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Société
Fraternité Matin / Jeudi 17 décembre 2009 9
Santé La Mugefci a communiqué la liste des produits
pharmaceutiques au cours d’un séminaire à Grand-Bassam.
2.229 médicaments remboursables
par la mutuelle en 2010
Deux jours de travaux scientifiques
entre pharmaciens,
médecins prescripteurs,
spécialistes de laboratoires
et personnel-conseil de la
Mugefci ont abouti le vendredi 4
décembre à Grand-Bassam, à la
validation de la liste des médicaments
qui seront pris en compte
en 2010 par cette institution. La
version 2010 de cette liste, sur la
base de laquelle la Mutuelle
générale des fonctionnaires et
agents de l'etat de Côte d'ivoire
(Mugefci) s'engage à un remboursement
dans les cas de prescriptions
médicales, comprend
2229 médicaments contre 2704
pour l'année 2008. Sur cette liste
validée par les professionnels de
la santé, 1553 sont des médicaments
de spécialité et 676 des
génériques. Cet "examen minutieux
et approfondi" comme l'a
indiqué M. holland n'da, le Pca
de la mutuelle, a tenu compte
d'un certain nombre de principes.
Ceci pour satisfaire l'objectif
d'une "sélection de médicaments
efficaces qui couvrent la majorité
toxicomanie et tabagisme
1.553 sont des médicaments de spécialité et 676, des génériques.
(PhOtO D’ARChiveS)
des besoins de santé des mutualistes",
a confirmé le Pr. henri
Dié Kacou, coordonnateur scientifique
dudit atelier. L'élaboration
de la version actualisée de ce
document médical s'est appuyée
sur la liste 2008, le Guide des
médicaments génériques et tenu
compte de nouvelles demandes.
Le tout, pour satisfaire un souci
permanent, qui reste selon
holland n'da, " la prise en compte
des charges techniques de la
Mugefci et le pouvoir d'achat du
mutualiste". La sélection des
nouveaux médicaments remboursables
a tenu surtout compte de
critères d'efficacité, de sécurité,
d'accessibilité, de coût, de
même que des recommandations
nationales et internationales
en vigueur en
la matière. Comme "socle
des prestations du régime
de base", la nouvelle liste
des médicaments remboursables
par la Mugefci
contribuera, au dire du
directeur général par intérim
de cette structure, à
"une prise en charge efficace
des mutualistes".
Avec le nouvel outil
consensuel, reconnaissent
pour leur part certains
praticiens "le travail sera à
la fois aisé pour le prescritpeur,
le mutualiste et
la Mugefci". La présence
effective à ces travaux des
pharmaciens a été saluée par le
coordonnateur scientifique qui y
voit " la confirmation de l'exemplarité
d'une relation trentenaire
qui lie les deux parties".
arSene KanGa
CORReSPOnDAnt ReGiOnAL
Un mouvement universitaire sensibilise les élèves de Ste-Marie
Ma vie sans l’alcool, le tabac
et la drogue ». C’est sur ce
thème que le Mouvement
universitaire de lutte contre
la toxicomanie et l’alcoolisme
(Multa) s’est réuni lundi,
au lycée Sainte Marie de Cocody
pour échanger avec les élèves. il
s’agit, au dire du président du
Multa, Soumahoro issiaka, d’informer
les élèves sur les conséquences
néfastes du tabac, qui
représente aujourd’hui un véritable
problème de santé publique
en Côte d’ivoire.
Le conférencier, Dr Jean- Claude
Brou, médecin commissaire de
police et directeur adjoint du centre
régional de lutte contre la drogue,
a fait savoir que le développement
économique a provoqué
de nombreux bouleversements
sociaux ayant fait le lit de la
croissance de la drogue notamment.
Qui constitue aujourd’hui
une industrie mondiale florissante.
Selon lui, la recherche d’un
plaisir hors du commun, le désir
d’appartenance à un groupe
social, l’intolérance aux frustrations
et difficultés professionnelles,
la crise de l’adolescence, l’isolement
social et la marginalisation…
sont des facteurs qui expliquent
le recours à la drogue. Dr
Brou, relevant que les drogues se
présentent sous trois types, les
stimulants, les dépresseurs et perturbateurs,
a invité les élèves à ne
pas figurer dans le groupe des
consommateurs de drogue. Car,
les conséquences, sur le plan
sanitaire, familial et scolaire, sont
la tuberculose, les maladies respiratoires,
les troubles de mémoire,
• L’Oms lance un nouvel effort en afrique
L’Organisation mondiale de la
santé (Oms), basée à Genève,
porte une attention accrue à la
lutte antitabac en Afrique,
dans le but d’éviter que la
consommation de tabac n’y atteigne
les mêmes proportions que
dans d’autres parties du monde.
Le programme visera surtout à
renforcer la capacité des pays à
mettre en œuvre la Conventioncadre
de l’Oms pour la lutte antitabac,
le traité international en
matière de santé qui oriente les
efforts nationaux de lutte contre le
tabagisme, et à créer un centre
régional d’excellence pour soutenir
les pays en développement
dans leurs efforts pour résister à la
hausse de la consommation.
D’après le Dr Ala Alwan, sousdirecteur
général de l’Oms pour
les maladies non transmissibles et
la santé mentale, «le tabagisme
est la cause de morbidité et de
mortalité le plus facilement évitable.
Il tue plus de 5 millions de
personnes par an. Non maîtrisée,
la consommation de tabac fera
plus de 8 millions de morts par an
d’ici à 2030, et plus de 80 % de
ces décès surviendront dans les
pays en développement. Si le
tabagisme est moins répandu en
Afrique et dans d’autres régions
du monde, cela changera si nous
n’agissons pas.»La consommation
de tabac est un facteur de
risque pour les principales maladies
non transmissibles –crise
cardiaque, accident vasculaire
cérébral, cancer, diabète, asthme
et autres maladies chroniques –
auxquelles sont imputables au
total 60 % des décès. Dans les 46
pays de la Région africaine de
l’Oms (Afro), les maladies non
transmissibles devraient représenter
46 % des décès d’ici à 2030,
contre 25 % en 2004. «La
consommation de tabac en
Afrique est plus qu’un problème
de santé», a poursuivi le Dr
Alwan. «C’est aussi un problème
de développement. Le tabac alimente
la pauvreté, tuant des gens
dans la force de l’âge. Il grève le
budget familial et celui des soins
de santé. D’autre part, l’argent
dépensé en produits du tabac
représente autant en moins pour
des dépenses essentielles telles
que l’éducation, l’alimentation ou
les médicaments.» «Nous devons
agir maintenant pour mettre en
œuvre la Convention-cadre de
l’Oms afin d’éviter une épidémie
de tabagisme en Afrique», a également
déclaré le Dr Paul Samson
les décès précoces, l’indiscipline
et le manque de respect envers les
proches.
Le président du mouvement a par
ailleurs, révélé que la consommation
de ces stimulants, dépresseurs
est l’une des causes de la
violence en milieu estudiantin.
Zanni Bi Zanni, au nom de la
directrice de l’école, a salué le
mouvement. Car, la jeunesse
exposée à ces maux est l’avenir
du pays.
GraCe OUattara
Lusamba Dikassa, Directeur de la
gestion des programmes au
Bureau régional de l’Oms pour
l’Afrique. «Dans la région africaine,
l’Oms a un rôle important
à jouer en travaillant avec les
pays pour lutter contre le tabagisme.»
Les travaux seront financés
en partie par une subvention de 10
millions de dollars de la
Fondation Bill & Melinda Gates.
La subvention est la plus importante
que l’Oms ait jamais reçue
pour la lutte antitabac en Afrique
et est un moyen non négligeable
de combler les lacunes du
Programme d’action international
pour le développement en matière
de maladies non transmissibles.
Catherine FianKan-BOKOnGa
CORReSPOnDAnCe PARtiCuLièRe
De Genève
Sécurité publique
L’ambassadeur du Japon
et le hcr félicitent le Cecos
SeM. Okamura Yofushimi,
ambassadeur du Japon.
(PhOtO BOSSOn)
Le général de brigade Guiai Bi
Poin, commandant du Cecos,
a accordé récemment deux
audiences, respectivement à
l’ambassadeur du Japon en
Côte d’ivoire et au conseiller
principal régional du haut commissariat
des nations unies pour
les réfugiés(hcr).
Le diplomate japonais à sa sortie
d’audience a indiqué être venu
féliciter, saluer et traduire sa
reconnaissance au Cecos pour
Église méthodiste
akéikoi célèbre son premier pasteur
L’heure était à la fête dimanche
dernier à Akéikoi, village
situé dans la commune
d’Anyama à la faveur du
culte d’action de grâces du
Révérend Aké Amon François.
titulaire d’une licence en théologie
de l’institut supérieur de
théologie d’Abidjan-Doumé
(istha), il a été officiellement
consacré Pasteur de l’Église
Méthodiste unie Côte d’ivoire
(emuci) le 29 mars 2009. À travers
cette cérémonie, le tout
premier pasteur d’Akéikoi a
sacrifié à un rituel de l’emuci
qui veut que tout nouveau berger
célèbre un culte de reconnaissance
au Seigneur dans son
village d’origine. Le clou de ce
culte d’action de grâces a été
sans nul doute le message délivré
par le Révérend Aké, tiré du
livre de l’ecclésiaste chapitre 3,
les versets 1 à 8. S’appuyant
sur le passage : «Il y a un
temps pour tout, un temps pour
toute chose sous les cieux»,
l’homme de Dieu a retracé les
grandes étapes de son appel au
saint ministère en 1986, jusqu’à
sa consécration en 2009. 23
longues années qui lui ont
enseigné patience et persévérance
dans le ministère. Le
Révérend Aké a donc invité le
peuple de Dieu, venu nombreux,
à se préparer au retour du
ses actions de sécurisation du
district d’Abidjan. toutes choses
qui ont pour avantage de rassurer
les ivoiriens et surtout les
communautés étrangères vivant
à Abidjan en cette période de
fête. «Grâce au général Guiai
Bi Poin et son équipe, vous
constatez que contrairement aux
années précédentes, le mois de
décembre de cette année est
calme. Les magasins, restaurants
et autres restent ouverts
jusque tard dans la nuit», a indiqué
l’ambassadeur Okamura
Yofushimi. Qui promet de garder
des relations d’étroite collaboration
avec le Cecos.
Pour sa part, le conseiller principal
régional du hcr, venu de
Dakar au Sénégal, a profité
d’une mission de prise de
contact et d’évaluation de la
situation sécuritaire pour les
opérations de sa structure en
Côte d’ivoire, pour rencontrer le
commandant du Cecos.
Audience au terme de laquelle
l’envoyer du hcr s’est dit rassuré
et satisfait des dispositions
prises par les hommes du général
Guiai Bi Poin, pour garantir
la sécurité des personnels des
programmes des nations unies,
dont le hcr.
MarC YevOU
révérend aké amon. (PhOtO
BOSSOn)
Seigneur Jésus-Christ et à être
patient en toute chose, le temps
de Dieu. Les fidèles, profondément
touchés par le message,
ont aussi laissé parler leur cœur
en faisant des dons au pasteur.
Cette cérémonie qui s’est terminée
dans la liesse populaire a
été rehaussée par la présence
d’autorités ecclésiastiques,
politiques, administratives et
coutumières.
M. C. OBinDé