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terra borealis - Institute for Environmental Monitoring and Reasearch

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46 )))<br />

habitat analogue requis pour produire par année le<br />

même nombre d’oisillons prêts à l’envol s’il n’y avait pas<br />

eu d’agression sonore. L’AÉT est le produit de la<br />

réduction relative du potentiel d’envol (RI/FP0) et de<br />

l’aire totale de l’habitat. Il est à noter que dans ce<br />

contexte, le FP0 représente le potentiel d’envol dans l’aire<br />

d’étude qui n’a pas été touchée par des niveaux de bruit<br />

intense. Par exemple, si on envisageait d’utiliser un<br />

secteur comme site d’atténuation ou pour des missions<br />

aériennes ultérieures, le FP0 serait le potentiel d’envol<br />

pour ce secteur particulier. Il peut être calculé en évaluant<br />

le modèle FP sur le secteur déterminé pourvu que<br />

l’habitat et d’autres facteurs ressemblent raisonnablement<br />

à ceux de la zone d’étude. L’évaluation de l’AÉT peut<br />

servir pour des décisions de nature opérationnelle et<br />

d’utilisation du territoire ainsi que pour déterminer la<br />

superficie nécessaire pour atténuer les effets.<br />

Variabilité d’échantillonnage du<br />

potentiel d’envol<br />

En plus d’évaluer le potentiel d’envol, l’effet sur la reproduction<br />

et l’aire équivalente touchée en ce qui concerne<br />

le site, il faut également évaluer la variabilité d’échantillonnage<br />

de ceux-ci pour pouvoir développer des intervalles<br />

de confiance et vérifier les hypothèses. Parce que<br />

les modèles pour le FP, le RI et l’AÉT sont composés de<br />

modèles distincts, l’évaluation de leur distribution<br />

d’échantillonnage ne peut pas être faite par des opérations<br />

mathématiques. Dans les cas où la distribution<br />

d’échantillonnage d’une statistique n’est pas disponible,<br />

des méthodes dévoreuses de calculs, comme la méthode<br />

de simulation de Monte Carlo (Diggle et Gratton, 1984),<br />

peuvent être utilisées pour développer des intervalles de<br />

confiance et vérifier les hypothèses.<br />

Effet sur la reproduction<br />

L’effet sur la reproduction (RI) attribuable au bruit est la<br />

différence entre le potentiel d’envol en l’absence de bruit<br />

d’aéronef (FP0) et le potentiel d’envol en présence de<br />

bruit d’aéronef (FP1). Les indices 0 et 1 sont utilisés ici<br />

par analogie avec des hypothèses nulles et alternatives.<br />

Nous considérons FP0 comme le taux de production<br />

d’oisillons prêts à l’envol par aire unitaire qui serait<br />

possible au site en l’absence de bruit d’aéronef ou à un<br />

niveau particulier de bruit, t<strong>and</strong>is que FP1 représente le<br />

potentiel d’envol à un emplacement comportant un autre<br />

niveau de bruit important. L’effet sur la reproduction<br />

peut être prédit à l’aide du modèle et se manifeste par<br />

la réduction du nombre d’oisillons prêts à l’envol par aire<br />

unitaire (RI01 = FP0 - FP1). Les incidences des<br />

modifications des missions aériennes peuvent être<br />

évaluées en calculant le RI par rapport au FP d’avant et<br />

d’après les modifications des missions. Puisque le RI est<br />

fondé sur un modèle, il peut également être prédit pour<br />

divers scénarios, y compris des changements du nombre<br />

de missions, la localisation des trajectoires de vol et le<br />

moment des missions.<br />

Résultats<br />

Des études antérieures ont démontré que le bruit avait<br />

une faible incidence sur le succès de reproduction. Les<br />

figures 2 et 3 représentent une analyse du coefficient de<br />

corrélation de la régression des incidences des niveaux<br />

d’exposition au bruit sur le succès de reproduction des<br />

gobe-mouches, c.-à-d., la production d’oeufs et d’oisillons<br />

prêts à l’envol. Les figures indiquent qu’il n’y a pas de<br />

corrélation statistiquement significative entre les niveaux<br />

de bruit et l’ef<strong>for</strong>t ou le succès de reproduction. Ces<br />

données correspondent aux résultats d’une analyse<br />

documentaire faite par Larkin, Pater et Tazik (1996) qui<br />

indique que les incidences du bruit des vols militaires sur<br />

la faune sont difficiles à évaluer au niveau de la<br />

population. Leurs conclusions que les incidences sont<br />

subtiles correspondent aux données représentées sur les<br />

graphiques de nos études. Les tendances exprimées<br />

dans ces graphiques constituent le fondement de nos<br />

études actuelles.<br />

Figure 2 : Rapport entre le niveau sonore moyen<br />

et le nombre d’oeufs pondus

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