Ombres chinoises : dessins de Jean Kerhor - Takey
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110 <strong>Ombres</strong> <strong>chinoises</strong><br />
manger du boudin ! Ce serait un peu fort ! (Allant à la<br />
charcuterie et appelant.) Maître Dutripard I Maître Du-<br />
tripard !<br />
Ah I Monsieur le juge !<br />
DUTRIPARD, entrant.<br />
BEDONNET.<br />
On dirait, Maître Dutripard, que vous m'ave» oublié?<br />
DUTRIPART.<br />
Bien au contraire, monsieur le Juge, je m'occupe <strong>de</strong><br />
vous.<br />
BEDONNET.<br />
Comment se fait-il que ma comman<strong>de</strong> ne soit pas prête ?<br />
DUTRIPARD.<br />
Ne craignez rien, vous l'aurez à temps pour votre diner.<br />
BEDONNET.<br />
Je n'en crois rien, maître Dutripard.<br />
DUTRIPARD.<br />
Si Monsieur le Juge voulait bien venir avec moi. J'aurais<br />
l'honneur <strong>de</strong> la préparer <strong>de</strong>vant lui.<br />
BEDONNET.<br />
Hum I Hum I Comme juge, je ne <strong>de</strong>vrais peut-être pas<br />
vous suivre, mais comme simple particulier, je veux bien<br />
con<strong>de</strong>scendre à cette vérification. (Ils entr^ent dans la<br />
maison.)<br />
SCÈNE YIII<br />
VALENTIN, LARISETTET.<br />
VALENTIN.<br />
Venez ! Venez ! 11 sera peut-être trop tard.
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