicales ; toutes les<br />
autres sont cannibales.<br />
Qu’est-ce qui rend si tolérant ces petites<br />
araignées qui ont appris à vivre en<br />
société <br />
Cette tolérance réciproque dépend essentiellement<br />
d’un signal chimique qui correspond<br />
à une phéromone qui bloque le<br />
processus de morsure et empêche le<br />
cannibalisme.<br />
14 C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
50 min 28 s<br />
50 min 45 s<br />
51 min 31 s<br />
Gros plans sur des<br />
araignées dites<br />
sociales, déplacement<br />
synchronisé des<br />
araignées<br />
Un piège immense<br />
construit par une<br />
araignée sociale de<br />
Guyane<br />
Générique<br />
Voix off<br />
Les phéromones leur permettent aussi<br />
d’avoir des déplacements synchronisés.<br />
Il n’y a <strong>pas</strong> chez les araignées de hiérarchie<br />
et de division du travail comme on<br />
peut le trouver chez les fourmis. Ces araignées<br />
sont pourtant capables de bâtir<br />
des cathédrales de soie.<br />
Voix off<br />
En Guyane, l’araignée sociale peut<br />
construire des pièges d’environ mille<br />
deux cents mètres cubes. Lorsque la<br />
colonie devient trop grande et que les<br />
proies viennent à manquer, un groupe<br />
d’araignées part s’installer plus loin afin<br />
de créer une autre colonie.<br />
Musique<br />
Exploitations pédagogiques<br />
Français<br />
– <strong>26</strong> min 16 s : Travailler la polysémie : « Je vais me faire une toile. »<br />
– 51 min 14 s : Les expressions : « Une araignée au plafond », « Filer un<br />
mauvais coton ! »<br />
Sciences<br />
– L’observation des araignées est aisée ; on en trouve partout, même<br />
dans les écoles, le plus simple consistant à en mettre en captivité dans la<br />
classe. Les représentations dessinées de l’animal et de sa toile aideront<br />
à la construction de connaissances.<br />
– 28 min 12 s : L’étude de l’animal se fera de manière concomitante avec<br />
celle de l’insecte ; l’araignée n’est <strong>pas</strong> un insecte, l’observation simultanée<br />
permettra plus facilement d’isoler ce qui les différencie (nombres<br />
de pattes, céphalothorax pour l’un, tête/thorax pour l’autre, etc.).<br />
– 34 min 45 s : Le fil de soie de la toile et le cocon rappellent le ver à soie ;<br />
cette mise en parallèle permettra de travailler le concept de comparaison,<br />
en particulier la caractéristique commune de récupération de la soie à<br />
des fins industrielles.<br />
– 37 min 09 s : Les toiles dites géométriques auront un prolongement<br />
mathématique; elles peuvent aussi donner lieu à des activités artistiques.<br />
– 46 min 50 s : L’exuvie : présence du même phénomène chez le serpent.<br />
Une autre caractéristique similaire chez l’araignée et le serpent (vipère),<br />
dont la fonction est identique, est la présence des crochets venimeux.<br />
– L’observation en classe permettra surtout d’étudier ces concepts forts<br />
que sont le développement, la reproduction (47 min 43 s), la notion de<br />
chaîne alimentaire (40 min 40 s), l’adaptation des <strong>org</strong>anes à leur fonction<br />
(42 min 33 s).<br />
– 49 min 46 s : Observation comparée du rôle des phéromones chez les<br />
félins (23 min 24 s, dans le film Les félins) et chez les araignées dites<br />
sociales.<br />
Géographie<br />
– 44min 42s: Localiser l’Australie pour les mygales les plus dangereuses.<br />
15 C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
– 49 min 06 s : Localiser La Guyane pour les araignées dites sociales.<br />
Éducation à l’image/éducation filmique<br />
– 37 min 09 s : Cacher l’écran (ou enregistrer la séquence avec un dictaphone)<br />
et demander aux élèves, étape par étape, de dessiner ce qui est<br />
entendu.<br />
– L’exercice inverse pourra être proposé: montrer les images en coupant<br />
le son et demander aux élèves de produire un commentaire pour les<br />
accompagner, un groupe pouvant produire un commentaire oral et l’enregistrer,<br />
un autre un commentaire écrit. Il sera intéressant de comparer<br />
les productions orales et écrites.<br />
Entre chien et loup<br />
Temps<br />
52 min 08 s<br />
52 min <strong>26</strong> s<br />
53 min 10 s<br />
53 min 22 s<br />
54 min 11 s<br />
54 min 28 s<br />
55 min 03 s<br />
Images<br />
Dans le camion avec<br />
Fred et Jamy<br />
Vue aérienne du<br />
camion et générique<br />
Fred et Jamy dans<br />
le camion<br />
Fred est dans la<br />
nature<br />
Dans le camion<br />
Images de nuit d’un<br />
loup hurlant,<br />
Images en négatif<br />
Fred dans un parc de<br />
trente hectares<br />
Anne Ménatory, parc<br />
de Sainte-Lucie<br />
Bande-son<br />
Lancement du sujet<br />
À la rencontre des loups dans le<br />
Gévaudan<br />
Musique<br />
Notion : le camion est arrivé dans le sud<br />
du Massif central, dans le Gévaudan<br />
Cris de loups<br />
Hurlements de loups<br />
Notions : Au XVIII e siècle, précisément<br />
entre 1764 et 1767, plus de cent personnes<br />
ont été tuées par une bête féroce<br />
qui ressemblait à un énorme loup. La<br />
bête s’attaquait essentiellement aux<br />
femmes et aux enfants. Après avoir mobilisé<br />
l’armée, multiplié les battues et tué<br />
plein de loups, les attaques se sont subitement<br />
arrêtées et l’assassin n’a jamais<br />
été identifié. S’agissait-il vraiment d’un<br />
loup <br />
Le chien et le loup ont la même origine,<br />
ce sont tous les deux des canidés.<br />
Voix off<br />
Jusqu’au XVII e siècle, nos ancêtres étaient<br />
persuadés que les immenses forêts qui<br />
les entouraient abritaient des êtres surnaturels<br />
dont les fameux loups-garous,<br />
des hommes qui se transformaient en<br />
loup au moment de la pleine lune et qui<br />
venaient roder autour du village dès la<br />
nuit tombée. Dès le Moyen Âge, on massacrait<br />
les meutes lors de gigantesques<br />
battues ; à partir du XIX e siècle, on utilisait<br />
du poison. En 1937, les loups avaient<br />
totalement disparu de France ; aujourd’hui,<br />
l’espèce est protégée.<br />
Bruitages mêlés de hurlements de loups<br />
Notions : Aucune preuve d’une attaque<br />
de l’homme par le loup actuellement. Le<br />
loup est un animal craintif.<br />
16<br />
C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
56 min 10 s<br />
57 min 11 s<br />
57 min 49 s<br />
59 min 38 s<br />
Fred regarde un loup<br />
avec des jumelles ;<br />
dans le plan suivant<br />
on voit un loup et, en<br />
bordure de l’image,<br />
la forme des<br />
jumelles<br />
Dans le camion,<br />
Jamy avec des cartes<br />
de l’Europe et un<br />
planisphère<br />
Images de loups<br />
Fred dans le parc de<br />
Sainte-Lucie avec<br />
Anne Ménatory; un<br />
loup se laisse<br />
approcher<br />
Dans le camion avec<br />
Jamy, des maquettes<br />
qui s’animent toutes<br />
seules<br />
Où vivent les loups en liberté <br />
Dans le Gévaudan, les loups vivent en<br />
captivitéà l’intérieur d’un parc; quelques<br />
loups vivent en totale liberté dans le<br />
Mercantour (une vingtaine), dans le<br />
Queras en Haute-Maurienne et dans<br />
l’Isère. Tous ces loups viennent d’Italie<br />
qui compte six cents individus. Il y a environ<br />
trois mille loups en Espagne dans le<br />
nord-ouest du pays. On en trouve beaucoup<br />
en Roumanie, en Russie, dans<br />
l’Himalaya et dans le désert, au Canada<br />
et aux États-Unis. Les loups ne vivent<br />
que dans l’hémisphère Nord.<br />
Voix off<br />
Il existe environ trente sous-espèces de<br />
loups. Certains ne sont <strong>pas</strong> plus gros<br />
qu’un labrador (loups de Pologne et de<br />
Sibérie), alors que d’autres sont aussi<br />
hauts qu’un enfant de douze ans. Parmi<br />
les plus grands, les loups du Canada qui<br />
ont de longues pattes et un corps très<br />
élancé et ont souvent une fourrure noire.<br />
Le loup arctique est toujours tout blanc<br />
car il vit dans la neige au nord de l’hémisphère.<br />
Le loup est un animal qui vit en groupe<br />
(on dit le clan ou la meute). Les rapports<br />
sont hiérarchisés : il y a des dominants<br />
et des dominés. Seuls les couples dominants<br />
ont le droit de s’accoupler. Le<br />
dominant a la queue en l’air, les oreilles<br />
bien droites et paraît très sûr de lui.<br />
La femelle du dominant surveille en permanence<br />
la tanière qu’elle est la seule à<br />
occuper car elle est la seule à pouvoir se<br />
reproduire. Ce comportement permet de<br />
réguler le nombre d’individus au sein de<br />
la meute. C’est la densité de gibier qui<br />
détermine l’étendue du territoire : s’il y<br />
a beaucoup de gibier, le territoire n’est<br />
<strong>pas</strong> très étendu; en revanche, si le gibier<br />
est dispersé, le territoire est beaucoup<br />
plus grand.<br />
Les dominants restent en place trois ou<br />
quatre ans. Pendant tout ce temps, la<br />
place est convoitée par d’autres loups<br />
qui veulent prendre la place du chef. Si<br />
ces loups sont trop impatients, ils quittent<br />
la meute avec leur femelle pour former<br />
une autre meute.<br />
17 C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
1h 00min 41s<br />
1h 01min 41s<br />
1h 02min 25s<br />
1h 02min 54s<br />
1h 04min 03s<br />
1h 04min 42s<br />
1h 05min 19s<br />
1h 05min 45s<br />
Fred dans le parc de<br />
Sainte-Lucie avec<br />
Anne Ménatory<br />
Images de loups<br />
Fred dans le parc de<br />
Sainte-Lucie avec<br />
Anne Ménatory<br />
Jamy dans le camion<br />
avec des maquettes<br />
qui s’animent pour<br />
étayer le discours<br />
Fred dans le parc de<br />
Sainte-Lucie avec<br />
Anne Ménatory<br />
Chien d’avalanche au<br />
travail dans la neige<br />
Fred dans le parc de<br />
Sainte-Lucie avec<br />
Anne Ménatory<br />
Dans le camion, des<br />
maquettes<br />
Pourquoi les loups hurlent-ils <br />
Le hurlement est un moyen de communication<br />
; l’un commence et les autres<br />
suivent. Les loups aboient aussi; il s’agit<br />
d’un aboiement assez bref, mélange de<br />
provocation et de crainte. Lorsque la mère<br />
veut que le louveteau sorte de la tanière,<br />
elle émet un genre de gémissement.<br />
Voix off<br />
Dans la meute, le mâle dominant, queue<br />
et oreilles dressées, est constamment<br />
obligé d’affirmer son autorité. Il exige des<br />
autres loups une attitude de soumission,<br />
oreilles couchées et queue entre les<br />
jambes. Le mâle dominant marque son<br />
morceau de viande en urinant dessus.<br />
Les loups ont la réputation d’avoir un<br />
excellent odorat, trente fois plus développé<br />
que celui de l’homme, ce qui leur<br />
permet de repérer leurs proies à plusieurs<br />
kilomètres.<br />
Pourquoi les loups, l’homme et les mammifères<br />
en général sont-ils sensibles aux<br />
odeurs <br />
Il faut savoir que tout ce qui nous entoure:<br />
plantes, animaux, aliments, etc., émet des<br />
odeurs, des substances odorantes, des<br />
molécules. Lorsque nous respirons, nous<br />
absorbons ces substances ; notre nez,<br />
comme le museau du chien, est tapissé<br />
de petits capteurs situés sur les parois.<br />
Les substances viennent se fixer sur les<br />
capteurs qui transmettent l’information<br />
au cerveau qui reconnaît ou non la substance<br />
odorante.<br />
Les loups, comme les chiens, possèdent<br />
beaucoup plus de capteurs que l’homme.<br />
D’autre part, pour sentir, le loup utilise<br />
la moitié de son cerveau alors que<br />
l’homme n’en utilise qu’un dixième.<br />
Bruitages au moment de l’animation des<br />
maquettes.<br />
Chez les loups, l’odorat sert aussi à se<br />
reconnaître, à savoir à qui on a affaire ;<br />
il permet de détecter la peur.<br />
Les chiens qui descendent des loups ont<br />
hérité de leur flair extraordinaire. Un<br />
chien d’avalanche fait le travail de quatrevingt<br />
personnes. Les chiens ont même<br />
détrôné les cochons dans la recherche<br />
des truffes.<br />
Ce sont les louves qui aménagent les<br />
tanières avant de mettre bas. Elles y restent<br />
quinze jours à peu près. Les louveteaux<br />
naissent toujours au printemps.<br />
Les loups ne peuvent se reproduire<br />
qu’une seule fois par an. La fécondation<br />
a lieu à la fin de l’hiver et les petits naissent<br />
dans la tanière onze semaines plus<br />
18 C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
1h 06min 19s<br />
1h 07min 08s<br />
1h 08min 10s<br />
1h 09min 18s<br />
Images de loups et<br />
de louveteaux<br />
Fred dans le parc de<br />
Sainte-Lucie avec<br />
Anne Ménatory<br />
Dans le camion avec<br />
Jamy<br />
Carcasses de<br />
moutons<br />
Troupeaux de<br />
moutons<br />
Chiens de protection<br />
des troupeaux<br />
tard. Chez les chiens, la même femelle<br />
peut avoir deux portées au cours de la<br />
même année. La première fécondation<br />
a lieu au mois de décembre et les petits<br />
voient le jour au mois de février; en juin,<br />
la femelle peut à nouveau être fécondée<br />
et donnera naissance à des petits au<br />
mois d’août.<br />
Voix off<br />
La femelle installe toujours sa tanière près<br />
d’un point d’eau pour pouvoir boire sans<br />
s’éloigner de ses petits. Les louveteaux<br />
commencent à sortir dès l’âge de trois<br />
semaines. À deux mois et demi, les louveteaux<br />
commencent à manger de la<br />
viande que les adultes ont prédigérée et<br />
qu’ils régurgitent dès que les petits leur<br />
lèchent les babines. Les louveteaux du<br />
couple dominant sont élevés par tous les<br />
membres du clan. Les louveteaux doivent<br />
être capables de suivre le reste de la<br />
meute à la chasse dès la fin de l’automne.<br />
Dans la nature, un loup peut rester deux<br />
à trois semaines sans manger. Dans le<br />
parc, les loups sont nourris trois fois par<br />
semaine avec, pour chacun d’eux, 4 à<br />
5 kilos de viande. Ce sont les dominants<br />
qui se servent les premiers.<br />
Que mangent les loups qui sont en<br />
liberté <br />
Des fruits sauvages, des grenouilles, des<br />
poissons, des lapins, des rongeurs, des<br />
volatiles, du gros gibier (animaux blessés<br />
ou malades, en priorité). À part les<br />
fruits sauvages, le loup chasse pour se<br />
nourrir ; c’est un prédateur qui se situe<br />
au sommet de la pyramide alimentaire.<br />
Il joue donc un rôle important dans<br />
l’équilibre écologique : en chassant le<br />
gros gibier, il évite la surpopulation de<br />
certaines espèces herbivores qui se nourrissent<br />
de jeunes pousses et peuvent<br />
constituer une menace pour la survie de<br />
la forêt. Là où il n’y a plus de loup, on<br />
est obligé de faire des prélèvements dans<br />
les troupeaux de daims ou de cerfs.<br />
Voix off<br />
Les loups s’attaquent parfois aux troupeaux<br />
de moutons lâchés dans la montagne;<br />
en 1998, ils ont ég<strong>org</strong>é en France<br />
près de neuf cents bêtes. Les bergers sont<br />
mécontents: ils sont indemnisés tardivement,<br />
l’argent ne couvre <strong>pas</strong> les frais des<br />
animaux blessés et les troupeaux sont<br />
stressés. Il existe des solutions comme la<br />
réintroduction des chiens de protection<br />
des troupeaux. Ces chiens sont élevés en<br />
bergerie pour qu’ils considèrent les moutons<br />
comme leur véritable famille.<br />
19 C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
1h 10min 25s Jamy dans le camion<br />
1h 12min 06s<br />
1h 12min 44s<br />
Chiens de traîneau<br />
dans la neige qui<br />
tirent un attelage<br />
Chien dans l’eau qui<br />
secourt une personne<br />
Fred dans le parc de<br />
Sainte-Lucie avec<br />
Anne Ménatory<br />
1h 15min 04s Camion avec Jamy<br />
Pourquoi le loup et le chien tirent-ils la<br />
langue <br />
En tirant la langue, le loup régule sa température.<br />
Tous les animaux à sang chaud<br />
doivent maintenir leur température au<br />
même niveau quelles que soient les<br />
conditions. Chez l’homme, le thermostat<br />
est réglé à 37°C; dès qu’il fait trop chaud<br />
ou qu’il fait un effort physique, l’homme<br />
transpire. Le trop plein de chaleur est évacué<br />
au moment où la sueur se transforme<br />
en vapeur. En effet, pour se transformer<br />
en vapeur, la sueur a besoin de chaleur<br />
qu’elle puise dans l’<strong>org</strong>anisme ce qui fait<br />
baisser la température du sang. Il se produit<br />
le même phénomène lorsque le loup<br />
tire la langue : la salive qui est sur la<br />
langue s’évapore en puisant de la chaleur<br />
dans la langue, ce qui fait refroidir<br />
les tissus, le sang et tout le corps.<br />
Un chien de traîneau est capable de tirer<br />
sept cents kilos. Les terre-Neuve font du<br />
sauvetage en mer : ils sont capables de<br />
ramener trois personnes à la fois. Les<br />
spécialistes de la course sont les lévriers<br />
qui courent à plus de 60 km/h.<br />
On ne peut <strong>pas</strong> apprivoiser un loup<br />
comme un chien. Le loup est le premier<br />
animal à avoir été domestiqué par<br />
l’homme, mais ce travail a pris plus de<br />
douze mille ans. On suppose que nos<br />
ancêtres se servaient des loups et de leur<br />
flair pour repérer la présence du gibier.<br />
Les meutes auraient commencé à traîner<br />
autour des campements, les hommes<br />
auraient alors récupéré des louveteaux<br />
et les auraient fait se reproduire entre<br />
eux. En quelques milliers d’années, ces<br />
croisements ont fini par donner le chien.<br />
Tous les chiens descendent du loup.<br />
Les scientifiques pensent que les loups<br />
ont engendré quatre grandes catégories<br />
de chiens. En Europe, les loups nordiques<br />
ont engendré deux grandes catégories<br />
: les lupoïdes (comme les bergers<br />
allemands) et les bracoïdes (comme les<br />
braques). Les loups du Proche-Orient ont<br />
engendré les grayoïdes (comme les<br />
lévriers). Les loups des montagnes d’Asie<br />
ont engendré les molossoïdes (comme<br />
le boxer). Tous les chiens, y compris les<br />
bâtards, peuvent être classés dans l’une<br />
de ces catégories.<br />
Si le chien a une tête de forme pyramidale<br />
avec un long museau et des oreilles<br />
bien droites, c’est un lupoïde. Si la tête<br />
tient dans un parallélépipède rectangle<br />
et que les oreilles tombent, le chien est<br />
un bracoïde. Si la tête tient dans un cube,<br />
le chien est un molossoïde. Si la tête tient<br />
20 C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
1h 16min 09s Expositions canines<br />
dans un cône et que le chien est taillé<br />
pour la course, c’est un grayoïde.<br />
Notions : critères de pureté de race, le<br />
pedigree<br />
EXPLOITATIONS PÉDAGOGIQUES<br />
Français<br />
– Le thème des loups nourrit abondamment la littérature de jeunesse.<br />
Ce film fournira l’occasion d’en étudier les représentations. Qu’est-ce<br />
que l’on dit ou laisse penser sur les loups Qu’est-ce qui relève de faits <br />
Qu’est-ce qui relève de croyances <br />
Mathématiques<br />
– 01 h 15 min 04 s : Travailler les notions mathématiques de la séquence.<br />
Sciences<br />
– 01h 02min 54s: Comment le chien repère-t-il sa proie Mettre en évidence<br />
l’odorat en faisant des expériences simples qui nécessitent toutefois la<br />
présence d’un chien en classe. Demander aux enfants de trouver un dispositif<br />
pour mesurer la qualité de l’odorat chez l’animal (aliment enfermé<br />
dans une boîte opaque ne laissant <strong>pas</strong>ser aucune odeur, aliment caché à<br />
la vue mais dans une boîte perforée, etc.). Comment le chien capture-t-il sa<br />
proie Profiter de la présence de l’animal pour le regarder attraper divers<br />
objets. Le chat chasse à l’affût, le chien chasse à courre. Se demander en<br />
quoi le chien est adapté à la course de fond.<br />
Géographie<br />
– 53 min 10 s : Localiser la France, le Massif central.<br />
Histoire<br />
– 53 min 22 s : Situer le XVIII e siècle sur une frise chronologique, situer les<br />
années 1764, 1767, reporter d’autres dates marquantes et procéder, audelà<br />
du mythe de la bête du Gévaudan, à une analyse des enjeux sociaux<br />
et politiques de l’époque.<br />
– 54min 28s: « Nos ancêtres…» : analyser la portée de l’emploi de l’adjectif<br />
possessif « nos ».<br />
– 54min 28s: Commenter le texte de 1775 sur la chasse au loup; on trouvera<br />
ce texte à cette adresse : http://lodace.com/histoire/objet/loup.htm<br />
Éducation à l’image/éducation filmique<br />
– 54 min 28 s : Images en négatif : montrer cet effet avec un caméscope.<br />
– 55 min 03 s : Analyser l’effet « jumelles ». Montrer qu’en regardant avec<br />
des jumelles, on ne voit <strong>pas</strong> deux formes sphériques comme ce qui est<br />
montré dans ce film (et dans bien d’autres) mais qu’une seule.<br />
– 59 min 38 s : Faire remarquer les effets d’animation des maquettes dont<br />
les mécanismes sont volontairement cachés. Se demander ce qui est<br />
recherché par les auteurs et imaginer comment cela fonctionne.<br />
– Comprendre les angles de prise de vues, mouvement de caméra, échelle<br />
des plans à partir d’une séquence.<br />
21<br />
C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
DOCUMENTATION<br />
Sur l’éducation à l’image et l’éducation filmique<br />
– www.apte.asso.fr<br />
Voir en particulier le document de Jean-Paul Achard « Le genre documentaire<br />
existe-t-il »<br />
– http://bips.cndp.fr<br />
Aller dans « Nos scénarios » puis dans « Lire l’image »<br />
Les Félins<br />
– JACKSON Peter et Adrienne, DALLET Robert et CREM Johan (DE), Les Félins,<br />
Delachaux & Niestlé, 1996.<br />
– PETTER Francis et Dominique, Les Félins, Delachaux & Niestlé, coll. « Guide<br />
du jeune naturaliste », 1993.<br />
– DELORT Robert, Les animaux ont une histoire, Le Seuil, coll. « Points-<br />
Histoire», n° 174, 1993.<br />
– « Le chat sauvage », n° 10, La Hulotte, Le journal le plus lu dans les<br />
terriers ; pour commander, consulter le site www.lahulotte.fr<br />
– http://leslynxs.free.fr<br />
– www2.ac-toulouse.fr/col-jmoulin-toulouse/4c298/felins/felins00.htm<br />
Contacts<br />
– Cerza – Les félins Auneau (Parc animalier spécialisé dans les félins),<br />
Parc Auneau, 28700 Auneau. Tél. : 02 37 31 38 74<br />
– Safari de Peaugres (Groupe Thoiry), Route nationale 82, 07340 Peaugres.<br />
Tél.: 04 75 69 74 64 – mail: peaugres@thoiry.tm.fr<br />
Les araignées<br />
– « Les Araignées à toiles géométriques », n os 73 et 74, La Hulotte, Le<br />
journal le plus lu dans les terriers.<br />
– « Charlie pholcus, l’araignée vibrante », n° 49, La Hulotte. Pour commander,<br />
consulter le site www.lahulotte.fr<br />
– MASIAC Y., Bien connaître les araignées, Éditions De Vecchi, 1995, 127 p.<br />
– www.ulg.ac.be/museezoo/ara/<br />
– www.arachnides.com/sommaire.htm<br />
– http://pdubois.free.fr/frame_index. html<br />
Entre chien et loup<br />
– www.multimania.com/loupyestu/<br />
– www.euroloup.com/pageaccueil.htm<br />
– www.multimania.com/eien/loup.html<br />
Contacts<br />
– Parc de Courzieu, 69690 Courzieu. Tél.: 04 74 70 96 10 – fax: 04 74 70 86 63 –<br />
mail: http://www.parc-de-courzieu.fr<br />
– Le Parc à loups du Gévaudan. Tél. : 04 66 65 33 08<br />
Du 1 er février au 31 mai, ouvert de 10 h 00 à 16 h 30<br />
Du 1 er juin au 30 septembre, ouvert de 10 h 00 à 18 h 00<br />
Du 1 er octobre au 31 décembre, ouvert de 10 h 00 à 16 h 30<br />
Fermeture pour congés annuels en janvier.<br />
22 C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
Publications du CNDP<br />
Sur l’image et les sciences<br />
– Objectif science, Images et sciences à l’école primaire, CNDP, Les cahiers<br />
de Téléscope, 1996, réf. 755 01979, 8,38€/55F (consulter « Ressources et<br />
références » en fin d’ouvrage, p. 169).<br />
Pour tous les films<br />
– À table, CNDP, 1994, VHS (41 min), réf. 002 P73<strong>26</strong>, 36,59 €/240 F.<br />
– Unité et diversité du monde vivant, vidéocassette, classeur (fiches<br />
+ documents couleurs), réf. 755 B0235, 75,46 €/495,00 F.<br />
Pour le film Les araignées<br />
– « Les Enquêtes du Moutard, cassette 1 » VHS, pour le titre Le fil de soie,<br />
CNDP, 2000, réf. 755 B0259, 14,48 €/95F.<br />
23 C ’ EST PAS SORCIER <strong>26</strong> .
Livret rédigé par Jean-Luc Delaruelle © CNDP, 2001<br />
Programmes audiovisuels libérés de droits pour une utilisation en classe<br />
Depuis janvier 1995, la politique de soutien du ministère de l’Éducation nationale en matière<br />
d’achat de droits a permis d’acquérir près de 400 heures de programmes. Cette action s’inscrit<br />
dans le cadre de la politique ministérielle qui favorise l’utilisation, dans les écoles et les établissements<br />
scolaires, par les enseignants, de programmes audiovisuels en conformité avec le<br />
code de la Propriété littéraire et artistique. Elle en permet l’usage licite (droit d’enregistrement<br />
au moment de la télédiffusion, droit d’utilisation de vidéocassettes dans les établissements<br />
d’enseignement en France et à l’étranger dépendant du ministère). Cette sélection<br />
marque l’intérêt du ministère pour des œuvres qui, de par leur thème et leur qualité, sont susceptibles<br />
d’être exploitées en classe. C’est l’outil télévisuel en tant que tel, pouvant être utilisé<br />
comme support de cours ou comme objet d’une étude critique, qui est mis à votre disposition.<br />
Pour une information plus complète sur les actions du ministère en matière d’audiovisuel,<br />
un forum et une rubrique « Les ressources audiovisuelles » sont ouverts sur le serveur Internet<br />
du ministère : éducnet.éducation.fr (rubrique « Ressources multimédias »).