UNE 3 mars 2011 BYD (P1).qxd (Page 1) - fratmat.info
UNE 3 mars 2011 BYD (P1).qxd (Page 1) - fratmat.info
UNE 3 mars 2011 BYD (P1).qxd (Page 1) - fratmat.info
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Présumée livraison d’hélicoptères à la Côte d’Ivoire<br />
L’Onu se dédit<br />
• Alain Le Roy: “Je dois reconnaître que<br />
le rapport de la mission était une erreur”<br />
P. 5<br />
Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 46 e année / N°13895 www.<strong>fratmat</strong>.<strong>info</strong><br />
Prix: 200 F • Cedeao, Cameroun, Gabon : 300 fcfa • France: 1,10 €<br />
PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES<br />
Crise post-électorale<br />
Session extraordinaire de l’Assemblée nationale<br />
Les députés Lmp demandent le<br />
départ de la Licorne et de l’Onuci<br />
P. 5<br />
L’Afrique du Sud dit<br />
non à la forfaiture<br />
• Pour Jacob Zuma, s’il y a eu élection en Côte d’Ivoire, c’est Gbagbo qui l’a gagnée<br />
Banque<br />
La Bicici rouvre ses portes<br />
• Paiement des fonctionnaires: pourquoi la retenue de 20%<br />
P. 2<br />
P. 6<br />
Aziz Pahad,<br />
ex-ministre<br />
sud-africain des AE<br />
Choi a posé un acte<br />
sans précédent dans<br />
l’histoire de l’Onu<br />
P. 3<br />
Jacob Zuma, Président<br />
Drame à Yopougon<br />
Un enfant succombe à un jeûne<br />
imposé par son père pasteur<br />
Départ de Chelsea<br />
Quel avenir pour Drogba<br />
P. 7<br />
P. 8
L’actualité politique<br />
2<br />
Terrorisme<br />
La série macabre se poursuit. Sans<br />
merci. Et sans états d’âme. Un fonctionnaire<br />
de police et un machiniste de<br />
La Refondation (société éditrice du<br />
quotidien Notre Voie) ont été extirpés<br />
de leur maison et découpés à la<br />
machette, lundi dernier. Ils complètent<br />
la longue liste des personnes qui sont<br />
passées de vie à trépas de manière<br />
barbare.<br />
Les partisans<br />
d’Alassane Ouattara ont choisi de servir<br />
l’horreur aux Ivoiriens et aux habitants de ce<br />
pays; créant volontairement un climat de terreur,<br />
pour parvenir à leurs fins : la prise du pouvoir<br />
même sur un… cimetière. Les appellations<br />
des mots d’ordre lancés depuis la fin du second<br />
tour de la présidentielle peuvent changer (désobéissance<br />
civile, révolution, etc.), mais leur<br />
finalité reste la même : mettre le pays à feu et<br />
à sang. Selon un même scénario qui vire à la<br />
boucherie : tuer sauvagement (démembrer,<br />
décapiter, égorger, violer…) les militants et partisans<br />
de Laurent Gbagbo, tendre des guetsapens<br />
aux éléments des forces régulières qui<br />
sont abattus froidement, etc.<br />
Les attaques sanglantes qui révèlent, selon<br />
plusieurs sources crédibles, la présence de<br />
mercenaires burkinabè parmi les assaillants,<br />
font ainsi fuir, dans un véritable sauve-qui-peut,<br />
les populations des zones à haut risque. Abobo<br />
et Anyama se vident de leurs habitants, pris en<br />
otages. Koumassi se trouve dans l’œil du<br />
cyclone, ... De ce fait, les activités tournent au<br />
ralenti, les cours sont suspendus dans les écoles<br />
et les populations abidjanaises, y compris<br />
les agents des Forces de défense et de sécurité,<br />
font tout ce qu’elles peuvent pour mettre<br />
Par<br />
FERRO M. BALLY<br />
leurs familles à l’abri.<br />
La folie meurtrière et l’horreur ont fini par installer<br />
la psychose générale. En alliant, dans ses<br />
actions, la lâcheté - surtout quand on sait que<br />
l’engeance rebelle combat au milieu des civils<br />
avec ses commandos dits invisibles - et la<br />
cruauté innommable, la rébellion armée s’installe<br />
confortablement dans le terrorisme que<br />
pratiquent Al-Qaeda et les Taliban. Comme ces<br />
organisations terroristes, la rébellion armée<br />
ivoirienne, avec ses groupes clandestins,<br />
emploie des méthodes d’action violente répétée<br />
dans le dessein d’inspirer l’anxiété. Et puis,<br />
les victimes humaines immédiates de sa violence<br />
aveugle sont choisies soit au hasard, ce<br />
sont des cibles d’occasion; soit sélectivement,<br />
ce sont des cibles représentatives ou symboliques<br />
comme les éléments des forces régulières.<br />
Dans tous les cas, la cible directe de cette<br />
violence aveugle n’est autre que Laurent<br />
Gbagbo. Dont la chute du pouvoir, par tous les<br />
moyens, est visée.<br />
Ainsi, même si la communauté internationale<br />
ferme les yeux sur les tueries et les violations<br />
flagrantes des droits de l’homme orchestrées<br />
régulièrement par les rebelles, les premiers<br />
responsables de la «république du Golf» sont<br />
en train de filer du mauvais coton.<br />
En actionnant et tirant les ficelles de la cruelle<br />
guérilla urbaine, ils campent, à leur insu ( ),<br />
les rôles de Ben Laden et Ayman al-Zawahiri,<br />
les numéros 1 et 2 du terrible groupe terroriste<br />
international. Quand ils auront perdu le parapluie<br />
de la protection des tuteurs et autres alliés<br />
européens, comme c’est le cas, en ce moment,<br />
des chefs d’État nord-africains que tous les<br />
Occidentaux sont en train de lâcher parce qu’ils<br />
sont tombés en disgrâce, ils doivent s’attendre<br />
à répondre de leurs actes. Devant le Tpi. Tôt ou<br />
tard.<br />
En Côte d’Ivoire, il n’y a pas eu<br />
d’élection» présidentielle, a<br />
déclaré, hier à Paris, le<br />
Président de l’Afrique du Sud,<br />
Jacob Zuma. Le Chef de l’Etat<br />
sud africain, par ailleurs membre du<br />
Groupe de haut niveau mis en place<br />
par l’Union africaine (Ua) le 28 janvier<br />
à Addis-Abeba en Ethiopie pour<br />
résoudre la crise post-électorale en<br />
Côte d’Ivoire, était interrogé par la<br />
télévision américaine Cnn. Jacob<br />
Zuma a estimé que les conditions<br />
d’une bonne élection démocratique<br />
n’étaient pas réunies au moment du<br />
scrutin tant du 31 octobre 2010 (premier<br />
tour) que celui du 28 novembre<br />
de la même année (second tour).<br />
«Les rebelles n’avaient pas déposé<br />
les armes», a-t-il rappelé. Mais, a-t-il<br />
tranché, «si l’on considère que cette<br />
élection en est une, alors c’est que<br />
c’est Gbagbo (Laurent) qui l’a<br />
gagnée». Le Président sud-africain<br />
est en visite officielle chez son homologue<br />
français, Nicolas Sarkozy,<br />
depuis hier mercredi 2 <strong>mars</strong>. Il quitte<br />
la France aujourd’hui, jeudi 3 <strong>mars</strong>.<br />
Sa déclaration sur l’élection présidentielle<br />
en Côte d’Ivoire sur la chaine<br />
de télévision américaine a été<br />
saluée par de nombreux Africains<br />
vivant à Paris qui se sont massivement<br />
rendus à l’hôtel du Président.<br />
Mais la police française a procédé à<br />
des arrestations parmi les admirateurs<br />
du Chef de l’Etat sud africain.<br />
La visite de Jacob Zuma à Nicolas<br />
Sarkozy précède une réunion du<br />
panel des Chefs d’Etat qui se réunit<br />
demain 4 <strong>mars</strong> à Nouakchott. Ainsi,<br />
c’est la deuxième fois que le<br />
Président Mohamed Ould Adbel Aziz<br />
de la Mauritanie accueille ses homologues<br />
Jacob Zuma Idriss Déby du<br />
Tchad, Jakata Kikwete de la<br />
Tanzanie et Blaise Comparé du<br />
Burkina Faso, dans le cadre de cette<br />
mission. Cette tâche que leur a<br />
confiée l’Union africaine depuis le 28<br />
janvier dernier à Addis-Abeba les<br />
avait rassemblés dans la capitale<br />
mauritanienne pour la première fois<br />
le 20 février dernier.<br />
Le panel à Abidjan<br />
la semaine prochaine<br />
Selon un diplomate que nous avons<br />
interrogé à Abidjan, la rencontre de<br />
demain permettra aux membres du<br />
panel de s’entendre sur une proposition<br />
de sortie de crise sur la base de<br />
la mission qu’ils ont effectuée en<br />
Côte d’Ivoire du 21 au 23 février. «La<br />
tâche, croit savoir ce diplomate qui a<br />
requis l’anonymat, ne sera pas facile».<br />
La difficulté des cinq Chefs<br />
d’Etat chargés du dossier réside en<br />
ce que «l’Onu, la France et la communauté<br />
internationale, mais aussi<br />
la Cedeao se sont trop vite prononcées<br />
sur cette crise et ont avancé<br />
une position qui ne semble pas cadrer<br />
avec la réalité du terrain telle que<br />
découverte par le panel», a-t-il ajouté.<br />
Du reste, il a révélé que ce sujet<br />
sera abordé en marge de la visite<br />
d’Etat du Président Jacob Zuma<br />
chez Nicolas Sarkozy. «D’ores et<br />
déjà, nous a confié cette source proche<br />
du dossier, le panel, à travers le<br />
Président sud-africain, prépare le<br />
Président français à ne pas s’attendre<br />
forcément à ce que les conclusions<br />
de ses travaux concordent<br />
avec ses déclarations du début de la<br />
crise en Côte d’Ivoire». C’est que les<br />
émissaires de l’Ua ont trouvé une<br />
situation autre que celle que défendent<br />
la France et la communauté<br />
Fraternité Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
Jacob Zuma, Président de la République de l’Afrique du Sud<br />
“S’il y a eu élection,<br />
c’est Gbagbo qui l’a gagnée”<br />
Rencontre Zuma - Sarkozy<br />
Que peut en attendre la Côte d’Ivoire<br />
La visite officielle du Président sudafricain<br />
Jacob Zuma en France<br />
les 2 et 3 <strong>mars</strong> sera l’occasion<br />
d’évoquer, au-delà des questions<br />
bilatérales, les sujets d’ordre global.<br />
Au nombre de ceux-ci, la crise<br />
post-électorale en Côte d’Ivoire. Un<br />
sujet qui intéresse les deux Etats et<br />
leurs Présidents. En ce sens que<br />
Nicolas Sarkozy dont le pays est l’ancienne<br />
puissance colonisatrice, tient<br />
à maintenir la Côte d’Ivoire dans son<br />
«pré carré» en dépit des déclarations<br />
officielles. Toutes les sanctions économiques,<br />
sanitaires, diplomatiques<br />
ainsi que l’engagement personnel<br />
des dirigeants et du gouvernement<br />
français dans le dossier ivoirien ne<br />
sont pas fortuits. C’est la preuve de la<br />
défense et de la protection de leurs<br />
intérêts sous le couvert de la défense<br />
de la démocratie et de la liberté.<br />
Nicolas Sarkozy ne cache pas qu’il<br />
est le principal défenseur du leader<br />
du Rdr et candidat à la présidentielle<br />
du 28 novembre 2010 qui revendique<br />
la victoire bien que Laurent Gbagbo<br />
ait été déclaré vainqueur par le<br />
Conseil constitutionnel. Il est celui la<br />
même qui a mis en branle une bonne<br />
partie de la communauté internationale,<br />
notamment la Cedeao,<br />
l’Uemoa, l’Union africaine et l’Onu<br />
pour reconnaître M. Ouattara comme<br />
le Président de la Côte d’Ivoire. Avec<br />
lui, les Etats-Unis d’Amérique de<br />
Barack Obama. Tout a été accéléré<br />
en décembre 2010 pendant que<br />
Suzan Rice, proche du dirigeant<br />
américain, présidait le Conseil de<br />
sécurité et de paix de l’Onu. Mais<br />
voilà qu’en janvier, des divergences<br />
apparaissent au cœur du cercle<br />
quasi compact et pro-Ouattara. Au<br />
nombre de ceux-ci, l’Angola qui va<br />
entraîner plusieurs autres Etats<br />
d’Afrique australe dont la nation arcen-ciel,<br />
l’Afrique du Sud, première<br />
puissance économique du continent.<br />
Ils vont entraîner des Etats de<br />
l’Afrique centrale et de l’Ouest.<br />
Conséquence, le sommet des Chefs<br />
d’Etat et de gouvernement des 30 et<br />
31 janvier décide de la mise en place<br />
d’un Groupe de haut niveau pour<br />
résoudre définitivement la crise ivoirienne<br />
et écarte fermement l’option<br />
militaire qui était envisagée par la<br />
Cedeao. La presse parisienne en<br />
déduit que Zuma est un contrepoids<br />
au Président Blaise Compaoré du<br />
Burkina Faso, récusé par le camp<br />
Gbagbo. Le maintien de la visite des<br />
quatre autres Chefs d’Etat à Abidjan<br />
du 21 au 23 février, en dépit du désistement<br />
de Blaise Compaoré pour des<br />
raisons de sécurité, est mal perçu par<br />
la Cedeao et les pro-Ouattara qui<br />
vont même conspuer Zuma en le traitant<br />
de «corrompu» à l’hôtel du Golf,<br />
après avoir en vain tenté de ne pas le<br />
recevoir dans la soirée du 21.<br />
Cependant, Zuma est un combattant<br />
et un dirigeant du Congrès national<br />
africain (Anc) aux côtés de Nelson<br />
Mandela. La lutte contre l’apartheid et<br />
pour la liberté durant plusieurs<br />
années est une leçon que ce<br />
Président cherchera à inculquer partout<br />
où besoin sera. Par ailleurs, il<br />
voudra démontrer que l’implication de<br />
son pays dans la gestion de la crise<br />
ivoirienne devra se solder obligatoirement<br />
par un succès. Selon des sources,<br />
par le passé, Paris et Pretoria ont<br />
déjà eu des divergences de vue<br />
sérieuses sur nombre de dossiers<br />
africains, notamment les processus<br />
de paix en Rdc, au Rwanda, au<br />
Zimbabwe. La crise ivoirienne en<br />
internationale depuis le déclenchement<br />
de la crise, a dit le diplomate.<br />
Après la rencontre de Nouakchott,<br />
les Chefs d’Etat se rendront à<br />
Abidjan pour proposer aux parties<br />
ivoiriennes le schéma sur lequel ils<br />
se seront au préalable entendus. Il<br />
est donc fort possible, selon notre<br />
source, que le panel revienne à<br />
Abidjan «avant la fin de la semaine<br />
prochaine». Un déplacement qui se<br />
veut délicat pour les Chefs d’Etat.<br />
D’autant qu’ils devront faire accepter<br />
leur proposition par toutes les parties<br />
ivoiriennes, conformément au communiqué<br />
final de la 259 è réunion du<br />
Conseil de paix et de sécurité (Cps)<br />
de l’Ua qui a consacré la naissance<br />
du Groupe de haut niveau. Et c’est<br />
seulement quand ils auront convaincu<br />
le camp du Président Laurent<br />
Gbagbo et celui de Alassane<br />
Ouattara sur un schéma précis de<br />
sortie de crise qu’ils remettront leurs<br />
conclusions au Cps pour entérinement.<br />
Ces conclusions deviendront<br />
alors «contraignantes pour toutes les<br />
parties ivoiriennes», comme le précise<br />
le communiqué final de la réunion<br />
du 28 janvier. C’est ce qui justifie que<br />
le lundi 1 er <strong>mars</strong> dernier, le Cps ait<br />
prorogé le mandat du Groupe de<br />
haut jusqu’à fin <strong>mars</strong>, souligne le<br />
diplomate. Mais la situation sur le terrain<br />
demeure préoccupante à cause<br />
de la violence qui a pris de l’ampleur,<br />
notamment dans la ville d’Abidjan et<br />
à l’ouest du pays.<br />
PASCAL SORO<br />
sera donc un autre exemple.<br />
D’ailleurs, comme en février dernier<br />
où le Conseil de sécurité de l’Onu<br />
était présidé par le Brésil, membre du<br />
groupe des pays émergents, c’est la<br />
Chine, deuxième puissance économique<br />
mondiale qui a pris la relève<br />
pour ce mois de <strong>mars</strong>. C’est donc<br />
dire que tout projet de résolution sur<br />
la Côte d’Ivoire sera âprement discuté.<br />
Il appartiendra donc à chaque partie<br />
d’être ouverte pour mieux partager<br />
les expériences et propositions de<br />
solutions de manière à ce qu’elles<br />
soient applicables. Demain 4 <strong>mars</strong>,<br />
les cinq dirigeants du Groupe de haut<br />
niveau, Mohammed Ould Abdel Aziz<br />
(Mauritanie), président du panel,<br />
Idriss Deby Itno (Tchad), Jakaya<br />
Kikwete (Tanzanie), Blaise<br />
Compaoré (Burkina Faso) et Jacob<br />
Zuma d’Afrique du Sud, se retrouveront<br />
pour la deuxième fois à<br />
Nouakchott en Mauritanie. Le lendemain,<br />
ils pourraient revenir à Abidjan.<br />
Des autorisations de survol du territoire<br />
ivoirien ont d’ailleurs été sollicitées<br />
à cet effet auprès du gouvernement<br />
ivoirien.<br />
PAULIN N. ZOBO
L’actualité politique<br />
Fraternité Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
3<br />
Contribution<br />
Crise ivoirienne: quelle est la vérité<br />
PAR<br />
SEM AZIZ PAHAD (*)<br />
La persistance de la crise et la menace<br />
d’une guerre civile en Côte d’Ivoire<br />
pourraient constituer une sérieuse<br />
menace pour la paix et la stabilité dans<br />
la région ouest africaine tout entière.<br />
Cette situation aura à n’en point douter,<br />
un impact négatif et des conséquences<br />
sur l’ensemble du continent y compris<br />
l’Afrique du Sud. Il est donc vital pour<br />
l’Afrique du Sud et pour l’Afrique d’agir<br />
par principe et d’une manière décisive<br />
afin d’aider à stabiliser la situation et à<br />
créer les conditions idoines pour une<br />
paix durable, pour la stabilité et la<br />
démocratie.<br />
Malheureusement, les médias Sud<br />
Africains ont failli à leur devoir d’<strong>info</strong>rmer<br />
correctement et objectivement l’opinion<br />
publique Sud Africaine sur les<br />
causes et la complexité de la crise<br />
actuelle. Ils se sont contentés de rendre<br />
textuellement les rapports, dépêches<br />
et analyses des médias et des agences<br />
de presse occidentaux.<br />
La situation a été décrite de manière<br />
simpliste comme une lutte entre<br />
Ouattara, le candidat «démocratiquement<br />
élu» et Gbagbo le «despotique<br />
candidat malheureux» qui refuse de<br />
céder le pouvoir et qui doit y être forcé.<br />
De Grandes puissances ont embouché<br />
la même trompette et le Secrétaire<br />
Général des Nations Unies, la Cedeao,<br />
le Conseil de Paix et de Sécurité de<br />
l’Union Africaine ont subi d’intenses<br />
pressions afin d’accepter ce diktat.<br />
Quelle est la vérité<br />
Selon tous les accords signés par les<br />
parties ivoiriennes après la guerre civile<br />
de 2002, et entérinés par le Conseil<br />
de Sécurité des Nations Unies et de<br />
l’Union Africaine, il a été clairement<br />
affirmé qu’aucune élection ne devait<br />
avoir lieu dans le pays sans le<br />
Désarmement, la Démobilisation et la<br />
Réinsertion (DDR) de toutes les forces<br />
en armes et sans la réunification complète<br />
du pays.<br />
Malgré le fait que le processus du DDR<br />
ait connu très peu de progrès, les Etats<br />
–Unis et la France ont mobilisé d’intenses<br />
pressions gouvernementales et<br />
non-gouvernementales pour forcer le<br />
Président Gbagbo à organiser les élections<br />
ceci en violation des prescriptions<br />
contenues dans les accords signés.<br />
Des observateurs indépendants, au fait<br />
du dossier ivoirien, ont tiré la sonnette<br />
d’alarme en affirmant qu’une manigance<br />
pour «un changement de régime»<br />
était en cours en Côte D’Ivoire.<br />
Les élections présidentielles ont eu lieu<br />
le 31 octobre 2010. Aucun des candidats<br />
n’ayant obtenu la majorité absolue<br />
des suffrages, un second tour, selon les<br />
lois ivoiriennes, devait opposer le<br />
Président Gbagbo au candidat<br />
Ouattara. Ce second tour s’est tenu le<br />
28 novembre 2010.<br />
Selon les Lois de la République de<br />
Côte d’Ivoire, la Commission Electorale<br />
Indépendante (CEI) a un délai de 72h<br />
pour déclarer les résultats provisoires.<br />
Le Conseil Constitutionnel après avoir<br />
examiné les procès-verbaux, tous les<br />
documents électoraux y compris les<br />
requêtes des candidats, proclame des<br />
résultats définitifs.<br />
La CEI n’a pas été en mesure de proclamer<br />
les résultats provisoires dans<br />
les délais prescrits par la Constitution.<br />
Cette forclusion lui indiquait de transmettre<br />
le dossier au Conseil<br />
Constitutionnel qui devait continuer et<br />
achever le processus.<br />
Au lieu de transmettre les documents<br />
électoraux au Conseil Constitutionnel<br />
comme le recommande la loi fondamentale<br />
du pays pour lui permettre d’achever<br />
le processus, le Président de le<br />
CEI, est allé seul au QG de Ouattara<br />
pour y annoncer que ce dernier a<br />
gagné les élections.<br />
Les autres membres de la CEI qui<br />
attendaient au siège de l’institution pour<br />
terminer la réunion qui avait été ajournée<br />
la veille ont tous été surpris d’apprendre<br />
que le Président de la CEI<br />
venait d’annoncer des résultats à une<br />
chaîne de télévision française.<br />
Le Conseil Constitutionnel après avoir<br />
examiné tous les documents électoraux,<br />
les requêtes et les rapports des<br />
observateurs internationaux et nationaux,<br />
a déclaré le Président Gbagbo<br />
vainqueur du second tour de l’élection<br />
présidentielle.<br />
Il est important d’indiquer que le<br />
Conseil Constitutionnel est la plus<br />
haute juridiction du pays ayant le pouvoir<br />
de proclamer les résultats définitifs<br />
des élections présidentielles. C’est<br />
cette procédure qui a été observée au<br />
premier tour et acceptée par toutes les<br />
parties.<br />
C’est alors qu’une campagne nauséabonde<br />
de dénigrement et de calomnie<br />
est orchestrée localement et sur le plan<br />
international contre le Président du<br />
Conseil Constitutionnel le Professeur<br />
Paul Yao Ndré, une autorité très<br />
respectée dans la région et en Afrique.<br />
L’on a refusé d’admettre que le<br />
Président du Conseil Constitutionnel<br />
en déclarant que les résultats proclamés<br />
par le Président de la CEI, tout<br />
seul, au QG du candidat Ouattara<br />
après sa forclusion étaient nuls et non<br />
avenus, a agi en accord avec les prérogatives<br />
constitutionnelles de l’institution<br />
qu’il dirige.<br />
Malgré de sérieuses contradictions<br />
dans les résultats annoncés par le<br />
Président de la CEI et sans tenir compte<br />
des graves violations de la<br />
Constitution et des lois Ivoiriennes ainsi<br />
que des procédures des Nations<br />
Unies, les Grandes puissances, telles<br />
que la France, les Etats Unis, le<br />
Représentant Spécial du SG des<br />
Nations Unies M. Choi, dans une précipitation<br />
sans précédent ont soutenu<br />
que Ouattara avait gagné les élections.En<br />
effet, le Représentant Spécial<br />
des Nations Unies qui n’a aucun mandat<br />
de cette institution ou de l’Union<br />
Africaine, a agi en violation flagrante de<br />
tous les accords signés par toutes parties<br />
Ivoiriennes. Ces accords entérinés<br />
par l’Union Africaine et les Nations<br />
Unies indiquent clairement que le rôle<br />
du Représentant Spécial des Nations<br />
Unies est de s’assurer que les élections<br />
ont été «libres, démocratiques et<br />
transparents» et non de proclamer<br />
des résultats.<br />
Son acte est sans<br />
précédent dans l’histoire<br />
des Nations Unies.<br />
La CEDEAO a ensuite soutenu cette<br />
position suivie du Conseil de Paix et de<br />
Sécurité de l’Union Africaine. Certains<br />
Hommes politiques Africains ont, d’une<br />
façon peu caractéristique, lancé<br />
comme des militants, des appels irréalistes<br />
pour l’usage de la force en vue de<br />
faire partir le Président Gbagbo du<br />
pouvoir.<br />
Par la suite, il est apparu clairement<br />
que ceux-ci n’avaient pas bien mesuré<br />
les implications des résultats conflictuels<br />
annoncés. La CEI et le<br />
Représentant Spécial des Nations<br />
Unies ont déclaré Ouattara vainqueur<br />
en violation de la Constitution du pays.<br />
Le Conseil Constitutionnel qui était<br />
dans son bon droit a déclaré le<br />
Président Gbagbo vainqueur.<br />
Il est important de noter que les<br />
Grandes puissances telles que la<br />
France, les Etats-Unis, et L’union<br />
Européenne, le Conseil de Paix et de<br />
Sécurité de l’Union Africaine et la<br />
CEDEAO ainsi que les médias internationaux,<br />
y compris ceux de l’Afrique du<br />
Sud ont ignoré les rapports des observateurs<br />
crédibles du continent africain.<br />
Le Rapport des 200 observateurs de la<br />
mission de l’Union Africaine, conduite<br />
par l’ancien Premier ministre togolais,<br />
Joseph K. Koffigoh, relève ce qui suit:<br />
«La mission a relevé avec regret, des<br />
actes de violence graves notamment<br />
des pertes en vies humaines, des<br />
atteintes à l’intégrité physique, des intimidations,<br />
des séquestrations, des tentatives<br />
d’enlèvement et de dégradation<br />
du matériel électoral. Autant d’éléments<br />
qui devraient faire l’objet d’une appréciation<br />
minutieuse de la part des organes<br />
compétents afin de déterminer leur<br />
impact sur le scrutin…».<br />
La mission de l’UA a enregistré «de<br />
sérieuses irrégularités» dans plus de<br />
70 bureaux de vote dans le nord du<br />
pays. Le rapport note que «ces évènements<br />
extrêmement graves démontrent<br />
que le scrutin à Bouaké, Korhogo,<br />
Ferkéssédougou, Samatiguila, et<br />
Mankono et dans d’autres lieux de<br />
cette région du pays n’a pas été<br />
transparent…» et que par conséquent<br />
que le scrutin ne pouvait pas garantir<br />
l’honnêteté des résultats».<br />
Une mission indépendante d’observateurs<br />
ouest africains dénommée<br />
Observatoire de la Société Civile<br />
Africaine pour la Démocratie et<br />
l’Assistance Electorale (OSCADAE) a,<br />
au cours d’un point de presse a soutenu<br />
avoir visité 620 bureaux de vote où<br />
la mission a enregistré des actes de<br />
violence et de violations sérieuses et<br />
flagrantes du Code Electoral. La mission<br />
a confirmé que «la crédibilité du<br />
scrutin a été fortement mise en cause<br />
en certains endroits visités.»<br />
Dans un autre rapport, M.<br />
Ngongjibangte du Cameroun, Chef de<br />
la mission des observateurs venus du<br />
Cameroun, du Sénégal, du Benin, du<br />
Mali, du Maroc, du Gabon et du Togo<br />
dit ce qui suit:<br />
«Suite aux échanges de points de vue<br />
convergents avec d’autres groupes<br />
d’observateurs nationaux et internationaux,<br />
les Observateurs de la<br />
Coordination des Experts Electoraux<br />
Africains constatent également que le<br />
scrutin présidentiel du 28 novembre<br />
2010 en République de Côte d’Ivoire a<br />
été entaché, dans les circonscriptions<br />
électorales (Korhogo, Bouaké,<br />
Séguéla, Tortiya, Garango) d’irrégularités<br />
majeures telles: vol des urnes,<br />
séquestration des représentants et<br />
délégués du candidat Gbagbo, vote<br />
multiple, refus systématique de la présence<br />
des observateurs internationaux<br />
dans certains bureaux de vote à l’heure<br />
du dépouillement des bulletins et<br />
pertes en vies humaines.<br />
Par conséquent, les observateurs internationaux<br />
de la Coordination des<br />
Experts Electoraux Africains considèrent<br />
que l’élection présidentielle dans<br />
ces circonscriptions électorales ne<br />
répond pas aux critères, et aux normes<br />
d’une élection libre, transparente et<br />
équitable.»<br />
Au fur et à mesure que les faits et la<br />
vérité apparaissaient, beaucoup de<br />
gouvernements africains commencèrent<br />
à se poser des questions sur le<br />
processus électoral au second tour des<br />
élections.<br />
Cependant, les Gouvernements français<br />
et américains ainsi que le<br />
Secrétaire Général des Nations Unies<br />
ont intensifié leur campagne de mise à<br />
l’écart du Président Gbagbo.<br />
Le 20 décembre 2010, le Porte Parole<br />
de la Maison Blanche, soutient au<br />
cours d’une conférence de presse<br />
«qu’il était temps pour Gbagbo de quitter<br />
le pouvoir.»<br />
Le 21 décembre 2010 le Département<br />
d’Etat des Etats Unis annonce avoir<br />
imposé des sanctions restrictives de<br />
voyage contre le Président Gbagbo et<br />
30 alliés.<br />
Le 22 décembre 2010, le Département<br />
d’Etat des Etats Unis annonce que la<br />
victoire de Ouattara est irréfutable and<br />
réitère l’injonction faite par les USA au<br />
Président Gbagbo de quitter le pouvoir.<br />
Face à l’impasse, le Président Gbagbo<br />
propose la mise en place d’un panel<br />
composé de représentants de l’Union<br />
Africaine, de la CEDEAO, de l’Union<br />
Européenne, de la Ligue Arabe et des<br />
pays membres du Conseil de Sécurité<br />
des Nations Unies. Ce panel se chargera<br />
de faire une évaluation complète<br />
du processus électoral et des résultats<br />
qui en découlent. Le panel rendra<br />
publics les résultats de ses investigations.<br />
Ses conclusions devront être<br />
imposables aux deux candidats.<br />
Ouattara a rejeté cette proposition.<br />
La situation s’est alors détériorée et la<br />
violence s’est accentuée. Chaque<br />
camp restant campé sur sa position. Il<br />
apparait clairement que sans une solution<br />
complète à cette crise, le pays<br />
pourrait à nouveau connaître la guerre<br />
civile.<br />
C’est ainsi que le Président de la<br />
Commission de l’Union Africaine a<br />
demandé à l’ancien Président Mbeki,<br />
d’interrompre sa mission au Soudan et<br />
de se rendre en Côte d’Ivoire pour faire<br />
une évaluation de la situation et proposer<br />
une solution à la crise post-électorale.<br />
M. Mbeki y est allé, a rencontré<br />
tous les acteurs de la crise et soumis<br />
un rapport détaillé à l’Union Africaine.<br />
Au lieu d’examiner le rapport du<br />
Président Mbeki ou ceux de l’Union<br />
Africaine et des autres missions d’observateurs<br />
pour envisager la voie de<br />
sortie de la crise postélectorale, nous<br />
assistons plutôt à d’intenses pressions<br />
sur les Gouvernements africains en<br />
vue de les amener à «durcir» leur position<br />
contre le Président Gbagbo.<br />
Des émissaires sont envoyés dans plusieurs<br />
capitales africaines pour demander<br />
aux Gouvernements de ces pays<br />
d’adopter la «bonne» position. C’est-àdire:<br />
«Gbagbo doit partir».<br />
Malheureusement, encore une fois certains<br />
médias sud-africains ont accepté<br />
de participer à cette campagne.<br />
Le Gouvernement sud-africain, pour sa<br />
part, a constamment pris la meilleure<br />
position en insistant que l’Union<br />
Africaine, au regard des résultats<br />
conflictuels, se devait de ne pas prendre<br />
de décision sans examiner toutes les<br />
pièces du dossier.<br />
Le Gouvernement sud-africain a résisté<br />
à toutes sortes de pressions parce<br />
qu’il est engagé à une résolution durable<br />
de la crise en Côte d’Ivoire et reste<br />
opposé à un projet de changement de<br />
régime dans le pays.<br />
Les pressions se sont surtout accrues<br />
avant le sommet de l’Union Africaine<br />
qui s’est tenu du 29 au 31 janvier <strong>2011</strong><br />
à Addis Abeba.<br />
Malgré les pressions des grandes puissances,<br />
du Secrétaire Général des<br />
Nations Unies, le sommet de l’Union<br />
Africaine a refusé de cautionner le projet<br />
de changement de régime que souhaitait<br />
l’extérieur.<br />
Le sommet a mis en place un panel de<br />
Chefs d’Etat (les Présidents Zuma<br />
d’Afrique du Sud, Blaise Compaoré du<br />
Burkina Faso, Kikwete de Tanzanie,<br />
Abdel de Mauritanie et Debby du<br />
Tchad) dont la mission est de trouver<br />
une solution politique à la crise. Leur<br />
mandat exige qu’ils rendent les conclusions<br />
de leur travail dans un délai d’un<br />
mois. Ces conclusions seront contraignantes<br />
pour toutes les parties.<br />
L’indépendance et la souveraineté de<br />
tous les Etats africains se jouent ici<br />
dans la gestion de la crise post-électorale<br />
en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi,<br />
dans l’intérêt de l’Afrique et de nos<br />
efforts à consolider le processus électoral<br />
sur le continent, il est vital que<br />
nous ne succombions pas à des projets<br />
antidémocratiques venant de l’extérieur<br />
de notre continent.<br />
(*) ancien vice-ministre des Affaires étrangères<br />
de l’Afrique du Sud (1994-2008)
L’actualité politique<br />
4<br />
Fraternité Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
Laurent Gbagbo dans le tourbillon du Golfe de Guinée, un documentaire de O. Cetaril, révèle:<br />
Les enjeux géostratégiques des crises en Afrique (suite et fin)<br />
Le jeudi 2 décembre, le secrétaire<br />
général de l’Onu, Ban Kimoon,<br />
sur instruction ferme de<br />
Sarkozy, appelle en téléconférence<br />
son représentant à<br />
Abidjan, le Coréen Choi et le<br />
président forclos de la Cei,<br />
Youssouf Bakayoko, à donner<br />
et certifier, surtout avant le<br />
Conseil constitutionnel, des<br />
résultats quelconques de la présidentielle<br />
ivoirienne. Pourvu<br />
que le vainqueur soit Alassane<br />
Ouattara comme l’exigent Paris<br />
et Washington. Susan Rice,<br />
alors présidente du Conseil de<br />
sécurité de l’Onu (Décembre<br />
2010), membre du cabinet<br />
d’Obama, a été chargée de<br />
convaincre le Président américain<br />
dans ce sens, comme le lui<br />
a demandé aussi son amie personnelle,<br />
Mme Tounkara, exépouse<br />
d’Adama Tounkara,<br />
membre influent du Rdr, le parti<br />
d’Alassane Ouattara. La pression<br />
monte d’un cran entre<br />
Youssouf Bakayoko et Choi qui,<br />
redoutant un soulèvement<br />
populaire des partisans de<br />
Laurent Gbagbo, oppose un<br />
refus catégorique à cette entreprise<br />
périlleuse. Forclos, et alors<br />
qu’il avait déjà transmis le dossier<br />
électoral au Conseil constitutionnel<br />
tel que l’exige la loi<br />
électorale, Youssouf Bakayoko,<br />
accompagné par les ambassadeurs<br />
de France et des Etats-<br />
Unis, et assuré d’un asile à<br />
Paris se retrouva contre son gré<br />
à l’hôtel du Golf, quartier général<br />
de campagne de l’adversaire<br />
de Laurent Gbagbo. 24 heures<br />
plus tard, pour donner de façon<br />
lapidaire des résultats qu’il était<br />
forcé de reconnaître comme<br />
ceux du second tour de la présidentielle<br />
du 28 novembre 2010.<br />
Ces résultats repris en boucle<br />
par les médias français, conformément<br />
au plan de Paris,<br />
seront rejetés par le Conseil<br />
constitutionnel ivoirien à qui<br />
revient la charge légale de proclamer<br />
les résultats définitifs de<br />
l’élection présidentielle.<br />
“Tatiana, vous êtes notre correspondante<br />
permanente en<br />
Côte d’Ivoire, on vous retrouve<br />
en direct depuis Abidjan.<br />
Racontez-nous le film de cette<br />
journée où l’on attendait les<br />
résultats pour mardi puis mercredi<br />
et finalement, c’est jeudi<br />
après-midi, tout à l’heure, que<br />
cette annonce a été faite, mais<br />
après une série de rebondissements”.<br />
(France 24)<br />
Des résultats<br />
donnés au Qg de<br />
Ouattara par la Cei<br />
«Effectivement, c’est à un scénario<br />
incroyable auquel nous<br />
avons assisté cet après-midi.<br />
Nous nous sommes rendue<br />
dans le quartier de la Riviera<br />
pour assister à une conférence<br />
de presse du Rhdp d’Alassane<br />
Youssouf Bakayoko, président de la Cei.<br />
Ouattara. Dans un premier<br />
temps, cette conférence a été<br />
repoussée et alors que nous<br />
étions quelques journalistes,<br />
nous avons été invités dans la<br />
salle de presse. Youssouf<br />
Bakayoko, le président de la<br />
Cei, est arrivé sans préambule,<br />
escorté par deux militaires.<br />
Dans une brève élocution, il a<br />
détaillé les résultats de l’élection<br />
présidentielle en donnant<br />
Alassane Ouattara, candidat du<br />
Rhdp, gagnant du scrutin avec<br />
54, 10 % des suffrages contre<br />
45,9% pour Laurent Gbagbo.<br />
Cette annonce aurait dû logiquement<br />
se faire au siège de la<br />
Cei, c’est mais sans plus d’explications<br />
que les résultats nous<br />
ont été communiqués. Ce sont<br />
bien entendus des résultats provisoires<br />
que le Conseil constitutionnel<br />
devra valider dans les<br />
prochains jours».<br />
Vous parlez du Conseil constitutionnel,<br />
écoutons maintenant<br />
son président qui s’exprimait<br />
justement à propos de ces<br />
résultats.<br />
Pr Yao N’Dré, président<br />
du Conseil constitutionnel<br />
«C’est le Conseil constitutionnel<br />
qui est chargé de donner les<br />
résultats définitifs. Il va faire son<br />
travail et la lumière sera faite sur<br />
l’élection. On ne peut pas éternellement<br />
rester dans les blocages.<br />
La Cei a été incapable de<br />
donner les résultats provisoires.<br />
C’est pourquoi, nous en appelons<br />
à la sérénité de tous pour<br />
que le Conseil fasse son travail<br />
dans le calme et la tranquilité».<br />
Alors la sérénité, toute la communauté<br />
internationale évoque<br />
cela d’ailleurs, le Conseil de<br />
sécurité de l’Onu en a parlé, la<br />
Cour pénale internationale s’en<br />
est mêlée également. Mais<br />
concrètement, quand on entend<br />
le président du Conseil constitutionnel<br />
dire que ces résultats<br />
sont encore en pointillé d’une<br />
certaine manière, qu’est-ce que<br />
cela veut dire Tatiana<br />
«Justement, après l’expiration<br />
hier du délai fixé à la Cei pour<br />
proclamer les résultats provisoires,<br />
le dossier était désormais<br />
naturellement entre les mains<br />
du Conseil constitutionnel. Ce<br />
qui est explicite dans le code<br />
électoral. Mais il faut préciser<br />
qu’avant cette annonce des<br />
résultats par le président de la<br />
Cei, le Conseil constitutionnel<br />
avait déclaré avoir été déjà suivi<br />
par la Cei».<br />
Le “crime” de Gbagbo<br />
Devant la taille de l’enjeu, qui se<br />
résume au départ de Gbagbo<br />
du pouvoir, car résolu, estime<br />
Nicolas Sarkozy, à se tourner<br />
vers des partenaires inhabituels,<br />
en l’occurrence la Russie<br />
et la Chine, les pouvoirs de<br />
Paris et des Etats-Unis vont prêcher<br />
chacun pour sa chapelle et<br />
jouer la carte de la fiction politique<br />
du lynchage médiatique.<br />
Comme l’exemple de ce jeune<br />
homme qu’auraient tué des<br />
patriotes selon des chaînes de<br />
télévision européennes. Et qui,<br />
contre toute attente, se relèvera<br />
quelques instants après une fois<br />
le scénario terminé, ignorant<br />
qu’il était filmé cette fois avec<br />
une autre caméra cachée, plus<br />
impartiale. Le président sortant<br />
est dépeint par la presse française<br />
comme un dictateur hors<br />
pair. Un mauvais perdant. Seul<br />
contre tous, Laurent Gbagbo<br />
appelle la communauté internationale<br />
à une enquête post-électorale<br />
avec en filigrane le<br />
recomptage des voix. Là aussi,<br />
l’Onu est seule à dénoncer, a<br />
priori, une injustice si les propositions<br />
de Gbagbo venaient à<br />
être prises en compte par<br />
l’Union africaine. Alors que des<br />
bulletins de vote au nord présentaient<br />
par endroits plus de<br />
votants que d’inscrits ou simplement<br />
zéro voix pour le président<br />
sortant dans plusieurs centaines<br />
de bureaux de vote où pourtant<br />
il était censé avoir des représentants.<br />
Ce sont au total des<br />
bourrages d’urnes que l’on subodore<br />
et de l’embrouille née de<br />
l’octroi sans raison apparente<br />
d’environ 600.000 voix à<br />
Alassane Ouattara qu’il faudra<br />
décrypter. L’appel de Laurent<br />
Gbagbo est entendu par les<br />
Présidents angolais, José<br />
Eduardo Dos Santos, sud-africain<br />
Jacob Zuma et l’Ougandais<br />
Yoweri Museveni. L’Afrique s’en<br />
trouvera très fortement divisée<br />
et l’Union africaine humiliée.<br />
Analyse de Pierre Pean,<br />
écrivain français<br />
«J’ai été choqué par la prise de<br />
position urbi et orbi de la France<br />
dans cette affaire. La seule position<br />
est celle du retrait pour laisser<br />
les choses se faire.<br />
S’attaquer compte tenu du<br />
passé et des dix dernières<br />
années, de ce qu’on savait, des<br />
raisons de la crise ivoirienne.<br />
C’est-à-dire, du rôle de Soro,<br />
des puissances étrangères. La<br />
seule politique que j’aurais<br />
admise, aurait été au minimum,<br />
le silence. Et laisser les pays<br />
africains régler leurs propres<br />
affaires. La situation que je n’ai<br />
pas suivie au jour le jour à l’époque<br />
est plus compliquée que<br />
celle que l’on peut entendre via<br />
les reporters ici et là. C’est une<br />
affaire qui concerne les Ivoiriens<br />
d’abord et les Africains ensuite.<br />
Ce n’est pas à la France d’intervenir.<br />
Critiquer violemment un<br />
recomptage des voix me semble<br />
maladroit, quand on veut<br />
vraiment mettre au pinacle<br />
comme valeur fondamentale la<br />
démocratie. Cela me semble un<br />
peu contradictoire de ne pas au<br />
moins accepter cette affaire de<br />
recomptage des voix. Cela ne<br />
me choquait pas du tout. S’il y a<br />
eu fraude, s’il y a un problème,<br />
autant recompter les voix. Si<br />
c’était la demande d’un camp, il<br />
fallait l’accepter».<br />
Enjeu, le Golfe<br />
de Guinée<br />
Blaise Compaoré, le Président<br />
burkinabé et ses homologues<br />
Abdoulaye Wade du Sénégal et<br />
Jonathan Goodluck du Nigeria<br />
se voient arracher le dossier<br />
ivoirien. Mais Paris n’a pas<br />
encore dit son dernier mot. Des<br />
sanctions économiques contre<br />
la Côte d’Ivoire se multiplient<br />
pour pousser les populations à<br />
la rue contre Gbagbo. Sait-il<br />
seulement, le Président ivoirien,<br />
qu’il est pris au piège de la<br />
bataille américano-française<br />
pour le contrôle du Golfe de<br />
Guinée<br />
La Côte d’Ivoire demeure un<br />
pays essentiel avec son port, le<br />
deuxième d’Afrique après celui<br />
de Durban, en Afrique du Sud.<br />
Sa position médiane sur la côte<br />
atlantique et ses infrastructures<br />
économiques inégalées en<br />
Afrique de l’ouest. Toute chose<br />
qui devrait permettre des exportations<br />
rapides vers l’Europe et<br />
l’Amérique au départ du Golfe<br />
de Guinée. Si les Congolais<br />
craignent que le scénario ivoirien<br />
ne se produise chez eux en<br />
<strong>2011</strong>, c’est aussi parce que<br />
Joseph Kabila, en plus de la<br />
reconstruction des infrastructures,<br />
a aussi ouvert le jeu. Passé<br />
d’importants accords avec les<br />
Chinois et diversifié les partenaires.<br />
Le Fmi lui refusera même<br />
un prêt, lui reprochant ses transactions<br />
avec la Chine. Les termes<br />
des attaques reposant sur<br />
des faits réels, sur un incontestable<br />
durcissement de régime<br />
se dessinent déjà. La corruption<br />
de l’entourage présidentiel, les<br />
violations des droits de l’homme.<br />
Quant à Laurent Gbagbo,<br />
s’il n’a pas réellement touché<br />
aux intérêts français, Total vient<br />
de se voir accorder un important<br />
champ pétrolier. Bouygues et<br />
Bolloré n’ont rien perdu. Il a lui<br />
aussi fait jouer des appels d’offre,<br />
invité de nouveaux acteurs<br />
économiques qui, à Paris, pourraient<br />
se rapprocher du Golfe de<br />
Guinée. Il est également reproché<br />
à Gbagbo d’avoir laissé<br />
s’implanter les Libanais.<br />
La France a ainsi vu disparaître<br />
son hégémonie d’autrefois de la<br />
même manière qu’au Congo,<br />
les Européens doivent désormais<br />
côtoyer de nouveaux partenaires.<br />
Derrière le maintien ou<br />
non de Gbagbo au pouvoir se<br />
joue le contrôle du Golfe de<br />
Guinée. Cet eldorado pétrolier<br />
que Français ou Américains en<br />
perte de vitesse dans le monde<br />
arabe et unis pour cette fois ne<br />
souhaitent pas voir passer en<br />
d’autres mains. A leurs yeux,<br />
Alassane Ouattara, ami personnel<br />
de Sarkozy, ancien directeur<br />
du Fmi, gestionnaire libéral,<br />
représente un interlocuteur<br />
beaucoup plus crédible que<br />
Gbagbo, le nationaliste.<br />
Commentaire d’Antoine Glazer,<br />
journaliste-écrivain français<br />
«La France a vraiment perdu de<br />
son influence. Si elle ne l’avait<br />
pas perdue, on ne serait pas<br />
arrivé à cette situation de<br />
novembre 2004 en Côte<br />
d’Ivoire. Avoir des parachutistes<br />
français qui étaient venus pour<br />
«pacifier» une crise ivoirienne et<br />
qui ont fini par tirer sur des<br />
Iivoiriens. On voit bien comment<br />
la France n’avait pas les capacités<br />
d’analyser réellement les<br />
situations et de faire ce qu’elle<br />
voulait. Elle a perdu quelque<br />
part sa science africaine. En<br />
considérant qu’à une période,<br />
elle contrôlait vraiment tout. Il ne<br />
faut pas le nier. Il y a eu une<br />
période où la France contrôlait<br />
ses anciennes colonies. Ce qui<br />
n’est plus le cas depuis la fin de<br />
la guerre froide. Souvent les<br />
Africains ne se rendent pas<br />
compte à quel point la France a<br />
perdu ses influences».<br />
La Rd. Congo<br />
et les Grands lacs<br />
A l’instar de bon nombre<br />
d’Africains, l’opinion congolaise,<br />
observe l’exceptionnelle unanimité<br />
de la communauté internationale<br />
à propos de la Côte<br />
d’Ivoire. Et se demande quel est<br />
le véritable enjeu de l’épreuve<br />
de force en cours. Pour tout<br />
gouvernement de Kinshasa,<br />
issu de la majorité présidentielle,<br />
il n’entend pas se laisser piéger<br />
dans un scrutin à deux tours<br />
qui permettrait à tous les candidats<br />
de l’opposition de se rallier<br />
à une candidature commune<br />
dirigée contre le Président sortant.<br />
Il envisage de passer à un<br />
simple scrutin majoritaire. Le<br />
Congo garde encore présent à<br />
l’esprit cette terrible phrase prononcée<br />
par Nicolas Sarkozy, en<br />
2010, dans la région des grands<br />
Lacs.<br />
Quant à la région des Lacs, la<br />
violence s’est une nouvelle fois<br />
déchaînée. L’option militaire<br />
n’apportera aucune solution au<br />
problème de fond qui se pose<br />
de façon récurrente depuis bien<br />
davantage que 10 ans. Il faut<br />
trouver une nouvelle approche<br />
pour apporter aux pays de la<br />
région, l’assurance que l’on<br />
semble de ces questions, sera<br />
réglée de façon globale. Cela<br />
met en cause la place, la question<br />
de l’avenir du Rwanda.<br />
Pays à la démographie dynamique<br />
avec lequel la France a<br />
repris son dialogue. Cela pose<br />
aussi la question de la<br />
République démocratique du<br />
Congo. Pays à la superficie<br />
immense, à l’organisation étrangère<br />
des richesses frontalières.<br />
Il faudra bien qu’à un moment<br />
ou à un autre, il y ait un dialogue<br />
qui ne soit pas conjoncturel,<br />
mais structurel. Comment<br />
Dans cette région du monde où<br />
l’on partage l’espace, les richesses,<br />
on accepte de comprendre<br />
que la géographie a ses lois.<br />
Que les pays changent rarement<br />
d’adresse et qu’il faudra<br />
apprendre à vivre les uns à côté<br />
des autres.<br />
RETRANSCRIT PAR:<br />
PASCAL SORO<br />
MARIE ADÈLE DJIDJÉ<br />
EMMANUEL KOUASSI<br />
CHRISTIAN DALLET<br />
MARIE CHANTAL OBINDÉ<br />
ISSA T. YEO<br />
GRÂCE OUATTARA<br />
COORDINATION:<br />
PAULIN N. ZOBO
Politique<br />
Fraternité Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
Prétendue livraison d’hélicoptères à Gbagbo<br />
L’Onu se dédit<br />
Les <strong>info</strong>rmations diffusées par<br />
l`ONU faisant état de l`arrivée<br />
dimanche à l`aéroport de<br />
Yamassoukro en Côte d`Ivoire<br />
d`avions transportant trois<br />
hélicoptères en provenance du<br />
Bélarus étaient erronées, a indiqué<br />
mercredi l`organisation internationale.<br />
“Je dois admettre que le rapport de<br />
la mission (de l’Onu) était une<br />
erreur.<br />
Il n’y a pas eu d’avion qui a atterri”<br />
dimanche soir sur l`aéroport de<br />
Yamoussoukro, a déclaré lors d`un<br />
point de presse Alain Le Roy, chef<br />
des opérations de maintien de la<br />
paix.<br />
“L`<strong>info</strong>rmation de la mission était<br />
une erreur”, a-t-il souligné.<br />
“J`ai rencontré ce matin le chargé<br />
d`affaires du Bélarus et j`ai exprimé<br />
nos profonds regrets et nos<br />
excuses pour le dommage causé au<br />
Bélarus par une<br />
fausse <strong>info</strong>rmation venue de notre<br />
mission”, a-t-il ajouté.<br />
“C’est donc l`Onuci qui a fourni<br />
une fausse <strong>info</strong>rmation et bien sûr<br />
en tant que chef des forces de maintien<br />
de la paix, j`en prends la<br />
responsabilité”, a ajouté M. Le<br />
Roy. Le secrétaire général de l`Onu<br />
Ban Ki-moon avait demandé lundi<br />
La crise post-électorale dans<br />
laquelle est plongée la Côte<br />
d’Ivoire depuis la proclamation<br />
des résultats du second<br />
tour du scrutin présidentiel a<br />
fait l’objet d’une session extraordinaire<br />
du Parlement dont les travaux<br />
ont été ouverts le 18 février dernier.<br />
Hier, à la clôture, les députés du<br />
Rassemblement<br />
des<br />
Houphouétistes pour la démocratie<br />
et la paix (Rhdp) qui avaient claqué<br />
la porte à la cérémonie d’ouverture,<br />
ont brillé par leur absence. Seuls<br />
leurs collègues de La majorité présidentielle<br />
(Lmp) étaient présents.<br />
Et, sous le contrôle de la 1 ère viceprésidente,<br />
Agoh Marthe, ils ont<br />
fait une analyse complète de la<br />
crise post-électorale. L’occasion<br />
leur était ainsi donnée de saluer le<br />
panel des cinq Chefs d’Etat africains<br />
et l’Union africaine qui s’est<br />
opposée à l’intervention militaire.<br />
Par ailleurs, ils ont fait remarquer<br />
que «les Ivoiriens ne sont pas prêts<br />
à accepter les pseudo- démocraties<br />
de la France qui consistent à imposer<br />
un Président de la République<br />
au peuple». Selon eux, le vainqueur<br />
de l’élection présidentielle de<br />
novembre 2010 est Laurent<br />
Gbagbo. «Il gouverne avec l’assentiment<br />
du peuple qui l’a réélu»,<br />
soulignent-ils.<br />
Par la voix du député Bamba<br />
Masseni, ils ont décrié, entre autres,<br />
la mise en place d’une Commission<br />
électorale indépendante déséquilibrée,<br />
la fraude sur l’identification,<br />
le non désarmement des ex-combattants<br />
des Forces armées des<br />
Forces nouvelles deux mois avant<br />
une réunion urgente du Conseil de<br />
sécurité suite à ces <strong>info</strong>rmations de<br />
violation<br />
de<br />
l`embargo sur les armes à la Côte<br />
d`Ivoire, tandis que le comité des<br />
sanctions sur la Côte d`Ivoire<br />
s`était réuni lundi.<br />
Crise post-électorale<br />
Des députés réaffirment<br />
leursoutien à Gbagbo<br />
5<br />
Alain Le Roy: “Je dois admettre<br />
que le rapport de la mission (de<br />
l`ONU) était une erreur”.<br />
SOURCE: ONU<br />
le scrutin présidentiel comme le<br />
prévoyait l’Accord politique de<br />
Ouagadougou. Les députés membres<br />
de Lmp se sont ensuite adressés<br />
au représentant spécial du<br />
Secrétaire général de<br />
l’Organisation des Nations Unies<br />
en Côte d’Ivoire, Young J. Choi :<br />
«La certification ne doit pas être<br />
confondue à la validation des<br />
résultats qui relève de la compétence<br />
exclusive du Conseil constitutionnel».<br />
Au nom de l’Assemblée nationale,<br />
«ils affirment que seul Laurent<br />
Gbagbo est le Président de la<br />
République de Côte d’Ivoire» et<br />
«exigent que toutes les institutions<br />
le reconnaissent comme tel».<br />
Par la résolution rendue publique<br />
par le député Danho Dougbou, ils<br />
saluent le gouvernement pour les<br />
mesures promptes et sages qu’il<br />
prend en vue de faire fonctionner<br />
les services du pays. Les députés<br />
condamnent un fait : l’immixtion<br />
étrangère dans les affaires de la<br />
Côte d’Ivoire. Ils encouragent le<br />
Président Laurent Gbagbo à continuer<br />
à tendre la main à l’opposition,<br />
préserver la liberté du pays et<br />
recommandent au gouvernement<br />
de battre une monnaie pour la Côte<br />
d’Ivoire.<br />
Le départ de la Licorne et de<br />
l’Onuci, le désarmement effectif<br />
des ex-combattants…et le respect<br />
scrupuleux de la Constitution sont<br />
autant de points sur lesquels les<br />
députés Lmp se sont appesantis.<br />
EMMANUEL KOUASSI<br />
UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE<br />
OUEST AFRICAINE<br />
La Commission<br />
APPEL A MANIFESTATION D'INTERET POUR LE RECRUTEMENT<br />
D'UN CONSULTANT INDIVIDUEL POUR LA MISE EN PLACE D'UN MODELE<br />
D'EQUILIBRE GENERAL CALCULABLE AU SEIN DE LA COMMISSION DE L'UEMOA<br />
(Phase 2 : Bénin, Guinée Bissau, Niger, Sénégal)<br />
1. Pour des fins d'études de la pauvreté et de<br />
simulation ex ante des politiques ou options<br />
de réduction de la pauvreté et des chocs<br />
macroéconomiques sur les conditions de vie<br />
des populations de nos pays, la Commission<br />
de l'Union Economique et Monétaire Ouest<br />
Africaine a inscrit dans son programme<br />
d'activités <strong>2011</strong>, la réalisation d'une étude de<br />
Mise en place d'un Modèle d'Equilibre<br />
Général Calculable au sein de la<br />
Commission de l'UEMOA (Phase 2 : Bénin,<br />
Guinée Bissau, Niger, Sénégal).<br />
2. Le Président de la Commission de l'UEMOA<br />
lance le présent appel à manifestation<br />
d'intérêt en vue de sélectionner un consultant<br />
individuel susceptible de soumettre des<br />
propositions de services.<br />
Le candidat devra :<br />
• Etre titulaire d'un diplôme d'enseignement<br />
supérieur (BAC+5) en économie<br />
quantitative, en statistique ou dans un<br />
domaine connexe;<br />
• Jouir d'une parfaite expérience dans la<br />
conception des MEGC d'au moins cinq<br />
années;<br />
• Avoir une parfaite maîtrise de l'analyse<br />
économique;<br />
• Avoir une bonne connaissance des<br />
économies de l'UEMOA.<br />
3. Les consultants individuels intéressés<br />
doivent fournir leur curriculum vitae détaillé<br />
indiquant qu'ils sont qualifiés pour exécuter<br />
les services susmentionnés. Les <strong>info</strong>rmations<br />
à fournir sont les suivantes :<br />
Une référence concernant les qualifications<br />
requises (copie légalisée des diplômes) ;<br />
• Références concernant l'exécution de<br />
missions similaires avec des attestations<br />
de bonne exécution des clients ;<br />
• Références des clients ;<br />
• Toutes <strong>info</strong>rmations jugées pertinentes.<br />
4. Les missions à exécuter par le Consultant<br />
dans le cadre de cette étude consistent à :<br />
• concevoir un modèle EGC pour des fins<br />
d'étude de la pauvreté et de simulation<br />
ex ante des politiques ou options de<br />
réduction de la pauvreté et des chocs<br />
macro économiques sur les conditions de<br />
vie des populations de nos pays ;<br />
• former les cadres de la Commission de<br />
l'UEMOA à l'utilisation et à l'actualisation<br />
des modèles ;<br />
• former les cadres de la Commission et<br />
des Etats membres à l'utilisation du logiciel<br />
GAMS ;<br />
• Animer un atelier de restitution des<br />
modèles dans chacun des Etats<br />
concernés.<br />
5. Le consultant sera sélectionné conformément<br />
aux règles et procédures de la<br />
Commission de l'UEMOA<br />
6. Les dossiers de manifestation d'intérêt,<br />
rédigés en langue française et portant la<br />
mention «Appel à manifestation d'intérêt<br />
pour le recrutement d'un consultant<br />
individuel en vue de la réalisation de<br />
l'étude sur la Mise en Place d'un Modèle<br />
d'Equilibre Général Calculable au sein de<br />
la Commission de l'UEMOA (Phase 2 :<br />
Bénin, Guinée Bissau, Niger, Sénégal)»,<br />
doivent parvenir au plus tard le 12 avril<br />
à 16 heures (heure locale) sous pli fermé<br />
en quatre exemplaires (un original plus trois<br />
copies) à l'adresse suivante :<br />
Commission de I'UEMOA<br />
380 Avenue du Professeur Joseph KI-ZERBO<br />
01 B.P. 543 - Ouagadougou 01 (Burkina Faso)<br />
Tél. : (226) 50 31 88 73 à 76<br />
Fax : (226) 50 31 88 72<br />
Email : commission@uemoa.int<br />
L'attention des soumissionnaires est attirée<br />
sur le fait que les candidatures parvenues<br />
après l'expiration de ce délai ne sont pas<br />
recevables.<br />
7. Pour toute <strong>info</strong>rmation complémentaire<br />
au sujet du présent appel à manifestation<br />
d'intérêt, les soumissionnaires intéressés<br />
s'adresseront au Département des Services<br />
Administratifs et Financiers de la<br />
Commission de l'UEMOA :<br />
Personnes à contacter :<br />
• Monsieur Elhadj Malick SOUMARE<br />
Tél. : +226 50 32 87 72<br />
Email: emsoumare@uemoa.int ;<br />
• Madame Aimée Chantal ZOUNGRANA<br />
Tél. : +226 50 32 86 94<br />
Email: aczoungrana@uemoa.int<br />
P/le Commissaire chargé du Département<br />
des Services Administratifs et Financiers<br />
et par délégation,<br />
Le Directeur de Cabinet<br />
Mamadou BA
6<br />
La Bicici, nationalisée par le<br />
gouvernement, a débuté ses<br />
activités publiques ce mardi 02<br />
<strong>mars</strong>. Dès 9 heures, le siège de<br />
la banque a ouvert ses portes<br />
pour accueillir les clients massés à<br />
l’entrée. Le temps d’une vérification<br />
de son numéro de compte<br />
inscrit sur son chèque, chacun est<br />
orienté vers le guichet où il peut<br />
toucher son argent. Soulagement<br />
pour les uns, sentiment mitigé pour<br />
les autres qui n’ont pu encaisser la<br />
somme souhaitée, en raison du plafonnement<br />
imposé : les particuliers<br />
et clients privilèges sont autorisés à<br />
retirer 200 mille F cfa, au maximum<br />
; les professionnels, 500 mille F<br />
cfa et les entreprises, 1 million de<br />
F cfa. Pourquoi cette mesure Un<br />
cadre de la banque, désigné par la<br />
direction pour répondre à nos questions,<br />
explique : «Il s’agit d’une<br />
mesure de prudence, nous sommes<br />
en train de terminer le travail de<br />
reconstitution des soldes et nous<br />
travaillons à mettre en place un système<br />
d’<strong>info</strong>rmation. Pour le<br />
moment, les opérations se font<br />
manuellement, comme avant 1985,<br />
afin de permettre aux clients d’avoir<br />
accès à une partie de leur<br />
agent et les soulager un tant soit<br />
peu». Et de préciser : « Les opérations<br />
manuelles, se font à partir de<br />
documents physiques. Nous ne rentrons<br />
par sur les ordinateurs».<br />
C’est donc grâce à ce procédé que<br />
certains clients de cette banque sont<br />
retournés chez eux avec le sourire,<br />
comme cette dame qui s’est levée<br />
tôt le matin pour pouvoir encaisser<br />
ses cent mille F Cfa au terme de<br />
plusieurs heures d’attente. Mais<br />
Économie<br />
Banque Fermée le 14 février dernier sans préavis, mais nationalisée<br />
le 17 du même mois, la Bicici a commencé, hier, à s’ouvrir aux clients.<br />
La Bicici nationalisée ouvre ses portes<br />
PHOTO: SYLLA YACOUBA<br />
Les particuliers et entreprises, clients de la Bicici, ont commencé, hier, à faire des opérations sur leurs comptes.<br />
pour être servi, il faut être client du<br />
siège au Plateau. Les clients des<br />
autres agences vont devoir patienter<br />
encore un peu.<br />
Concernant les fonctionnaires et<br />
agents de l’Etat, dont les comptes<br />
étaient domiciliés à la Bicici, leur<br />
salaire du mois de février comme<br />
on le sait a déjà été viré dans d’aut-<br />
PORT AUTONOME D’ABIDJAN<br />
Une référence internationale<br />
res banques contrôlées par l’Etat.<br />
«Pour ce mois-ci, il ne peuvent pas<br />
prendre leur argent chez nous. Car<br />
leurs fonds n’ont pas été virés chez<br />
nous. Ils doivent s’adresser aux<br />
banques qui leur ont été attribuées»,<br />
a soutenu notre interlocutrice.<br />
Avant de rassurer que la banque<br />
dispose de suffisamment de liquidité<br />
pour son fonctionnement.<br />
D’ailleurs, d’autres agences,<br />
notamment celle de Treichville,<br />
boulevard de Marseille vont ouvrir<br />
sous peu, a-t-elle assuré.<br />
DAVID YA<br />
Les établissements financiers<br />
et bancaires exerçant<br />
en Côte d’Ivoire reprendront-ils<br />
du service La<br />
Banque centrale des États<br />
de l’Afrique de l’ouest (Bceao)<br />
semble, pour sa part, attentive<br />
au blocage que constitue leur<br />
fermeture provisoire depuis<br />
plus de deux semaines maintenant.<br />
Elle a même lancé un avis<br />
à ces sociétés qui voudraient<br />
poursuivre leurs opérations. Le<br />
lundi 28 février dernier, dans la<br />
capitale sénégalaise, le siège a<br />
convoqué ces établissements<br />
de crédit pour les <strong>info</strong>rmer sur<br />
les conditions de la poursuite<br />
de leurs opérations. Il s’agit,<br />
entre autres, de la participation<br />
aux adjudications de bons du<br />
trésor public des États membres<br />
de l’Union économique et<br />
monétaire ouest-africaine<br />
(Uemoa), des opérations de<br />
refinancement et aux transferts<br />
internationaux. L’accès au système<br />
de paiement fait également<br />
partie des services offerts<br />
par le siège.<br />
Ces opérations devant se réaliser<br />
à partir d’un site localisé en<br />
dehors de la Côte d’Ivoire ou<br />
par le truchement d’une institution<br />
bancaire d’un des autres<br />
États membres de l’union.<br />
Les banquiers ivoiriens ont<br />
salué l’esprit et l’initiative du<br />
siège. Selon des indiscrétions<br />
du monde des finances, ils ont<br />
toutefois relevé certaines préoccupations<br />
au regard de l’offre<br />
de circonstance de la Bceao.<br />
Fraternité Matin / Jeudi 2 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
Bceao<br />
Les banques fermées<br />
expriment leurs préoccupations<br />
Ces interrogations se résument<br />
en trois points. D’abord, le problème<br />
du cash. Ils se sont<br />
demandé comment disposer du<br />
cash à Abidjan, surtout que leur<br />
site d’opération est appelé à<br />
être temporairement délocalisé.<br />
Le deuxième souci exprimé est<br />
un appendice au premier. Il s’agit<br />
du traitement des clients<br />
vivant en Côte d’Ivoire.<br />
Faudra-t-il qu’ils se déplacent<br />
pour accéder à leurs fonds Et<br />
comment La dernière interrogation<br />
relève d’un problème<br />
<strong>info</strong>rmatique. Étant donné que<br />
toutes les banques ne sont pas<br />
en réseau, relève un banquier.<br />
Face à ces points soulevés, une<br />
autre source bancaire indique<br />
que le communiqué du siège a<br />
bien ciblé, dans un premier<br />
temps, les opérations susceptibles<br />
d’être menées de l’extérieur,<br />
en attendant des lendemains<br />
meilleurs.<br />
En tout état de cause, continue<br />
notre source, la Bceao a pris<br />
bonne note des précisions<br />
demandées par les banques<br />
ivoiriennes. Et la réflexion est<br />
engagée pour y trouver des<br />
solutions. Un communiqué<br />
devait être publié sur le site de<br />
la banque centrale hier, pour<br />
relever les différents points des<br />
échanges et propositions de la<br />
réunion de Dakar. Mais, jusqu’à<br />
16 heures, ce document<br />
n’était pas encore disponible.<br />
ADAMA KONÉ<br />
Certifié ISO 9001, version 2008<br />
AVIS À LA CLIENTELE DU PAA<br />
Pour toute <strong>info</strong>rmation, merci de joindre les contacts ci-dessous<br />
BP V 85 ABIDJAN, Tel : (+255) 21 23 80 00 ;<br />
Fax : (+255) 21 23 80 80<br />
- SERVEUR VOCAL INTERACTIF : (+255) 21 21 62 00<br />
- LIGNE VERTE : 80 00 88 88<br />
- SITE WEB : http// www.paa-ci.org<br />
- E-mail : <strong>info</strong>@paa-ci.org<br />
Cellule de crise de veille commerciale :<br />
- Superviseur + 225 05 100 162<br />
- Coordonnateur + 225 05 018 185<br />
- Autres lignes + 225 21 23 84 29<br />
+ 225 21 23 82 63<br />
• Ce que les fonctionnaires doivent savoir<br />
Retenue de 20%, obligation<br />
d’ouverture d’un compte d’épargne<br />
ou encore formulaire<br />
de demande de carte magnétique,<br />
etc. Ce sont autant de<br />
choses que les fonctionnaires<br />
venant d’être « relocalisés » dans<br />
les cinq banques nationales que sont<br />
Bni, Bhci, Bfa, Cnce et Versus bank<br />
ont du mal à comprendre. En effet,<br />
ces serviteurs de l’Etat de Côte<br />
d’Ivoire sont nombreux à s’étonner<br />
que ces banques leur demandent<br />
d’ouvrir un compte d’épargne, prélèvent<br />
des frais de carte automatique<br />
et fassent, dans certains cas,<br />
une retenue d’un certain pourcentage<br />
sur leur salaire du mois de<br />
février. Mais faut-il vraiment s’en<br />
étonner Assurément non ! Car ces<br />
institutions qui ne sont pas des philanthropes<br />
devaient d’abord comme<br />
il est de coutume dans tout établissement<br />
bancaire, procéder ne seraitce<br />
qu’à l’ouverture de comptes<br />
chèques pour les virements des<br />
salaires à venir pour chacun des<br />
fonctionnaires concernés par la «<br />
relocalisation ». Et ce, remédier à<br />
la situation inédite créée par la fermeture<br />
brusque et sans préavis des<br />
quinze banques d’origine étrangère<br />
ou de forte participation extérieure.<br />
En outre, les banques devaient prélever<br />
les frais de tenue de compte<br />
qui s’élèvent, en général, à 5 000<br />
francs Cfa. Le métier de banquier<br />
n’étant pas assimilable à celui de<br />
transfert d’argent de type Western<br />
Union ou Money Gram ou encore<br />
de chèque postal, les fonctionnaires<br />
ne pouvaient s’attendre à venir retirer<br />
aux guichets des banques<br />
concernées jusqu’au dernier centime<br />
leur salaire. Parce que ces établissements<br />
qui ont investi en ressources<br />
humaines et logistique pour<br />
répondre en si peu de temps au défi<br />
de paiement des salaires des 151<br />
000 fonctionnaires et agents de<br />
l’Etat anciennement clients chez les<br />
banques qui ont fermé, notamment<br />
la Sgbci et la Bicici, ont à cœur,<br />
dans leurs stratégies, de faire en<br />
sorte que ces «ces nouveaux<br />
clients» deviennent définitivement<br />
les leurs. C’est pourquoi des cartes<br />
de retraits automatiques et d’autres<br />
services leur sont offerts. Les dirigeants<br />
des banques nationales qui<br />
constituent désormais le socle du<br />
marché bancaire ivoirien assurent<br />
que, pour le salaire de <strong>mars</strong> et des<br />
mois suivants, ces clients verront<br />
que l’Etat n’a pas eu tort de les<br />
affecter dans des établissements<br />
bancaires publics ivoiriens. Car, en<br />
plus du métier de banque classique<br />
que faisaient leurs institutions d’origine,<br />
ils auront des services beaucoup<br />
plus adaptés à leurs besoins.<br />
Outre ces services- et les clients des<br />
banques doivent le comprendre, y<br />
compris ceux de la Bicici et de la<br />
Sgbci nationalisées et qui ont commencé<br />
à ouvrir leurs guichets aux<br />
déposants- les dirigeants des<br />
banques nationales veillent à ce que<br />
la panique bancaire qui se caractérise<br />
par des retraits massifs et importants,<br />
ne mette pas à mal le marché<br />
national. D’où les plafonnements de<br />
retraits à certains guichets. Parce<br />
que le socle de la banque est constitué<br />
de retraits et dépôts. Laisser se<br />
développer de vastes mouvements<br />
de retraits, c’est tuer le système<br />
bancaire ivoirien. C’est d’ailleurs ce<br />
qui explique, dans le journal télévisé<br />
de 20 h du mardi 1 er <strong>mars</strong>, le<br />
ministre de l’Economie et des<br />
Finances, Désiré Dallo, ait demandé<br />
aux Ivoiriens d’avoir confiance au<br />
marché bancaire national et de s’abstenir<br />
de récupérer la totalité de leur<br />
épargne dans les banques. En fait, la<br />
Côte d’Ivoire a besoin de rassurer,<br />
et cela commence par l’attitude et la<br />
confiance que chaque Ivoirien aura<br />
vis-à-vis du nouveau paysage des<br />
établissements de crédit qui se dessine<br />
depuis le début de la fermeture<br />
des banques dites internationales.<br />
GOORÉ BI HUÉ
(PHOTO: SYLLA YACOUBA)<br />
Fraternité Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> 2010<br />
Société<br />
Education Mme la ministre Jacqueline Lohouès Oble a expliqué, dimanche dernier, au cours d’une émission de la première chaîne<br />
de la radio nationale, les actions que son département entend mener pour répondre aux préoccupations immédiates du secteur éducatif.<br />
“Ma priorité est l’organisation des examens de la session <strong>2011</strong>”<br />
La ministre de l’Education nationale<br />
ne se fait aucun doute sur la post électorale, dans des écoles<br />
poursuivre leur scolarité. La preuve fesseur Jacqueline Lohouès Oble. public. Elle a, par ailleurs, interpel-<br />
depuis le déclenchement de la crise<br />
la volonté affichée des élèves de chaque dossier», a expliqué le pro-<br />
élèves, soient connus du grand<br />
question. Pour Mme Jacqueline relais à Daloa et Abidjan. Ils sont<br />
la plus patente étant l’organisation Avant de préciser qu’à partir de lé les parents d’élèves sur leur rôle,<br />
Lohouès Oble, la priorité des environ trois mille, en effet, qui ont<br />
mise en place avec promptitude, 2016 , le problème pourrait se poser dans l’éducation de leurs enfants. «<br />
priorités pour son ministère pu être inscrits dans ces établissements.<br />
pour sécuriser leurs établissements. avec une grande acuité , si rien n’est Ce n’est pas faire preuve d’amour,<br />
reste la tenue des examens de la session<br />
<strong>2011</strong>. Elle l’a affirmé dimanche,<br />
au cours de l’émission de la<br />
première chaîne de la radio, «<br />
Questions des temps nouveaux », à<br />
Pour ces élèves, une période<br />
d’adaptation et de renforcement des<br />
capacités s’avère nécessaire, avant<br />
toute évaluation. C’est pour cela<br />
que la ministre et ses collaborateurs<br />
Dans certains, les élèves euxmêmes<br />
ont entrepris de barrer le<br />
chemin aux individus qui se font<br />
passer pour leurs condisciples,<br />
mais dont la mission est de perturber<br />
entrepris avant le départ à la retraite<br />
d’un important nombre d’enseignants<br />
, encore en fonction aujourd’hui,<br />
grâce à l’effet induit du profil<br />
de carrière.<br />
à l’endroit de son enfant, que de lui<br />
acheter un diplôme », a-t-elle rappelé<br />
avec force. Avant d’affirmer<br />
qu’elle a demandé aux différentes<br />
associations de parents d’élèves, de<br />
laquelle participait Fraternité Matin. ont préconisé que des sessions spéciales<br />
les cours. Ils restent vigilants et<br />
fédérer leurs efforts, afin d’agir<br />
soient organisées plus tard, à<br />
les dénoncent systématiquement Faire connaître les avec plus d’efficacité.<br />
Mme Jacqueline Lohouès Oble a,<br />
dans cette optique et dans l’intérêt leur intention. Avec ces élèves,<br />
selon la ministre. Elle reconnaît toutefois<br />
que la sécurité des établisse-<br />
Avec les partenaires au développement,<br />
les rapports sont assujettis à<br />
de l’école ivoirienne, appelé les 3888 autres personnes, parmi lesquelles,<br />
2907 maîtres du primaire,<br />
ments scolaires relève du devoir public<br />
ceux que la communauté internatio-<br />
fraudeurs du grand<br />
politiques à trouver des solutions<br />
rapides à la crise post électorale qui 753 enseignants du secondaire, et<br />
régalien de l’Etat, qui veillera à<br />
nale a décidé d’entretenir avec la<br />
plombe tous les efforts visant à 128 membres du personnel d’encadrement<br />
ont également quitté les<br />
nants, un environnement propice à ivoirienne, n’a pas été occultée par électorale. « J’ai dit à mes collabo-<br />
l’assurer, afin de garantir aux appre-<br />
La fraude, cette gangrène de l’école Côte d’Ivoire, depuis la crise post<br />
redonner à cette institution toute sa<br />
place. Elle a notamment invité la zones de conflits à l’ouest et au<br />
leur éducation et à leur formation. la ministre de l’Education nationale.Elle<br />
entend la combattre avec rer sur notre sort, qu’il faut désorrateurs<br />
qu’il ne s’agit pas de pleu-<br />
communauté internationale « à se nord, pour rejoindre, qui la capitale<br />
L’une des difficultés devenue récurrente<br />
depuis longtemps est la pénu-<br />
toute la rigueur qui s’impose. Elle a mais compter sur les propres res-<br />
ressaisir », dans son appréciation<br />
des résultats du 2 nd économique, qui des villes situées<br />
tour du scrutin au centre ou au sud. Au total, ce<br />
rie des enseignants. Le profil de carrière<br />
a participé à la résoudre en directeur d’école, qui s’est rendu beaucoup de rigueur les moyens qui<br />
saisi l’occasion pour révéler, qu’un sources de notre pays et gérer avec<br />
présidentiel et sa prise de position sont 82 établissements publics qui<br />
en faveur du candidat perdant, face ont dû fermer leurs portes dans les<br />
partie, cependant elle reste pendante.<br />
La ministre de l’Education natiotion<br />
des ouvrages aux élèves, dans secteur privé jouant un rôle impor-<br />
coupable de ce fait, dans la distribu-<br />
sont mis à notre disposition ». Le<br />
à M. Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur<br />
par le Conseil constitution-<br />
Pour les élèves des établissements<br />
nale a affirmé qu’une autre solution, un établissement de la Riviera, s’est tant dans le secteur de l’éducation,<br />
zones cno.<br />
Mme Jacqueline Lohouès Oble.<br />
nel.<br />
restés ouverts, la validité de l’année sans entrave majeure, les cours se face à cette difficulté, c’est le redéploiement<br />
des enseignants, notampriées.<br />
« En plus des sanctions, on c’est à juste titre que la ministre a<br />
vu appliquer les sanctions appro-<br />
avec 18% de part d’investissement ,<br />
scolaire qui s’apprécie sur la base poursuivant , dans ces cas là.<br />
82 écoles publiques du nombre de semaines de cours<br />
ment ceux qui sont dans les a exigé qu’il rende les ouvrages salué son apport et reconnu que<br />
réalisés, pourrait être décidée au cas<br />
fermées<br />
Le redéploiement<br />
bureaux. « J’ai demandé au directeur<br />
des ressources humaines de étaient destinés. ». Elle est d’ac-<br />
de francs cfa . Sur ce montant, 2<br />
détournés aux élèves auxquels, ils l’Etat reste lui devoir 15 milliards<br />
par cas , si la crise devait perdurer ,<br />
avec des poches de perturbations. comme solution recenser tout ce personnel enseignant,<br />
afin que nous puissions pro-<br />
Revenons à la tenue des examens,<br />
cord que désormais, des moyens milliards ont pu être payés récemment.<br />
JOSETTE BARRY<br />
Sinon, la validité de l’année scolaire<br />
irait de soi, vu que les 28 semaicéder<br />
à des réaffectations sur la<br />
à la pénurie<br />
pour préciser que les différentes<br />
soient mis en place, afin que ces<br />
sessions classiques ne concerneront<br />
pas les élèves déplacés, admis<br />
La ministre se réjouit d’ailleurs de base d’une étude rigoureuse de gnants, personnel<br />
fraudes et leurs auteurs, enseines<br />
de cours requis seront réalisés<br />
d’encadrement,<br />
Drame à Yopougon<br />
Un enfant de 5 ans succombe à 40 jours de jeûne imposé parson père pasteur<br />
Mme N’Zi Jacqueline, la mère du petit Abraham décédé. A côté d’elle,<br />
Esther Grâce, sa fille, se trouve dans un état critique.<br />
Les habitants de Santé, quartier<br />
précaire situé à mi-chemin entre<br />
l’hôtel «Maison blanche» et la<br />
gare lagunaire d’Abobo-doumé,<br />
étaient hier gagnés par l’émoi et<br />
un sentiment de révolte. Et ceci du<br />
fait de la découverte du corps d’un<br />
garçonnet de cinq ans, mort dans<br />
des circonstances écoeurantes. En<br />
effet, l’enfant, du nom de N’Zi<br />
Abraham Elie, a succombé à un<br />
jeûne de 40 jours imposé à toute la<br />
famille par le père agissant en sa<br />
qualité de pasteur. Ce dernier, son<br />
épouse et leur fille aînée de sept ans<br />
sont, eux, squelettiques.<br />
La foule des badauds massés hier<br />
après-midi sur les lieux nous a permis<br />
de repérer sans difficulté la cour<br />
concernée. Il ressort des différents<br />
témoignages recueillis que C’est la<br />
persistance de l’odeur nauséabonde<br />
en provenance de la cour fermée du<br />
pasteur N’Zi Eby François qui a<br />
résolu les voisins à alerter la police.<br />
Surtout que, nous a-t-on révélé, le<br />
portail de la maison était, depuis<br />
plus d’un mois, hermétiquement<br />
fermé et qu’aucune activité humaine<br />
ne semblait se tenir à l’intérieur.<br />
C’est donc la police qui aurait<br />
contraint le chef de famille qui s’était<br />
enfermé avec sa famille à ouvrir<br />
le portail avec beaucoup de difficultés<br />
parce que très affaibli. Une fois<br />
à l’intérieur de la maison, les agents<br />
vont découvrir l’horreur. Le corps<br />
en début de putréfaction d’un garçonnet<br />
couché à même le sol. Assis<br />
à côté, le père, la mère, Mme N’Zi<br />
Jacqueline et leur fille, N’Zi Esther<br />
Grâce Emmanuelle, 7 ans, élève en<br />
classe de Ce1. Comme atteints par<br />
une épidémie, les trois survivants<br />
du jeûne sont dans un état critique.<br />
Avec l’intervention de la police, le<br />
corps de N’zi Abraham Elie a été<br />
enlevé.<br />
A notre arrivée aux environs de 13<br />
h sur les lieux, le chef de famille ne<br />
s’y trouvait pas et personne ne pouvait<br />
dire où il était. Compatissantes,<br />
Vol à Adjamé<br />
Katché Stéphane, âgé de vingtcinq<br />
ans, a été déféré à la justice,<br />
vendredi dernier, pour le vol de<br />
six téléphones portables à<br />
Adjamé Saint Michel dans un<br />
atelier de réparation desdits appareils.<br />
Il a reconnu les faits en ces termes<br />
: «Je reconnais avoir volé les<br />
portables, je vis de vol. C’est la seule<br />
activité que je peux faire pour<br />
gagner mon pain quotidien ». Sa<br />
victime, Djibo Kassoum , propriétaire<br />
de l’atelier, l’avait vu entrer<br />
dans le magasin pendant qu’il prenait<br />
son petit-déjeuner dans un<br />
kiosque non loin de là. Quand le<br />
voleur a remarqué que ce dernier se<br />
dirigerait vers lui, il a pris la poudre<br />
d’escampette .Les cris de détresse de<br />
Djibo Kassoum ont alerté le voisinage<br />
qui a accouru pour maîtriser le<br />
malfrat sur qui les six portables volés<br />
ont été retrouvés. Il a été conduit au<br />
commissariat du 3 e arrondissement<br />
d’Adjamé. Cet acte de solidarité de<br />
les femmes du quartier ont organisé<br />
une chaîne de solidarité en faisant<br />
consommer des fruits à la mère et sa<br />
fille qui n’arrivaient pas à se tenir<br />
sur leurs jambes. Tant bien que mal,<br />
Mme N’Zi d’une voix à peine perceptible,<br />
explique : « Mon mari<br />
qui est pasteur nous a tous imposé<br />
ce jeûne que nous avons commencé<br />
depuis le 20 janvier <strong>2011</strong>. Ce jeûne<br />
pour lequel nous ne buvions que de<br />
l’eau est une directive divine. Et<br />
quand nous nous sommes rendu<br />
compte que notre fils était mort<br />
lundi dernier, jour où il avait eu ses<br />
cinq ans, nous avons continué de<br />
prier espérant que Dieu pour qui<br />
nous agissons allait le ramener à la<br />
vie. Maintenant, nous reconnaissons<br />
que nous n’avons pas été<br />
sages en mêlant nos enfants à ce<br />
jeûne ».<br />
LANDRY KOHON<br />
Katché Stéphane arrêté pourle vol de plusieurs portables<br />
la population d’Adjamé Saint<br />
Michel a été vivement salué par<br />
tous.<br />
DANIEL ASSOUMAN<br />
STAGIAIRE<br />
Coup d’œil<br />
RELIGION. Du 24 au 25 février<br />
dernier au Plateau, la communauté<br />
internationale des hommes d’affaires<br />
du plein évangile (Full<br />
Gospel) a organisé une convention<br />
régionale sur le thème : « une<br />
chose nouvelle ». Cette association<br />
laïque professionnelle qui<br />
regroupe des membres de plusieurs<br />
communautés chrétiennes,<br />
entend aider les hommes de Dieu<br />
pour sortir la Côte d’Ivoire de cette<br />
crise, a souligné Ahua Lucien,<br />
vice-président en charge de<br />
l’Afrique de l’Ouest francophone.<br />
7<br />
Sos<br />
Dame Guéi Béatrice<br />
a reçu son don<br />
Le pauvre Guéi Dieudonné qui<br />
souffrait d’hydrocéphalie n’a<br />
pu survivre à son mal. Sa mère,<br />
dame Guéi Béatrice Capet,<br />
était passée, en effet, à<br />
Fraternité Matin pour solliciter<br />
l’aide de généreux donateurs en<br />
vue de l’opérer. Une dame débonnaire<br />
qui a voulu garder l’anonymat<br />
a remis 450 000 Fcfa.<br />
Malgré la mort de cet innocent,<br />
elle a tenu à ce que cette somme<br />
soit remise à la mère. C’est ce qu’a<br />
fait, mardi, M. Dogbo Raoul.<br />
La mère, bien qu’affligée, l’a chargé<br />
de transmettre à la donatrice ses<br />
remerciements infinis.<br />
M. C. OBINDÉ<br />
AVIS D’ENQUETE DE COMMODO ET INCOMMODO<br />
Le Maire de la Commune de Yamoussoukro a l'honneur de<br />
porter à la connaissance de la population qu'une enquête de<br />
Commodo et Incommodo d'une durée de 30 jours allant du<br />
14/02/<strong>2011</strong> au 15/03/<strong>2011</strong> inclus, en vue de l'approbation<br />
du plan de lotissement de KAMI ABOMBO (Commune de<br />
Yamoussoukro) d'une superficie de 121 ha 72 a 42 ca, est<br />
ouverte dans les bureaux de la Direction des Services<br />
Techniques de la Mairie.<br />
Monsieur SYLLA ABDOULAYE, Directeur Adjoint des Services<br />
Techniques nommé Commissaire Enquêteur par Décision<br />
n° 2004-064/CY/SG du 13/10/2004 de Monsieur le Maire a<br />
qualité de recevoir et enregistrer toutes les oppositions,<br />
réclamations et observations qui pourraient être faites et ce<br />
tous les jours ouvrables aux heures réglementaires dans<br />
les locaux de la Direction des Services Techniques où un<br />
registre est ouvert à cet effet.<br />
P/Le Maire et P.D<br />
Le 6 ème Adjoint au Maire<br />
KONAN N'GUESSAN Anatole
8<br />
Sports<br />
Fraternité<br />
Football L’attaquant vedette de Chelsea dont le contrat expire en 2012,<br />
vit des moments difficiles avec son club, qui n’a pas l’intention de le prolonger.<br />
Où ira DidierDrogba<br />
C’est devenu le nouveau discours<br />
de la presse internationale<br />
en général et anglaise<br />
en particulier. Didier<br />
Drogba serait forcé de quitter<br />
les Blues de Chelsea en fin de<br />
saison. En fait, le contrat de l’international<br />
ivoirien avec l’équipe<br />
londonienne expire en 2012.<br />
Ce qui signifie de facto qu’à la<br />
prochaine intersaison, Didier<br />
Drogba pourrait aller voir<br />
ailleurs. Surtout que pour l’instant,<br />
il n’y a aucune éventualité<br />
de prolongation de son contrat.<br />
Son employeur, Roman<br />
Abramovitch, n’en fait pas cas.<br />
Seul constat, l’Ivoirien est relégué<br />
au statut de remplaçant<br />
depuis l’arrivée de l’Espagnol<br />
Fernando Torres (recruté à 58<br />
millions d’euros). Si l’aspect<br />
économique entourant la venue<br />
de l’ex-attaquant de Liverpool à<br />
Londres force Ancelotti à garder<br />
Drogba et ses 32 ans sur le banc,<br />
il n’en demeure pas moins que<br />
cela suscite des interrogations.<br />
Chelsea prendra-t-il le risque de<br />
lâcher sa principal arme offensive<br />
de ces cinq dernières années<br />
Drogba a-t-il toujours la tête<br />
chez les Blues L’absence de<br />
titre avec la formation londonienne<br />
ne le pousse-t-elle pas à<br />
aller vers des clubs de plus grande<br />
notoriété Ses trente-deux<br />
ans lui donnent-ils toujours la<br />
force physique de soutenir le<br />
rythme d’enfer de Chelsea <br />
Une chose est sûre, la dixième<br />
personnalité la plus influente au<br />
monde bénéficie d’une telle<br />
réputation que son départ du<br />
club ne se fera pas à n’importe<br />
quel prix. Dans les coulisses,<br />
Mourinho se dit toujours intéressé<br />
par son filleul. Encore faut-il<br />
que le technicien portugais ne<br />
rompt pas son contrat avec le<br />
Real Madrid. Dans le même<br />
temps, un exil au pays de<br />
l’Oncle Sam ne serait pas à écarter.<br />
Afin de rejoindre la galerie<br />
de stars de la Major Soccer<br />
League des Etats-Unis telles que<br />
David Beckham, Thierry Henri,<br />
Eric Cantona. Il y a fort à parier<br />
que Didier Drogba ne se fera pas<br />
prier jeu en fin de saison pour<br />
revoir à la hausse son salaire net<br />
(6 millions d’euros) avec<br />
Chelsea. Où en cas de refus des<br />
dirigeants londoniens, que pour<br />
des impératifs de publicité, il se<br />
fasse recruter par un autre club à<br />
coups de milliards. Pour l’heure,<br />
Didier Drogba ne dit pas un mot<br />
concernant toutes ses rumeurs. Il<br />
contrarie d’ailleurs les avis défavorables<br />
par sa belle prestation<br />
de mardi dernier (victoire (2-1)<br />
de Chelsea devant Manchester<br />
United lors de la 18 e journée en<br />
retard de la Premier League). En<br />
dépit du fait qu’il est rentré en<br />
cours de jeu. Autant dire que ses<br />
non titularisations dans le onze<br />
type de Chelsea sont pour lui, un<br />
coup dur. Lui a été meilleur<br />
buteur du championnat la saison<br />
dernière (pour la deuxième fois<br />
après 2007) avec 29 buts en 32<br />
matches.<br />
ADAM KHALIL<br />
Mondial 2014<br />
Vers la réduction des places de l’Afrique<br />
La Fifa annonce ce jeudi, après<br />
deux jours de réunion à<br />
Zurich, le nombre de places<br />
dont chaque continent disposera<br />
pour la Coupe du monde<br />
2014 au Brésil.<br />
En 2010, six pays africains ont<br />
pris part à la compétition avec<br />
l’Afrique du Sud comme hôte<br />
qualifié d’office. Selon des sources<br />
dignes de foi, l’Afrique est<br />
presque certain perdre une place,<br />
si ce n’est plus.<br />
En effet, les performances des<br />
pays africains n’ont pas vraiment<br />
été satisfaisantes en Afrique du<br />
Sud. Puisque seul le Ghana s’était<br />
extirpé des phases de poules.<br />
Les autres continents poussent<br />
pour avoir plus de tickets. C’est<br />
donc entre pressions politiques et<br />
lobbies, dans une bagarre entre<br />
l’actuel président de la Fifa,<br />
Sepp Blatter, et son principal<br />
challenger, Mohammad Bin<br />
Hamman. Le second milite pour<br />
une présence plus forte de l’Asie<br />
en Coupe du monde. La région<br />
Concacaf (Amérique du Nord,<br />
Amérique centrale et les<br />
Caraïbes) souhaite également<br />
une place de plus. L’Amérique<br />
du Sud devrait bénéficier de<br />
cette rallonge puisque c’est le<br />
Brésil organise.<br />
PAUL BAGNINI<br />
Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
Ufoa<br />
Moucharafu surdes braises<br />
L’Union des fédérations<br />
ouest-africaines de football<br />
(Ufoa) n’est pas sortie de<br />
l’auberge. Après la bataille<br />
Anouma – Adamu qui l’avait<br />
scindée en deux, l’union<br />
zonale cédée par le premier cité<br />
au second vient d’échoir au<br />
Béninois Moucharafu Anjorin.<br />
Mais celui qui assure l’intérim<br />
du Dr Adamu, interdit de toute<br />
activité de football par la Fifa à<br />
la suite d’une accusation de<br />
corruption, n’est pas blanc<br />
comme neige. Il est accusé à<br />
Cotonou d’avoir détourné l’argent<br />
du football béninois.<br />
Depuis plusieurs mois, une<br />
fronde soutenue par les autorités<br />
du pays demande son<br />
départ. Minoritaire dans le gouvernement<br />
du football local, a<br />
échoué lamentablement à<br />
Khartoum lors des élections au<br />
comité exécutif de la Caf. Ce<br />
qui le rend encore plus vulnérable<br />
que jamais face à la contestation.<br />
Naturellement, Anjorin,<br />
qui s’éjecte du système peut-il<br />
se maintenir à la tête de l’Ufoa<br />
dont il assure l’intérim jusqu’en<br />
2012 Il faut noter que le<br />
Béninois a brillé par son absence<br />
(selon les <strong>info</strong>rmations<br />
reçues) lors de la réunion<br />
extraordinaire de l’union qu’il<br />
avait lui-même convoquée à<br />
Kharthoum. «Effectivement, il<br />
n’est pas venu. Je ne suis pas<br />
en mesure de vous dire les raisons<br />
de son absence. Mais,<br />
comme tout le monde, j’ai aussi<br />
constaté cette absence», fait<br />
remarquer M. Aka Malan,<br />
secrétaire générale de<br />
l’union,qui note que cette<br />
assemblée générale a été l’occasion<br />
pour faire le bilan de<br />
l’exercice 2008-2010 et mettre<br />
en place les activités <strong>2011</strong>-<br />
2012. L’Ufoa a aussi planché<br />
sur la situation qui prévaut au<br />
sein de son comité exécutif. La<br />
possibilité d’éjecter Anjorin<br />
n’est pas écartée. Surtout lors<br />
de la prochaine assemblée<br />
générale prévue le 9 avril à<br />
Banjul, en Gambie. «En effet,<br />
ce point fait partie de l’ordre du<br />
jour des assises de Banjul.<br />
Mais sur place, les présidents<br />
de fédération décideront de la<br />
conduite à tenir. Voilà pourquoi<br />
la réunion de Khartoum a<br />
formellement exigé que ce<br />
soient les présidents de fédération<br />
eux-mêmes qui participent<br />
au rendez-vous de Banjul. S’il<br />
faut mettre en place un nouveau<br />
comité exécutif, ils le feront.<br />
Les candidatures seront enregistrées<br />
éventuellement sur<br />
place. Ils verront aussi s’il faut<br />
retoucher les statuts de notre<br />
Union», confie sur le site internet<br />
de la Fif, le secrétaire général<br />
de l’Ufoa.<br />
PAUL BAGNINI<br />
Coupe de France<br />
Faé, Kafu et Nice en quart de finale<br />
L'ex-numéro un mondiale<br />
de tennis Serena Williams<br />
a été hospitalisée d'urgence<br />
lundi à Los Angeles<br />
suite aux complications<br />
d'une embolie pulmonaire<br />
découverte la semaine dernière.<br />
"Lundi, Serena Williams a<br />
dû subir un traitement d'urgence<br />
au centre médical<br />
Cedars-Sinai de Los<br />
Angeles", a déclaré son attachée<br />
de presse Nicole Chabot<br />
hier. "Elle a été hospitalisée<br />
pour soigner un hématome<br />
apparu suite au traitement<br />
d'une situation plus critique.<br />
La semaine dernière, Serena a<br />
Le fait<br />
Après avoir éliminé<br />
Montpellier et Rennes lors<br />
des tours précédents,<br />
Reims, 16 e de Ligue 2,<br />
pensait bien tenir un nouvel<br />
exploit mardi soir en emmenant<br />
Nice jusqu’en prolongation.<br />
Malheureusement, le rêve<br />
champenois s’est brisé à la<br />
113 e minute. Emerse Faé et<br />
Serena Williams hospitalisée<br />
été victime d'une embolie pulmonaire."<br />
Serena, qui s'était<br />
ouvert le pied en marchant sur<br />
du verre cassé dans un restaurant<br />
de Munich peu après son<br />
sacre à Wimbledon, a récemment<br />
annoncé qu'elle espérait<br />
être prête pour Roland-Garros<br />
fin mai.<br />
Son embolie pulmonaire - un<br />
caillot de sang qui bouche les<br />
artères pulmonaires - a été<br />
diagnostiquée à son retour de<br />
New York où la joueuse de 29<br />
ans avait consulté des médecins<br />
au sujet de sa blessure au<br />
pied.<br />
Lemonde.fr<br />
Moucharafu Anjorin,l’intérimaire<br />
du Nigerian Amos Adamu, sera-t-il<br />
viré<br />
Coulibaly Kafoumba étaient de<br />
la partie. Mais c’est plutôt le<br />
Gabonais, Eric Mouloungi,<br />
auteur d’un doublé, qui délivre<br />
les Niçois.<br />
Dans un stade Auguste-<br />
Delaune plein, Reims ne laisse<br />
pas le temps aux Niçois d’entrer<br />
dans le match. Après cinq<br />
minutes de jeu, Lionel Letizi, le<br />
portier niçois est déjà intervenu<br />
à deux reprises: une parade (5 e )<br />
et un arrêt (5 e ) sur des frappes<br />
d’Amalfitano. C’est Danijel<br />
Ljuboja qui profite d’un mauvais<br />
placement du gardien<br />
Agassa Kossi, pour enrouler la<br />
balle sous la barre (0-1, 31 e ).<br />
Une contre-attaque rémoise,<br />
formidablement menée par<br />
Gamiette, aboutit à l’égalisation<br />
d’Amalfitano (1-1, 32 e ).<br />
En seconde période,<br />
Mouloungui redonne l’avantage<br />
aux Niçois (1-2, 48 e ).<br />
Reims rétablit la parité (2-2,<br />
58 e ). Et c’est dans les prolongations<br />
que Nice s’impose<br />
grâce à un autre but de l’attaquant<br />
gabonais (106e).<br />
P.B
Fraternité Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
des Affaires étrangères de la<br />
Ligue arabe tenue, hier au Caire,<br />
le secrétaire général de cette organisation<br />
a qualifié de «tragique»<br />
la situation en Libye. Le chef de<br />
la diplomatie irakienne, Hochiyar<br />
Zebari, qui présidait la séance<br />
d’ouverture ne l’a pas suivi dans<br />
sa déclaration. Soulignant que la<br />
crise libyenne est une affaire<br />
arabe qui n’appelle pas une intervention<br />
extérieure.<br />
Cette position est également partagée<br />
par l’union européenne.<br />
Elle est, pour l’instant, réticente à<br />
une intervention militaire.<br />
Étranger<br />
Libye Plus d’un million d’immigrés tenteraient, selon l’Italie, de fuir le pays où la situation<br />
humanitaire serait de plus en plus dramatique.<br />
Khadafi affirme contrôlerle pays<br />
Toutefois, des combats interlibyens<br />
se déroulent depuis mercredi,<br />
note Reuters, à Brega, un<br />
important terminal pétrolier à<br />
200km de Benghazi. C’est le premier<br />
d’une contre-offensive dans<br />
l’est de la Libye menée par les<br />
forces pro-Khadafi.<br />
Pendant ce temps, un repositionnement<br />
militaire américain se fait<br />
près des côtes libyennes où deux<br />
bâtiments de l’US Navy sont<br />
entrés mercredi dans le canal de<br />
Suez.<br />
Il est cependant perçu comme un<br />
déploiement de force symbolique<br />
étant donné que ni les Etats-Unis,<br />
ni leurs alliés de l’Otan ne semblent<br />
souhaiter intervenir militairement.<br />
ERNEST AKA SIMON<br />
9<br />
Le globe tourne<br />
TUNISIE. Tous les prisonniers<br />
politiques en Tunisie ont été libérés,<br />
a annoncé, mercredi 2 <strong>mars</strong>,<br />
l’avocat Samir Ben Omar, secrétaire<br />
général de l’Association<br />
internationale de soutien aux prisonniers<br />
politiques. “Les derniers<br />
prisonniers politiques en<br />
Tunisie ont été libérés mercredi”,<br />
a déclaré Me Ben Omar,<br />
ajoutant qu’ “au total environ<br />
800 prisonniers politiques ont<br />
retrouvé la liberté par groupes<br />
depuis lundi soir”.<br />
Selon Libération.fr, Le colonel<br />
Khadafi affirme contrôler le<br />
pays et exclut de partir en exil.<br />
Il a affirmé, pour le 34 e anniversaire<br />
de l’Assemblée du<br />
peuple, que le pouvoir était aux<br />
Libyens. Après avoir mis en cause<br />
les médias étrangers, qui font état<br />
de 2 000 tués depuis le déclenchement<br />
des soulèvements à<br />
Benghazi, Mouammar Khadafi a<br />
demandé une «enquête».<br />
Lors d’une réunion des ministres<br />
Ligue arabe<br />
Le sommet<br />
reporté en mai,<br />
selon des diplomates<br />
Des diplomates ont annoncé<br />
mercredi que le sommet<br />
de la Ligue arabe prévu en<br />
Irak fin <strong>mars</strong> serait reporté<br />
de quelques semaines<br />
en raison des événements au<br />
Moyen-Orient.<br />
Selon trois diplomates de pays<br />
membres de la Ligue arabe et<br />
un responsable du ministère irakien<br />
des Affaires étrangères qui<br />
ont requis l’anonymat, les<br />
ministres réunis mercredi au<br />
Caire ont décidé de reporter le<br />
sommet prévu le 29 <strong>mars</strong> au 15<br />
mai.<br />
Le Premier ministre irakien<br />
Nouri al-Maliki a précisé que<br />
son pays ne s’opposerait pas au<br />
report. La question s’était posée<br />
avant les soulèvements en<br />
Egypte, en Tunisie et désormais<br />
en Libye que le niveau de sécurité<br />
en Irak ne serait pas suffisant<br />
pour la tenue d’une telle<br />
réunion dans le pays.<br />
Typon<br />
AP
Culture<br />
Fraternité Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
10<br />
Presse Une menace plane sur la distribution<br />
de plusieurs quotidiens.<br />
Des journaux interdits d’accès<br />
dans des zones de l’intérieurdu pays<br />
UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE<br />
OUEST AFRICAINE<br />
La Commission<br />
APPEL A MANIFESTATlON D'INTERET POUR LA SELECTION D'UN CABINET<br />
DANS LE CADRE DE LA MISE EN ŒUVRE PROGRESSIVE DU PROGRAMME<br />
REGIONAL DE PROMOTION COMMERCIALE POUR LES ETATS MEMBRES<br />
DE L'UEMOA<br />
Une vue des journaux ivoiriens.<br />
Depuis lundi, et ce pour une<br />
période de six jours, les<br />
journaux proches du<br />
Rassemblement des houphouétistes<br />
pour la démocratie<br />
et la paix (Rhdp) ont suspendu<br />
leur parution dans les kiosques.<br />
Les responsables de ces organes ont<br />
pris cette décision par solidarité<br />
envers les quotidiens Le Nouveau<br />
réveil et Le Jour Plus qui venaient<br />
d’écoper d’une sanction d’interdiction<br />
de parution par le Conseil<br />
national de la presse (Cnp).<br />
Malheureusement, cette décision a<br />
des conséquences fâcheuses sur la<br />
distribution des autres journaux non<br />
frappés par cette mesure. C’est<br />
ainsi que les véhicules d’Edipresse,<br />
la société chargée de distribuer les<br />
journaux sur l’ensemble du territoire,<br />
n’ont pu travailler convenablement<br />
dans la journée de mardi.<br />
Pour la simple raison qu’ils ont été<br />
empêchés d’acheminer les journaux<br />
comme Fraternité Matin,<br />
Notre Voie, Le temps, Soir Info,<br />
Dans le cadre de la mise en<br />
œuvre effective de la réglementation<br />
de l’affichage<br />
publicitaire en Côte d’Ivoire,<br />
la mairie de Cocody et la<br />
Chambre des afficheurs de Côte<br />
d’Ivoire (Cafci) ont signé hier, mercredi<br />
2 <strong>mars</strong>, un protocole d’accord<br />
pour déterminer les conditions et<br />
modalités d’usage et d’exploitation<br />
des espaces et dispositifs publicitaires<br />
ainsi que les droits et obligations<br />
de chacune des parties. «Ce protocole<br />
d’accord va préciser les conditions<br />
techniques et environnementales<br />
d’utilisation de votre espace<br />
parce que, jusque-là, les afficheurs<br />
l’ont ‘’prostitué’’. Il va donner un<br />
meilleur visage à la ville de Cocody<br />
», a expliqué M. Désiré Gadeau,<br />
membre de la Cafci, pour situer<br />
l’enjeu de la cérémonie. A sa suite,<br />
c’est M. Vozi Antoine-Olivier, président<br />
de la Chambre des afficheurs<br />
l’Inter, etc. dans les zones<br />
d’Aboisso, Abengourou,<br />
Agnibilékrou, pour ce qui concerne<br />
la zone est. Les difficultés de distribution<br />
ont également été ressenties<br />
après Toumodi en partance pour le<br />
centre et le nord. Ayant été <strong>info</strong>rmés<br />
de ce que les jeunes de<br />
Yamoussoukro s’étaient organisés<br />
pour déchirer les journaux destinés<br />
à la capitale politique, les véhicules<br />
d’Edipresse ont préféré rebrousser<br />
chemin. Quant aux voitures qui<br />
devaient desservir la zone de<br />
Bouaké, elles ont été stoppées au<br />
niveau de Djébonoua et vidées de<br />
leur contenu. Des responsables des<br />
journaux interdits de vente, tout en<br />
affirmant être solidaire de la décision<br />
de leurs confrères, demandent<br />
que les jeunes manifestants permettent<br />
qu’on distribue les autres journaux.<br />
Ils souhaitent que la manifestation<br />
de leur colère soit perceptible<br />
dans le non- paiement des journaux<br />
plutôt que de les empêcher d’être<br />
sur le marché.<br />
ISSA T. YEO<br />
Affichage publicitaire<br />
La commune de Cocody signe un<br />
protocole d’accord avec la Cafci<br />
de Côte d’Ivoire, qui, tout en se<br />
réjouissant que Cocody ait accepté<br />
d’être la commune test pour la mise<br />
en application de ce décret, a pris<br />
l’engagement de jouer sa partition<br />
jusqu’au bout. Ceci, avant de souhaiter<br />
que «ce qui va se faire à<br />
Cocody fasse tache d’huile dans les<br />
autres communes». Le maire de<br />
Cocody, Jean-Baptiste Gomont<br />
Diagou s’est, quant à lui, félicité de<br />
ce partenariat entre sa commune et<br />
la Cafci parce que désormais,<br />
«n’importe qui ne viendra plus avec<br />
une pancarte pour l’afficher à<br />
Cocody». Rappelons qu’en novembre<br />
2007, le Président Laurent<br />
Gbagbo avait signé un décret pour<br />
assainir le secteur de l’affichage<br />
publicitaire dans le District<br />
d’Abidjan et améliorer les rapports<br />
entre les régies publicitaires et les<br />
collectivités territoriales.<br />
CISSÉ MAMADOU<br />
1. Un programme de promotion commerciale<br />
articulé autour de huit axes prioritaires a été<br />
élaboré et devrait permettre aux entreprises<br />
de l'Union de s'engager avec plus de succès<br />
sur les marchés régional et international et<br />
de tirer avantage des opportunités offertes.<br />
La mise en œuvre de ce programme<br />
et sa vulgarisation nécessitent l'appui d'un<br />
spécialiste en matière de promotion<br />
commerciale.<br />
Dans le cadre de sa mise en œuvre, il est prévu<br />
des actions qui doivent concourir à la viabilité de<br />
l'appareil de production communautaire, à<br />
l'élargissement des débouchés des entreprises<br />
de l'Union, ainsi qu'à une participation<br />
efficiente de l’Union au système commercial<br />
multilatéral.<br />
Ainsi, la Commission de l'Union Economique<br />
et Monétaire Ouest Africaine a inscrit<br />
dans son programme d'activités <strong>2011</strong>, le<br />
recrutement d'un cabinet dans le cadre de la<br />
mise en œuvre progressive du programme<br />
régional de promotion commerciale pour les<br />
Etats Membres de l'UEMOA.<br />
A cet effet, le Président de la Commission<br />
de l’UEMOA lance le présent appel à<br />
manifestation d'intérêt en vue de constituer<br />
une liste de Cabinets susceptibles de<br />
soumettre des propositions de services.<br />
2. Les Cabinets intéressés par le présent<br />
avis sont invités à faire acte de candidature.<br />
Les documents et <strong>info</strong>rmations à fournir sont<br />
les suivants :<br />
• Une fiche de présentation du Cabinet<br />
(domaine d'expertise et ressources ;<br />
brochures, plaquette, etc.) ;<br />
• Les références récentes et pertinentes<br />
concernant l'exécution de contrats analogues,<br />
l'expérience dans des conditions<br />
semblables avec mention obligatoire des<br />
données suivantes : libellé des missions, pays,<br />
période d'exécution et de réalisation, etc ;<br />
• La liste, les compétences et les attributions<br />
du personnel clé à affecter à la mission<br />
accompagnées de leur CV.<br />
3. Les tâches du Cabinet consistent à aider à<br />
relever les défis qui se présentent aux Etats<br />
membres de l'UEMOA dans le contexte<br />
actuel de la mondialisation. Ces défis sont<br />
importants et variés: conquête et accès aux<br />
marchés, renforcement des capacités d'offre,<br />
accès au financement, maîtrise des circuits<br />
de commercialisation, amélioration de la<br />
qualité des produits, etc.<br />
• En conséquence, le Cabinet appuiera la<br />
Commission à :<br />
élaborer un plan de mise en œuvre<br />
du Programme Régional de Promotion<br />
Commerciale ;<br />
• déterminer une stratégie de vulgarisation<br />
des huit composantes retenues par l'étude ;<br />
• élaborer un guide d'<strong>info</strong>rmation sur la<br />
promotion commerciale de l'Union;<br />
• contribuer au démarrage des actions<br />
nécessaires à la mise en œuvre du<br />
programme ;<br />
• exécuter toute autre tâche à lui confiée.<br />
4. Les dossiers de manifestation d'intérêt,<br />
rédigés en langue française et portant la<br />
mention «Appel à manifestation d'intérêt<br />
pour la sélection d'un Cabinet dans<br />
le cadre de la mise en œuvre progressive<br />
du programme régional de promotion<br />
commerciale pour les Etats membres de<br />
l'UEMOA», doivent parvenir au plus tard<br />
le 12 avril <strong>2011</strong> à 16 heures (heure locale)<br />
sous pli fermé en quatre exemplaires (un<br />
original plus trois copies) à l'adresse<br />
suivante :<br />
Commission de l'UEMOA<br />
380 Avenue du Professeur Joseph KI-ZERBO<br />
01 B.P. 543 - Ouagadougou 01 (Burkina Faso)<br />
Tél. : (226) 50 31 88 73 à 76<br />
Fax : (226) 50 31 88 72<br />
Email : commission@uemoa.int<br />
Pour toute <strong>info</strong>rmation complémentaire<br />
au sujet du présent appel à manifestation<br />
d'intérêt, les soumissionnaires intéressés<br />
s'adresseront au Département des Services<br />
Administratifs et Financiers de la<br />
Commission de l'UEMOA :<br />
Personnes à contacter :<br />
• Monsieur Elhadj Malick SOUMARE<br />
Tél. : +226 50 32 87 72<br />
Email : emsoumare@uemoa.int ;<br />
• Madame Aimée Chantal ZOUNGRANA<br />
Tél. : +226 50 32 86 94<br />
Email: aczoungrana@uemoa.int<br />
Il est à noter que l'intérêt manifesté par un<br />
Cabinet n'implique aucune obligation de la<br />
part de la Commission de l'inclure sur la liste<br />
restreinte.<br />
P/le Commissaire Chargé du Département<br />
des Services Administratifs et Financiers<br />
et par délégation,<br />
Le Directeur de Cabinet<br />
Mamadou BA
Infos service<br />
Fraternité Matin/Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 11<br />
Annonces légales<br />
Petites Annonces<br />
Nécrologie<br />
Etude de Me KONAN Konan Frédéric,<br />
Notaire à ABIDJAN, Avenue FRANCHET<br />
D'ESPEREY, Immeuble " FAKHRY",<br />
3ème Etage, au-dessus de FANTASIA, 20<br />
BP 196 ABIDJAN 20 - Tél. : 20 21 5938/71.<br />
Fax: 2021 5991.<br />
E-mail: mefrederickonan@yahoo.fr.<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Aux termes des statuts et de la déclaration<br />
notariée de souscription et de versement<br />
(DNSV) reçus par Maître KONAN Konan<br />
Frédéric, Notaire, le 10/02/<strong>2011</strong>, il a été<br />
constituée pour une durée de 99 années, une<br />
SARL Unipersonnelle dénommée<br />
"SOCIETE DE NEGOCE DE BOIS<br />
IVOIRIEN", ayant pour objet:<br />
L'exploitation du bois; La menuiserie et<br />
toutes activités de transformation du bois;<br />
La création et l'installation de tous objets et<br />
matériaux en bois ou dérivés ou composés<br />
du bois. Et généralement toutes opérations<br />
connexes. Siège Social: ABIDJAN-<br />
YOPOUGON, ZONE INDUSTRIELLE, 27<br />
Boîte Postale numéro 334 ABIDJAN 27.<br />
Capital: 1.000.000 F CFA représentatif<br />
d'apports en numéraire. Gérant: Monsieur<br />
SEHAN Mohamad, non associé, pour une<br />
durée illimitée. Dépôt au Greffe: Tribunal<br />
d'ABIDJAN-YOPOUGON, le 17/02/<strong>2011</strong><br />
sous le n° CI-YOP-<strong>2011</strong>-D-220 ; inscrite au<br />
R.C.C.M. le 17/02/<strong>2011</strong> sous le n° CI-YOP-<br />
<strong>2011</strong>-B-172.<br />
Pour avis: le Notaire<br />
ETUDE DE MAITRE MONDON<br />
EUGENE<br />
COMMISSAIRE-PRISEUR<br />
01 BP 12997 Abidjan 01 Koumassi-<br />
Prodomo-Sopim au caniveau<br />
Tel: (225) 21-56-02-46<br />
AVIS DE VENTE SUR SAISIE-VENTE<br />
Rqte : M. Koné A. vte le 04 /03/11 à 9h d'1<br />
Toyota Camry n° 401 IT 74 V6 le. requis<br />
Mame Ely D. paiement cptt 10% en sus.<br />
LE COMMISSAIRE-PRISEUR<br />
MAITRE MONDON EUGENE<br />
Offre d’emploi<br />
CAB RECRUT POUR 1er emploi<br />
ingénieur Ensea trvx statistiq Ctct 22<br />
47 39 51 ngutavus@yahoo.fr<br />
MER 96 242<br />
Demande<br />
de location<br />
RECH APPT 3 PIECES à louer Riv<br />
Golf ou Cocody Centre CTCT 22 47<br />
39 51<br />
MER 96 241<br />
Etude de Maître Viviane TANOE TOGBA,<br />
Notaire à ABIDJAN, Cocody, 36 Boulevard<br />
de France, Cité Blanche, 2ème étage,<br />
Immeuble BUFFON, (Prolongement de la<br />
maison du PDCI),<br />
08 BP 1258 ABIDJAN 08,<br />
Tél. : 22.44.82.05 - Fax: 22.44.82.76 -<br />
Cél. : 07.09.72.77 - E-Mail:<br />
mevtanoe@aviso.ci<br />
"WAMEG"<br />
Société à Responsabilité Limitée<br />
au capital de 15.000.000 F CFA<br />
Siège social: Abidjan, commune de Cocody,<br />
quartier Les Deux Plateaux SIDECI, Rue<br />
K116, 06 BP 2025 ABIDJAN 06<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Aux termes de la DNSV et des statuts reçus<br />
par le Notaire Soussigné le 19/01/2010, il a<br />
été constitué une SARL ayant pour Objet:<br />
Toutes activités publicitaires, la création et<br />
l'exécution des contrats de conception pour<br />
des espaces publicitaires, le conseil en<br />
publicité; La régie publicitaire, l'Edition, la<br />
Communication, le Marketing,<br />
l'Imprimerie, les nouvelles technologies de<br />
l'<strong>info</strong>rmation et de la communication, les<br />
prestations de services aux entreprises et<br />
aux particuliers, etc. Durée: 99 ans à<br />
compter du jour de l'immatriculation au<br />
RCCM d'Abidjan.<br />
Dénomination: "WAMEG", Siège Social: 06<br />
BP 2025 ABIDJAN 06.<br />
Capital Social: 15.000.000 F CFA divisé en<br />
1.500 parts sociales de 10.000 F CFA.<br />
Gérance: M. TOLLA Kouassi Moïse<br />
Bertrand.<br />
Dépôt au Greffe du Tribunal du Commerce<br />
d'Abidjan le 09 Février <strong>2011</strong> sous le n° CI-<br />
ABJ-<strong>2011</strong>-B-818<br />
POUR AVIS, Le Gérant<br />
et Le Notaire<br />
Offre de location<br />
CRICI LOUE CDY LYC Tech appt<br />
4p 180F Marc Remblais apt 4p 135F 2<br />
Pltx vla 3p 135F tél : 22 41 60 27/ 07<br />
70 19 42<br />
JEU 96 247<br />
A LOUER 21 SALLES de classe<br />
immeuble Blm Treichville face grand<br />
marché tél : 21 35 49 65- 07 71 01 95.<br />
JEU 96 244<br />
M. Théodore Yacé, chef de la famille Yacé à Akrou, la grande famille<br />
Yacé d'Akrou, la grande famille Ogoua Ehivevlé de Bonoua et<br />
d'Alièkro, M. Mathieu Ekra, Médiateur de la République de Côte<br />
d'Ivoire et Mme, M. Valentin Boni, chef de la famille Kacou de<br />
Jacqueville, M. Joachim Boni, chef de la famille Diragbou de<br />
Jacqueville, M. Ekra Jean, chef de la famille Ekra de Bonoua, M. et<br />
Mme Denis Yacé et enfants, M. et Mme Ignace Yacé et enfants, Veuve<br />
Georgette Ouégnin née Yacé et enfants, Mme Françoise Yacé et enfants,<br />
Veuve Marceline Polneau née Yacé et enfants, Veuve Michèle Bombo<br />
née Yacé et enfants, Veuve Bernadette Yacé née Kacou et enfants, Mme<br />
Emilienne Yacé et enfants, M. Bernard Yao Béda et Mme née Flavie<br />
Yacé et enfants, Mme Yaou née Reine Yacé et enfants, M. François<br />
Bogui et Mme née Victoire Yacé et enfants, Donatien Cayo et Mme née<br />
Clotilde Yacé et enfants, Simplice Yacé, Victor-Charles Ekra, Mme et<br />
enfants, Georges Emmanuel Grégoire Vangha Ekra, Mme et enfants,<br />
Veuve Jean-Marie Noël Ekra née Lucie Camara, M. Daouda Thiam et<br />
Mme née Véronique Esther Ekra et enfants, Mme Marie-Olga Ekra et<br />
enfants, les enfants de feu Louis René Ekra : Mathieu, Julien, Renée-<br />
Salomé, les enfants de feue Georgette Ekra : Lucien, Simone, Eric,<br />
Christelle, Diane, Georges, Fabrice, M. Gabriel Yacé, frères, sœurs et<br />
enfants, Mme Laurence Kouassi née Mockey, frères, sœurs et enfants,<br />
Marcel Amon-Tanoh, frère, sœurs et enfants, Serge Bombo, épouse,<br />
frères, sœurs et enfants, Aristide Polneau, sœurs et enfants, Côme Yacé,<br />
épouse, frères, sœurs et enfants, Magloire Yacé, frères, sœurs et enfants,<br />
M. et Mme Konaté Moussa et enfants, M. et Mme Mamadou Diakité et<br />
enfants, Veuve Eugénie Adiko Niamkey et enfants, Delphine Améthier<br />
et enfants, Ernestine Adjoussou et enfants, les enfants des feux Aoulou<br />
Joseph et Maud André, le Médecin-général Atin Oria Ambroise et Mme<br />
née Henriette Posset, les familles Yacé, Mambé, Kacou, Diragbou,<br />
Yessoh, Brou Ahouna de Grand-Lahou, Lagabo de Sassako Les familles<br />
alliées: Ouégnin, Mockey, Amon-Tanoh, Polneau, Bombo, N'da,<br />
Thiam, Fétigué Koulibaly, Attoumbré, Godo Solo, Delafosse, Amuah,<br />
Houphouët-Boigny, Béhibro, Cissouma, Diakité Mamadou, Didia, Ekra<br />
Jean Baptiste, Fadiga, Kacou de Aplagra, Lohoues, Ouassenan Koné,<br />
Paul Emile, Richmond, Sampah, Ouezzin-Coulibaly, Aka-Adjo,<br />
Bocoum, N'dia Koffi, Soumah, Sow, Thiemelé, Dallo, Touré Lamine,<br />
Traoré de Bobo Dioulasso, Zagadou, Louis en Martinique, Malm au<br />
Togo et au Ghana, Welbeck au Ghana, Grunitzky, Lepry, les familles<br />
Ahecoro, Apetey, Chapmann, Cissé Bacongo, Coffie Bilé, Doukouré,<br />
Fernandez, Ibrahima Cissé, Kétouré, Kokora, Kouadio Kouakou de<br />
Botro, Kouamé-Adou, Sacoum, Séry Koré, Williams Jacob, Zahabi, les<br />
amis de Victor, Georges, Jean-Marie, Véronique, Georgette, René et<br />
Olga : Ahipaud Guillaume, Benoît Brown, Biley Jérôme, Djédjé<br />
Benjamin, Dé Raymond, Charles Kignima, Jean Richard Aimé Sampah<br />
Posset, Jules Nénébi, Kouamé Désiré, Léonard Cluchier, Louis-Philippe<br />
Dédion Kondé, Mathieu Kadio Morokro, Norbert Anney Kablan, Paul<br />
Emile Braud, Raphaël Kouadio Tiacoh, Raymond Varlet, Sané<br />
Ibrahima, ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur<br />
fille, mère, nièce, sœur, cousine, grand-mère, arrière-grand-mère, aïeule,<br />
belle-mère, tante et amie:<br />
Le Ministre de la Défense et<br />
du Service Civique a le regret<br />
de vous annoncer le décès du:<br />
Médecin-Colonel<br />
N'GUESSAN KRA<br />
MICHEL<br />
Nécrologie<br />
survenu le 28 janvier <strong>2011</strong> à<br />
Abidjan des suites d'une<br />
courte maladie.<br />
Les condoléances sont reçues<br />
tous les jours au domicile du<br />
défunt sis au Plateau Dokui,<br />
cité Forest.<br />
Le programme des obsèques s'établit comme suit:<br />
Samedi 12 février <strong>2011</strong> de 21h à l'aube: première veillée<br />
au domicile du défunt, arrêt Plateau Dokui, cité Forest.<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 21h à l'aube: deuxième veillée<br />
au domicile du défunt arrêt Plateau Dokui, cité Forest.<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 08h: levée du corps à Ivosep<br />
Treichville<br />
- 10 h: inhumation au cimetière de Williamsville.<br />
Contacts: 05 09 74 19/07 14 80 83/02 63 82 14.<br />
Frat-Mat N° 93 028<br />
AVIS DE PERTE<br />
DE PASSEPORT<br />
Passeport Libanais perdu adulte<br />
masculin<br />
• Annonceur : Wissam Sharaf<br />
Inscrit en tant que particulier<br />
• Annonce réf. : R L 12 05 20 1<br />
• Parue le : 01.03.<strong>2011</strong><br />
• Catégorie : Communauté - Avis de<br />
recherche<br />
• Lieu Treichville<br />
Tout personnel ayant retrouvé le<br />
passeport peut contacter le<br />
05303050<br />
Frat-Mat N° 92 977<br />
YACE ODETTE EUGENIE,<br />
endormie dans la paix du Seigneur le lundi 21 février <strong>2011</strong>.<br />
Le programme des obsèques s'établit comme suit:<br />
Du vendredi 4 au lundi 7 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 18h00 à 20h00 : condoléances<br />
au domicile de M. Georges Ekra, sis aux Deux-Plateaux, rue de la<br />
Paroisse Saint Ambroise ma vigne, près de la Résidence Eunixe<br />
Mardi 8 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 18h00 à 20h00 : veillée de prière au domicile<br />
de M. Georges Ekra<br />
Jeudi 10 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 08h00 à 08h30 : levée du corps sur le parvis de<br />
l'Eglise Notre Dame d'Afrique à Biétry, messe de requiem, suivie du<br />
transfert à Akrou ( Jacqueville), où aura lieu l'inhumation le même jour.<br />
Frat-Mat N°93035
12<br />
Infos service<br />
Nécrologie<br />
Fraternité Matin/Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
REPORT DES<br />
F<strong>UNE</strong>RAILLES<br />
DE M. AMANI<br />
KOFFI EPHREM<br />
Il est porté à la<br />
connaissance de tous que<br />
les funérailles de feu<br />
AMANI Koffi<br />
Ephrem,<br />
Magistrat à la retraite sont reportées à une date<br />
ultérieure.<br />
En conséquence la veillée et les cérémonies de la<br />
levée du corps n'auront pas lieu comme initialement<br />
indiqué.<br />
La famille adresse à chacun ses plus vifs<br />
remerciements et prie d'accepter l'expression de son<br />
infinie gratitude pour toutes marques d'affection<br />
dont elle est l'objet dans cette épreuve.<br />
Frat-Mat N°93022<br />
Les doyens du canton Sétis à<br />
Abidjan : Séri Bi Vanié Albert,<br />
Toka Bi Lago Alexandre, Sia Bi<br />
Troly Justin, Mouandou Alain,<br />
Faizan Bi Séhi Jean, l'honorable<br />
Manou Bi Kouéli Aimé, viceprésident<br />
de l'Assemblée<br />
nationale et famille à Abidjan,<br />
M. Yué Bi Séhi Séraphin,<br />
président du Conseil général de<br />
Vavoua et familles à Abidjan et<br />
Yala, M. Diro Lahuet Théodule,<br />
maire de la commune de<br />
Vavoua et famille à Abidjan, les<br />
grandes familles Gouéli Bi Goui, Gouéli Bi Djamboué et les<br />
familles alliées à Yala, Kouénoufla Don, Gohizra, Néounéfla,<br />
Daouo, Mignoré et Vaou, la grande famille Gbadialohobi de<br />
feue Loho Lou Biaou à Pélézy, Daloa et Abidjan, veuve Be<br />
Lou Moa et la grande famille Koué Bi Foua à Balogui, M. Bé<br />
Bi Boua Etienne et la grande famille Djamboué Bi Bé à<br />
Daloa, Vavoua et Abidjan, veuve Séhou Lou Séhi Suzanne et<br />
famille à Séitifla, veuve Touboui Lou Yohou Marguerite et la<br />
famille Blema à Sobédoufla, veuve Bolou Lou Sonéya<br />
Thérèse et familles à Yala et Pélézy; veuve Goéri Lou Toua<br />
Odette et familles à Yala et Yorédoula, M. Goui Bi Goré Jean-<br />
Jacques, frères et sœurs et leurs familles à Abidjan, Guitry,<br />
Daloa, Man, Korhogo, Paris : Victor, Juliette épouse Yué Bi,<br />
Raoul, Julienne épouse Touboui, François, Victoire, Victorine,<br />
Constant, Sylvain, Chantal, Elise, Emmanuel, Hermann<br />
épouse Kambou, Patrice, Marc, Nina, Julien, Fulgence, Eric,<br />
Sylvie, Marcelline, Roland, Kader, Sylvestre, Denis,<br />
Christopher, Landry, Nathalie, Sonia et Dorcas, Mme Vanié<br />
Cécile et la grande famille Vanié à Abidjan et Yoorédoula,<br />
Mme Foua Lou Marie Claire et famille à Abidjan, M. Hué<br />
Jean Gaston et la grande famille Trazié Bi Hué à Issia,<br />
Abidjan et Usa, M. Diro Bi Bolou Marcel et la famille Diro à<br />
Yala, Daloa et Abidjan, M. Poin Bi Séhi Nicolas, chef de la<br />
communauté Gouro à Daloa, l'Association des ressortissants<br />
du canton Sétis à Daloa, la Mutuelle de développement de<br />
Yala, ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de<br />
leur fils, frère, époux, père, oncle, grand-père, beau-père et<br />
ami :<br />
BE BI GOUI JACQUES,<br />
Ex-reporter photographe au ministère de l'Information<br />
à la retraite,<br />
Ex-conseiller municipal à la mairie de Daloa,<br />
Ex-chef de la communauté Gouro de Daloa,<br />
survenu le mercredi 5 janvier <strong>2011</strong> à Daloa, dans sa 84e<br />
année.<br />
Programme des obsèques :<br />
Samedi 5 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 10h à 19 h: cérémonie traditionnelle<br />
d'hommage et de recueillement à Abidjan, Place Hué bi Séri<br />
(CP2), Yopougon.<br />
Vendredi 11 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 15h: levée du corps à Lagoké,<br />
Daloa<br />
-De 20h à l'aube: veillée à son domicile de campagne à<br />
Sapia, PK 2 route de Bédiala ;<br />
Samedi 12 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 11h: Inhumation dans la stricte<br />
intimité familiale.<br />
Frat Mat N° 93044<br />
La Direction et le Personnel<br />
de la Société Attila-Koula<br />
ont la profonde douleur<br />
d'annoncer le décès de leur<br />
ami et collègue:<br />
DON PIERRE<br />
Assistant de Direction,<br />
survenu le mercredi 23<br />
février <strong>2011</strong> à l'hôpital<br />
d'Alépé des suites d'une<br />
maladie.<br />
Frat-Mat N° 93 042<br />
Les grandes familles Amou<br />
Bosson, Soboro Bosson et<br />
Gnakei à Oress-Krobou, M.<br />
Dougba N'Guessan, chef de<br />
famille, Veuve Kouamé<br />
Amany Bernard née Houè<br />
Brou Honorine et enfants,<br />
M. et Mme Kouamé Cyr<br />
Modeste et enfants à Abidjan<br />
et au Canada, M. et Mme<br />
Kouamé Thierry Joël et<br />
enfants, M. et Mme Kouamé<br />
Jean Hermann et enfants,<br />
Mlle Kouamé Aya Eléonore et famille à Abidjan et en<br />
Allemagne, Mlle Kouamé Yaba Inès et enfants à<br />
Singrobo, Mlle Kouamé N'drin Cériane Laure et<br />
famille à Bassam, Mlle Kouamé N'da Carine Laure à<br />
Abidjan, Mme N'guessan Otinhin Madeleine et famille<br />
à Singrebo et à Abidjan, Mme Okane Assé Odette<br />
famille et enfants à Abidjan et Oress-Krobou, Mme<br />
Tanoh Avih Cho Odette famille et enfants à Abidjan et<br />
à Londres, M. Ernest Kouamelan, administrateur civil à<br />
la retraite et famille à Por-Bouët , M. Kariké<br />
Christophe, chef d'Oress-Krobou frère et sœurs à<br />
Oress-Krobou, et Abidjan, M. Kouassi Okonon Michel,<br />
frère et sœurs à Oress-Krobou et Abidjan, M. Souamé<br />
M'Brassé, frères et sœurs à Oress-Krobou, Abidjan et<br />
Agboville, M. Kouamé Ossohou Ben, officier des<br />
Douanes, frères et sœurs à Oress-Krobou, et Abidjan,<br />
M. Koua Koua Nestor, président de la Mutuelle de<br />
développement d'Oress-Krobou (Mudok), enfants et<br />
soeurs à Oress-Krobou et Abidjan, M. Kouamé Antonin<br />
et famille à Oress-Krobou, M. Kouamé Grégoire et<br />
famille à Abidjan, M. Kouamé Lucien et famille à<br />
Abidjan, M. Amané Koua Ernset et famille à Dabou et<br />
à Oress-krobou, Mme Koffi née Kouamé Ivette et<br />
enfants à Oress-Krobou et Abidjan, les enfants de feu<br />
Kouamé Robert à Oress-Krobou et Abidjan ont la<br />
profonde douleur de vous annoncer le décès de leur<br />
frère, époux, père, grand-père, neveu, cousin, oncle et<br />
ami:<br />
KOUAME AMANY BERNARD,<br />
Agent commercial à Blohorn, à la retraite<br />
à Abidjan,<br />
survenu le vendredi 21 janvier <strong>2011</strong> au Chu de<br />
Treichville des suites d'une longue maladie.<br />
Les condoléances sont reçues tous les jours de 17h00 à<br />
22h00 au domicile du défunt à Port- Bouët.<br />
Programme :<br />
Mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 20h 00 à 22h 00 : veillée<br />
de prière à l'église Sainte Anne de Port-Bouët<br />
- 22h 00 à l'aube : veillée traditionnelle au domicile<br />
familial.<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 10h30 à 11h 30 : levée du<br />
corps à Ivosep de Treichville salle B,<br />
12h00: escale et recueillement au domicile à Port-<br />
Bouët<br />
- 14h00 : départ de Port-Bouët pour Oress-Krobou son<br />
village natal.<br />
21h à minuit : veillée religieuse au domicile familial à<br />
Oress-Krobou<br />
- de 00h à 6h00 du matin; animation religieuse et<br />
traditionnelle.<br />
Samedi 5 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 10h: messe de requiem à<br />
l'église Saint Pierre d'Oress-Krobou.<br />
11h : inhumation au cimetière de ladite ville.<br />
Frat-Mat N° 93 005<br />
La grande famille Joher,<br />
Yazback, Attié, les<br />
ressortissants de<br />
Nakoura, amis et alliés,<br />
ont le regret de vous<br />
annoncer le décès de :<br />
JAMIL MAHMOUD<br />
JOHER,<br />
survenu le mercredi 23<br />
février <strong>2011</strong> à Tyr au<br />
Liban.<br />
La cérémonie religieuse aura lieu le vendredi 04<br />
Mars <strong>2011</strong> à 19 h 30 mn à la mosquée Al Ghadir à<br />
Marcory,<br />
Al Fatiha Frat-Mat 92 985<br />
Nanan N'Dri Konan, chef du<br />
quartier Affokro à Angoda, M.<br />
Adjé Koffi Koblé, notable à<br />
Affokro et enfants à Angoda<br />
et Abidjan, M. Kouakou Djè<br />
et famille à Angoda et<br />
Abidjan, le Ministre Patrice<br />
Kouarné, président du Conseil<br />
Général de Toumodi et Mme à<br />
Abidjan, veuve Tanoh Ahou,<br />
enfants et Petits-enfants à<br />
Toumodi et Abidjan, veuve<br />
Yao Akissi Yvonne, enfants et<br />
petits-enfants à Toumodi et<br />
Abidjan, veuve Kouadio<br />
Nguessan Marie, enfants à Toumodi et Abidjan, Mme<br />
Akissi Blé et enfants à Toumodi et Lomo Nord, M. Brou<br />
Koffi Nestor et enfants à Toumodi, Lomo Nord et Abidjan,<br />
M. Béekoin Brou Paul, Mme et enfants à Abidjan, Mme<br />
Yao Kakaha et enfants à Gbakokro et Abidjan, M. Yao<br />
Djévié, Mme et enfants à Angoda et Abidjan, Mme<br />
N'Guessan Amenan, enfants et petits-enfants à Angoda,<br />
Toumodi et Abidjan, M. Nguessan Kouadio Alain, Mme et<br />
enfants à Abidjan, M. Nguessan Kouamé Jules, Mme et<br />
enfants à Toumodi et Abidjan, Mme Nguessan Aya<br />
Madeleine, enfants et petits-enfants à Toumodi et Abidjan,<br />
Mlle Nguessan Amenan Florence et enfant à Abidjan, Mlle<br />
Nguessan Adjoua Véronique et enfants à Abidjan, M.<br />
Nguessan Konan Bernard à Abidjan, M. Nguessan Akeya<br />
Olivier, Mme et enfants à Abidjan, Mlle Nguessan Amenan<br />
Marthe à Abidjan, Mme Djè Kouassi Affoué Antoinette et<br />
sœurs à Toumodi et Abidjan, Mlle Kouadio Aya Elisabeth<br />
à Abidja, Dr Yao-Djè Frédérique et Marie-Yvonne à<br />
Abidjan et Kinshasa, M. Attoungbré Kouamé Dominique,<br />
Mme et enfants à Toumodi, Lieutenant Djévié Kouamé<br />
Germain et enfants à Abidjan, Docteur Yao Djévié Claude,<br />
Mme et enfants à Abidjan, Sergent-chef Koffi Koffi Nestor,<br />
Mme et enfants à Abidjan, M. Kouadio Kla Léa et enfants à<br />
Abidjan, M. Konan Kouadio Frédéric à Abidjan, Mlle<br />
Kouamé Ahou Rosalie à Abidjan, M. Kouamé Ngoran<br />
Richmond, Mme et enfants à Abidjan, M. Koffi Djéjdjé<br />
Jules, Mme et enfants à Guiglo et Abidjan, M. Edia Kouassi<br />
Jules, Mme, enfants, frères et sœurs à Ediakro et Abidjan,<br />
M. Kouassi Kouakou Jacques, Mme, enfants, frères et<br />
sœurs à Ediakro et Abidjan, Me Kouakou Noguès, Mme,<br />
frères et sœurs à Toumodi et Abidjan, M. Koffi Konan<br />
Eugène et Mme à Angoda, M. Kouakou Lucien, frères et<br />
sœurs à Abidjan, Mme Samba Adjoua, frères, sœurs et<br />
enfants à Angoda, Koffidjèkro et Abidjan, M. Konan Koffi<br />
Bertin, frères et sœurs à Abidjan et Koffidjèkro, les grandes<br />
familles Aké-Yao, Adjé, Békoin, Konan Ndri à Angoda et<br />
les familles alliées ont la profonde douleur d'annoncer le<br />
décès de leur enfant, époux, frère, neveu, cousin, père,<br />
oncle et grand-père :<br />
YAO NGUESSAN dit DJEGBÔ NGUESSAN,<br />
Planteur à Zangué (Oumé),<br />
survenu le mercredi 02 février <strong>2011</strong> à l'hôpital de<br />
Toumodi.<br />
Vendredi 11 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 17h00: Levée du corps à l'hôpital<br />
de Toumodi suivie du transfert au domicile familial,<br />
Quartier Binava à Toumodi<br />
- 21h00 : Veillée de prières au domicile familial.<br />
Samedi 12 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 07h 00 -11h 00: Cérémonie de<br />
dons -12h00: Inhumation au caveau familial, cimetière<br />
municipal de Toumodi.<br />
Frat-Mat N° 93 018<br />
Veuf Bennette Assouan<br />
Ambroise et enfants, la grande<br />
famille Bennette et alliés,<br />
Abidjan, Assinie, Bassam,<br />
France, Usa, Italie, la grande<br />
famille Kouakou, enfants, petits<br />
enfants à Ebilassakro,<br />
Abengourou et Abidjan, Apôtre<br />
Essen, Malan Salomon, famille<br />
Abidjan, Ghana, la grande<br />
famille Morrison Assinie,<br />
Abidjan, la grande famille Enam<br />
Abidjan, Bassam, la grande<br />
famille Kablan Thé, frères et<br />
enfants à Assinie, Abidjan,<br />
France, la Grande famille de<br />
l'église Pentecôte Internationale<br />
de Ci, la prophétesse Maman<br />
Ramatou Rebecca, l'assemblée à<br />
Gonzague ville 1, ont la<br />
profonde douleur d'annoncer le<br />
rappel à Dieu de leur épouse,<br />
mère, sœur, belle-sœur, fille,<br />
nièce cousine, grand - mère.<br />
.<br />
BENNETTE née<br />
KOUAKOU ADJO<br />
AKOUASSI AGNES,<br />
survenu le mardi 22 février<br />
<strong>2011</strong> au Chu de Treichville à 10<br />
h<br />
Programme des obsèques :<br />
Vendredi 4 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>, 17h00:<br />
levée du corps à la morgue de<br />
Port-Bouët.<br />
De 21h à l'aube: Veillée<br />
religieuse à l'église pentecôte<br />
inter de Côte d'Ivoire située à<br />
Port-Bouët (Gonzague ville) à<br />
100 m avant le lycée municipal<br />
de Port-Bouët<br />
Samedi 5 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 9h:<br />
transfert du corps à Assinie suivi<br />
de l'inhumation au cimetière<br />
dudit village.<br />
Frat-Mat N° 92992<br />
La grande famille Kanon<br />
Digbeu, chef du village de<br />
Sapia, Mme et enfants, la grande<br />
famille Baï Zoko, Mme et<br />
enfants, la grande famille Kallet<br />
Gozé, Mme et enfants à<br />
Gbeuville, la grande famille<br />
Gossé Kipré Jean-Baptiste à<br />
Bébouo Sibouo et la tribu de<br />
Idibou Zakpa ont la profonde<br />
douleur d'annoncer le décès<br />
survenu de leur belle-mère,<br />
mère, sœur, belle-sœur, grandmère,<br />
arrière-grand-mère :<br />
La Patriarche ZOKOU<br />
GBEULI TOUALY<br />
GBOKOA MARTINE,<br />
survenu le 20 janvier <strong>2011</strong> dans<br />
sa 81e année.<br />
Levée du corps vendredi 4<strong>mars</strong><br />
<strong>2011</strong> à 16h à la morgue du Chr<br />
de Daloa suivie de la veillée<br />
traditionnelle de 21h à l'aube et<br />
l'enterrement le 5 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à<br />
16h au cimetière dudit village de<br />
Sapia.<br />
Frat-Mat N° 92 982
Infos service<br />
Fraternité Matin/Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 13<br />
Nécrologie<br />
La famille Halaoui en Côte d'Ivoire, Jalal, Issam,<br />
Nizam, Houssam et Siham ont la profonde<br />
douleur de vous faire part du décès de leur sœur,<br />
tante et cousine:<br />
HALAOUI ITAF,<br />
survenu le mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />
Les condoléances sont reçues pendant 3 jours, du<br />
jeudi 03 au samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> pour les<br />
femmes et les hommes aux domiciles de Ziad et<br />
Rami Halaoui sis à Biétry, rue du canal de<br />
15heures à 19 heures.<br />
La cérémonie du septième jour sera<br />
communiquée ultérieurement.<br />
AVIS DE<br />
REMERCIEMENTS<br />
Frat-Mat N° 93 043<br />
Nanans, chefs de village de<br />
N'guessankro, N'Drikro,<br />
Assié-Assasso, Yandian,<br />
veuves Effi Gnangon, les<br />
enfants Effi et familles, les<br />
familles alliées et amies,<br />
très sensibles aux<br />
nombreuses marques de<br />
compassion, d'affection et<br />
de solidarité qui leur ont<br />
été témoignées lors du rappel à Dieu de leur fille, mère,<br />
grand- mère, belle-mère, sœur, cousine, tante, et amie:<br />
Veuve EFFI GNANGON née BROU<br />
N'GUESSAN MARIETTE,<br />
survenu le 19 janvier <strong>2011</strong> à l'hôpital de Bongouanou<br />
dans sa 81 ème année.<br />
Dans l'espérance de la résurrection et dans<br />
l'impossibilité de toucher de près ou de loin, familles,<br />
amis (es) et connaissances qui ont apporté réconfort<br />
moral et spirituel, soutien matériel et financier, les<br />
prient de bien vouloir trouver ici l'expression de leur<br />
infinie reconnaissance, remercient en particulier : M. le<br />
Premier ministre Pascal Affi N'guessan, Madame et<br />
famille M. le Député Kablan Brou Jérôme, Madame et<br />
famille, M. le Maire Allou Jean, Madame et famille, la<br />
Direction générale et le personnel de l'ONI, M. Bernard<br />
Abouo, Pdg de la Loyale Assurances et Mme, la<br />
Direction générale et le Personnel du groupe La loyale,<br />
la Direction générale et le personnel de SANIA, le<br />
Bureau du Syndicat National du Personnel de<br />
l’Enseignement Supérieur, le personnel du CROU de<br />
Bouaké, l'association des médecins vacataires de la<br />
CNPS, la 27ème promotion de la faculté de médecine,<br />
Docteur Nean Kouya et le personnel du cabinet CMD,<br />
Docteur Koffi Virgile et le personnel du cabinet<br />
ophtalmologique de la Polyclinique des 2 Plateaux,<br />
Docteur Agbodjobé Alexis et le personnel du service<br />
ophalmoIndenié, M. et Mme Edi Réné, les amis (es)<br />
des 2 Plateaux SIDECI, les pères Basile Gbangbo de<br />
l'Immaculé et Basile Djorodjoro, le Curé et l'équipe<br />
presbytérale de la Paroisse le Bon Pasteur, le curé de la<br />
paroisse Sacré cœur de N'guessankro, les pasteurs, les<br />
prédicateurs et la communauté chrétienne de l'Eglise<br />
méthodiste Unie de Bongouanou et de N'guessankro,<br />
les paroissiens du Bon Pasteur, les paroissiens de Notre<br />
Dame de l'Incarnation, les élus, cadres et ressortissants<br />
de N'guessankro.<br />
Que le Seigneur convertisse votre soutien<br />
en bénédictions.<br />
Frat-Mat N°92961<br />
La grande famille Yao Assi<br />
Alexandre à Bacon (S/P<br />
Akoupé), M. et Mme Achy-<br />
Brou Antoine et enfants à<br />
Bacon, Abidjan, USA, et<br />
France, M. et Mme Achou<br />
Gilbert et enfants à Bacon,<br />
Abidjan, Taabo et France, M.<br />
et Mme Achy Koman<br />
Vincent et enfants Bacon,<br />
Abidjan et France, M. Assi<br />
Assagou Roger, frères et<br />
sœurs à Bacon, Abidjan et<br />
Allemagne, M. et Mme Assi Attoh Thierry et enfants à<br />
Abidjan et USA, Mme Sié épouse Bada Geneviève et<br />
enfant à Abidjan et Affery, M. Atsé Adépo Jacques,<br />
planteur à Akoupé, Nanan Okou Okpekon Michel, chef<br />
du village de Bacon, Nanan Yapo Boni Auguste, exchef<br />
de village de Bacon, Nanan Assi Achou, chef du<br />
village adjoint de Bacon, les familles: Agnissan Séka à<br />
Bacon, Sombo Anassin à Affery, N'Docho à Asseudji,<br />
Yapi N'Dia Célestin à Akoupé, Akachibi Séka à Akoupé<br />
et Abidjan, Abbé Yapo Nicolas à Bacon, M. Odi Yapo,<br />
notable à Bacon, M. Séka Jean-Baptiste, Directeur<br />
d'école à Bacon, M. Kissiedou Anasta, planteur à<br />
Bacon, M. Séka Attoh Joseph, frères et sœurs à Bacon<br />
et Abidjan, veuve Assi Kissiedou Hyacinthe et enfants à<br />
Bacon, M. Brou Yapi Alexandre, frères et sœurs à<br />
Bacon, Anguiepo Koman, frères et sœurs à Bacon ont<br />
la profonde douleur d'annoncer le décès de leur fils,<br />
frère, neveu, cousin, époux et père :<br />
ASSI KICHIEDOU HYACINTHE,<br />
Ex-comptable à Jean Abil Gal à la retraite,<br />
survenu le 14 février <strong>2011</strong> au Chu de Treichville.<br />
Le programme des obsèques se présente comme suit:<br />
Vendredi 4 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 17h: levée du corps à la<br />
morgue d'Akoupé suivie du transfert à Bacon<br />
- Veillée religieuse et traditionnelle de 22h à l'aube.<br />
5 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 10h: Messe à l'église Ste Bernadette de<br />
Bacon suivie de l'inhumation au cimetière Catholique<br />
dudit village.<br />
Frat-Mat N° 93 001<br />
Nanan Assi Etien, chef du<br />
village de Tiassalé; M.<br />
Tanoh Kassi Ambroise, chef<br />
du quartier Wandjé Etissou<br />
de Tiassalékro ; la grande<br />
famille Sasso Etien, à<br />
Tiassalé ; la notabilité et la<br />
communauté villageoise de<br />
Taboitien (Tiassalé), veuve<br />
Kassi Yao née Kassi Akissi,<br />
enfants, petits-enfants et<br />
arrière-petits-enfants ; Mme<br />
Etien Faitai Martine et<br />
enfants, M. Sasso Komenan<br />
Antoine, épouse, enfants et<br />
petits-enfants ; M. Etien N'goran Flavien, épouse, enfants<br />
et petits-enfants ; M. Etien Brou Julien, épouse, enfants et<br />
petits-enfants ; les enfants de feu Kloha Bazin Philippe:<br />
Ahoby Lucie épouse NGuassa Kadja, Ableba Béatrice<br />
épouse Yapoga, Diby Ferdinand, Kassi Augustin, épouse et<br />
enfants, Wanwan Samuel, épouse et enfants, Kloha<br />
Philippe, épouse et enfant,Wadja Francis, épouse et enfant<br />
et Kinzelé Danièle ; les enfants de feu Tanoh Bongo Odile<br />
; l'Association " Yê Ti Kon" de Tiassalé et son président,<br />
M. Sasso Etien Moïse; les familles Addé, Ahizi,et Tanoé<br />
N'Da à Bacanda et Abidjan ; la notabilité et la communauté<br />
villageoise de Bacanda (Grand-Lahou) ont la profonde<br />
douleur de vous annoncer le décès de leur sœur, mère,<br />
tante, cousine, grand-mère, belle mère et amie:<br />
Veuve KLOHA BAZIN née KASSI AMENAN<br />
JEANNE,<br />
survenu le 15 février <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />
Le programme des obsèques est le suivant:<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 17h 00 : levée du corps à<br />
l'Ivosep de Tiassalé - De 21h à l'aube: Veillée religieuse et<br />
traditionnelle à Tiassalékro.<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 11h00: inhumation au cimetière<br />
de Tiassalé après la cérémonie traditionnelle de " N'Zié".<br />
Frat-Mat N° 93 038<br />
La famille Raynaud, M.<br />
Gilbert Bleu-Lainé, Mme et<br />
enfants, et les amis, ont la<br />
tristesse de vous faire part du<br />
décès de :<br />
EMILE RAYNAUD,<br />
Ancien Directeur,<br />
Administratif de la<br />
Chambre de Commerce de<br />
Côte d'Ivoire,<br />
Ancien Combattant 1939-<br />
1945,<br />
Chevalier de l'ordre<br />
National du Mérite de France,<br />
Médaille d'honneur du travail échelon Grand or,<br />
Officier de l'ordre National de Côte d'Ivoire,<br />
survenu le 26 février <strong>2011</strong>, dans sa 95e année.<br />
La messe d'obsèques aura lieu le jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>, à<br />
10h45, en la Chapelle Sainte-Germaine de Wagram, 19,<br />
Avenue des Ternes, Paris (17e), suivie à 13h30, de<br />
l'Inhumation au Cimetière 2 d'Andrésy.<br />
Pour ceux des Amis et Connaissances vivant en Côte<br />
d'Ivoire, il est prévu une union de prières le jeudi 3<br />
<strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 12h15 à la Cathédrale Saint- Paul du<br />
Plateau. Merci.<br />
Frat-Mat N° 93032<br />
AVIS DE<br />
REMERCIEMENTS<br />
Les familles Albert Bilé à<br />
Grand-Bassam, les familles<br />
Wollan Gbelé à Grand-<br />
Bassam, les familles<br />
Amichia Pierre à Grand-<br />
Bassam, les familles Aman<br />
Kodjo à Grand-Bassam, les<br />
familles Aka Alphonse à<br />
Grand-Bassam, les familles<br />
Echimane Kouassi à<br />
Grand-Bassam et à<br />
Abidjan, les familles Elia Biley, frères et sœurs à<br />
Grand-Bassam, les familles Gnanzou Bilé à Abidjan,<br />
les familles Gouané Aka à Abidjan, les familles<br />
Doumoua Miézan à Abidjan, les familles Amoua<br />
Lambert à Abidjan, les familles Aggrey à Abidjan, les<br />
familles Kodjo Angbomey à Abidjan, les familles<br />
Agnemou François à Abidjan, les familles Eliaka<br />
Désiré à Abidjan, les familles Emissah Kouao à<br />
Abidjan, les familles Moh Ello Francis à Abidjan, les<br />
familles Kablan Sébastien à Abidjan, les familles<br />
Angaté à Abidjan, les familles Allou Bright à Abidjan,<br />
les familles Ezinlin Kakou à Adiaké et Abidjan, M.<br />
Domoua Kouao Koblan Louis, Mme et enfants, M.<br />
Moh Kouamé Joseph, enfants, frères et sœurs, M.<br />
Domoua Miézan Pierre, enfants, frères et sœurs, les<br />
familles Benn, Essien, Porquet, Degni, Moh Gilbert,<br />
Nouama Pierre, Enou, Kablan Assereku, Richmond,<br />
Addé Mensah, Adjua, Amichia René, Niamké<br />
Motchian, Aka Albert, Varlet, Turkson, Hoiamian<br />
Agenor, Aka Moïse, Kacou Langba, Lanciné Gbon,<br />
Mockey Thérèse, N'da Aka Blé, Etty, Kacou, Koné,<br />
Abou remercient tous ceux qui de près ou de loin ont<br />
compati à leur douleur lors du décès de leur fille, nièce,<br />
soeur, mère, tante, grand-mère, arrière-grand-mère :<br />
ALLOU N'DA AYA CECILE,<br />
survenu le 09 février <strong>2011</strong> à Abidjan<br />
Ils remercient particulièrement : le maire de Marcory,<br />
les prêtres de la paroisse Sainte Jeanne d'Arc de<br />
Treichville, les prêtres de la paroisse Ste Thérèse de<br />
Marcory, la chorale Notre Dame de Fatima de Ste<br />
Thérèse de Marcory, les, chorales, Saint Michel, et<br />
Sainte Cécile d'Abidjan et Bassam, l'Association<br />
"Elloley Ekou" de Marcory<br />
Frat-Mat N° 93027<br />
Les grandes familles Koffi<br />
Komenan à Zaroko, Paris, San<br />
Pedro, Abidjan, M. et Mme<br />
Dao et enfants Usa (New-<br />
York), M. Melan Samuel à<br />
Guiglo, M. Tchrouin Gba<br />
Raphaël à la Rti à Abidjan, M et<br />
Mme Zamblé à Angré, M et<br />
Mme Kouadio à Attoban, M et<br />
Mme Amian à Dabou, M et<br />
Mme Ziaga à Yamoussoukro, M<br />
et Mme Gooré à Abidjan, les<br />
épouses. Ayewa Rose,<br />
Amelaman Jeannette, Nguetta<br />
Mélanie à Divo, M et Mme<br />
Assoma à la Chambre judiciaire<br />
à Abidjan, le chef du village de<br />
Zaroko et ses notables ont le<br />
regret de vous annoncer le<br />
décès de leur père, fils, neveux,<br />
cousin, frère et ami :<br />
KOFFI KOMENAN<br />
PIERRE<br />
Sergent-chef de police<br />
à la retraite,<br />
survenu le 26 janvier des suites<br />
d'une courte maladie.<br />
Programme des obsèques :<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 15 h:<br />
Levée du corps à la morgue de<br />
Divo suivi de veillée funèbre à<br />
Zaroko S/P de Hiré de 22 h à 6h<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>:<br />
Enterrement à 11h30 min au<br />
cimetière du dudit village.<br />
Frat-Mat N° 93030<br />
La Direction générale et le<br />
personnel de la Société<br />
Ivoirienne de Raffinage ont le<br />
regret de vous annoncer le<br />
décès de l'agent :<br />
YAO AMANI LAMBERT,<br />
Opérateur tableau HSK2/SMB,<br />
matricule 1031,<br />
survenu le dimanche 16<br />
janvier <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />
Le programme des obsèques<br />
s'établit comme suit:<br />
Mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>:<br />
Veillée de 16h30 à 19h30 au<br />
domicile du défunt, sis à<br />
Yopougon, Niangon Sud<br />
derrière l'allocodrome.<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: Levée<br />
du corps à 14h30 à la morgue<br />
du Chu de Yopougon, suivie du<br />
transfert à Katadji (S/P de<br />
Sikensi).<br />
Veillée de 21h à l'aube à<br />
Katadji.<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>:<br />
Inhumation à 11h30 au<br />
cimetière dudit village.<br />
Frat-Mat N° 93046
Infos service<br />
14<br />
Bismillah rahman rahim<br />
Inna li-llahi wa inna<br />
ilayhiraji'un.<br />
Les enfants Zein: Tagrid,<br />
Ahmad, Ghada, Zeina,<br />
Fahmé, Yasmine, Hussein,<br />
Khalil, Moazaz, les petitsenfants<br />
au Liban, à<br />
Agboville, Abidjan et<br />
Londres, les familles Zein,<br />
Fawaz, Mtairok, Shouman,<br />
Saïdy, Salhy, Kassan,<br />
Awada, Samsarzada, Khalil, Jaber, Ghabriss, les<br />
familles alliées, ont la profonde douleur de vous faire<br />
part du décès de leur père, grand-père, arrière-grandpère,<br />
frère, oncle, cousin et ami :<br />
Hadj MAHMOUD MOHAMAD ZEIN,<br />
survenu le 23 janvier <strong>2011</strong> au Liban.<br />
La cérémonie du 40 e jour, aura lieu le jeudi 03 <strong>mars</strong><br />
<strong>2011</strong>, au centre islamique de Marcory à 18h00.<br />
A cet effet nous remercions tous ceux qui ont pu<br />
effectué le déplacement pour assister aux obsèques.<br />
Al fatiha.<br />
Frat-Mat N° 92972<br />
La grande famille Dié à Séba<br />
et Abidjan, Taha Bah Robert,<br />
chef du village de Seba, Amos<br />
Béhonao, membre du Cnp et<br />
famille à Abidjan, Oula Séré<br />
Anatole, chef de la famille<br />
Dié, Oula Christo Armel à<br />
Séba, Oula Gnonsrou Georges<br />
et famille à Séba, Koulai<br />
Vlindé Benoît, président du<br />
comité des sages à Seba, Ouli<br />
Maurice et famille à Grand-<br />
Pin, Doho Raphaël et famille à<br />
Guéhouo, Vaho Doh Philémon<br />
et famille à Bangolo, Goulet<br />
Jean Marie et famille à Abidjan et Bangolo, Gba Nesson<br />
Yves et famille à Goénié et Abidjan, Koulaï K. Rigobert et<br />
famille à Abidjan et Séba, Tahou Siba Réné et famille à<br />
Abidjan, Oula Gaha Gilbert, président de la Mutuelle de<br />
développement de Séba et famille, Tahou Euloge et famille<br />
à Abidjan, Veuve Dié née Gnou Glon Marie à Abidjan, Gnou<br />
Baou Alain à Gloplou Zibiao, Niou Séba Denis sous-officier<br />
de police à la retraite à Gloplou, Gnou Boégnan Dénis à la<br />
marine à Abidjan, Gnou Dounan Félix à Gloplou, Dounan<br />
Siabas à la mairie d'Attécoubé, Gnaé Gabriel à Abidjan, Tine<br />
de Seba, artiste musicienne à Abidjan, Martin's Schlapper à<br />
Berlin, Oula Dié Maximin, son épouse Brizou Michelle et<br />
enfants à Daloa, Oula Dié Pélagie et famille à Abidjan, Oula<br />
Dié Prisca Laurette et enfants à Abidjan, Oula Dié Florence,<br />
son époux Agnon K. Soualio et enfants, Oula Dié Ange<br />
Primaël, Mme Oula née Kumassi Aimée et enfants, Oula<br />
Dié Emeric et famille à Abidjan, Oula Dié Aubin et famille<br />
à Abidjan, Oula Dié Ruth, Perpétue et Marc à Abidjan, Koué<br />
Aristide et famille à Abidjan, les grandes familles Kumassi,<br />
Brizou, Kassia, Agnon, Séhi, Acho à Yakassé-Féyassé,<br />
Apprompronou, Prikro, Adzopé, Man, Ferkessédougou,<br />
Abidjan et Paris, Diarra Evans Ibrahim et famille à Abidjan<br />
et Berlin, Dr Aka Félix et famille à Abidjan, ont le regret de<br />
vous annoncer le rappel à Dieu de leur frère, époux, oncle,<br />
père, grand-père, allié et ami:<br />
DIE BENOIT,<br />
Enseignant à la retraite,<br />
Entrepreneur,<br />
survenu le mardi 04 janvier <strong>2011</strong> au Chu de Cocody à l'âge<br />
de 64 ans.<br />
Programme:<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 15h00 à 20h00: veillée<br />
religieuse et traditionnelle au stade de la Bae à Yopougon toit<br />
rouge<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 9h00 à 10h00: levée du corps<br />
sous le préau d'Ivosep Vge Treichville<br />
- 11h00 : inhumation au cimetière de Williamsville.<br />
Frat-Mat N°93045<br />
Nécrologie<br />
Feu Kassi Ettien René enfants<br />
et petits-enfants, M. et Mme<br />
Ettien Miézan Reymond,<br />
enfants et petits-enfants, Mme<br />
Bénié N'Da Adjo à enfants et<br />
petits-enfants, la grande<br />
famille Morisson enfants et<br />
petits-enfants, la grande<br />
famille Bossoma d'Abidjan,<br />
Aby, enfants et petits-enfants,<br />
M. Kodjo Allou Miézan,<br />
enfants et petits-enfants, M.<br />
Nianvom Bilé Georges,<br />
enfants et petits-enfants, M. et<br />
Mme Dr. Malan Georges,<br />
Mme Oka Viviane, enfants et petits-enfants, Assi Françoise,<br />
M. Marcel Bilé, enfants et petits-enfants, M. Kacou N'Dabien<br />
Paul Morisson, enfants et petits-enfants, Mme Morisson<br />
N'Dabla Elisabeth, enfants et petits-enfants, Mme Allan Doh<br />
Manigni Marie- Elisabeth, enfants et petits-enfants, la grande<br />
Messou frères et sœurs, Mme Traoré Agnès, enfants et petitsenfants,<br />
la grande Amicale des Ivoiriens en France, la grande<br />
Amicale des Français en Côte d'Ivoire ont la profonde douleur<br />
de vous annoncer le décès de leur enfant, époux frère et neveu<br />
de :<br />
KASSI PATRICE FORT<strong>UNE</strong>,<br />
Professeur d'Economie,<br />
survenu le samedi 26 février <strong>2011</strong>.<br />
Le programme des cérémonies se déroule comme suit:<br />
Mercredi 2 <strong>mars</strong>: Veillée de 16h à 18h à la paroisse Sainte<br />
Thérèse de Marcory.<br />
Vendredi 4 <strong>mars</strong> : Levée du corps sur la parvis de la paroisse<br />
Sainte Thérèse de Marcory à 9h, suivie de l'enterrement au<br />
cimetière d'Azzureti (Grand-Bassam).<br />
Samedi 5 <strong>mars</strong>: Messe d'action de Grâce à l'église Sainte<br />
Thérèse de Marcory à 18h.<br />
Frat-Mat N° 92 987<br />
Nanan Ehoué Aka, chef du<br />
canton Yakassé Feyassé,<br />
Nanan Boa Mian Pascal, chef<br />
du village de Sankadiokro;<br />
Nanan Ehouaman Diffou, chef<br />
de la communauté Ayoko, Boa<br />
Tiemélé Amoikon, président<br />
du conseil Général<br />
d'Abengourou, famille, frères<br />
et sœurs à Abidjan,<br />
Abengourou et Sankadiokro,<br />
Honorable N'Da Edoukou<br />
Bernard, député Abengourou<br />
sous-préfecture et épouse, M.<br />
Kouadio Eponon Nestor, chef<br />
de famille Abonzan à Yakassé Feyassé, famille et enfants, les<br />
veuves Anoumelé Ahou Marie et Attah Mala à Sankadiokro,<br />
famille Kacou Joseph à Abidjan et Sankadiokro, M. Angaman<br />
Koffi et famille à Abidjan, Sankadiokro, M. Adou Assalé et<br />
famille à Abidjan et Sankadiokro, Mme Damoi née Tah<br />
Bosson Eugénie, époux et enfants à Abidjan, Mme Kouakou<br />
Monique, époux et enfants à Abengourou et Abidjan, M.<br />
Tigori Agro, frères et sœurs à Abidjan et Yakassé, M. Kouadio<br />
Anvi François, frères et sœurs à Abengourou, Yamoussoukro<br />
et Zinzénou, les enfants NGouandi Ehui Charles, leurs épouses<br />
et enfants à Abidjan et Sankadiokro, les enfants Attah Koffi<br />
Assalé, leurs épouses et enfants à Abidjan et Sankadiokro, M.<br />
Kouamé Assoa Ludovic et épouse à Abidjan, M. NZébo<br />
Kouassi, épouse et enfants à Abidjan, les enfants N'Doli<br />
Kouassi à Amélékia et Abidjan, les membres de la Ceb "<br />
Divine Providence" des Perles II Abidjan, la Mutuelle des<br />
ressortissants de Sankadiokro, Association des Jeunes de<br />
Sankadiokro, la Direction et le Corps Professoral du lycée<br />
Moderne de Yopougon Andokoi, ont la profonde douleur<br />
d'annoncer le rappel à Dieu le 22 février <strong>2011</strong> à 18h 30mn à<br />
Abidjan de leur regretté petit-fils, fils, cousin, frère et ami :<br />
EHUI ADOU CLEMENT,<br />
Professeur de Lettres Modernes au Lycée Moderne de<br />
Yopougon Andokoi,<br />
Ex-président de l'A.J.S.<br />
Le programme des obsèques se présente comme suit:<br />
Mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 17h 30mn à 18h 30mn: veillée<br />
de prières à l'Eglise Ste Cécile de Cocody Deux Plateaux.<br />
Samedi 05<strong>mars</strong> <strong>2011</strong> : De 07h 30mn à 08h: levée du corps à<br />
la morgue du Chu de Yopougon suivie du transfert à<br />
Sankadiokro (Abengourou)<br />
- 12h: messe de Requiem suivie de l'enterrement au cimetière<br />
catholique dudit village.<br />
Frat-Mat N° 92 975<br />
In memoriam<br />
07 février 2010.<br />
Depuis ce jour fatidique, nos<br />
cœurs ne cessent de saigner.<br />
Noé, comme une symphonie<br />
inachevée, tu nous manques.<br />
Puisse Le tout-puissant nous<br />
consoler.<br />
07 février <strong>2011</strong>,<br />
déjà 1 an qu'il a plu au<br />
Seigneur de rappeler à Lui<br />
son serviteur, notre regretté et<br />
bien-aimé :<br />
TOBA Noé<br />
Ex-colonel de la Gendarmerie Nationale,<br />
Ex-commandant Ecole de Toroguhé<br />
Sa famille, sa veuve Toba Véronique, ses enfants:<br />
Victoire, Jean-Marc et Serge et ses amis renouvellent<br />
leurs sincères remerciements à vous tous qui leur avez<br />
apporté soutien moral, spirituel et matériel lors de cette<br />
douloureuse épreuve.<br />
En ce triste anniversaire, ils vous prient d'avoir une<br />
pensée pieuse pour lui et vous <strong>info</strong>rment qu'une messe<br />
de la levée du deuil pour le repos de son âme sera dite le<br />
dimanche 06 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 11h à la paroisse Ste Cécile<br />
du Vallon.<br />
Frat-Mat N° 92 984<br />
Nanan Yoboué Edoukoua, chef<br />
du village d'Assalé Kouassikro,<br />
s/p de Krégbé, département<br />
d'Arrah, Nanan N'Gaza IV, chef<br />
de la Tribu Essandané, à<br />
Kangandi, s/p de Bongouanou,<br />
Nanan Ebrin Kouamé, chef du<br />
village de Gouabo, s/p de<br />
Krégbé, Nanan Adou Raoul,<br />
chef de la grande famille<br />
Bofouan Boussoufouè à Assalé<br />
Kouassikro et Arrah, Nanan<br />
Assoumou Kouamé, chef de la<br />
grande famille Ehui<br />
Boussoufouè à Kangandi, M.<br />
N'Goran Koffi André, chef de la famille Krou N'Zébo, Mme<br />
et enfants à Assalé Kouassikro et Abidjan, Mme Krou Badou<br />
Perpétue, époux et enfants à Assalé Kouassikro et Abidjan,<br />
M. Koffi Koua et enfants à Assalé Kouassikro et Abidjan, M.<br />
Boni Tanoh et enfants à Assalé Kouassikro et Abidjan, Mme<br />
N'Goran Amoan Perpétue et enfants à Assalé Kouassikro et<br />
Abidjan, Mme N'Goran Ehouman Clémentine et enfants à<br />
Assalé Kouassikro et Abidjan, Mme Ebrin Aya et enfants à<br />
Assalé Kouassikro et Abidjan, Mme Krou Bla, époux et<br />
enfants à Assalé Kouassikro et Abidjan, M. Ebrin N'zébo<br />
Michel et Mme à Abidjan, Mme N'Goran Badou Jeanne,<br />
époux et enfants à Abidjan, M. N'Goran N'zébo Félix et<br />
enfant à Abidjan et à Fréjus Toulon, en France, M. Kouadio<br />
Andjémian Ignace et Mme à Assalé Kouassikro, M. N'Goran<br />
Krou Paul, Inspecteur d'Etat, Mme et enfants à Abidjan et<br />
Soubré, M. Boni N'Zébo Louis, directeur départemental de la<br />
construction à Bocanda et Mme à Bocanda, Mme N'Goran<br />
Maye Monique, époux et enfants à Assalé Kouassikro et<br />
Abidjan, M. Kouadio Angbonon Pascal et Mme à Abidjan,<br />
Mme N'Goran N'Guetta Antoinette et enfants à Abidjan, les<br />
familles alliées, les amis et connaissances ont la profonde<br />
douleur de vous annoncer le décès survenu le 24 janvier<br />
<strong>2011</strong> à l'hôpital de Daoukro de leur chère fille, sœur, mère,<br />
grand-mère, tante, cousine et amie :<br />
VEUVE N'ZEBO N'GORAN AUGUSTIN<br />
née ASSALE ABLAN MADELEINE<br />
Programme des obsèques.<br />
Du dimanche 27 février au mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> :<br />
18h30 à 20h30: Présentation des condoléances à la famille<br />
au domicile de M. N'Goran N'Zébo Félix, sis à Yopougon<br />
"Toit rouge", Bloc 120, appartement 1243, 2ème étage.<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 15h : levée du corps à la morgue<br />
de l'hôpital de Daoukro - 16h : transfert de la dépouille<br />
mortelle à Assalé Kouassikro<br />
- de 21h à 00h: Veillée religieuse - 00h à l'aube : Veillée<br />
traditionnelle. Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 08h à 10h:<br />
Cérémonie traditionnelle -10h: Messe de requiem suivie de<br />
l'inhumation au cimetière du village d'Assalé Kouassikro.<br />
Frat-Mat N° 93 006<br />
Fraternité Matin/Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
IN MEMORIAM<br />
1 er Mars 2010 - 1 er Mars <strong>2011</strong><br />
Déjà 1 ans que nous a quittés<br />
notre regretté :<br />
AHEBEE ABLAN AGNES<br />
Le temps passe mais ton souvenir<br />
et ton amour demeurent vivaces<br />
dans nos cœurs.<br />
En ce jour anniversaire ses<br />
enfants, ses neveux, nièces,<br />
petits-enfants prient<br />
Tous ceux qui l'ont connue et<br />
aimée d'avoir une pensée pieuse<br />
pour elle.<br />
Frat-Mat 93 037<br />
M. Bodo Nahounou Faustin et<br />
Mme née Ouraga Agnès, à Issia,<br />
Bingerville et enfants, Dr. Allico<br />
Jacques Bosco et Mme née Bodo<br />
Eléonore, à Abidjan, M. Okou<br />
Hervé Georges et Mme née Bodo<br />
Carine, à Abidjan, M. N'Doua<br />
Kouadio Frédéric et Mme née<br />
Bodo Esther, à Abidjan, Dr. Yéo<br />
Tenéna et Mme née Bodo<br />
Patricia, à Bouaké, M. Legré<br />
Félicien et famille, à Bingerville,<br />
Colonel Zézé Agou Théodore et<br />
famille Zézé Zagadou à Abidjan<br />
et Logouata, M. Zokou Guié<br />
Michel, Mme et enfants à<br />
Abidjan, veuve Gouro Julienne et<br />
enfants, Mme Sery Odette et<br />
enfants Sery Guedé Georges à<br />
Abidjan, la communauté<br />
villageoise de Namané à Abidjan,<br />
très sensibles aux nombreuses<br />
marques de sympathie et de<br />
compassion, lors du rappel à Dieu<br />
de leur regrettée fille, sœur, bellesœur,<br />
petite-fille et nièce :<br />
BODO Domay Rita<br />
Danielle Linda,<br />
dite " MIKI"<br />
21/01/1980 - 18/02/<strong>2011</strong><br />
Et dans l'impossibilité de toucher<br />
individuellement tous ceux et<br />
toutes celles qui leur ont apporté<br />
soutien Moral, Spirituel, Matériel<br />
et Financier, les prient de trouver<br />
ici l'expression de leur profonde<br />
gratitude. Ils remercient en<br />
particulier: M. Edmond Bouazo<br />
Zegbehi, M. Ghahoré, sous-préfet<br />
de Bingerville et Mme, le<br />
personnel de la sous-préfecture<br />
de Bingerville, M. Dogbo<br />
Gougbo Georges, Directeur de<br />
cabinet de Mme le Ministre<br />
délégué à la vie scolaire et<br />
estudiantine, M. Konan<br />
Sébastien, chef de Service des<br />
Domaines de la sous-préfecture,<br />
M. Tokou Bléou Norbert, souspréfet<br />
à la retraite et Mme née<br />
N'Gonian Henriette.<br />
Que Dieu les bénisse.<br />
Frat-Mat N° 93 039
Infos service<br />
Fraternité Matin/Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 15<br />
Nécrologie<br />
M. Adou Laba Mathieu,<br />
doyen de la famille Godelilié<br />
à Godelilié S/P Niabizaria<br />
(Lakota), M. Goda Dadié<br />
Simon, chef du village de<br />
Godelilié, veuve Godo Solo<br />
née Gnakra Gnabli Juliette<br />
Patricia, M. et Mme Allou<br />
Célestin à Bouaké, Mme<br />
Abyoro Irmine à Abidjan,<br />
M. et Mme Godo Solo<br />
Jacques à Abidjan, Mme<br />
Godo Solo Florence à<br />
Abidjan, M. et Mme Godo<br />
Solo Hossiri Honoré et<br />
enfants à Andover (Usa), M. Lidji François et Mme née<br />
Marcelline Godo Solo dite Diane Solo, M. Hessouh Raoul<br />
et Mme née Mathilde Godo Solo à Pontoise (France), M.<br />
et Mme Godo Solo Jean Pierre à Abidjan, M. Godo Solo<br />
Benjamin à Abidjan, M. Honoré Ndoko à Washington, Me<br />
Solo Paclio Anne-Louise à Abidjan, M. Godo Dadjé Justin<br />
à Paris, M. David Mutrel et Mme née Lydie Godo Solo à<br />
Paris (France), M. Gnabli Honoré, M. Godo Solo Abraham<br />
à Abidjan, les petits-enfants, les familles amies et alliées<br />
ont la profonde douleur d'annoncer le décès de leur frère,<br />
époux, père, beau-père, grand-père survenu le 11 février<br />
<strong>2011</strong>, dans sa 84e année de :<br />
GODO SOLO VINCENT,<br />
Chef de laboratoire au PPH du Chu de Treichville<br />
à la retraite<br />
Les condoléances sont reçues au domicile familial sis à<br />
Marcory Qt Brou Fulgence les vendredi, samedi et<br />
dimanche, de 17h à 19h, à compter du vendredi 4 <strong>mars</strong><br />
<strong>2011</strong>.<br />
Le programme des obsèques sera communiqué<br />
ultérieurement.<br />
Frat-Mat N° 93 040<br />
La grande famille Gbanho<br />
Konhoun à Bably,<br />
Koulaeoué, Gan et Zeregbo<br />
dans la sous- préfecture de<br />
Zou (département de<br />
Bangolo) la grande famille<br />
Nohon Konhoun à Blody, M.<br />
Oulaï Gogninon Jean et<br />
famille à Dabou, Abidjan,<br />
Agboville, Duékoué et<br />
Bably, M. Zahou Koula<br />
Denis, ingénieur agronome à<br />
la retraite, Mme, enfants à<br />
Abidjan, Mme Oulaï<br />
Goublé<br />
Simone,<br />
Administrateur des Services Financiers à la Dgtcp et<br />
enfants à Abidjan, M. Oulaï Guézibo Théophile, Mme et<br />
enfants à Abidjan, M. Soho Bertin, Mme, frères, sœurs et<br />
enfants à Dabou, Daloa, San-Pedro et Blody, M. Sohou<br />
Ziéhi Victor, assistant Social, Mme et enfants à Dabou, M.<br />
Kouisseamin Jean, greffier à la retraite, Mme et enfants à<br />
Duékoué et Abidjan, M. Oulaï Koula Jean, vice-président<br />
du Conseil Général de Bangolo et président de la mutuelle<br />
Bakou, Mme, enfants et tous les ressortissants de Bably et<br />
Koulaehoué à Abidjan, M. Douan Pierre, chef du village<br />
de Blody et sa notabilité, M. Goblayi Gaspard, Mme et<br />
enfants à Abidjan et Paris, les cadres et ressortissants du<br />
canton Nizinhi à Abidjan, Soubré, San-Pedro, Daloa, M.<br />
Oulaï Gilbert, président de la mutuelle M.O.Z.A.N et<br />
famille à Abidjan, le curé et les C.E.B St Vincent de Paul<br />
et Ste Bakhita de la paroisse Christ-Roi de Dabou ont la<br />
profonde douleur de vous annoncer le décès de leur<br />
épouse, mère, tante, sœur, grand-mère, arrière-grand-mère,<br />
belle-mère et amie :<br />
GBOHA Joséphine épouse OULAI,<br />
survenu le jeudi 10 février <strong>2011</strong> à Dabou dans sa 76ème<br />
année.<br />
Jeudi 03 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> : De 20h à 22h : Veillée religieuse à<br />
l'église St Ambroise du Jubilé d'Angré<br />
- De 22h à l'aube: Veillée traditionnelle sur l'espace du<br />
terminus 47 au quartier Sogefiha de Yopougon.<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> : De 7h à 7h30: levée du corps<br />
sur le parvis de l'église Saint Albert le Grand (en face du<br />
Chu de Cocody) suivie de la messe de requiem<br />
- 9h : Transfert à Blody ( S/P de Zou).<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 11h: Enterrement au cimetière<br />
dudit village dans la plus stricte intimité familiale.<br />
Frat-Mat N° 92 974<br />
Le Patriarche, Abékan<br />
Gabriel, doyen du village<br />
d' Anono, Dr Ahouo Léon<br />
Raymond, chef du village<br />
d'Anono et sa notabilité,<br />
M. Yobou Akré Joseph,<br />
chef de la catégorie<br />
Dougbo Dogba d'Anono,<br />
le Cercle des Amis<br />
d'Anono ont la profonde<br />
douleur de vous faire part<br />
du rappel à Dieu le jeudi<br />
10 février <strong>2011</strong> de leur<br />
regretté fils, frère et ami :<br />
ADJIDAN N'GBOBA Simon,<br />
Ingénieur des Travaux Publics,<br />
Directeur des Infrastructures et Equipements au<br />
District d'Abidjan.<br />
Le programme des obsèques s'établit comme suit:<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 20h à 21h30: Deuxième<br />
veillée de prière à l'Eglise Saint François Xavier<br />
d'Anono.<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 07h30 à 8h30: Levée du<br />
corps à Ivosep de Treichville, suivie du transfert à<br />
Anono après une escale aux Services Techniques du<br />
District d'Abidjan en Zone 4c et au domicile à la<br />
Riviera Génie 2000.<br />
9h30 à 10h30: Cérémonie d'hommages dans le village<br />
d'Anono. 11h: Messe de requiem à l'Eglise Saint<br />
François Xavier d'Anono, suivie de l'inhumation au<br />
cimetière dudit village.<br />
Frat-Mat N° 92 988<br />
Gouédan Gatti René, chef<br />
de famille Akouédo de<br />
Blockhauss, Debet Joseph,<br />
chef de famille Akouédo<br />
d'Abobo-té, Djodan René,<br />
chef de famille Akouédo<br />
d'Anonkoua-Kouté, Bendjo<br />
Noël, chef de famille<br />
Akouédo d'Abobo-Doumé,<br />
Adinon Jacques, chef de<br />
famille Akouédo de<br />
Cocody Village, épouse et<br />
enfants, Gomont Diagou<br />
Jean-Baptiste, Maire de la<br />
commune de Cocody, les familles Goueguy, Nogbou,<br />
Diagou, Mobio, Asseké, Koko, Nomel, M'Besso et<br />
enfants, Gouédan Séraphin, frères et sœurs, Djako Aké<br />
Léon, frères et sœurs, Bénié Aké Lévy, veuve Loyo<br />
Marguerite à Cocody Village, la famille Dagbatsa à<br />
Abidjan et Gagnoa, veuve Gouédan née Gouéguy<br />
Reine, Bieffo Christiane à Paris et Koffi Michaël,<br />
Gouédan Simon, frères et sœurs, Gouédan Régina,<br />
Gouédan épouse Djadji Olga, époux et enfant, Gouédan<br />
Eric et enfant, Gouédan Franck-Olivier, épouse et<br />
enfants, Gouédan Anderson, épouse et enfants,<br />
Gouédan Hervé, Florence, Sandra, Evelyne, Patrick,<br />
Dominique, Lucienne, Corinne et enfants, la famille<br />
Bieffo Akré Salomon à Abidjan et en France, l'Amicale<br />
des amies du Lycée professionnel de Yopougon ; ont la<br />
profonde douleur d'annoncer le décès de :<br />
GOUEDAN SYLVIE MARIE-DESIREE<br />
épouse KOFFI<br />
Survenu le 23 février <strong>2011</strong> à la Pisam.<br />
Programme des obsèques :<br />
Du lundi 28 février au jeudi 03 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>:<br />
condoléances au domicile familial sis à Blockhauss de<br />
18h à 20h.<br />
Mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: Veillée religieuse à la<br />
paroisse St Pierre de Blockhauss de 18 h à 20h.<br />
Vendredi 04 Mars 201 : - 09h : Levée du corps sur le<br />
parvis de l'Eglise St Pierre de Blockhauss<br />
- 10h : Messe de requiem suivie de l'inhumation au<br />
cimetière de Blockauss.<br />
Frat-Mat N°92026<br />
Veuve Siham Yassine née<br />
Awad, les enfants Karim, Rolla,<br />
M. et Mme Hussein Hachem,<br />
M. et Mme Taleb Amer, les<br />
familles : veuve Yassine, Izzat<br />
et enfants, Haj Atef Yassine et<br />
enfants, veuve Haj Yassine<br />
Souhail et enfants, Haj Ali<br />
Yassine et enfants, Samir<br />
Yassine et enfants, Akram<br />
Yassine et enfants, Anwar<br />
Yassine et enfants, M. et Mme<br />
Mohamed Ghandour et enfants,<br />
veuve Samira Tabaja et enfants,<br />
les familles Yassine, Hachem,<br />
Taleb, Yattar, Daher, Bittar, Joher, les familles alliées, amies et<br />
connaissances, remercient tous ceux qui ont compati à leur<br />
douleur lors du décès de leur époux, père, beau-père, grandpère,<br />
frère, oncle, cousin et ami :<br />
MOHAMED NASRI SIDO YASSINE<br />
Ils <strong>info</strong>rment que les cérémonies du 40 ème jour auront lieu le<br />
jeudi 4 <strong>mars</strong> à partir de 18 h au centre islamique de Marcory<br />
(Cheik Adhamé).<br />
Al Fathia ! Frat-Mat 92 981<br />
M. Nobout Frédérique, chef<br />
de la famille Assomolo de<br />
Moossou (Grand-Bassam), la<br />
grande famille Mensah à<br />
Grand-Bassam, la grande<br />
famille Yapobi, la grande<br />
famille Amorisani à Abidjan<br />
et au Gabon, les grandes<br />
familles Mouha-Blin et<br />
Assouan Gabriel à Assinie,<br />
Abidjan et Grand-Bassam, la<br />
grande famille Ekra, la<br />
grande famille Koffi<br />
Gustave, les grandes familles<br />
Walker, Damas et Barro au<br />
Gabon, Veuve Mensah Elisabeth née Amorisani, enfants<br />
Richard, Chantal, Eric, Guy, Hervé, Mireille, Sylvie,<br />
Christelle, Nicaise, Babaginda et petits-enfants, les<br />
familles alliées: De Gonzague, Richmond, Mockey,<br />
Ehouman, Kacou, Diomandé Dagou, Lamina, Boukono,<br />
Bilé, N'guessan, Traoré, N'diaye, Arnaud, Godonou, Anoh,<br />
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de :<br />
MENSAH NIAMKEY JOSEPH<br />
dit TCHASS MENSAH,<br />
survenu le jeudi 10 février <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />
Les condoléances sont reçues tous les jours de 18h à 21h<br />
au domicile du défunt si à Marcory Groupement Foncier<br />
lot 870 face à l'Injs.<br />
Le programme des obsèques est le suivant:<br />
Mardi 1 er <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: veillée religieuse à l'Eglise Ste<br />
Thérèse de Marcory de 20h30 à 22h<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: veillée religieuse et traditionnelle<br />
à Marcory Gfci quartier Gnanzoua lot 870 de 22h à l'aube<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: levée du corps sur le parvis de<br />
l'Eglise Notre Dame du perpétuel Secours de Treichville à<br />
7h30, suivie de la messe de requiem et transfert à Moossou<br />
- Enterrement au cimetière de Moossou à 11h30.<br />
Frat-Mat N°93013<br />
Le chef de famille Kiplé Pierre à<br />
Gopéahio S/P Guibéroua, les<br />
familles Gnahoré Alphonse et<br />
Zéga à Gopéahio et Gbeugréhoa,<br />
la famille N'guessan Kouassi à<br />
Mougokro S/P Angoda<br />
(Toumodi), Mme Kouadio<br />
Ahébé Marguerite, enfants et<br />
petits-enfants à Abidjan ont la<br />
profonde douleur d'annoncer le<br />
décès de leur fille, nièce, sœur,<br />
cousine et mère :<br />
GNAHORE D. LUCIE,<br />
Commerçant,<br />
survenu dans la nuit du mardi 22<br />
février <strong>2011</strong> au centre médical<br />
des Assemblées de Dieu de<br />
Niangon Sud (Yopougon).<br />
Les condoléances sont reçues<br />
au domicile familial sis à<br />
Yopougon Sogefiha - Kouté<br />
Apt N° 4209.<br />
Programme des obsèques :<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: De<br />
21h à l'aube : veillée funèbre<br />
au domicile familial.<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: De<br />
10h-11h: levée du corps à la<br />
morgue de Yopougon suivie de<br />
l'inhumation au cimetière<br />
municipal de Yopougon.<br />
Frat-Mat N° 92 986<br />
La Direction Générale de<br />
l'UNACOOPEC-CI et l'ensemble de<br />
son personnel porte à la connaissance de<br />
tous que le programme des obsèques de:<br />
DIBY N'Guessan,<br />
initialement prévu pour les 04 et 05<br />
<strong>mars</strong> <strong>2011</strong> est modifié comme suit:<br />
Vendredi 11 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 14h: Levée<br />
du corps à la morgue du Chu de<br />
Yopougon suivie du<br />
transfert à Boussoukro S/P de N'douci.<br />
- 20h à l'aube: Veillée religieuse et<br />
traditionnelle.<br />
Samedi 12 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 10h:<br />
Inhumation au cimetière dudit village.<br />
Frat-Mat N° 92 991<br />
La communauté des ressortissant<br />
d'Ando et la grande famille Yoccoly Sôti<br />
à Ando, Béoumi, San Pedro, Abidjan et<br />
aux USA, la communauté des<br />
ressortissants d'Assézé, et la grande<br />
famille Atto Kouassi à Assézé , Béoumi,<br />
Abengourou, Abidjan et Paris, ont la<br />
profonde douleur de vous annoncer le<br />
décès du :<br />
Colonel N'GUESSAN Kra<br />
Michel<br />
Médecin-militaire,<br />
Chevalier de l'ordre national,<br />
survenu le 28 janvier <strong>2011</strong> à Abidjan<br />
des suites d'une courte maladie.<br />
Le programme des obsèques s'établit<br />
comme suit: Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à<br />
08 h : levée du corps à la morgue de<br />
Hma Abidjan - 08h à 16h cérémonies<br />
religieuses et traditionnelles au<br />
domicile du défunt, arrêt Plateau Dokui,<br />
cité Forest - 16h: inhumation au<br />
cimetière de Williasmville.<br />
Cel : 05 09 74 19/ .07 14 80 83/02 63 82<br />
14.<br />
Frat-Mat N° 92 989<br />
La grande famille Adjekepouhé à<br />
Bonoua, la grande famille Ehivevle à<br />
Bonoua, M. Dainguy Kouamé Cyrille,<br />
frères et sœurs à Abidjan et à Bonoua,<br />
les enfants Dainguy à Abidjan et à<br />
Bonoua, les enfants Dan à Bassam,<br />
Abidjan, Paris, aux Etats Unis et en Italie<br />
ont la profonde douleur de vous faire<br />
part du rappel à Dieu de leur fils, frère,<br />
père et cousin:<br />
DAINGUY ADOUKO<br />
GREGOIRE,<br />
Administrateur Civil à la retraite,<br />
endormi dans la Paix du Seigneur le<br />
mercredi 16 février <strong>2011</strong> au Chu de<br />
Treichville.<br />
Programme des obsèques<br />
Vendredi 04 Mars <strong>2011</strong> de 14 h à 15h:<br />
levée du corps à la morgue de Bonoua<br />
- 21h à l'aube: veillée funèbre au<br />
domicile familial à Koumassi (sis à la<br />
pharmacie du grand marché de<br />
Bonoua). Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: 07h à<br />
8h : Cérémonies traditionnelles suivie<br />
de la messe de requiem à la paroisse<br />
Saint Pierre Claver de Bonoua et de<br />
l'inhumation au cimetière dudit village.<br />
Frat-Mat N° 92 973