You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
<strong>FRANCK</strong> <strong>LOZAC’H</strong><br />
<strong>PETITES</strong> <strong>HISTOIRES</strong> <strong>EROTIQUES</strong><br />
1
Petit scénario<br />
Le jeune amant<br />
Figure I<br />
Tous les mercredis matins, Stephan visite son ami Paul. La façade<br />
de la maison est entourée de rosiers. De l'extérieur, l'on peut<br />
subrepticement essayer de voir ce qui se trame. Des ombres fugaces<br />
apparaissent ici et là, et laissent supposer une activité interne.<br />
Stephan comme à son habitude pousse le petit portail de bois et<br />
appuie sur la sonnette. Personne ne répond. Il sonne à nouveau. Personne<br />
n'ouvre. Il pousse la porte à moitié gêné - il avance toutefois. Il entre<br />
dans le corridor. Se dirige vers la chambre de Paul. Ce dernier est absent.<br />
D'un regard circulaire, il regarde la chambre. Il sort. Il tente de regagner<br />
le couloir.<br />
Figure II<br />
Dans le couloir. Il entend des bruits d'eau qui coule. Une porte est<br />
entrebâillée. Il regarde rapidement. Il voit la mère de Paul qui se lave.<br />
Elle est recouverte par la mousse de son savon liquide et l'on ne peut<br />
supposer quoi que ce soit de sa nudité.<br />
Géraldine est une très jolie femme d'une quarantaine d'années.<br />
Rousse et sympathique, aux formes remarquablement dessinées. Il<br />
2
détourne les yeux et semble regagner la porte d'entrée.<br />
Figure III<br />
La mère de Paul, Géraldine a toutefois entendu quelque chose. Elle<br />
semble s'inquiéter, sort un peu de son bain, tourne les yeux à droite à<br />
gauche.<br />
- Y a-t-il quelqu'un Interroge-t-elle. Puis se parlant à voix basse :<br />
J'ai bien entendu quelque chose… Fait-elle moitié inquiète, moitié<br />
surprise.<br />
Stephan revient sur ses pas.<br />
Stephan : Il s'agit de moi ! Je cherche Paul. Il m'a dit de passer. Et je<br />
ne le vois pas.<br />
Géraldine : Il s'est absenté. Il ne reviendra pas avant une heure. C'est<br />
une urgence. Il est parti chez le dentiste. Tu es toujours là, Stephan <br />
Lui : Oui, Madame.<br />
Géraldine : Peux-tu me rendre un petit service Viens. Approche.<br />
Pousse la porte.<br />
Stephan pousse délicatement la porte.<br />
3
Géraldine, toujours dans son bain : Veux-tu , s'il te plaît, me donner<br />
le peignoir accroché à la porte d'entrée Prends-le. Tends-le moi.<br />
Tandis qu'il le saisit - c'est un peignoir épais et blanc crème -<br />
Géraldine se dresse hors de la baignoire. On entend le bruissement de<br />
l'eau. Elle apparaît au jeune adolescent comme une déesse sortie des<br />
eaux. Ses sens en sont tout émoussés. Il feint de détourner les yeux en lui<br />
tendant maladroitement le peignoir. Il voit toutefois son dos, ses fesses,<br />
ses jambes et la beauté de sa chevelure blonde rouler ses épaules<br />
luisantes.<br />
Figure IV<br />
Elle sort un pied, puis l'autre.<br />
- Merci Stephan. Tu ne peux savoir comme c'est agaçant de mettre<br />
de l'eau partout sur le sol. Tu l'as remarqué : nous avons un bain bulles.<br />
Tu ne peux pas imaginer comme c'est agréable !...Tu devrais l'essayer.<br />
Moi, je quitte la pièce. Essaie-le. Déshabille-toi. Tu vas voir, c'est très<br />
relaxant.<br />
Lui, stupéfait, balbutiant quelques mots informes dans le genre : ...je<br />
ne sais si je dois, - non, mais pourquoi ... stupide et nigaud.<br />
Elle sort de la salle d'eau.<br />
4
- Allez ! Déshabille-toi !<br />
La porte se referme. Il s'interroge puis sous l'effet de l'impulsivité<br />
commence par retirer ses habits. Le voilà nu, son slip et ses chaussettes<br />
sur le sol. Il se glisse rapidement dans la baignoire pour éprouver le<br />
bien-être de la tiédeur de l'eau.<br />
Il appuie sur le bouton pour accélérer la vitesse des bulles. Une<br />
sensation agréable l'envahit. Il regarde encore tout autour de lui.<br />
Figure V<br />
Géraldine est assise à sa coiffeuse, dans sa chambre. Elle se<br />
maquille et se prépare. Mais elle est nue sous sa robe de chambre légère.<br />
Elle se lève rapidement, d'un pas autoritaire et va à la porte de la<br />
salle d'eau.<br />
- Stephan, dépêche-toi, sors de l'eau. Vite. Prends une serviette, et<br />
viens me rejoindre dans la chambre.<br />
Stephan, totalement sidéré s'exécute. Le voilà à moitié mouillé,<br />
pieds nus, serviette autour du corps à l'entrée de la chambre.<br />
- Viens vite, lui dit-elle. Glisse-toi sous les draps et attends un peu.<br />
5
Il regarde le lit qui semble fort accueillant, mais ne comprend pas.<br />
- Allez, te dis-je... Dépêche-toi.<br />
Le voilà qui passe de l'entrebâillement de la porte à la fraîcheur des<br />
draps. Il est tapi et n'ose bouger.<br />
Elle se rassoie à sa coiffeuse, se maquille et se pouponne. Il fait<br />
semblant de dormir. Elle éteint la lampe et va s'asseoir sur le bord du lit.<br />
- Tu dors, Stephan <br />
Il ne répond pas.<br />
Elle se glisse sous les draps. Elle a mis ses bas, son soutien-gorge et<br />
rentre délicatement.<br />
Il fait semblant de dormir.<br />
Tout semble éteint. Lentement elle approche sa main droite et<br />
commence par le toucher. Elle accède à son petit sexe qu'elle branle<br />
doucement. Il ne dit mot et feint d'ignorer la caresse.<br />
Elle le branle plus fortement. Le pénis durcit. Elle accélère, s'arrête.<br />
Ses beaux ongles rouges se déplacent sur les testicules et la hampe de la<br />
verge.<br />
6
Stephan est sous l'effet d'une excitation tendue. Enfin n'en pouvant<br />
plus, des saccades épaisses et blanches s'expulsent hors de son sexe lui<br />
procurant un bien-être extrême.<br />
Il se repose remerciant des yeux sa superbe maîtresse. Le bonheur<br />
est de courte durée.<br />
- Dépêche-toi. J'ai l'impression qu'ils vont arriver. Rhabille-toi.<br />
Reviens la semaine prochaine à la même heure. Je t'attendrai. Il se<br />
précipite dans la salle de bain, enfile ses affaires et quitte la maison.<br />
Figure VI<br />
Le mercredi suivant, Stephan est au rendez-vous. Bien à l'heure.<br />
Impeccable et propret. Il pousse à nouveau le petit portail de bois et<br />
appuie sur la sonnette.<br />
- Entre, souffle-elle et va te glisser sous les draps.<br />
Figure VII<br />
La semaine écoulée, il s'est réellement demandé ce qui lui arrivait<br />
comprenant mal, très mal le comportement de la mère de son meilleur<br />
ami. Il a tenté de ressasser tout cela dans son esprit, mais n'a pu savoir ce<br />
qui se tramait dans la pensée de Géraldine. Il se laissait emporter par<br />
7
cette folie passagère ne sachant véritablement où cela allait le mener. Il<br />
avançait insouciant avec la légèreté de la jeunesse.<br />
Figure VIII<br />
Retour à la Figure VI<br />
Stephan est sous les draps. Géraldine pousse la porte et va à la<br />
coiffeuse. Elle passe une brosse dans ses cheveux, puis se maquille. Elle<br />
porte un kimono noir et semble nue dessous. Elle entre dans son lit. Le<br />
jeune adolescent est pris de frayeurs.<br />
- N'aie crainte. Il ne s'agit que de moi.<br />
Géraldine lui retire rapidement son slip blanc, se penche sur son bas<br />
ventre et lui pratique une agréable fellation. Elle passe sa main sur ses<br />
testicules. Il est pétrifié et dans le même temps sous une tension<br />
prononcée.<br />
Elle happe plus violemment le gland du pénis. Ne pouvant plus se<br />
retenir, Stephan fait s'écouler d'imposantes rasades de sperme. Géraldine<br />
boit goulûment et tire encore son le gland qui à présent semble fatigué.<br />
Elle est satisfaite de sa pratique accomplie et se délecte encore des<br />
gouttes chaudes et blanches qui ont rempli sa gorge avide.<br />
Le jeune homme prend conscience de l'immense possibilité sexuelle<br />
8
et physique que représente la femme à travers Géraldine. Il découvre un<br />
outil de jouissance jusqu'alors inconnu.<br />
Le voilà qui se met à fantasmer sur ses propres capacités se<br />
demandant s'il ne pourrait pas...<br />
Géraldine, le réveillant d'un coup :<br />
- Dépêche-toi ! L'heure a tourné.<br />
Elle le presse hors du lit. Le voilà encore ébouriffé, quittant le doux<br />
coton et se rhabillant prestement.<br />
- Reviens la semaine prochaine, à la même heure. Lui dit-elle.<br />
Il s'exécute et quitte la pièce, prend à nouveau le couloir et referme<br />
la porte d'entrée derrière lui.<br />
Figure IX<br />
Géraldine, consciencieusement se nettoie la bouche avec du<br />
dentifrice pour retirer toute trace de sperme entre ses gencives. Discrète,<br />
légère et indifférente, elle essaie une panoplie sexuelle que lui avait<br />
offerte son mari. La voilà qui se ceinture d'un harnais rose tendre et glisse<br />
un godemiché dessus. Elle feint à des gestes secs et nerveux de<br />
pénétrations annales en se regardant dans la glace.<br />
9
- Tout cela pourrait lui plaire.., ce soir, suppute-t-elle. Moi qui n'ai<br />
jamais enculé un homme, cela me fera tout drôle de lui défoncer la<br />
rondelle.<br />
- Comment puis-je parler de la sorte de mon mari Se dit-elle, puis<br />
doucement elle se met à sourire.<br />
Figure X<br />
La veille, l'occasion de faire quelques achats s'était présenté à sa<br />
personne. Un nouveau magasin érotique exclusivement réservé aux<br />
femmes venait d'ouvrir ses portes. Intriguée, étonnée mais ravie,<br />
Géraldine vint y découvrir les dernières nouveautés." Si tu trouves un<br />
jour quelque chose d'intéressant, achète-le.", lui rappelait régulièrement<br />
son mari. Se promenant dans les différents rayons, ayant essayé quelques<br />
tenues vestimentaires, son choix s'arrêta sur ce délicieux petit harnais<br />
rose conçu pour y glisser un godemiché.<br />
Figure XI<br />
Le soir venu, après avoir échangé de douces caresses amoureuses,<br />
par jeu Géraldine bande les yeux de son mari qui mi-amusé mi-intrigué la<br />
laisse faire. Elle lui demande de se mettre à quatre pattes. Il obéit<br />
derechef. La voilà qui se dirige vers l'armoire et sort de dessous une pile<br />
de linges les fameux ustensiles achetés dans la journée même au magasin<br />
érotique. Rapidement elle enfile son harnais rose agrémenté d'un<br />
10
godemiché assez volumineux. Elle pointe délicatement l'anus de son mari<br />
avec l'aide d'une vaseline appropriée et commence par pénétrer le trou<br />
qui s'élargit facilement.<br />
Maurice comprend très vite ce qui lui arrive et remercie sa femme<br />
d'avoir pensé à lui donner du plaisir de cette façon. Il couine de bien-être<br />
et déjà une forte érection accompagne le va-et-vient rectal. Elle<br />
s'engaillardit de plus belle et propose à présent un geste saccadé du<br />
bassin plus violent à présent.<br />
Tout en poursuivant ce va-et-vient elle lui assène quelques coups de<br />
fouet sur les reins pour amplifier plus encore chez son époux la<br />
perception de la stimulation. Fouetté et enculé, il conserve sa main droite<br />
pour se masturber. Enfin dans un dernier râle d'épuisement, il laisse<br />
exploser son vit qui répand grand nombre de gouttes blanches sur le lit.<br />
- Merci, lui dit-il. Tu as été formidable ! Comment cette idée<br />
t'est-elle venue à l'esprit Là, je t'avoue, tu m'étonnes.<br />
Figure XII<br />
Stephan comme à son habitude en cette belle matinée hivernale,<br />
léger et guilleret pousse le portail du jardin et va sonner prestement à la<br />
porte d'entrée. Géraldine lui indique la chambre et lui demande de se<br />
déshabiller immédiatement. Il s'excite. La voilà à nouveau se coiffant, se<br />
11
maquillant assise devant sa glace, feignant à l'indifférence mais soucieuse<br />
en vérité de faire monter le trouble et le désir.<br />
Discrètement elle observe son regard et cherche à connaître son<br />
degré d'émotion. Enfin elle se lève et laisse glisser sa robe de chambre<br />
noire. Elle apparaît splendide en talons aiguilles, slip et porte-jarretelles<br />
foncés. Le contraste avec la blancheur de sa peau est saisissant.<br />
Géraldine s'assied sur le rebord du lit, et commence délicatement<br />
par défaire sa chaussure droite puis la gauche. Elle retire ses bas et<br />
lentement son soutien-gorge - deux ravissants petits seins sont à présent à<br />
portée de lèvres amoureuses. Enfin glisse son dernier rempart. La voilà<br />
nue. Elle s'allonge dans le lit et fait venir Stephan qu'elle dépucèle<br />
maladroit mais ravi de cet excellent service rendu par une femme de<br />
qualité.<br />
Figure XIII<br />
L'heure tourne. Géraldine ne voit pas les aiguilles de l'horloge se<br />
déplacer rapidement. Quand elle réalise le temps passé pour accomplir ce<br />
travail midi trente a déjà sonné.<br />
Son époux pousse la petite porte en bois et rentre chez lui. Il se<br />
dirige immédiatement vers la chambre cherchant à parler à sa compagne,<br />
supposant pouvoir la trouver dans cette pièce.<br />
12
Mais poussant la porte de la chambre, il voit le jeune Stephan à sa<br />
place dans le lit nuptial.<br />
Complètement stupéfait :<br />
- Qu'est que fait ce petit con dans mon lit Géraldine, veux-tu me dire ...<br />
Elle, balbutie quelques mots incohérents sans être capable de former<br />
la moindre phrase logique.<br />
Il tire rapidement les couvertures et comprend que Stephan vient<br />
d'accomplir un acte sexuel avec sa femme.<br />
- Non ! Mais je deviens fou ! Qu'est-ce que cela veut dire <br />
- Mais Monsieur...Mais Monsieur...<br />
- Petit branleur de trou du cul, je vais t'apprendre à être dans mon lit,<br />
avec ma femme de surcroît.<br />
Appelant sa femme,<br />
- Géraldine, viens ici. Tiens-moi ce garçon.<br />
Stephan, traumatisé, à quatre pattes, le derrière en l'air, bouche buée<br />
ne sait plus où il en est. Le mari rapidement défait sa braguette, baisse<br />
son pantalon et le vit en pleine érection pénètre d'un coup violent le trou<br />
de Stephan qui pousse un cri de douleur. Le mari s'acharne en va-et-vient<br />
13
profonds tandis que Géraldine tient l'enfant pour l'empêcher de fuir.<br />
- C'est ça, en voilà dans ton cul, petit salaud ! Ca t'apprendra à<br />
sauter ma femme. Comme ça tu auras la rondelle de défoncer.<br />
Puis dans un ultime mugissement, il déverse sa semence dans la<br />
sinistre fente de l'enfant.<br />
- Ca t'aura servi de leçon ! Ne reviens plus jamais. Et laisse ma<br />
femme tranquille, maintenant.<br />
Le garçon, encore effrayé essaie de ramasser prestement ses affaires.<br />
Il s'habille dans le couloir sans demander son reste.<br />
Stephan parti, le mari et la femme se regardent intensément et<br />
laissent éclater un immense rire de complicité de couple.<br />
Fin<br />
14
Scénario<br />
DESIRS ET FANTASMES<br />
AMANDA<br />
Scène I<br />
I<br />
La première image montre une femme, 35-40 ans, femme<br />
dynamique, conduisant sa voiture - grosse voiture - BMW, récente. Cette<br />
femme est PDG. Elle roule assez vite dans la ville - bourgeoise désirable,<br />
visage intelligent.<br />
Scène II<br />
Tout en roulant, Amanda regarde côté passager et voit un homme<br />
nu, assis sur sa droite. Il lui sourit. Il est décontracté. Beau play boy. Elle<br />
n'en croit pas ses yeux, fixe à nouveau son attention sur la circulation. Il<br />
est toujours là. - L'homme nu symbolise le désir inconscient de cette<br />
femme.<br />
Scène III<br />
Amanda sort de sa voiture, monte les marches d'une belle<br />
architecture avec prestance et assiste à un congrès. Elle est entourée de<br />
personnes d'un certain âge qui ne l'intéressent guère. Elle regarde sur sa<br />
droite, et aperçoit l'homme qui était assis dans sa voiture. Il est nu, à ses<br />
15
côtés. Elle n'en croit toujours pas ses yeux, et décide avec discrétion de<br />
caresser son sexe pour vérifier si oui ou non elle a affaire à un mirage.<br />
L'homme semble bien réel...<br />
Scène IV<br />
Amanda quitte la réunion qui se clôture et va aux toilettes. Elle entre<br />
dans les WC, ferme la porte, - et voit l'homme nu face à elle qui l'invite à<br />
pratiquer une fellation sur sa personne. Elle s'accroupit et s'exécute. Tout<br />
en pratiquant la caresse, elle titille son clitoris et quand elle atteint son<br />
propre spasme, une main à caresser son sexe, l'autre à activer le pénis de<br />
l'homme pour le faire éjaculer, - l'homme disparaît comme par<br />
enchantement...<br />
Scène V<br />
Elle rentre à la maison. Maison cossue. Son mari, grisonnant l'attend<br />
dans un fauteuil, lisant le journal, en pantoufles. Banalités de mariage,<br />
causeries insignifiantes.<br />
Scène VI<br />
Elle va à la salle de bain, ouvre les robinets, se déshabille. L'homme<br />
nu est dans la salle de bain. Elle feint de ne pas le voir. Il lui sourit.<br />
16
Scène VII<br />
Elle va se coucher. Son mari est dans le lit, en pyjama. Bavardages<br />
avant le sommeil. Elle se retourne de l'autre côté, et voit encore l'homme<br />
- beau mec 25-30 ans. Musclé, souriant, sympathique, brun, séduisant.<br />
On voit son sexe au repos, ses cuisses, ses fesses, sa poitrine, son visage<br />
etc...<br />
Scène VIII<br />
Elle se lève et gagne la salle de bain. Elle va au lavabo se rafraîchir,<br />
il est derrière elle et la prend. On la voit éprouver du plaisir, et accéder<br />
aux spasmes tout en se tenant aux parois du lavabo. Elle va se recoucher.<br />
Scène IX<br />
Elle va voir son Psy, et lui explique son désir de se faire Big Bang.<br />
Au fur et à mesure qu'elle raconte son désir, l'on voit la personne<br />
appliquer son propre fantasme avec six hommes nus autour d'elle qui la<br />
prennent et la reprennent. Elle suce, reçoit, gémit, masturbe, etc... -<br />
éjaculations faciales, pénétrations rectale et vaginales, masturbations,<br />
fellations et doubles.<br />
Scène X<br />
L'image revient sur le Psy ---) elle lui explique qu'elle craint en<br />
17
opposition à ses fantasmes de trop dominer les hommes sur le plan<br />
professionnel dans son entreprise. Le Psy la rassure.<br />
Scène XI<br />
Elle s'en retourne dans son entreprise et essaie de séduire un<br />
collaborateur qui refuse. En revanche, une collaboratrice intriguée par le<br />
jeu, lui montre son désir.<br />
Scène XII<br />
Elle a une relation homosexuelle avec la collaboratrice qui lui fait<br />
connaître les goûts pervers de la domination, de la soumission, du fouet<br />
et de l'orgasme etc...<br />
Scène XIII<br />
Elle a donc accompli un cycle de plaisir qui va de l'homme nu - à<br />
son mari pantouflard qu'elle rejète, au Big Bang en passant par le<br />
lesbianisme et la soumission. Elle s'aperçoit que son équilibre passe par<br />
l'ensemble de ces situations.<br />
Scène XIV - Scène dernière -<br />
Elle roule en voiture, tout comme au commencement du scénario,<br />
mais cette fois-ci, ce n'est pas un homme nu qui est assis à côté d'elle et<br />
18
lui sourit pareillement mais une femme - et dans la logique des scènes le<br />
même cycle va se reproduire avec cette femme.<br />
La boucle est bouclée.<br />
AMANDA<br />
II<br />
Scène première<br />
Une femme nue dans sa voiture assise à la place du passager avant<br />
se caresse et atteint l'orgasme. La conductrice trouve la situation étrange<br />
mais cela l'amuse. La femme délire violemment toutefois malaxant ses<br />
siens, s'introduisant des doigts dans le vagin et jouissant fortement.<br />
Cela l'étonne toutefois. Elle continue et roule. Elle s'interroge.<br />
"Qu'est-ce Bizarre, mon esprit !" Circulation. Droite, gauche. Elle<br />
semble assez agacée, veut atteindre une destination.<br />
Scène II<br />
Elle sort de sa voiture. Elle est présidente. Grosse voiture -<br />
Mercedes 300 ou BMW 5-7. Récente. Elle va à la réunion. 40-50<br />
hommes et certaines femmes autour d'elle. Table ovale. Immense.<br />
19
La réunion commence. Monotone et ennuyeuse. Elle jette un coup<br />
d'oeil sur sa droite, et voit toujours la femme nue , en porte-jarretelles<br />
noires avec un fouet qu'elle caresse de sa main tout en lui souriant.<br />
La Présidente est sidérée. Que fait cette fille ici Est-ce un fantasme<br />
Une illusion visuelle La femme se glisse sous la table, lui retire sa<br />
culotte, lui embrasse le sexe et lui soulève ses jupes.<br />
Amanda frémit de plaisir sous l'effet de la manipulation experte<br />
mais devant cette assemblée elle ne peut exprimer aucun signe de<br />
jouissance. Elle tente de se retenir mais n'en peut plus. Quand elle réalise,<br />
la femme a disparu dans un nuage de fumée, - qui symbolise<br />
l'évanouissement de l'orgasme dans le fantasme.<br />
Scène III<br />
La séance terminée, elle décide d'aller aux Toilettes. Elle se<br />
pomponne, se repoudre etc. .La fille-femme est derrière elle, toujours en<br />
cuir. La porte des chiottes s'ouvre, toutes les deux y entrent. La fille en<br />
cuir écarte son sous-vêtement, apparaît une superbe pilosité tapissée<br />
d'épais poils noirs. La Présidente, en tailleur classique s'exécute, la lèche<br />
et la lèche encore avec plaisir et ravissement. D'une main délicate, elle<br />
caresse son propre pubis. Quand elle atteint son propre orgasme, la fille<br />
s'est évanouit...<br />
20
Scène IV<br />
Elle rentre à la maison, son mari joue aux échecs seul, s'essayant à<br />
des coups, déplaçant certaines pièces, refusant des solutions. Elle lui<br />
parle de banalités et décide d'aller se faire couler un bain.<br />
Scène V<br />
Le bain est très chaud. Elle se décontracte un maximum, semble<br />
jouir de ce bien-être. Puis des mains se posent sur ses épaules, - c'est<br />
encore la femme-fille, qui lui masse délicatement le dos. Elle se laisse<br />
bercer par ce sentiment très agréable.<br />
Scène VI<br />
Amanda va se coucher, embrasse son mari qui lui donne un peu<br />
d'affection. Ils parlent ensemble. Complicité, rires, plaisanteries mais<br />
nulle relation sexuelle.<br />
Scène VII<br />
Elle se trouve chez son Psy, et lui explique son désir d'avoir un<br />
harem de femmes, de se déplacer au milieu de femmes nues, de les<br />
caresser, de les lécher, de se faire masser, de se faire prendre avec des<br />
godemichés, de prendre également. [Les différentes scènes doivent être<br />
montrées avec réalisme] Le Psy la rassure et trouve une explication<br />
21
satisfaisante.<br />
Scène VIII<br />
Elle se confie à ce médecin et lui avoue ses craintes de chercher à<br />
dominer ses collaboratrices dans le monde du travail. Son statut de<br />
Présidente lui permettant de telles audaces... Le Psy continue à la<br />
rassurer...<br />
Scène IX<br />
Elle essaie de séduire une collaboratrice qui se refuse, en revanche<br />
un homme amusé, intrigué par ce jeu parvient à séduire la Présidente.<br />
Scène X<br />
Ils dînent ensemble, - complicité. Puis elle l'entraîne dans un studio<br />
aménagé, qui est une sorte de donjon raffiné. Il obéit, et se fait dominer.<br />
Fouet, pal, humiliation, soumission, éjaculations abondantes etc...<br />
Scène XI<br />
De retour dans l'entreprise. Ils font comme si rien ne s'était passé. Il<br />
lui propose une soirée dans son donjon. Il y amène des femmes qui vont<br />
la prendre, la dominer, l'attacher, la fouetter de manière très jouissive. La<br />
femme-fille du début réapparaît, et l'ensemble des acteurs du donjon<br />
22
disparaissent. Pourtant le lieu étrange semble bien réel. Mais elle est<br />
seule avec la fille. Elle se met à genoux devant elle et cherche encore à se<br />
faire fouetter.<br />
Scène XII<br />
Une sorte de kaléidoscope d'images se déroule et les différentes<br />
scènes qui ont marqué le film se succèdent. Le spectateur n'y comprend<br />
plus rien. Il ignore si la femme a véritablement connu ces situations, si<br />
certaines sont réelles et d'autres imaginaires, ou encore si la fiction s'est<br />
mêlée à la réalité.<br />
L'ensemble doit représenter le panorama d'une pensée sexuelle assez<br />
audacieuse où le doute, l'interrogation et la partie imaginative animent<br />
constamment la femme.<br />
En vérité, chaque femme doit à un moment ou un autre se sentir<br />
concerné par ce possible, et ne jamais culpabiliser concernant ses<br />
projections sexuelles, comprendre encore qu'une partie du réel s'applique<br />
quand l'autre partie reste à l'état spéculatif.<br />
23
III<br />
Scène I<br />
Marcello<br />
La scène première montre un homme - quarante quarante-cinq ans,<br />
conduisant sa voiture - BMW ou Mercedes. La circulation est dense, il<br />
semble assez pressé. PDG d'une entreprise moyenne - ou quelque chose<br />
d'équivalent.<br />
Scène II<br />
Tout en roulant, il regarde côté passager, et voit un playboy sur sa<br />
droite. Homme un peu équivoque, sorte d'homosexuel qui lui sourit. Il se<br />
demande : " Que fait ce con, à poil dans ma voiture " Il laisse tomber,<br />
car cela est trop absurde. Il hoche la tête, et fixe à nouveau son attention<br />
sur la circulation. (L'homme qui apparaît symbolise ou représente le désir<br />
inconscient homosexuel du conducteur.)<br />
Scène III<br />
Il descend de son automobile, gravit les marches d'une structure<br />
assez importante. Monte de manière alerte, il tient un attaché-case. Il<br />
serre des mains de collègues. Cordiales présentations. Ils se sourient etc..<br />
24
Scène IV<br />
Toujours au Congrès. Il consulte son ordinateur portable. Il regarde<br />
vers la droite, et voit encore le gars torse nu portant un pantalon en cuir<br />
très collant. John lui sourit et passe la main dans sa braguette. Intrigué le<br />
PDG se laisse caresser. Puis discrètement, il remet sa braguette en place -<br />
John a disparu.<br />
Scène V<br />
Il se dirige vers les Toilettes, va à l'urinoir, referme les boutons de<br />
son pantalon et le voit face à lui, qui d'un sourire engageant l'invite à<br />
s'accroupir. L'homme prend sa tête et la colle contre son cuir moulant. Le<br />
PDG avide défait le pantalon. Un vit gonflé, énorme en surgit. Avec<br />
avidité le voilà qui suce, tète, mordille les testicules et mange à nouveau<br />
l'ensemble. Puis sous l'effet de l'excitation, il parvient tout en étant<br />
accroupi à extraire son pénis de son pantalon. Il le branle nerveusement.<br />
Le sexe durcit, enfle et semble prêt à éclater. Au plus fort de l'excitation<br />
et de la jouissance, répandant sur le sol des Toilettes des gouttes de<br />
sperme, le jeune homme, comme par enchantement a disparu.<br />
Marcello regarde avec étonnement sa semence sur les carreaux du<br />
sol. Il prend enfin conscience qu'une personne aurait pu surgir à<br />
l'improviste et semble tout confondu de cette observation. Il se regarde<br />
dans la glace, rajuste sa cravate et quitte les lieux après avoir essuyé avec<br />
ses pieds les traces indélicates.<br />
25
Scène VI<br />
Le voilà chez lui. Sa femme âgée d'une quarantaine d'années<br />
l'accueille avec gentillesse et courtoisie. Il l'embrasse, se débarrasse de<br />
son attaché-case et retire prestement la veste de son costume. A présent il<br />
dénoue sa cravate et permet à sa gorge de mieux respirer. Il va au bar et<br />
se sert un whisky, bien tassé. Il lui parle mécaniquement de sa journée<br />
harassante - elle l'écoute - bonne et respectueuse épouse.<br />
Scène VII<br />
Il se dirige vers la salle de bain et fait couler un bain tiède. Il jète un<br />
coup d'oeil dans le miroir et voit subrepticement le play-boy des Toilettes<br />
qui le regarde et lui sourit. Puis il se déshabille et laisse apparaître de<br />
splendides muscles huilés. Un sexe au repos s'offre à la bouche désireuse<br />
qui n'ose le happer. Il se lave et sort de son bain. John a une nouvelle fois<br />
disparu.<br />
Scène VIII<br />
Le voilà en pyjama et couché, regardant sa femme, jolie à souhait<br />
qu'il apprécie et aime. Il l'embrasse délicatement sur l'épaule, la caresse<br />
et lui offre une grande affection. On la voit sourire dans son sommeil.<br />
Elle semble dormir. Elle dort.<br />
26
Scène IX<br />
Il se lève et se dirige vers la salle de bain. Il cherche un verre d'eau<br />
pour se rafraîchir. Il fait couler un peu d'eau dans le lavabo et<br />
négligemment jète un coup d'oeil dans la glace. Le jeune homme se tient<br />
derrière lui. Il lui met les mains autour de la taille et fait glisser son<br />
pyjama qui n'offre aucune résistance. Doucement, tout en lui souriant il<br />
fait entrer son pénis dans sa zone rectale, qui reçoit aisément l'objet<br />
érecté. Des va-et-vient sensuels puis agressifs pénètrent sa chair. Il gémit<br />
de plaisir, offre ses fesses plus tendues, plus complices encore. Une main<br />
sur le lavabo, l'autre masturbant son sexe, il essaie d'accéder au<br />
paroxysme qu'il atteint toutefois. Quand John après grand nombre de<br />
buttoirs exceptionnels éjacule en lui, l'homme répand de bonheur sa<br />
semence sur les carreaux du sol de la salle de bain. Comme par<br />
enchantement le sodomite disparaît...<br />
Scène X<br />
Il va voir son Psy. Il lui explique qu'il a de grosses difficultés pour<br />
gérer sa vie d'homme rangé avec épouse, responsabilités professionnelles<br />
et pulsions sexuelles radicalement opposées. Le voilà entouré de sept ou<br />
huit homosexuels qui le prennent en Bing Bang, qui le fouettent,<br />
l'engodent et lui en font voir par tous les trous. Le Psy le rassure... (L'on<br />
doit montrer l'ensemble de ces scènes qui se succèdent. Elles sont<br />
relativement crues et osées. Beaucoup de Hard et de cuir...Communauté<br />
gay)<br />
27
Il ajoute encore qu'il craint dans son contexte professionnel de se<br />
comporter en petit dictateur auprès de ses collaborateurs ou inférieurs. Le<br />
Psy le rassure...<br />
Scène XI, scène dernière<br />
L'on comprend aisément le conflit qui anime l'esprit de cet homme -<br />
il vit dans la conformité d'une existence très bien balisée mais le désir<br />
homosexuel est si puissant en lui qu'il abandonnera toutes ses structures<br />
traditionnelles pour vivre pleinement son homosexualité dans une<br />
communauté gay.<br />
Il finira hélas ravagé par le virus du sida, grabataire sur son lit de<br />
mort ayant vécu toutefois le parcours qu'il avait souhaité et que jamais il<br />
ne reniera.<br />
Fin<br />
28
Synopsis<br />
Catherine Ha<br />
Une femme, style Catherine Harris, forte à l'extérieur, juge, tendue,<br />
bien habillée, possédant le vrai - se transforme et se métamorphose de<br />
retour dans son appartement en soumise. Se met nue, s'attache avec des<br />
chaînes, se fouette, s'auto punit, à genoux, vit dans le dénuement - dans<br />
une chambre sordide spécialement aménagée à cet effet,<br />
- mange du riz, boit de l'eau, urine dans un brau. Puis passe dans une<br />
autre pièce, se coiffe, se peigne, s'habille, se change, parvient à gérer ses<br />
contradictions comme une boulimique anorexique qui à l'intérieur se fait<br />
vomir et à l'extérieur semble fine et équilibrée.<br />
Double vie.<br />
Trouve un homme, l'entraîne dans son espace, lui montre sa<br />
médiocre pièce, veut l'attacher, lui donner de la jouissance, lui faire<br />
essayer ses plaisirs, - dans un premier temps joue le jeu - puis refuse -<br />
n'admet plus, l'engueule - la traite de perverse -<br />
Elle se retrouve seule, en souffre.<br />
Rencontre une femme. Essaie de lui expliquer ses contradictions. A<br />
une relation avec elle. La femme semble la comprendre. Fait venir son<br />
29
mec qui s'en occupe fortement, fouet, coups, violences.<br />
Jouissances et soumissions extrêmes dans l'appartement. Catherine<br />
veut expulser tout le mal qui est en elle, toutes les contradictions qui<br />
l'animent.<br />
En vérité, femme-juge, femme-qui-juge, qui est dans l'obligation de<br />
punir et de condamner et qui s'inflige à elle-même les applications qu'elle<br />
inflige aux hommes qu'elle envoie en prison.<br />
Va jusqu'au bout de cette démence. Elle commence par voler dans<br />
des magasins de luxe puis essaie un casse dans une Banque avec des<br />
malfrats et des voyous. Se fait arrêter. Se retrouve dans une prison de<br />
femmes.<br />
Fouillée, engodée, enculée avec des bâtons - chaînes, soumissions<br />
réelles - à quatre pattes, prend des coups de pieds dans la gueule, souffre,<br />
saigne, - déchéance absolue.<br />
En vérité, expulse, se nettoie - sorte de lavement mental, de<br />
purgatoire.<br />
Totalement transformée - sort de prison, non maquillée, visage<br />
blafard, amaigrie.<br />
Et ...<br />
30
Soit retrouve son activité de juge avec ses contradictions,<br />
Soit change de profession et redevient une femme moyenne ---)<br />
CAD directrice cool et simple dans une agence matrimoniale et s'assume<br />
en tant que lesbienne soft aimant se faire lécher et doucement dominer...<br />
Fin<br />
31
Pédophilie<br />
Avertissement<br />
J'ai essayé ici d'aborder le problème de la pédophilie de manière<br />
humoristique. Comme la plupart de mes contemporains je ne puis que<br />
m'indigner des excès de toutes sortes dont on nous parle à travers le<br />
média Internet ou encore à travers les faits divers recueillis ici et là. Je<br />
propose donc une saynète de quelques dizaines de lignes pour tenter de<br />
tourner en ridicule un client dont le portrait a été caricaturé.<br />
Je vois une entremetteuse perverse donnant des ordres à une gamine<br />
de 13 ans, déguisée en petite dominatrice et frappant le cul d'un gros<br />
dégueulasse à quatre pattes et en caleçon multicolore - l'entremetteuse<br />
donnant des ordres à travers une glace sans tain quand la gamine reliée<br />
par écouteur répète les ordres de la tenancière du bordel.<br />
Ca donne :<br />
- La tenancière : Allez ! Marche à quatre pattes !<br />
- La petite, recevant l'information dans l'oreillette gauche :<br />
- Allez ! Marche à quatre pattes !<br />
La tenancière, observant la scène à travers la glace :<br />
- Maintenant Marie-Lise, frappe-lui le cul, et dis-lui d'avancer. Allez<br />
! Ne le ménage pas. Tu vois bien que ça l'excite.<br />
32
- Donne-lui des coups de pieds dans les côtes. Va s'y, plus fort.<br />
Regarde comme il apprécie ! Il faut qu'il en ait pour son argent !<br />
- Maintenant, Marie-Lise, prends le stick qui est accroché au mur.<br />
Non pas celui-là, l'autre. Fais-lui retirer son caleçon; Regarde-moi ce<br />
salingue. Allez ! Occupe-t-en fortement !<br />
Il aime ça. Frappe-le. Fais-lui rougir le derrière.<br />
Dis-lui de se branler. D'astiquer sa biroute. Plus vite. Plus vite.<br />
Frappe-le encore. Regarde comme il en redemande. Il grogne de plaisir.<br />
Qu'il cesse maintenant ! Il risque de larguer tout de suite, ce salaud !<br />
Allez Marie-Lise, fais-lui lécher tes bottines.<br />
Qu'il s'allonge sur le dos. Donne-lui l'ordre. Retire le bas de ton cuir,<br />
et fais-lui un face fucking.<br />
La petite s'exécute, Emile renifle, lèche, suce le cul de la petite qui<br />
se frotte sur son nez et va et vient rapidement.<br />
- Tes talons aiguilles, enfonce-les dans ses testicules. Interdis-lui de<br />
bouger. Tu vas voir, il bande comme un âne.<br />
A présent qu'il se retourne et reste bite contre le parquet. Prends le<br />
fouet, et fouette. Vas-y, Marie-Lise. Il ne sent absolument rien avec sa<br />
33
cuirasse de graisse ! Ne le ménage pas. Tape et tape, et tape !<br />
Marie-Lise le frappe fortement, - le gros Emile écume, râle, se<br />
retourne sur le dos et supplie la petite de le branler avec ses gants noirs.<br />
Elle s'exécute, il,se tord, aime, se tortille et enfin jouit. Le voilà ébahi, et<br />
plein de reconnaissance. Il lèche avidement le foutre, répandu sur les<br />
gants de la petite.<br />
Scène dernière<br />
L'homme descend les marches de l'escalier du bordel.<br />
La tenancière, tout sourire dehors :<br />
- Alors, Monsieur Cela vous a-t-il convenu <br />
- Parfaitement chère amie ! Mille mercis ! Mille mercis !<br />
Fin<br />
34
Sentiments modernes<br />
Note. Il s'agit ici de revisiter le rapport classique du mari, de la<br />
femme et de l'amant. De lui donner un sérieux coup de rajeunissement, et<br />
de proposer autrement ces situations tant de fois répétées sur le Théâtre<br />
de Boulevard.<br />
Synopsis<br />
Sentiments modernes<br />
Première image<br />
Une femme jeune de 28 ans, brune, les cheveux assez cours,<br />
habillée en cuir noir avec des bottes, chemisier noir fin laissant voir ses<br />
épaules - souriante, jolie en discothèque - se fait séduire - rencontre un<br />
homme 37-38 ans, début de calvitie - mais bien.<br />
Ils s'amusent, dansent, parlent.<br />
Seconde image<br />
Ils sont dans sa voiture. Toujours sourires, amusements. Elle se fait<br />
raccompagner. Descente de la voiture. Immeuble bourgeois. Ils montent<br />
les escaliers. Elle l'invite dans son appartement. Balustre noire torsadée<br />
noire. Il suppose. La regarde monter. Le désir. L'espoir.<br />
35
Troisième image<br />
Elle ouvre la porte à clé. Entrée cossue. Elle marche. Miroir. Elle<br />
atteint le vestibule. Du vestibule l'on voit le salon-salle à manger. Il reste<br />
dans le vestibule, debout. Elle revient avec deux whiskies. Elle lui sourit.<br />
Ils se frottent, complices. Dans le placard près des alcools des sticks, des<br />
fouets, des menottes pendent...<br />
Quatrième image<br />
Son mari, mal réveillé, en pyjama apparaît. Le type sidéré. Ne<br />
s’attendait pas à voir le type dans le vestibule. Assez pauvre gars en fait.<br />
Maigrichon, mal, foutu, une sorte de Woody Allen.<br />
Cinquième image<br />
- Reste-là. Mets-toi à genoux. Déshabille-toi, dit-elle à son mari, qui<br />
s'exécute immédiatement. Elle déboutonne la braguette d'Adrien et oblige<br />
son mari à le sucer. Il s'exécute immédiatement. Adrien est interloqué<br />
mais se laisse faire tout en souriant à Eva.<br />
Sixième image<br />
Les deux amants sont dans la chambre. Ils baisent. Exaltations<br />
internes. Puis la femme regarde vers la porte, et s'aperçoit que son mari<br />
les observe à travers l'entrebâillement. Elle se lève, décidée. Va au<br />
36
placard et revient avec une paire de menottes et un stick. Elle attache son<br />
mari et lui assène des coups sur le corps. Il gémit, implore, supplie,<br />
supplie, jouit.<br />
Elle dit à Adrien : encule-moi ce voyeur.<br />
Il s'exécute et défonce le cul de son mari.<br />
Septième image<br />
L'amant de passage se retire et s'en va. Apparaît le mari,<br />
impeccablement habillé. Droit. Avec énormément de prestance et de<br />
dignité.<br />
Elle : - J'en ai assez de rabattre pour toi. Tu te les chercheras<br />
toi-même dorénavant.<br />
Huitième et dernière image<br />
Ils rient, plaisantent et font l'amour en s'éclatant. Il la prend, la<br />
pénètre, l'encule, la fait jouir etc...<br />
modernes<br />
Fin de Sentiments<br />
37
Un mari modèle<br />
Petit théâtre érotique<br />
Scène I<br />
On voit un homme dans une cuisine, il fait la vaisselle. Il est nu - un<br />
pan en skaï devant, un pan en skaï derrière. Il a des chaussons aux pieds<br />
et des gants Malpa rose aux mains. Il a l'air un peu con. Style Woody<br />
Allen sans les lunettes. Il est concentré sur son travail...<br />
Scène II<br />
Sa femme, - une superbe femme. 30 ans. Grande, puissante et belle,<br />
brune, chevelure bouclée, apparaît. Elle est en noir, bottes et longue robe<br />
noire.<br />
Elle descend les quatre marches qui mènent à la cuisine. Lui,<br />
toujours de dos continue à astiquer les plats. Il l'a entendu entrer mais fait<br />
semblant de rien.<br />
Elle s'approche de lui et lui frotte le cul. Il fait toujours semblant de<br />
rien, concentré sur son travail.<br />
- Chéri, j'ai une petite surprise pour toi !...<br />
38
Lui, poursuit inlassablement sa tâche.<br />
Scène III<br />
- Regarde qui vient...<br />
L'on voit dans l'entrecroisement de la porte un homme d'une<br />
trentaine d'années, grand, superbe, portant un pantalon en cuir et une<br />
chemise noire.<br />
Le Pseudo Woody Allen continue son travail...<br />
Il marmonne un bonsoir qui fait sourire de biais le nouvel arrivant.<br />
Elle : Figure-toi que j'ai trouvé Philippe par hasard dans une<br />
discothèque...Tu sais cette fameuse discothèque au quartier latin. Je lui ai<br />
expliqué notre problème. Je crois qu'il a très bien compris. Il peut nous<br />
aider.<br />
Elle s'adressant à lui :<br />
- N'est-ce pas que tu peux nous aider, Philippe <br />
D'un hochement de tête, le bras dans l'embrasement de la porte, il<br />
répond : oui !<br />
- Viens et ferme la porte, Philippe...Philippe est formidable, Joé - tu<br />
39
vas comprendre tout de suite.<br />
A peine a-t-il refermé la porte qu'elle s'agenouille et déboutonne le<br />
pantalon en cuir. Elle met son sexe dans la bouche et commence par le<br />
pomper. Lui se laisse faire, impassible. Elle tète goulûment l'objet tendu.<br />
- Regarde un peu, Joé - il est formidable Philippe !<br />
ses plats.<br />
Lui se retourne avec indifférence et mépris - et continue à nettoyer<br />
Scène IV<br />
Elle se dresse, va vers lui et lui tire les cheveux.<br />
- Je t'ai dit qu'il était formidable ! Viens et suce-le.<br />
Malpa.<br />
Il est tout con avec ses deux pans en skaï, ses chaussons et ses gants<br />
Lentement il retire ses gants - consciencieusement - puis se<br />
déchausse. Enfin il fait glisser ses deux pans de skaï et à genoux suce et<br />
suce l'amant.<br />
- Ca suffit maintenant ! lui hurle-t-elle. Tu ne vas tout de même pas<br />
lui happer son appareil génital !<br />
40
Elle s'adresse à nouveau à son amant qui se reboutonne.<br />
- As-tu vu ce que je lui ai fait tatouer sur la fesse gauche Regarde.<br />
C'est ravissant. Il a honte. Mais j'ai la certitude qu'au fond de lui-même<br />
ça l'excite fortement.<br />
Le mari se penche et l'amant lit :<br />
- Je suis une salope !! Non. Tu es folle ou quoi Comment as-tu<br />
pu aller jusque là Tu ne crois pas qu'il y a des limites à la perversité, au<br />
ridicule ou à l'humiliation <br />
Il s'adresse au mari :<br />
- Et vous vous êtes laissé faire Mais répondez ou quoi Vous êtes<br />
gauche et stupide. Parlez du moins !<br />
Le mari ne dit toujours rien. Il ramasse ses affaires et quitte la pièce.<br />
Scène V<br />
La femme et l'amant s'éclatent dans le salon. Ils font l'amour,<br />
boivent, rient, s'esclaffent, s'amusent.<br />
Scène VI<br />
41
La porte du salon s'entrouvre subrepticement. Il s'agit du mari qui<br />
essaie par voyeurisme d'assister aux ébats de son épouse et de l'amant.<br />
Mais Cathie se doute de quelque chose. Soudain elle s'aperçoit qui son<br />
mari l'épie.<br />
- Entre, vite, dépêche-toi, lui crie-t-elle.<br />
Il se presse maladroitement, tout penaud.<br />
- Espèce de petit salaud, tu nous espionnais ! Tu te branles en<br />
cachette en regardant son cul aller et venir...dans ma chatte. Approche un<br />
peu.<br />
Il s'exécute et referme doucement la porte derrière lui.<br />
Scène VII<br />
Assise sur le divan, elle prend sa tête en étau. Son amant lui baisse<br />
le pyjama.<br />
Elle s'adresse à son amant.<br />
- Dans le petit meuble qui est sur ta droite, tu trouveras un fouet.<br />
Apporte-le et utilise-le.<br />
42
Ce dernier se hâte et trouve dans l'armoire basse les lanières qu'il<br />
actionne nerveusement.<br />
Il frappe le mari qui se tord et se tord sous l'effet de la jouissance et<br />
de la souffrance mêlées.<br />
Cathie : - Tu ne vois pas qu'il a assez joui Défonce-lui le cul à ce<br />
vicieux. Cela lui apprendra à regarder les gens faire l'amour.<br />
Philippe avec sa grosse bite en érection pénètre violemment le mari<br />
qui supplie et hurle dans un moment de déchirement qu'on le libère enfin.<br />
- Mais non ! Mais non ! Plains-toi. Tu es une bonne encaisseuse.<br />
C'est pour toi tout ça !<br />
Et l'épouse d'inciter son amant à agir de plus belle.<br />
- Plus loin ! Plus vite ! Encore ! Encore !<br />
Enfin l'amant n'en pouvant plus se vide les couilles dans le cul du<br />
mari qui semble à moitié mort. L'amant se retire.<br />
Le mari épuisé semble groggy. En vérité, il ne bouge plus.<br />
43
Scène XIII<br />
Cathie : - Quel salaud ! Cela lui aura servi de leçon ! Tu te rends<br />
compte le vice que ce pourri génère ne lui Vouloir nous regarder faire<br />
l'amour ! Ce n'est qu'un péteux qui chie dans son froc, un vicelard malade !<br />
Je me demande comment j'ai pu épouser ce minable. Ce n'est qu'un médiocre<br />
inutile.<br />
L'amant tout en écoutant Cathie vilipender son mari essaie toutefois<br />
de lui faire reprendre connaissance. L'époux ne réagit toujours pas.<br />
Scène dernière<br />
Il semble mort. Est-il mort Le voilà qui se dresse d'un bond, se<br />
précipite sur son épouse et l'étrangle violemment. Celle-ci sidérée<br />
suffoque, tente de résister, mais ne peut lutter contre la force surhumaine<br />
de son adversaire. Toutes les rancœurs explosent d'un coup. L'amant<br />
refuse d'intervenir. Petit à petit l'on voit la femme perdre ses capacités.<br />
Elle semble de plus en plus faible. La voilà qui vacille, semble ivre,<br />
trébuche et tombe.<br />
L'époux est satisfait. Un immense rayonnement éclaire tout à coup<br />
son visage.<br />
L'amant le regarde, lui pose délicatement la main sur son épaule et<br />
lui dit d'un air complice :<br />
44
- Maintenant, il nous faut faire disparaître le corps, n'est-ce pas Joé <br />
Le rideau tombe<br />
45