Ombres chinoises : dessins de Jean Kerhor - Takey
Ombres chinoises : dessins de Jean Kerhor - Takey
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Notice historique<br />
posait d'un clavecin touché par Monsieur Mozin,<br />
rainé.<br />
Comme les Versaillais, les Parisiens firent<br />
fête à ce petit spectacle et c'est à qui viendrait<br />
applaudir : Le Pont cassé, La chasse aux canards,<br />
Le magicien Rothomago, V embarras du ménage.<br />
Arlequin corsaire, etc., etc.<br />
Succès oblige ! Séraphin, tout en donnant la<br />
première place à ces ombres, voulut corser son<br />
spectacle. En 1797, il y ajouta Polichinelle et<br />
un jeu courant <strong>de</strong> marionnettes. Quand je dis<br />
Séraphin, je veux parler <strong>de</strong> son successeur,<br />
Moreau, ancien acteur <strong>de</strong> chez Audinot, à qui<br />
Séraphin avait cédé son théâtre en 1790.<br />
Moreau, dans une circulaire avait averti le<br />
public <strong>de</strong> ce changement <strong>de</strong> direction —<br />
:<br />
« M. Séraphin, me cè<strong>de</strong> aux conditions les plus<br />
agréables et les plus utiles pour moi, l'infiniment<br />
petit spectacle <strong>de</strong>s <strong>Ombres</strong> Chinoises ; el le<br />
plus petit <strong>de</strong>s acteurs est, enfin, <strong>de</strong>venu le plus<br />
petit... mais, à coup sur, le plus zélé <strong>de</strong>s direc-<br />
teurs <strong>de</strong> Paris. »<br />
Hélas I ce zélé directeur, avant la fin d'une<br />
année, était obligé <strong>de</strong> rendre son théâtre à Sé-<br />
raphin,<br />
Ce pauvre Moreau, du reste, ne fut pas heu-