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Problèmes de courant continu

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I. Capteur résistif <strong>de</strong> température.Problèmes <strong>de</strong> <strong>courant</strong> <strong>continu</strong>Variation <strong>de</strong> la résistance d’une thermistance en fonction <strong>de</strong> la température.La résistance R d’une thermistance, formée d’un matériau semi-conducteur, varie avec la température absolue T⎛suivant la loi R R0exp B B ⎞= ⎜ − ⎜⎝TT ⎠⎟où B, R 0 = 12000 Ω et T 0 = 298 K sont <strong>de</strong>s constantes.01) Que représente la constante R 0 ?1 dR2) Exprimer le coefficient <strong>de</strong> température α = en fonction <strong>de</strong> B et T.RdT3) Calculer B sachant que α (T = 298 K) = – 4,135.10 –2 K –1 .4) Calculer R aux températures 0 °C et 100 °C.1 d−5−5) Le coefficient <strong>de</strong> dilatation linéaire du semi-conducteur est λ = = 10 K1 . Comparer les variations <strong>de</strong> dTrésistance avec la température dues à la variation <strong>de</strong> la résistivité ρ d'une part et aux variations <strong>de</strong> dimensions d'autrepart. Conclure.Pour mesurer une température, on utilise un capteur résistif. On mesure un signal électrique, en général unetension, qui traduit les variations <strong>de</strong> la résistance avec la température. Un montage, alimenté par une source <strong>de</strong> tensioncomprend la résistance à mesurer et d'autres résistances constantes. Le circuit <strong>de</strong> mesure ainsi constitué est appeléconditionneur du thermomètre.Montage potentiométrique.Celui-ci est représenté sur la figure ci-contre. Le générateur a pour fem eet pour résistance interne r ; le voltmètre <strong>de</strong> résistance interne R d mesure lar R 1 – rtension v 1 aux bornes <strong>de</strong> la résistance thermométrique R qui dépend <strong>de</strong> T .6) Exprimer ve1 en fonction <strong>de</strong> R1, R, R d , et e.R v 1 R d7) Comment doit-on choisir R d pour que la tension v 1 ne dépen<strong>de</strong> pastrop du voltmètre utilisé ? Quelle est alors l’expression <strong>de</strong> v 1 ? On supposecette condition désormais réalisée.sourcevoltmètre8) À T = T 0 , la résistance thermométrique R a pour valeur R 0 et la tension <strong>de</strong> mesure la valeur v 1 . Ces conditionsdéfinissent un point moyen <strong>de</strong> fonctionnement. Lorsque R varie <strong>de</strong> ∆R, v1varie <strong>de</strong> ∆v1. Exprimer ∆v1en fonction<strong>de</strong> ∆R, Ro, R1 et e, en se limitant au cas où ∆R R 0.9)∆v1On définit la sensibilité du conditionneur par S = . Pour quelle valeur <strong>de</strong> R 1 , cette sensibilité est-elle∆ Rmaximale au voisinage <strong>de</strong> T = T 0 ? Calculer cette sensibilité maximale.Application numérique. Sachant que e = 10,0 V, R 0 = 109,8 Ω, r = 20 Ω, que le voltmètre peut déceler une variation∆ v 1 <strong>de</strong> 0,01 volt, calculer la valeur <strong>de</strong> R 1 – r qui donne la sensibilité maximale et la valeur ∆R que l'on peut alors toutjuste déceler.10) Alors que le conditionneur a sa sensibilité maximale, la fem e du générateur fluctue entre e – ∆e et e + ∆e.Calculer la variation <strong>de</strong> v 1 correspondant à une variation ∆e <strong>de</strong> e. Comparer l'influence <strong>de</strong> ∆R et <strong>de</strong> ∆e. Quel est leniveau tolérable <strong>de</strong> fluctuations <strong>de</strong> la fem <strong>de</strong> la source dans ce dispositif ?Pont <strong>de</strong> Wheatstone.eLe voltmètre V, <strong>de</strong> résistance interne R d très supérieure aux autres résistances,mesure la d.d.p. v 2 = v B – v A . La résistance interne <strong>de</strong> la source est négligeable(figure 2).11) Exprimer v 2 en fonction <strong>de</strong> e et <strong>de</strong>s résistancesA12) L'équilibre du pont (v 2 = 0) est réalisé pour R = R 0 , T = T 0 . Quelle relationlie alors R 2 , R 3 , R 4 , et Ro ?13) Calculer v 2 en fonction <strong>de</strong> R, R 2 , R 0 et e.R(T)15) Comparer la sensibilité du pont <strong>de</strong> Wheatstone et du montagepotentiométrique dans les <strong>de</strong>ux cas :R 3 R 414) On suppose ∆R = R – R 0


16) La sensibilité maximale étant obtenue, on tient maintenant compte <strong>de</strong>s fluctuations ∆e <strong>de</strong> e (|∆e|


III 17 .Une locomotive électrique est alimentée en <strong>courant</strong> <strong>continu</strong>.L'alimentation est réalisée par <strong>de</strong>s sous-stations S i distantes <strong>de</strong> L. Cessous-stations relient les rails FG, portés au potentiel nul, à la caténaire AB,c’est-à-dire à un fil électrique situé au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la locomotive sur lequelvient frotter son pantographe. Chaque source S i sera représentée par unesource <strong>de</strong> tension <strong>de</strong> force électromotrice E, la borne positive étant du côté<strong>de</strong> la caténaire.La motrice M est branchée entre les rails et le contact C entre lepantographe et la caténaire. On supposera que son moteur doit êtrealimenté par un <strong>courant</strong> constant I. La motrice peut donc être schématiséepar une source <strong>de</strong> <strong>courant</strong> <strong>de</strong> <strong>courant</strong> électromoteur I = 800 A. De plus lacaténaire présente une résistance linéique (rapport <strong>de</strong> la résistance à lalongueur) <strong>de</strong> valeur r = 5.10 –5 Ω.m –1 , alors que la résistance <strong>de</strong>s rails estnégligeable.1) On considère une section <strong>de</strong> ligne <strong>de</strong> longueur L alimentée par <strong>de</strong>uxsous-stations. On note x = AC la longueur <strong>de</strong> caténaire séparant la motrice<strong>de</strong> la sous-station S 1 et U la tension aux bornes <strong>de</strong> la motrice.Exprimer la chute <strong>de</strong> tension ∆U = E – U en fonction <strong>de</strong> E, r, x, L et I.Déterminer la limitation sur la distance L entre les <strong>de</strong>ux sous-stations pourque ∆U ne dépasse pas ∆U M = 45 V.2) Une section <strong>de</strong> longueur L est maintenant alimentée par une seulestation S située à son extrémité. La caténaire est constituée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux filsi<strong>de</strong>ntiques AB et A'B' <strong>de</strong> longueurs L et <strong>de</strong> résistances linéiques r, reliés àleurs extrémités. Le pantographe n’est en contact qu’avec un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux fils..Exprimer <strong>de</strong> nouveau ∆U = E – U en fonction <strong>de</strong>s données et calculer lavaleur maximale <strong>de</strong> la distance L pour limiter la chute <strong>de</strong> tension à ∆U M =45 V.3) On revient à un système <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux stations S 1 et S 2 , mais avec une caténaire à <strong>de</strong>ux fils connectés par leursextrémités et leur milieu. Le pantographe n’est en contact qu’avec un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux fils.Exprimer ∆U = E – U en fonction <strong>de</strong>s données et calculer, comme précé<strong>de</strong>mment, la valeur maximale <strong>de</strong> L.4) Conclusion : quel est le montage le plus avantageux ?5) Comment traiter la configuration <strong>de</strong> la première question si la résistance <strong>de</strong>s rails n’est pas négligeable ?RéponsesI ; 1) valeur <strong>de</strong> R à ; 2) α = −B/T ; 3) 3672 K ; 4) 0 C 37 089 ; R 100 ° C = 1007 Ω ;T 02B = R ( ° ) = Ω ( )5) la variation <strong>de</strong> la résistance est due essentiellement à la variation <strong>de</strong> la résistivité ;eeR6) v1= ; 7) R1 + R1( 1/ R +d R ; v11/ R d )R R∆v1 eR1S = ≈+ 21 ∆ R ( R + R1); 9) R1 = R0;SMe∆v1= ; R1 − r = 89, 8 Ω ; ∆ R = = 0, 44 Ω ; 10) à sensibilité est maximale, v1 = e/2, donc4R0SM∆ v1 = ∆e/2; ∆ e doit être inférieur à 0,02 V ; 11) ⎛ 1 1 ⎞2 = ( B) − v( A)= e⎜− ⎜⎝ 1 + R / R( T ) 1 + R / R⎟⎠2 4 3R2R= 4 ; 13)R0 Rv ⎛ 1 1 ⎞2 = e ⎜− 3⎜⎝ 1 + R2/ R 1 + R2/ R0 ⎠⎟; 14) R2 = R0; e∆R∆eS M = ; 16) ∆ v2= .4R0R0 4II. 1) K = ( c + 1) −2 σ( c − 1) = 2,05 ∆ R = RKK F = 0,07Ω; 2.a)1 2UAC= E −⎢ R 1 + R 4 R 2 + R 31 1 1⎡ R R ⎤E∆R1 −4; 2.b) ∆ U AC = = 1, 4.10 V ; 3.a)⎣⎥⎦4RE(∆ R1 + ∆R3 −∆R4−∆R∆ U AC =2) ; 3.b) coller J1 et J 3 du coté où la poutre est en4R−4extension et J 2 et J 4 du coté où la poutre est en compression ; 3.c) ∆ = 5, 7.10 V ;4) R1 − R2 r/2 = 3 Ω ; R3 −R 4 − r/2 = −3Ω.U ACEEEAFIES 1 S 2MxS 1MxxCLQuestion 1LIQuestion 2LIES 1 S 2MQuestion 3J 1J 3J 2J 4rIx ( L − x ) 4∆U III. 1) ∆ U =;Mx( 2L − x)rIL < = 4500 m ; 2) ∆ U = ; L < 2250 m ; 3)LrI2L( 2L− 3x)xrI 6∆U ∆ U = ; L < M= 6750 m ; 4) la configuration 1 est préférable ; 5) considérer r = r + r .2LrI1 2BG


CorrigésI.1) R0représente la valeur <strong>de</strong> R à T = T0.B B2) ln R = ln R0+ T− T; en dérivant cette relation par rapport à T : α = 1 dR B0RdT= − T2 .2 −2 23) B = −α T = 4,135 × 10 × 298 = 3672 K .⎛3 672 3 672 ⎞4) R( 0 C)12 000 exp ⎛3672 3672⎞ ° = − ⎜= 37 089 Ω273 298; R⎜⎝⎠⎟( 100 ° C)= 12 000 exp ⎜− = 1007 Ω373 298.⎜⎝⎠⎟L d ln R dln ρ d ln L dlnS5) R = ρ ; d'où : = + − .S dT dT dT dTd lnS dlnLd ln ρSi la dilatation est isotrope, = 2 = 2λ , soit α = −λ.dT dTdTComme 4.10 −25α≈− et λ = 10 − , la variation <strong>de</strong> la résistance est due essentiellement à la variation <strong>de</strong> la résistivité,la variation <strong>de</strong>s dimensions produisant un effet négligeable.6) C'est un montage diviseur <strong>de</strong> tension : le même <strong>courant</strong> parcourt r + ( R1− r)et R Rd. D'où :ev1ee= , soit v1= =.R1 + R Rd R RdR1⎛ 1 1 ⎞1 + 1 + R1+ R R ⎜d⎜⎝R R⎟d ⎠e eR7) v1ne dépend pas <strong>de</strong> Rdsi Rd R , ce qui est assez facilement réalisé. Alors v1= = .R1 R + R1 +1Rdv1 eR18) En dérivant la relation précé<strong>de</strong>nte, on obtient =.dR2( R + R1)∆v1 eR1En assimilant les petites variations à <strong>de</strong>s différentielles : S = ≈.∆ R2( R + R1)e2S =est maximum quand R0 / R1+ R 1 est minimum ; or il s'agit <strong>de</strong> la somme <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxR / R + 2R + R9)20 1 0 12nombres <strong>de</strong> produit déterminé R0; cette somme est minimum quand les <strong>de</strong>ux termes sont égaux, soit quand R1 = R0.eLa sensibilité maximale est alors SM= .4R0AN : R1 − r = 89, 8 Ω ; S M = 0, 0229 V/ Ω .∆v1 0, 01On détecte tout juste ∆ R = = = 0, 44 Ω .SM0, 0229R∆e10) Dans <strong>de</strong>s conditions quelconques, ∆ v1= . Si la sensibilité est maximale, vR +1 = e/2, donc ∆ v1 = ∆e/2.R1∆ e doit être inférieur à 0,02 V pour que ∆v 1 n'excè<strong>de</strong> pas 0,01 V et n'influence pas la mesure. Il faut donc une tensiond'alimentation très stable pour faire <strong>de</strong>s mesures valables.11) Les branches RT ( ),R2d'une part, R3,R4d'autre part, sont <strong>de</strong>s diviseurs <strong>de</strong> tension :v( C ) − v( A)e e= ⇒ v( C ) − v( A)=;RT ( ) RT ( ) + R2 R21 +RT ( )v( C ) − v( B)e e= ⇒ v( C ) − v( B)= .R3 R3 + R4R41 +R3⎛ 1 1 ⎞En retranchant membre à membre, il vient : v2= v( B) − v( A)= e−R2 R.41 1⎜+ + ⎝ RT ( ) R⎟3 ⎠R2 R412) v 2 est nul si = .R0 R3⎛ 1 1 ⎞13) v2= e− R2 R21 1⎜+ + ⎝ R R ⎠⎟0


dv2 eR214) En dérivant la relation précé<strong>de</strong>nte, on obtient S = =qui est semblable à la relation trouvée dansdR2( R + R2)ela question 8. La sensibilité est donc maximale pour R2= R 0 et vaut alors4R .015) Avec un seul calibre, les <strong>de</strong>ux métho<strong>de</strong>s ont même sensibilité. Si <strong>de</strong>s calibres nettement inférieurs à e sontdisponibles, le pont <strong>de</strong> Wheastone permet <strong>de</strong> les utiliser, car à l'équilibre v 2 est nul ; le capteur est alors plus sensiblemonté sur un pont <strong>de</strong> Wheatstone que sur un montage potentiométrique.e( R − R0)R2∆R∆e16) De la relation <strong>de</strong> 13), on déduit v 2 =, d'où ∆ v2= . L'influence <strong>de</strong>s fluctuations <strong>de</strong>( R + R0)( R0 + R2)R0 4e est beaucoup plus faible que dans le cas du montage potentiométrique si ∆ R est petit.II. Pont <strong>de</strong> Wheatstone.u vdu − udv⎛ x ⎞ ( x + y) dx − x ( dx + dy)y dx − x dy0. En utilisant d ( ) = , on obtient : d2.2 2v v⎜= =⎜⎝x + y⎠⎟( x + y) ( x + y)dR1dρdl ds dV dl ds dl ds dl ds1. = d(ln R ) = d(ln ρ + lnl − ln s)= + − = c + − = c1R ρ l s V l s( + ) + −l s l s1dR1dl ds dl= ( c + 1) + ( c − 1) = [( c + 1) −2 σ( c −1)]R l sl1dV dl dsComme V = l s,= + et K = ( c + 1) −2 σ( c − 1) = 2,13 − 2× 0,3 × 0,13 = 2,05V l s−5∆ R = RKK F = 350× 2,05× 10 × 10 = 0,07Ω1 1 12. a. Supposons V( N ) = 0 ; alors V( P ) = E. Appliquons lethéorème <strong>de</strong> Millman aux points A et C :EER ER R ER4 1 32VA ( ) = = VC ( ) = =1 1 R + R 1 1 R + R+ 1 4 +2 3R R R R1 4 2 3⎡ R R ⎤1 2U = E −AC⎢⎣R +1 R4 R +2 R ⎥3 ⎦2.b. La relation du préliminaire montre queRdR4 1 E∆ R1 2×0,1−4dU = E ∆ U = = = 1, 4.10 VAC2AC( R + R ) 4R4 × 3501 4.3.a. En utilisant la relation du préliminaire,Figure 2⎡R dR −R dR R dR −R dR4 1 1 4 3 2 2 3⎤dU = EAC2−⎢2( R R ) ( R R ) ⎥⎣+ +1 4 2 3 ⎦E( ∆ R + ∆R −∆R −∆R)1 3 4 2∆ U =AC4R3.b. Il faut coller J 1 et J 3 du coté où la poutre est en extension et J 2 et J 4 du coté où la poutreest en compression.−43.c. La tension est le quadruple <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> la question 2.b : ∆ = 5, 7.10 V .J 3J 1J 4J 2R R R R1 4 2 44. Les <strong>de</strong>ux équilibres impliquent = =R R R R + r2 3 1 32⎛R⎞ R + r1 3Le quotient membre à membre donne : ⎜ ⎟ = qui montre que R ≠ R ;⎝R ⎟1 2R2⎠3R 1 2= 1+ r 1+ r R1 − RrR r2 = = 3 ΩR2 R3 2R3 2R324 1On en tireR = R 1+ r Rr3 −R4 − = −3ΩR R 2R2III.3 2 3U AC


1)∆ U = xri = ( L − x ) ri1 21 1 L∆U( )( )i 1 i 2∆UI = i1 + i2= + =EIr x L −x rx L −xrIx ( L − x )∆ U =Ld∆U rI ( L −2x)L= > 0 si x

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