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dossier de presse (pdf, 3.4 Mo) - French Lines

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"Grand Large"<br />

Construction et parcours <strong>de</strong> dix navires<br />

<strong>de</strong>s Chantiers Navals <strong>de</strong> La Ciotat<br />

Exposition réalisée par l'Association <strong>French</strong> <strong>Lines</strong><br />

et la Ville <strong>de</strong> La Ciotat


Le 22 septembre 1851, Armand Behic, alors administrateur <strong>de</strong> la Compagnie <strong>de</strong>s Messageries<br />

Nationales, lie le <strong>de</strong>stin <strong>de</strong> cette compagnie maritime à celui <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> La Ciotat en faisant<br />

l'acquisition <strong>de</strong>s anciens chantiers Benet qui <strong>de</strong>viennent les chantiers <strong>de</strong>s Messageries.<br />

L'histoire <strong>de</strong>s Messageries débute dès le 19 thermidor <strong>de</strong> l'An VI (9 août 1798) par la création <strong>de</strong><br />

l'Exploitation générale <strong>de</strong>s Messageries dite Messageries Nationales, l'une <strong>de</strong>s principales<br />

compagnies <strong>de</strong> transport par diligence. Au milieu du XIX e siècle, <strong>de</strong>vant la concurrence du chemin<br />

<strong>de</strong> fer, la compagnie cherche à se diversifier et c'est vers la mer qu'elle se tourne. En 1851, une<br />

convention est signée avec l'Etat pour l'établissement d'un service postal en Méditerranée. Le 19<br />

février 1852, la branche maritime prend son indépendance et <strong>de</strong>vient la Compagnie <strong>de</strong>s services<br />

maritimes <strong>de</strong>s Messageries Nationales qui <strong>de</strong>viendront Messageries Impériales en 1853 et<br />

Messageries Maritimes en 1871.<br />

Cette nouvelle compagnie maritime doit se doter <strong>de</strong> paquebots neufs et se tourne alors vers les<br />

chantiers Benet à La Ciotat, alors en pleine déconfiture. La compagnie dispose alors <strong>de</strong> ses propres<br />

chantiers d'où vont sortir <strong>de</strong> nombreux navires liant à jamais le <strong>de</strong>stin <strong>de</strong> La Ciotat et <strong>de</strong> l'une <strong>de</strong>s<br />

plus gran<strong>de</strong>s compagnies maritimes françaises. Les navires <strong>de</strong> La Ciotat arpentent alors le mon<strong>de</strong>,<br />

<strong>de</strong> la Méditerranée, à l'Amérique du Sud en passant par l'Extrême-orient, l'océan Indien et<br />

l'Australie.<br />

Après la première Guerre mondiale, les Chantiers <strong>de</strong> La Ciotat, qui <strong>de</strong>viennent la Société<br />

provençale <strong>de</strong> constructions navales (SPCN) ne seront plus l'exclusivité <strong>de</strong>s Messageries, mais le<br />

lien reste très fort, même encore après une nouvelle modification et la création <strong>de</strong>s CNC, Chantiers<br />

Navals <strong>de</strong> La Ciotat.<br />

L'évolution <strong>de</strong> la marine marchan<strong>de</strong> et <strong>de</strong> la construction navale est difficile en France et le <strong>de</strong>stin<br />

<strong>de</strong>s chantiers ciota<strong>de</strong>n et <strong>de</strong>s Messageries ira malheureusement dans le même sens. Les Messageries<br />

Maritimes doivent fusionner en 1977 avec l'autre gran<strong>de</strong> compagnie française, la Compagnie<br />

Générale Transatlantique pour créer la Compagnie Générale Maritime finalement rachetée en 1995<br />

par la Compagnie Maritime d'Affrètement. Les chantiers, après <strong>de</strong> multiples restructurations,<br />

doivent fermer leurs portes en 1987.<br />

La vie et l'évolution <strong>de</strong>s chantiers navals et <strong>de</strong> la compagnie <strong>de</strong>s Messageries Maritimes ont<br />

fortement marqué la Ville <strong>de</strong> La Ciotat et nous avons voulu nous arrêter sur cette histoire en<br />

choisissant 10 navires <strong>de</strong> cette compagnie construits à La Ciotat entre 1852, le Périclès et 1977, le<br />

Gauguin.<br />

Armand Behic, administrateur <strong>de</strong>s Messageries à<br />

partir <strong>de</strong> 1852 ; il en assure la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> 1860<br />

à 1863 puis <strong>de</strong> 1867 à 1891, date <strong>de</strong> sa mort<br />

1


LES DIX NAVIRES<br />

Périclès (1852-1871) / n° 001<br />

Longueur : 5<strong>3.4</strong>0m<br />

Largeur : 6.46m<br />

Vitesse :<br />

8.5 nœuds.<br />

Pose <strong>de</strong> la quille en décembre 1851<br />

Lancé le 23 mai 1852<br />

Livré en juillet 1852<br />

Premier navire construit dans les chantiers navals nouvellement acquis par la Compagnie <strong>de</strong>s<br />

Messageries Nationales, il porte donc le n°1, d’une longue liste qui se terminera en 1988 par le<br />

n°337, le <strong>Mo</strong>nterrey, <strong>de</strong>rnier navire construit à La Ciotat. Il fut également l’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers<br />

construits par Joseph Edouard Vence avant son départ <strong>de</strong>s Chantiers navals, sur <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong><br />

Delacour.<br />

Il est lancé en mai 1852, en présence d'Armand Behic, l'homme à l'origine <strong>de</strong> l'achat <strong>de</strong>s chantiers<br />

par les Messageries.<br />

D’abord affecté à la ligne Le Pirée – Syra, en liaison avec la nouvelle ligne postale <strong>de</strong> la compagnie,<br />

il est stationnaire à Constantinople pour les lignes <strong>de</strong> la mer Noire <strong>de</strong> 1854 à 1861.<br />

Jusqu’en 1866, il est affecté à la ligne annexe Gorée – Cap Vert en Afrique puis termine sa carrière<br />

en Méditerranée, et sera démantelé le 15 mars 1871 à La Ciotat.<br />

Péluse (1863-1891) / n° 033<br />

Longueur : 84 m et 94.15 m à partir <strong>de</strong> 1869<br />

Largeur :<br />

9.70 m<br />

Vitesse :<br />

11.5 nœuds<br />

Pose <strong>de</strong> la quille le 23 Juin 1862<br />

Lancé le 2 février 1863<br />

Livré en mai 1863<br />

Ce paquebot est l’aîné d’une série <strong>de</strong> 3 navires quasi-i<strong>de</strong>ntiques avec le <strong>Mo</strong>eris et le Saïd. Il sera un<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers bateaux construits par Victor Delacour.<br />

Il est affecté dès le départ à la ligne directe d'Égypte, par où transitaient les passagers vers<br />

l’Extrême-Orient.<br />

Durant l’année 1869, il est rallongé et alterne les voyages vers le Levant et vers l’Algérie.<br />

Le 17 novembre 1869, commandé par Auguste Caboufigue, avec à son bord le Conseil<br />

d’Administration <strong>de</strong> la Compagnie Universelle du Canal <strong>de</strong> Suez, il suit le yacht impérial l'Aigle<br />

lors <strong>de</strong> l'inauguration du Canal <strong>de</strong> Suez, <strong>de</strong>venant ainsi le premier navire marchand à effectuer cette<br />

traversée, suivi <strong>de</strong> l’Alphée, <strong>de</strong> l’Erymanthe, du Thabor et du Godavery <strong>de</strong>s Messageries<br />

Impériales.<br />

En 1885, il part en Extrême Orient où il assure la ligne annexe Saigon-Singapour, et où il est vendu<br />

à la démolition le 8 avril 1891 pour 72 000 $.<br />

2


Natal (1882-1917) / n° 071<br />

Longueur : 130.75m<br />

Largeur : 12.06m<br />

Vitesse :<br />

15 nœuds<br />

Pose <strong>de</strong> la quille le 21 février 1880<br />

Lancé le 3 juillet 1881<br />

Livré en février 1882<br />

L’aîné d’une série <strong>de</strong> 7 paquebots i<strong>de</strong>ntiques (Melbourne, Calédonien, Sydney, Salazie, Yarra,<br />

Océanien.)<br />

Le 23 novembre 1882, le Natal inaugure la ligne d'Australie (Marseille-Seychelles-Réunion-<br />

Maurice-Australie-Nouvelle-Calédonie). Après 3 voyages sur cette ligne, ce paquebot est affecté en<br />

1884 à la ligne <strong>de</strong> Chine pour le courrier sous le comman<strong>de</strong>ment SUCH.<br />

Entre 1895 et 1905, il est peint en blanc.<br />

Pendant la 1 ère guerre mondiale, il participe au débarquement <strong>de</strong>s Dardanelles en mars-avril 1915,<br />

puis en 1916 à l’évacuation <strong>de</strong> l’armée serbe (50 000 soldats) <strong>de</strong> Corfou à Salonique.<br />

Le 30 août 1917, alors qu’il sort du port <strong>de</strong> Marseille en direction <strong>de</strong> Madagascar, tous feux éteints,<br />

il est abordé par le Malgache, feux allumés, au large du phare du Planier dans la ra<strong>de</strong> <strong>de</strong> Marseille.<br />

Il est 20h36, il coule en 10 minutes, avec le commandant et 104 autres victimes à bord (dont 76<br />

passagers sur 503).<br />

Son épave repose par 127m <strong>de</strong> fond, elle a été redécouverte il y a quelques années et est explorée<br />

par une équipe <strong>de</strong> plongeurs spécialisés dans les gran<strong>de</strong>s profon<strong>de</strong>urs.<br />

Tonkin (1898-1912) - Lotus (1913-1932) /<br />

n° 112<br />

Longueur : 141m<br />

Largeur : 15.50m<br />

Vitesse :<br />

18.5 nœuds<br />

Pose <strong>de</strong> la quille le 31 décembre 1896<br />

Lancé le 6 mars 1898<br />

Livré le 18 décembre 1898<br />

Ce paquebot, troisième d’une série <strong>de</strong> quatre (Laos, Indus et Annam), est affecté à la ligne<br />

d’Extrême- Orient : Marseille-Saigon-Yokohama.<br />

En 1912, aux Chantiers <strong>de</strong> La Ciotat, on lui adjoint un pont supplémentaire et on change les<br />

chaudières et cheminées, il prend alors le nom <strong>de</strong> Lotus et est affecté à la ligne du Levant. Premier<br />

départ le 10 janvier 1913 pour l'Égypte et la Syrie.<br />

En 1914, pendant la 1 ère guerre mondiale, il est réquisitionné pour assurer les services postaux<br />

(Lyon-Marseille-Égypte). On lui installe un canon début décembre 1915. En décembre 1916, il<br />

effectue le voyage Malte-Marseille avec 752 passagers (contre 400 habituellement), la plupart<br />

rescapés <strong>de</strong>s torpillages <strong>de</strong>s Karnak, Magellan, Sinaï, coulés entre le 29 novembre et le 11<br />

décembre 1916.<br />

Le 26 août 1926, il abor<strong>de</strong> et coule le vapeur turc Bozkourd, près <strong>de</strong> Mytilène. Un procès s'ensuit<br />

avec <strong>de</strong>s peines <strong>de</strong> prison pour les <strong>de</strong>ux capitaines.<br />

Au terme d'une carrière <strong>de</strong> 34 ans, il est vendu en Italie le 29 février 1932 pour démolition.<br />

3


Paul Lecat (1912-1929) / n° 136<br />

Longueur : 61.30m<br />

Largeur : 18.82m<br />

Vitesse :<br />

17.95 nœuds.<br />

Pose <strong>de</strong> la quille le 2 mai 1910<br />

Lancé le 19 mars 1911<br />

Livré en septembre 1912<br />

Dans un premier temps prévu pour la ligne d’Amérique du Sud sous le nom <strong>de</strong> Buenos Aires, il est<br />

lancé sous le nom <strong>de</strong> Paul Lecat, la compagnie ayant entre temps abandonné cette <strong>de</strong>stination.<br />

Il commence donc sa carrière le 22 septembre 1912 sur la ligne d’Extrême-Orient, au départ <strong>de</strong><br />

Marseille et à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> Yokohama, et gagne 2 jours <strong>de</strong> traversée grâce à sa vitesse.<br />

En 1914, il est le plus gros et le plus luxueux <strong>de</strong>s paquebots <strong>de</strong> la Compagnie.<br />

Réquisitionné pour la guerre, il participe, comme transport <strong>de</strong> troupes, au débarquement <strong>de</strong>s<br />

Dardanelles. Il continue à transporter <strong>de</strong>s troupes et du matériel pendant toute la guerre.<br />

Il reprend du service en 1919 sur la ligne postale Marseille-Shanghai-Yokohama.<br />

En cale sèche n° 7 à Marseille <strong>de</strong>puis 21 décembre 1928, le feu prend à bord à 6h30 le 30<br />

décembre, probablement déclenché par les marins vivant à bord.<br />

Son épave est finalement vendue pour démolition le 24 avril 1929 pour 38 000 000 Frs à La Spezia.<br />

Champollion (1925-1952) / n° 149<br />

Longueur : 156.70m puis 168.05m<br />

Largeur : 19.17m<br />

Vitesse :<br />

16 nœuds<br />

Pose <strong>de</strong> la quille le 23 février 1923<br />

Lancé le 16 mars 1925<br />

Livré en Septembre 1925<br />

Il est affecté, comme son sister-ship le Mariette Pacha, à la ligne rapi<strong>de</strong> d’Égypte-Syrie<br />

(Alexandrie-Port Saïd-Beyrouth) et effectue son 1 er départ <strong>de</strong> Marseille le 14 septembre 1925.<br />

En 1933, il revient à La Ciotat pour subir d’importantes transformations : allongement, modification<br />

<strong>de</strong> l’avant (en forme <strong>de</strong> tortue), modification <strong>de</strong>s turbines, le rendant plus rapi<strong>de</strong> pour sa remise en<br />

service le 18 août 1934.<br />

De 1939 à 1942, il est réquisitionné et est utilisé pour le rapatriement <strong>de</strong>s troupes <strong>de</strong> Beyrouth.<br />

En gardiennage à Alger, il part le 1 er décembre 1942 pour Casablanca et rejoint Dakar pour ramener<br />

<strong>de</strong>s troupes coloniales. Revenu à Casablanca il intègre la « War Shipping Administration »<br />

britannique, et sera bombardé à Naples le 14 mars 1944, puis à Bombay le 14 avril 1944.<br />

Il subit à nouveau d’importantes transformations en 1950-1951, passant notamment <strong>de</strong> 3 à 1<br />

cheminée et reprend la ligne Marseille-Beyrouth.<br />

Le 22 décembre 1952 il s’échoue et se brise en <strong>de</strong>ux au Sud <strong>de</strong> Beyrouth, trompé par d’épaisses<br />

fumées dues à l’incendie <strong>de</strong> l’aéroport <strong>de</strong> la ville. Il y aura 14 morts.<br />

4


La Marseillaise (1949-1957) / n° 161<br />

Longueur :<br />

Largeur :<br />

Vitesse :<br />

Creux :<br />

181m<br />

23m<br />

23.6 nœuds<br />

12.50m.<br />

Commandé en décembre 1938<br />

Pose <strong>de</strong> la quille le 15 juin 1939 et le 2 décembre 1940<br />

Lancé le 10 juin 1944<br />

Livré le 19 juin 1949<br />

Ce navire, commandé à la veille <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong> guerre mondiale, va connaître une histoire<br />

mouvementée. En effet suite à la déclaration <strong>de</strong> guerre, les travaux <strong>de</strong> montage <strong>de</strong> la coque sont<br />

ralentis, jusqu’à cesser complètement.<br />

Au cours du <strong>de</strong>rnier trimestre <strong>de</strong> 1940, il fut décidé <strong>de</strong> continuer les travaux mais les éléments déjà<br />

posés sur cale <strong>de</strong>puis plus d’un an, exposés aux intempéries, doivent être démontés et remis en<br />

forme.<br />

Une <strong>de</strong>uxième mise sur cale a lieu le 2 décembre 1940, mais la direction et le personnel <strong>de</strong>s<br />

chantiers retar<strong>de</strong>nt le plus possible sa mise à l’eau, un véritable acte <strong>de</strong> Résistance <strong>de</strong> leur part.<br />

Sous la menace, le navire doit finalement être lancé, le 10 juin 1944, sous pavillon français, et est<br />

baptisé Maréchal Pétain, évitant ainsi d’être sabordé par les Allemands. Il quitte La Ciotat où il ne<br />

revient que le 6 août 1946 afin d'être terminé et mis en service, seulement le 30 juin 1949 sous le<br />

nom <strong>de</strong> La Marseillaise… tout un symbole.<br />

Il assure ensuite la ligne d’Extrême-Orient. C’est le plus grand et le plus luxueux <strong>de</strong> tous les<br />

paquebots <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> la Compagnie.<br />

Il assurera cette ligne jusqu’en 1956 puis termine sa carrière sur les lignes <strong>de</strong> Méditerranée.<br />

Réquisitionné le 4 septembre 1956 dans le cadre <strong>de</strong> la crise <strong>de</strong> Suez, il est transformé en navirehôpital.<br />

Rendu aux Messageries, il servira également <strong>de</strong> transporteur <strong>de</strong> troupes en Algérie.<br />

Vendu le 24 février 1957 à « Compana Internationale Transportadore » il est nommé Arosa Sky,<br />

puis, acquis par « Costa » en octobre 1958 il <strong>de</strong>vient Bianca C et effectue la ligne Gênes-Antilles.<br />

Il brûle dans la nuit du 22 au 23 octobre 1961 en baie <strong>de</strong> Grena<strong>de</strong> où son épave repose sur <strong>de</strong>s fonds<br />

d’une quarantaine <strong>de</strong> mètres, et est visitée aujourd’hui par les plongeurs.<br />

5


Centaure (1960-1962) / n° 199<br />

Longueur : 231.25m<br />

Largeur : 30.30m<br />

Vitesse :<br />

17.3 nœuds<br />

Pose <strong>de</strong> la quille le 30 octobre 1958<br />

Lancé le 23 juillet 1959<br />

Livré le 1 er juin 1960<br />

Le 18 juillet, suite à un refus <strong>de</strong> la direction <strong>de</strong>s CNC d’accor<strong>de</strong>r une prime comme à l’accoutumée<br />

pour le lancement, un mouvement <strong>de</strong> grève se déclare et ce <strong>de</strong>rnier est annulé. Il aura finalement<br />

lieu le 23 juillet sans le faste habituel.<br />

C’est le plus grand pétrolier français au moment <strong>de</strong> son lancement.<br />

Il assure la ligne du Golfe Persique puis effectue <strong>de</strong>s livraisons entre le Golfe et le Japon.<br />

Souffrant <strong>de</strong> gros ennuis <strong>de</strong> machines, il est très rapi<strong>de</strong>ment revendu, le 22 juin 1962 à la Société <strong>de</strong><br />

Transports Maritimes Pétroliers qui le renomme Champs Elysées.<br />

En 1973, la Pétromer le rachète et le renomme à nouveau, Giron<strong>de</strong>.<br />

Il changera encore <strong>de</strong> nom et prendra celui <strong>de</strong> Vence en mars 1976 avant d’être démoli peu après, à<br />

Barcelone le 4 août 1976.<br />

Son souvenir perdure à travers l’association ciota<strong>de</strong>nne du même nom qui mène un combat dans le<br />

domaine <strong>de</strong>s maladies professionnelles liées en particulier à l’usage <strong>de</strong> l’amiante.<br />

Kangourou (1971-1987) / n° 256<br />

Longueur : 227.94m<br />

Largeur : 30.48m<br />

Vitesse :<br />

23.2 nœuds<br />

Pose <strong>de</strong> la quille le 1 er décembre 1969<br />

Lancé le 25 avril 1970<br />

Livré le 26 janvier 1971<br />

Un siècle après le Natal, il <strong>de</strong>ssert l’Australie au départ <strong>de</strong>s ports Nord-Européens, dans le cadre du<br />

SCTC (Société Commerciale Transocéanique <strong>de</strong> Conteneurs). 15 porte-conteneurs assurent un<br />

départ tous les 6 jours pour une rotation Tilbury – Rotterdam – Hambourg – Fremantle – Sydney –<br />

Melbourne – Fremantle – Flessingue – Zeebrugge – Bremerhaven – Tilbury. La ligne est ensuite<br />

étendue à la Nouvelle-Zélan<strong>de</strong> et une escale à Fos est ajoutée.<br />

En 1973 et 1974, il doit interrompre ses voyages sur l’Australie subissant le boycott politique<br />

Australien et Néozélandais lié aux essais nucléaires français dans le Pacifique.<br />

Le 9 janvier 1974, répondant à un SOS, il participe aux recherches <strong>de</strong>s naufragés du cypriote<br />

Tevega dans le Golfe <strong>de</strong> Gascogne. Il recueille le corps d’un marin allemand qu’il débarque à Vigo.<br />

Puis il passe dans la flotte <strong>de</strong> CGM en 1977. Il est vendu à la démolition à Taïwan le 12 février<br />

1987.<br />

6


Gauguin (1978-1986)<br />

CGM Gauguin (1986-1988)<br />

CGM California (1988-1989)<br />

n° 321<br />

Longueur : 164m<br />

Largeur 26.50m<br />

Vitesse :<br />

18.5 nœuds<br />

Pose <strong>de</strong> la quille le 21 décembre 1976<br />

Lancé le 2 avril 1977<br />

Livré le 17 décembre 1977<br />

Marraine du bateau : Mme Simone VEIL<br />

Construit en 1977 dans le cadre d’une série <strong>de</strong> six peintres, il est renommé CGM Gauguin en 1986.<br />

Cette année-là, il fait l’objet d’une jumboïsation <strong>de</strong> 40 m en Corée.<br />

Il est principalement affecté aux lignes <strong>de</strong>sservant l’In<strong>de</strong> et l’Indonésie, puis les îles <strong>de</strong> l’océan<br />

Indien et celles du Pacifique.<br />

Transféré le 9 septembre 1988 à la ligne du Pacifique Nord, il prend le nom <strong>de</strong> CGM California. Il<br />

est finalement vendu le 9 mai 1989 et prend le nom <strong>de</strong> Battersea puis <strong>de</strong>vient Ville du Havre en<br />

1990, et Cte Macarena en 1991.<br />

Le 10 septembre 1992, alors qu’il se trouvait en mer <strong>de</strong>s Caraïbes, il subit d’importants dégâts dus à<br />

incendie démarré dans la salle <strong>de</strong>s machines.<br />

Acquis après l’acci<strong>de</strong>nt par la Good Faith Shipping Company, il est ramené au Pirée en juillet 1993<br />

pour réparations. Il reprend la navigation sur le marché <strong>de</strong> l’affrètement en décembre 1993, après<br />

avoir été renommé Vergina sous pavillon panaméen.<br />

Il est vendu à la démolition à Alang le 15 septembre 2000.<br />

7


FICHE TECHNIQUE<br />

L'exposition propose 10 îlots, chacun consacré à un navire.<br />

Dans chaque îlot, seront exposés <strong>de</strong>s photographies, <strong>de</strong>s affiches et tableaux, <strong>de</strong>s maquettes,<br />

<strong>de</strong>s objets et <strong>de</strong>s documents d'archives.<br />

En complément <strong>de</strong> ces œuvres, plusieurs films<br />

seront proposés, sur le Champollion, La<br />

Marseillaise, <strong>de</strong>s traversées à bord <strong>de</strong> navires<br />

Messageries Maritimes vers l'Extrême-Orient<br />

et l'océan Indien.<br />

Affiche <strong>de</strong>s Messageries<br />

Maritimes par Dellepiane<br />

8


INFORMATIONS PRATIQUES<br />

Du 19 avril au 12 mai 2013<br />

Chapelle <strong>de</strong>s Pénitents bleus<br />

Boulevard Anatole France<br />

13 600 LA CIOTAT<br />

Tél. : 04-42-08-10-11<br />

culture@mairie-laciotat.fr<br />

www.mairie-laciotat.fr<br />

www.frenchlines.com<br />

Ouvert du mardi au dimanche <strong>de</strong> 15h00 à 19h00<br />

(fermeture exceptionnelle le mercredi 1er mai)<br />

Entrée libre<br />

Inauguration <strong>de</strong> l'exposition le<br />

vendredi 19 avril à 18h00<br />

Des images en haute définition sont disponibles à l'adresse suivante :<br />

www.frenchlines.com/<strong>presse</strong><br />

9


L'ASSOCIATION FRENCH LINES<br />

L'association <strong>French</strong> <strong>Lines</strong> est l'héritière <strong>de</strong>s collections et <strong>de</strong>s archives <strong>de</strong> la Compagnie<br />

Générale Transatlantique et <strong>de</strong>s Messageries Maritimes.<br />

Créée en 1995, reconnue d'intérêt général, elle a pour mission la mise en valeur du<br />

patrimoine <strong>de</strong>s compagnies maritimes françaises, notamment celui provenant <strong>de</strong> la CGM et<br />

<strong>de</strong> la SNCM hérité <strong>de</strong> la Compagnie Générale Transatlantique (avec les paquebots célèbres<br />

Paris, Ile <strong>de</strong> France, Normandie, France, Ville <strong>de</strong> Marseille, Ville d'Alger) et <strong>de</strong>s<br />

Messageries Maritimes. Ce patrimoine qui couvre un siècle et <strong>de</strong>mi d'histoire maritime<br />

française, se compose d'un fonds d'archives papier (6 kml), d'un fonds photographique (80<br />

000 clichés), d'un fonds films (300), <strong>de</strong> milliers d'objets (maquettes, tableaux, argenterie...).<br />

En tant qu'héritière morale <strong>de</strong>s anciennes compagnies, elle possè<strong>de</strong> aussi les marques<br />

déposées Compagnie Générale Transatlantique, Messageries Maritimes, Ile <strong>de</strong> France,<br />

Normandie, France... Pour conserver et valoriser ce patrimoine national, l'Association se<br />

compose d'une équipe <strong>de</strong> 8 salariés au Havre répartis suivant les fonds, et <strong>de</strong> 2 salariés à<br />

Marseille. Elle a entrepris une politique d'expositions, près d'une trentaine à ce jour.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Association <strong>French</strong> <strong>Lines</strong> est Eric GIUILY.<br />

Les <strong>de</strong>rnières expositions organisées dans la région<br />

La Transat du Midi entre Provence, Côte d'Azur et Corse - De la Compagnie Générale<br />

Transatlantique à la SNCM (1880-2006), du 1er au 28 juin 2012 à la Maison <strong>de</strong> la Corse,<br />

Marseille et du 19 au 28 septembre 2012 à la Mairie <strong>de</strong>s 2ème et 3ème arrondissements <strong>de</strong><br />

Marseille.<br />

La Transat se construit à Marseille et Port-<strong>de</strong>-Bouc. Les Chantiers et Ateliers <strong>de</strong> Provence<br />

(1899-1966), du 15 au 20 septembre 2011 à la Maison <strong>de</strong>s associations <strong>de</strong> l'Estaque,<br />

Marseille.<br />

Visages outre-mer. Thérèse le Prat, une photographe exploratrice <strong>de</strong>s années 30, du 3 mai<br />

au 13 juillet 2011 aux Archives départementales <strong>de</strong>s Bouches-du-Rhône, Marseille.<br />

Les Peintres <strong>de</strong> la Transatlantique, du 3 au 23 décembre 2010 à la Ciotat, et du 22 janvier<br />

au 20 mars 2011 à Villefranche-sur-Mer.<br />

Les valises sur le pont – 1962, ils ont quitté l'Algérie, du 18 janvier au 14 février 2010 à<br />

Perpignan, du 17 au 28 mai 2010 à Marseille, du 9 au 27 novembre 2010 à Miramas, du 28<br />

janvier au 27 février 2011 à Frontignan, du 23 juin au 2 septembre 2012 à Toulon.<br />

Le naufrage du Lamoricière, du 16 au 25 septembre 2009 au CRDP, Marseille.<br />

Cap sur Madagascar, la Réunion et l'île Maurice, du 22 mai au 30 septembre 2007 à Saint-<br />

Denis <strong>de</strong> la Réunion aux Archives départementales <strong>de</strong> la Réunion, et du 10 novembre au 22<br />

décembre 2007 aux Archives départementales <strong>de</strong>s Bouches-du-Rhône, Marseille.<br />

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CONTACTS<br />

Christelle HARRIR<br />

Responsable <strong>de</strong>s expositions<br />

Association <strong>French</strong> <strong>Lines</strong> / Délégation Méditerranéeenne<br />

61 bd <strong>de</strong>s Dames<br />

13 002 Marseille<br />

tél. : 04-91-56-33-55 / 06-71-91-98-60<br />

fax : 04-91-56-35-11<br />

mail : expositions.frenchlines@wanadoo.fr<br />

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