Le reboisement - Généralités - CRPF Limousin

Le reboisement - Généralités
L’opération de boisement ou de reboisement engage l’avenir de la parcelle pour plusieurs
dizaines d’années. Elle implique des dépenses non négligeables, avec le respect de principes
pour éviter de perdre son temps, son énergie et ses moyens. Ces mêmes principes sont
présentés ici sous la forme de questions préalables. Plusieurs d’entre elles seront approfondies
dans des fiches spécialisées
Un questionnement préalable est à réaliser, avec :
- Que boise-t-on ou reboise-t-on exactement
- Comment accède-t-on à la zone à boiser ou à reboiser
- Quelles sont les caractéristiques du sol, du climat, de l’alimentation en eau et de la
station correspondant à la parcelle à boiser ou à reboiser
- Quels objectifs pour le boisement ou le reboisement
- Quelles essences de boisement ou de reboisement possibles
- Quel type de plantation, quelle préparation de la parcelle, quelles protections
éventuelles contre le gibier, à quelle période, quels entretiens et quel suivi, comme par
exemple pour limiter les attaques d’hylobe
- Quels coûts
- Quelles aides possibles
- Quel cadre administratif
- Quels outils
Des techniques sont à mettre en œuvre, avec des travaux préparatoires, des plants qui peuvent
être contrôlés selon des tableaux de normes – obligatoires dans le cas d’aides directes ou
indirectes de l’État - , tant pour la liste des essences possibles en fonction des régions
forestières, pour la provenance des graines, pour les dimensions des plants, que pour leur
qualité, avec un tableau de contrôle. On pourra d’aider de tables statistiques utilisées pendant
de nombreuses années par les agents du ministère de l’agriculture quand ils avaient à faire de
nombreuses réceptions de plants.
Une réception de chantier est souvent à prévoir. Elle complémentaire du contrôle précédent.
Enfin, toute plantation implique un suivi, afin de ne pas réduire à néant les efforts engagés.
Le forestier se fait souvent aider, que ce soit par un homme de l’art (expert ou coopérative),
ou par des entreprises de reboisement. Dans le premier cas, il faut bien définir entre les
relations entre le forestier, maître d’ouvrage, et l’expert ou la coopérative, maître d’ouvrage
délégué. Dans le second, il faut éviter la présomption de salariat, que ce soit pour un
particulier, une entreprise ou un agriculteur.
Enfin, dans quelques cas, il convient de se préoccuper de l’aspect paysage des travaux
envisagés ; quelques indications peuvent être faites.
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Voir aussi :
- Le climat en Limousin
- Les sols forestiers
- Les stations forestières
- Quelques questions préalables au reboisement
- Les types de plantation
- Les travaux préparatoires au reboisement
- Réception, stockage et mise en place des plants
- Liste des essences éligibles aux aides de l’État et allègements fiscaux
- Liste des provenances autorisées pour les aides au reboisement
- Normes dimensionnelles des matériels forestiers de reproduction
- Table statistique de contrôle général des plants avariés et plants non conformes aux
normes
- Tableau de normalisation qualitative des plants
- Tableau de contrôle des plants
- Document du fournisseur précisant les caractéristiques des plants et leur provenance
- L’époque de plantation
- La protection contre le gibier
- Les critères de réception d’un chantier de plantation
- Le suivi de la plantation
- L’hylobe
- Le forestier maître d’ouvrage - définition
- Le forestier maître d’ouvrage – cas de la forêt
- Les différents travaux concernés par la relation maîtrise d’œuvre – maîtrise d’ouvrage
- Levée de présomption de salariat pour des travaux réalisés chez soi par des tiers
- Le titre Emploi Simplifié Agricole
- prise en compte du paysage dans la gestion forestière.
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