Rapport bilan annuel Boucle du Mouhoun - Portail du secteur de l ...

• le nombre très limité des ouvrages à eau potable des marchés à passer et la faible capacité
des entreprises surtout au niveau des communes : à ce niveau, on note des marchés de 1 à
2 forages, rarement plus de 5. Ces types de marchés ne sont pas souvent rentables pour
les entreprises. Peu d’entreprises s’y intéressent d’où des reprises de dossiers (marchés
infructueux). Celles qui s’y intéressent aussi n’ont souvent pas ni les capacités
techniques, ni les capacités financières pour la mise en œuvre dans le respect strict des
clauses des marchés ;
• la faible mobilisation des ressources en faveur du secteur par rapport aux prévisions du
programme : en se référant aux analyses faites ci-dessus relatives à l’atteinte des objectifs
fixés par le PN-AEPA, il existe un écart souvent important entre les prévisions OMD de
l’année et les réalisations (cas des forages neufs et des AEPS). Ces besoins d’ouvrages
non satisfaits chaque année s’accumulent depuis le début du programme d’où des
inquiétudes dans l’atteinte des objectifs fixés au départ.
• quelques difficultés dans la collecte des données pour le suivi-évaluation du
programme : Il a été remarqué que dans certaines communes, les secrétaires généraux
des mairies n’ont pas toujours les informations voulues sur les réalisations des ouvrages
dans la commune.
‣ Autres activités y afférentes et coûts
Outre la réalisation des ouvrages d’eau potable, certaines activités relatives à
l’approvisionnement en eau potable ont été menées dans la région, on peut noter :
• l’appui de PEA-GIZ dans 3 communes des Balé (Boromo, Fara et Poura) pour la mise
en œuvre de la reforme du système de gestion des ouvrages AEP ;
• la mise en place de 30 AUE, la formation des élus locaux (100 personnes) sur le transfert
de compétences aux communes; la formation de 280 conseillers dans 10 communes sur
le plaidoyer et la formation de 390 personnes sur la mobilisation des ressources, la mise
en place des club de santé scolaire par WaterAid-UE evaluées à près de 57 millions de
FCFA
‣ Suggestions et perspectives
• Faire des recommandations aux communes afin qu’elles veillent à la qualité des travaux
surtout les réhabilitations ;
• exiger les agréments techniques requis pour les marchés à passer en 2011 ;
• proposer aux communes de se regrouper par pools (3 à 5 communes, voir plus au besoin)
pour constituer un marché au cas où le nombre d’ouvrages à réaliser par commune
s’avère très faible ;
• instaurer plus de communication entre les partenaires et les communes dans lesquelles
ils interviennent (transmettre les programmations et le bilan des réalisations aux
communes concernées), aussi entre les acteurs au sein d’une même commune (maire,
secrétaire général, conseillers et CVD) afin de faciliter la collecte des données ;
• la mise en œuvre de la réforme du système de gestion des ouvrages AEP est très timide
dans la région compte tenu du manque de ressources financières conséquentes destinées à
cette activité. Mais néanmoins des perspectives à ce niveau sont envisagées par certains
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