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Exercices sur l'oscillateur harmonique

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<strong>Exercices</strong> <strong>sur</strong> l’oscillateur <strong>harmonique</strong><br />

I 74. Pendule cycloïdal.<br />

y<br />

Un mobile pesant M assimilable à un point matériel de<br />

masse m coulisse sans frottement <strong>sur</strong> l’arc de cycloïde<br />

M<br />

dessiné ci-contre. On repère sa position par ses<br />

coordonnées cartésiennes x et y <strong>sur</strong> deux axes Ox<br />

horizontal et Oy vertical dirigé vers le haut. L’équation<br />

paramétrique de la cycloïde est :<br />

O<br />

x<br />

x = b( θ + sin θ ) y = b( 1 − cos θ)<br />

, où b est une constante et θ une variable dont la variation entre −π et π<br />

engendre l’arc. On note g la pesanteur.<br />

1) Exprimer les coordonnées ( dx, dy)<br />

d’un déplacement élémentaire du mobile en fonction de b , θ et d θ .<br />

2) En déduire la longueur ds de ce déplacement.<br />

3) En déduire que l’abscisse curviligne <br />

θ<br />

s = OM comptée positivement vers la droite, est : s = 4bsin . 2<br />

2<br />

mgs<br />

4) Montrer que l’énergie potentielle associée à la force totale subie par le mobile est Ep<br />

= .<br />

8b<br />

5) Exprimer l’énergie totale du mobile est en fonction de s et s .<br />

6) Dériver par rapport au temps cette expression et en déduire une équation différentielle du mouvement portant <strong>sur</strong><br />

la fonction st ().<br />

7) A quelle condition <strong>sur</strong> la vitesse v O en O le mouvement reste confiné <strong>sur</strong> l’arc de cycloïde considéré Quelle est<br />

alors la période T du mouvement Cette période dépend-elle de l’amplitude <br />

8) A l’instant 0, le mobile est à la position correspondant à θ = θ M avec une vitesse nulle. A quel instant t<br />

passe-t-il pour la première fois en O Avec quelle vitesse v <br />

II 60 .<br />

−2<br />

g = 9, 8 m . s .<br />

Une automobile de masse m = 850 kg est schématisée par une carrosserie de masse m 1 = 700 kg reposant par<br />

l'intermédiaire de quatre ressorts de raideur k = 6950 N/m <strong>sur</strong> quatre roues, chacune de masse m 2 = 37,5 kg .<br />

1) Calculer la hauteur dont il faut soulever la carrosserie pour que les roues décollent du sol.<br />

2) Calculer la période des oscillations verticales de la carrosserie.<br />

III 33 .<br />

L'oscillateur ci-contre est primitivement en équilibre. On lui applique une force F<br />

k<br />

constante dirigée vers la droite pendant la durée τ, puis on supprime cette force.<br />

1) Exprimer l’allongement x du ressort en fonction du temps t pendant l’application de<br />

la force.<br />

2) Exprimer l’énergie de cet oscillateur après suppression de la force.<br />

3) Déterminer les valeurs de τ pour lesquelles l'amplitude finale des oscillations est maximum.<br />

IV.<br />

Le système étant à l’équilibre, on lance le mobile à la vitesse v 0 vers la droite. A chaque<br />

choc <strong>sur</strong> la paroi de droite, le mobile rebondit avec une vitesse diminuée de moitié. Le<br />

ressort est suffisamment long pour qu’il n’y ait pas de choc à gauche. Il n’y a pas de<br />

frottement et le mouvement s’effectue <strong>sur</strong> une droite fixe parallèle au ressort. Discuter le<br />

nombre de rebonds <strong>sur</strong> la paroi de droite en fonction de vkmL 0 , , .<br />

V 28 .<br />

Un petit piston de masse m coulisse sans frottement dans un tube fin vertical en forme de tore de centre O et de<br />

rayon moyen r . Il est attaché par un ressort courbe au point le plus bas du tube ; ce ressort coulisse sans frottement<br />

dans le tube et exerce <strong>sur</strong> le piston une force, sa tension, égale à k θ ; si θ > 0 , comme dans la figure, le ressort est<br />

comprimé, si θ < 0 , le ressort est tendu. Sous l’action de la tension et du poids, le piston a une position d’équilibre à<br />

θ 0 = 75°<br />

.<br />

1) Exprimer k .<br />

2) Cette position d’équilibre est-elle stable <br />

3) Si elle l’est, exprimer la pulsation des petites oscillations au voisinage de cette position en fonction de g , r et<br />

d’un nombre réel écrit sous forme décimale.<br />

4) θ pouvant varier entre − 270° et + 90°<br />

, y a-t-il d’autres positions d’équilibre S’il en existe, déterminer si elles<br />

sont stables ou instables.<br />

k<br />

m<br />

m<br />

L<br />

exercices <strong>sur</strong> l’oscillateur <strong>harmonique</strong>, page 1


VI 19 . D’après Mines-ponts 2001.<br />

Un solide S, de masse m, est accroché au plafond par l’intermédiaire d’un ressort R 1 de<br />

masse négligeable et de raideur k. Un second ressort R 2 , identique au premier, pend sous le<br />

solide (fig. 3). À partir de l’instant t = 0 on tire <strong>sur</strong> le ressort R2 avec une force F . On<br />

constate que, si l’on accroît très lentement F , l’un des ressorts finit par se briser et que, si l’on<br />

accroît très rapidement F , c’est l’autre ressort qui se brise.<br />

1) Expliquer quel est, dans chacun de ces deux cas, le ressort qui se brise.<br />

2) La force appliquée à l’extrémité libre de R 2 varie avec l’instant t positif selon la loi<br />

F = mαt<br />

, où α est une constante positive. La tension T de chaque ressort suit la loi de<br />

HOOKE (proportionnalité de la tension à l’allongement), jusqu’à une tension de rupture T r :<br />

T kx pour T < T , où x est l’allongement du ressort par rapport à sa longueur à vide. On<br />

= r<br />

pose ω = k/<br />

m et l’on appelle x l’allongement de R1. A l’instant 0, le système est encore à<br />

l’équilibre. Exprimer x en fonction du temps et des paramètres du problème.<br />

3) Exprimer T2<br />

− T 1 en fonction de t .<br />

4) Discuter selon la valeur de α le ressort qui casse en premier. Montrer la conformité de<br />

cette réponse avec celle à la question 1.<br />

Réponses<br />

I. 1) dx = b ( 1+ cosθ)<br />

dθ et dy = b sin θdθ 2<br />

θ<br />

1 2 mgs gs<br />

; 2) ds = 2b cos dθ ; 5) E = ms + ; 6) s + = 0 ; 7)<br />

2<br />

2 8b<br />

4b<br />

v0 < 2 gb ; T = 4π<br />

b<br />

T θM <br />

indépendante de l’amplitude ; 8) t = ; v = −2 gb sin u<br />

g<br />

4<br />

2 x .<br />

( m1 + 4 m2)<br />

g<br />

m1<br />

II. 1) x = = 0, 30 m ; 2) T = π = 1, 0 s .<br />

4k<br />

k<br />

2<br />

F<br />

F<br />

π 2π<br />

III. 1) x = [1 − cos ω t]<br />

; 2) E = (1 − cos ωτ ) ; 3) τ = modulo .<br />

k<br />

k<br />

ω ω<br />

2<br />

IV. Si mv0<br />

> kL<br />

2 , il y a une infinité de rebonds, sinon il n’y en a pas.<br />

mg cos θ0<br />

V. 1) k = = 0,198mg ; 2) oui ; 3) ω = 1, 079 g/<br />

r ; 4) θ = − 1, 97 rad = − 112, 9°<br />

(instable) et<br />

θ0<br />

θ = − 3, 85 rad = − 220, 5°<br />

(stable).<br />

VI. 1) Si l’évolution est très lente, c’est R 1 qui casse ; si elle est très rapide, c’est R 2 qui casse ; 2)<br />

mg mα<br />

sin ωt<br />

mα<br />

x = + ( t −<br />

k k ω<br />

) ; 3) T2 − T 1 = sin ωt<br />

−mg<br />

; 4) si α < gω<br />

, le premier ressort casse ; si α > gω<br />

,<br />

ω<br />

l’un ou l’autre des ressorts casse ; si α gω<br />

, le second ressort casse, la tension de rupture étant atteinte très vite.<br />

exercices <strong>sur</strong> l’oscillateur <strong>harmonique</strong>, page 2


Corrigés<br />

I.<br />

1) Différentions les expressions de x et de y : dx = b ( 1+ cosθ)<br />

dθ et dy = b sin θdθ .<br />

2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 θ 2<br />

θ<br />

2) ds = dx + dy = ⎡( 1 cos ) sin ⎤<br />

⎣ + θ + θ⎦<br />

b dθ = [ 2 + 2 cos θ]<br />

b dθ = 4b cos dθ ⇒ ds = 2b cos dθ<br />

2 2<br />

qui est la différentielle d’une fonction monotone de θ dans l’intervalle [ −π,<br />

π ] , comme il se doit pour l’abscisse<br />

curviligne.<br />

θ θ<br />

θ θ θ ⎡ θ⎤<br />

θ<br />

3) s = ∫ 2bcos dθ = 4b cos d( ) 4b sin 4bsin<br />

0 2 ∫<br />

= ⎢ ⎥ =<br />

2 2 ⎣ 2⎦0<br />

2<br />

4) Le mobile est soumis au poids, d’énergie potentielle mg y et à la réaction de l’arc dont le travail est nul.<br />

2 mgs Ep<br />

= mgy = mgb − θ = mgb = mgb = .<br />

2 4b<br />

8 b<br />

2 θ s<br />

( 1 cos ) 2 sin 2 ( )<br />

2<br />

2 mgs<br />

.<br />

1<br />

5) E = ms +<br />

2 8b<br />

6) 0 = mgss<br />

gs<br />

mss + <br />

ms ( s ) 0<br />

4b<br />

+ 4b<br />

=<br />

gs<br />

. Eliminons la solution parasite s = 0 : s + = 0 .<br />

4b<br />

7) Il n’y a pas de choc à une extrémité de l’arc si le mobile n’atteint pas cette extrémité, soit compte tenu du caractère<br />

1 2<br />

positif de l’énergie cinétique si E < Ep<br />

( θ =±π ) mv0 + 0 < 2mgb v0<br />

< 2 gb .<br />

2<br />

g<br />

L’équation différentielle est celle d’un oscillateur <strong>harmonique</strong> de pulsation ω = et de période<br />

4b<br />

2π = T = 4 π<br />

ω<br />

b<br />

g<br />

indépendante de l’amplitude.<br />

T<br />

8) Le mobile passe en O à t = ; exprimons la conservation de l’énergie :<br />

4<br />

1 2 2<br />

mv 0 0 2mgb sin θM<br />

θ<br />

v 2 gb sin<br />

M <br />

+ = + ⇒ = −<br />

u .<br />

2 2<br />

2 x<br />

II.<br />

mg 1<br />

1) En charge, la suspension est raccourcie de x0<br />

= . Quand la carrosserie est soulevée et les roues décollent du<br />

4k<br />

mg 2<br />

sol, la suspension est étirée de x ' = . Il faut donc soulever la carrosserie de<br />

k<br />

( m1 + 4 m2) g 850 × 9, 8<br />

x = x0<br />

+ x ' = = = 0,30 m.<br />

4k<br />

4 × 6950<br />

2 4k m1 m1<br />

700<br />

2) mx 1 = −mg 1 − 4 kx ⇒ ω = et T = 2 π = π = π = 1,0 s.<br />

m 4k k 6950<br />

1<br />

III.<br />

2<br />

1) mx = − kx + F . Posons ω = k/<br />

m ; la solution générale est x = Acos ω t + Bsin ω t + F/<br />

k ; compte tenu<br />

F<br />

F<br />

des conditions initiales : x(0) = A + 0 x(0) B 0 x [1 cos ]<br />

k<br />

= = ω = ⇒ = k<br />

− ω t<br />

2) Quand on supprime la force F, les formules précédentes donnent les conditions initiales de la seconde phase du<br />

F<br />

Fω<br />

mouvement x0 = [1 − cos ωτ ] x<br />

0 = sin ωτ . L’énergie est<br />

k<br />

k<br />

2 2<br />

1 2 1 2 F 2 2 2 F 2 2<br />

E =<br />

2mx<br />

0 +<br />

2kx0<br />

= [ mω sin ωτ + k(1 − cos ωτ ) ] = [sin ωτ + 1 −2 cos ωτ + cos ωτ]<br />

2<br />

2k<br />

2k<br />

2<br />

F<br />

= (1 −cos ωτ)<br />

k<br />

3) L’amplitude des oscillations est maximale quand l’énergie est maximale, donc quand<br />

π 2π<br />

cos ωτ = −1 ⇔ τ = modulo .<br />

ω ω<br />

Un autre raisonnement consiste à remarquer que pendant la première phase dE = Fdx , donc que l’énergie est<br />

maximale quand x est maximum, ce qui est le bon moment pour supprimer la force.<br />

2<br />

exercices <strong>sur</strong> l’oscillateur <strong>harmonique</strong>, page 3


IV.<br />

S’il y a rebond, la vitesse<br />

remplacement de v par − /2, l’énergie<br />

autre.<br />

Si mv<br />

Si mv<br />

2<br />

0<br />

2<br />

0<br />

1 2 1 2 1<br />

v avant le choc est telle que<br />

2 0 2 2<br />

2<br />

v<br />

2 1 mv<br />

2<br />

1<br />

1<br />

kL<br />

2<br />

> kL 2 , il y a une infinité de rebonds.<br />

< kL 2 , il n’y a pas de rebond.<br />

2 2 2<br />

mv = mv + kL , donc mv > kL . Après<br />

2 2<br />

+ reste supérieure à kL , donc, s’il y a rebond, il y en aura un<br />

V.<br />

1) Le piston est soumis au poids, à la tension du ressort et à la réaction du tube. Projetons la somme de ces forces <strong>sur</strong><br />

l’orthoradiale : F mgcos<br />

θ−kθ. Pour la position d’équilibre :<br />

θ =<br />

mg cos θ0<br />

12 5π<br />

Fθ<br />

= 0 ⇒ k = = mg cos = 0,198 mg .<br />

θ 5π<br />

12<br />

0<br />

2) Cette position d’équilibre est stable, car F θ est<br />

une fonction décroissante de θ ; en<br />

dF<br />

effet<br />

θ = −mg<br />

sin θ − k < 0 .<br />

dθ<br />

3) Projetons la loi fondamentale de la dynamique <strong>sur</strong><br />

l’orthoradiale, en développant F θ au voisinage de la<br />

position d’équilibre :<br />

5 dF 5<br />

mr<br />

π θ π<br />

θ = Fθ<br />

( θ−<br />

12<br />

) ( θ=<br />

dθ<br />

12<br />

)<br />

2 1 dFθ<br />

5π<br />

g 5π<br />

k<br />

ω = − ( θ = ) = sin<br />

+<br />

mr dθ<br />

12 r 12 mr<br />

g 5π<br />

12 5π<br />

g<br />

= ( sin + cos ) 1,1 64<br />

r 12 5 π 12 r<br />

ω = 1, 079 g/<br />

r<br />

4) Le graphe de Fθ / mg en fonction de θ , dessiné ci-contre pour θ en radian, montre deux autres positions<br />

d’équilibre,<br />

θ = − 1,97 rad = − 112,9° (instable) et θ = − 3, 85 rad = − 220,5° (stable). La stabilité résulte de ce<br />

que F θ ( θ ) est décroissante et l’instabilité de ce que ( θ ) est croissante.<br />

F θ<br />

VI. D’après Mines-ponts 2001.<br />

1) Si l’évolution est très lente, supposons la quasi statique ; la tension de R2<br />

est F et celle de R1<br />

est F + mg , donc<br />

plus grande ; c’est R 1 qui casse.<br />

Si l’augmentation de F est très rapide, la tension de R 2 est F (loi de l’action et de la réaction) tandis que la masse<br />

n’a pas le temps de bouger et que la tension de R1<br />

reste mg ; c’est R2<br />

qui casse.<br />

2) Appliquons la loi fondamentale de la dynamique au corps, qui est soumis à son poids, à la tension kx de R et à<br />

la tension F = mαt<br />

de R 2 : mx <br />

2<br />

= mg + mαt −kx<br />

, soit x<br />

+ ω x = g + αt<br />

g + αt<br />

x = Acos<br />

ω t + Bsin<br />

ω t + ω<br />

2<br />

( )<br />

2<br />

x 0 = A + g/ ω = mg/ k ⇒ A = 0<br />

<br />

3<br />

t = 0<br />

( )<br />

2 2<br />

x 0 = [ −Aωsinω t + Bωcos ω t + α/ ω ] = Bω + α/ ω = 0 ⇒ B = −α / ω<br />

x<br />

T2<br />

mg mα<br />

sin ωt<br />

= + ( t −<br />

k k ω<br />

)<br />

sin ωt<br />

3) ( )<br />

0<br />

− 1<br />

mα<br />

T1 = m g + mα t − T2 = mαt T2 − T1<br />

= sin ωt −mg.<br />

ω<br />

ω<br />

4) Comme si n ωt<br />

évolue entre –1 et +1, T 2 − T 1 est toujours négatif si α < gω et a un signe variable si α > gω<br />

.<br />

Si α < gω , T 2 < T1<br />

: c’est toujours le premier ressort qui casse (réponse conforme à celle à la question 1).<br />

Si α > gω<br />

, ce peut être l’un ou l’autre des ressorts qui casse.<br />

mα Si α très grand, mg > T r , donc c’est pendant le premier quart de période que se produit la bri<strong>sur</strong>e, alors<br />

ω<br />

−T<br />

est positif et c’est le second ressort qui se brise (réponse conforme à celle à la question 1).<br />

1<br />

exercices <strong>sur</strong> l’oscillateur <strong>harmonique</strong>, page 4

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