et si on laissait pousser ? - Saint-Priest

saint-priest
Libre expres<strong>si</strong>on
des groupes politiques au conseil
Conformément à l’article L.2121-27-1 du Code général des collectivités territoriales.
Élus socialistes
<strong>et</strong> républicains majorité
Avis de tempête sur les politiques
p<strong>et</strong>ite enfance
Ce n’est pas une surprise mais plutôt une
confirmation, le gouvernement conduit une
véritable politique de casse sociale au prétexte
fallacieux de modernisation <strong>et</strong> d’équilibre budgétaire.
La mise à mal des politiques publiques
p<strong>et</strong>ite enfance en est la parfaite <strong>et</strong> inquiétante
démonstration.
La diminution des exigences en terme de taux
d’encadrement dans les crèches, le moindre
niveau de qualification du personnel ayant en
charge le quotidien des tout-p<strong>et</strong>its, la fragilisation
de l’équilibre financier des équipements
existants, sur fond de désengagement financier
de la Caisse nationale d’assurance maladie,
sont quelques uns des ingrédients savamment
concoctés par Nadine Morano, secrétaire d’État
chargée de la famille.
Autre angle d’attaque du gouvernement, la fin
programmée de la scolarisation des enfants de
deux-trois ans. En substituant à l’école maternelle,
lieu d’éducation <strong>et</strong> d’apprentissage, une
garderie avec la création de jardins d’éveils
payants pour les familles, la droite utilise un
subterfuge destiné à rem<strong>et</strong>tre en cause le principe
de gratuité de l’école <strong>et</strong> à économiser des
postes dans l’Éducation nationale. Alors même
que l’on parle de lutter contre l’échec scolaire,
ce type de mesure est un véritable contresens.
Il faut réaffirmer que le choix de la scolarisation
appartient aux familles.
En ce qui concerne l’accueil du jeune enfant
à Saint-Priest, l’ouverture programmée d’une
nouvelle structure d’une capacité d’accueil de
65 places, la création de garderies périscolaires,
la mise en place d’actions de soutien à
la parentalité sont autant de dispo<strong>si</strong>tifs que la
ville m<strong>et</strong> à la dispo<strong>si</strong>tion des familles, dans le
cadre de politiques publiques volontaristes.
Nous maintiendrons ce cap, c’est un choix
politique qui est l’un des axes prioritaires de
notre plan de mandat municipal.
E. Fontaine
ENSEMBLE POUR
SAINT-PRIEST oppo<strong>si</strong>tion
Au fil des mois, le Conseil Municipal de Saint-
Priest s’est transformé en une tribune politique
du parti socialiste.
Nous aimerions d’avantage de sérénité, c<strong>et</strong>te
assemblée devant être avant tout un lieu de
concertation <strong>et</strong> d’échange au service des San-
Priods excluant les polémiques politiciennes.
Ensuite que dire de la controverse sur les écoles
maternelles alimentées sans cesse <strong>et</strong> sans répit
par la municipalité, elles seront pourtant bien
maintenues à la prochaine rentrée, quant aux
remplacements des enseignements, l’académie
a pris le dos<strong>si</strong>er en main <strong>et</strong> l’a réglé.
Mais parlons d’un suj<strong>et</strong> qui nous intéresse
particulièrement, dans un contexte de crise
économique, l’augmentation de la fiscalité
locale, décidée par la majorité est inacceptable
<strong>et</strong> scandaleuse. Le groupe UMP a voté contre <strong>et</strong>
s’y est fermement opposé.
La commune n’avait nul besoin de c<strong>et</strong>te majoration.
Mais on aimerait nous faire croire que
c’est pour le bien-être de ses habitants (voir
Couleurs du mois de février 2009), curieuse
façon Madame le Maire de concevoir le confort
de ses administrés.
Mais que ne ferait pas Martine David pour faire
plai<strong>si</strong>r à son ami Gérard Collomb qui lui avait
besoin qu’un certain nombre de communes de
l’agglomération votent une augmentation de
leurs impôts pour financer ses proj<strong>et</strong>s pharaoniques,
le Grand Stade par exemple (300
millions d’euros pour les contribuables).
Alors bien sûr, dans ces conditions, on ne
s’étonnera pas que lors du dernier recensement,
le nombre d’habitants ait diminué sur
Saint-Priest.
Élus communistes
<strong>et</strong> républicains majorité
Tous témoins, tous acteurs
Notre groupe s'est associé à l'initiative de l'Association
nationale des élus communistes <strong>et</strong>
républicains <strong>et</strong> de l'Association des villes françaises
jumelées avec des camps palestiniens :
un avion pour la paix. Une délégation nationale
de 108 élus (PCF <strong>et</strong> autres), associatifs <strong>et</strong>
artistes s'est rendue sur place en Cisjordanie,
pour renouveler ou établir des actions de
coopération internationale avec le peuple
palestinien sous le joug d'une occupation <strong>et</strong>
d'une colonisation.
L'implication de notre groupe, par la participation
de notre élu à la jeunesse Yannis Al
Mahdi, s'explique par la volonté d'étudier les
pos<strong>si</strong>bilités d’une coopération de notre ville
avec un camp de réfugiés ou une ville palestinienne.
Comme toujours, face aux carences de
l'État pour le règlement d'une occupation sauvage
de plus de 60 ans, ce sont les élus locaux
avec deux bouts de ficelle qui s’engagent
dans un message de paix par la coopération
technique mais aus<strong>si</strong> par la multiplication des
rencontres officielles ou secrètes. Avec, d'un
côté les forces de paix israéliennes, de jeunes
Israéliens refusant d'effectuer le sale boulot du
service militaire, des responsables politiques
<strong>et</strong> de l'autre côté du "mur" l'autorité palestinienne,
Hind Khoury déléguée générale de la
Palestine, les députés palestiniens dont le tiers
est r<strong>et</strong>enu dans les geôles israéliennes, Fadwa
Barghouti, l'épouse du prisonnier politique
Marwan Barghouti… mais surtout une population
meurtrie qui demeure tout de même dans
l'espoir d'une paix qui se fait attendre.
Ce conflit est politique, les solutions le seront
aus<strong>si</strong>. C'était le sens de notre délégation, qui se
propose de multiplier les rencontres avec la
population <strong>et</strong> surtout les jeunes pour témoigner
<strong>et</strong> proposer des solutions concrètes à ce
massacre qui ne peut durer.
Yannis Al Mahdi
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