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terra borealis - Institute for Environmental Monitoring and Reasearch

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24 )))<br />

Le seuil de réaction peut habituellement être obtenu et<br />

fournira une délimitation de la variation de réaction pour<br />

un niveau de bruit supérieur à la gamme présentant un<br />

intérêt pratique. Ou, au cas où aucune réaction<br />

immédiate n’est obtenue au niveau de bruit habituel de<br />

l’entraînement, un résultat utile sera le niveau de bruit<br />

au-dessous duquel il n’y a eu aucune réaction. La<br />

distance est souvent un substitut utile pour les niveaux<br />

de bruit, mais les mesures de la distance sont propres à<br />

une situation particulière de bruit, alors que les niveaux<br />

de bruit en unités de décibels sont applicables partout.<br />

Il est important d’examiner si un animal réagit au bruit<br />

ou à un autre aspect d’une activité potentiellement<br />

perturbante. L’établissement d’un modèle dose-réaction<br />

devrait également tenir compte de l’accoutumance,<br />

c’est-à-dire l’intensité de la réaction à mesure que<br />

l’animal s’accoutume au bruit. En évaluant la réaction, il<br />

faut également tenir compte des facteurs temporels, par<br />

exemple, la saison ou l’heure. De même, l’activité de<br />

l’animal et l’endroit où il se trouve influeront également<br />

sur la réaction au bruit. Les caractéristiques individuelles,<br />

comme l’âge, le sexe, l’état de reproduction et le<br />

dernier repas, peuvent également influer sur la réaction.<br />

Comme variable importante, il faut considérer si le bruit<br />

est réel ou simulé. Les bruits simulés ne nous aident<br />

pas beaucoup à expliquer les réactions des animaux au<br />

bruit réel en raison de différences dans les aspects visuel<br />

(ex.: bruit simulé d’un aéronef dans un haut-parleur par<br />

rapport au bruit réel d’un aéronef), temporel<br />

(ex.: caractère imprévu de l’apparition) et de contenu<br />

spectral. L’expérience avec des humains a démontré que<br />

le rapport dose-réaction est différent pour chaque type<br />

de bruit. Il est raisonnable de s’attendre à ce que<br />

chaque espèce animale réagisse différemment. Donc, le<br />

modèle dose-réaction peut être différent pour chaque<br />

combinaison d’un type de bruit et d’une espèce animale.<br />

Le dernier niveau d’effet est souvent la diminution de la<br />

population. Le lien entre les effets immédiats et les<br />

effets démographiques peut être établi au moyen d’un<br />

niveau intermédiaire d’effet qui est d’habitude évalué en<br />

termes de taux de mortalité ou de succès de reproduction<br />

comme fonction de l’intensité du stimulus sonore.<br />

À titre d’exemple, pensez qu’un oiseau pourrait s’envoler<br />

de son nid (une réaction immédiate) à cause d’un bruit.<br />

Il est possible que cela pourrait entraîner l’échec de la<br />

couvaison, surtout si cela se produit à plusieurs reprises.<br />

Une surveillance s’impose pour déterminer le succès de<br />

reproduction des oiseaux qui sont dérangés et de ceux<br />

qui ne le sont pas. Il faudrait un modèle démographique<br />

pour déterminer si un certain pourcentage d’échecs de<br />

couvaison a des incidences sur la survie de la population.<br />

Normalement, les résultats d’études d’incidences du bruit<br />

délimitent les réactions avec suffisamment de détails et<br />

de fiabilité pour orienter efficacement l’élaboration de<br />

protocoles de gestion pour l’espèce ou l’activité bruyante.<br />

Par exemple, Delaney et al. (1999) ne signale aucune<br />

réaction immédiate des chouettes tachetées du Mexique<br />

ni aucune incidence importante sur leur succès de<br />

reproduction suite à des survols par hélicoptère qu<strong>and</strong><br />

les hélicoptères étaient à plus de 105 mètres. Grubb et<br />

al. (1998) rapporte des mesures de distance et de<br />

niveau de bruit de grumiers qui n’ont pas suscité de<br />

réactions chez des vautours. Pater et al. (1999) et<br />

Delaney et al. (2000) présentent des données qui<br />

définissent la réaction immédiate (probabilité d’envol,<br />

délai de retour, etc.) des pics à face blanche à divers<br />

types de bruit militaire et les incidences sur leur succès<br />

de reproduction. Ces données révèlent que des niveaux<br />

suffisamment élevés de bruit ont suscité un envol, mais<br />

que les oiseaux sont retournés au nid et qu’une<br />

exposition à un bruit plutôt intense n’a pas causé une<br />

incidence statistiquement significative sur le succès de<br />

reproduction. Ces études fournissent les données<br />

scientifiques nécessaires pour évaluer efficacement et<br />

objectivement les incidences, orienter l’évaluation des<br />

options de gestion et élaborer des procédures<br />

d’atténuation.<br />

Bibliographie<br />

American National St<strong>and</strong>ards <strong>Institute</strong>. (1983). American<br />

National St<strong>and</strong>ard Specification <strong>for</strong> Sound Level Meters.<br />

S1.4-1983.<br />

American National St<strong>and</strong>ards <strong>Institute</strong>. (1986). American<br />

National St<strong>and</strong>ard Method <strong>for</strong> Assessment of High-Energy<br />

Impulsive Sounds with respect to Residential<br />

Communities. ANSI S12.4-1986.

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