Ombres chinoises : dessins de Jean Kerhor - Takey
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166 <strong>Ombres</strong> <strong>chinoises</strong><br />
SCÈNE VII<br />
Les Mêmes, moins MALTOURNÉ.<br />
DAGOBERT.<br />
Mes filles, il s'agit <strong>de</strong> vous déci<strong>de</strong>r, je n'ai pas d'autres<br />
prétendants à vous offrir. Voyons, parle, Inès.<br />
ÉLOI.<br />
Voulez-vous, Sire, me permettre <strong>de</strong> dire un mot ?<br />
DAGOBERT.<br />
Mais comment donc, mon bon Éloi, tu es la sagesse<br />
même.<br />
ÉLOI.<br />
Eh bien, les jeunes princesses ne tiennent peut-être pas<br />
à se marier.<br />
INÈ8, ODETTE, vivemeut.<br />
Si, oh I si, nous voulons bien.<br />
ÉLOI.<br />
Alors, il faut vous déci<strong>de</strong>r.<br />
DAGOBERT.<br />
Éloi a raison! Voyons Inès, que reproches-tu à ton futur?<br />
Il est trop grand.<br />
Tu es bien difficile ! Un<br />
INÈS.<br />
ODETTE.<br />
grand homme fait valoir une<br />
petite femme. Moi, c'est différent, le mien est bossu.<br />
INÈS.<br />
Dans le dos ! Ça ne se voit pas quand on est <strong>de</strong> face.
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