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Présumée livraison d’hélicoptères à la Côte d’Ivoire<br />

L’Onu se dédit<br />

• Alain Le Roy: “Je dois reconnaître que<br />

le rapport de la mission était une erreur”<br />

P. 5<br />

Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 46 e année / N°13895 www.<strong>fratmat</strong>.<strong>info</strong><br />

Prix: 200 F • Cedeao, Cameroun, Gabon : 300 fcfa • France: 1,10 €<br />

PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES<br />

Crise post-électorale<br />

Session extraordinaire de l’Assemblée nationale<br />

Les députés Lmp demandent le<br />

départ de la Licorne et de l’Onuci<br />

P. 5<br />

L’Afrique du Sud dit<br />

non à la forfaiture<br />

• Pour Jacob Zuma, s’il y a eu élection en Côte d’Ivoire, c’est Gbagbo qui l’a gagnée<br />

Banque<br />

La Bicici rouvre ses portes<br />

• Paiement des fonctionnaires: pourquoi la retenue de 20%<br />

P. 2<br />

P. 6<br />

Aziz Pahad,<br />

ex-ministre<br />

sud-africain des AE<br />

Choi a posé un acte<br />

sans précédent dans<br />

l’histoire de l’Onu<br />

P. 3<br />

Jacob Zuma, Président<br />

Drame à Yopougon<br />

Un enfant succombe à un jeûne<br />

imposé par son père pasteur<br />

Départ de Chelsea<br />

Quel avenir pour Drogba<br />

P. 7<br />

P. 8


L’actualité politique<br />

2<br />

Terrorisme<br />

La série macabre se poursuit. Sans<br />

merci. Et sans états d’âme. Un fonctionnaire<br />

de police et un machiniste de<br />

La Refondation (société éditrice du<br />

quotidien Notre Voie) ont été extirpés<br />

de leur maison et découpés à la<br />

machette, lundi dernier. Ils complètent<br />

la longue liste des personnes qui sont<br />

passées de vie à trépas de manière<br />

barbare.<br />

Les partisans<br />

d’Alassane Ouattara ont choisi de servir<br />

l’horreur aux Ivoiriens et aux habitants de ce<br />

pays; créant volontairement un climat de terreur,<br />

pour parvenir à leurs fins : la prise du pouvoir<br />

même sur un… cimetière. Les appellations<br />

des mots d’ordre lancés depuis la fin du second<br />

tour de la présidentielle peuvent changer (désobéissance<br />

civile, révolution, etc.), mais leur<br />

finalité reste la même : mettre le pays à feu et<br />

à sang. Selon un même scénario qui vire à la<br />

boucherie : tuer sauvagement (démembrer,<br />

décapiter, égorger, violer…) les militants et partisans<br />

de Laurent Gbagbo, tendre des guetsapens<br />

aux éléments des forces régulières qui<br />

sont abattus froidement, etc.<br />

Les attaques sanglantes qui révèlent, selon<br />

plusieurs sources crédibles, la présence de<br />

mercenaires burkinabè parmi les assaillants,<br />

font ainsi fuir, dans un véritable sauve-qui-peut,<br />

les populations des zones à haut risque. Abobo<br />

et Anyama se vident de leurs habitants, pris en<br />

otages. Koumassi se trouve dans l’œil du<br />

cyclone, ... De ce fait, les activités tournent au<br />

ralenti, les cours sont suspendus dans les écoles<br />

et les populations abidjanaises, y compris<br />

les agents des Forces de défense et de sécurité,<br />

font tout ce qu’elles peuvent pour mettre<br />

Par<br />

FERRO M. BALLY<br />

leurs familles à l’abri.<br />

La folie meurtrière et l’horreur ont fini par installer<br />

la psychose générale. En alliant, dans ses<br />

actions, la lâcheté - surtout quand on sait que<br />

l’engeance rebelle combat au milieu des civils<br />

avec ses commandos dits invisibles - et la<br />

cruauté innommable, la rébellion armée s’installe<br />

confortablement dans le terrorisme que<br />

pratiquent Al-Qaeda et les Taliban. Comme ces<br />

organisations terroristes, la rébellion armée<br />

ivoirienne, avec ses groupes clandestins,<br />

emploie des méthodes d’action violente répétée<br />

dans le dessein d’inspirer l’anxiété. Et puis,<br />

les victimes humaines immédiates de sa violence<br />

aveugle sont choisies soit au hasard, ce<br />

sont des cibles d’occasion; soit sélectivement,<br />

ce sont des cibles représentatives ou symboliques<br />

comme les éléments des forces régulières.<br />

Dans tous les cas, la cible directe de cette<br />

violence aveugle n’est autre que Laurent<br />

Gbagbo. Dont la chute du pouvoir, par tous les<br />

moyens, est visée.<br />

Ainsi, même si la communauté internationale<br />

ferme les yeux sur les tueries et les violations<br />

flagrantes des droits de l’homme orchestrées<br />

régulièrement par les rebelles, les premiers<br />

responsables de la «république du Golf» sont<br />

en train de filer du mauvais coton.<br />

En actionnant et tirant les ficelles de la cruelle<br />

guérilla urbaine, ils campent, à leur insu ( ),<br />

les rôles de Ben Laden et Ayman al-Zawahiri,<br />

les numéros 1 et 2 du terrible groupe terroriste<br />

international. Quand ils auront perdu le parapluie<br />

de la protection des tuteurs et autres alliés<br />

européens, comme c’est le cas, en ce moment,<br />

des chefs d’État nord-africains que tous les<br />

Occidentaux sont en train de lâcher parce qu’ils<br />

sont tombés en disgrâce, ils doivent s’attendre<br />

à répondre de leurs actes. Devant le Tpi. Tôt ou<br />

tard.<br />

En Côte d’Ivoire, il n’y a pas eu<br />

d’élection» présidentielle, a<br />

déclaré, hier à Paris, le<br />

Président de l’Afrique du Sud,<br />

Jacob Zuma. Le Chef de l’Etat<br />

sud africain, par ailleurs membre du<br />

Groupe de haut niveau mis en place<br />

par l’Union africaine (Ua) le 28 janvier<br />

à Addis-Abeba en Ethiopie pour<br />

résoudre la crise post-électorale en<br />

Côte d’Ivoire, était interrogé par la<br />

télévision américaine Cnn. Jacob<br />

Zuma a estimé que les conditions<br />

d’une bonne élection démocratique<br />

n’étaient pas réunies au moment du<br />

scrutin tant du 31 octobre 2010 (premier<br />

tour) que celui du 28 novembre<br />

de la même année (second tour).<br />

«Les rebelles n’avaient pas déposé<br />

les armes», a-t-il rappelé. Mais, a-t-il<br />

tranché, «si l’on considère que cette<br />

élection en est une, alors c’est que<br />

c’est Gbagbo (Laurent) qui l’a<br />

gagnée». Le Président sud-africain<br />

est en visite officielle chez son homologue<br />

français, Nicolas Sarkozy,<br />

depuis hier mercredi 2 <strong>mars</strong>. Il quitte<br />

la France aujourd’hui, jeudi 3 <strong>mars</strong>.<br />

Sa déclaration sur l’élection présidentielle<br />

en Côte d’Ivoire sur la chaine<br />

de télévision américaine a été<br />

saluée par de nombreux Africains<br />

vivant à Paris qui se sont massivement<br />

rendus à l’hôtel du Président.<br />

Mais la police française a procédé à<br />

des arrestations parmi les admirateurs<br />

du Chef de l’Etat sud africain.<br />

La visite de Jacob Zuma à Nicolas<br />

Sarkozy précède une réunion du<br />

panel des Chefs d’Etat qui se réunit<br />

demain 4 <strong>mars</strong> à Nouakchott. Ainsi,<br />

c’est la deuxième fois que le<br />

Président Mohamed Ould Adbel Aziz<br />

de la Mauritanie accueille ses homologues<br />

Jacob Zuma Idriss Déby du<br />

Tchad, Jakata Kikwete de la<br />

Tanzanie et Blaise Comparé du<br />

Burkina Faso, dans le cadre de cette<br />

mission. Cette tâche que leur a<br />

confiée l’Union africaine depuis le 28<br />

janvier dernier à Addis-Abeba les<br />

avait rassemblés dans la capitale<br />

mauritanienne pour la première fois<br />

le 20 février dernier.<br />

Le panel à Abidjan<br />

la semaine prochaine<br />

Selon un diplomate que nous avons<br />

interrogé à Abidjan, la rencontre de<br />

demain permettra aux membres du<br />

panel de s’entendre sur une proposition<br />

de sortie de crise sur la base de<br />

la mission qu’ils ont effectuée en<br />

Côte d’Ivoire du 21 au 23 février. «La<br />

tâche, croit savoir ce diplomate qui a<br />

requis l’anonymat, ne sera pas facile».<br />

La difficulté des cinq Chefs<br />

d’Etat chargés du dossier réside en<br />

ce que «l’Onu, la France et la communauté<br />

internationale, mais aussi<br />

la Cedeao se sont trop vite prononcées<br />

sur cette crise et ont avancé<br />

une position qui ne semble pas cadrer<br />

avec la réalité du terrain telle que<br />

découverte par le panel», a-t-il ajouté.<br />

Du reste, il a révélé que ce sujet<br />

sera abordé en marge de la visite<br />

d’Etat du Président Jacob Zuma<br />

chez Nicolas Sarkozy. «D’ores et<br />

déjà, nous a confié cette source proche<br />

du dossier, le panel, à travers le<br />

Président sud-africain, prépare le<br />

Président français à ne pas s’attendre<br />

forcément à ce que les conclusions<br />

de ses travaux concordent<br />

avec ses déclarations du début de la<br />

crise en Côte d’Ivoire». C’est que les<br />

émissaires de l’Ua ont trouvé une<br />

situation autre que celle que défendent<br />

la France et la communauté<br />

Fraternité Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

Jacob Zuma, Président de la République de l’Afrique du Sud<br />

“S’il y a eu élection,<br />

c’est Gbagbo qui l’a gagnée”<br />

Rencontre Zuma - Sarkozy<br />

Que peut en attendre la Côte d’Ivoire<br />

La visite officielle du Président sudafricain<br />

Jacob Zuma en France<br />

les 2 et 3 <strong>mars</strong> sera l’occasion<br />

d’évoquer, au-delà des questions<br />

bilatérales, les sujets d’ordre global.<br />

Au nombre de ceux-ci, la crise<br />

post-électorale en Côte d’Ivoire. Un<br />

sujet qui intéresse les deux Etats et<br />

leurs Présidents. En ce sens que<br />

Nicolas Sarkozy dont le pays est l’ancienne<br />

puissance colonisatrice, tient<br />

à maintenir la Côte d’Ivoire dans son<br />

«pré carré» en dépit des déclarations<br />

officielles. Toutes les sanctions économiques,<br />

sanitaires, diplomatiques<br />

ainsi que l’engagement personnel<br />

des dirigeants et du gouvernement<br />

français dans le dossier ivoirien ne<br />

sont pas fortuits. C’est la preuve de la<br />

défense et de la protection de leurs<br />

intérêts sous le couvert de la défense<br />

de la démocratie et de la liberté.<br />

Nicolas Sarkozy ne cache pas qu’il<br />

est le principal défenseur du leader<br />

du Rdr et candidat à la présidentielle<br />

du 28 novembre 2010 qui revendique<br />

la victoire bien que Laurent Gbagbo<br />

ait été déclaré vainqueur par le<br />

Conseil constitutionnel. Il est celui la<br />

même qui a mis en branle une bonne<br />

partie de la communauté internationale,<br />

notamment la Cedeao,<br />

l’Uemoa, l’Union africaine et l’Onu<br />

pour reconnaître M. Ouattara comme<br />

le Président de la Côte d’Ivoire. Avec<br />

lui, les Etats-Unis d’Amérique de<br />

Barack Obama. Tout a été accéléré<br />

en décembre 2010 pendant que<br />

Suzan Rice, proche du dirigeant<br />

américain, présidait le Conseil de<br />

sécurité et de paix de l’Onu. Mais<br />

voilà qu’en janvier, des divergences<br />

apparaissent au cœur du cercle<br />

quasi compact et pro-Ouattara. Au<br />

nombre de ceux-ci, l’Angola qui va<br />

entraîner plusieurs autres Etats<br />

d’Afrique australe dont la nation arcen-ciel,<br />

l’Afrique du Sud, première<br />

puissance économique du continent.<br />

Ils vont entraîner des Etats de<br />

l’Afrique centrale et de l’Ouest.<br />

Conséquence, le sommet des Chefs<br />

d’Etat et de gouvernement des 30 et<br />

31 janvier décide de la mise en place<br />

d’un Groupe de haut niveau pour<br />

résoudre définitivement la crise ivoirienne<br />

et écarte fermement l’option<br />

militaire qui était envisagée par la<br />

Cedeao. La presse parisienne en<br />

déduit que Zuma est un contrepoids<br />

au Président Blaise Compaoré du<br />

Burkina Faso, récusé par le camp<br />

Gbagbo. Le maintien de la visite des<br />

quatre autres Chefs d’Etat à Abidjan<br />

du 21 au 23 février, en dépit du désistement<br />

de Blaise Compaoré pour des<br />

raisons de sécurité, est mal perçu par<br />

la Cedeao et les pro-Ouattara qui<br />

vont même conspuer Zuma en le traitant<br />

de «corrompu» à l’hôtel du Golf,<br />

après avoir en vain tenté de ne pas le<br />

recevoir dans la soirée du 21.<br />

Cependant, Zuma est un combattant<br />

et un dirigeant du Congrès national<br />

africain (Anc) aux côtés de Nelson<br />

Mandela. La lutte contre l’apartheid et<br />

pour la liberté durant plusieurs<br />

années est une leçon que ce<br />

Président cherchera à inculquer partout<br />

où besoin sera. Par ailleurs, il<br />

voudra démontrer que l’implication de<br />

son pays dans la gestion de la crise<br />

ivoirienne devra se solder obligatoirement<br />

par un succès. Selon des sources,<br />

par le passé, Paris et Pretoria ont<br />

déjà eu des divergences de vue<br />

sérieuses sur nombre de dossiers<br />

africains, notamment les processus<br />

de paix en Rdc, au Rwanda, au<br />

Zimbabwe. La crise ivoirienne en<br />

internationale depuis le déclenchement<br />

de la crise, a dit le diplomate.<br />

Après la rencontre de Nouakchott,<br />

les Chefs d’Etat se rendront à<br />

Abidjan pour proposer aux parties<br />

ivoiriennes le schéma sur lequel ils<br />

se seront au préalable entendus. Il<br />

est donc fort possible, selon notre<br />

source, que le panel revienne à<br />

Abidjan «avant la fin de la semaine<br />

prochaine». Un déplacement qui se<br />

veut délicat pour les Chefs d’Etat.<br />

D’autant qu’ils devront faire accepter<br />

leur proposition par toutes les parties<br />

ivoiriennes, conformément au communiqué<br />

final de la 259 è réunion du<br />

Conseil de paix et de sécurité (Cps)<br />

de l’Ua qui a consacré la naissance<br />

du Groupe de haut niveau. Et c’est<br />

seulement quand ils auront convaincu<br />

le camp du Président Laurent<br />

Gbagbo et celui de Alassane<br />

Ouattara sur un schéma précis de<br />

sortie de crise qu’ils remettront leurs<br />

conclusions au Cps pour entérinement.<br />

Ces conclusions deviendront<br />

alors «contraignantes pour toutes les<br />

parties ivoiriennes», comme le précise<br />

le communiqué final de la réunion<br />

du 28 janvier. C’est ce qui justifie que<br />

le lundi 1 er <strong>mars</strong> dernier, le Cps ait<br />

prorogé le mandat du Groupe de<br />

haut jusqu’à fin <strong>mars</strong>, souligne le<br />

diplomate. Mais la situation sur le terrain<br />

demeure préoccupante à cause<br />

de la violence qui a pris de l’ampleur,<br />

notamment dans la ville d’Abidjan et<br />

à l’ouest du pays.<br />

PASCAL SORO<br />

sera donc un autre exemple.<br />

D’ailleurs, comme en février dernier<br />

où le Conseil de sécurité de l’Onu<br />

était présidé par le Brésil, membre du<br />

groupe des pays émergents, c’est la<br />

Chine, deuxième puissance économique<br />

mondiale qui a pris la relève<br />

pour ce mois de <strong>mars</strong>. C’est donc<br />

dire que tout projet de résolution sur<br />

la Côte d’Ivoire sera âprement discuté.<br />

Il appartiendra donc à chaque partie<br />

d’être ouverte pour mieux partager<br />

les expériences et propositions de<br />

solutions de manière à ce qu’elles<br />

soient applicables. Demain 4 <strong>mars</strong>,<br />

les cinq dirigeants du Groupe de haut<br />

niveau, Mohammed Ould Abdel Aziz<br />

(Mauritanie), président du panel,<br />

Idriss Deby Itno (Tchad), Jakaya<br />

Kikwete (Tanzanie), Blaise<br />

Compaoré (Burkina Faso) et Jacob<br />

Zuma d’Afrique du Sud, se retrouveront<br />

pour la deuxième fois à<br />

Nouakchott en Mauritanie. Le lendemain,<br />

ils pourraient revenir à Abidjan.<br />

Des autorisations de survol du territoire<br />

ivoirien ont d’ailleurs été sollicitées<br />

à cet effet auprès du gouvernement<br />

ivoirien.<br />

PAULIN N. ZOBO


L’actualité politique<br />

Fraternité Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

3<br />

Contribution<br />

Crise ivoirienne: quelle est la vérité<br />

PAR<br />

SEM AZIZ PAHAD (*)<br />

La persistance de la crise et la menace<br />

d’une guerre civile en Côte d’Ivoire<br />

pourraient constituer une sérieuse<br />

menace pour la paix et la stabilité dans<br />

la région ouest africaine tout entière.<br />

Cette situation aura à n’en point douter,<br />

un impact négatif et des conséquences<br />

sur l’ensemble du continent y compris<br />

l’Afrique du Sud. Il est donc vital pour<br />

l’Afrique du Sud et pour l’Afrique d’agir<br />

par principe et d’une manière décisive<br />

afin d’aider à stabiliser la situation et à<br />

créer les conditions idoines pour une<br />

paix durable, pour la stabilité et la<br />

démocratie.<br />

Malheureusement, les médias Sud<br />

Africains ont failli à leur devoir d’<strong>info</strong>rmer<br />

correctement et objectivement l’opinion<br />

publique Sud Africaine sur les<br />

causes et la complexité de la crise<br />

actuelle. Ils se sont contentés de rendre<br />

textuellement les rapports, dépêches<br />

et analyses des médias et des agences<br />

de presse occidentaux.<br />

La situation a été décrite de manière<br />

simpliste comme une lutte entre<br />

Ouattara, le candidat «démocratiquement<br />

élu» et Gbagbo le «despotique<br />

candidat malheureux» qui refuse de<br />

céder le pouvoir et qui doit y être forcé.<br />

De Grandes puissances ont embouché<br />

la même trompette et le Secrétaire<br />

Général des Nations Unies, la Cedeao,<br />

le Conseil de Paix et de Sécurité de<br />

l’Union Africaine ont subi d’intenses<br />

pressions afin d’accepter ce diktat.<br />

Quelle est la vérité<br />

Selon tous les accords signés par les<br />

parties ivoiriennes après la guerre civile<br />

de 2002, et entérinés par le Conseil<br />

de Sécurité des Nations Unies et de<br />

l’Union Africaine, il a été clairement<br />

affirmé qu’aucune élection ne devait<br />

avoir lieu dans le pays sans le<br />

Désarmement, la Démobilisation et la<br />

Réinsertion (DDR) de toutes les forces<br />

en armes et sans la réunification complète<br />

du pays.<br />

Malgré le fait que le processus du DDR<br />

ait connu très peu de progrès, les Etats<br />

–Unis et la France ont mobilisé d’intenses<br />

pressions gouvernementales et<br />

non-gouvernementales pour forcer le<br />

Président Gbagbo à organiser les élections<br />

ceci en violation des prescriptions<br />

contenues dans les accords signés.<br />

Des observateurs indépendants, au fait<br />

du dossier ivoirien, ont tiré la sonnette<br />

d’alarme en affirmant qu’une manigance<br />

pour «un changement de régime»<br />

était en cours en Côte D’Ivoire.<br />

Les élections présidentielles ont eu lieu<br />

le 31 octobre 2010. Aucun des candidats<br />

n’ayant obtenu la majorité absolue<br />

des suffrages, un second tour, selon les<br />

lois ivoiriennes, devait opposer le<br />

Président Gbagbo au candidat<br />

Ouattara. Ce second tour s’est tenu le<br />

28 novembre 2010.<br />

Selon les Lois de la République de<br />

Côte d’Ivoire, la Commission Electorale<br />

Indépendante (CEI) a un délai de 72h<br />

pour déclarer les résultats provisoires.<br />

Le Conseil Constitutionnel après avoir<br />

examiné les procès-verbaux, tous les<br />

documents électoraux y compris les<br />

requêtes des candidats, proclame des<br />

résultats définitifs.<br />

La CEI n’a pas été en mesure de proclamer<br />

les résultats provisoires dans<br />

les délais prescrits par la Constitution.<br />

Cette forclusion lui indiquait de transmettre<br />

le dossier au Conseil<br />

Constitutionnel qui devait continuer et<br />

achever le processus.<br />

Au lieu de transmettre les documents<br />

électoraux au Conseil Constitutionnel<br />

comme le recommande la loi fondamentale<br />

du pays pour lui permettre d’achever<br />

le processus, le Président de le<br />

CEI, est allé seul au QG de Ouattara<br />

pour y annoncer que ce dernier a<br />

gagné les élections.<br />

Les autres membres de la CEI qui<br />

attendaient au siège de l’institution pour<br />

terminer la réunion qui avait été ajournée<br />

la veille ont tous été surpris d’apprendre<br />

que le Président de la CEI<br />

venait d’annoncer des résultats à une<br />

chaîne de télévision française.<br />

Le Conseil Constitutionnel après avoir<br />

examiné tous les documents électoraux,<br />

les requêtes et les rapports des<br />

observateurs internationaux et nationaux,<br />

a déclaré le Président Gbagbo<br />

vainqueur du second tour de l’élection<br />

présidentielle.<br />

Il est important d’indiquer que le<br />

Conseil Constitutionnel est la plus<br />

haute juridiction du pays ayant le pouvoir<br />

de proclamer les résultats définitifs<br />

des élections présidentielles. C’est<br />

cette procédure qui a été observée au<br />

premier tour et acceptée par toutes les<br />

parties.<br />

C’est alors qu’une campagne nauséabonde<br />

de dénigrement et de calomnie<br />

est orchestrée localement et sur le plan<br />

international contre le Président du<br />

Conseil Constitutionnel le Professeur<br />

Paul Yao Ndré, une autorité très<br />

respectée dans la région et en Afrique.<br />

L’on a refusé d’admettre que le<br />

Président du Conseil Constitutionnel<br />

en déclarant que les résultats proclamés<br />

par le Président de la CEI, tout<br />

seul, au QG du candidat Ouattara<br />

après sa forclusion étaient nuls et non<br />

avenus, a agi en accord avec les prérogatives<br />

constitutionnelles de l’institution<br />

qu’il dirige.<br />

Malgré de sérieuses contradictions<br />

dans les résultats annoncés par le<br />

Président de la CEI et sans tenir compte<br />

des graves violations de la<br />

Constitution et des lois Ivoiriennes ainsi<br />

que des procédures des Nations<br />

Unies, les Grandes puissances, telles<br />

que la France, les Etats Unis, le<br />

Représentant Spécial du SG des<br />

Nations Unies M. Choi, dans une précipitation<br />

sans précédent ont soutenu<br />

que Ouattara avait gagné les élections.En<br />

effet, le Représentant Spécial<br />

des Nations Unies qui n’a aucun mandat<br />

de cette institution ou de l’Union<br />

Africaine, a agi en violation flagrante de<br />

tous les accords signés par toutes parties<br />

Ivoiriennes. Ces accords entérinés<br />

par l’Union Africaine et les Nations<br />

Unies indiquent clairement que le rôle<br />

du Représentant Spécial des Nations<br />

Unies est de s’assurer que les élections<br />

ont été «libres, démocratiques et<br />

transparents» et non de proclamer<br />

des résultats.<br />

Son acte est sans<br />

précédent dans l’histoire<br />

des Nations Unies.<br />

La CEDEAO a ensuite soutenu cette<br />

position suivie du Conseil de Paix et de<br />

Sécurité de l’Union Africaine. Certains<br />

Hommes politiques Africains ont, d’une<br />

façon peu caractéristique, lancé<br />

comme des militants, des appels irréalistes<br />

pour l’usage de la force en vue de<br />

faire partir le Président Gbagbo du<br />

pouvoir.<br />

Par la suite, il est apparu clairement<br />

que ceux-ci n’avaient pas bien mesuré<br />

les implications des résultats conflictuels<br />

annoncés. La CEI et le<br />

Représentant Spécial des Nations<br />

Unies ont déclaré Ouattara vainqueur<br />

en violation de la Constitution du pays.<br />

Le Conseil Constitutionnel qui était<br />

dans son bon droit a déclaré le<br />

Président Gbagbo vainqueur.<br />

Il est important de noter que les<br />

Grandes puissances telles que la<br />

France, les Etats-Unis, et L’union<br />

Européenne, le Conseil de Paix et de<br />

Sécurité de l’Union Africaine et la<br />

CEDEAO ainsi que les médias internationaux,<br />

y compris ceux de l’Afrique du<br />

Sud ont ignoré les rapports des observateurs<br />

crédibles du continent africain.<br />

Le Rapport des 200 observateurs de la<br />

mission de l’Union Africaine, conduite<br />

par l’ancien Premier ministre togolais,<br />

Joseph K. Koffigoh, relève ce qui suit:<br />

«La mission a relevé avec regret, des<br />

actes de violence graves notamment<br />

des pertes en vies humaines, des<br />

atteintes à l’intégrité physique, des intimidations,<br />

des séquestrations, des tentatives<br />

d’enlèvement et de dégradation<br />

du matériel électoral. Autant d’éléments<br />

qui devraient faire l’objet d’une appréciation<br />

minutieuse de la part des organes<br />

compétents afin de déterminer leur<br />

impact sur le scrutin…».<br />

La mission de l’UA a enregistré «de<br />

sérieuses irrégularités» dans plus de<br />

70 bureaux de vote dans le nord du<br />

pays. Le rapport note que «ces évènements<br />

extrêmement graves démontrent<br />

que le scrutin à Bouaké, Korhogo,<br />

Ferkéssédougou, Samatiguila, et<br />

Mankono et dans d’autres lieux de<br />

cette région du pays n’a pas été<br />

transparent…» et que par conséquent<br />

que le scrutin ne pouvait pas garantir<br />

l’honnêteté des résultats».<br />

Une mission indépendante d’observateurs<br />

ouest africains dénommée<br />

Observatoire de la Société Civile<br />

Africaine pour la Démocratie et<br />

l’Assistance Electorale (OSCADAE) a,<br />

au cours d’un point de presse a soutenu<br />

avoir visité 620 bureaux de vote où<br />

la mission a enregistré des actes de<br />

violence et de violations sérieuses et<br />

flagrantes du Code Electoral. La mission<br />

a confirmé que «la crédibilité du<br />

scrutin a été fortement mise en cause<br />

en certains endroits visités.»<br />

Dans un autre rapport, M.<br />

Ngongjibangte du Cameroun, Chef de<br />

la mission des observateurs venus du<br />

Cameroun, du Sénégal, du Benin, du<br />

Mali, du Maroc, du Gabon et du Togo<br />

dit ce qui suit:<br />

«Suite aux échanges de points de vue<br />

convergents avec d’autres groupes<br />

d’observateurs nationaux et internationaux,<br />

les Observateurs de la<br />

Coordination des Experts Electoraux<br />

Africains constatent également que le<br />

scrutin présidentiel du 28 novembre<br />

2010 en République de Côte d’Ivoire a<br />

été entaché, dans les circonscriptions<br />

électorales (Korhogo, Bouaké,<br />

Séguéla, Tortiya, Garango) d’irrégularités<br />

majeures telles: vol des urnes,<br />

séquestration des représentants et<br />

délégués du candidat Gbagbo, vote<br />

multiple, refus systématique de la présence<br />

des observateurs internationaux<br />

dans certains bureaux de vote à l’heure<br />

du dépouillement des bulletins et<br />

pertes en vies humaines.<br />

Par conséquent, les observateurs internationaux<br />

de la Coordination des<br />

Experts Electoraux Africains considèrent<br />

que l’élection présidentielle dans<br />

ces circonscriptions électorales ne<br />

répond pas aux critères, et aux normes<br />

d’une élection libre, transparente et<br />

équitable.»<br />

Au fur et à mesure que les faits et la<br />

vérité apparaissaient, beaucoup de<br />

gouvernements africains commencèrent<br />

à se poser des questions sur le<br />

processus électoral au second tour des<br />

élections.<br />

Cependant, les Gouvernements français<br />

et américains ainsi que le<br />

Secrétaire Général des Nations Unies<br />

ont intensifié leur campagne de mise à<br />

l’écart du Président Gbagbo.<br />

Le 20 décembre 2010, le Porte Parole<br />

de la Maison Blanche, soutient au<br />

cours d’une conférence de presse<br />

«qu’il était temps pour Gbagbo de quitter<br />

le pouvoir.»<br />

Le 21 décembre 2010 le Département<br />

d’Etat des Etats Unis annonce avoir<br />

imposé des sanctions restrictives de<br />

voyage contre le Président Gbagbo et<br />

30 alliés.<br />

Le 22 décembre 2010, le Département<br />

d’Etat des Etats Unis annonce que la<br />

victoire de Ouattara est irréfutable and<br />

réitère l’injonction faite par les USA au<br />

Président Gbagbo de quitter le pouvoir.<br />

Face à l’impasse, le Président Gbagbo<br />

propose la mise en place d’un panel<br />

composé de représentants de l’Union<br />

Africaine, de la CEDEAO, de l’Union<br />

Européenne, de la Ligue Arabe et des<br />

pays membres du Conseil de Sécurité<br />

des Nations Unies. Ce panel se chargera<br />

de faire une évaluation complète<br />

du processus électoral et des résultats<br />

qui en découlent. Le panel rendra<br />

publics les résultats de ses investigations.<br />

Ses conclusions devront être<br />

imposables aux deux candidats.<br />

Ouattara a rejeté cette proposition.<br />

La situation s’est alors détériorée et la<br />

violence s’est accentuée. Chaque<br />

camp restant campé sur sa position. Il<br />

apparait clairement que sans une solution<br />

complète à cette crise, le pays<br />

pourrait à nouveau connaître la guerre<br />

civile.<br />

C’est ainsi que le Président de la<br />

Commission de l’Union Africaine a<br />

demandé à l’ancien Président Mbeki,<br />

d’interrompre sa mission au Soudan et<br />

de se rendre en Côte d’Ivoire pour faire<br />

une évaluation de la situation et proposer<br />

une solution à la crise post-électorale.<br />

M. Mbeki y est allé, a rencontré<br />

tous les acteurs de la crise et soumis<br />

un rapport détaillé à l’Union Africaine.<br />

Au lieu d’examiner le rapport du<br />

Président Mbeki ou ceux de l’Union<br />

Africaine et des autres missions d’observateurs<br />

pour envisager la voie de<br />

sortie de la crise postélectorale, nous<br />

assistons plutôt à d’intenses pressions<br />

sur les Gouvernements africains en<br />

vue de les amener à «durcir» leur position<br />

contre le Président Gbagbo.<br />

Des émissaires sont envoyés dans plusieurs<br />

capitales africaines pour demander<br />

aux Gouvernements de ces pays<br />

d’adopter la «bonne» position. C’est-àdire:<br />

«Gbagbo doit partir».<br />

Malheureusement, encore une fois certains<br />

médias sud-africains ont accepté<br />

de participer à cette campagne.<br />

Le Gouvernement sud-africain, pour sa<br />

part, a constamment pris la meilleure<br />

position en insistant que l’Union<br />

Africaine, au regard des résultats<br />

conflictuels, se devait de ne pas prendre<br />

de décision sans examiner toutes les<br />

pièces du dossier.<br />

Le Gouvernement sud-africain a résisté<br />

à toutes sortes de pressions parce<br />

qu’il est engagé à une résolution durable<br />

de la crise en Côte d’Ivoire et reste<br />

opposé à un projet de changement de<br />

régime dans le pays.<br />

Les pressions se sont surtout accrues<br />

avant le sommet de l’Union Africaine<br />

qui s’est tenu du 29 au 31 janvier <strong>2011</strong><br />

à Addis Abeba.<br />

Malgré les pressions des grandes puissances,<br />

du Secrétaire Général des<br />

Nations Unies, le sommet de l’Union<br />

Africaine a refusé de cautionner le projet<br />

de changement de régime que souhaitait<br />

l’extérieur.<br />

Le sommet a mis en place un panel de<br />

Chefs d’Etat (les Présidents Zuma<br />

d’Afrique du Sud, Blaise Compaoré du<br />

Burkina Faso, Kikwete de Tanzanie,<br />

Abdel de Mauritanie et Debby du<br />

Tchad) dont la mission est de trouver<br />

une solution politique à la crise. Leur<br />

mandat exige qu’ils rendent les conclusions<br />

de leur travail dans un délai d’un<br />

mois. Ces conclusions seront contraignantes<br />

pour toutes les parties.<br />

L’indépendance et la souveraineté de<br />

tous les Etats africains se jouent ici<br />

dans la gestion de la crise post-électorale<br />

en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi,<br />

dans l’intérêt de l’Afrique et de nos<br />

efforts à consolider le processus électoral<br />

sur le continent, il est vital que<br />

nous ne succombions pas à des projets<br />

antidémocratiques venant de l’extérieur<br />

de notre continent.<br />

(*) ancien vice-ministre des Affaires étrangères<br />

de l’Afrique du Sud (1994-2008)


L’actualité politique<br />

4<br />

Fraternité Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

Laurent Gbagbo dans le tourbillon du Golfe de Guinée, un documentaire de O. Cetaril, révèle:<br />

Les enjeux géostratégiques des crises en Afrique (suite et fin)<br />

Le jeudi 2 décembre, le secrétaire<br />

général de l’Onu, Ban Kimoon,<br />

sur instruction ferme de<br />

Sarkozy, appelle en téléconférence<br />

son représentant à<br />

Abidjan, le Coréen Choi et le<br />

président forclos de la Cei,<br />

Youssouf Bakayoko, à donner<br />

et certifier, surtout avant le<br />

Conseil constitutionnel, des<br />

résultats quelconques de la présidentielle<br />

ivoirienne. Pourvu<br />

que le vainqueur soit Alassane<br />

Ouattara comme l’exigent Paris<br />

et Washington. Susan Rice,<br />

alors présidente du Conseil de<br />

sécurité de l’Onu (Décembre<br />

2010), membre du cabinet<br />

d’Obama, a été chargée de<br />

convaincre le Président américain<br />

dans ce sens, comme le lui<br />

a demandé aussi son amie personnelle,<br />

Mme Tounkara, exépouse<br />

d’Adama Tounkara,<br />

membre influent du Rdr, le parti<br />

d’Alassane Ouattara. La pression<br />

monte d’un cran entre<br />

Youssouf Bakayoko et Choi qui,<br />

redoutant un soulèvement<br />

populaire des partisans de<br />

Laurent Gbagbo, oppose un<br />

refus catégorique à cette entreprise<br />

périlleuse. Forclos, et alors<br />

qu’il avait déjà transmis le dossier<br />

électoral au Conseil constitutionnel<br />

tel que l’exige la loi<br />

électorale, Youssouf Bakayoko,<br />

accompagné par les ambassadeurs<br />

de France et des Etats-<br />

Unis, et assuré d’un asile à<br />

Paris se retrouva contre son gré<br />

à l’hôtel du Golf, quartier général<br />

de campagne de l’adversaire<br />

de Laurent Gbagbo. 24 heures<br />

plus tard, pour donner de façon<br />

lapidaire des résultats qu’il était<br />

forcé de reconnaître comme<br />

ceux du second tour de la présidentielle<br />

du 28 novembre 2010.<br />

Ces résultats repris en boucle<br />

par les médias français, conformément<br />

au plan de Paris,<br />

seront rejetés par le Conseil<br />

constitutionnel ivoirien à qui<br />

revient la charge légale de proclamer<br />

les résultats définitifs de<br />

l’élection présidentielle.<br />

“Tatiana, vous êtes notre correspondante<br />

permanente en<br />

Côte d’Ivoire, on vous retrouve<br />

en direct depuis Abidjan.<br />

Racontez-nous le film de cette<br />

journée où l’on attendait les<br />

résultats pour mardi puis mercredi<br />

et finalement, c’est jeudi<br />

après-midi, tout à l’heure, que<br />

cette annonce a été faite, mais<br />

après une série de rebondissements”.<br />

(France 24)<br />

Des résultats<br />

donnés au Qg de<br />

Ouattara par la Cei<br />

«Effectivement, c’est à un scénario<br />

incroyable auquel nous<br />

avons assisté cet après-midi.<br />

Nous nous sommes rendue<br />

dans le quartier de la Riviera<br />

pour assister à une conférence<br />

de presse du Rhdp d’Alassane<br />

Youssouf Bakayoko, président de la Cei.<br />

Ouattara. Dans un premier<br />

temps, cette conférence a été<br />

repoussée et alors que nous<br />

étions quelques journalistes,<br />

nous avons été invités dans la<br />

salle de presse. Youssouf<br />

Bakayoko, le président de la<br />

Cei, est arrivé sans préambule,<br />

escorté par deux militaires.<br />

Dans une brève élocution, il a<br />

détaillé les résultats de l’élection<br />

présidentielle en donnant<br />

Alassane Ouattara, candidat du<br />

Rhdp, gagnant du scrutin avec<br />

54, 10 % des suffrages contre<br />

45,9% pour Laurent Gbagbo.<br />

Cette annonce aurait dû logiquement<br />

se faire au siège de la<br />

Cei, c’est mais sans plus d’explications<br />

que les résultats nous<br />

ont été communiqués. Ce sont<br />

bien entendus des résultats provisoires<br />

que le Conseil constitutionnel<br />

devra valider dans les<br />

prochains jours».<br />

Vous parlez du Conseil constitutionnel,<br />

écoutons maintenant<br />

son président qui s’exprimait<br />

justement à propos de ces<br />

résultats.<br />

Pr Yao N’Dré, président<br />

du Conseil constitutionnel<br />

«C’est le Conseil constitutionnel<br />

qui est chargé de donner les<br />

résultats définitifs. Il va faire son<br />

travail et la lumière sera faite sur<br />

l’élection. On ne peut pas éternellement<br />

rester dans les blocages.<br />

La Cei a été incapable de<br />

donner les résultats provisoires.<br />

C’est pourquoi, nous en appelons<br />

à la sérénité de tous pour<br />

que le Conseil fasse son travail<br />

dans le calme et la tranquilité».<br />

Alors la sérénité, toute la communauté<br />

internationale évoque<br />

cela d’ailleurs, le Conseil de<br />

sécurité de l’Onu en a parlé, la<br />

Cour pénale internationale s’en<br />

est mêlée également. Mais<br />

concrètement, quand on entend<br />

le président du Conseil constitutionnel<br />

dire que ces résultats<br />

sont encore en pointillé d’une<br />

certaine manière, qu’est-ce que<br />

cela veut dire Tatiana<br />

«Justement, après l’expiration<br />

hier du délai fixé à la Cei pour<br />

proclamer les résultats provisoires,<br />

le dossier était désormais<br />

naturellement entre les mains<br />

du Conseil constitutionnel. Ce<br />

qui est explicite dans le code<br />

électoral. Mais il faut préciser<br />

qu’avant cette annonce des<br />

résultats par le président de la<br />

Cei, le Conseil constitutionnel<br />

avait déclaré avoir été déjà suivi<br />

par la Cei».<br />

Le “crime” de Gbagbo<br />

Devant la taille de l’enjeu, qui se<br />

résume au départ de Gbagbo<br />

du pouvoir, car résolu, estime<br />

Nicolas Sarkozy, à se tourner<br />

vers des partenaires inhabituels,<br />

en l’occurrence la Russie<br />

et la Chine, les pouvoirs de<br />

Paris et des Etats-Unis vont prêcher<br />

chacun pour sa chapelle et<br />

jouer la carte de la fiction politique<br />

du lynchage médiatique.<br />

Comme l’exemple de ce jeune<br />

homme qu’auraient tué des<br />

patriotes selon des chaînes de<br />

télévision européennes. Et qui,<br />

contre toute attente, se relèvera<br />

quelques instants après une fois<br />

le scénario terminé, ignorant<br />

qu’il était filmé cette fois avec<br />

une autre caméra cachée, plus<br />

impartiale. Le président sortant<br />

est dépeint par la presse française<br />

comme un dictateur hors<br />

pair. Un mauvais perdant. Seul<br />

contre tous, Laurent Gbagbo<br />

appelle la communauté internationale<br />

à une enquête post-électorale<br />

avec en filigrane le<br />

recomptage des voix. Là aussi,<br />

l’Onu est seule à dénoncer, a<br />

priori, une injustice si les propositions<br />

de Gbagbo venaient à<br />

être prises en compte par<br />

l’Union africaine. Alors que des<br />

bulletins de vote au nord présentaient<br />

par endroits plus de<br />

votants que d’inscrits ou simplement<br />

zéro voix pour le président<br />

sortant dans plusieurs centaines<br />

de bureaux de vote où pourtant<br />

il était censé avoir des représentants.<br />

Ce sont au total des<br />

bourrages d’urnes que l’on subodore<br />

et de l’embrouille née de<br />

l’octroi sans raison apparente<br />

d’environ 600.000 voix à<br />

Alassane Ouattara qu’il faudra<br />

décrypter. L’appel de Laurent<br />

Gbagbo est entendu par les<br />

Présidents angolais, José<br />

Eduardo Dos Santos, sud-africain<br />

Jacob Zuma et l’Ougandais<br />

Yoweri Museveni. L’Afrique s’en<br />

trouvera très fortement divisée<br />

et l’Union africaine humiliée.<br />

Analyse de Pierre Pean,<br />

écrivain français<br />

«J’ai été choqué par la prise de<br />

position urbi et orbi de la France<br />

dans cette affaire. La seule position<br />

est celle du retrait pour laisser<br />

les choses se faire.<br />

S’attaquer compte tenu du<br />

passé et des dix dernières<br />

années, de ce qu’on savait, des<br />

raisons de la crise ivoirienne.<br />

C’est-à-dire, du rôle de Soro,<br />

des puissances étrangères. La<br />

seule politique que j’aurais<br />

admise, aurait été au minimum,<br />

le silence. Et laisser les pays<br />

africains régler leurs propres<br />

affaires. La situation que je n’ai<br />

pas suivie au jour le jour à l’époque<br />

est plus compliquée que<br />

celle que l’on peut entendre via<br />

les reporters ici et là. C’est une<br />

affaire qui concerne les Ivoiriens<br />

d’abord et les Africains ensuite.<br />

Ce n’est pas à la France d’intervenir.<br />

Critiquer violemment un<br />

recomptage des voix me semble<br />

maladroit, quand on veut<br />

vraiment mettre au pinacle<br />

comme valeur fondamentale la<br />

démocratie. Cela me semble un<br />

peu contradictoire de ne pas au<br />

moins accepter cette affaire de<br />

recomptage des voix. Cela ne<br />

me choquait pas du tout. S’il y a<br />

eu fraude, s’il y a un problème,<br />

autant recompter les voix. Si<br />

c’était la demande d’un camp, il<br />

fallait l’accepter».<br />

Enjeu, le Golfe<br />

de Guinée<br />

Blaise Compaoré, le Président<br />

burkinabé et ses homologues<br />

Abdoulaye Wade du Sénégal et<br />

Jonathan Goodluck du Nigeria<br />

se voient arracher le dossier<br />

ivoirien. Mais Paris n’a pas<br />

encore dit son dernier mot. Des<br />

sanctions économiques contre<br />

la Côte d’Ivoire se multiplient<br />

pour pousser les populations à<br />

la rue contre Gbagbo. Sait-il<br />

seulement, le Président ivoirien,<br />

qu’il est pris au piège de la<br />

bataille américano-française<br />

pour le contrôle du Golfe de<br />

Guinée<br />

La Côte d’Ivoire demeure un<br />

pays essentiel avec son port, le<br />

deuxième d’Afrique après celui<br />

de Durban, en Afrique du Sud.<br />

Sa position médiane sur la côte<br />

atlantique et ses infrastructures<br />

économiques inégalées en<br />

Afrique de l’ouest. Toute chose<br />

qui devrait permettre des exportations<br />

rapides vers l’Europe et<br />

l’Amérique au départ du Golfe<br />

de Guinée. Si les Congolais<br />

craignent que le scénario ivoirien<br />

ne se produise chez eux en<br />

<strong>2011</strong>, c’est aussi parce que<br />

Joseph Kabila, en plus de la<br />

reconstruction des infrastructures,<br />

a aussi ouvert le jeu. Passé<br />

d’importants accords avec les<br />

Chinois et diversifié les partenaires.<br />

Le Fmi lui refusera même<br />

un prêt, lui reprochant ses transactions<br />

avec la Chine. Les termes<br />

des attaques reposant sur<br />

des faits réels, sur un incontestable<br />

durcissement de régime<br />

se dessinent déjà. La corruption<br />

de l’entourage présidentiel, les<br />

violations des droits de l’homme.<br />

Quant à Laurent Gbagbo,<br />

s’il n’a pas réellement touché<br />

aux intérêts français, Total vient<br />

de se voir accorder un important<br />

champ pétrolier. Bouygues et<br />

Bolloré n’ont rien perdu. Il a lui<br />

aussi fait jouer des appels d’offre,<br />

invité de nouveaux acteurs<br />

économiques qui, à Paris, pourraient<br />

se rapprocher du Golfe de<br />

Guinée. Il est également reproché<br />

à Gbagbo d’avoir laissé<br />

s’implanter les Libanais.<br />

La France a ainsi vu disparaître<br />

son hégémonie d’autrefois de la<br />

même manière qu’au Congo,<br />

les Européens doivent désormais<br />

côtoyer de nouveaux partenaires.<br />

Derrière le maintien ou<br />

non de Gbagbo au pouvoir se<br />

joue le contrôle du Golfe de<br />

Guinée. Cet eldorado pétrolier<br />

que Français ou Américains en<br />

perte de vitesse dans le monde<br />

arabe et unis pour cette fois ne<br />

souhaitent pas voir passer en<br />

d’autres mains. A leurs yeux,<br />

Alassane Ouattara, ami personnel<br />

de Sarkozy, ancien directeur<br />

du Fmi, gestionnaire libéral,<br />

représente un interlocuteur<br />

beaucoup plus crédible que<br />

Gbagbo, le nationaliste.<br />

Commentaire d’Antoine Glazer,<br />

journaliste-écrivain français<br />

«La France a vraiment perdu de<br />

son influence. Si elle ne l’avait<br />

pas perdue, on ne serait pas<br />

arrivé à cette situation de<br />

novembre 2004 en Côte<br />

d’Ivoire. Avoir des parachutistes<br />

français qui étaient venus pour<br />

«pacifier» une crise ivoirienne et<br />

qui ont fini par tirer sur des<br />

Iivoiriens. On voit bien comment<br />

la France n’avait pas les capacités<br />

d’analyser réellement les<br />

situations et de faire ce qu’elle<br />

voulait. Elle a perdu quelque<br />

part sa science africaine. En<br />

considérant qu’à une période,<br />

elle contrôlait vraiment tout. Il ne<br />

faut pas le nier. Il y a eu une<br />

période où la France contrôlait<br />

ses anciennes colonies. Ce qui<br />

n’est plus le cas depuis la fin de<br />

la guerre froide. Souvent les<br />

Africains ne se rendent pas<br />

compte à quel point la France a<br />

perdu ses influences».<br />

La Rd. Congo<br />

et les Grands lacs<br />

A l’instar de bon nombre<br />

d’Africains, l’opinion congolaise,<br />

observe l’exceptionnelle unanimité<br />

de la communauté internationale<br />

à propos de la Côte<br />

d’Ivoire. Et se demande quel est<br />

le véritable enjeu de l’épreuve<br />

de force en cours. Pour tout<br />

gouvernement de Kinshasa,<br />

issu de la majorité présidentielle,<br />

il n’entend pas se laisser piéger<br />

dans un scrutin à deux tours<br />

qui permettrait à tous les candidats<br />

de l’opposition de se rallier<br />

à une candidature commune<br />

dirigée contre le Président sortant.<br />

Il envisage de passer à un<br />

simple scrutin majoritaire. Le<br />

Congo garde encore présent à<br />

l’esprit cette terrible phrase prononcée<br />

par Nicolas Sarkozy, en<br />

2010, dans la région des grands<br />

Lacs.<br />

Quant à la région des Lacs, la<br />

violence s’est une nouvelle fois<br />

déchaînée. L’option militaire<br />

n’apportera aucune solution au<br />

problème de fond qui se pose<br />

de façon récurrente depuis bien<br />

davantage que 10 ans. Il faut<br />

trouver une nouvelle approche<br />

pour apporter aux pays de la<br />

région, l’assurance que l’on<br />

semble de ces questions, sera<br />

réglée de façon globale. Cela<br />

met en cause la place, la question<br />

de l’avenir du Rwanda.<br />

Pays à la démographie dynamique<br />

avec lequel la France a<br />

repris son dialogue. Cela pose<br />

aussi la question de la<br />

République démocratique du<br />

Congo. Pays à la superficie<br />

immense, à l’organisation étrangère<br />

des richesses frontalières.<br />

Il faudra bien qu’à un moment<br />

ou à un autre, il y ait un dialogue<br />

qui ne soit pas conjoncturel,<br />

mais structurel. Comment<br />

Dans cette région du monde où<br />

l’on partage l’espace, les richesses,<br />

on accepte de comprendre<br />

que la géographie a ses lois.<br />

Que les pays changent rarement<br />

d’adresse et qu’il faudra<br />

apprendre à vivre les uns à côté<br />

des autres.<br />

RETRANSCRIT PAR:<br />

PASCAL SORO<br />

MARIE ADÈLE DJIDJÉ<br />

EMMANUEL KOUASSI<br />

CHRISTIAN DALLET<br />

MARIE CHANTAL OBINDÉ<br />

ISSA T. YEO<br />

GRÂCE OUATTARA<br />

COORDINATION:<br />

PAULIN N. ZOBO


Politique<br />

Fraternité Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

Prétendue livraison d’hélicoptères à Gbagbo<br />

L’Onu se dédit<br />

Les <strong>info</strong>rmations diffusées par<br />

l`ONU faisant état de l`arrivée<br />

dimanche à l`aéroport de<br />

Yamassoukro en Côte d`Ivoire<br />

d`avions transportant trois<br />

hélicoptères en provenance du<br />

Bélarus étaient erronées, a indiqué<br />

mercredi l`organisation internationale.<br />

“Je dois admettre que le rapport de<br />

la mission (de l’Onu) était une<br />

erreur.<br />

Il n’y a pas eu d’avion qui a atterri”<br />

dimanche soir sur l`aéroport de<br />

Yamoussoukro, a déclaré lors d`un<br />

point de presse Alain Le Roy, chef<br />

des opérations de maintien de la<br />

paix.<br />

“L`<strong>info</strong>rmation de la mission était<br />

une erreur”, a-t-il souligné.<br />

“J`ai rencontré ce matin le chargé<br />

d`affaires du Bélarus et j`ai exprimé<br />

nos profonds regrets et nos<br />

excuses pour le dommage causé au<br />

Bélarus par une<br />

fausse <strong>info</strong>rmation venue de notre<br />

mission”, a-t-il ajouté.<br />

“C’est donc l`Onuci qui a fourni<br />

une fausse <strong>info</strong>rmation et bien sûr<br />

en tant que chef des forces de maintien<br />

de la paix, j`en prends la<br />

responsabilité”, a ajouté M. Le<br />

Roy. Le secrétaire général de l`Onu<br />

Ban Ki-moon avait demandé lundi<br />

La crise post-électorale dans<br />

laquelle est plongée la Côte<br />

d’Ivoire depuis la proclamation<br />

des résultats du second<br />

tour du scrutin présidentiel a<br />

fait l’objet d’une session extraordinaire<br />

du Parlement dont les travaux<br />

ont été ouverts le 18 février dernier.<br />

Hier, à la clôture, les députés du<br />

Rassemblement<br />

des<br />

Houphouétistes pour la démocratie<br />

et la paix (Rhdp) qui avaient claqué<br />

la porte à la cérémonie d’ouverture,<br />

ont brillé par leur absence. Seuls<br />

leurs collègues de La majorité présidentielle<br />

(Lmp) étaient présents.<br />

Et, sous le contrôle de la 1 ère viceprésidente,<br />

Agoh Marthe, ils ont<br />

fait une analyse complète de la<br />

crise post-électorale. L’occasion<br />

leur était ainsi donnée de saluer le<br />

panel des cinq Chefs d’Etat africains<br />

et l’Union africaine qui s’est<br />

opposée à l’intervention militaire.<br />

Par ailleurs, ils ont fait remarquer<br />

que «les Ivoiriens ne sont pas prêts<br />

à accepter les pseudo- démocraties<br />

de la France qui consistent à imposer<br />

un Président de la République<br />

au peuple». Selon eux, le vainqueur<br />

de l’élection présidentielle de<br />

novembre 2010 est Laurent<br />

Gbagbo. «Il gouverne avec l’assentiment<br />

du peuple qui l’a réélu»,<br />

soulignent-ils.<br />

Par la voix du député Bamba<br />

Masseni, ils ont décrié, entre autres,<br />

la mise en place d’une Commission<br />

électorale indépendante déséquilibrée,<br />

la fraude sur l’identification,<br />

le non désarmement des ex-combattants<br />

des Forces armées des<br />

Forces nouvelles deux mois avant<br />

une réunion urgente du Conseil de<br />

sécurité suite à ces <strong>info</strong>rmations de<br />

violation<br />

de<br />

l`embargo sur les armes à la Côte<br />

d`Ivoire, tandis que le comité des<br />

sanctions sur la Côte d`Ivoire<br />

s`était réuni lundi.<br />

Crise post-électorale<br />

Des députés réaffirment<br />

leursoutien à Gbagbo<br />

5<br />

Alain Le Roy: “Je dois admettre<br />

que le rapport de la mission (de<br />

l`ONU) était une erreur”.<br />

SOURCE: ONU<br />

le scrutin présidentiel comme le<br />

prévoyait l’Accord politique de<br />

Ouagadougou. Les députés membres<br />

de Lmp se sont ensuite adressés<br />

au représentant spécial du<br />

Secrétaire général de<br />

l’Organisation des Nations Unies<br />

en Côte d’Ivoire, Young J. Choi :<br />

«La certification ne doit pas être<br />

confondue à la validation des<br />

résultats qui relève de la compétence<br />

exclusive du Conseil constitutionnel».<br />

Au nom de l’Assemblée nationale,<br />

«ils affirment que seul Laurent<br />

Gbagbo est le Président de la<br />

République de Côte d’Ivoire» et<br />

«exigent que toutes les institutions<br />

le reconnaissent comme tel».<br />

Par la résolution rendue publique<br />

par le député Danho Dougbou, ils<br />

saluent le gouvernement pour les<br />

mesures promptes et sages qu’il<br />

prend en vue de faire fonctionner<br />

les services du pays. Les députés<br />

condamnent un fait : l’immixtion<br />

étrangère dans les affaires de la<br />

Côte d’Ivoire. Ils encouragent le<br />

Président Laurent Gbagbo à continuer<br />

à tendre la main à l’opposition,<br />

préserver la liberté du pays et<br />

recommandent au gouvernement<br />

de battre une monnaie pour la Côte<br />

d’Ivoire.<br />

Le départ de la Licorne et de<br />

l’Onuci, le désarmement effectif<br />

des ex-combattants…et le respect<br />

scrupuleux de la Constitution sont<br />

autant de points sur lesquels les<br />

députés Lmp se sont appesantis.<br />

EMMANUEL KOUASSI<br />

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE<br />

OUEST AFRICAINE<br />

La Commission<br />

APPEL A MANIFESTATION D'INTERET POUR LE RECRUTEMENT<br />

D'UN CONSULTANT INDIVIDUEL POUR LA MISE EN PLACE D'UN MODELE<br />

D'EQUILIBRE GENERAL CALCULABLE AU SEIN DE LA COMMISSION DE L'UEMOA<br />

(Phase 2 : Bénin, Guinée Bissau, Niger, Sénégal)<br />

1. Pour des fins d'études de la pauvreté et de<br />

simulation ex ante des politiques ou options<br />

de réduction de la pauvreté et des chocs<br />

macroéconomiques sur les conditions de vie<br />

des populations de nos pays, la Commission<br />

de l'Union Economique et Monétaire Ouest<br />

Africaine a inscrit dans son programme<br />

d'activités <strong>2011</strong>, la réalisation d'une étude de<br />

Mise en place d'un Modèle d'Equilibre<br />

Général Calculable au sein de la<br />

Commission de l'UEMOA (Phase 2 : Bénin,<br />

Guinée Bissau, Niger, Sénégal).<br />

2. Le Président de la Commission de l'UEMOA<br />

lance le présent appel à manifestation<br />

d'intérêt en vue de sélectionner un consultant<br />

individuel susceptible de soumettre des<br />

propositions de services.<br />

Le candidat devra :<br />

• Etre titulaire d'un diplôme d'enseignement<br />

supérieur (BAC+5) en économie<br />

quantitative, en statistique ou dans un<br />

domaine connexe;<br />

• Jouir d'une parfaite expérience dans la<br />

conception des MEGC d'au moins cinq<br />

années;<br />

• Avoir une parfaite maîtrise de l'analyse<br />

économique;<br />

• Avoir une bonne connaissance des<br />

économies de l'UEMOA.<br />

3. Les consultants individuels intéressés<br />

doivent fournir leur curriculum vitae détaillé<br />

indiquant qu'ils sont qualifiés pour exécuter<br />

les services susmentionnés. Les <strong>info</strong>rmations<br />

à fournir sont les suivantes :<br />

Une référence concernant les qualifications<br />

requises (copie légalisée des diplômes) ;<br />

• Références concernant l'exécution de<br />

missions similaires avec des attestations<br />

de bonne exécution des clients ;<br />

• Références des clients ;<br />

• Toutes <strong>info</strong>rmations jugées pertinentes.<br />

4. Les missions à exécuter par le Consultant<br />

dans le cadre de cette étude consistent à :<br />

• concevoir un modèle EGC pour des fins<br />

d'étude de la pauvreté et de simulation<br />

ex ante des politiques ou options de<br />

réduction de la pauvreté et des chocs<br />

macro économiques sur les conditions de<br />

vie des populations de nos pays ;<br />

• former les cadres de la Commission de<br />

l'UEMOA à l'utilisation et à l'actualisation<br />

des modèles ;<br />

• former les cadres de la Commission et<br />

des Etats membres à l'utilisation du logiciel<br />

GAMS ;<br />

• Animer un atelier de restitution des<br />

modèles dans chacun des Etats<br />

concernés.<br />

5. Le consultant sera sélectionné conformément<br />

aux règles et procédures de la<br />

Commission de l'UEMOA<br />

6. Les dossiers de manifestation d'intérêt,<br />

rédigés en langue française et portant la<br />

mention «Appel à manifestation d'intérêt<br />

pour le recrutement d'un consultant<br />

individuel en vue de la réalisation de<br />

l'étude sur la Mise en Place d'un Modèle<br />

d'Equilibre Général Calculable au sein de<br />

la Commission de l'UEMOA (Phase 2 :<br />

Bénin, Guinée Bissau, Niger, Sénégal)»,<br />

doivent parvenir au plus tard le 12 avril<br />

à 16 heures (heure locale) sous pli fermé<br />

en quatre exemplaires (un original plus trois<br />

copies) à l'adresse suivante :<br />

Commission de I'UEMOA<br />

380 Avenue du Professeur Joseph KI-ZERBO<br />

01 B.P. 543 - Ouagadougou 01 (Burkina Faso)<br />

Tél. : (226) 50 31 88 73 à 76<br />

Fax : (226) 50 31 88 72<br />

Email : commission@uemoa.int<br />

L'attention des soumissionnaires est attirée<br />

sur le fait que les candidatures parvenues<br />

après l'expiration de ce délai ne sont pas<br />

recevables.<br />

7. Pour toute <strong>info</strong>rmation complémentaire<br />

au sujet du présent appel à manifestation<br />

d'intérêt, les soumissionnaires intéressés<br />

s'adresseront au Département des Services<br />

Administratifs et Financiers de la<br />

Commission de l'UEMOA :<br />

Personnes à contacter :<br />

• Monsieur Elhadj Malick SOUMARE<br />

Tél. : +226 50 32 87 72<br />

Email: emsoumare@uemoa.int ;<br />

• Madame Aimée Chantal ZOUNGRANA<br />

Tél. : +226 50 32 86 94<br />

Email: aczoungrana@uemoa.int<br />

P/le Commissaire chargé du Département<br />

des Services Administratifs et Financiers<br />

et par délégation,<br />

Le Directeur de Cabinet<br />

Mamadou BA


6<br />

La Bicici, nationalisée par le<br />

gouvernement, a débuté ses<br />

activités publiques ce mardi 02<br />

<strong>mars</strong>. Dès 9 heures, le siège de<br />

la banque a ouvert ses portes<br />

pour accueillir les clients massés à<br />

l’entrée. Le temps d’une vérification<br />

de son numéro de compte<br />

inscrit sur son chèque, chacun est<br />

orienté vers le guichet où il peut<br />

toucher son argent. Soulagement<br />

pour les uns, sentiment mitigé pour<br />

les autres qui n’ont pu encaisser la<br />

somme souhaitée, en raison du plafonnement<br />

imposé : les particuliers<br />

et clients privilèges sont autorisés à<br />

retirer 200 mille F cfa, au maximum<br />

; les professionnels, 500 mille F<br />

cfa et les entreprises, 1 million de<br />

F cfa. Pourquoi cette mesure Un<br />

cadre de la banque, désigné par la<br />

direction pour répondre à nos questions,<br />

explique : «Il s’agit d’une<br />

mesure de prudence, nous sommes<br />

en train de terminer le travail de<br />

reconstitution des soldes et nous<br />

travaillons à mettre en place un système<br />

d’<strong>info</strong>rmation. Pour le<br />

moment, les opérations se font<br />

manuellement, comme avant 1985,<br />

afin de permettre aux clients d’avoir<br />

accès à une partie de leur<br />

agent et les soulager un tant soit<br />

peu». Et de préciser : « Les opérations<br />

manuelles, se font à partir de<br />

documents physiques. Nous ne rentrons<br />

par sur les ordinateurs».<br />

C’est donc grâce à ce procédé que<br />

certains clients de cette banque sont<br />

retournés chez eux avec le sourire,<br />

comme cette dame qui s’est levée<br />

tôt le matin pour pouvoir encaisser<br />

ses cent mille F Cfa au terme de<br />

plusieurs heures d’attente. Mais<br />

Économie<br />

Banque Fermée le 14 février dernier sans préavis, mais nationalisée<br />

le 17 du même mois, la Bicici a commencé, hier, à s’ouvrir aux clients.<br />

La Bicici nationalisée ouvre ses portes<br />

PHOTO: SYLLA YACOUBA<br />

Les particuliers et entreprises, clients de la Bicici, ont commencé, hier, à faire des opérations sur leurs comptes.<br />

pour être servi, il faut être client du<br />

siège au Plateau. Les clients des<br />

autres agences vont devoir patienter<br />

encore un peu.<br />

Concernant les fonctionnaires et<br />

agents de l’Etat, dont les comptes<br />

étaient domiciliés à la Bicici, leur<br />

salaire du mois de février comme<br />

on le sait a déjà été viré dans d’aut-<br />

PORT AUTONOME D’ABIDJAN<br />

Une référence internationale<br />

res banques contrôlées par l’Etat.<br />

«Pour ce mois-ci, il ne peuvent pas<br />

prendre leur argent chez nous. Car<br />

leurs fonds n’ont pas été virés chez<br />

nous. Ils doivent s’adresser aux<br />

banques qui leur ont été attribuées»,<br />

a soutenu notre interlocutrice.<br />

Avant de rassurer que la banque<br />

dispose de suffisamment de liquidité<br />

pour son fonctionnement.<br />

D’ailleurs, d’autres agences,<br />

notamment celle de Treichville,<br />

boulevard de Marseille vont ouvrir<br />

sous peu, a-t-elle assuré.<br />

DAVID YA<br />

Les établissements financiers<br />

et bancaires exerçant<br />

en Côte d’Ivoire reprendront-ils<br />

du service La<br />

Banque centrale des États<br />

de l’Afrique de l’ouest (Bceao)<br />

semble, pour sa part, attentive<br />

au blocage que constitue leur<br />

fermeture provisoire depuis<br />

plus de deux semaines maintenant.<br />

Elle a même lancé un avis<br />

à ces sociétés qui voudraient<br />

poursuivre leurs opérations. Le<br />

lundi 28 février dernier, dans la<br />

capitale sénégalaise, le siège a<br />

convoqué ces établissements<br />

de crédit pour les <strong>info</strong>rmer sur<br />

les conditions de la poursuite<br />

de leurs opérations. Il s’agit,<br />

entre autres, de la participation<br />

aux adjudications de bons du<br />

trésor public des États membres<br />

de l’Union économique et<br />

monétaire ouest-africaine<br />

(Uemoa), des opérations de<br />

refinancement et aux transferts<br />

internationaux. L’accès au système<br />

de paiement fait également<br />

partie des services offerts<br />

par le siège.<br />

Ces opérations devant se réaliser<br />

à partir d’un site localisé en<br />

dehors de la Côte d’Ivoire ou<br />

par le truchement d’une institution<br />

bancaire d’un des autres<br />

États membres de l’union.<br />

Les banquiers ivoiriens ont<br />

salué l’esprit et l’initiative du<br />

siège. Selon des indiscrétions<br />

du monde des finances, ils ont<br />

toutefois relevé certaines préoccupations<br />

au regard de l’offre<br />

de circonstance de la Bceao.<br />

Fraternité Matin / Jeudi 2 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

Bceao<br />

Les banques fermées<br />

expriment leurs préoccupations<br />

Ces interrogations se résument<br />

en trois points. D’abord, le problème<br />

du cash. Ils se sont<br />

demandé comment disposer du<br />

cash à Abidjan, surtout que leur<br />

site d’opération est appelé à<br />

être temporairement délocalisé.<br />

Le deuxième souci exprimé est<br />

un appendice au premier. Il s’agit<br />

du traitement des clients<br />

vivant en Côte d’Ivoire.<br />

Faudra-t-il qu’ils se déplacent<br />

pour accéder à leurs fonds Et<br />

comment La dernière interrogation<br />

relève d’un problème<br />

<strong>info</strong>rmatique. Étant donné que<br />

toutes les banques ne sont pas<br />

en réseau, relève un banquier.<br />

Face à ces points soulevés, une<br />

autre source bancaire indique<br />

que le communiqué du siège a<br />

bien ciblé, dans un premier<br />

temps, les opérations susceptibles<br />

d’être menées de l’extérieur,<br />

en attendant des lendemains<br />

meilleurs.<br />

En tout état de cause, continue<br />

notre source, la Bceao a pris<br />

bonne note des précisions<br />

demandées par les banques<br />

ivoiriennes. Et la réflexion est<br />

engagée pour y trouver des<br />

solutions. Un communiqué<br />

devait être publié sur le site de<br />

la banque centrale hier, pour<br />

relever les différents points des<br />

échanges et propositions de la<br />

réunion de Dakar. Mais, jusqu’à<br />

16 heures, ce document<br />

n’était pas encore disponible.<br />

ADAMA KONÉ<br />

Certifié ISO 9001, version 2008<br />

AVIS À LA CLIENTELE DU PAA<br />

Pour toute <strong>info</strong>rmation, merci de joindre les contacts ci-dessous<br />

BP V 85 ABIDJAN, Tel : (+255) 21 23 80 00 ;<br />

Fax : (+255) 21 23 80 80<br />

- SERVEUR VOCAL INTERACTIF : (+255) 21 21 62 00<br />

- LIGNE VERTE : 80 00 88 88<br />

- SITE WEB : http// www.paa-ci.org<br />

- E-mail : <strong>info</strong>@paa-ci.org<br />

Cellule de crise de veille commerciale :<br />

- Superviseur + 225 05 100 162<br />

- Coordonnateur + 225 05 018 185<br />

- Autres lignes + 225 21 23 84 29<br />

+ 225 21 23 82 63<br />

• Ce que les fonctionnaires doivent savoir<br />

Retenue de 20%, obligation<br />

d’ouverture d’un compte d’épargne<br />

ou encore formulaire<br />

de demande de carte magnétique,<br />

etc. Ce sont autant de<br />

choses que les fonctionnaires<br />

venant d’être « relocalisés » dans<br />

les cinq banques nationales que sont<br />

Bni, Bhci, Bfa, Cnce et Versus bank<br />

ont du mal à comprendre. En effet,<br />

ces serviteurs de l’Etat de Côte<br />

d’Ivoire sont nombreux à s’étonner<br />

que ces banques leur demandent<br />

d’ouvrir un compte d’épargne, prélèvent<br />

des frais de carte automatique<br />

et fassent, dans certains cas,<br />

une retenue d’un certain pourcentage<br />

sur leur salaire du mois de<br />

février. Mais faut-il vraiment s’en<br />

étonner Assurément non ! Car ces<br />

institutions qui ne sont pas des philanthropes<br />

devaient d’abord comme<br />

il est de coutume dans tout établissement<br />

bancaire, procéder ne seraitce<br />

qu’à l’ouverture de comptes<br />

chèques pour les virements des<br />

salaires à venir pour chacun des<br />

fonctionnaires concernés par la «<br />

relocalisation ». Et ce, remédier à<br />

la situation inédite créée par la fermeture<br />

brusque et sans préavis des<br />

quinze banques d’origine étrangère<br />

ou de forte participation extérieure.<br />

En outre, les banques devaient prélever<br />

les frais de tenue de compte<br />

qui s’élèvent, en général, à 5 000<br />

francs Cfa. Le métier de banquier<br />

n’étant pas assimilable à celui de<br />

transfert d’argent de type Western<br />

Union ou Money Gram ou encore<br />

de chèque postal, les fonctionnaires<br />

ne pouvaient s’attendre à venir retirer<br />

aux guichets des banques<br />

concernées jusqu’au dernier centime<br />

leur salaire. Parce que ces établissements<br />

qui ont investi en ressources<br />

humaines et logistique pour<br />

répondre en si peu de temps au défi<br />

de paiement des salaires des 151<br />

000 fonctionnaires et agents de<br />

l’Etat anciennement clients chez les<br />

banques qui ont fermé, notamment<br />

la Sgbci et la Bicici, ont à cœur,<br />

dans leurs stratégies, de faire en<br />

sorte que ces «ces nouveaux<br />

clients» deviennent définitivement<br />

les leurs. C’est pourquoi des cartes<br />

de retraits automatiques et d’autres<br />

services leur sont offerts. Les dirigeants<br />

des banques nationales qui<br />

constituent désormais le socle du<br />

marché bancaire ivoirien assurent<br />

que, pour le salaire de <strong>mars</strong> et des<br />

mois suivants, ces clients verront<br />

que l’Etat n’a pas eu tort de les<br />

affecter dans des établissements<br />

bancaires publics ivoiriens. Car, en<br />

plus du métier de banque classique<br />

que faisaient leurs institutions d’origine,<br />

ils auront des services beaucoup<br />

plus adaptés à leurs besoins.<br />

Outre ces services- et les clients des<br />

banques doivent le comprendre, y<br />

compris ceux de la Bicici et de la<br />

Sgbci nationalisées et qui ont commencé<br />

à ouvrir leurs guichets aux<br />

déposants- les dirigeants des<br />

banques nationales veillent à ce que<br />

la panique bancaire qui se caractérise<br />

par des retraits massifs et importants,<br />

ne mette pas à mal le marché<br />

national. D’où les plafonnements de<br />

retraits à certains guichets. Parce<br />

que le socle de la banque est constitué<br />

de retraits et dépôts. Laisser se<br />

développer de vastes mouvements<br />

de retraits, c’est tuer le système<br />

bancaire ivoirien. C’est d’ailleurs ce<br />

qui explique, dans le journal télévisé<br />

de 20 h du mardi 1 er <strong>mars</strong>, le<br />

ministre de l’Economie et des<br />

Finances, Désiré Dallo, ait demandé<br />

aux Ivoiriens d’avoir confiance au<br />

marché bancaire national et de s’abstenir<br />

de récupérer la totalité de leur<br />

épargne dans les banques. En fait, la<br />

Côte d’Ivoire a besoin de rassurer,<br />

et cela commence par l’attitude et la<br />

confiance que chaque Ivoirien aura<br />

vis-à-vis du nouveau paysage des<br />

établissements de crédit qui se dessine<br />

depuis le début de la fermeture<br />

des banques dites internationales.<br />

GOORÉ BI HUÉ


(PHOTO: SYLLA YACOUBA)<br />

Fraternité Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> 2010<br />

Société<br />

Education Mme la ministre Jacqueline Lohouès Oble a expliqué, dimanche dernier, au cours d’une émission de la première chaîne<br />

de la radio nationale, les actions que son département entend mener pour répondre aux préoccupations immédiates du secteur éducatif.<br />

“Ma priorité est l’organisation des examens de la session <strong>2011</strong>”<br />

La ministre de l’Education nationale<br />

ne se fait aucun doute sur la post électorale, dans des écoles<br />

poursuivre leur scolarité. La preuve fesseur Jacqueline Lohouès Oble. public. Elle a, par ailleurs, interpel-<br />

depuis le déclenchement de la crise<br />

la volonté affichée des élèves de chaque dossier», a expliqué le pro-<br />

élèves, soient connus du grand<br />

question. Pour Mme Jacqueline relais à Daloa et Abidjan. Ils sont<br />

la plus patente étant l’organisation Avant de préciser qu’à partir de lé les parents d’élèves sur leur rôle,<br />

Lohouès Oble, la priorité des environ trois mille, en effet, qui ont<br />

mise en place avec promptitude, 2016 , le problème pourrait se poser dans l’éducation de leurs enfants. «<br />

priorités pour son ministère pu être inscrits dans ces établissements.<br />

pour sécuriser leurs établissements. avec une grande acuité , si rien n’est Ce n’est pas faire preuve d’amour,<br />

reste la tenue des examens de la session<br />

<strong>2011</strong>. Elle l’a affirmé dimanche,<br />

au cours de l’émission de la<br />

première chaîne de la radio, «<br />

Questions des temps nouveaux », à<br />

Pour ces élèves, une période<br />

d’adaptation et de renforcement des<br />

capacités s’avère nécessaire, avant<br />

toute évaluation. C’est pour cela<br />

que la ministre et ses collaborateurs<br />

Dans certains, les élèves euxmêmes<br />

ont entrepris de barrer le<br />

chemin aux individus qui se font<br />

passer pour leurs condisciples,<br />

mais dont la mission est de perturber<br />

entrepris avant le départ à la retraite<br />

d’un important nombre d’enseignants<br />

, encore en fonction aujourd’hui,<br />

grâce à l’effet induit du profil<br />

de carrière.<br />

à l’endroit de son enfant, que de lui<br />

acheter un diplôme », a-t-elle rappelé<br />

avec force. Avant d’affirmer<br />

qu’elle a demandé aux différentes<br />

associations de parents d’élèves, de<br />

laquelle participait Fraternité Matin. ont préconisé que des sessions spéciales<br />

les cours. Ils restent vigilants et<br />

fédérer leurs efforts, afin d’agir<br />

soient organisées plus tard, à<br />

les dénoncent systématiquement Faire connaître les avec plus d’efficacité.<br />

Mme Jacqueline Lohouès Oble a,<br />

dans cette optique et dans l’intérêt leur intention. Avec ces élèves,<br />

selon la ministre. Elle reconnaît toutefois<br />

que la sécurité des établisse-<br />

Avec les partenaires au développement,<br />

les rapports sont assujettis à<br />

de l’école ivoirienne, appelé les 3888 autres personnes, parmi lesquelles,<br />

2907 maîtres du primaire,<br />

ments scolaires relève du devoir public<br />

ceux que la communauté internatio-<br />

fraudeurs du grand<br />

politiques à trouver des solutions<br />

rapides à la crise post électorale qui 753 enseignants du secondaire, et<br />

régalien de l’Etat, qui veillera à<br />

nale a décidé d’entretenir avec la<br />

plombe tous les efforts visant à 128 membres du personnel d’encadrement<br />

ont également quitté les<br />

nants, un environnement propice à ivoirienne, n’a pas été occultée par électorale. « J’ai dit à mes collabo-<br />

l’assurer, afin de garantir aux appre-<br />

La fraude, cette gangrène de l’école Côte d’Ivoire, depuis la crise post<br />

redonner à cette institution toute sa<br />

place. Elle a notamment invité la zones de conflits à l’ouest et au<br />

leur éducation et à leur formation. la ministre de l’Education nationale.Elle<br />

entend la combattre avec rer sur notre sort, qu’il faut désorrateurs<br />

qu’il ne s’agit pas de pleu-<br />

communauté internationale « à se nord, pour rejoindre, qui la capitale<br />

L’une des difficultés devenue récurrente<br />

depuis longtemps est la pénu-<br />

toute la rigueur qui s’impose. Elle a mais compter sur les propres res-<br />

ressaisir », dans son appréciation<br />

des résultats du 2 nd économique, qui des villes situées<br />

tour du scrutin au centre ou au sud. Au total, ce<br />

rie des enseignants. Le profil de carrière<br />

a participé à la résoudre en directeur d’école, qui s’est rendu beaucoup de rigueur les moyens qui<br />

saisi l’occasion pour révéler, qu’un sources de notre pays et gérer avec<br />

présidentiel et sa prise de position sont 82 établissements publics qui<br />

en faveur du candidat perdant, face ont dû fermer leurs portes dans les<br />

partie, cependant elle reste pendante.<br />

La ministre de l’Education natiotion<br />

des ouvrages aux élèves, dans secteur privé jouant un rôle impor-<br />

coupable de ce fait, dans la distribu-<br />

sont mis à notre disposition ». Le<br />

à M. Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur<br />

par le Conseil constitution-<br />

Pour les élèves des établissements<br />

nale a affirmé qu’une autre solution, un établissement de la Riviera, s’est tant dans le secteur de l’éducation,<br />

zones cno.<br />

Mme Jacqueline Lohouès Oble.<br />

nel.<br />

restés ouverts, la validité de l’année sans entrave majeure, les cours se face à cette difficulté, c’est le redéploiement<br />

des enseignants, notampriées.<br />

« En plus des sanctions, on c’est à juste titre que la ministre a<br />

vu appliquer les sanctions appro-<br />

avec 18% de part d’investissement ,<br />

scolaire qui s’apprécie sur la base poursuivant , dans ces cas là.<br />

82 écoles publiques du nombre de semaines de cours<br />

ment ceux qui sont dans les a exigé qu’il rende les ouvrages salué son apport et reconnu que<br />

réalisés, pourrait être décidée au cas<br />

fermées<br />

Le redéploiement<br />

bureaux. « J’ai demandé au directeur<br />

des ressources humaines de étaient destinés. ». Elle est d’ac-<br />

de francs cfa . Sur ce montant, 2<br />

détournés aux élèves auxquels, ils l’Etat reste lui devoir 15 milliards<br />

par cas , si la crise devait perdurer ,<br />

avec des poches de perturbations. comme solution recenser tout ce personnel enseignant,<br />

afin que nous puissions pro-<br />

Revenons à la tenue des examens,<br />

cord que désormais, des moyens milliards ont pu être payés récemment.<br />

JOSETTE BARRY<br />

Sinon, la validité de l’année scolaire<br />

irait de soi, vu que les 28 semaicéder<br />

à des réaffectations sur la<br />

à la pénurie<br />

pour préciser que les différentes<br />

soient mis en place, afin que ces<br />

sessions classiques ne concerneront<br />

pas les élèves déplacés, admis<br />

La ministre se réjouit d’ailleurs de base d’une étude rigoureuse de gnants, personnel<br />

fraudes et leurs auteurs, enseines<br />

de cours requis seront réalisés<br />

d’encadrement,<br />

Drame à Yopougon<br />

Un enfant de 5 ans succombe à 40 jours de jeûne imposé parson père pasteur<br />

Mme N’Zi Jacqueline, la mère du petit Abraham décédé. A côté d’elle,<br />

Esther Grâce, sa fille, se trouve dans un état critique.<br />

Les habitants de Santé, quartier<br />

précaire situé à mi-chemin entre<br />

l’hôtel «Maison blanche» et la<br />

gare lagunaire d’Abobo-doumé,<br />

étaient hier gagnés par l’émoi et<br />

un sentiment de révolte. Et ceci du<br />

fait de la découverte du corps d’un<br />

garçonnet de cinq ans, mort dans<br />

des circonstances écoeurantes. En<br />

effet, l’enfant, du nom de N’Zi<br />

Abraham Elie, a succombé à un<br />

jeûne de 40 jours imposé à toute la<br />

famille par le père agissant en sa<br />

qualité de pasteur. Ce dernier, son<br />

épouse et leur fille aînée de sept ans<br />

sont, eux, squelettiques.<br />

La foule des badauds massés hier<br />

après-midi sur les lieux nous a permis<br />

de repérer sans difficulté la cour<br />

concernée. Il ressort des différents<br />

témoignages recueillis que C’est la<br />

persistance de l’odeur nauséabonde<br />

en provenance de la cour fermée du<br />

pasteur N’Zi Eby François qui a<br />

résolu les voisins à alerter la police.<br />

Surtout que, nous a-t-on révélé, le<br />

portail de la maison était, depuis<br />

plus d’un mois, hermétiquement<br />

fermé et qu’aucune activité humaine<br />

ne semblait se tenir à l’intérieur.<br />

C’est donc la police qui aurait<br />

contraint le chef de famille qui s’était<br />

enfermé avec sa famille à ouvrir<br />

le portail avec beaucoup de difficultés<br />

parce que très affaibli. Une fois<br />

à l’intérieur de la maison, les agents<br />

vont découvrir l’horreur. Le corps<br />

en début de putréfaction d’un garçonnet<br />

couché à même le sol. Assis<br />

à côté, le père, la mère, Mme N’Zi<br />

Jacqueline et leur fille, N’Zi Esther<br />

Grâce Emmanuelle, 7 ans, élève en<br />

classe de Ce1. Comme atteints par<br />

une épidémie, les trois survivants<br />

du jeûne sont dans un état critique.<br />

Avec l’intervention de la police, le<br />

corps de N’zi Abraham Elie a été<br />

enlevé.<br />

A notre arrivée aux environs de 13<br />

h sur les lieux, le chef de famille ne<br />

s’y trouvait pas et personne ne pouvait<br />

dire où il était. Compatissantes,<br />

Vol à Adjamé<br />

Katché Stéphane, âgé de vingtcinq<br />

ans, a été déféré à la justice,<br />

vendredi dernier, pour le vol de<br />

six téléphones portables à<br />

Adjamé Saint Michel dans un<br />

atelier de réparation desdits appareils.<br />

Il a reconnu les faits en ces termes<br />

: «Je reconnais avoir volé les<br />

portables, je vis de vol. C’est la seule<br />

activité que je peux faire pour<br />

gagner mon pain quotidien ». Sa<br />

victime, Djibo Kassoum , propriétaire<br />

de l’atelier, l’avait vu entrer<br />

dans le magasin pendant qu’il prenait<br />

son petit-déjeuner dans un<br />

kiosque non loin de là. Quand le<br />

voleur a remarqué que ce dernier se<br />

dirigerait vers lui, il a pris la poudre<br />

d’escampette .Les cris de détresse de<br />

Djibo Kassoum ont alerté le voisinage<br />

qui a accouru pour maîtriser le<br />

malfrat sur qui les six portables volés<br />

ont été retrouvés. Il a été conduit au<br />

commissariat du 3 e arrondissement<br />

d’Adjamé. Cet acte de solidarité de<br />

les femmes du quartier ont organisé<br />

une chaîne de solidarité en faisant<br />

consommer des fruits à la mère et sa<br />

fille qui n’arrivaient pas à se tenir<br />

sur leurs jambes. Tant bien que mal,<br />

Mme N’Zi d’une voix à peine perceptible,<br />

explique : « Mon mari<br />

qui est pasteur nous a tous imposé<br />

ce jeûne que nous avons commencé<br />

depuis le 20 janvier <strong>2011</strong>. Ce jeûne<br />

pour lequel nous ne buvions que de<br />

l’eau est une directive divine. Et<br />

quand nous nous sommes rendu<br />

compte que notre fils était mort<br />

lundi dernier, jour où il avait eu ses<br />

cinq ans, nous avons continué de<br />

prier espérant que Dieu pour qui<br />

nous agissons allait le ramener à la<br />

vie. Maintenant, nous reconnaissons<br />

que nous n’avons pas été<br />

sages en mêlant nos enfants à ce<br />

jeûne ».<br />

LANDRY KOHON<br />

Katché Stéphane arrêté pourle vol de plusieurs portables<br />

la population d’Adjamé Saint<br />

Michel a été vivement salué par<br />

tous.<br />

DANIEL ASSOUMAN<br />

STAGIAIRE<br />

Coup d’œil<br />

RELIGION. Du 24 au 25 février<br />

dernier au Plateau, la communauté<br />

internationale des hommes d’affaires<br />

du plein évangile (Full<br />

Gospel) a organisé une convention<br />

régionale sur le thème : « une<br />

chose nouvelle ». Cette association<br />

laïque professionnelle qui<br />

regroupe des membres de plusieurs<br />

communautés chrétiennes,<br />

entend aider les hommes de Dieu<br />

pour sortir la Côte d’Ivoire de cette<br />

crise, a souligné Ahua Lucien,<br />

vice-président en charge de<br />

l’Afrique de l’Ouest francophone.<br />

7<br />

Sos<br />

Dame Guéi Béatrice<br />

a reçu son don<br />

Le pauvre Guéi Dieudonné qui<br />

souffrait d’hydrocéphalie n’a<br />

pu survivre à son mal. Sa mère,<br />

dame Guéi Béatrice Capet,<br />

était passée, en effet, à<br />

Fraternité Matin pour solliciter<br />

l’aide de généreux donateurs en<br />

vue de l’opérer. Une dame débonnaire<br />

qui a voulu garder l’anonymat<br />

a remis 450 000 Fcfa.<br />

Malgré la mort de cet innocent,<br />

elle a tenu à ce que cette somme<br />

soit remise à la mère. C’est ce qu’a<br />

fait, mardi, M. Dogbo Raoul.<br />

La mère, bien qu’affligée, l’a chargé<br />

de transmettre à la donatrice ses<br />

remerciements infinis.<br />

M. C. OBINDÉ<br />

AVIS D’ENQUETE DE COMMODO ET INCOMMODO<br />

Le Maire de la Commune de Yamoussoukro a l'honneur de<br />

porter à la connaissance de la population qu'une enquête de<br />

Commodo et Incommodo d'une durée de 30 jours allant du<br />

14/02/<strong>2011</strong> au 15/03/<strong>2011</strong> inclus, en vue de l'approbation<br />

du plan de lotissement de KAMI ABOMBO (Commune de<br />

Yamoussoukro) d'une superficie de 121 ha 72 a 42 ca, est<br />

ouverte dans les bureaux de la Direction des Services<br />

Techniques de la Mairie.<br />

Monsieur SYLLA ABDOULAYE, Directeur Adjoint des Services<br />

Techniques nommé Commissaire Enquêteur par Décision<br />

n° 2004-064/CY/SG du 13/10/2004 de Monsieur le Maire a<br />

qualité de recevoir et enregistrer toutes les oppositions,<br />

réclamations et observations qui pourraient être faites et ce<br />

tous les jours ouvrables aux heures réglementaires dans<br />

les locaux de la Direction des Services Techniques où un<br />

registre est ouvert à cet effet.<br />

P/Le Maire et P.D<br />

Le 6 ème Adjoint au Maire<br />

KONAN N'GUESSAN Anatole


8<br />

Sports<br />

Fraternité<br />

Football L’attaquant vedette de Chelsea dont le contrat expire en 2012,<br />

vit des moments difficiles avec son club, qui n’a pas l’intention de le prolonger.<br />

Où ira DidierDrogba<br />

C’est devenu le nouveau discours<br />

de la presse internationale<br />

en général et anglaise<br />

en particulier. Didier<br />

Drogba serait forcé de quitter<br />

les Blues de Chelsea en fin de<br />

saison. En fait, le contrat de l’international<br />

ivoirien avec l’équipe<br />

londonienne expire en 2012.<br />

Ce qui signifie de facto qu’à la<br />

prochaine intersaison, Didier<br />

Drogba pourrait aller voir<br />

ailleurs. Surtout que pour l’instant,<br />

il n’y a aucune éventualité<br />

de prolongation de son contrat.<br />

Son employeur, Roman<br />

Abramovitch, n’en fait pas cas.<br />

Seul constat, l’Ivoirien est relégué<br />

au statut de remplaçant<br />

depuis l’arrivée de l’Espagnol<br />

Fernando Torres (recruté à 58<br />

millions d’euros). Si l’aspect<br />

économique entourant la venue<br />

de l’ex-attaquant de Liverpool à<br />

Londres force Ancelotti à garder<br />

Drogba et ses 32 ans sur le banc,<br />

il n’en demeure pas moins que<br />

cela suscite des interrogations.<br />

Chelsea prendra-t-il le risque de<br />

lâcher sa principal arme offensive<br />

de ces cinq dernières années<br />

Drogba a-t-il toujours la tête<br />

chez les Blues L’absence de<br />

titre avec la formation londonienne<br />

ne le pousse-t-elle pas à<br />

aller vers des clubs de plus grande<br />

notoriété Ses trente-deux<br />

ans lui donnent-ils toujours la<br />

force physique de soutenir le<br />

rythme d’enfer de Chelsea <br />

Une chose est sûre, la dixième<br />

personnalité la plus influente au<br />

monde bénéficie d’une telle<br />

réputation que son départ du<br />

club ne se fera pas à n’importe<br />

quel prix. Dans les coulisses,<br />

Mourinho se dit toujours intéressé<br />

par son filleul. Encore faut-il<br />

que le technicien portugais ne<br />

rompt pas son contrat avec le<br />

Real Madrid. Dans le même<br />

temps, un exil au pays de<br />

l’Oncle Sam ne serait pas à écarter.<br />

Afin de rejoindre la galerie<br />

de stars de la Major Soccer<br />

League des Etats-Unis telles que<br />

David Beckham, Thierry Henri,<br />

Eric Cantona. Il y a fort à parier<br />

que Didier Drogba ne se fera pas<br />

prier jeu en fin de saison pour<br />

revoir à la hausse son salaire net<br />

(6 millions d’euros) avec<br />

Chelsea. Où en cas de refus des<br />

dirigeants londoniens, que pour<br />

des impératifs de publicité, il se<br />

fasse recruter par un autre club à<br />

coups de milliards. Pour l’heure,<br />

Didier Drogba ne dit pas un mot<br />

concernant toutes ses rumeurs. Il<br />

contrarie d’ailleurs les avis défavorables<br />

par sa belle prestation<br />

de mardi dernier (victoire (2-1)<br />

de Chelsea devant Manchester<br />

United lors de la 18 e journée en<br />

retard de la Premier League). En<br />

dépit du fait qu’il est rentré en<br />

cours de jeu. Autant dire que ses<br />

non titularisations dans le onze<br />

type de Chelsea sont pour lui, un<br />

coup dur. Lui a été meilleur<br />

buteur du championnat la saison<br />

dernière (pour la deuxième fois<br />

après 2007) avec 29 buts en 32<br />

matches.<br />

ADAM KHALIL<br />

Mondial 2014<br />

Vers la réduction des places de l’Afrique<br />

La Fifa annonce ce jeudi, après<br />

deux jours de réunion à<br />

Zurich, le nombre de places<br />

dont chaque continent disposera<br />

pour la Coupe du monde<br />

2014 au Brésil.<br />

En 2010, six pays africains ont<br />

pris part à la compétition avec<br />

l’Afrique du Sud comme hôte<br />

qualifié d’office. Selon des sources<br />

dignes de foi, l’Afrique est<br />

presque certain perdre une place,<br />

si ce n’est plus.<br />

En effet, les performances des<br />

pays africains n’ont pas vraiment<br />

été satisfaisantes en Afrique du<br />

Sud. Puisque seul le Ghana s’était<br />

extirpé des phases de poules.<br />

Les autres continents poussent<br />

pour avoir plus de tickets. C’est<br />

donc entre pressions politiques et<br />

lobbies, dans une bagarre entre<br />

l’actuel président de la Fifa,<br />

Sepp Blatter, et son principal<br />

challenger, Mohammad Bin<br />

Hamman. Le second milite pour<br />

une présence plus forte de l’Asie<br />

en Coupe du monde. La région<br />

Concacaf (Amérique du Nord,<br />

Amérique centrale et les<br />

Caraïbes) souhaite également<br />

une place de plus. L’Amérique<br />

du Sud devrait bénéficier de<br />

cette rallonge puisque c’est le<br />

Brésil organise.<br />

PAUL BAGNINI<br />

Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

Ufoa<br />

Moucharafu surdes braises<br />

L’Union des fédérations<br />

ouest-africaines de football<br />

(Ufoa) n’est pas sortie de<br />

l’auberge. Après la bataille<br />

Anouma – Adamu qui l’avait<br />

scindée en deux, l’union<br />

zonale cédée par le premier cité<br />

au second vient d’échoir au<br />

Béninois Moucharafu Anjorin.<br />

Mais celui qui assure l’intérim<br />

du Dr Adamu, interdit de toute<br />

activité de football par la Fifa à<br />

la suite d’une accusation de<br />

corruption, n’est pas blanc<br />

comme neige. Il est accusé à<br />

Cotonou d’avoir détourné l’argent<br />

du football béninois.<br />

Depuis plusieurs mois, une<br />

fronde soutenue par les autorités<br />

du pays demande son<br />

départ. Minoritaire dans le gouvernement<br />

du football local, a<br />

échoué lamentablement à<br />

Khartoum lors des élections au<br />

comité exécutif de la Caf. Ce<br />

qui le rend encore plus vulnérable<br />

que jamais face à la contestation.<br />

Naturellement, Anjorin,<br />

qui s’éjecte du système peut-il<br />

se maintenir à la tête de l’Ufoa<br />

dont il assure l’intérim jusqu’en<br />

2012 Il faut noter que le<br />

Béninois a brillé par son absence<br />

(selon les <strong>info</strong>rmations<br />

reçues) lors de la réunion<br />

extraordinaire de l’union qu’il<br />

avait lui-même convoquée à<br />

Kharthoum. «Effectivement, il<br />

n’est pas venu. Je ne suis pas<br />

en mesure de vous dire les raisons<br />

de son absence. Mais,<br />

comme tout le monde, j’ai aussi<br />

constaté cette absence», fait<br />

remarquer M. Aka Malan,<br />

secrétaire générale de<br />

l’union,qui note que cette<br />

assemblée générale a été l’occasion<br />

pour faire le bilan de<br />

l’exercice 2008-2010 et mettre<br />

en place les activités <strong>2011</strong>-<br />

2012. L’Ufoa a aussi planché<br />

sur la situation qui prévaut au<br />

sein de son comité exécutif. La<br />

possibilité d’éjecter Anjorin<br />

n’est pas écartée. Surtout lors<br />

de la prochaine assemblée<br />

générale prévue le 9 avril à<br />

Banjul, en Gambie. «En effet,<br />

ce point fait partie de l’ordre du<br />

jour des assises de Banjul.<br />

Mais sur place, les présidents<br />

de fédération décideront de la<br />

conduite à tenir. Voilà pourquoi<br />

la réunion de Khartoum a<br />

formellement exigé que ce<br />

soient les présidents de fédération<br />

eux-mêmes qui participent<br />

au rendez-vous de Banjul. S’il<br />

faut mettre en place un nouveau<br />

comité exécutif, ils le feront.<br />

Les candidatures seront enregistrées<br />

éventuellement sur<br />

place. Ils verront aussi s’il faut<br />

retoucher les statuts de notre<br />

Union», confie sur le site internet<br />

de la Fif, le secrétaire général<br />

de l’Ufoa.<br />

PAUL BAGNINI<br />

Coupe de France<br />

Faé, Kafu et Nice en quart de finale<br />

L'ex-numéro un mondiale<br />

de tennis Serena Williams<br />

a été hospitalisée d'urgence<br />

lundi à Los Angeles<br />

suite aux complications<br />

d'une embolie pulmonaire<br />

découverte la semaine dernière.<br />

"Lundi, Serena Williams a<br />

dû subir un traitement d'urgence<br />

au centre médical<br />

Cedars-Sinai de Los<br />

Angeles", a déclaré son attachée<br />

de presse Nicole Chabot<br />

hier. "Elle a été hospitalisée<br />

pour soigner un hématome<br />

apparu suite au traitement<br />

d'une situation plus critique.<br />

La semaine dernière, Serena a<br />

Le fait<br />

Après avoir éliminé<br />

Montpellier et Rennes lors<br />

des tours précédents,<br />

Reims, 16 e de Ligue 2,<br />

pensait bien tenir un nouvel<br />

exploit mardi soir en emmenant<br />

Nice jusqu’en prolongation.<br />

Malheureusement, le rêve<br />

champenois s’est brisé à la<br />

113 e minute. Emerse Faé et<br />

Serena Williams hospitalisée<br />

été victime d'une embolie pulmonaire."<br />

Serena, qui s'était<br />

ouvert le pied en marchant sur<br />

du verre cassé dans un restaurant<br />

de Munich peu après son<br />

sacre à Wimbledon, a récemment<br />

annoncé qu'elle espérait<br />

être prête pour Roland-Garros<br />

fin mai.<br />

Son embolie pulmonaire - un<br />

caillot de sang qui bouche les<br />

artères pulmonaires - a été<br />

diagnostiquée à son retour de<br />

New York où la joueuse de 29<br />

ans avait consulté des médecins<br />

au sujet de sa blessure au<br />

pied.<br />

Lemonde.fr<br />

Moucharafu Anjorin,l’intérimaire<br />

du Nigerian Amos Adamu, sera-t-il<br />

viré<br />

Coulibaly Kafoumba étaient de<br />

la partie. Mais c’est plutôt le<br />

Gabonais, Eric Mouloungi,<br />

auteur d’un doublé, qui délivre<br />

les Niçois.<br />

Dans un stade Auguste-<br />

Delaune plein, Reims ne laisse<br />

pas le temps aux Niçois d’entrer<br />

dans le match. Après cinq<br />

minutes de jeu, Lionel Letizi, le<br />

portier niçois est déjà intervenu<br />

à deux reprises: une parade (5 e )<br />

et un arrêt (5 e ) sur des frappes<br />

d’Amalfitano. C’est Danijel<br />

Ljuboja qui profite d’un mauvais<br />

placement du gardien<br />

Agassa Kossi, pour enrouler la<br />

balle sous la barre (0-1, 31 e ).<br />

Une contre-attaque rémoise,<br />

formidablement menée par<br />

Gamiette, aboutit à l’égalisation<br />

d’Amalfitano (1-1, 32 e ).<br />

En seconde période,<br />

Mouloungui redonne l’avantage<br />

aux Niçois (1-2, 48 e ).<br />

Reims rétablit la parité (2-2,<br />

58 e ). Et c’est dans les prolongations<br />

que Nice s’impose<br />

grâce à un autre but de l’attaquant<br />

gabonais (106e).<br />

P.B


Fraternité Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

des Affaires étrangères de la<br />

Ligue arabe tenue, hier au Caire,<br />

le secrétaire général de cette organisation<br />

a qualifié de «tragique»<br />

la situation en Libye. Le chef de<br />

la diplomatie irakienne, Hochiyar<br />

Zebari, qui présidait la séance<br />

d’ouverture ne l’a pas suivi dans<br />

sa déclaration. Soulignant que la<br />

crise libyenne est une affaire<br />

arabe qui n’appelle pas une intervention<br />

extérieure.<br />

Cette position est également partagée<br />

par l’union européenne.<br />

Elle est, pour l’instant, réticente à<br />

une intervention militaire.<br />

Étranger<br />

Libye Plus d’un million d’immigrés tenteraient, selon l’Italie, de fuir le pays où la situation<br />

humanitaire serait de plus en plus dramatique.<br />

Khadafi affirme contrôlerle pays<br />

Toutefois, des combats interlibyens<br />

se déroulent depuis mercredi,<br />

note Reuters, à Brega, un<br />

important terminal pétrolier à<br />

200km de Benghazi. C’est le premier<br />

d’une contre-offensive dans<br />

l’est de la Libye menée par les<br />

forces pro-Khadafi.<br />

Pendant ce temps, un repositionnement<br />

militaire américain se fait<br />

près des côtes libyennes où deux<br />

bâtiments de l’US Navy sont<br />

entrés mercredi dans le canal de<br />

Suez.<br />

Il est cependant perçu comme un<br />

déploiement de force symbolique<br />

étant donné que ni les Etats-Unis,<br />

ni leurs alliés de l’Otan ne semblent<br />

souhaiter intervenir militairement.<br />

ERNEST AKA SIMON<br />

9<br />

Le globe tourne<br />

TUNISIE. Tous les prisonniers<br />

politiques en Tunisie ont été libérés,<br />

a annoncé, mercredi 2 <strong>mars</strong>,<br />

l’avocat Samir Ben Omar, secrétaire<br />

général de l’Association<br />

internationale de soutien aux prisonniers<br />

politiques. “Les derniers<br />

prisonniers politiques en<br />

Tunisie ont été libérés mercredi”,<br />

a déclaré Me Ben Omar,<br />

ajoutant qu’ “au total environ<br />

800 prisonniers politiques ont<br />

retrouvé la liberté par groupes<br />

depuis lundi soir”.<br />

Selon Libération.fr, Le colonel<br />

Khadafi affirme contrôler le<br />

pays et exclut de partir en exil.<br />

Il a affirmé, pour le 34 e anniversaire<br />

de l’Assemblée du<br />

peuple, que le pouvoir était aux<br />

Libyens. Après avoir mis en cause<br />

les médias étrangers, qui font état<br />

de 2 000 tués depuis le déclenchement<br />

des soulèvements à<br />

Benghazi, Mouammar Khadafi a<br />

demandé une «enquête».<br />

Lors d’une réunion des ministres<br />

Ligue arabe<br />

Le sommet<br />

reporté en mai,<br />

selon des diplomates<br />

Des diplomates ont annoncé<br />

mercredi que le sommet<br />

de la Ligue arabe prévu en<br />

Irak fin <strong>mars</strong> serait reporté<br />

de quelques semaines<br />

en raison des événements au<br />

Moyen-Orient.<br />

Selon trois diplomates de pays<br />

membres de la Ligue arabe et<br />

un responsable du ministère irakien<br />

des Affaires étrangères qui<br />

ont requis l’anonymat, les<br />

ministres réunis mercredi au<br />

Caire ont décidé de reporter le<br />

sommet prévu le 29 <strong>mars</strong> au 15<br />

mai.<br />

Le Premier ministre irakien<br />

Nouri al-Maliki a précisé que<br />

son pays ne s’opposerait pas au<br />

report. La question s’était posée<br />

avant les soulèvements en<br />

Egypte, en Tunisie et désormais<br />

en Libye que le niveau de sécurité<br />

en Irak ne serait pas suffisant<br />

pour la tenue d’une telle<br />

réunion dans le pays.<br />

Typon<br />

AP


Culture<br />

Fraternité Matin / Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

10<br />

Presse Une menace plane sur la distribution<br />

de plusieurs quotidiens.<br />

Des journaux interdits d’accès<br />

dans des zones de l’intérieurdu pays<br />

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE<br />

OUEST AFRICAINE<br />

La Commission<br />

APPEL A MANIFESTATlON D'INTERET POUR LA SELECTION D'UN CABINET<br />

DANS LE CADRE DE LA MISE EN ŒUVRE PROGRESSIVE DU PROGRAMME<br />

REGIONAL DE PROMOTION COMMERCIALE POUR LES ETATS MEMBRES<br />

DE L'UEMOA<br />

Une vue des journaux ivoiriens.<br />

Depuis lundi, et ce pour une<br />

période de six jours, les<br />

journaux proches du<br />

Rassemblement des houphouétistes<br />

pour la démocratie<br />

et la paix (Rhdp) ont suspendu<br />

leur parution dans les kiosques.<br />

Les responsables de ces organes ont<br />

pris cette décision par solidarité<br />

envers les quotidiens Le Nouveau<br />

réveil et Le Jour Plus qui venaient<br />

d’écoper d’une sanction d’interdiction<br />

de parution par le Conseil<br />

national de la presse (Cnp).<br />

Malheureusement, cette décision a<br />

des conséquences fâcheuses sur la<br />

distribution des autres journaux non<br />

frappés par cette mesure. C’est<br />

ainsi que les véhicules d’Edipresse,<br />

la société chargée de distribuer les<br />

journaux sur l’ensemble du territoire,<br />

n’ont pu travailler convenablement<br />

dans la journée de mardi.<br />

Pour la simple raison qu’ils ont été<br />

empêchés d’acheminer les journaux<br />

comme Fraternité Matin,<br />

Notre Voie, Le temps, Soir Info,<br />

Dans le cadre de la mise en<br />

œuvre effective de la réglementation<br />

de l’affichage<br />

publicitaire en Côte d’Ivoire,<br />

la mairie de Cocody et la<br />

Chambre des afficheurs de Côte<br />

d’Ivoire (Cafci) ont signé hier, mercredi<br />

2 <strong>mars</strong>, un protocole d’accord<br />

pour déterminer les conditions et<br />

modalités d’usage et d’exploitation<br />

des espaces et dispositifs publicitaires<br />

ainsi que les droits et obligations<br />

de chacune des parties. «Ce protocole<br />

d’accord va préciser les conditions<br />

techniques et environnementales<br />

d’utilisation de votre espace<br />

parce que, jusque-là, les afficheurs<br />

l’ont ‘’prostitué’’. Il va donner un<br />

meilleur visage à la ville de Cocody<br />

», a expliqué M. Désiré Gadeau,<br />

membre de la Cafci, pour situer<br />

l’enjeu de la cérémonie. A sa suite,<br />

c’est M. Vozi Antoine-Olivier, président<br />

de la Chambre des afficheurs<br />

l’Inter, etc. dans les zones<br />

d’Aboisso, Abengourou,<br />

Agnibilékrou, pour ce qui concerne<br />

la zone est. Les difficultés de distribution<br />

ont également été ressenties<br />

après Toumodi en partance pour le<br />

centre et le nord. Ayant été <strong>info</strong>rmés<br />

de ce que les jeunes de<br />

Yamoussoukro s’étaient organisés<br />

pour déchirer les journaux destinés<br />

à la capitale politique, les véhicules<br />

d’Edipresse ont préféré rebrousser<br />

chemin. Quant aux voitures qui<br />

devaient desservir la zone de<br />

Bouaké, elles ont été stoppées au<br />

niveau de Djébonoua et vidées de<br />

leur contenu. Des responsables des<br />

journaux interdits de vente, tout en<br />

affirmant être solidaire de la décision<br />

de leurs confrères, demandent<br />

que les jeunes manifestants permettent<br />

qu’on distribue les autres journaux.<br />

Ils souhaitent que la manifestation<br />

de leur colère soit perceptible<br />

dans le non- paiement des journaux<br />

plutôt que de les empêcher d’être<br />

sur le marché.<br />

ISSA T. YEO<br />

Affichage publicitaire<br />

La commune de Cocody signe un<br />

protocole d’accord avec la Cafci<br />

de Côte d’Ivoire, qui, tout en se<br />

réjouissant que Cocody ait accepté<br />

d’être la commune test pour la mise<br />

en application de ce décret, a pris<br />

l’engagement de jouer sa partition<br />

jusqu’au bout. Ceci, avant de souhaiter<br />

que «ce qui va se faire à<br />

Cocody fasse tache d’huile dans les<br />

autres communes». Le maire de<br />

Cocody, Jean-Baptiste Gomont<br />

Diagou s’est, quant à lui, félicité de<br />

ce partenariat entre sa commune et<br />

la Cafci parce que désormais,<br />

«n’importe qui ne viendra plus avec<br />

une pancarte pour l’afficher à<br />

Cocody». Rappelons qu’en novembre<br />

2007, le Président Laurent<br />

Gbagbo avait signé un décret pour<br />

assainir le secteur de l’affichage<br />

publicitaire dans le District<br />

d’Abidjan et améliorer les rapports<br />

entre les régies publicitaires et les<br />

collectivités territoriales.<br />

CISSÉ MAMADOU<br />

1. Un programme de promotion commerciale<br />

articulé autour de huit axes prioritaires a été<br />

élaboré et devrait permettre aux entreprises<br />

de l'Union de s'engager avec plus de succès<br />

sur les marchés régional et international et<br />

de tirer avantage des opportunités offertes.<br />

La mise en œuvre de ce programme<br />

et sa vulgarisation nécessitent l'appui d'un<br />

spécialiste en matière de promotion<br />

commerciale.<br />

Dans le cadre de sa mise en œuvre, il est prévu<br />

des actions qui doivent concourir à la viabilité de<br />

l'appareil de production communautaire, à<br />

l'élargissement des débouchés des entreprises<br />

de l'Union, ainsi qu'à une participation<br />

efficiente de l’Union au système commercial<br />

multilatéral.<br />

Ainsi, la Commission de l'Union Economique<br />

et Monétaire Ouest Africaine a inscrit<br />

dans son programme d'activités <strong>2011</strong>, le<br />

recrutement d'un cabinet dans le cadre de la<br />

mise en œuvre progressive du programme<br />

régional de promotion commerciale pour les<br />

Etats Membres de l'UEMOA.<br />

A cet effet, le Président de la Commission<br />

de l’UEMOA lance le présent appel à<br />

manifestation d'intérêt en vue de constituer<br />

une liste de Cabinets susceptibles de<br />

soumettre des propositions de services.<br />

2. Les Cabinets intéressés par le présent<br />

avis sont invités à faire acte de candidature.<br />

Les documents et <strong>info</strong>rmations à fournir sont<br />

les suivants :<br />

• Une fiche de présentation du Cabinet<br />

(domaine d'expertise et ressources ;<br />

brochures, plaquette, etc.) ;<br />

• Les références récentes et pertinentes<br />

concernant l'exécution de contrats analogues,<br />

l'expérience dans des conditions<br />

semblables avec mention obligatoire des<br />

données suivantes : libellé des missions, pays,<br />

période d'exécution et de réalisation, etc ;<br />

• La liste, les compétences et les attributions<br />

du personnel clé à affecter à la mission<br />

accompagnées de leur CV.<br />

3. Les tâches du Cabinet consistent à aider à<br />

relever les défis qui se présentent aux Etats<br />

membres de l'UEMOA dans le contexte<br />

actuel de la mondialisation. Ces défis sont<br />

importants et variés: conquête et accès aux<br />

marchés, renforcement des capacités d'offre,<br />

accès au financement, maîtrise des circuits<br />

de commercialisation, amélioration de la<br />

qualité des produits, etc.<br />

• En conséquence, le Cabinet appuiera la<br />

Commission à :<br />

élaborer un plan de mise en œuvre<br />

du Programme Régional de Promotion<br />

Commerciale ;<br />

• déterminer une stratégie de vulgarisation<br />

des huit composantes retenues par l'étude ;<br />

• élaborer un guide d'<strong>info</strong>rmation sur la<br />

promotion commerciale de l'Union;<br />

• contribuer au démarrage des actions<br />

nécessaires à la mise en œuvre du<br />

programme ;<br />

• exécuter toute autre tâche à lui confiée.<br />

4. Les dossiers de manifestation d'intérêt,<br />

rédigés en langue française et portant la<br />

mention «Appel à manifestation d'intérêt<br />

pour la sélection d'un Cabinet dans<br />

le cadre de la mise en œuvre progressive<br />

du programme régional de promotion<br />

commerciale pour les Etats membres de<br />

l'UEMOA», doivent parvenir au plus tard<br />

le 12 avril <strong>2011</strong> à 16 heures (heure locale)<br />

sous pli fermé en quatre exemplaires (un<br />

original plus trois copies) à l'adresse<br />

suivante :<br />

Commission de l'UEMOA<br />

380 Avenue du Professeur Joseph KI-ZERBO<br />

01 B.P. 543 - Ouagadougou 01 (Burkina Faso)<br />

Tél. : (226) 50 31 88 73 à 76<br />

Fax : (226) 50 31 88 72<br />

Email : commission@uemoa.int<br />

Pour toute <strong>info</strong>rmation complémentaire<br />

au sujet du présent appel à manifestation<br />

d'intérêt, les soumissionnaires intéressés<br />

s'adresseront au Département des Services<br />

Administratifs et Financiers de la<br />

Commission de l'UEMOA :<br />

Personnes à contacter :<br />

• Monsieur Elhadj Malick SOUMARE<br />

Tél. : +226 50 32 87 72<br />

Email : emsoumare@uemoa.int ;<br />

• Madame Aimée Chantal ZOUNGRANA<br />

Tél. : +226 50 32 86 94<br />

Email: aczoungrana@uemoa.int<br />

Il est à noter que l'intérêt manifesté par un<br />

Cabinet n'implique aucune obligation de la<br />

part de la Commission de l'inclure sur la liste<br />

restreinte.<br />

P/le Commissaire Chargé du Département<br />

des Services Administratifs et Financiers<br />

et par délégation,<br />

Le Directeur de Cabinet<br />

Mamadou BA


Infos service<br />

Fraternité Matin/Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 11<br />

Annonces légales<br />

Petites Annonces<br />

Nécrologie<br />

Etude de Me KONAN Konan Frédéric,<br />

Notaire à ABIDJAN, Avenue FRANCHET<br />

D'ESPEREY, Immeuble " FAKHRY",<br />

3ème Etage, au-dessus de FANTASIA, 20<br />

BP 196 ABIDJAN 20 - Tél. : 20 21 5938/71.<br />

Fax: 2021 5991.<br />

E-mail: mefrederickonan@yahoo.fr.<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Aux termes des statuts et de la déclaration<br />

notariée de souscription et de versement<br />

(DNSV) reçus par Maître KONAN Konan<br />

Frédéric, Notaire, le 10/02/<strong>2011</strong>, il a été<br />

constituée pour une durée de 99 années, une<br />

SARL Unipersonnelle dénommée<br />

"SOCIETE DE NEGOCE DE BOIS<br />

IVOIRIEN", ayant pour objet:<br />

L'exploitation du bois; La menuiserie et<br />

toutes activités de transformation du bois;<br />

La création et l'installation de tous objets et<br />

matériaux en bois ou dérivés ou composés<br />

du bois. Et généralement toutes opérations<br />

connexes. Siège Social: ABIDJAN-<br />

YOPOUGON, ZONE INDUSTRIELLE, 27<br />

Boîte Postale numéro 334 ABIDJAN 27.<br />

Capital: 1.000.000 F CFA représentatif<br />

d'apports en numéraire. Gérant: Monsieur<br />

SEHAN Mohamad, non associé, pour une<br />

durée illimitée. Dépôt au Greffe: Tribunal<br />

d'ABIDJAN-YOPOUGON, le 17/02/<strong>2011</strong><br />

sous le n° CI-YOP-<strong>2011</strong>-D-220 ; inscrite au<br />

R.C.C.M. le 17/02/<strong>2011</strong> sous le n° CI-YOP-<br />

<strong>2011</strong>-B-172.<br />

Pour avis: le Notaire<br />

ETUDE DE MAITRE MONDON<br />

EUGENE<br />

COMMISSAIRE-PRISEUR<br />

01 BP 12997 Abidjan 01 Koumassi-<br />

Prodomo-Sopim au caniveau<br />

Tel: (225) 21-56-02-46<br />

AVIS DE VENTE SUR SAISIE-VENTE<br />

Rqte : M. Koné A. vte le 04 /03/11 à 9h d'1<br />

Toyota Camry n° 401 IT 74 V6 le. requis<br />

Mame Ely D. paiement cptt 10% en sus.<br />

LE COMMISSAIRE-PRISEUR<br />

MAITRE MONDON EUGENE<br />

Offre d’emploi<br />

CAB RECRUT POUR 1er emploi<br />

ingénieur Ensea trvx statistiq Ctct 22<br />

47 39 51 ngutavus@yahoo.fr<br />

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Demande<br />

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RECH APPT 3 PIECES à louer Riv<br />

Golf ou Cocody Centre CTCT 22 47<br />

39 51<br />

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Etude de Maître Viviane TANOE TOGBA,<br />

Notaire à ABIDJAN, Cocody, 36 Boulevard<br />

de France, Cité Blanche, 2ème étage,<br />

Immeuble BUFFON, (Prolongement de la<br />

maison du PDCI),<br />

08 BP 1258 ABIDJAN 08,<br />

Tél. : 22.44.82.05 - Fax: 22.44.82.76 -<br />

Cél. : 07.09.72.77 - E-Mail:<br />

mevtanoe@aviso.ci<br />

"WAMEG"<br />

Société à Responsabilité Limitée<br />

au capital de 15.000.000 F CFA<br />

Siège social: Abidjan, commune de Cocody,<br />

quartier Les Deux Plateaux SIDECI, Rue<br />

K116, 06 BP 2025 ABIDJAN 06<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Aux termes de la DNSV et des statuts reçus<br />

par le Notaire Soussigné le 19/01/2010, il a<br />

été constitué une SARL ayant pour Objet:<br />

Toutes activités publicitaires, la création et<br />

l'exécution des contrats de conception pour<br />

des espaces publicitaires, le conseil en<br />

publicité; La régie publicitaire, l'Edition, la<br />

Communication, le Marketing,<br />

l'Imprimerie, les nouvelles technologies de<br />

l'<strong>info</strong>rmation et de la communication, les<br />

prestations de services aux entreprises et<br />

aux particuliers, etc. Durée: 99 ans à<br />

compter du jour de l'immatriculation au<br />

RCCM d'Abidjan.<br />

Dénomination: "WAMEG", Siège Social: 06<br />

BP 2025 ABIDJAN 06.<br />

Capital Social: 15.000.000 F CFA divisé en<br />

1.500 parts sociales de 10.000 F CFA.<br />

Gérance: M. TOLLA Kouassi Moïse<br />

Bertrand.<br />

Dépôt au Greffe du Tribunal du Commerce<br />

d'Abidjan le 09 Février <strong>2011</strong> sous le n° CI-<br />

ABJ-<strong>2011</strong>-B-818<br />

POUR AVIS, Le Gérant<br />

et Le Notaire<br />

Offre de location<br />

CRICI LOUE CDY LYC Tech appt<br />

4p 180F Marc Remblais apt 4p 135F 2<br />

Pltx vla 3p 135F tél : 22 41 60 27/ 07<br />

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A LOUER 21 SALLES de classe<br />

immeuble Blm Treichville face grand<br />

marché tél : 21 35 49 65- 07 71 01 95.<br />

JEU 96 244<br />

M. Théodore Yacé, chef de la famille Yacé à Akrou, la grande famille<br />

Yacé d'Akrou, la grande famille Ogoua Ehivevlé de Bonoua et<br />

d'Alièkro, M. Mathieu Ekra, Médiateur de la République de Côte<br />

d'Ivoire et Mme, M. Valentin Boni, chef de la famille Kacou de<br />

Jacqueville, M. Joachim Boni, chef de la famille Diragbou de<br />

Jacqueville, M. Ekra Jean, chef de la famille Ekra de Bonoua, M. et<br />

Mme Denis Yacé et enfants, M. et Mme Ignace Yacé et enfants, Veuve<br />

Georgette Ouégnin née Yacé et enfants, Mme Françoise Yacé et enfants,<br />

Veuve Marceline Polneau née Yacé et enfants, Veuve Michèle Bombo<br />

née Yacé et enfants, Veuve Bernadette Yacé née Kacou et enfants, Mme<br />

Emilienne Yacé et enfants, M. Bernard Yao Béda et Mme née Flavie<br />

Yacé et enfants, Mme Yaou née Reine Yacé et enfants, M. François<br />

Bogui et Mme née Victoire Yacé et enfants, Donatien Cayo et Mme née<br />

Clotilde Yacé et enfants, Simplice Yacé, Victor-Charles Ekra, Mme et<br />

enfants, Georges Emmanuel Grégoire Vangha Ekra, Mme et enfants,<br />

Veuve Jean-Marie Noël Ekra née Lucie Camara, M. Daouda Thiam et<br />

Mme née Véronique Esther Ekra et enfants, Mme Marie-Olga Ekra et<br />

enfants, les enfants de feu Louis René Ekra : Mathieu, Julien, Renée-<br />

Salomé, les enfants de feue Georgette Ekra : Lucien, Simone, Eric,<br />

Christelle, Diane, Georges, Fabrice, M. Gabriel Yacé, frères, sœurs et<br />

enfants, Mme Laurence Kouassi née Mockey, frères, sœurs et enfants,<br />

Marcel Amon-Tanoh, frère, sœurs et enfants, Serge Bombo, épouse,<br />

frères, sœurs et enfants, Aristide Polneau, sœurs et enfants, Côme Yacé,<br />

épouse, frères, sœurs et enfants, Magloire Yacé, frères, sœurs et enfants,<br />

M. et Mme Konaté Moussa et enfants, M. et Mme Mamadou Diakité et<br />

enfants, Veuve Eugénie Adiko Niamkey et enfants, Delphine Améthier<br />

et enfants, Ernestine Adjoussou et enfants, les enfants des feux Aoulou<br />

Joseph et Maud André, le Médecin-général Atin Oria Ambroise et Mme<br />

née Henriette Posset, les familles Yacé, Mambé, Kacou, Diragbou,<br />

Yessoh, Brou Ahouna de Grand-Lahou, Lagabo de Sassako Les familles<br />

alliées: Ouégnin, Mockey, Amon-Tanoh, Polneau, Bombo, N'da,<br />

Thiam, Fétigué Koulibaly, Attoumbré, Godo Solo, Delafosse, Amuah,<br />

Houphouët-Boigny, Béhibro, Cissouma, Diakité Mamadou, Didia, Ekra<br />

Jean Baptiste, Fadiga, Kacou de Aplagra, Lohoues, Ouassenan Koné,<br />

Paul Emile, Richmond, Sampah, Ouezzin-Coulibaly, Aka-Adjo,<br />

Bocoum, N'dia Koffi, Soumah, Sow, Thiemelé, Dallo, Touré Lamine,<br />

Traoré de Bobo Dioulasso, Zagadou, Louis en Martinique, Malm au<br />

Togo et au Ghana, Welbeck au Ghana, Grunitzky, Lepry, les familles<br />

Ahecoro, Apetey, Chapmann, Cissé Bacongo, Coffie Bilé, Doukouré,<br />

Fernandez, Ibrahima Cissé, Kétouré, Kokora, Kouadio Kouakou de<br />

Botro, Kouamé-Adou, Sacoum, Séry Koré, Williams Jacob, Zahabi, les<br />

amis de Victor, Georges, Jean-Marie, Véronique, Georgette, René et<br />

Olga : Ahipaud Guillaume, Benoît Brown, Biley Jérôme, Djédjé<br />

Benjamin, Dé Raymond, Charles Kignima, Jean Richard Aimé Sampah<br />

Posset, Jules Nénébi, Kouamé Désiré, Léonard Cluchier, Louis-Philippe<br />

Dédion Kondé, Mathieu Kadio Morokro, Norbert Anney Kablan, Paul<br />

Emile Braud, Raphaël Kouadio Tiacoh, Raymond Varlet, Sané<br />

Ibrahima, ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur<br />

fille, mère, nièce, sœur, cousine, grand-mère, arrière-grand-mère, aïeule,<br />

belle-mère, tante et amie:<br />

Le Ministre de la Défense et<br />

du Service Civique a le regret<br />

de vous annoncer le décès du:<br />

Médecin-Colonel<br />

N'GUESSAN KRA<br />

MICHEL<br />

Nécrologie<br />

survenu le 28 janvier <strong>2011</strong> à<br />

Abidjan des suites d'une<br />

courte maladie.<br />

Les condoléances sont reçues<br />

tous les jours au domicile du<br />

défunt sis au Plateau Dokui,<br />

cité Forest.<br />

Le programme des obsèques s'établit comme suit:<br />

Samedi 12 février <strong>2011</strong> de 21h à l'aube: première veillée<br />

au domicile du défunt, arrêt Plateau Dokui, cité Forest.<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 21h à l'aube: deuxième veillée<br />

au domicile du défunt arrêt Plateau Dokui, cité Forest.<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 08h: levée du corps à Ivosep<br />

Treichville<br />

- 10 h: inhumation au cimetière de Williamsville.<br />

Contacts: 05 09 74 19/07 14 80 83/02 63 82 14.<br />

Frat-Mat N° 93 028<br />

AVIS DE PERTE<br />

DE PASSEPORT<br />

Passeport Libanais perdu adulte<br />

masculin<br />

• Annonceur : Wissam Sharaf<br />

Inscrit en tant que particulier<br />

• Annonce réf. : R L 12 05 20 1<br />

• Parue le : 01.03.<strong>2011</strong><br />

• Catégorie : Communauté - Avis de<br />

recherche<br />

• Lieu Treichville<br />

Tout personnel ayant retrouvé le<br />

passeport peut contacter le<br />

05303050<br />

Frat-Mat N° 92 977<br />

YACE ODETTE EUGENIE,<br />

endormie dans la paix du Seigneur le lundi 21 février <strong>2011</strong>.<br />

Le programme des obsèques s'établit comme suit:<br />

Du vendredi 4 au lundi 7 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 18h00 à 20h00 : condoléances<br />

au domicile de M. Georges Ekra, sis aux Deux-Plateaux, rue de la<br />

Paroisse Saint Ambroise ma vigne, près de la Résidence Eunixe<br />

Mardi 8 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 18h00 à 20h00 : veillée de prière au domicile<br />

de M. Georges Ekra<br />

Jeudi 10 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 08h00 à 08h30 : levée du corps sur le parvis de<br />

l'Eglise Notre Dame d'Afrique à Biétry, messe de requiem, suivie du<br />

transfert à Akrou ( Jacqueville), où aura lieu l'inhumation le même jour.<br />

Frat-Mat N°93035


12<br />

Infos service<br />

Nécrologie<br />

Fraternité Matin/Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

REPORT DES<br />

F<strong>UNE</strong>RAILLES<br />

DE M. AMANI<br />

KOFFI EPHREM<br />

Il est porté à la<br />

connaissance de tous que<br />

les funérailles de feu<br />

AMANI Koffi<br />

Ephrem,<br />

Magistrat à la retraite sont reportées à une date<br />

ultérieure.<br />

En conséquence la veillée et les cérémonies de la<br />

levée du corps n'auront pas lieu comme initialement<br />

indiqué.<br />

La famille adresse à chacun ses plus vifs<br />

remerciements et prie d'accepter l'expression de son<br />

infinie gratitude pour toutes marques d'affection<br />

dont elle est l'objet dans cette épreuve.<br />

Frat-Mat N°93022<br />

Les doyens du canton Sétis à<br />

Abidjan : Séri Bi Vanié Albert,<br />

Toka Bi Lago Alexandre, Sia Bi<br />

Troly Justin, Mouandou Alain,<br />

Faizan Bi Séhi Jean, l'honorable<br />

Manou Bi Kouéli Aimé, viceprésident<br />

de l'Assemblée<br />

nationale et famille à Abidjan,<br />

M. Yué Bi Séhi Séraphin,<br />

président du Conseil général de<br />

Vavoua et familles à Abidjan et<br />

Yala, M. Diro Lahuet Théodule,<br />

maire de la commune de<br />

Vavoua et famille à Abidjan, les<br />

grandes familles Gouéli Bi Goui, Gouéli Bi Djamboué et les<br />

familles alliées à Yala, Kouénoufla Don, Gohizra, Néounéfla,<br />

Daouo, Mignoré et Vaou, la grande famille Gbadialohobi de<br />

feue Loho Lou Biaou à Pélézy, Daloa et Abidjan, veuve Be<br />

Lou Moa et la grande famille Koué Bi Foua à Balogui, M. Bé<br />

Bi Boua Etienne et la grande famille Djamboué Bi Bé à<br />

Daloa, Vavoua et Abidjan, veuve Séhou Lou Séhi Suzanne et<br />

famille à Séitifla, veuve Touboui Lou Yohou Marguerite et la<br />

famille Blema à Sobédoufla, veuve Bolou Lou Sonéya<br />

Thérèse et familles à Yala et Pélézy; veuve Goéri Lou Toua<br />

Odette et familles à Yala et Yorédoula, M. Goui Bi Goré Jean-<br />

Jacques, frères et sœurs et leurs familles à Abidjan, Guitry,<br />

Daloa, Man, Korhogo, Paris : Victor, Juliette épouse Yué Bi,<br />

Raoul, Julienne épouse Touboui, François, Victoire, Victorine,<br />

Constant, Sylvain, Chantal, Elise, Emmanuel, Hermann<br />

épouse Kambou, Patrice, Marc, Nina, Julien, Fulgence, Eric,<br />

Sylvie, Marcelline, Roland, Kader, Sylvestre, Denis,<br />

Christopher, Landry, Nathalie, Sonia et Dorcas, Mme Vanié<br />

Cécile et la grande famille Vanié à Abidjan et Yoorédoula,<br />

Mme Foua Lou Marie Claire et famille à Abidjan, M. Hué<br />

Jean Gaston et la grande famille Trazié Bi Hué à Issia,<br />

Abidjan et Usa, M. Diro Bi Bolou Marcel et la famille Diro à<br />

Yala, Daloa et Abidjan, M. Poin Bi Séhi Nicolas, chef de la<br />

communauté Gouro à Daloa, l'Association des ressortissants<br />

du canton Sétis à Daloa, la Mutuelle de développement de<br />

Yala, ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de<br />

leur fils, frère, époux, père, oncle, grand-père, beau-père et<br />

ami :<br />

BE BI GOUI JACQUES,<br />

Ex-reporter photographe au ministère de l'Information<br />

à la retraite,<br />

Ex-conseiller municipal à la mairie de Daloa,<br />

Ex-chef de la communauté Gouro de Daloa,<br />

survenu le mercredi 5 janvier <strong>2011</strong> à Daloa, dans sa 84e<br />

année.<br />

Programme des obsèques :<br />

Samedi 5 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 10h à 19 h: cérémonie traditionnelle<br />

d'hommage et de recueillement à Abidjan, Place Hué bi Séri<br />

(CP2), Yopougon.<br />

Vendredi 11 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 15h: levée du corps à Lagoké,<br />

Daloa<br />

-De 20h à l'aube: veillée à son domicile de campagne à<br />

Sapia, PK 2 route de Bédiala ;<br />

Samedi 12 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 11h: Inhumation dans la stricte<br />

intimité familiale.<br />

Frat Mat N° 93044<br />

La Direction et le Personnel<br />

de la Société Attila-Koula<br />

ont la profonde douleur<br />

d'annoncer le décès de leur<br />

ami et collègue:<br />

DON PIERRE<br />

Assistant de Direction,<br />

survenu le mercredi 23<br />

février <strong>2011</strong> à l'hôpital<br />

d'Alépé des suites d'une<br />

maladie.<br />

Frat-Mat N° 93 042<br />

Les grandes familles Amou<br />

Bosson, Soboro Bosson et<br />

Gnakei à Oress-Krobou, M.<br />

Dougba N'Guessan, chef de<br />

famille, Veuve Kouamé<br />

Amany Bernard née Houè<br />

Brou Honorine et enfants,<br />

M. et Mme Kouamé Cyr<br />

Modeste et enfants à Abidjan<br />

et au Canada, M. et Mme<br />

Kouamé Thierry Joël et<br />

enfants, M. et Mme Kouamé<br />

Jean Hermann et enfants,<br />

Mlle Kouamé Aya Eléonore et famille à Abidjan et en<br />

Allemagne, Mlle Kouamé Yaba Inès et enfants à<br />

Singrobo, Mlle Kouamé N'drin Cériane Laure et<br />

famille à Bassam, Mlle Kouamé N'da Carine Laure à<br />

Abidjan, Mme N'guessan Otinhin Madeleine et famille<br />

à Singrebo et à Abidjan, Mme Okane Assé Odette<br />

famille et enfants à Abidjan et Oress-Krobou, Mme<br />

Tanoh Avih Cho Odette famille et enfants à Abidjan et<br />

à Londres, M. Ernest Kouamelan, administrateur civil à<br />

la retraite et famille à Por-Bouët , M. Kariké<br />

Christophe, chef d'Oress-Krobou frère et sœurs à<br />

Oress-Krobou, et Abidjan, M. Kouassi Okonon Michel,<br />

frère et sœurs à Oress-Krobou et Abidjan, M. Souamé<br />

M'Brassé, frères et sœurs à Oress-Krobou, Abidjan et<br />

Agboville, M. Kouamé Ossohou Ben, officier des<br />

Douanes, frères et sœurs à Oress-Krobou, et Abidjan,<br />

M. Koua Koua Nestor, président de la Mutuelle de<br />

développement d'Oress-Krobou (Mudok), enfants et<br />

soeurs à Oress-Krobou et Abidjan, M. Kouamé Antonin<br />

et famille à Oress-Krobou, M. Kouamé Grégoire et<br />

famille à Abidjan, M. Kouamé Lucien et famille à<br />

Abidjan, M. Amané Koua Ernset et famille à Dabou et<br />

à Oress-krobou, Mme Koffi née Kouamé Ivette et<br />

enfants à Oress-Krobou et Abidjan, les enfants de feu<br />

Kouamé Robert à Oress-Krobou et Abidjan ont la<br />

profonde douleur de vous annoncer le décès de leur<br />

frère, époux, père, grand-père, neveu, cousin, oncle et<br />

ami:<br />

KOUAME AMANY BERNARD,<br />

Agent commercial à Blohorn, à la retraite<br />

à Abidjan,<br />

survenu le vendredi 21 janvier <strong>2011</strong> au Chu de<br />

Treichville des suites d'une longue maladie.<br />

Les condoléances sont reçues tous les jours de 17h00 à<br />

22h00 au domicile du défunt à Port- Bouët.<br />

Programme :<br />

Mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 20h 00 à 22h 00 : veillée<br />

de prière à l'église Sainte Anne de Port-Bouët<br />

- 22h 00 à l'aube : veillée traditionnelle au domicile<br />

familial.<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 10h30 à 11h 30 : levée du<br />

corps à Ivosep de Treichville salle B,<br />

12h00: escale et recueillement au domicile à Port-<br />

Bouët<br />

- 14h00 : départ de Port-Bouët pour Oress-Krobou son<br />

village natal.<br />

21h à minuit : veillée religieuse au domicile familial à<br />

Oress-Krobou<br />

- de 00h à 6h00 du matin; animation religieuse et<br />

traditionnelle.<br />

Samedi 5 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 10h: messe de requiem à<br />

l'église Saint Pierre d'Oress-Krobou.<br />

11h : inhumation au cimetière de ladite ville.<br />

Frat-Mat N° 93 005<br />

La grande famille Joher,<br />

Yazback, Attié, les<br />

ressortissants de<br />

Nakoura, amis et alliés,<br />

ont le regret de vous<br />

annoncer le décès de :<br />

JAMIL MAHMOUD<br />

JOHER,<br />

survenu le mercredi 23<br />

février <strong>2011</strong> à Tyr au<br />

Liban.<br />

La cérémonie religieuse aura lieu le vendredi 04<br />

Mars <strong>2011</strong> à 19 h 30 mn à la mosquée Al Ghadir à<br />

Marcory,<br />

Al Fatiha Frat-Mat 92 985<br />

Nanan N'Dri Konan, chef du<br />

quartier Affokro à Angoda, M.<br />

Adjé Koffi Koblé, notable à<br />

Affokro et enfants à Angoda<br />

et Abidjan, M. Kouakou Djè<br />

et famille à Angoda et<br />

Abidjan, le Ministre Patrice<br />

Kouarné, président du Conseil<br />

Général de Toumodi et Mme à<br />

Abidjan, veuve Tanoh Ahou,<br />

enfants et Petits-enfants à<br />

Toumodi et Abidjan, veuve<br />

Yao Akissi Yvonne, enfants et<br />

petits-enfants à Toumodi et<br />

Abidjan, veuve Kouadio<br />

Nguessan Marie, enfants à Toumodi et Abidjan, Mme<br />

Akissi Blé et enfants à Toumodi et Lomo Nord, M. Brou<br />

Koffi Nestor et enfants à Toumodi, Lomo Nord et Abidjan,<br />

M. Béekoin Brou Paul, Mme et enfants à Abidjan, Mme<br />

Yao Kakaha et enfants à Gbakokro et Abidjan, M. Yao<br />

Djévié, Mme et enfants à Angoda et Abidjan, Mme<br />

N'Guessan Amenan, enfants et petits-enfants à Angoda,<br />

Toumodi et Abidjan, M. Nguessan Kouadio Alain, Mme et<br />

enfants à Abidjan, M. Nguessan Kouamé Jules, Mme et<br />

enfants à Toumodi et Abidjan, Mme Nguessan Aya<br />

Madeleine, enfants et petits-enfants à Toumodi et Abidjan,<br />

Mlle Nguessan Amenan Florence et enfant à Abidjan, Mlle<br />

Nguessan Adjoua Véronique et enfants à Abidjan, M.<br />

Nguessan Konan Bernard à Abidjan, M. Nguessan Akeya<br />

Olivier, Mme et enfants à Abidjan, Mlle Nguessan Amenan<br />

Marthe à Abidjan, Mme Djè Kouassi Affoué Antoinette et<br />

sœurs à Toumodi et Abidjan, Mlle Kouadio Aya Elisabeth<br />

à Abidja, Dr Yao-Djè Frédérique et Marie-Yvonne à<br />

Abidjan et Kinshasa, M. Attoungbré Kouamé Dominique,<br />

Mme et enfants à Toumodi, Lieutenant Djévié Kouamé<br />

Germain et enfants à Abidjan, Docteur Yao Djévié Claude,<br />

Mme et enfants à Abidjan, Sergent-chef Koffi Koffi Nestor,<br />

Mme et enfants à Abidjan, M. Kouadio Kla Léa et enfants à<br />

Abidjan, M. Konan Kouadio Frédéric à Abidjan, Mlle<br />

Kouamé Ahou Rosalie à Abidjan, M. Kouamé Ngoran<br />

Richmond, Mme et enfants à Abidjan, M. Koffi Djéjdjé<br />

Jules, Mme et enfants à Guiglo et Abidjan, M. Edia Kouassi<br />

Jules, Mme, enfants, frères et sœurs à Ediakro et Abidjan,<br />

M. Kouassi Kouakou Jacques, Mme, enfants, frères et<br />

sœurs à Ediakro et Abidjan, Me Kouakou Noguès, Mme,<br />

frères et sœurs à Toumodi et Abidjan, M. Koffi Konan<br />

Eugène et Mme à Angoda, M. Kouakou Lucien, frères et<br />

sœurs à Abidjan, Mme Samba Adjoua, frères, sœurs et<br />

enfants à Angoda, Koffidjèkro et Abidjan, M. Konan Koffi<br />

Bertin, frères et sœurs à Abidjan et Koffidjèkro, les grandes<br />

familles Aké-Yao, Adjé, Békoin, Konan Ndri à Angoda et<br />

les familles alliées ont la profonde douleur d'annoncer le<br />

décès de leur enfant, époux, frère, neveu, cousin, père,<br />

oncle et grand-père :<br />

YAO NGUESSAN dit DJEGBÔ NGUESSAN,<br />

Planteur à Zangué (Oumé),<br />

survenu le mercredi 02 février <strong>2011</strong> à l'hôpital de<br />

Toumodi.<br />

Vendredi 11 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 17h00: Levée du corps à l'hôpital<br />

de Toumodi suivie du transfert au domicile familial,<br />

Quartier Binava à Toumodi<br />

- 21h00 : Veillée de prières au domicile familial.<br />

Samedi 12 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 07h 00 -11h 00: Cérémonie de<br />

dons -12h00: Inhumation au caveau familial, cimetière<br />

municipal de Toumodi.<br />

Frat-Mat N° 93 018<br />

Veuf Bennette Assouan<br />

Ambroise et enfants, la grande<br />

famille Bennette et alliés,<br />

Abidjan, Assinie, Bassam,<br />

France, Usa, Italie, la grande<br />

famille Kouakou, enfants, petits<br />

enfants à Ebilassakro,<br />

Abengourou et Abidjan, Apôtre<br />

Essen, Malan Salomon, famille<br />

Abidjan, Ghana, la grande<br />

famille Morrison Assinie,<br />

Abidjan, la grande famille Enam<br />

Abidjan, Bassam, la grande<br />

famille Kablan Thé, frères et<br />

enfants à Assinie, Abidjan,<br />

France, la Grande famille de<br />

l'église Pentecôte Internationale<br />

de Ci, la prophétesse Maman<br />

Ramatou Rebecca, l'assemblée à<br />

Gonzague ville 1, ont la<br />

profonde douleur d'annoncer le<br />

rappel à Dieu de leur épouse,<br />

mère, sœur, belle-sœur, fille,<br />

nièce cousine, grand - mère.<br />

.<br />

BENNETTE née<br />

KOUAKOU ADJO<br />

AKOUASSI AGNES,<br />

survenu le mardi 22 février<br />

<strong>2011</strong> au Chu de Treichville à 10<br />

h<br />

Programme des obsèques :<br />

Vendredi 4 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>, 17h00:<br />

levée du corps à la morgue de<br />

Port-Bouët.<br />

De 21h à l'aube: Veillée<br />

religieuse à l'église pentecôte<br />

inter de Côte d'Ivoire située à<br />

Port-Bouët (Gonzague ville) à<br />

100 m avant le lycée municipal<br />

de Port-Bouët<br />

Samedi 5 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 9h:<br />

transfert du corps à Assinie suivi<br />

de l'inhumation au cimetière<br />

dudit village.<br />

Frat-Mat N° 92992<br />

La grande famille Kanon<br />

Digbeu, chef du village de<br />

Sapia, Mme et enfants, la grande<br />

famille Baï Zoko, Mme et<br />

enfants, la grande famille Kallet<br />

Gozé, Mme et enfants à<br />

Gbeuville, la grande famille<br />

Gossé Kipré Jean-Baptiste à<br />

Bébouo Sibouo et la tribu de<br />

Idibou Zakpa ont la profonde<br />

douleur d'annoncer le décès<br />

survenu de leur belle-mère,<br />

mère, sœur, belle-sœur, grandmère,<br />

arrière-grand-mère :<br />

La Patriarche ZOKOU<br />

GBEULI TOUALY<br />

GBOKOA MARTINE,<br />

survenu le 20 janvier <strong>2011</strong> dans<br />

sa 81e année.<br />

Levée du corps vendredi 4<strong>mars</strong><br />

<strong>2011</strong> à 16h à la morgue du Chr<br />

de Daloa suivie de la veillée<br />

traditionnelle de 21h à l'aube et<br />

l'enterrement le 5 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à<br />

16h au cimetière dudit village de<br />

Sapia.<br />

Frat-Mat N° 92 982


Infos service<br />

Fraternité Matin/Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 13<br />

Nécrologie<br />

La famille Halaoui en Côte d'Ivoire, Jalal, Issam,<br />

Nizam, Houssam et Siham ont la profonde<br />

douleur de vous faire part du décès de leur sœur,<br />

tante et cousine:<br />

HALAOUI ITAF,<br />

survenu le mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />

Les condoléances sont reçues pendant 3 jours, du<br />

jeudi 03 au samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> pour les<br />

femmes et les hommes aux domiciles de Ziad et<br />

Rami Halaoui sis à Biétry, rue du canal de<br />

15heures à 19 heures.<br />

La cérémonie du septième jour sera<br />

communiquée ultérieurement.<br />

AVIS DE<br />

REMERCIEMENTS<br />

Frat-Mat N° 93 043<br />

Nanans, chefs de village de<br />

N'guessankro, N'Drikro,<br />

Assié-Assasso, Yandian,<br />

veuves Effi Gnangon, les<br />

enfants Effi et familles, les<br />

familles alliées et amies,<br />

très sensibles aux<br />

nombreuses marques de<br />

compassion, d'affection et<br />

de solidarité qui leur ont<br />

été témoignées lors du rappel à Dieu de leur fille, mère,<br />

grand- mère, belle-mère, sœur, cousine, tante, et amie:<br />

Veuve EFFI GNANGON née BROU<br />

N'GUESSAN MARIETTE,<br />

survenu le 19 janvier <strong>2011</strong> à l'hôpital de Bongouanou<br />

dans sa 81 ème année.<br />

Dans l'espérance de la résurrection et dans<br />

l'impossibilité de toucher de près ou de loin, familles,<br />

amis (es) et connaissances qui ont apporté réconfort<br />

moral et spirituel, soutien matériel et financier, les<br />

prient de bien vouloir trouver ici l'expression de leur<br />

infinie reconnaissance, remercient en particulier : M. le<br />

Premier ministre Pascal Affi N'guessan, Madame et<br />

famille M. le Député Kablan Brou Jérôme, Madame et<br />

famille, M. le Maire Allou Jean, Madame et famille, la<br />

Direction générale et le personnel de l'ONI, M. Bernard<br />

Abouo, Pdg de la Loyale Assurances et Mme, la<br />

Direction générale et le Personnel du groupe La loyale,<br />

la Direction générale et le personnel de SANIA, le<br />

Bureau du Syndicat National du Personnel de<br />

l’Enseignement Supérieur, le personnel du CROU de<br />

Bouaké, l'association des médecins vacataires de la<br />

CNPS, la 27ème promotion de la faculté de médecine,<br />

Docteur Nean Kouya et le personnel du cabinet CMD,<br />

Docteur Koffi Virgile et le personnel du cabinet<br />

ophtalmologique de la Polyclinique des 2 Plateaux,<br />

Docteur Agbodjobé Alexis et le personnel du service<br />

ophalmoIndenié, M. et Mme Edi Réné, les amis (es)<br />

des 2 Plateaux SIDECI, les pères Basile Gbangbo de<br />

l'Immaculé et Basile Djorodjoro, le Curé et l'équipe<br />

presbytérale de la Paroisse le Bon Pasteur, le curé de la<br />

paroisse Sacré cœur de N'guessankro, les pasteurs, les<br />

prédicateurs et la communauté chrétienne de l'Eglise<br />

méthodiste Unie de Bongouanou et de N'guessankro,<br />

les paroissiens du Bon Pasteur, les paroissiens de Notre<br />

Dame de l'Incarnation, les élus, cadres et ressortissants<br />

de N'guessankro.<br />

Que le Seigneur convertisse votre soutien<br />

en bénédictions.<br />

Frat-Mat N°92961<br />

La grande famille Yao Assi<br />

Alexandre à Bacon (S/P<br />

Akoupé), M. et Mme Achy-<br />

Brou Antoine et enfants à<br />

Bacon, Abidjan, USA, et<br />

France, M. et Mme Achou<br />

Gilbert et enfants à Bacon,<br />

Abidjan, Taabo et France, M.<br />

et Mme Achy Koman<br />

Vincent et enfants Bacon,<br />

Abidjan et France, M. Assi<br />

Assagou Roger, frères et<br />

sœurs à Bacon, Abidjan et<br />

Allemagne, M. et Mme Assi Attoh Thierry et enfants à<br />

Abidjan et USA, Mme Sié épouse Bada Geneviève et<br />

enfant à Abidjan et Affery, M. Atsé Adépo Jacques,<br />

planteur à Akoupé, Nanan Okou Okpekon Michel, chef<br />

du village de Bacon, Nanan Yapo Boni Auguste, exchef<br />

de village de Bacon, Nanan Assi Achou, chef du<br />

village adjoint de Bacon, les familles: Agnissan Séka à<br />

Bacon, Sombo Anassin à Affery, N'Docho à Asseudji,<br />

Yapi N'Dia Célestin à Akoupé, Akachibi Séka à Akoupé<br />

et Abidjan, Abbé Yapo Nicolas à Bacon, M. Odi Yapo,<br />

notable à Bacon, M. Séka Jean-Baptiste, Directeur<br />

d'école à Bacon, M. Kissiedou Anasta, planteur à<br />

Bacon, M. Séka Attoh Joseph, frères et sœurs à Bacon<br />

et Abidjan, veuve Assi Kissiedou Hyacinthe et enfants à<br />

Bacon, M. Brou Yapi Alexandre, frères et sœurs à<br />

Bacon, Anguiepo Koman, frères et sœurs à Bacon ont<br />

la profonde douleur d'annoncer le décès de leur fils,<br />

frère, neveu, cousin, époux et père :<br />

ASSI KICHIEDOU HYACINTHE,<br />

Ex-comptable à Jean Abil Gal à la retraite,<br />

survenu le 14 février <strong>2011</strong> au Chu de Treichville.<br />

Le programme des obsèques se présente comme suit:<br />

Vendredi 4 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 17h: levée du corps à la<br />

morgue d'Akoupé suivie du transfert à Bacon<br />

- Veillée religieuse et traditionnelle de 22h à l'aube.<br />

5 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 10h: Messe à l'église Ste Bernadette de<br />

Bacon suivie de l'inhumation au cimetière Catholique<br />

dudit village.<br />

Frat-Mat N° 93 001<br />

Nanan Assi Etien, chef du<br />

village de Tiassalé; M.<br />

Tanoh Kassi Ambroise, chef<br />

du quartier Wandjé Etissou<br />

de Tiassalékro ; la grande<br />

famille Sasso Etien, à<br />

Tiassalé ; la notabilité et la<br />

communauté villageoise de<br />

Taboitien (Tiassalé), veuve<br />

Kassi Yao née Kassi Akissi,<br />

enfants, petits-enfants et<br />

arrière-petits-enfants ; Mme<br />

Etien Faitai Martine et<br />

enfants, M. Sasso Komenan<br />

Antoine, épouse, enfants et<br />

petits-enfants ; M. Etien N'goran Flavien, épouse, enfants<br />

et petits-enfants ; M. Etien Brou Julien, épouse, enfants et<br />

petits-enfants ; les enfants de feu Kloha Bazin Philippe:<br />

Ahoby Lucie épouse NGuassa Kadja, Ableba Béatrice<br />

épouse Yapoga, Diby Ferdinand, Kassi Augustin, épouse et<br />

enfants, Wanwan Samuel, épouse et enfants, Kloha<br />

Philippe, épouse et enfant,Wadja Francis, épouse et enfant<br />

et Kinzelé Danièle ; les enfants de feu Tanoh Bongo Odile<br />

; l'Association " Yê Ti Kon" de Tiassalé et son président,<br />

M. Sasso Etien Moïse; les familles Addé, Ahizi,et Tanoé<br />

N'Da à Bacanda et Abidjan ; la notabilité et la communauté<br />

villageoise de Bacanda (Grand-Lahou) ont la profonde<br />

douleur de vous annoncer le décès de leur sœur, mère,<br />

tante, cousine, grand-mère, belle mère et amie:<br />

Veuve KLOHA BAZIN née KASSI AMENAN<br />

JEANNE,<br />

survenu le 15 février <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />

Le programme des obsèques est le suivant:<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 17h 00 : levée du corps à<br />

l'Ivosep de Tiassalé - De 21h à l'aube: Veillée religieuse et<br />

traditionnelle à Tiassalékro.<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 11h00: inhumation au cimetière<br />

de Tiassalé après la cérémonie traditionnelle de " N'Zié".<br />

Frat-Mat N° 93 038<br />

La famille Raynaud, M.<br />

Gilbert Bleu-Lainé, Mme et<br />

enfants, et les amis, ont la<br />

tristesse de vous faire part du<br />

décès de :<br />

EMILE RAYNAUD,<br />

Ancien Directeur,<br />

Administratif de la<br />

Chambre de Commerce de<br />

Côte d'Ivoire,<br />

Ancien Combattant 1939-<br />

1945,<br />

Chevalier de l'ordre<br />

National du Mérite de France,<br />

Médaille d'honneur du travail échelon Grand or,<br />

Officier de l'ordre National de Côte d'Ivoire,<br />

survenu le 26 février <strong>2011</strong>, dans sa 95e année.<br />

La messe d'obsèques aura lieu le jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>, à<br />

10h45, en la Chapelle Sainte-Germaine de Wagram, 19,<br />

Avenue des Ternes, Paris (17e), suivie à 13h30, de<br />

l'Inhumation au Cimetière 2 d'Andrésy.<br />

Pour ceux des Amis et Connaissances vivant en Côte<br />

d'Ivoire, il est prévu une union de prières le jeudi 3<br />

<strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 12h15 à la Cathédrale Saint- Paul du<br />

Plateau. Merci.<br />

Frat-Mat N° 93032<br />

AVIS DE<br />

REMERCIEMENTS<br />

Les familles Albert Bilé à<br />

Grand-Bassam, les familles<br />

Wollan Gbelé à Grand-<br />

Bassam, les familles<br />

Amichia Pierre à Grand-<br />

Bassam, les familles Aman<br />

Kodjo à Grand-Bassam, les<br />

familles Aka Alphonse à<br />

Grand-Bassam, les familles<br />

Echimane Kouassi à<br />

Grand-Bassam et à<br />

Abidjan, les familles Elia Biley, frères et sœurs à<br />

Grand-Bassam, les familles Gnanzou Bilé à Abidjan,<br />

les familles Gouané Aka à Abidjan, les familles<br />

Doumoua Miézan à Abidjan, les familles Amoua<br />

Lambert à Abidjan, les familles Aggrey à Abidjan, les<br />

familles Kodjo Angbomey à Abidjan, les familles<br />

Agnemou François à Abidjan, les familles Eliaka<br />

Désiré à Abidjan, les familles Emissah Kouao à<br />

Abidjan, les familles Moh Ello Francis à Abidjan, les<br />

familles Kablan Sébastien à Abidjan, les familles<br />

Angaté à Abidjan, les familles Allou Bright à Abidjan,<br />

les familles Ezinlin Kakou à Adiaké et Abidjan, M.<br />

Domoua Kouao Koblan Louis, Mme et enfants, M.<br />

Moh Kouamé Joseph, enfants, frères et sœurs, M.<br />

Domoua Miézan Pierre, enfants, frères et sœurs, les<br />

familles Benn, Essien, Porquet, Degni, Moh Gilbert,<br />

Nouama Pierre, Enou, Kablan Assereku, Richmond,<br />

Addé Mensah, Adjua, Amichia René, Niamké<br />

Motchian, Aka Albert, Varlet, Turkson, Hoiamian<br />

Agenor, Aka Moïse, Kacou Langba, Lanciné Gbon,<br />

Mockey Thérèse, N'da Aka Blé, Etty, Kacou, Koné,<br />

Abou remercient tous ceux qui de près ou de loin ont<br />

compati à leur douleur lors du décès de leur fille, nièce,<br />

soeur, mère, tante, grand-mère, arrière-grand-mère :<br />

ALLOU N'DA AYA CECILE,<br />

survenu le 09 février <strong>2011</strong> à Abidjan<br />

Ils remercient particulièrement : le maire de Marcory,<br />

les prêtres de la paroisse Sainte Jeanne d'Arc de<br />

Treichville, les prêtres de la paroisse Ste Thérèse de<br />

Marcory, la chorale Notre Dame de Fatima de Ste<br />

Thérèse de Marcory, les, chorales, Saint Michel, et<br />

Sainte Cécile d'Abidjan et Bassam, l'Association<br />

"Elloley Ekou" de Marcory<br />

Frat-Mat N° 93027<br />

Les grandes familles Koffi<br />

Komenan à Zaroko, Paris, San<br />

Pedro, Abidjan, M. et Mme<br />

Dao et enfants Usa (New-<br />

York), M. Melan Samuel à<br />

Guiglo, M. Tchrouin Gba<br />

Raphaël à la Rti à Abidjan, M et<br />

Mme Zamblé à Angré, M et<br />

Mme Kouadio à Attoban, M et<br />

Mme Amian à Dabou, M et<br />

Mme Ziaga à Yamoussoukro, M<br />

et Mme Gooré à Abidjan, les<br />

épouses. Ayewa Rose,<br />

Amelaman Jeannette, Nguetta<br />

Mélanie à Divo, M et Mme<br />

Assoma à la Chambre judiciaire<br />

à Abidjan, le chef du village de<br />

Zaroko et ses notables ont le<br />

regret de vous annoncer le<br />

décès de leur père, fils, neveux,<br />

cousin, frère et ami :<br />

KOFFI KOMENAN<br />

PIERRE<br />

Sergent-chef de police<br />

à la retraite,<br />

survenu le 26 janvier des suites<br />

d'une courte maladie.<br />

Programme des obsèques :<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 15 h:<br />

Levée du corps à la morgue de<br />

Divo suivi de veillée funèbre à<br />

Zaroko S/P de Hiré de 22 h à 6h<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>:<br />

Enterrement à 11h30 min au<br />

cimetière du dudit village.<br />

Frat-Mat N° 93030<br />

La Direction générale et le<br />

personnel de la Société<br />

Ivoirienne de Raffinage ont le<br />

regret de vous annoncer le<br />

décès de l'agent :<br />

YAO AMANI LAMBERT,<br />

Opérateur tableau HSK2/SMB,<br />

matricule 1031,<br />

survenu le dimanche 16<br />

janvier <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />

Le programme des obsèques<br />

s'établit comme suit:<br />

Mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>:<br />

Veillée de 16h30 à 19h30 au<br />

domicile du défunt, sis à<br />

Yopougon, Niangon Sud<br />

derrière l'allocodrome.<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: Levée<br />

du corps à 14h30 à la morgue<br />

du Chu de Yopougon, suivie du<br />

transfert à Katadji (S/P de<br />

Sikensi).<br />

Veillée de 21h à l'aube à<br />

Katadji.<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>:<br />

Inhumation à 11h30 au<br />

cimetière dudit village.<br />

Frat-Mat N° 93046


Infos service<br />

14<br />

Bismillah rahman rahim<br />

Inna li-llahi wa inna<br />

ilayhiraji'un.<br />

Les enfants Zein: Tagrid,<br />

Ahmad, Ghada, Zeina,<br />

Fahmé, Yasmine, Hussein,<br />

Khalil, Moazaz, les petitsenfants<br />

au Liban, à<br />

Agboville, Abidjan et<br />

Londres, les familles Zein,<br />

Fawaz, Mtairok, Shouman,<br />

Saïdy, Salhy, Kassan,<br />

Awada, Samsarzada, Khalil, Jaber, Ghabriss, les<br />

familles alliées, ont la profonde douleur de vous faire<br />

part du décès de leur père, grand-père, arrière-grandpère,<br />

frère, oncle, cousin et ami :<br />

Hadj MAHMOUD MOHAMAD ZEIN,<br />

survenu le 23 janvier <strong>2011</strong> au Liban.<br />

La cérémonie du 40 e jour, aura lieu le jeudi 03 <strong>mars</strong><br />

<strong>2011</strong>, au centre islamique de Marcory à 18h00.<br />

A cet effet nous remercions tous ceux qui ont pu<br />

effectué le déplacement pour assister aux obsèques.<br />

Al fatiha.<br />

Frat-Mat N° 92972<br />

La grande famille Dié à Séba<br />

et Abidjan, Taha Bah Robert,<br />

chef du village de Seba, Amos<br />

Béhonao, membre du Cnp et<br />

famille à Abidjan, Oula Séré<br />

Anatole, chef de la famille<br />

Dié, Oula Christo Armel à<br />

Séba, Oula Gnonsrou Georges<br />

et famille à Séba, Koulai<br />

Vlindé Benoît, président du<br />

comité des sages à Seba, Ouli<br />

Maurice et famille à Grand-<br />

Pin, Doho Raphaël et famille à<br />

Guéhouo, Vaho Doh Philémon<br />

et famille à Bangolo, Goulet<br />

Jean Marie et famille à Abidjan et Bangolo, Gba Nesson<br />

Yves et famille à Goénié et Abidjan, Koulaï K. Rigobert et<br />

famille à Abidjan et Séba, Tahou Siba Réné et famille à<br />

Abidjan, Oula Gaha Gilbert, président de la Mutuelle de<br />

développement de Séba et famille, Tahou Euloge et famille<br />

à Abidjan, Veuve Dié née Gnou Glon Marie à Abidjan, Gnou<br />

Baou Alain à Gloplou Zibiao, Niou Séba Denis sous-officier<br />

de police à la retraite à Gloplou, Gnou Boégnan Dénis à la<br />

marine à Abidjan, Gnou Dounan Félix à Gloplou, Dounan<br />

Siabas à la mairie d'Attécoubé, Gnaé Gabriel à Abidjan, Tine<br />

de Seba, artiste musicienne à Abidjan, Martin's Schlapper à<br />

Berlin, Oula Dié Maximin, son épouse Brizou Michelle et<br />

enfants à Daloa, Oula Dié Pélagie et famille à Abidjan, Oula<br />

Dié Prisca Laurette et enfants à Abidjan, Oula Dié Florence,<br />

son époux Agnon K. Soualio et enfants, Oula Dié Ange<br />

Primaël, Mme Oula née Kumassi Aimée et enfants, Oula<br />

Dié Emeric et famille à Abidjan, Oula Dié Aubin et famille<br />

à Abidjan, Oula Dié Ruth, Perpétue et Marc à Abidjan, Koué<br />

Aristide et famille à Abidjan, les grandes familles Kumassi,<br />

Brizou, Kassia, Agnon, Séhi, Acho à Yakassé-Féyassé,<br />

Apprompronou, Prikro, Adzopé, Man, Ferkessédougou,<br />

Abidjan et Paris, Diarra Evans Ibrahim et famille à Abidjan<br />

et Berlin, Dr Aka Félix et famille à Abidjan, ont le regret de<br />

vous annoncer le rappel à Dieu de leur frère, époux, oncle,<br />

père, grand-père, allié et ami:<br />

DIE BENOIT,<br />

Enseignant à la retraite,<br />

Entrepreneur,<br />

survenu le mardi 04 janvier <strong>2011</strong> au Chu de Cocody à l'âge<br />

de 64 ans.<br />

Programme:<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 15h00 à 20h00: veillée<br />

religieuse et traditionnelle au stade de la Bae à Yopougon toit<br />

rouge<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 9h00 à 10h00: levée du corps<br />

sous le préau d'Ivosep Vge Treichville<br />

- 11h00 : inhumation au cimetière de Williamsville.<br />

Frat-Mat N°93045<br />

Nécrologie<br />

Feu Kassi Ettien René enfants<br />

et petits-enfants, M. et Mme<br />

Ettien Miézan Reymond,<br />

enfants et petits-enfants, Mme<br />

Bénié N'Da Adjo à enfants et<br />

petits-enfants, la grande<br />

famille Morisson enfants et<br />

petits-enfants, la grande<br />

famille Bossoma d'Abidjan,<br />

Aby, enfants et petits-enfants,<br />

M. Kodjo Allou Miézan,<br />

enfants et petits-enfants, M.<br />

Nianvom Bilé Georges,<br />

enfants et petits-enfants, M. et<br />

Mme Dr. Malan Georges,<br />

Mme Oka Viviane, enfants et petits-enfants, Assi Françoise,<br />

M. Marcel Bilé, enfants et petits-enfants, M. Kacou N'Dabien<br />

Paul Morisson, enfants et petits-enfants, Mme Morisson<br />

N'Dabla Elisabeth, enfants et petits-enfants, Mme Allan Doh<br />

Manigni Marie- Elisabeth, enfants et petits-enfants, la grande<br />

Messou frères et sœurs, Mme Traoré Agnès, enfants et petitsenfants,<br />

la grande Amicale des Ivoiriens en France, la grande<br />

Amicale des Français en Côte d'Ivoire ont la profonde douleur<br />

de vous annoncer le décès de leur enfant, époux frère et neveu<br />

de :<br />

KASSI PATRICE FORT<strong>UNE</strong>,<br />

Professeur d'Economie,<br />

survenu le samedi 26 février <strong>2011</strong>.<br />

Le programme des cérémonies se déroule comme suit:<br />

Mercredi 2 <strong>mars</strong>: Veillée de 16h à 18h à la paroisse Sainte<br />

Thérèse de Marcory.<br />

Vendredi 4 <strong>mars</strong> : Levée du corps sur la parvis de la paroisse<br />

Sainte Thérèse de Marcory à 9h, suivie de l'enterrement au<br />

cimetière d'Azzureti (Grand-Bassam).<br />

Samedi 5 <strong>mars</strong>: Messe d'action de Grâce à l'église Sainte<br />

Thérèse de Marcory à 18h.<br />

Frat-Mat N° 92 987<br />

Nanan Ehoué Aka, chef du<br />

canton Yakassé Feyassé,<br />

Nanan Boa Mian Pascal, chef<br />

du village de Sankadiokro;<br />

Nanan Ehouaman Diffou, chef<br />

de la communauté Ayoko, Boa<br />

Tiemélé Amoikon, président<br />

du conseil Général<br />

d'Abengourou, famille, frères<br />

et sœurs à Abidjan,<br />

Abengourou et Sankadiokro,<br />

Honorable N'Da Edoukou<br />

Bernard, député Abengourou<br />

sous-préfecture et épouse, M.<br />

Kouadio Eponon Nestor, chef<br />

de famille Abonzan à Yakassé Feyassé, famille et enfants, les<br />

veuves Anoumelé Ahou Marie et Attah Mala à Sankadiokro,<br />

famille Kacou Joseph à Abidjan et Sankadiokro, M. Angaman<br />

Koffi et famille à Abidjan, Sankadiokro, M. Adou Assalé et<br />

famille à Abidjan et Sankadiokro, Mme Damoi née Tah<br />

Bosson Eugénie, époux et enfants à Abidjan, Mme Kouakou<br />

Monique, époux et enfants à Abengourou et Abidjan, M.<br />

Tigori Agro, frères et sœurs à Abidjan et Yakassé, M. Kouadio<br />

Anvi François, frères et sœurs à Abengourou, Yamoussoukro<br />

et Zinzénou, les enfants NGouandi Ehui Charles, leurs épouses<br />

et enfants à Abidjan et Sankadiokro, les enfants Attah Koffi<br />

Assalé, leurs épouses et enfants à Abidjan et Sankadiokro, M.<br />

Kouamé Assoa Ludovic et épouse à Abidjan, M. NZébo<br />

Kouassi, épouse et enfants à Abidjan, les enfants N'Doli<br />

Kouassi à Amélékia et Abidjan, les membres de la Ceb "<br />

Divine Providence" des Perles II Abidjan, la Mutuelle des<br />

ressortissants de Sankadiokro, Association des Jeunes de<br />

Sankadiokro, la Direction et le Corps Professoral du lycée<br />

Moderne de Yopougon Andokoi, ont la profonde douleur<br />

d'annoncer le rappel à Dieu le 22 février <strong>2011</strong> à 18h 30mn à<br />

Abidjan de leur regretté petit-fils, fils, cousin, frère et ami :<br />

EHUI ADOU CLEMENT,<br />

Professeur de Lettres Modernes au Lycée Moderne de<br />

Yopougon Andokoi,<br />

Ex-président de l'A.J.S.<br />

Le programme des obsèques se présente comme suit:<br />

Mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 17h 30mn à 18h 30mn: veillée<br />

de prières à l'Eglise Ste Cécile de Cocody Deux Plateaux.<br />

Samedi 05<strong>mars</strong> <strong>2011</strong> : De 07h 30mn à 08h: levée du corps à<br />

la morgue du Chu de Yopougon suivie du transfert à<br />

Sankadiokro (Abengourou)<br />

- 12h: messe de Requiem suivie de l'enterrement au cimetière<br />

catholique dudit village.<br />

Frat-Mat N° 92 975<br />

In memoriam<br />

07 février 2010.<br />

Depuis ce jour fatidique, nos<br />

cœurs ne cessent de saigner.<br />

Noé, comme une symphonie<br />

inachevée, tu nous manques.<br />

Puisse Le tout-puissant nous<br />

consoler.<br />

07 février <strong>2011</strong>,<br />

déjà 1 an qu'il a plu au<br />

Seigneur de rappeler à Lui<br />

son serviteur, notre regretté et<br />

bien-aimé :<br />

TOBA Noé<br />

Ex-colonel de la Gendarmerie Nationale,<br />

Ex-commandant Ecole de Toroguhé<br />

Sa famille, sa veuve Toba Véronique, ses enfants:<br />

Victoire, Jean-Marc et Serge et ses amis renouvellent<br />

leurs sincères remerciements à vous tous qui leur avez<br />

apporté soutien moral, spirituel et matériel lors de cette<br />

douloureuse épreuve.<br />

En ce triste anniversaire, ils vous prient d'avoir une<br />

pensée pieuse pour lui et vous <strong>info</strong>rment qu'une messe<br />

de la levée du deuil pour le repos de son âme sera dite le<br />

dimanche 06 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 11h à la paroisse Ste Cécile<br />

du Vallon.<br />

Frat-Mat N° 92 984<br />

Nanan Yoboué Edoukoua, chef<br />

du village d'Assalé Kouassikro,<br />

s/p de Krégbé, département<br />

d'Arrah, Nanan N'Gaza IV, chef<br />

de la Tribu Essandané, à<br />

Kangandi, s/p de Bongouanou,<br />

Nanan Ebrin Kouamé, chef du<br />

village de Gouabo, s/p de<br />

Krégbé, Nanan Adou Raoul,<br />

chef de la grande famille<br />

Bofouan Boussoufouè à Assalé<br />

Kouassikro et Arrah, Nanan<br />

Assoumou Kouamé, chef de la<br />

grande famille Ehui<br />

Boussoufouè à Kangandi, M.<br />

N'Goran Koffi André, chef de la famille Krou N'Zébo, Mme<br />

et enfants à Assalé Kouassikro et Abidjan, Mme Krou Badou<br />

Perpétue, époux et enfants à Assalé Kouassikro et Abidjan,<br />

M. Koffi Koua et enfants à Assalé Kouassikro et Abidjan, M.<br />

Boni Tanoh et enfants à Assalé Kouassikro et Abidjan, Mme<br />

N'Goran Amoan Perpétue et enfants à Assalé Kouassikro et<br />

Abidjan, Mme N'Goran Ehouman Clémentine et enfants à<br />

Assalé Kouassikro et Abidjan, Mme Ebrin Aya et enfants à<br />

Assalé Kouassikro et Abidjan, Mme Krou Bla, époux et<br />

enfants à Assalé Kouassikro et Abidjan, M. Ebrin N'zébo<br />

Michel et Mme à Abidjan, Mme N'Goran Badou Jeanne,<br />

époux et enfants à Abidjan, M. N'Goran N'zébo Félix et<br />

enfant à Abidjan et à Fréjus Toulon, en France, M. Kouadio<br />

Andjémian Ignace et Mme à Assalé Kouassikro, M. N'Goran<br />

Krou Paul, Inspecteur d'Etat, Mme et enfants à Abidjan et<br />

Soubré, M. Boni N'Zébo Louis, directeur départemental de la<br />

construction à Bocanda et Mme à Bocanda, Mme N'Goran<br />

Maye Monique, époux et enfants à Assalé Kouassikro et<br />

Abidjan, M. Kouadio Angbonon Pascal et Mme à Abidjan,<br />

Mme N'Goran N'Guetta Antoinette et enfants à Abidjan, les<br />

familles alliées, les amis et connaissances ont la profonde<br />

douleur de vous annoncer le décès survenu le 24 janvier<br />

<strong>2011</strong> à l'hôpital de Daoukro de leur chère fille, sœur, mère,<br />

grand-mère, tante, cousine et amie :<br />

VEUVE N'ZEBO N'GORAN AUGUSTIN<br />

née ASSALE ABLAN MADELEINE<br />

Programme des obsèques.<br />

Du dimanche 27 février au mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> :<br />

18h30 à 20h30: Présentation des condoléances à la famille<br />

au domicile de M. N'Goran N'Zébo Félix, sis à Yopougon<br />

"Toit rouge", Bloc 120, appartement 1243, 2ème étage.<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 15h : levée du corps à la morgue<br />

de l'hôpital de Daoukro - 16h : transfert de la dépouille<br />

mortelle à Assalé Kouassikro<br />

- de 21h à 00h: Veillée religieuse - 00h à l'aube : Veillée<br />

traditionnelle. Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 08h à 10h:<br />

Cérémonie traditionnelle -10h: Messe de requiem suivie de<br />

l'inhumation au cimetière du village d'Assalé Kouassikro.<br />

Frat-Mat N° 93 006<br />

Fraternité Matin/Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

IN MEMORIAM<br />

1 er Mars 2010 - 1 er Mars <strong>2011</strong><br />

Déjà 1 ans que nous a quittés<br />

notre regretté :<br />

AHEBEE ABLAN AGNES<br />

Le temps passe mais ton souvenir<br />

et ton amour demeurent vivaces<br />

dans nos cœurs.<br />

En ce jour anniversaire ses<br />

enfants, ses neveux, nièces,<br />

petits-enfants prient<br />

Tous ceux qui l'ont connue et<br />

aimée d'avoir une pensée pieuse<br />

pour elle.<br />

Frat-Mat 93 037<br />

M. Bodo Nahounou Faustin et<br />

Mme née Ouraga Agnès, à Issia,<br />

Bingerville et enfants, Dr. Allico<br />

Jacques Bosco et Mme née Bodo<br />

Eléonore, à Abidjan, M. Okou<br />

Hervé Georges et Mme née Bodo<br />

Carine, à Abidjan, M. N'Doua<br />

Kouadio Frédéric et Mme née<br />

Bodo Esther, à Abidjan, Dr. Yéo<br />

Tenéna et Mme née Bodo<br />

Patricia, à Bouaké, M. Legré<br />

Félicien et famille, à Bingerville,<br />

Colonel Zézé Agou Théodore et<br />

famille Zézé Zagadou à Abidjan<br />

et Logouata, M. Zokou Guié<br />

Michel, Mme et enfants à<br />

Abidjan, veuve Gouro Julienne et<br />

enfants, Mme Sery Odette et<br />

enfants Sery Guedé Georges à<br />

Abidjan, la communauté<br />

villageoise de Namané à Abidjan,<br />

très sensibles aux nombreuses<br />

marques de sympathie et de<br />

compassion, lors du rappel à Dieu<br />

de leur regrettée fille, sœur, bellesœur,<br />

petite-fille et nièce :<br />

BODO Domay Rita<br />

Danielle Linda,<br />

dite " MIKI"<br />

21/01/1980 - 18/02/<strong>2011</strong><br />

Et dans l'impossibilité de toucher<br />

individuellement tous ceux et<br />

toutes celles qui leur ont apporté<br />

soutien Moral, Spirituel, Matériel<br />

et Financier, les prient de trouver<br />

ici l'expression de leur profonde<br />

gratitude. Ils remercient en<br />

particulier: M. Edmond Bouazo<br />

Zegbehi, M. Ghahoré, sous-préfet<br />

de Bingerville et Mme, le<br />

personnel de la sous-préfecture<br />

de Bingerville, M. Dogbo<br />

Gougbo Georges, Directeur de<br />

cabinet de Mme le Ministre<br />

délégué à la vie scolaire et<br />

estudiantine, M. Konan<br />

Sébastien, chef de Service des<br />

Domaines de la sous-préfecture,<br />

M. Tokou Bléou Norbert, souspréfet<br />

à la retraite et Mme née<br />

N'Gonian Henriette.<br />

Que Dieu les bénisse.<br />

Frat-Mat N° 93 039


Infos service<br />

Fraternité Matin/Jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 15<br />

Nécrologie<br />

M. Adou Laba Mathieu,<br />

doyen de la famille Godelilié<br />

à Godelilié S/P Niabizaria<br />

(Lakota), M. Goda Dadié<br />

Simon, chef du village de<br />

Godelilié, veuve Godo Solo<br />

née Gnakra Gnabli Juliette<br />

Patricia, M. et Mme Allou<br />

Célestin à Bouaké, Mme<br />

Abyoro Irmine à Abidjan,<br />

M. et Mme Godo Solo<br />

Jacques à Abidjan, Mme<br />

Godo Solo Florence à<br />

Abidjan, M. et Mme Godo<br />

Solo Hossiri Honoré et<br />

enfants à Andover (Usa), M. Lidji François et Mme née<br />

Marcelline Godo Solo dite Diane Solo, M. Hessouh Raoul<br />

et Mme née Mathilde Godo Solo à Pontoise (France), M.<br />

et Mme Godo Solo Jean Pierre à Abidjan, M. Godo Solo<br />

Benjamin à Abidjan, M. Honoré Ndoko à Washington, Me<br />

Solo Paclio Anne-Louise à Abidjan, M. Godo Dadjé Justin<br />

à Paris, M. David Mutrel et Mme née Lydie Godo Solo à<br />

Paris (France), M. Gnabli Honoré, M. Godo Solo Abraham<br />

à Abidjan, les petits-enfants, les familles amies et alliées<br />

ont la profonde douleur d'annoncer le décès de leur frère,<br />

époux, père, beau-père, grand-père survenu le 11 février<br />

<strong>2011</strong>, dans sa 84e année de :<br />

GODO SOLO VINCENT,<br />

Chef de laboratoire au PPH du Chu de Treichville<br />

à la retraite<br />

Les condoléances sont reçues au domicile familial sis à<br />

Marcory Qt Brou Fulgence les vendredi, samedi et<br />

dimanche, de 17h à 19h, à compter du vendredi 4 <strong>mars</strong><br />

<strong>2011</strong>.<br />

Le programme des obsèques sera communiqué<br />

ultérieurement.<br />

Frat-Mat N° 93 040<br />

La grande famille Gbanho<br />

Konhoun à Bably,<br />

Koulaeoué, Gan et Zeregbo<br />

dans la sous- préfecture de<br />

Zou (département de<br />

Bangolo) la grande famille<br />

Nohon Konhoun à Blody, M.<br />

Oulaï Gogninon Jean et<br />

famille à Dabou, Abidjan,<br />

Agboville, Duékoué et<br />

Bably, M. Zahou Koula<br />

Denis, ingénieur agronome à<br />

la retraite, Mme, enfants à<br />

Abidjan, Mme Oulaï<br />

Goublé<br />

Simone,<br />

Administrateur des Services Financiers à la Dgtcp et<br />

enfants à Abidjan, M. Oulaï Guézibo Théophile, Mme et<br />

enfants à Abidjan, M. Soho Bertin, Mme, frères, sœurs et<br />

enfants à Dabou, Daloa, San-Pedro et Blody, M. Sohou<br />

Ziéhi Victor, assistant Social, Mme et enfants à Dabou, M.<br />

Kouisseamin Jean, greffier à la retraite, Mme et enfants à<br />

Duékoué et Abidjan, M. Oulaï Koula Jean, vice-président<br />

du Conseil Général de Bangolo et président de la mutuelle<br />

Bakou, Mme, enfants et tous les ressortissants de Bably et<br />

Koulaehoué à Abidjan, M. Douan Pierre, chef du village<br />

de Blody et sa notabilité, M. Goblayi Gaspard, Mme et<br />

enfants à Abidjan et Paris, les cadres et ressortissants du<br />

canton Nizinhi à Abidjan, Soubré, San-Pedro, Daloa, M.<br />

Oulaï Gilbert, président de la mutuelle M.O.Z.A.N et<br />

famille à Abidjan, le curé et les C.E.B St Vincent de Paul<br />

et Ste Bakhita de la paroisse Christ-Roi de Dabou ont la<br />

profonde douleur de vous annoncer le décès de leur<br />

épouse, mère, tante, sœur, grand-mère, arrière-grand-mère,<br />

belle-mère et amie :<br />

GBOHA Joséphine épouse OULAI,<br />

survenu le jeudi 10 février <strong>2011</strong> à Dabou dans sa 76ème<br />

année.<br />

Jeudi 03 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> : De 20h à 22h : Veillée religieuse à<br />

l'église St Ambroise du Jubilé d'Angré<br />

- De 22h à l'aube: Veillée traditionnelle sur l'espace du<br />

terminus 47 au quartier Sogefiha de Yopougon.<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> : De 7h à 7h30: levée du corps<br />

sur le parvis de l'église Saint Albert le Grand (en face du<br />

Chu de Cocody) suivie de la messe de requiem<br />

- 9h : Transfert à Blody ( S/P de Zou).<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 11h: Enterrement au cimetière<br />

dudit village dans la plus stricte intimité familiale.<br />

Frat-Mat N° 92 974<br />

Le Patriarche, Abékan<br />

Gabriel, doyen du village<br />

d' Anono, Dr Ahouo Léon<br />

Raymond, chef du village<br />

d'Anono et sa notabilité,<br />

M. Yobou Akré Joseph,<br />

chef de la catégorie<br />

Dougbo Dogba d'Anono,<br />

le Cercle des Amis<br />

d'Anono ont la profonde<br />

douleur de vous faire part<br />

du rappel à Dieu le jeudi<br />

10 février <strong>2011</strong> de leur<br />

regretté fils, frère et ami :<br />

ADJIDAN N'GBOBA Simon,<br />

Ingénieur des Travaux Publics,<br />

Directeur des Infrastructures et Equipements au<br />

District d'Abidjan.<br />

Le programme des obsèques s'établit comme suit:<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 20h à 21h30: Deuxième<br />

veillée de prière à l'Eglise Saint François Xavier<br />

d'Anono.<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 07h30 à 8h30: Levée du<br />

corps à Ivosep de Treichville, suivie du transfert à<br />

Anono après une escale aux Services Techniques du<br />

District d'Abidjan en Zone 4c et au domicile à la<br />

Riviera Génie 2000.<br />

9h30 à 10h30: Cérémonie d'hommages dans le village<br />

d'Anono. 11h: Messe de requiem à l'Eglise Saint<br />

François Xavier d'Anono, suivie de l'inhumation au<br />

cimetière dudit village.<br />

Frat-Mat N° 92 988<br />

Gouédan Gatti René, chef<br />

de famille Akouédo de<br />

Blockhauss, Debet Joseph,<br />

chef de famille Akouédo<br />

d'Abobo-té, Djodan René,<br />

chef de famille Akouédo<br />

d'Anonkoua-Kouté, Bendjo<br />

Noël, chef de famille<br />

Akouédo d'Abobo-Doumé,<br />

Adinon Jacques, chef de<br />

famille Akouédo de<br />

Cocody Village, épouse et<br />

enfants, Gomont Diagou<br />

Jean-Baptiste, Maire de la<br />

commune de Cocody, les familles Goueguy, Nogbou,<br />

Diagou, Mobio, Asseké, Koko, Nomel, M'Besso et<br />

enfants, Gouédan Séraphin, frères et sœurs, Djako Aké<br />

Léon, frères et sœurs, Bénié Aké Lévy, veuve Loyo<br />

Marguerite à Cocody Village, la famille Dagbatsa à<br />

Abidjan et Gagnoa, veuve Gouédan née Gouéguy<br />

Reine, Bieffo Christiane à Paris et Koffi Michaël,<br />

Gouédan Simon, frères et sœurs, Gouédan Régina,<br />

Gouédan épouse Djadji Olga, époux et enfant, Gouédan<br />

Eric et enfant, Gouédan Franck-Olivier, épouse et<br />

enfants, Gouédan Anderson, épouse et enfants,<br />

Gouédan Hervé, Florence, Sandra, Evelyne, Patrick,<br />

Dominique, Lucienne, Corinne et enfants, la famille<br />

Bieffo Akré Salomon à Abidjan et en France, l'Amicale<br />

des amies du Lycée professionnel de Yopougon ; ont la<br />

profonde douleur d'annoncer le décès de :<br />

GOUEDAN SYLVIE MARIE-DESIREE<br />

épouse KOFFI<br />

Survenu le 23 février <strong>2011</strong> à la Pisam.<br />

Programme des obsèques :<br />

Du lundi 28 février au jeudi 03 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>:<br />

condoléances au domicile familial sis à Blockhauss de<br />

18h à 20h.<br />

Mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: Veillée religieuse à la<br />

paroisse St Pierre de Blockhauss de 18 h à 20h.<br />

Vendredi 04 Mars 201 : - 09h : Levée du corps sur le<br />

parvis de l'Eglise St Pierre de Blockhauss<br />

- 10h : Messe de requiem suivie de l'inhumation au<br />

cimetière de Blockauss.<br />

Frat-Mat N°92026<br />

Veuve Siham Yassine née<br />

Awad, les enfants Karim, Rolla,<br />

M. et Mme Hussein Hachem,<br />

M. et Mme Taleb Amer, les<br />

familles : veuve Yassine, Izzat<br />

et enfants, Haj Atef Yassine et<br />

enfants, veuve Haj Yassine<br />

Souhail et enfants, Haj Ali<br />

Yassine et enfants, Samir<br />

Yassine et enfants, Akram<br />

Yassine et enfants, Anwar<br />

Yassine et enfants, M. et Mme<br />

Mohamed Ghandour et enfants,<br />

veuve Samira Tabaja et enfants,<br />

les familles Yassine, Hachem,<br />

Taleb, Yattar, Daher, Bittar, Joher, les familles alliées, amies et<br />

connaissances, remercient tous ceux qui ont compati à leur<br />

douleur lors du décès de leur époux, père, beau-père, grandpère,<br />

frère, oncle, cousin et ami :<br />

MOHAMED NASRI SIDO YASSINE<br />

Ils <strong>info</strong>rment que les cérémonies du 40 ème jour auront lieu le<br />

jeudi 4 <strong>mars</strong> à partir de 18 h au centre islamique de Marcory<br />

(Cheik Adhamé).<br />

Al Fathia ! Frat-Mat 92 981<br />

M. Nobout Frédérique, chef<br />

de la famille Assomolo de<br />

Moossou (Grand-Bassam), la<br />

grande famille Mensah à<br />

Grand-Bassam, la grande<br />

famille Yapobi, la grande<br />

famille Amorisani à Abidjan<br />

et au Gabon, les grandes<br />

familles Mouha-Blin et<br />

Assouan Gabriel à Assinie,<br />

Abidjan et Grand-Bassam, la<br />

grande famille Ekra, la<br />

grande famille Koffi<br />

Gustave, les grandes familles<br />

Walker, Damas et Barro au<br />

Gabon, Veuve Mensah Elisabeth née Amorisani, enfants<br />

Richard, Chantal, Eric, Guy, Hervé, Mireille, Sylvie,<br />

Christelle, Nicaise, Babaginda et petits-enfants, les<br />

familles alliées: De Gonzague, Richmond, Mockey,<br />

Ehouman, Kacou, Diomandé Dagou, Lamina, Boukono,<br />

Bilé, N'guessan, Traoré, N'diaye, Arnaud, Godonou, Anoh,<br />

ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de :<br />

MENSAH NIAMKEY JOSEPH<br />

dit TCHASS MENSAH,<br />

survenu le jeudi 10 février <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />

Les condoléances sont reçues tous les jours de 18h à 21h<br />

au domicile du défunt si à Marcory Groupement Foncier<br />

lot 870 face à l'Injs.<br />

Le programme des obsèques est le suivant:<br />

Mardi 1 er <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: veillée religieuse à l'Eglise Ste<br />

Thérèse de Marcory de 20h30 à 22h<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: veillée religieuse et traditionnelle<br />

à Marcory Gfci quartier Gnanzoua lot 870 de 22h à l'aube<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: levée du corps sur le parvis de<br />

l'Eglise Notre Dame du perpétuel Secours de Treichville à<br />

7h30, suivie de la messe de requiem et transfert à Moossou<br />

- Enterrement au cimetière de Moossou à 11h30.<br />

Frat-Mat N°93013<br />

Le chef de famille Kiplé Pierre à<br />

Gopéahio S/P Guibéroua, les<br />

familles Gnahoré Alphonse et<br />

Zéga à Gopéahio et Gbeugréhoa,<br />

la famille N'guessan Kouassi à<br />

Mougokro S/P Angoda<br />

(Toumodi), Mme Kouadio<br />

Ahébé Marguerite, enfants et<br />

petits-enfants à Abidjan ont la<br />

profonde douleur d'annoncer le<br />

décès de leur fille, nièce, sœur,<br />

cousine et mère :<br />

GNAHORE D. LUCIE,<br />

Commerçant,<br />

survenu dans la nuit du mardi 22<br />

février <strong>2011</strong> au centre médical<br />

des Assemblées de Dieu de<br />

Niangon Sud (Yopougon).<br />

Les condoléances sont reçues<br />

au domicile familial sis à<br />

Yopougon Sogefiha - Kouté<br />

Apt N° 4209.<br />

Programme des obsèques :<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: De<br />

21h à l'aube : veillée funèbre<br />

au domicile familial.<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: De<br />

10h-11h: levée du corps à la<br />

morgue de Yopougon suivie de<br />

l'inhumation au cimetière<br />

municipal de Yopougon.<br />

Frat-Mat N° 92 986<br />

La Direction Générale de<br />

l'UNACOOPEC-CI et l'ensemble de<br />

son personnel porte à la connaissance de<br />

tous que le programme des obsèques de:<br />

DIBY N'Guessan,<br />

initialement prévu pour les 04 et 05<br />

<strong>mars</strong> <strong>2011</strong> est modifié comme suit:<br />

Vendredi 11 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 14h: Levée<br />

du corps à la morgue du Chu de<br />

Yopougon suivie du<br />

transfert à Boussoukro S/P de N'douci.<br />

- 20h à l'aube: Veillée religieuse et<br />

traditionnelle.<br />

Samedi 12 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 10h:<br />

Inhumation au cimetière dudit village.<br />

Frat-Mat N° 92 991<br />

La communauté des ressortissant<br />

d'Ando et la grande famille Yoccoly Sôti<br />

à Ando, Béoumi, San Pedro, Abidjan et<br />

aux USA, la communauté des<br />

ressortissants d'Assézé, et la grande<br />

famille Atto Kouassi à Assézé , Béoumi,<br />

Abengourou, Abidjan et Paris, ont la<br />

profonde douleur de vous annoncer le<br />

décès du :<br />

Colonel N'GUESSAN Kra<br />

Michel<br />

Médecin-militaire,<br />

Chevalier de l'ordre national,<br />

survenu le 28 janvier <strong>2011</strong> à Abidjan<br />

des suites d'une courte maladie.<br />

Le programme des obsèques s'établit<br />

comme suit: Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à<br />

08 h : levée du corps à la morgue de<br />

Hma Abidjan - 08h à 16h cérémonies<br />

religieuses et traditionnelles au<br />

domicile du défunt, arrêt Plateau Dokui,<br />

cité Forest - 16h: inhumation au<br />

cimetière de Williasmville.<br />

Cel : 05 09 74 19/ .07 14 80 83/02 63 82<br />

14.<br />

Frat-Mat N° 92 989<br />

La grande famille Adjekepouhé à<br />

Bonoua, la grande famille Ehivevle à<br />

Bonoua, M. Dainguy Kouamé Cyrille,<br />

frères et sœurs à Abidjan et à Bonoua,<br />

les enfants Dainguy à Abidjan et à<br />

Bonoua, les enfants Dan à Bassam,<br />

Abidjan, Paris, aux Etats Unis et en Italie<br />

ont la profonde douleur de vous faire<br />

part du rappel à Dieu de leur fils, frère,<br />

père et cousin:<br />

DAINGUY ADOUKO<br />

GREGOIRE,<br />

Administrateur Civil à la retraite,<br />

endormi dans la Paix du Seigneur le<br />

mercredi 16 février <strong>2011</strong> au Chu de<br />

Treichville.<br />

Programme des obsèques<br />

Vendredi 04 Mars <strong>2011</strong> de 14 h à 15h:<br />

levée du corps à la morgue de Bonoua<br />

- 21h à l'aube: veillée funèbre au<br />

domicile familial à Koumassi (sis à la<br />

pharmacie du grand marché de<br />

Bonoua). Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: 07h à<br />

8h : Cérémonies traditionnelles suivie<br />

de la messe de requiem à la paroisse<br />

Saint Pierre Claver de Bonoua et de<br />

l'inhumation au cimetière dudit village.<br />

Frat-Mat N° 92 973

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