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Bilan 2001-2011 - Zitha

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Un projet « qualité »<br />

« Des résultats pour nos patients »<br />

Centre<br />

de Chirurgie<br />

Tumorale CCT<br />

<strong>Bilan</strong><br />

<strong>2001</strong>-<strong>2011</strong>


Un exemple à suivre !<br />

En ma qualité de Ministre de la Santé, je tiens à saluer l’initiative que les responsables de la <strong>Zitha</strong>Klinik ont<br />

prise de mettre en place en collaboration avec tous les acteurs du terrain concernés un « Centre de Chirurgie<br />

Tumorale » il y a 10 ans déjà maintenant.<br />

En effet, il s’agit là de la mise en œuvre sur le terrain et orientée autour du patient, d’une démarche qualité<br />

qui favorise la transparence, la documentation des processus de prise en charge ainsi que la multidisciplinarité<br />

afin d’améliorer la qualité des traitements individuels de chaque patient.<br />

Aujourd’hui, la chirurgie continue à occuper une place prépondérante dans le traitement de la plupart des<br />

tumeurs cancéreuses. Les interventions doivent répondre à un double impératif en visant d’une part à enlever<br />

la totalité de la tumeur et d’autre part de préserver des organes ou des structures anatomiques non atteints<br />

afin de garantir au mieux la qualité de vie. Ce double objectif constitue aujourd’hui un défi majeur pour les<br />

équipes et il s’avère que les techniques chirurgicales de pointe qui sont utilisées dans les centres de chirurgie<br />

tumorale nécessitent le concours de chirurgiens spécialisés en chirurgie oncologique.<br />

La chirurgie du cancer est donc une véritable spécialité à part entière qui requiert une expertise et l’entretien<br />

des compétences acquises par le biais d’interventions régulières souvent délicates. Une expérience acquise a<br />

une influence sur les résultats thérapeutiques qui se révèlent souvent meilleurs lorsque l’activité chirurgicale<br />

est élevée. De même, il va sans dire qu’une approche multidisciplinaire est requise en amont et en aval<br />

de l’acte chirurgical qui se concrétise par la mise en commun des compétences des différents spécialistes<br />

impliqués dans le diagnostic et le traitement de la maladie. Ainsi peut être définie la ligne de conduite la<br />

mieux appropriée pour chaque patient.<br />

Le traitement chirurgical du cancer est le fruit d’une approche multidisciplinaire à laquelle participent tous les<br />

spécialistes impliqués dans le diagnostic et le traitement de la maladie et les leçons qui ont ainsi pu être tirées<br />

depuis 2002. L’expérience et le savoir-faire acquis seront certainement d’une grande utilité pour soutenir le<br />

développement et le déploiement du projet national d’un « Registre National Cancer ».<br />

Ce projet auquel j’attache une importance très particulière est développé par le Ministère de la Santé en<br />

étroite collaboration avec les hôpitaux, le corps médical, le Laboratoire National de Santé et le Centre de<br />

Recherche public Santé avec le soutien d’un expert international. Son lancement officiel se fera au cours de<br />

l’année 2013.<br />

Il me tient particulièrement à cœur de remercier les responsables de la <strong>Zitha</strong>Klinik ainsi que tous les<br />

intervenants pour la démarche initiée au niveau de la prise en charge des cancers, de les encourager à<br />

continuer sur cette lancée et de leur assurer mon entier soutien dans l’avenir.<br />

Mars DI BARTOLOMEO<br />

Ministre de la Santé<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

1


Introduction<br />

A l’heure où, sur initiative du Ministère de la Santé, le monde hospitalier à Luxembourg se prépare à la mise<br />

en œuvre d’un ambitieux Registre National du Cancer, la <strong>Zitha</strong>Klinik peut, non sans fierté, présenter son<br />

travail pionnier de 10 ans d’activités de son Centre de Chirurgie Tumorale.<br />

Il n’est en effet guère usuel dans la plupart des prises en charge hospitalières de publier en toute transparence<br />

les résultats-patients, qui constituent pourtant notre raison d’être. Oui, nous avons des complications de<br />

traitement, oui il existe une mortalité dans le traitement du cancer, mais comparons donc nos résultats à ceux<br />

de la littérature médicale des meilleurs centres et parlons vrai. La qualité des résultats institutionnels que<br />

nous publions ce jour sont incontestablement le fruit de l’homogénéité et de l’engagement de nos équipes<br />

médicales et soignantes; qu’elles en soient remerciées du fond du cœur.<br />

Sur le plan institutionnel notre Centre de Chirurgie Tumorale reste résolument innovateur, non seulement<br />

parce qu’il publie les résultats de notre travail de façon ouverte, mais encore parce qu’il est le symbole d’un<br />

développement organisationnel en réseau et multiprofessionnel centré sur les intérêts du patient. Par ses<br />

aspects d’intervision professionnelle, et d’interactions multiprofessionnelles, il rencontre un succès croissant<br />

pour le plaisir du travail fait en commun, pour l’aide qu’il apporte aux médecins et aux soignants dans les<br />

choix thérapeutiques et les buts du traitement à définir avec le patient. Au-delà de la démarche qualitative et<br />

de la transparence des résultats pour le patient, le Centre de Chirurgie Tumorale constitue un levier exemplaire<br />

du développement organisationnel, de la culture d’entreprise et de l’éthique professionnelle de ses membres.<br />

Un très grand merci à nos amis et collègues du Conseil de Gestion et du Conseil Scientifique qui, avec leur<br />

regard critique extérieur, nous aident à progresser sur le fond et la forme de notre démarche. Un très grand<br />

merci également aux représentants du CRP-Santé qui nous aident au bout de 10 années d’efforts à vérifier<br />

la solidité de nos données.<br />

Que les membres actuels et sortants de la Cellule de Coordination trouvent ici l’expression de mes<br />

remerciements personnels les plus chaleureux pour leur engagement continu et leurs efforts journaliers pour<br />

pérenniser ce projet avec enthousiasme.<br />

Dr Philippe TURK<br />

Médecin-directeur<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

3


Dr Carlo FABER<br />

Médecin coordinateur sortant du CCT<br />

La création d’un Centre de Chirurgie Tumorale (CCT)<br />

…… un challenge passionnant!<br />

Jusque dans les années 1990, la littérature chirurgicale traitait essentiellement de nouvelles techniques<br />

chirurgicales, de la publication de résultats de grandes séries souvent rétrospectives, de résultats issus de la<br />

recherche expérimentale!<br />

Puis, progressivement le vent a commencé à tourner et de plus en plus d’articles comparaient les résultats<br />

de différents centres par rapport au nombre de cas traités, tentant de démontrer que les résultats étaient en<br />

relation directe avec l’expertise des chirurgiens et des institutions!<br />

Il ne suffisait plus simplement d’opérer, encore fallait-il prouver que les résultats obtenus étaient en accord<br />

avec ce qui se faisait ailleurs!<br />

La création d’équipes multidisciplinaires était devenue incontournable!<br />

Le Professeur Alex Kartheuser m’a montré le chemin lors de la présentation de la structure de son unité de<br />

chirurgie colorectale aux Cliniques Universitaires St-Luc de Bruxelles. Je l’en remercie sincèrement!<br />

Le challenge étant posé, il fallait convaincre la direction de la ZK du bienfondé d’un tel programme, fédérer<br />

tous les spécialistes des différentes spécialités chirurgicales, réunir au sein d’un « tumor-board » , chirurgiens,<br />

oncologues, gastro-entérologues, pneumologues, radiothérapeutes, anatomo-pathologues, radiologues,<br />

nucléaristes.<br />

Il était nécessaire de créer un poste de coordinateur, inciter les informaticiens à créer un registre tumoral,<br />

développer les soins palliatifs, créer des postes de psycho-oncologie, réorganiser le service diététique. Les<br />

unités d’hospitalisation ont été profondément restructurées. Des bilans sont régulièrement publiés. Un<br />

Conseil Scientifique encadre la structure.<br />

La tâche semble rétrospectivement gigantesque, mais à aucun moment elle n’est devenue insurmontable!<br />

Grâce à la clairvoyance et la collaboration exemplaire de TOUS les acteurs concernés à TOUS les niveaux, nous<br />

y sommes parvenus!<br />

Maintenant après 10 ans de fonctionnement, c’est avec fierté que nous pouvons présenter nos résultats!<br />

Nous sommes conscients d’être enviés! Nous servons d’exemple à d’autres institutions, nous sommes copiés,<br />

imités. Les registres tumoraux nationaux commencent à se pointer à l’horizon, nous avons 10 ans d’avance<br />

et nous pouvons regarder l’avenir avec sérénité!<br />

Persévérons dans la même voie, nos patients en sont les bénéficiaires!<br />

Un grand MERCI à toutes et à tous!<br />

Dr Carlo FABER<br />

Médecin coordinateur du CCT de 2002 à 2012<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

5


Dr Georges DECKER<br />

Médecin coordinateur actuel au CCT<br />

Ce bilan démontre clairement que le Centre de Chirurgie Tumorale de la ZK, en 2012 :<br />

• est le premier hôpital du Luxembourg à présenter publiquement ses résultats en oncologie chirurgicale.<br />

• la prise en charge des patients est multidisciplinaire et les RCP sont un acquis depuis plus de 10 ans.<br />

• les résultats dans de nombreux domaines de l’oncologie chirurgicale sont excellents, en comparaison<br />

avec les standards internationaux.<br />

• le volume d’activité dans certains domaines (p. ex. cancer du poumon, de l’œsophage, les cancers<br />

colorectaux, etc.) représente une très large partie, voire la majeure partie de l’activité nationale dans<br />

ces matières. Ceci rend le CCT incontournable comme futur centre de référence national dans ces<br />

domaines de la chirurgie oncologique.<br />

• La prise en charge des patients, au-delà du volet médical de la maladie, grâce au registre institutionnel<br />

et grâce au Case Management quasiment systématique, répond aux normes d’un centre d’oncologique<br />

moderne.<br />

• Le « Case Management », dans sa qualité et son volume d’heures tel qu’il a été presté est largement<br />

sous-estimé, à l’extérieur comme à l’intérieur de la ZK. Le travail énorme fourni par les infirmières<br />

coordinatrices, CM et BCN, mérite largement un appui logistique plus important qu’actuellement<br />

fourni, certainement en vue de la tâche future du Registre National du Cancer.<br />

Personnellement, le fait d’avoir pu contribuer depuis 2007 au projet formidable du CCT, a été pour moi un<br />

plaisir et était d’ailleurs une de mes principales motivations pour venir travailler dans l’équipe de la ZK.<br />

Prendre la succession du Dr Carlo FABER en tant que médecin coordinateur de ce projet est un énorme<br />

honneur et à la fois un « challenge ».<br />

Les prochaines années devraient être marquées par la continuité mais aussi un élargissement des activités<br />

actuelles du CCT, pour rassembler l’oncologie chirurgicale et médicale dans un véritable centre d’oncologie<br />

intégrée pluridisciplinaire.<br />

Dr Georges DECKER<br />

Médecin coordinateur du CCT depuis 2012<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

7


Préface<br />

Le « Centre de Chirurgie Tumorale - CCT » de la <strong>Zitha</strong>Klinik à Luxembourg, vient de franchir avec brio, comme<br />

en témoigne ce bilan, le cap de ses 10 années d’existence.<br />

Un hommage tout particulier doit être rendu au Docteur Carlo FABER, qui a été dès 2000 à l’origine de<br />

ce beau projet. A l’époque, il faisait vraiment figure de précurseur dans cette approche pluridisciplinaire<br />

structurée des pathologies malignes, qui aujourd’hui s’est largement répandue et est devenue presque<br />

naturelle. Son dynamisme et son enthousiasme lui ont permis de convaincre et d’emmener ses collègues dans<br />

cette aventure.<br />

L’implémentation de ce projet ambitieux et novateur au sein de la clinique n’aurait pas pu se faire avec un<br />

tel succès sans l’aide, dès le départ, d’une « infirmière coordinatrice de soins en oncologie », couramment<br />

appelée « CSO », Mme Hélène GROOT KOERKAMP. Sa motivation, son dynamisme, sa ténacité et son esprit<br />

sans cesse créatif ont permis au projet d’évoluer et de croître d’année en année.<br />

Si le Département de Chirurgie Viscérale et Thoracique a amorcé le mouvement, il n’y a actuellement pas<br />

moins de 9 types de pathologies malignes concernées avec 12 disciplines intervenantes. Le nombre total de<br />

patients pris en charge par le CCT est aussi impressionnant : 4054 patients en 10 ans avec 4 disciplines audelà<br />

de 500 patients (colorectal et canal anal, peau et mélanome, sein, voies urinaires et organes génitaux<br />

masculins).<br />

Si toutes les disciplines sont en croissance avec de très bons résultats, dans le domaine de la chirurgie<br />

digestive, deux faits marquants méritent cependant d’être relevés :<br />

• Le premier est la proportion importante de patients avec cancer colorectal abordée par voie<br />

laparoscopique (plus de 80%) avec un taux de conversion (moins de 5%) nettement inférieur aux<br />

données de la littérature.<br />

• Le second est la croissance importante depuis 2008 à 2009 de patients opérés pour cancers<br />

bronchiques, œsophagiens et gastriques, avec des résultats per- et postopératoire remarquables et<br />

des courbes de survies très prometteuses.<br />

L’arrivée très prochaine d’un chirurgien digestif formé en chirurgie hépato-bilio-pancréatique va permettre à<br />

ces pathologies de prendre aussi leur envol.<br />

Enfin, comme nous vivons actuellement une époque où la qualité des soins a pris une place primordiale mais<br />

bien légitime, le CCT de la <strong>Zitha</strong>Klinik devra obtenir dans un avenir relativement proche son « accréditation »,<br />

label qui lui permettra de se positionner au niveau des structures de soins nationales et même internationales.<br />

La structure même de ce rapport, qui se réfère au modèle EFQM (European Foundation for Quality Management)<br />

confirme bien que le CCT a déjà pris ce chemin vers une accréditation européenne.<br />

En tant que membre « de la première heure » du « Conseil Scientifique » du CCT, j’ai eu le plaisir et le<br />

privilège de suivre cette évolution au fil des ans et de mesurer l’importance de cette croissance continue<br />

toujours en parfaite harmonie avec les données de la littérature scientifique internationale.<br />

A ce titre, je souhaite au CCT de continuer sur sa trajectoire. Avec son nouveau capitaine à la barre, le Docteur<br />

Georges DECKER, le navire peut poursuivre sa route en toute sécurité et le Docteur Carlo FABER peut quant<br />

à lui, naviguer l’esprit libre sur d’autres mers, sous d’autres cieux, dans d’autres vents, avec le sentiment du<br />

devoir accompli.<br />

Professeur Dr. Alex KARTHEUSER, MD, MSc, PhD.<br />

Professeur Ordinaire Clinique à la Faculté de Médecine de l’UCL<br />

Responsable de l’Unité de Chirurgie Colorectale<br />

Responsable de la Clinique des Pathologies Tumorales du Colon et du Rectum (CPTCR)<br />

Membre du Directoire du Centre du Cancer (CdC) des Cliniques Universitaires St-Luc.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

9


Résultats clés<br />

Ce rapport d’activités multidisciplinaires du « Centre de chirurgie Tumorale – CCT de <strong>2001</strong> à <strong>2011</strong> » publie<br />

l’historique et l’organisation du CCT, les statistiques médicales, l’activité des infirmières coordinatrices, les<br />

résultats de nos patients et l’appui des collaborateurs internes et externes.<br />

Ce bilan d’activités nous montre un travail de multidisciplinarité exemplaire. Après 10 ans d’activités nous<br />

sommes fiers de présenter nos résultats pour nos patients qui ont eu une résection chirurgicale oncologique.<br />

A partir de 2012 le CCT enregistrera tous les patients atteints d’un cancer pris en charge à la ZK.<br />

La « Cellule de Coordination du CCT » est soutenue par le « Conseil de Gestion » et le « Conseil scientifique ».<br />

La «Cellule de Coordination» du CCT initialement composée de deux médecins et d’une infirmière est<br />

actuellement gérée par une équipe de quatre médecins, d’une infirmière coordinatrice formée en Case<br />

Management et une infirmière coordinatrice formée en Breast Care Nurse et deux Data Manager (RHC et<br />

le RNC).<br />

Une « Réunion de concertation pluridisciplinaire » bebdomadaire permet la discussion entre les différents<br />

médecins spécialistes en charge de patients atteints une pathologie cancéreuse.<br />

Toutes les semaines les infirmières coordinatrices participent aux « Réunions cliniques multidisciplinaires »<br />

des unités de soins en Chirurgie et en Oncologie, organisant la prise en charge globale des patients et la mise<br />

en route des mesures thérapeutiques nécessaires.<br />

Le travail journalier au CCT est facilité grâce à un bon réseau interne et externe (national et international).<br />

Le suivi des patients et de leur entourage assure une prise en charge dès le diagnostic et pendant tout le<br />

décours de la maladie.<br />

Un nombre croissant de patients d’autres institutions est référé dans notre service.<br />

La collaboration avec le Service IMA et le CRP-Santé permet la publication des résultats et des courbes de<br />

survie selon Kaplan-Meier pour les cancers colorectal, du sein, du poumon et de l’œsophage.<br />

Depuis 2012, le dossier médical informatisé du patient cancéreux est mis en place.<br />

A partir du 01 janvier 2013 la ZK participe au Registre National du Cancer lancé par le Ministère de la Santé.<br />

Les membres du CCT, du Service IMA et du Service IT ont suivi la formation Data Manager Cancer.<br />

Les patients pris en charge par le CCT sont très satisfaits avec les services offerts.<br />

Les différents médecins et collaborateurs sont également satisfaits avec les prestations du CCT.<br />

10


Ci-joint le résumé de nos résultats :<br />

4054 patients sont inscrits au RHC de 2002 / 2003 à <strong>2011</strong>, dont :<br />

• 674 patients atteints d’une tumeur maligne cutanée,<br />

• 665 patients atteints d’une tumeur maligne colorectale,<br />

• 628 patients atteints d’une tumeur maligne génito-urinaire,<br />

• 502 patients atteints d’un cancer du sein,<br />

• etc.<br />

2755 patients ont été discutés au RCP de 2002 / 2003 à <strong>2011</strong>, dont :<br />

• 585 patients atteints d’une tumeur maligne colorectale,<br />

• 502 patients atteints d’une tumeur maligne du sein,<br />

• 301 patients atteints d’une tumeur du système digestif supérieur,<br />

• etc.<br />

602 patients ont été inscrits au RHC au cours de l’année <strong>2011</strong>, dont :<br />

• 163 patients atteints d’une tumeur maligne cutanée,<br />

• 77 patients atteints d’une tumeur maligne colorectale,<br />

• 64 patients atteints d’une tumeur maligne du poumon,<br />

• 63 patients atteints d’une tumeur maligne génito-urinaire,<br />

• 56 patients atteints d’un cancer du sein,<br />

• etc.<br />

Résultats médicaux et courbes de survie :<br />

• Le CRP-Santé a effectué une analyse statistique descriptive et une analyse de la survie pour les<br />

cancers du sein, colorectal, poumon et œsophage :<br />

• Pour le cancer colorectal, on note une activité très importante et stable au cours des 10 ans du<br />

bilan : Au total 504 patients ont été opérés (312 cancers du côlon et 192 cancers du rectum)<br />

• La médiane du délai de survie est de 90 mois (IC95%, 74 mois – 106 mois)<br />

• La survie à 5 ans est de 59.7% (IC95% : 54.4% - 65.0%).<br />

• Pour le cancer du sein, on note une activité importante et stable de l’ordre d’une cinquantaine de<br />

patientes par an. Au total 402 patientes ont été opérées.<br />

• La survie à 5 ans est de 79 % (IC95% : 74%-84%)<br />

• Pour le cancer de l’œsophage :<br />

• La médiane du délai de survie de tous les patients opérés est de 53 mois (IC95%, 3 mois –<br />

103 mois).<br />

• La survie est similaire pour les patients âges de plus de 70 ans comparés à ceux de moins de<br />

70 ans.<br />

• La survie à 5 ans de tous les patients est de 38.6% (IC95% : 13.5% - 63.7%).<br />

• La survie est nettement meilleure pour les patients opérés depuis 2007 : Survie à 3 ans de<br />

64% contre 34% pour ceux opérés avant 2007.<br />

• Pour le cancer bronchique : 161 patients opérés.<br />

• La médiane du délai de survie est de 61 mois (IC95%, 32 mois – 90 mois)<br />

• La survie à 5 ans est de 53.3% (IC95% : 42.3% - 64.3%).<br />

• Pour les cancers de l’œsophage et bronchique, l’activité du CCT a augmenté de façon significative<br />

depuis 2007 pour constituer la majorité de ces interventions réalisées au niveau national.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

11


Ces résultats ont demandé une charge de travail considérable :<br />

332 patients sont vus en consultation génétique. (265 heures de travail investies par l’infirmière coordinatrice<br />

et la secrétaire).<br />

1784 patients (= 2774 dossiers) ont été discutés à la « Réunion Clinique Multidisciplinaire ».<br />

1053 patients opérés ont pu être pris en charge par les infirmières coordinatrices (78% de tous les patients<br />

opérés et une moyenne de 105,3 nouveaux patients par an).<br />

7822 heures pour 22151 contacts patients investis par les infirmières coordinatrices de 2002 à <strong>2011</strong>.<br />

(Moyenne de 21 contacts par patient et 7,5 heures investis en moyenne par patient)<br />

En <strong>2011</strong> : 165 nouveaux patients opérés et 272 patients des années précédentes étaient pris en charge<br />

par les infirmières coordinatrices du CCT. (En total 437 patients différents étaient en contact avec le CCT en<br />

<strong>2011</strong>).<br />

Pour la seule année <strong>2011</strong>, plus de 600 nouveaux patients ont été pris en charge au RHC. Au Conseil<br />

Scientifique, le 12 septembre 2012 il a été retenu qu’en Belgique on compte 1 infirmière coordinatrice à<br />

temps plein sur 200 patients. C’est à dire qu’en <strong>2011</strong> il aurait fallu 3 ETP pour prendre les patients en charge<br />

par les infirmières coordinatrices.<br />

Structure du rapport :<br />

L’équipe du CCT présente dans ce rapport les 10 premières années de mise en œuvre de son projet « qualité ».<br />

La structure du rapport se réfère au modèle EFQM, visant ainsi à montrer cette orientation « qualité ».<br />

Graphique 1 : Le modèle EFQM<br />

Le Centre de Chirurgie Tumorale<br />

Ses facteurs contributifs<br />

Ses résultats<br />

1. Son Leadership<br />

3. Son équipe<br />

2. Sa stratégie<br />

4. Ses partenaires<br />

et ressources<br />

5. Ses processus et services<br />

7. Ses résultats<br />

pour l’équipe<br />

6. Ses résultats<br />

pour les patients<br />

8. Ses résultats<br />

pour la collectivité<br />

9. Ses résultats clés<br />

Ses efforts d’apprentissage, de créativité et d’innovation<br />

12


Table des abréviations<br />

ALATMC = Association luxembourgeoise des assistants techniques médicaux de chirurgie<br />

ATM = Assistant technique médical<br />

ARCA = Arrêt cardiaque<br />

BCN = Breast Care Nurse<br />

CCR = Cancer colorectal<br />

CCT = Centre de Chirurgie Tumorale<br />

CFB = Centre François Baclesse – Centre National de Radiothérapie<br />

CHdN = Centre Hospitalier du Nord<br />

CHEM = Centre Hospitalier Emile Mayrisch<br />

CHL = Centre Hospitalier de Luxembourg<br />

CIEC = Centre d’investigation et d’épidémiologie clinique<br />

CIM-0 = Classification Internationale des Maladies pour l’Oncologie<br />

CIRS = Critical Incident Reporting System<br />

CM = Case Manager<br />

CNS = Caisse National de Santé<br />

CUSA = Cavitron Ultra Sonic Aspirator<br />

EDL = EuropaDonna Luxembourg<br />

EFQM = European Foundation for Quality Management<br />

EFR = Epreuve fonctionelle respiratoire<br />

EGFR = Epiderma Growth Factor Receptor<br />

ESSAD = Equipe spécialisée en soins et aide à domicile<br />

ETP = Equivalent Temps Plein<br />

HPMA = Hôpital Princesse Marie-Astrid à Niedercorn<br />

IASLC = International Association for the Study of Lung Cancer<br />

IBBL = Integrated Biobank of Luxemburg<br />

ICD10 = International Classification of Diseases for Oncology 5 ième edition<br />

IMA = Information Management<br />

IPG = Institut de Pathologie et Génétique<br />

IQIP = International Quality Indicator Project<br />

SSI = Surgical Site Infection<br />

IT = Service informatique<br />

LNS = Laboratoire National de Santé<br />

MISA = Ministère de la Santé<br />

ORL = Oto-Rhino-Laryngologie<br />

p.ex. = Par exemple<br />

PSY = Psycho-oncologie<br />

RCMS = Recherche sur le Cancer et les Maladies de Sang<br />

RCP = Réunion de Concertation Pluridisciplinaire<br />

RHC = Registre Hospitalier Cancer<br />

RIS Pacs = Radiological Information System Picture Archiving & Communication System<br />

RMT = Registre Morphologique des Tumeurs<br />

RNC = Registre National Cancer<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

13


SAP = Service accompagnement et pastorale<br />

SAQ = Service de qualité<br />

SASSS = Service d’Analyse des Systèmes et des Services de Santé<br />

SNC = Système nerveux central<br />

SPH = Service de Pré-hospitalisation<br />

TEM = Transanal endoscopic microsurgery<br />

UCL = Université Catholique à Louvain<br />

USZ = Universitätsspital Zürich<br />

UZ-Leuven = Universitair Ziekenhuisen Leuven<br />

VATS = Video Assisted Thoracoscopic Surgery<br />

ZGZ = <strong>Zitha</strong>gesondhéetszentrum<br />

ZK = <strong>Zitha</strong>Klinik<br />

14


INDEX<br />

M. le Ministre Mars DI Bartolomeo, Un exemple à suivre .............................................................. 1<br />

Dr Philippe TURK, Introduction ......................................................................................................... 3<br />

Dr Carlo FABER, Médecin coordinateur sortant du CCT...................................................................... 5<br />

Dr Georges DECKER, Médecin coordinateur actuel au CCT................................................................ 7<br />

Professeur Dr. Alex KARTHEUSER, Préface ........................................................................................ 9<br />

Résultats clés…............................................................................................................................... 10<br />

Structure du rapport ........................................................................................................................ 12<br />

Table des abréviations...................................................................................................................... 13<br />

INDEX.............................................................................................................................................. 15<br />

1. Le Leadership du « Centre de Chirurgie Tumorale »...................................................................... 19<br />

1.1 Vision et mission ................................................................................................................ 19<br />

1.2 Les objectifs principaux ...................................................................................................... 19<br />

1.3 La planification et mise en œuvre du CCT............................................................................ 22<br />

1.3.1 Le Groupe Constituant............................................................................................. 22<br />

1.3.2 Le Conseil de Gestion du CCT ................................................................................. 22<br />

1.3.3 La Cellule de Coordination du CCT .......................................................................... 25<br />

1.3.4 Le Conseil Scientifique du CCT................................................................................. 25<br />

2. La stratégie du CCT..................................................................................................................... 27<br />

2.1 Les critères et conditions en <strong>2001</strong> ...................................................................................... 27<br />

2.1.1 Les conditions pré-, per- et postopératoires optimales............................................... 27<br />

2.1.2 Les équipes multidisciplinaires et compétentes......................................................... 27<br />

2.1.3 La réunion de concertation pluridisciplinaire............................................................. 27<br />

2.1.4 L’oncologie ambulatoire et stationnaire.................................................................... 27<br />

2.1.5 Le Centre de Radiothérapie...................................................................................... 28<br />

2.1.6 Le suivi « follow-up » sans lacunes.......................................................................... 28<br />

2.2 Les critères et conditions en <strong>2011</strong>....................................................................................... 29<br />

2.2.1 Les conditions pré-, per- et postopératoires optimales............................................... 29<br />

2.2.2 Les équipes multidisciplinaires et compétentes......................................................... 31<br />

2.2.3 La Réunion de Concertation Pluridisciplinaire........................................................... 32<br />

2.2.4 L’Oncologie ambulatoire et stationnaire................................................................... 32<br />

2.2.5 Le Centre de Radiothérapie...................................................................................... 32<br />

2.2.6 Le suivi « follow-up » sans lacunes.......................................................................... 32<br />

2.2.7 Le Laboratoire National de Santé............................................................................. 33<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

15


3. L’équipe du CCT.......................................................................................................................... 34<br />

3.1 Les différents acteurs.......................................................................................................... 34<br />

3.1.1 Le Corps Médical du CCT......................................................................................... 34<br />

3.1.2 Les infirmières coordinatrices................................................................................... 35<br />

3.1.3 La « Breast Care Nurse »......................................................................................... 36<br />

3.1.4 Le secrétariat – Data Management.......................................................................... 36<br />

3.2 Les formations continues données en collaboration avec le CCT........................................... 37<br />

4. Les partenaires et les ressources du CCT...................................................................................... 38<br />

5. Les processus du CCT.................................................................................................................. 41<br />

5.1 Les activités de gestion du CCT et d’accompagnement des patients..................................... 41<br />

5.1.1 Les activités des infirmières coordinatrices................................................................ 41<br />

5.1.2 Les activités de la Breast Care Nurse........................................................................ 45<br />

5.1.3 Les activités des « Data Managers »........................................................................ 45<br />

5.1.4 Le Registre Tumorale Institutionnel - RHC................................................................. 46<br />

5.1.5 Le Registre National du Cancer - RNC...................................................................... 51<br />

5.1.6 Les Réunions de Concertation Pluridisciplinaire........................................................ 52<br />

5.1.7 La revue des processus organisationnels du CCT :.................................................... 55<br />

5.2 Activités en chirurgie tumorale............................................................................................ 57<br />

5.2.1 Tumeurs du système digestif..................................................................................... 57<br />

5.2.2 Tumeurs pulmonaires et pleurales............................................................................. 90<br />

5.2.3 Tumeurs génito-urinaires.......................................................................................... 103<br />

5.2.4 Tumeurs du sein....................................................................................................... 107<br />

5.2.5 Tumeurs gynécologiques.......................................................................................... 115<br />

5.2.6 Tumeurs de la tête et du cou.................................................................................... 125<br />

5.2.7 Tumeurs cutanées.................................................................................................... 146<br />

5.2.8 Tumeur primitive et métastase du cerveau et d’autres parties<br />

du système nerveux central (SNC)............................................................................. 148<br />

5.2.9 Tumeurs des os et des parties molles........................................................................ 150<br />

5.3 L’oncologie ambulatoire et stationnaire............................................................................... 151<br />

5.3.1 L’activité ambulatoire en Oncologie.......................................................................... 153<br />

5.3.2 L’activité hospitalière en Oncologie.......................................................................... 154<br />

5.4 L’oncogénétique ................................................................................................................. 156<br />

5.4.1 La consultation à la ZK de 2002 à 2010................................................................... 157<br />

5.4.2 La consultation au LNS depuis 2010........................................................................ 158<br />

5.5 Les Equipes Pluridisciplinaires Internes................................................................................ 158<br />

5.5.1 La Clinique de la Douleur......................................................................................... 158<br />

5.5.2 La Culture Palliative ................................................................................................ 159<br />

5.5.3 Le Service en Psycho-oncologie................................................................................ 160<br />

5.5.4 Le Service d’Accompagnement et Pastorale.............................................................. 162<br />

16


5.5.5 Les services de Bénévoles........................................................................................ 162<br />

5.5.6 Le Service Diététique............................................................................................... 164<br />

5.5.7 Le Service de Kinésithérapie..................................................................................... 164<br />

5.5.8 Le Service Social...................................................................................................... 165<br />

5.5.9 Le Service de Stomathérapie.................................................................................... 165<br />

5.6 Les Equipes Pluridisciplinaires Externes................................................................................ 167<br />

5.6.1 Les services de support externes au niveau psycho-social.......................................... 167<br />

5.6.2 La Convalescence / Réhabilitation............................................................................ 167<br />

5.6.3 Les Groupes Créatifs et Sportifs............................................................................... 168<br />

5.6.4 Les Réseaux des Aides à Domicile............................................................................ 169<br />

5.6.5 Les Soins Esthétiques............................................................................................... 169<br />

5.7 Les Prestataires de Support Organisationnel........................................................................ 170<br />

5.7.1 L’Information Management...................................................................................... 170<br />

5.7.2 Le Service Informatique............................................................................................ 170<br />

5.7.3 Le Service de Qualité............................................................................................... 171<br />

5.7.4 La Collaboration avec le CRP-Santé.......................................................................... 172<br />

6. Résultats pour les patients........................................................................................................... 173<br />

6.1 Audit externe sur le cancer du sein (<strong>2011</strong>)........................................................................... 173<br />

6.2 Enquête sur la satisfaction des patients............................................................................... 174<br />

7. Résultats pour l’équipe du CCT.................................................................................................... 176<br />

7.1 Le Corps Médical au CCT ................................................................................................... 176<br />

7.1.1 Dr Carlo FABER, Médecin coordinateur sortant du CCT............................................. 176<br />

7.1.2 Dr Georges DECKER, Médecin coordinateur actuel au CCT....................................... 176<br />

7.2 Les Infirmières Coordinatrices.............................................................................................. 176<br />

7.2.1 Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice - CM................................ 176<br />

7.2.2 Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS, Infirmière coordinatrice - BCN..................... 178<br />

7.3 Différents Acteurs à la <strong>Zitha</strong>Klinik........................................................................................ 179<br />

7.4 Différents Acteurs externes.................................................................................................. 183<br />

8. Résultats pour la collectivité........................................................................................................ 184<br />

8.1 Les Relations Publiques....................................................................................................... 184<br />

8.2 Les Publications Scientifiques.............................................................................................. 186<br />

8.2.1 Publications dans Revues scientifiques indexées sur Medline.................................... 186<br />

8.2.2 Publications dans Revues scientifiques avec comité de lecture,<br />

non-indexées sur Medline........................................................................................ 186<br />

8.2.3 Présentations en congrès internationaux, posters et abstracts .................................. 186<br />

9. Résultats clés............................................................................................................................ 187<br />

10. Perspectives d’Avenir (Dr TURK)................................................................................................. 187<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

17


1. Le Leadership du « Centre de Chirurgie Tumorale »<br />

1.1 Vision et mission<br />

Les pathologies chirurgicales tumorales constituent un problème de santé publique majeur au Luxembourg,<br />

tel que mentionné dans le RMT publié par le MISA.<br />

Dans un souci d’optimisation de la prise en charge des pathologies cancéreuses, le MISA prévoit dans l’article<br />

14 du règlement grand-ducal du 18 mars <strong>2001</strong> établissant le plan hospitalier national, une autorisation pour<br />

le fonctionnement de services oncologiques. Suite à une volonté souvent exprimée au sein de notre clinique<br />

et conformément à la volonté politique exprimée dans le plan hospitalier, il a été décidé d’apporter une<br />

modification profonde à la prise en charge des patients atteints d’une pathologie cancéreuse par la création<br />

du CCT.<br />

Le CCT s’est établi dans un esprit de collégialité et de convivialité. Son but principal est la prise en charge<br />

optimale du patient en englobant les aspects préventifs, curatifs et palliatifs de la maladie cancéreuse. Grâce à<br />

l’approche pluridisciplinaire bien structurée, le diagnostic, le traitement et le suivi du patient sont harmonisés<br />

au sein de notre clinique, visant en conséquence à être un Centre de Référence en la matière.<br />

1.2 Les objectifs principaux<br />

• Assurer une prise en charge multidisciplinaire, à haut niveau, de tous les patients admis à la ZK<br />

pour une pathologie tumorale chirurgicale. Sont intégrés dans cette approche interdisciplinaire les<br />

départements de :<br />

- la chirurgie viscérale et thoracique,<br />

- la chirurgie urologique,<br />

- la chirurgie gynécologique,<br />

- la chirurgie ORL,<br />

- la chirurgie maxillo-faciale,<br />

- la neurochirurgie,<br />

- la chirurgie osseuse,<br />

- la gastroentérologie,<br />

- la pneumologie,<br />

- l’oncologie médicale,<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

19


- la médecine nucléaire,<br />

- la radiologie interventionnelle,<br />

- la chirurgie plastique et reconstructrice*.<br />

• Constituer une Clinique de Référence pour le diagnostic, le traitement et le suivi de la chirurgie<br />

tumorale.<br />

• Favoriser une collaboration scientifique permanente sous forme de convention avec des services<br />

universitaires sur un plan médico-technique, en vue de participer à des études multicentriques<br />

internationales.<br />

La création du CCT exprime l’ambition institutionnelle d’intégrer la prise en charge des patients atteints d’un<br />

cancer opérable**, de tous les acteurs concernés. Sa performance est fondée sur une démarche de qualité,<br />

permettant aux équipes médicales, thérapeutiques et soignantes de se confronter aux résultats mesurables de<br />

leur propre travail et de garantir ainsi une prise en charge idéale des patients. Il exprime également l’ambition<br />

d’un apprentissage collectif continu, multidisciplinaire et interprofessionnel.<br />

* La chirurgie plastique a pris de l’intérêt, surtout en ce qui concerne la reconstruction. Les chirurgiens<br />

plastiques ont ainsi un rôle important au sein du groupe multidisciplinaire.<br />

** Initialement la mission du CCT était de prendre en charge les patients atteints d’un cancer opérable.<br />

Par la suite cette mission s’est élargie pour prendre en charge de façon globale toute personne atteinte<br />

d’une néoplasie. Ainsi les chiffres initiaux ne prennent en compte que les patients chirurgicaux. Actuellement,<br />

l’ensemble de la pathologie oncologique est prise en charge par l’équipe du CCT.<br />

20


Graphique 2 : L’organisation au CCT<br />

CENTRE DE CHIRURGIE TUMORALE - CCT<br />

C<br />

O<br />

N<br />

S<br />

E<br />

I<br />

L<br />

S<br />

C<br />

I<br />

E<br />

N<br />

T<br />

I<br />

F<br />

I<br />

Q<br />

U<br />

E<br />

1.3.4<br />

CONSEIL DE GESTION<br />

CELLULE DE COORDINATION<br />

CORPS MEDICAL<br />

INFIRMIERES COORDINATRICES<br />

3.1.1<br />

3.1.2<br />

SECRETARIAT - DATA MANAGEMENT<br />

1.3.2<br />

1.3.3<br />

3.1.4<br />

CHIRURGIE TUMORALE<br />

5.2<br />

INFIRMERIE COORDINATRICE - CM<br />

5.1.1<br />

INFIRMERIE COORDINATRICE - BCN<br />

5.1.2<br />

DIGESTIF POUMONS URO<br />

SEIN<br />

GYNECO<br />

ORL<br />

5.2.1 5.2.2 5.2.3<br />

5.2.5<br />

5.2.6<br />

5.2.4<br />

PEAU<br />

5.2.7<br />

THYROÏDE<br />

5.2.6.4<br />

CLINIQUE DE LA THYROÏDE<br />

SNC<br />

5.2.8<br />

OS ET PARTIES MOLLES<br />

5.2.9<br />

ONCOLOGIE<br />

5.3<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

21


1.3 La planification et mise en œuvre du CCT<br />

Le projet du CCT a été élaboré entre novembre 2000 et février <strong>2001</strong> par le Dr Carlo FABER, Médecin spécialiste<br />

en chirurgie et Responsable du CCT. Le projet a été présenté au Corps Médical, à la Direction de la ZK, au<br />

MISA et à la Commission des Services Hospitaliers du MISA entre février et mai <strong>2001</strong>. Une conférence de<br />

presse a été organisée en mai <strong>2001</strong>.<br />

1.3.1 Le Groupe Constituant<br />

Lors de la première réunion le 1 octobre <strong>2001</strong>, un Groupe Constituant a été nommé pour s’occuper de la mise<br />

en route du CCT sous tous ses aspects.<br />

Le groupe était constitué par :<br />

••<br />

Dr Carlo BOCK, Médecin spécialiste en oncologie médicale.<br />

••<br />

Dr Carlo FABER, Médecin spécialiste en chirurgie et Responsable du projet CCT.<br />

••<br />

M. Julien GANGOLF, Adjoint de la direction des soins.<br />

••<br />

M. Georges GLODT, Coordinateur assurance qualité.<br />

••<br />

Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice du CCT.<br />

••<br />

M. Gunar JAMROS, Directeur des soins.<br />

••<br />

Dr Marc KAYSER, Président du conseil médical.<br />

••<br />

Dr Julien SAND, Médecin spécialiste en oncologie médicale.<br />

••<br />

M. Guy THILL, Directeur administratif.<br />

••<br />

Dr Philippe TURK, Médecin-directeur.<br />

8 réunions ont eu lieu entre <strong>2001</strong> et 2002.<br />

Ce groupe a été remplacé par le Conseil de Gestion au mois de novembre 2002.<br />

1.3.2 Le Conseil de Gestion du CCT<br />

L’objectif du Conseil de Gestion est d’assurer au CCT l’animation au fil du temps et d’être le lien et l’interface<br />

tant entre les personnes et les services impliquées qu’avec le milieu extérieur. Il garantit les relations tant<br />

intra- qu’extrahospitalières. Il fait à la direction toutes propositions qu’il juge opportunes pour l’amélioration<br />

du fonctionnement du CCT, y compris l’évaluation des données qualitatives et quantitatives. Pour cela il a<br />

recours aux avis du Conseil Scientifique du CCT.<br />

Les membres du Conseil de Gestion étaient entre 2002 et 2008 :<br />

••<br />

Dr Carlo BOCK, Médecin spécialiste en oncologie médicale.<br />

••<br />

Dr Walter DIPPEL, Médecin spécialiste en anatomo-pathologie au LNS.<br />

••<br />

Dr Carlo FABER, Médecin spécialiste en chirurgie et Responsable du CCT (jusqu’en 2012).<br />

••<br />

M. Georges GLODT, Coordinateur de l’assurance qualité (jusqu’en 2012).<br />

••<br />

Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice du CCT.<br />

••<br />

M. Gunar JAMROS, Directeur des soins.<br />

••<br />

Dr Marc KAYSER, Président du Conseil médical (jusqu’en 2006).<br />

••<br />

Dr Paul KOCH, Directeur au contrôle médical.<br />

••<br />

M. Robert KRANZ, Directeur au CRP-Santé (de 2004 en 2005).<br />

22


••<br />

Mme Marie-Lise LAIR, Directrice du Centre d’Etudes en Santé (depuis 2005).<br />

••<br />

Dr Hinda MECELLEM, Médecin spécialiste en radiothérapie au CFB (de 2003 en 2008).<br />

••<br />

Mme Marie-Paule PROST–HEINISCH, Directrice à la Fondation Cancer.<br />

••<br />

Dr Paul RAUCHS, Président du Conseil médical (de 2005 en 2007).<br />

••<br />

M. Bernard SCHREINER, Information Manager (depuis 2003).<br />

••<br />

Dr Philippe TURK, Médecin-directeur.<br />

••<br />

Dr Nicolas TRIVIERE, Médecin spécialiste en radiothérapie au CFB (de 2002 en 2003).<br />

••<br />

Dr Jacqueline WAGNER, Vice-président OMEGA’90.<br />

••<br />

Dr phil. Guy WALERS, Président du CRP-Santé (de 2002 en 2004)<br />

8 réunions ont eu lieu entre 2002 et 2008.<br />

Le Ministre de la Santé, M. Mars DI BARTOLOMEO était invité, le 23 avril 2007 à une réunion commune<br />

du Conseil de Gestion et du Conseil Scientifique à l’occasion de la présentation du bilan des cinq années<br />

d’activités du CCT.<br />

Fin 2008, la direction de la ZK propose une nouvelle constellation du Conseil de Gestion, conforme à la<br />

nouvelle réglementation interne concernant le fonctionnement des Centres de Compétence de la ZK. Ce<br />

conseil est constitué uniquement de membres de la ZK :<br />

••<br />

Dr Carlo FABER, Médecin spécialiste en Chirurgie et Responsable du CCT.<br />

••<br />

M. Georges GLODT, Coordinateur de l’assurance qualité.<br />

••<br />

Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice du CCT.<br />

••<br />

M. Gunar Jamros, Directeur des soins.<br />

••<br />

Dr Julien SAND, Médecin spécialiste en oncologie médicale (jusqu’en <strong>2011</strong>).<br />

••<br />

Dr Philippe TURK, Médecin-directeur.<br />

••<br />

Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS, BCN (depuis 2010).<br />

••<br />

Dr Carole BAUER, Médecin spécialiste en oncologie médicale (depuis 2010).<br />

••<br />

Dr Georges DECKER, Médecin spécialiste en chirurgie (depuis <strong>2011</strong>) et Médecin coordinateur du CCT<br />

(depuis 2012).<br />

••<br />

Dr Thierry WAGNER, Médecin spécialiste en pneumologie (depuis <strong>2011</strong>).<br />

••<br />

Dr Robert LEMMER, Médecin spécialiste en gynécologie (depuis 2012).<br />

Le Conseil de Gestion est un organe décisionnel qui définit l’orientation stratégique et qui assure le pilotage<br />

du CCT.<br />

11 réunions ont eu lieu entre 2008 et <strong>2011</strong>.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

23


Graphique 3 : CCT Timeline – Conseil de gestion<br />

Dr Carlo Faber<br />

Chirurgien (jusqu’en 2012)<br />

Responsable du CCT<br />

Dr Georges Decker<br />

Chirurgien (depuis 2007 à la ZK)<br />

Responsable du CCT<br />

Hélène Groot Koerkamp<br />

Infirmière Coordinatrice- CM<br />

Sandra Bachstein ép. Lanners<br />

Infirmière Coordinatrice- BCN<br />

Dr Carlo Bock<br />

Oncologue<br />

Dr Julien Sand<br />

Oncologue<br />

Dr Carole Bauer<br />

Oncologue<br />

Dr Thierry Wagner<br />

Pneumologue<br />

Dr Robert Lemmer<br />

Gynécologue<br />

Dr Marc Kayser<br />

Président du Conseil Médical<br />

Dr Paul Rauchs<br />

Président du Conseil Médical<br />

Dr Philippe Turk<br />

Médecin directeur<br />

Gunar Jamros<br />

Directeur des Soins<br />

Georges Glodt<br />

Coordinateur de l’Assurance Qualité<br />

Bernard Schreiner<br />

Information Manager<br />

= réunion = réunion 2 mois consécutifs<br />

24


1.3.3 La Cellule de Coordination du CCT<br />

••<br />

Dr Carlo FABER, Médecin spécialiste en chirurgie et Responsable du CCT (de <strong>2001</strong> en 2012).<br />

••<br />

Dr Julien SAND, Médecin spécialiste en oncologie médicale (de 2002 en <strong>2011</strong>).<br />

••<br />

Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice du CCT.<br />

••<br />

Dr Carole BAUER, Médecin spécialiste en oncologie médicale (depuis 2010).<br />

••<br />

Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS, BCN (depuis 2010).<br />

••<br />

Dr Georges DECKER, Médecin spécialiste en chirurgie (depuis <strong>2011</strong>) et Médecin coordinateur du CCT<br />

(depuis 2012).<br />

••<br />

Dr Thierry WAGNER, Médecin spécialiste en pneumologie (depuis <strong>2011</strong>).<br />

••<br />

Dr Robert LEMMER, Médecin spécialiste en gynécologie (depuis 2012).<br />

Ce groupe se réunit 2-3 fois par mois respectivement selon les besoins.<br />

Depuis 2003 les médecins de la cellule de coordination et les médecins invités participant aux réunions sont<br />

rémunérés.<br />

La Cellule de Coordination est un lieu de rencontre. Elle assure la gestion quotidienne du CCT en matière de<br />

collaboration entre médecins, de rapport avec les responsables de service, de vérification du Registre Tumoral<br />

Institutionnel, de l’élaboration et de présentation des bilans d’activités. Elle prépare les réunions du Conseil<br />

de Gestion et du Conseil Scientifique. Les buts majeurs de la Cellule de Coordination sont :<br />

• l’information permanente et<br />

• la transparence totale.<br />

1.3.4 Le Conseil Scientifique du CCT<br />

Le comité du Conseil Scientifique du CCT est constitué par :<br />

••<br />

Professeur Alex KARTHEUSER, Médecin spécialiste en chirurgie colorectale à l’UCL (UCL) – B.<br />

••<br />

Dr Joseph KERGER, Médecin spécialiste en oncologie médicale à la Clinique St. Elisabeth de Namur – B<br />

(jusqu’en 2008).<br />

••<br />

Dr Julien SAND, Médecin spécialiste en oncologie médicale à la ZK (jusqu’en <strong>2011</strong>).<br />

••<br />

Dr René SCHEIDEN, Médecin spécialiste en anatomopathologie et Directeur au LNS (depuis 2008).<br />

••<br />

Dr Michel UNTEREINER, Directeur et Médecin spécialiste en radiothérapie au CFB.<br />

En tant qu’observateurs sans droit de vote et présentateurs du bilan d’activités :<br />

••<br />

Dr Carlo FABER, Responsable du CCT.<br />

••<br />

Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice du CCT.<br />

Le Conseil Scientifique se réunit une fois par an et a un rôle de supervision. A cet effet ses membres<br />

ont accès à tous les documents concernant le CCT, notamment les « Guidelines Thérapeutiques » et le<br />

registre institutionnel des tumeurs. Le Conseil Scientifique fait un rapport objectif sur le CCT ainsi que des<br />

recommandations pour une optimisation de son fonctionnement qu’il transmet au Conseil de Gestion et à la<br />

Direction de la clinique.<br />

Entre 2003 et <strong>2011</strong>, 6 réunions ont eu lieu.<br />

En 2009 et 2010 il n’y a pas eu de réunions pour des raisons organisationnelles.<br />

Le 20 juin <strong>2011</strong> le CCT a eu le plaisir d’accueillir des nouveaux membres au sein du groupe du Conseil<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

25


Scientifique :<br />

••<br />

Dr Carole BAUER, Médecin spécialiste en oncologie médicale à la ZK.<br />

••<br />

Dr Guy BERCHEM, Hémato Cancérologue au CHL et Responsable au Laboratoire d’Hémato<br />

Cancérologie Expérimentale au CRP-Santé.<br />

••<br />

Professeur (em.) Toni LERUT, Chef de service (em.) chirurgie thoracique et oesophagienne à l’UZ-<br />

Leuven – B<br />

En tant qu’observateurs sans droit de vote et présentateurs du bilan d’activités rejoignent ce groupe :<br />

••<br />

Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS, BCN (depuis <strong>2011</strong>).<br />

••<br />

Dr Georges DECKER, Médecin spécialiste en chirurgie (depuis <strong>2011</strong>).<br />

••<br />

Dr Thierry WAGNER, Médecin spécialiste en pneumologie (depuis <strong>2011</strong>).<br />

••<br />

Dr Robert LEMMER, Médecin spécialiste en gynécologie (depuis <strong>2011</strong>).<br />

Graphique 4 : CCT Timeline – Conseil scientifique<br />

Prof. Alex Kartheuser<br />

Chirurgie colorectale oncologique - UCL (B)<br />

Dr Joseph KERGER<br />

Oncologue - St Elisabeth Namur (B)<br />

Dr Julien Sand<br />

Oncologue - ZK<br />

Dr Carole Bauer<br />

Oncologue - ZK<br />

Dr René Scheiden<br />

Anatomopathoglogue - LNS<br />

Dr Michel Untereiner<br />

Radiothérapeute - CFB<br />

Dr Guy Berchem<br />

Oncologue - CHL<br />

Prof. Toni Lerut<br />

Chirurgien - UZ Leuven (B)<br />

Observateurs sans droit de vote :<br />

Dr Faber Carlo<br />

Chirurgien<br />

Dr Georges Decker<br />

Chirurgien<br />

Hélène Groot Koerkamp<br />

Infirmière Coordinatrice - CM<br />

Sandra Bachstein ép. Lanners<br />

Infirmière Coordinatrice - BCN<br />

Dr Robert Lemmer<br />

Gynécologue<br />

Dr Thierry Wagner<br />

Pneumologue<br />

= réunion<br />

26


2. La stratégie du CCT<br />

2.1 Les critères et conditions en <strong>2001</strong><br />

2.1.1 Les conditions pré-, per- et postopératoires optimales<br />

Pour pouvoir offrir aux patients des chances optimales dans la stratégie thérapeutique correcte de la maladie<br />

cancéreuse, un plateau technique pluridisciplinaire moderne doit être disponible. Ce plateau permet un<br />

« staging » correct et complet dans la phase préopératoire, ainsi qu’une surveillance postopératoire adéquate<br />

et finalement le recours aux possibilités thérapeutiques palliatives.<br />

2.1.2 Les équipes multidisciplinaires et compétentes<br />

L’histoire naturelle des tumeurs cancéreuses se caractérise par un risque de dissémination par étapes<br />

successives, la nécessité de larges curages ganglionnaires fonctionnels, la chirurgie de métastases à distance<br />

et les reconstructions d’organes fonctionnels, nécessitent une approche combinée entre chirurgiens viscéraux<br />

/ vasculaires / thoraciques, neurochirurgiens, gynécologues, urologues, ORL et maxillo-faciaux.<br />

Le recrutement des nouveaux collaborateurs et l’engagement personnel dans les équipes multidisciplinaires<br />

est primordiale pour garantir la qualité. La formation continue constitue un élément important afin d’assurer<br />

la performance requise.<br />

2.1.3 La réunion de concertation pluridisciplinaire<br />

Les situations cliniques étant souvent difficiles, les options thérapeutiques multiples, les preuves rares, la<br />

demi-vie des connaissances médicales limitée et les performances individuelles variables, une approche<br />

interdisciplinaire, réunissant au sein de la « RCP » chirurgiens, oncologues, radiothérapeutes et anatomopathologistes,<br />

est de nature à répondre aux exigences déontologiques.<br />

2.1.4 L’oncologie ambulatoire et stationnaire<br />

La nécessité croissante de recourir à la chimiothérapie pré- et postopératoire impose la présence d’une unité<br />

oncologie ambulatoire et stationnaire. Tous les moyens modernes de lutte contre la douleur doivent y être<br />

présents.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

27


2.1.5 Le Centre de Radiothérapie<br />

Le modèle luxembourgeois du « Centre François Baclesse – CFB, Centre National de Radiothérapie » permet<br />

au CCT de disposer des ressources médicales spécifiques en radiothérapie et d’accès aux technologies dans<br />

des conditions optimales.<br />

Les protocoles thérapeutiques appliqués aux différentes tumeurs cancéreuses font l’objet de discussions<br />

consensuelles entre cliniciens, avec élaboration et revue de guidelines en oncologie et radiothérapie. Le<br />

développement de l’intranet et de l’internet a rendu possible les échanges par l’intermédiaire de « dossiers<br />

virtuels à contenu partagé ».<br />

2.1.6 Le suivi « follow-up » sans lacunes<br />

Les critères objectifs de la qualité du traitement chirurgical oncologique sont d’une part la mortalité /<br />

morbidité opératoire et d’autre part la survie à long terme. Ces données sont indispensables pour obtenir des<br />

comparaisons aux résultats de la littérature médicale internationale. Au Luxembourg, les statistiques précises<br />

font défaut sur le plan national. A l’avenir une rigueur de travail s’avère indispensable.<br />

Graphique 5 : L’équipe multidisciplinaire au niveau médical à la RCP<br />

à la ZK<br />

ZK<br />

Chirurgie<br />

LNS<br />

ZK<br />

Oncologie<br />

médicale<br />

RCP - ZK<br />

Equipes<br />

compétentes<br />

CFB<br />

28


2.2 Les critères et conditions en <strong>2011</strong><br />

2.2.1 Les conditions pré-, per- et postopératoires optimales<br />

La ZK investit régulièrement pour pouvoir offrir aux patients des conditions optimales dans la stratégie<br />

thérapeutique de qualité de la maladie cancéreuse.<br />

Le bloc opératoire<br />

• 2007 : Mise en place de la technique du bloc paravertébral continu (une des plus anciennes techniques<br />

d’anesthésie locorégionale) pour l’analgésie postopératoire chez les patients thoracotomisés puis<br />

l’introduction de l’analgésie péridurale thoracique.<br />

• 2007 : Intégration de la chirurgie thoracoscopique vidéo assisté, une technique chirurgicale moins<br />

envahissante. La VATS est une micromanipulation chirurgicale qui permet au chirurgien d’effectuer son<br />

opération à travers d’une petite incision grâce à une caméra et un écran télévision.<br />

• 2008 : Installation du RIS pacs au bloc opératoire – intégration de l’imagerie chirurgicale.<br />

• 2004 : Introduction de la technique du “ganglion sentinelle” pour le cancer du sein et le mélanome<br />

malin.<br />

• 2003 : Installation de l’Argon Beamer et du CUSA, utilisé en chirurgie hépatique et en neurochirurgie.<br />

L’endoscopie<br />

• <strong>2011</strong> et 2010 : 2 Endowasher’s.<br />

••<br />

Pour rincer pendant une coloscopie p.ex. chez un patient avec hémorragie.<br />

• <strong>2011</strong> : Installation d’un écho endoscope (Transoesophagienne, transduodénale ou par voie<br />

endorectale).<br />

••<br />

L’échoendoscopie repose sur l’utilisation d’un endoscope muni d’une sonde échographique, pour<br />

être au plus près de l’organe à étudier.<br />

• <strong>2011</strong>, 2010 et 2009 : 4 cystoscopes souples (flexibles) pour explorer la vessie.<br />

• 2009 : Centralisation des données dans ORBIS.<br />

• 2009 et 2008 : 2 insufflateurs de CO2.<br />

••<br />

Du fait de sa résorption digestive rapide et de son élimination par voie respiratoire, le CO2 limite<br />

significativement les ballonnements et diminue les douleurs post endoscopiques. La douleur est<br />

réduite, l’examen est mieux toléré et plus rapide.<br />

• 2006 : Progrès techniques.<br />

••<br />

Ecran HD – haut définition sigle désignant une classification d’équipements de définition<br />

télédiffusion et vidéonumérique. Stockage de données, enregistrement multimédia sur disque dur.<br />

• 2003 : Programme de développement de la colonoscopie virtuelle.<br />

La médecine nucléaire<br />

• 2010 : Acquisition d’un appareil de mesure permettant la réalisation des tests respiratoires au H2.<br />

• 2006 : Demande à la CNS pour une caméra SPECT / CT (en suspens).<br />

• 2004 : Installation d’une Gamma caméra avec Collimateur Pinhole (Orbiter /MIE), pour examen des<br />

thyroïdes.<br />

• 2004 : Introduction de la technique du “ganglion sentinelle” pour le cancer du sein et le mélanome<br />

malin.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

29


• 2003 : Création du “Centre de la Thyroïde”. Organisation des RCP pour les patients atteints d’une<br />

maladie thyroïdienne ou un cancer de la thyroïde.<br />

• 2002 : Installation d’une Gamma caméra double tête (MultiSPECT2, MIE).<br />

• <strong>2001</strong> : Intégration des médecins spécialistes en Médecine nucléaire au Centre National PET scan en<br />

<strong>2001</strong> et depuis 2003 exécutions des examens.<br />

La policlinique<br />

• 2005 : Installation d’une salle d’examen avec un équipement adéquat en gynécologie.<br />

• 2005 : Installation d’une salle d’examen avec un équipement adéquat en ophtalmologie.<br />

• 2005 : Création d’un service d’urgence avec l’engagement de plusieurs urgentistes qui permet la<br />

consultation des patients en urgence.<br />

Le service de pré-hospitalisation<br />

• <strong>2011</strong> : Augmentation des consultations pré hospitalières.<br />

• <strong>2011</strong> : Participation à l’étude PERISCOPE. Il s’agissait d’une étude observationnelle, prospective,<br />

multicentrique européenne sous l’égide de la Société Européenne d’Anesthésiologie. L’étude avait<br />

pour but de préciser l’incidence des complications postopératoires pulmonaires dans une population<br />

de chirurgie générale en Europe et de valider au niveau européen un nouveau score de prédiction du<br />

risque postopératoire de complications respiratoires, le score ARISCAT. Durant une semaine du mois<br />

de juin <strong>2011</strong> la ZK a inclus un nombre total de 77 patients ayant bénéficié d’une anesthésie générale<br />

ou locorégionale au sein de notre institution. Au total plus de 5000 patients ont été inclus. La ZK<br />

était le seul hôpital luxembourgeois parmi les 99 centres participants européens. Les résultats sont<br />

actuellement à l’analyse et les premiers résultats devraient être publiés fin 2012 ou 2013.<br />

• 2003 : Création du SPH - Consultation préopératoire par un médecin spécialiste en Anesthésie.<br />

Le service de radiologie<br />

Tables conventionnelles :<br />

• Table Philips : Omnidiagnost Super 80 CP avec tube plafonnier (système à cassettes) en <strong>2001</strong>.<br />

• Table Siemens : AXIOM Luminos dRF (système détecteur plat) en 2009.<br />

••<br />

Ces deux tables permettent de réaliser les radiographies conventionnelles utilisées dans la pratique<br />

quotidienne (imagerie ostéo-articulaire, pulmonaire, etc.) avec abandon définitif des clichés<br />

habituels.<br />

Table interventionnelle :<br />

• Acquisition d’une table Philips : Multidiagnost (système détecteur plat) avec un arceau permettent<br />

de réaliser des images 3D. Installation en 2009.<br />

••<br />

Cette table, dédiée à la radiographie standard mais surtout interventionnelle, permet de bouger la<br />

source de rayons X autour du patient sans devoir mobiliser ce dernier. Elle est utilisée notamment<br />

dans le domaine de l’angiographie interventionnelle.<br />

Unité mobile :<br />

• Modèle Siemens : Mobilett XP Digital en 2007.<br />

••<br />

L’acquisition d’une unité mobile permet d’effectuer des radiographies au lit du patient, en chambre,<br />

à la policlinique comme aux soins intensifs.<br />

Orthopantomographie :<br />

• Modèle Instrumentarium : OP 200D en 2007 (système détecteur plat).<br />

30


••<br />

Comme les radiographies standard, les radiographies panoramiques des dents sont réalisés de<br />

manière digitale, sans clichés.<br />

Mammographie :<br />

• Modèle Sectra / Philips : Microdose L30 (système détecteur plat) en 2010.<br />

••<br />

Abandon définitif de la mammographie analogique avec acquisition d’un appareil digital, avec nette<br />

amélioration de la qualité des images et surtout diminution de la dose d’irradiation des patientes.<br />

Scanner :<br />

• Scanner Siemens : Somatom Sensation 40 en 2006.<br />

••<br />

La ZK s’est dotée d’un nouveau scanner en 2006, nettement plus performant, permettant notamment<br />

de réaliser des images en 3 dimensions.<br />

Résonance magnétique :<br />

• IRM Siemens : IRM Symphony / A Tim System en 2003. Upgrade en 2008.<br />

••<br />

L’IRM est devenue une technique essentielle en radiologie, permettant entre autres d’étudier les<br />

structures du cerveau avec une incroyable précision, sans irradier le patient. La machine acquise en<br />

2003 a été quasi entièrement remise à neuf lors de l’upgrade de 2008.<br />

Systèmes d’archivage :<br />

• Agfa IMPAX EE en 2006 : Archive principal pour l’imagerie médicale.<br />

• Agfa IMPAX ES en 2010 : Archive temporaire dédié aux transferts d’images entre les différents<br />

hôpitaux et le MISA (p.ex. : Programme Mammographie).<br />

••<br />

A partir de 2006, l’ensemble des images réalisées à la ZK (radiographie, scanner, échographie, IRM,<br />

mammographie) sont archivées de manière informatique. Les patients ne reçoivent plus des clichés<br />

mais un CD ou un DVD. Les médecins peuvent consulter toutes les images et tous les rapports de<br />

leurs patients sur ordinateur.<br />

2.2.2 Les équipes multidisciplinaires et compétentes<br />

La Direction de la ZK suit l’évolution permanente et engage régulièrement des nouveaux médecins compétents.<br />

Ont rejoint les équipes existantes depuis 2002 :<br />

••<br />

2 Médecins généralistes en Gériatrie.<br />

••<br />

5 Médecins spécialistes en Anesthésie-Réanimation.<br />

••<br />

5 Médecins spécialistes en Cardiologie.<br />

••<br />

1 Médecin spécialiste en Chirurgie dentaire, orale et maxillo-faciale.<br />

••<br />

2 Médecins spécialistes en Chirurgie plastique et reconstructive.<br />

••<br />

1 Médecin spécialiste en Chirurgie thoracique.<br />

••<br />

3 Médecins spécialistes en Dermatologie-vénérologie.<br />

••<br />

2 Médecins spécialistes en Gastroentérologie.<br />

••<br />

1 Médecin spécialiste en Gynécologie-obstétrique.<br />

••<br />

4 Médecins spécialistes en Médecine interne.<br />

••<br />

1 Médecin spécialiste en Médecine nucléaire.<br />

••<br />

1 Médecin spécialiste en Neurochirurgie.<br />

••<br />

2 Médecins spécialistes en Neurologie.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

31


••<br />

3 Médecins spécialistes en Oncologie médicale.<br />

••<br />

1 Médecin spécialiste en Orthopédie.<br />

••<br />

2 Médecins spécialistes en Pneumologie.<br />

••<br />

3 Médecins spécialistes en Psychiatrie.<br />

••<br />

4 Médecins spécialistes en Radiodiagnostic.<br />

••<br />

1 Médecin spécialiste en Rééducation et Réadaptation fontionnelle.<br />

••<br />

1 Médecin spécialiste en Rhumatologie.<br />

••<br />

2 Médecins urgentistes.<br />

2.2.3 La Réunion de Concertation Pluridisciplinaire<br />

Les informations détaillées à ce sujet sont à lire dans le chapitre 5.1.6 à la 54<br />

2.2.4 L’Oncologie ambulatoire et stationnaire<br />

Les informations détaillées à ce sujet sont à lire dans le chapitre 5.3 à la page 153<br />

2.2.5 Le Centre de Radiothérapie<br />

Depuis l’ouverture en 2000, la ZK adresse au CFB les patients pour irradiation (les radiothérapies sont<br />

réalisées à l’étranger uniquement à la demande expresse du patient, p. ex. à Trèves ou sur indication du CFB).<br />

Depuis la création de la CCT, un radiothérapeute du CFB est présent aux RCP de la ZK. Lorsque l’indication<br />

d’une irradiation est retenue en RCP, le dossier médical est transféré après RCP au CFB par le secrétariat du<br />

CCT. Entretemps, les images radiologiques sont demandées directement par le CFB au service de radiologie<br />

pour être transférées dans le PACS-CFB.<br />

Des données sont disponibles dans le bilan d’activités <strong>2011</strong> du CFB pour rendre compte de la coopération<br />

en place CCT/CFB :<br />

••<br />

Participations des médecins du CFB aux RCP de la ZK :<br />

22,6 réunions en moyenne par an depuis 2007;<br />

••<br />

Nombre de dossiers discutés en RCP de la ZK :<br />

384 dossiers en <strong>2011</strong> (334 dossiers en moyenne par an depuis 2007).<br />

2.2.6 Le suivi « follow-up » sans lacunes<br />

Les données du suivi du patient opéré d’un cancer sont collectées à l’aide d’un questionnaire envoyé au<br />

médecin responsable soit en interne, soit en externe de la clinique. En cas de non réponse au questionnaire,<br />

le patient ou ses proches sont contactés par l’infirmière coordinatrice, afin de recevoir les informations<br />

nécessaires. Le cas échéant, un rendez-vous de contrôle auprès du médecin responsable est proposé.<br />

32


Quelques patients ne sont pas pris en considération dans le suivi par le CCT, ci-dessous quelques cas de ce<br />

non suivi :<br />

••<br />

déménagement à l’étranger,<br />

••<br />

refus du patient,<br />

••<br />

démence du patient,<br />

••<br />

etc.<br />

En cas de décès, la date précise de décès est demandée au secrétariat du RMT.<br />

Depuis <strong>2011</strong>, l’utilisation d’un nouvel outil informatique pour la gestion du suivi des patients opérés d’un<br />

cancer a simplifié fortement le travail de supervision.<br />

Depuis octobre 2012 un dépliant d’information concernant la surveillance postopératoire des patients atteints<br />

d’un cancer colorectal sera distribué par l’infirmière coordinatrice aux patients concernés.<br />

La création du CCT nous a permis de collecter les données dans notre clinique longtemps avant que cela ne<br />

devienne une volonté nationale.<br />

2.2.7 Le Laboratoire National de Santé<br />

Au cours des années le CCT a développé une très bonne collaboration avec le LNS pour la préparation<br />

des RCP. Deux jours avant la RCP le Data Manager du CCT demande au secrétariat du LNS si les résultats<br />

nécessaires sont disponibles pour la RCP. Sinon le cas à discuter est reporté à la prochaine réunion.<br />

L’anatomopathologue est présent à la RCP. A la demande des médecins spécialistes il montre les lames<br />

histologiques.<br />

En plus ceci a l’avantage que l’anatomopathologue peut compléter le dossier médical du patient.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

33


3. L’équipe du CCT<br />

3.1 Les différents acteurs<br />

Graphique 6 : Les différents acteurs au CCT à la ZK<br />

3.1.1 Le Corps Médical du CCT<br />

••<br />

Dr Carlo FABER, Responsable du CCT (jusqu’en 2012).<br />

••<br />

Dr Julien SAND (jusqu’en <strong>2011</strong>).<br />

••<br />

Dr Carole BAUER (depuis 2010).<br />

••<br />

Dr Georges DECKER, Médecin coordinateur du CCT (depuis 2012).<br />

••<br />

Dr Robert LEMMER – Médecin spécialiste en gynécologie obstétrique (depuis 2012).<br />

••<br />

Dr Thierry WAGNER (depuis <strong>2011</strong>).<br />

34


En 2000, le Dr Carlo FABER a élaboré le projet du CCT ensemble avec le Dr Philippe TURK. Ils se sont inspirés<br />

de l’exemple de l’UCL – Clinique des Pathologies Tumorales du Côlon et du Rectum, Service du Professeur<br />

Alex KARTHEUSER. Le Dr Carlo FABER s’est engagé ensemble avec le Dr Julien SAND et avec l’accord de<br />

la Direction de la ZK, à réaliser le projet du CCT. Ensemble, les deux médecins spécialisés en chirurgie et en<br />

oncologie médicale ont réussi à motiver le corps médical de la clinique à participer au projet. Ils ont ainsi<br />

réussi à initier une approche de prise en charge multidisciplinaire des patients opérés d’un cancer.<br />

En 2010 le Dr Carole BAUER, spécialisée en oncologie surtout dans le domaine du cancer du sein, a été<br />

intégrée dans le groupe du CCT pour la prise en charge des patientes atteintes d’un cancer du sein.<br />

Depuis 2010, le Dr Georges DECKER s’occupe du traitement des données médicales collectées et s’investit<br />

dans le projet de la mise en œuvre d’un outil informatique plus performant en oncologie. Au mois de juillet<br />

2012 il a pris la charge du médecin coordinateur au CCT après le départ du Dr Carlo FABER au mois d’avril<br />

2012.<br />

Le Dr Julien SAND quitte en <strong>2011</strong> les divers Conseils de Coordination, de Gestion et Scientifique du CCT. Il<br />

est remplacé par le Dr Carole BAUER et le Dr Thierry WAGNER, spécialisé en pneumo-oncologie. Ensemble<br />

avec le Dr Georges DECKER, le Dr Thierry WAGNER s’engage dans la mise en œuvre d’un Centre spécialisé<br />

d’oncologie thoracique.<br />

Le Dr Robert LEMMER rejoint le groupe en 2012 pour renforcer l’équipe médicale au CCT.<br />

3.1.2 Les infirmières coordinatrices<br />

••<br />

Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice (1 ETP)<br />

••<br />

Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS, BCN (0,5 ETP) (depuis 2010)<br />

La clé de voûte du fonctionnement quotidien de qualité d’un centre de pathologie tumorale de haut niveau<br />

repose très largement sur le travail de coordination permanent qui doit être assuré par une infirmière<br />

travaillant à temps plein. Mme Hélène GROOT KOERKAMP a été engagée au mois de novembre <strong>2001</strong> au<br />

CCT pour répondre aux tâches multiples. Un stage suivi au service du Professeur Alex KARTHEUSER à l’UCL a<br />

permis à l’infirmière coordinatrice de se familiariser sous un angle pratique avec les thèmes suivants :<br />

••<br />

Le rôle du coordinateur de traitement et de soins en oncologie.<br />

••<br />

Le travail de coordination (rôle de plaque tournante).<br />

••<br />

La préparation de la réunion de concertation pluridisciplinaire.<br />

••<br />

La consultation des patients en ambulatoire et en hospitalisation.<br />

••<br />

L’organisation des réunions multidisciplinaires dans l’unité de soins (médecins et personnel soignant).<br />

••<br />

Le travail d’études – Recherche Clinique.<br />

••<br />

Le data management - encodage des données.<br />

••<br />

Les travaux administratifs (rédaction rapports etc.).<br />

••<br />

Le travail au secrétariat.<br />

••<br />

Le développement des guidelines.<br />

••<br />

Les contacts en psycho-oncologie.<br />

••<br />

La consultation génétique.<br />

••<br />

Visite en pharmacie - préparation des chimiothérapies.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

35


3.1.3 La « Breast Care Nurse »<br />

Au mois d’avril 2008, Mme Astrid SCHARPANTGEN, infirmière coordinatrice du Programme Mammographie a<br />

invité la Direction des différents hôpitaux à une première réunion de concertation au MISA, en vue d’optimiser<br />

la prise en charge socio esthétique des femmes, ayant subi une ablation du sein. Au mois de novembre<br />

2008 le MISA fait appel aux directeurs médicaux des différents hôpitaux pour former des infirmières comme<br />

« Breast Care Nurse – Pflegeexpertin für Brusterkrankungen » (à partir du mois de mars 2009 jusqu’au mois<br />

de février 2010). « La prise en charge diagnostique moderne des lésions mammaires nécessite une équipe<br />

multidisciplinaire composée de professionnels de santé formés et expérimentés qui utilisent des équipements<br />

et des techniques de diagnostic spécialisés. » European Guidelines for Quality Assurance in Breast Cancer<br />

screening and Diagnosis, 4th edition, 2006.<br />

Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS, infirmière en oncologie à la ZK depuis 18 ans, a suivi la<br />

formation à Münster en Allemagne. Elle a rédigé un mémoire :« Informationssammlung zur Planung einer<br />

Fortbildungsveranstaltung für Pflegende zur Betreuung von Männern mit Brustkrebs ». Au Grand-Duché de<br />

Luxembourg 5 « BCN » formées travaillent dans les différentes institutions (CHL, CHEM, CHdN, ZK et au<br />

MISA).<br />

3.1.4 Le secrétariat – Data Management<br />

••<br />

Mme Marie-Paul MEYER ép. MOLITOR, Employée administrative (0,5 ETP) (depuis 2004 jusqu’en<br />

2009).<br />

••<br />

Mme Gabrielle BONTEMPS, ATM de Chirurgie, agrément d’employée administrative au CCT (0,5 ETP)<br />

(depuis 2009).<br />

••<br />

Mme Amela HOROZOVIC, Employée administrative (remplaçante pendant les périodes de congés,<br />

depuis 2009).<br />

En 2003, les négociations budgétaires avec la CNS n’ayant pu être clôturées, la direction n’a pas pu donner<br />

suite à la demande d’une aide administrative au CCT. Le Dr Carlo FABER a sollicité à ce qu’une secrétaire du<br />

Groupe chirurgical s’occupe de l’encodage dans la base de données de 2003 du CCT jusqu’au moment où<br />

les négociations ont permis d’engager une aide administrative en 2004.<br />

36


3.2 Les formations continues données en collaboration avec le CCT<br />

Les formations continues organisées en interne ont l’avantage de promouvoir le travail multidisciplinaire et<br />

l’esprit d’équipe dans l’institution. Des nouvelles séances de formation continue concernant les pathologies<br />

cancéreuses sont prévues pour l’année 2013.<br />

Les formations continues spécifiques de la pathologie cancéreuse, étaient organisées pour le personnel<br />

soignant des unités de soins, de la réanimation chirurgicale et des services médico-techniques par l’infirmière<br />

coordinatrice du CCT en collaboration avec le gestionnaire de la formation continue.<br />

Ci-dessous un aperçu des formations organisées en interne :<br />

••<br />

Le cancer de l’œsophage, de l’estomac et du pancréas<br />

Référent : Dr Carlo FABER<br />

2 séances en 2002 (82 participants)<br />

••<br />

Le cancer colorectal et les traitements adjuvants dans les tumeurs du tractus digestif<br />

Référents : Dr Jacques KAYSER et Dr Julien SAND<br />

2 séances en 2002 (63 participants)<br />

••<br />

Le cancer du poumon<br />

Référents : Dr Jean-Paul PARINI, Dr Carlo FABER et Dr Julien SAND<br />

2 séances en 2003 (85 participants)<br />

••<br />

Le cancer du sein, de l’ovaire et de l’utérus<br />

Référents : Dr Marc STIEBER, Dr Monique KAYSER-SCHMIT, Dr Paul KAYSER et Dr Carlo BOCK<br />

2 séances en 2003 (83 participants)<br />

••<br />

Les cancers en ORL : bouche, larynx, pharynx et parotide<br />

Référents : Dr Tom FABER, Dr Armand KOCH, Dr Pierre KURT, Dr Julien SAND et Mme Alexandra GIEHL<br />

2 séances en 2007 (44 participants)<br />

Ci-dessous un aperçu des formations organisées en externe :<br />

••<br />

Conseils génétiques en oncologie, le 20 avril 2005 pour les médecins spécialistes à la ZK inclus<br />

le Dr Walter DIPPEL du LNS et le Dr Michel UNTEREINER du CFB, référée par le Professeur Karin<br />

DAHAN.<br />

••<br />

Conférence génétique et cancer du sein, le 08 février 2008 au CHEM pour le Groupe<br />

multidisciplinaire sein et les médecins de la ZK référée par le Professeur Karin DAHAN.<br />

••<br />

Le cancer bronchique à la Journée Nationale des ATM de Chirurgie organisé par l’ALATMC et par le<br />

Centre Robert Widong, le 26 septembre 2009.<br />

Référents : Dr Thierry WAGNER, Dr Georges DECKER, Mme Sandra CAPOZZI et Mme Hélène GROOT<br />

KOERKAMP (+/- 50 participants)<br />

••<br />

Le cancer de l’œsophage Centre de Formation Widong, le 14 mai <strong>2011</strong><br />

Référents : Dr Françoise BOURGEOIS, Dr Marc KOCH, Dr Georges DECKER, Mme Sandra CAPOZZI et<br />

Mme Hélène GROOT KOERKAMP (25 participants).<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

37


4. Les partenaires et les ressources du CCT<br />

Depuis la création du CCT en <strong>2001</strong>, un travail en réseau avec de nombreux partenaires s’est installé.<br />

La Direction de la ZK et la Cellule de Coordination du CCT ont rendu visite aux Professeurs Alex KARTHEUSER<br />

et Jacques MELIN à l’UCL à Bruxelles afin de découvrir leur processus de la prise en charge des patients<br />

atteints d’un cancer colorectal. Le but d’une telle démarche était de concevoir une approche de qualité et de<br />

compétences pour les patients du CCT.<br />

L’infirmière coordinatrice a fait différents stages d’initiation auprès d’institutions partenaires, notamment :<br />

••<br />

à l’UCL – St. Luc à Bruxelles, du 18 février 2002 au 22 février 2002,<br />

••<br />

au CFB, le 19 novembre <strong>2001</strong>,<br />

••<br />

au LNS, le 23 novembre <strong>2001</strong>,<br />

••<br />

à la Fondation Cancer, le 20 novembre <strong>2001</strong>,<br />

••<br />

chez OMEGA’90, le 16 janvier 2002,<br />

••<br />

au Centre de compétence palliative care à l’ « USZ », le 26 mars 2002.<br />

Le CCT a visité différents « Unités de Soins Palliatifs » accompagné d’autres collaborateurs de la ZK :<br />

••<br />

« Dr Mildrid Scheel Haus » Service des soins palliatifs à Cologne en 2002,<br />

••<br />

« CHEM » Service des soins palliatifs à Esch-sur-Alzette en 2002,<br />

••<br />

« Clinique Saint Joseph » Service mobile des soins palliatifs à Liège en 2003,<br />

••<br />

« Antoni Van Leeuwenhoek Ziekenhuis » Clinique spécialisée en oncologie à Amsterdam en 2003.<br />

Une deuxième visite est organisée à l’UCL avec l’infirmier coordinateur M. Olivier YKMAN, le 09 septembre<br />

2003 ensemble avec M. Marc VAN WERWEKE, responsable de l’unité de soins en chirurgie – C3, pour<br />

un échange d’idées (standards en chirurgie colorectale, demande d’un stage pour la stomathérapeute,<br />

participation à la RCP).<br />

Rendez-vous avec Mme Marie-Paule PROST-HEINISCH, Directrice de la Fondation Cancer et Mme Barbara<br />

STREHLER, Psychologue à la Fondation Cancer, pour une mise au point des activités de la Fondation Cancer<br />

et du CCT de la ZK, le 28 novembre 2008.<br />

Mme Anne ROESER, infirmière à la Clinique Sainte Marie a suivi une formation en sophrologie à la Chambre<br />

des Employés Privés. Son mémoire de fin de formation, porte sur la prise en charge sophrologique des<br />

patientes ayant subit une mastectomie. Elle a travaillé dans différentes institutions avec des patientes<br />

volontaires pour participer à l’étude.<br />

38


Nombre de patientes participées à la ZK : 8<br />

Depuis l’année 2005, Mme Hélène GROOT KOERAMP et M. Rudy BERNARD, responsable de l’unité de soins<br />

de chirurgie – B1 ont participé régulièrement aux réunions au MISA concernant l’organisation autour des<br />

patientes atteintes d’un cancer du sein. Depuis le mois d’avril 2010 Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS –<br />

BCN participe régulièrement à ces réunions. 9 réunions ont eu lieu de 2008 à <strong>2011</strong>.<br />

Au mois de janvier 2008, l’infirmière coordinatrice du CCT a été invitée à participer à une réunion du Groupe<br />

de travail au MISA : « Filières en Oncologie – plan cancer » pour présenter le travail du CCT de la ZK. Les Drs<br />

Robert LEMMER et Julien SAND sont membres du groupe depuis 2007.<br />

La BCN est notre infirmière de référence pour les différentes prestations offertes par EDL (Valisette avec<br />

brochures d’information / adresses de contact – pour perruques, prothèses et kinésithérapies / accessoires –<br />

soutien-gorge postopératoire, coussin de cœur et matériels accessoires). EDL et l’Association luxembourgeoise<br />

des kinésithérapeutes ont créé une brochure d’information et une liste avec les différents cabinets de<br />

kinésithérapie au Luxembourg pour les patientes atteintes d’un cancer du sein, qui est distribué par la BCN<br />

aux patient(e)s.<br />

Les infirmières coordinatrices sont contactées de temps en temps par des coiffeurs externes pour présentation<br />

de nouvelles perruques, foulards et matériel de soins. Les démonstrations se déroulent à l’unité de soins en<br />

oncologie.<br />

L’équipe de l’unité de soins en oncologie et l’infirmière coordinatrice du CCT ont visité le Centre d’accueil<br />

pour personnes en fin de vie « Haus OMEGA’90 » le 18 janvier et le 22 février <strong>2011</strong>. Le centre d’accueil<br />

offre sécurité et refuge aux personnes gravement malades et mourantes lors de la phase finale de leur vie. Le<br />

centre d’accueil n’est ni un hôpital, ni une maison de soins, mais un lieu où des personnes qui, à cause d’une<br />

maladie incurable très avancée, ne peuvent plus être traitées à l’hôpital, ni soignées à domicile 24 heures sur<br />

24 par leurs proches ou par les services de soins à domicile.<br />

Une collaboration existe depuis 1992 avec RCMS pour la publication des résultats de recherche biomédicale<br />

EGFR sur les tumeurs des patients atteints d’un cancer colorectal.<br />

Le CCT travaille également en collaboration avec la IBBL / CIEC – CRP-Santé. Une première réunion de contact<br />

a eu lieu, le 21 septembre 2009 pour l’intégration du cancer du poumon. Une convention de collaboration ZK<br />

– IBBL a été signée, en mars 2010. Pour l’intégration du cancer colorectal, une première réunion de contact a<br />

eu lieu le 20 octobre <strong>2011</strong>. Une convention de collaboration a été signée au mois de janvier 2012.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

39


Graphique 7 : Partenaires internes et externes du CCT<br />

••<br />

Les équipes pluridisciplinaires internes<br />

••<br />

Les prestataires du support organisationnel<br />

••<br />

Les équipes pluridisciplinaires externes<br />

••<br />

Les partenaires externes au niveau médical<br />

40


5. Les processus du CCT<br />

5.1 Les activités de gestion du CCT et d’accompagnement des<br />

patients<br />

Graphique 8 : Le rôle des « Infirmières Coordinatrices» et des « Data<br />

Managers » au CCT<br />

CCT<br />

Infirmière<br />

Coordinatrice<br />

CM 5.1.1<br />

Data Manager<br />

RHC 5.1.3.1<br />

RNC 5.1.3.2<br />

Breast Care<br />

Nurse<br />

BCN 5.1.2<br />

5.1.1 Les activités des infirmières coordinatrices<br />

Une approche pluridisciplinaire est primordiale pour la prise en charge des patients atteints de cancer. Pour<br />

les personnes atteintes de cancer comme pour leurs proches, l’annonce du diagnostic représente toujours un<br />

choc dans la vie. Du jour au lendemain, tout est remis en question. Le quotidien, les perspectives d’avenir,<br />

tout est chamboulé et les pensées se précipitent, pleines d’espoir un jour, lourdes d’angoisse le lendemain.<br />

Grâce aux progrès médicaux de ces dernières années, les traitements sont aujourd’hui plus efficaces et plus<br />

faciles à supporter. Beaucoup de cancers sont devenus curables. La médecine accorde plus d’importance à<br />

la qualité de vie que par le passé. Selon la tumeur et le stade de la maladie le patient reçoit un traitement<br />

curatif ou palliatif. L’objectif est de lutter contre la maladie. Le contact permanent avec les patients et leurs<br />

proches est assuré par les infirmières coordinatrices, Mme Hélène GROOT KOERKAMP depuis le début (<strong>2001</strong>)<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

41


et Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS depuis 2010. Ensemble avec l’équipe médicale, soignante et<br />

d’accompagnement, elles sont là pour informer et aider à surmonter les problèmes liés à la maladie et au<br />

traitement. Les services offerts sont toujours axés autour des besoins du patient. Les tâches journalières des<br />

infirmières coordinatrices sont les suivantes :<br />

Etre la personne de référence pour :<br />

••<br />

les patients atteints d’un cancer opérable,<br />

••<br />

leur entourage,<br />

••<br />

les professionnels de santé, en contact avec les patients au cour de leur maladie.<br />

••<br />

l’organisation des RCP.<br />

••<br />

l’organisation des réunions cliniques multidisciplinaires hebdomadaires avec les équipes soignantes.<br />

••<br />

la communication en réseau interne et externe.<br />

••<br />

la gestion intra hospitalière autour du CCT.<br />

••<br />

l’organisation des réunions de la Cellule de Coordination, du Conseil de Gestion et du Conseil<br />

Scientifique.<br />

••<br />

la mise en route et la tenue d’un registre institutionnel de chirurgies tumorales.<br />

••<br />

un travail de partenariat avec le Data Manger Cancer.<br />

••<br />

l’organisation du suivi oncologique des patients opérés et inscrits au RHC.<br />

••<br />

l’organisation de la consultation génétique.<br />

••<br />

la participation aux groupes de travail des soins palliatifs.<br />

••<br />

l’organisation des séances de formations continues des pathologies cancéreuses chirurgicales.<br />

••<br />

la préparation des bilans d’activités.<br />

Adapté à sa capacité de prise en charge (ressources limitées), le CCT a évolué au courant des années en ce<br />

qui concerne les pathologies intégrées :<br />

••<br />

à partir du mois d’octobre 2002, consultation des patients atteints d’une pathologie digestive ou<br />

thoracique,<br />

••<br />

à partir du mois de juin 2005, consultation des patientes atteintes d’une pathologie gynécologique,<br />

••<br />

à partir de 2007, consultation des patients atteints d’une pathologie de la tête ou du cou,<br />

••<br />

à partir de 2010, consultation des patients atteints d’une pathologie de tumeurs cutanées (Mélanome<br />

malin),<br />

••<br />

à la demande d’autres patients une consultation est faite.<br />

42


Graphique 9 : CCT – Timeline : La prise en charge des différents<br />

patients par les infirmières coordinatrices au CCT de<br />

2002 à <strong>2011</strong><br />

Cancers du système digestif (C15-C25)<br />

Cancers du poumon (C34)<br />

Cancers du sein (C50)<br />

Cancers des organes génitaux féminins (C-51-C57)<br />

Cancers ORL (C00-C13 + C32)<br />

Mélanomes (C44)<br />

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong> 2012<br />

Infirmière Coordinatrice (Case Manager)<br />

Infirmière Coordinatrice (Breast Care Nurse)<br />

L’activité du CCT est dans la plupart des cas liée à une demande faite par un médecin de la ZK pour la prise<br />

en charge d’un patient atteint d’un cancer. Quelques patients font directement la demande au CCT pour une<br />

prise en charge et le traitement. Dans ces cas précis l’infirmière coordinatrice propose un premier rendez-vous<br />

avec un médecin spécialiste en oncologie médicale pour la prise en charge du patient atteint d’une maladie<br />

cancéreuse.<br />

Les patients sont consultés soit en phase préopératoire ambulatoire (au service d’endoscopie, après rendez-vous<br />

au service SPH, au cabinet médical du chirurgien, etc.) ou en hospitalisation. D’autres patients sont consultés<br />

en phase postopératoire, soit en hospitalisation ou en ambulatoire (à la policlinique – première visite médicale<br />

postopératoire, au service ambulatoire en oncologie, etc.).<br />

Les patients et leurs proches sont informés sur le rôle des infirmières coordinatrices (personnes de contact). Elles<br />

font un « assessment », une évaluation psycho-sociale en observant, en écoutant le patient et son entourage.<br />

Elles essaient de répondre aux besoins de chaque patient. Elles donnent des informations pratiques et lancent<br />

des actions tout en respectant les exigences et les besoins du patient. Elles organisent des rendez-vous que ce<br />

soit pour le traitement ou pour le suivi, etc. Après l’hospitalisation l’infirmière coordinatrice est disponible et<br />

joignable par téléphone, fax ou courriel.<br />

Pour garantir une bonne qualité, elles ont besoin d’un bon réseau interne et externe où le flux d’informations<br />

entre professionnels est primordial. Le contact permanent avec les médecins traitants du patient et le travail<br />

en équipe est une tâche journalière. Des réunions cliniques multidisciplinaires hebdomadaires sont organisées<br />

depuis 2003, intégrant les unités de soins en chirurgie (C3 et B1) et en oncologie (B3). Un échange d’informations<br />

entre professionnels dans les différentes équipes (équipes soignantes, psychologues, SAP, service social, service<br />

diététique, service de kinésithérapie et les infirmières coordinatrices du CCT) est un pilier principal dans la prise<br />

en charge du patient. 1784 patients (= 2774 dossiers) ont été discutés aux réunions cliniques multidisciplinaires<br />

de 2003 – <strong>2011</strong>.<br />

Lors de ces réunions, toutes les informations par patient sont notées sur des formulaires « Réunion Clinique<br />

Multidisciplinaire ». Depuis le début la communication entre professionnels et le flux d’informations se sont<br />

améliorés. Les participants à la réunion sont informés sur la situation (maladie et anamnèse psycho-sociale)<br />

de chaque patient. Les infirmières coordinatrices ont constaté que les patients se cherchent une personne de<br />

contact.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

43


Actuellement, la documentation des activités de prise en charge réalisée par les infirmières coordinatrices se<br />

fait dans le « dossier patient » version papier et de façon partiellement redondante dans une base de données<br />

ACCESS (Journal de bord, statistiques et information disponible pour le personnel remplaçant pendant les<br />

absences de l’infirmière coordinatrice). L’intégration du dossier spécifique CCT dans le dossier informatique<br />

de la clinique (Système ORBIS) qui est en cours de mise en œuvre, simplifiera dans le futur le processus de<br />

documentation et améliorera la qualité des données.<br />

Entre octobre 2004 et octobre 2006, Mme Hélène GROOT KOERKAMP a suivi une formation en matière de<br />

« Case Management im Gesundheitswesen » au « WEG – Weiterbildungszentrum für Gesundheitsberufe » à<br />

Zürich. Le travail de fin d’études concernait : « Die Aufgabe einer Case Managerin bei chirurgisch-onkologischen<br />

Patienten ». Grâce à cette formation, Mme Hélène GROOT KOERKAMP a su développer d’avantage le CCT<br />

vers une orientation centré sur les besoins du patient et de ses proches. Les coordinateurs médicaux du<br />

CCT, le Dr Carlo FABER et le Dr Julien SAND, ont soutenu l’infirmière coordinatrice dans ses efforts lors de<br />

l’implémentation de cette notion soignante de prise en charge centrée sur le patient. L’infirmière coordinatrice<br />

est le porte parole du patient et de ses proches. Elle intervient auprès du Corps Médical sur demande du<br />

patient et / ou dans son intérêt.<br />

Graphique 10 : L’exemple d’une prise en charge d’une patiente au CCT<br />

<strong>Zitha</strong>Klinik<br />

Médecin<br />

Mari<br />

Soeur<br />

Domicile<br />

Hëllëf<br />

Dohéem<br />

Oncologie<br />

ambulatoire<br />

et stationnaire<br />

CCT<br />

Patiente<br />

Généraliste<br />

SAP<br />

École<br />

PSY<br />

Fille<br />

Réunion Clinique<br />

Multidisciplinaire<br />

Notaire<br />

Diététicien<br />

En 2008 le CCT déménage dans des nouveaux locaux (bureau de consultation et secrétariat) qui se situent<br />

dans le service d’oncologie. Depuis lors, les patients et les familles profitent d’un entretien en toute discrétion<br />

avec l’infirmière coordinatrice.<br />

Mme Hélène GROOT KOERKAMP a investi beaucoup de son temps libre pour réaliser ce bilan d’activités, lui<br />

tenant à cœur.<br />

La formation continue de « Data Management Cancer » a commencé au mois d’avril 2012. Dans ces cours<br />

intensifs, l’équipe du CCT, la personne du Service IMA et la personne du Service IT apprennent beaucoup de<br />

nouveautés en ce qui concerne l’encodage des données oncologiques correspondant à des critères européens.<br />

44


Les infirmières coordinatrices étant engagées dans toutes les tâches décrites du CCT, le poste du « Data<br />

Manager Cancer » est un poste de travail à part. Il est clair que c’est un poste où il faut recueillir et même<br />

contrôler toutes ces données. Cela demande beaucoup de concentration. Il est impossible de cumuler les postes<br />

d’infirmière coordinatrice et Data Manager. Les patients atteints d’un cancer restent le pivot principal des<br />

infirmières coordinatrices. La prise en charge de ces patients par les infirmières coordinatrices se fait par une<br />

approche holistique. Elles les accompagnent et sont à leur écoute durant cette étape de leur vie, qui n’est pas<br />

toujours facile à gérer. Elles n’accompagnent pas seulement ces patients mais également leurs familles. Une telle<br />

maladie qui atteint directement un patient atteint également indirectement toute la famille.<br />

L’ampleur de ces deux postes de travail étant élevée, il est impossible de combiner, dans l’avenir, ces deux<br />

charges de travail. A l’avenir, il faut que l’infirmière coordinatrice doive pouvoir rester à l’écoute des patients,<br />

pendant qu’une autre personne puisse s’occuper à temps plein de la charge complexe du Data Management.<br />

Vu la complexité de la charge du travail au CCT, Mme Hélène GROOT KOERKAMP a profité d’une consultance<br />

chez Knoepfel Life Consulting AG à Zürich en 2012. Mme Regina KNOEPFEL (« Diplom Verwaltungswirtin<br />

mit Schwerpunkt Sozialversicherungs und Verwaltungsrecht, Verwaltungs Betriebswirtin mit Schwerpunkt<br />

Personalmanagement, Motivation und Führung sowie Advanced Consultant facilitator und Instruktor im<br />

emotionalen Stressmanagement ») a coaché et réorienté Mme Hélène GROOT KOERKAMP dans son travail<br />

comme Case Manager ainsi que dans la conceptualisation du bilan d’activités et des perspectives pour<br />

l’avenir.<br />

5.1.2 Les activités de la Breast Care Nurse<br />

La BCN, Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS a commencé ses activités au CCT au mois d’avril 2010 avec<br />

une dotation de 0,25% ETP, restant impliquée dans le service d’oncologie en tant qu’infirmière à 0,5% ETP.<br />

De par ce fait l’organisation de sa tâche en tant que BCN était difficile. Ce temps d’intégration au CCT était<br />

pourtant bénéfique pour son intégration aux diverses tâches organisationnelles (préparation des réunions de<br />

concertation pluridisciplinaires et des réunions cliniques multidisciplinaires). A partir du mois d’octobre 2010<br />

elle a travaillé exclusivement pour le CCT à 0,5 % ETP. De ce fait, sa tâche est devenue plus polyvalente et<br />

elle a repris aussi le rôle de la fonction de l’infirmière coordinatrice en chirurgie tumorale gynécologique et<br />

en chirurgie de la tête et cou.<br />

En <strong>2011</strong> elle a obtenu son bureau au CCT pour pouvoir consulter les patients. Elle a un coffre de démonstration<br />

avec des prothèses mammaires et des accessoires pour enseigner les patientes avant une mastectomie. Par<br />

une telle démarche elle donne aux patientes la possibilité de mieux gérer la maladie.<br />

Divers outils ont été développés (ou sont en développement), servant à informer les patientes et à évaluer leur<br />

satisfaction (dépliants d’information / questionnaires d’enquête de satisfaction).<br />

5.1.3 Les activités des « Data Managers »<br />

5.1.3.1 Le Data Manager Cancer du RHC<br />

Mme Gabrielle BONTEMPS s’occupe du Data Management pour le Registre Tumorale Institutionnel. Elle<br />

travaille dans un bureau au milieu du CCT afin de faciliter le flux d’informations. Mme Amela HOROZOVIC<br />

s’occupe en grande partie de la gestion des fiches de suivi pendant les périodes de vacances de Mme Gabrielle<br />

BONTEMPS.<br />

Les tâches administratives du DMC :<br />

••<br />

Encodage des données (fiches de cancer, résultats des RCP, données des patients décédés, etc.).<br />

••<br />

Préparation des RCP.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

45


••<br />

Gestion des fiches de suivi.<br />

••<br />

Recueillir les données manquantes.<br />

••<br />

Tenir les dossiers du CCT à jour.<br />

••<br />

Digitalisation des documents médicaux depuis 2012.<br />

Les tâches de gestion organisationnelle du DMC :<br />

••<br />

Gestion du téléphone.<br />

••<br />

Prise des rendez-vous organisationnels et réservation des salles de réunion.<br />

••<br />

Commande du matériel.<br />

5.1.3.2 Le Data Manager Cancer du RNC<br />

Mme Sonia VELOSO ép. LEMMER a été engagée depuis le 1 août 2012 à 0,5 ETP afin d’encoder des données<br />

pour le RNC. En juillet 2012 elle a suivi le cours de rattrapage concernant la formation continue du DMC au<br />

CRP-Santé. Au mois de septembre 2012 elle rejoint le groupe en formation DMC. Elle fait la recherche des<br />

données dans le programme oncologique ORBIS et les encodera également dans le programme MOVIBASE.<br />

A partir de 2013 elle participera au groupe de travail du RNC.<br />

Graphique 11 : Les différents outils informatiques au CCT<br />

Dossier papier<br />

(depuis 2002 jusqu’à présent)<br />

Access<br />

(depuis 2002 jusqu’à présent)<br />

Orbis<br />

(à partir de 2012)<br />

Movibase RNC<br />

(à partir de 2013)<br />

5.1.4 Le Registre Tumorale Institutionnel - RHC<br />

Le Registre Tumoral Institutionnel fonctionne depuis janvier 2002. Il a été mis en route de façon progressive,<br />

en commençant par :<br />

••<br />

les pathologies digestives,<br />

••<br />

les pathologies thoraciques,<br />

••<br />

les pathologies gynécologiques,<br />

46


••<br />

les pathologies endocrinologiques,<br />

••<br />

les pathologies ORL,<br />

••<br />

les pathologies urologiques,<br />

••<br />

les pathologies neurochirurgicales,<br />

••<br />

les pathologies dermatologiques,<br />

••<br />

les pathologies osseuses.<br />

La saisie des données est réalisée sur support papier (fiche de cancer), suivie d’un encodage dans une base<br />

de données informatique « ACCESS » et à partir du mois de janvier 2012 dans la nouvelle base de données<br />

oncologiques « ORBIS ».<br />

Ci-joint un exemple d’une fiche de cancer « colorectal » pour la collecte des données. Le CCT dispose de 13<br />

« Fiches de Cancer » pour les différentes pathologies tumorales.<br />

Cancer colorectal<br />

Feuille N°<br />

Nouveau cas : oui non<br />

récidive<br />

TUMOR-CONFERENCE :<br />

non<br />

oui<br />

sans op<br />

pré-op<br />

Vignette<br />

post-op<br />

Date de la conférence :<br />

Médecin responsable :<br />

Centre de Chirurgie Tumorale<br />

CCT0001a V1.0<br />

Médecins participants : Dr Decker Dr C. Faber Dr J. Kayser<br />

Dr P. Turk<br />

Dr Bourgeois<br />

Dr Pescatore<br />

Dr Reichling<br />

Dr C. Bauer<br />

Dr C. Bock<br />

Dr J. Sand<br />

Dr C. Als<br />

Dr P. Bräutigam<br />

Dr M.-P.Welter<br />

Dr S. Biver<br />

Dr D. Burie<br />

Dr B. Frederick<br />

Dr C. Louis<br />

Dr M. Untereiner<br />

Dr P. Stocker<br />

Dr H. Kruppert<br />

Dr A. Sztantics<br />

Dr A. Smit<br />

Dr J.B. Niedercorn<br />

Dr W. Dippel<br />

Dr U. Knolle<br />

Motif :<br />

Discussion :<br />

Antécédents principaux :<br />

Tumeur maligne connue:<br />

Poumon ORL Gastro-intestinal Prostate<br />

Sein Crâne<br />

Date (année): Stade: Histologie:<br />

RECOMMANDATION THERAPEUTIQUE :<br />

Traitement curatif :<br />

Traitement palliatif :<br />

Chirurgie<br />

Dilatation<br />

Lutte contre la douleur<br />

Chimiothérapie<br />

pré-op<br />

post-op<br />

Prothèse<br />

Traitement symptomatique<br />

Radiothérapie<br />

pré-op<br />

post-op<br />

Laser<br />

Radio - Chimiothérapie<br />

pré-op<br />

post-op<br />

Abstention thérapeutique<br />

Suivi médical par le Dr :<br />

Consultation génétique, le<br />

Avis externe par le Prof.:<br />

Remarques :<br />

Date début de la chimiothérapie:<br />

Date début de la radiothérapie:<br />

Date fin du traitement:<br />

Date fin du traitement:<br />

Copie pour le radiothérapeute<br />

Copie pour le Dr ...............................<br />

Copie pour l'oncologue<br />

Dr C. Bock<br />

Dr J. Sand<br />

Dr C. Bauer<br />

Dossier - Cancer colorectal - PAGE 5<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

47


48<br />

P A G E 1<br />

DONNE E S P R E OP E R A T OIR E S :<br />

C olon droit<br />

C olon gauche<br />

Dos s ier - C anc er c olorec tal - P A G E 4<br />

B ilan loc orégional: normal anormal<br />

C olonoscopie :<br />

date<br />

A ntéc édents familiaux : négatifs positifs relation :<br />

P AF HNP C C C R C sporadique<br />

C opie pour le radiothérapeute<br />

C opie pour l'oncologue<br />

R ectum<br />

( C 20.9 )<br />

C anal anal<br />

( C 21.1 )<br />

L oc alis ation de la tumeur ( c ode IC D10 ) :<br />

J onction rectosigmoïde<br />

( C 19.9 )<br />

Appendice<br />

( C 18.1 )<br />

Ascendant<br />

( C 18.2 )<br />

Angle hépatic<br />

( C 18.3 )<br />

Angle splénic<br />

( C 18.5 )<br />

C olon descendant<br />

( C 18.6 )<br />

C olon sigmoïde<br />

( C 18.7 )<br />

C aecum<br />

( C 18.0 )<br />

C olon transverse<br />

( C 18.4 )<br />

P eau périanale<br />

( C 44.5 )<br />

100 = V ie active sans restriction<br />

90 = V ie active avec restriction<br />

80 = Activité avec peine<br />

70 = P as de travail possible mais autonome<br />

60 = P resque autonome<br />

E tat général - C alc ul du s c ore K arnofs ky : 100 - 90 - 80 - 70 - 60 - 50 - 40 - 30 - 20 - 10 - 0<br />

S ymptômes :<br />

E xamen c linique : masse épigastrique dure , irrégulière hépatomégalie<br />

rectorragies<br />

constipation / diarrhée<br />

melaena nausées vomissements<br />

occlusion<br />

perte de poids asthénie anorexie subocclusion<br />

ganglions lymph. inguinales<br />

ballonnement<br />

anémie<br />

douleurs<br />

Dr C . B ock<br />

Dr J . S and<br />

P olypectomie : oui non<br />

50 = Aide de l'entourage<br />

40 = Aide spécialisé<br />

30 = S évèrement malade mais pas critique<br />

20 = C ritique<br />

10 = Moribond<br />

R ectoscopie rigide :<br />

C opie pour le Dr : ........................................................<br />

B iopsie :<br />

oui<br />

non<br />

Dépis tage :<br />

Date début des s ymptômes :<br />

fait à la <strong>Zitha</strong><br />

fait à l'extérieur<br />

Dr C . B auer<br />

oui<br />

non<br />

C C T 0001 V 9.0<br />

V ignette<br />

F euille N°<br />

C entre de C hirurgie T umorale<br />

Médec ins traitants :<br />

C hirurgien :<br />

Méd. traitant :<br />

G as tro :<br />

Dr C . F aber<br />

Dr J . K ayser<br />

A utres (noms ) :<br />

Onc ologue : Dr B ock Dr C . B auer<br />

Dr B ourgeois<br />

Dr J . R eichling<br />

Dr T urk<br />

Dr S and<br />

Nouveau c as : oui non R écidive<br />

Dr Decker<br />

C anc er du c ôlon (C C T 0001.)<br />

C anc er du rec tum (C C T 0001)<br />

C anc er du c anal<br />

anal (C C T 0002)<br />

Dr<br />

G as tro ext. :<br />

Dr P escatore<br />

Onc o ext. :<br />

Dr<br />

DONNE E S A NA T OMO-P A T HOL OG IQUE S :<br />

Nombre de ganglions :<br />

C ôlon / rec tum C las s ific ation T NM (UIC C 2009) C anal anal<br />

T x : P rimary tumor cannot be assessed<br />

T 0 : No evidence of primary tumor<br />

T is : C a in situ : intraepithelial or invasion of lamina propria<br />

T 1 : T umor invades submucosa<br />

T 2 : T umor invades muscularis propria<br />

T 3 : T umor invades through the muscularis propria into the<br />

subserosa, or into non-peritonealized pericolic or perirectal tissues<br />

T 4a : T umor P enetrates to the surface of the visceral peritoneum**<br />

T 4b : T umor directly invades or is adherent to other organs or<br />

structures**,***<br />

Nx : R egional lymph nodes cannot be assessed<br />

N0 : No regional lymph node metastasis<br />

N1 : Metastasis in 1 to 3 lymph nodes<br />

N1a : Metastasis in 1 regional lymph node<br />

N1b : Metastasis in 2-3 regional lymph nodes<br />

N1c : T umour deposit(s) in the subserosa, mesentery, or nonperitonealized<br />

pericolic or perirectal tissues without regional nodal<br />

metastasis<br />

N2 : Metastasis in 4 or more regional lymph nodes<br />

N2a : Metastasis in 4 to 6 regional lymph nodes<br />

N2b : Metastasis in 7 or more regional lymph nodes<br />

Date du rapport de la biopsie :<br />

R apport en annexe<br />

S tage 0<br />

S tage I<br />

S tage II A<br />

S tage II B<br />

S tage II C<br />

S tage IIIA<br />

S tage IIIB<br />

S tage IIIC<br />

S tage IV A<br />

S tage IV B<br />

T is N0 M0<br />

T 1 N0 M0<br />

T 2 N0 M0<br />

T 3 N0 M0<br />

T 4a N0 M0<br />

T 4b N0 M0<br />

T 1-2 N1/N1c M0<br />

T 1 N2a M0<br />

T 3-4a N1/N1c M0<br />

T 2-3 N2a M0<br />

T 1-2 N2b M0<br />

T 4a N2a M0<br />

T 3-4a N2b M0<br />

T 4b N1-2 M0<br />

any T any N<br />

M1a<br />

Any T any N<br />

M1b<br />

Dukes<br />

-<br />

A<br />

A<br />

B<br />

B<br />

B<br />

C<br />

C<br />

C<br />

-<br />

-<br />

Mx : Distant metastasis cannot be assessed<br />

M0 : No distant metastasis<br />

M1 : Distant metastasis<br />

M1a : Metastasis confined to one organ or site (e.g., liver, lung,<br />

ovary, non-regional node).<br />

M1b : Metastases in more than one organ/site or the peritoneum<br />

G x : G rade cannot be assessed<br />

G 1 : Well differentiated<br />

G 2 : Moderately differentiated<br />

G 3 : P oorly differentiated<br />

G 4 : Undifferentiated<br />

S i cancer du<br />

rectum avec<br />

R T -C T préop<br />

T NM pré-op<br />

à noter, sauf<br />

si le T NM<br />

post-op est<br />

plus grave<br />

T x : P rimary tumor cannot be assessed<br />

T 0 : No evidence of primary tumor<br />

T is : C a in situ<br />

T 1 : T umor 2 cm or less in greatest dimension<br />

T 2 : T umor more than 2 cm but not more than 5 cm in greatest<br />

dimension<br />

T 3 : T umor more than 5 cm in greatest dimension<br />

T 4 : T umor of any size invades adjacent organ(s), e.g., vagina,<br />

urethra, bladder<br />

Nx : R egional lymph nodes cannot be assessed<br />

N0 : No regional lymph node metastasis<br />

N1 : Metastasis in perirectal lymph node(s)<br />

N2 : Metastasis in unilateral internal iliac and/or inguinal lymph<br />

node(s)<br />

N3 : Metastasisin perirectal and inguinal lymph nodes and/or<br />

bilateral internal iliac and/or inguinal lymph nodes<br />

Mx : Distant metastasis cannot be assessed<br />

M0 : No distant metastasis<br />

M1 : Distant metastasis<br />

G x : G rade cannot be assessed<br />

G 1 : Well differentiated<br />

G 2 : Moderately differentiated<br />

G 3 : P oorly differentiated<br />

G 4 : Undifferentiated<br />

S tage 0<br />

S tage I<br />

S tage II<br />

S tage IIIA<br />

S tage IIIB<br />

S tage IV<br />

S tage unknown<br />

T is N0 M0<br />

T 1 N0 M0<br />

T 2 N0 M0<br />

T 3 N0 M0<br />

T 1 N1 M0<br />

T 2 N1 M0<br />

T 3 N1 M0<br />

T 4 N0 M0<br />

T 4 N1 M0<br />

Any T N2 M0<br />

Any T N3 M0<br />

any T any N M1<br />

R 0 R 1<br />

R x<br />

Date du rapport de la chirurgie :<br />

R apport en annexe<br />

Dr Wilputte<br />

gauche<br />

complète<br />

E mplacement d'un stent : oui non<br />

Dos s ier - C anc er c olorec tal - P A G E 2<br />

Ileostomie<br />

provisoire<br />

définitive<br />

Métas tas es mac ros c opiques :<br />

non<br />

oui<br />

ganglionnaires<br />

hépatiques<br />

C olostomie<br />

E c ho-endos c opie rec tale (avant la radiothérapie)<br />

date<br />

N ...<br />

T ...<br />

Intervention :<br />

Hémicolectomie droite<br />

R ésection colon transverse<br />

Hémicolectomie gauche<br />

S igmoïdectomie<br />

R ésection antérieure du rectum<br />

Amputation abdominopérinéale<br />

Hémicolectomie droite élargie<br />

Hémicolectomie gauche élargie<br />

P ull-through technique<br />

+ T ME >T otal mesorectal excision<br />

DONNE E S OP E R A T OIR E S :<br />

Intervention primaire<br />

C ause :<br />

Intervention secondaire<br />

Date d'intervention :<br />

E chographie perop.:<br />

Délai :<br />

T ype d'intervention :<br />

E lective<br />

Urgente C ause :<br />

R ectoscopie perop.:<br />

A bord c hirurgic al :<br />

Laparotomie<br />

Laparoscopie<br />

C ombiné<br />

T E M > T ransanal endoscopic microsurgery<br />

C onversion<br />

G es te as s oc ié :<br />

C urage ganglionnaires<br />

DONNE E S P OS T OP E R A T OIR E S :<br />

Durée de s éjour pos topératoire:<br />

C omplic ations opératoires :<br />

non<br />

oui<br />

F istule anastomotique<br />

Infection du site opératoire<br />

Infection urinaire<br />

C ardio :<br />

S epticémie<br />

non oui cause :<br />

infection superficielle de l'incision<br />

infection profonde de l'incision<br />

infection de l'organe<br />

B ronchopneumonie<br />

E mbolie pulmonaire<br />

B actériémie<br />

B actériurie<br />

jours<br />

R ésection antérieure du rectum<br />

R ésection recto-sigmoidienne<br />

N ...<br />

T ...<br />

C olectomie<br />

Iléus<br />

Occlusion<br />

Hématome<br />

Hartmann<br />

péritonéales<br />

Diagnos tic pré-opératoire :<br />

fait à la <strong>Zitha</strong>klinik<br />

fait à l'extérieur<br />

C E A<br />

C T -s c an thorac o-abdominal<br />

B ilan biologique :<br />

C T -s c an abdo-pelvien<br />

P E T -s c an<br />

ng / ml<br />

IR M du pelvis (avant radiothérapie)<br />

pas fait pos. nég.<br />

T umeur:<br />

N0 N1 N2<br />

G anglions: M0 M1<br />

N3<br />

Métastases:<br />

pas faite<br />

nég.<br />

pas fait<br />

pos. :……………..<br />

oui<br />

indéterminé<br />

pos. : …………....<br />

C T -s c an thorac ique pas fait pos. :……………... nég. indéterminé<br />

S UV max:<br />

S ites ganglionnaires:<br />

R emarque:<br />

C a19.9<br />

Ug / ml<br />

IR M du pelvis (après la radiothérapie)<br />

normal<br />

anormal<br />

A nalys e urinaire<br />

pas faite<br />

pas faite<br />

pas fait<br />

B ilan d’extens ion:<br />

B iopsie :<br />

non<br />

nég.<br />

indéterminé<br />

T …..<br />

N…..<br />

T …..<br />

N…..<br />

E c ho-endos c opie rec tale (après la radiothérapie)<br />

pas faite<br />

pas faite<br />

R ésection segmentaire du côlon<br />

transverse<br />

+ T ME >S ubtotal mesorectal excision<br />

oui<br />

non<br />

Infec tion nos oc omiale: R emarques :<br />

Date du contrôle:<br />

subtotale<br />

totale<br />

pas de risque<br />

angine de poitrine<br />

arythmie<br />

R is que c oronaire :<br />

A utres :<br />

pas connu<br />

infarctus<br />

valvulopathie<br />

maladie coronarienne pr.<br />

pas de risque prob. cérébral hypertension trombose / embolie ulcère gastrique<br />

prob. rénal diabète prob. psychiatrique hémorragie allergie<br />

Annexectomie<br />

gauche<br />

bilatérale<br />

droite<br />

B iopsie foie péritoine<br />

C holécystéctomie<br />

Omentectomie<br />

R ésection segmentaire du foie ….<br />

Hémorragie<br />

F istule ………………..<br />

P éritonite<br />

E panch. pleural<br />

Abcès rectal<br />

Abcès ………………..<br />

* R éservée au Dr Alain Hakim<br />

C onfusion post-opératoire<br />

R emarque :<br />

R éintervention<br />

P ouch colique<br />

IR M du foie<br />

G as tros c opie<br />

R x-thorax<br />

fermeture<br />

provisoire définitive fermeture<br />

Mortalité pos t-opératoire: :<br />

< 30 jours post-op pendant l’hospitalisation post-op<br />

perforation<br />

iléus<br />

hémorragie<br />

appendicite<br />

obésité tabac alcool<br />

chirurgical<br />

intern<br />

neurologique<br />

P A G E 1<br />

DONNE E S P R E OP E R A T OIR E S :<br />

C olon droit<br />

C olon gauche<br />

Dos s ier - C anc er c olorec tal - P A G E 4<br />

B ilan loc orégional: normal anormal<br />

C olonoscopie :<br />

date<br />

A ntéc édents familiaux : négatifs positifs relation :<br />

P AF HNP C C C R C sporadique<br />

C opie pour le radiothérapeute<br />

C opie pour l'oncologue<br />

R ectum<br />

( C 20.9 )<br />

C anal anal<br />

( C 21.1 )<br />

L oc alis ation de la tumeur ( c ode IC D10 ) :<br />

J onction rectosigmoïde<br />

( C 19.9 )<br />

Appendice<br />

( C 18.1 )<br />

Ascendant<br />

( C 18.2 )<br />

Angle hépatic<br />

( C 18.3 )<br />

Angle splénic<br />

( C 18.5 )<br />

C olon descendant<br />

( C 18.6 )<br />

C olon sigmoïde<br />

( C 18.7 )<br />

C aecum<br />

( C 18.0 )<br />

C olon transverse<br />

( C 18.4 )<br />

P eau périanale<br />

( C 44.5 )<br />

100 = V ie active sans restriction<br />

90 = V ie active avec restriction<br />

80 = Activité avec peine<br />

70 = P as de travail possible mais autonome<br />

60 = P resque autonome<br />

E tat général - C alc ul du s c ore K arnofs ky : 100 - 90 - 80 - 70 - 60 - 50 - 40 - 30 - 20 - 10 - 0<br />

S ymptômes :<br />

E xamen c linique : masse épigastrique dure , irrégulière hépatomégalie<br />

rectorragies<br />

constipation / diarrhée<br />

melaena nausées vomissements<br />

occlusion<br />

perte de poids asthénie anorexie subocclusion<br />

ganglions lymph. inguinales<br />

ballonnement<br />

anémie<br />

douleurs<br />

Dr C . B ock<br />

Dr J . S and<br />

P olypectomie : oui non<br />

50 = Aide de l'entourage<br />

40 = Aide spécialisé<br />

30 = S évèrement malade mais pas critique<br />

20 = C ritique<br />

10 = Moribond<br />

R ectoscopie rigide :<br />

C opie pour le Dr : ........................................................<br />

B iopsie :<br />

oui<br />

non<br />

Dépis tage :<br />

Date début des s ymptômes :<br />

fait à la <strong>Zitha</strong><br />

fait à l'extérieur<br />

Dr C . B auer<br />

oui<br />

non<br />

C C T 0001 V 9.0<br />

V ignette<br />

F euille N°<br />

C entre de C hirurgie T umorale<br />

Médec ins traitants :<br />

C hirurgien :<br />

Méd. traitant :<br />

G as tro :<br />

Dr C . F aber<br />

Dr J . K ayser<br />

A utres (noms ) :<br />

Onc ologue : Dr B ock Dr C . B auer<br />

Dr B ourgeois<br />

Dr J . R eichling<br />

Dr T urk<br />

Dr S and<br />

Nouveau c as : oui non R écidive<br />

Dr Decker<br />

C anc er du c ôlon (C C T 0001.)<br />

C anc er du rec tum (C C T 0001)<br />

C anc er du c anal<br />

anal (C C T 0002)<br />

Dr<br />

G as tro ext. :<br />

Dr P escatore<br />

Onc o ext. :<br />

Dr<br />

DONNE E S A NA T OMO-P A T HOL OG IQUE S :<br />

Nombre de ganglions :<br />

C ôlon / rec tum C las s ific ation T NM (UIC C 2009) C anal anal<br />

T x : P rimary tumor cannot be assessed<br />

T 0 : No evidence of primary tumor<br />

T is : C a in situ : intraepithelial or invasion of lamina propria<br />

T 1 : T umor invades submucosa<br />

T 2 : T umor invades muscularis propria<br />

T 3 : T umor invades through the muscularis propria into the<br />

subserosa, or into non-peritonealized pericolic or perirectal tissues<br />

T 4a : T umor P enetrates to the surface of the visceral peritoneum**<br />

T 4b : T umor directly invades or is adherent to other organs or<br />

structures**,***<br />

Nx : R egional lymph nodes cannot be assessed<br />

N0 : No regional lymph node metastasis<br />

N1 : Metastasis in 1 to 3 lymph nodes<br />

N1a : Metastasis in 1 regional lymph node<br />

N1b : Metastasis in 2-3 regional lymph nodes<br />

N1c : T umour deposit(s) in the subserosa, mesentery, or nonperitonealized<br />

pericolic or perirectal tissues without regional nodal<br />

metastasis<br />

N2 : Metastasis in 4 or more regional lymph nodes<br />

N2a : Metastasis in 4 to 6 regional lymph nodes<br />

N2b : Metastasis in 7 or more regional lymph nodes<br />

Date du rapport de la biopsie :<br />

R apport en annexe<br />

S tage 0<br />

S tage I<br />

S tage II A<br />

S tage II B<br />

S tage II C<br />

S tage IIIA<br />

S tage IIIB<br />

S tage IIIC<br />

S tage IV A<br />

S tage IV B<br />

T is N0 M0<br />

T 1 N0 M0<br />

T 2 N0 M0<br />

T 3 N0 M0<br />

T 4a N0 M0<br />

T 4b N0 M0<br />

T 1-2 N1/N1c M0<br />

T 1 N2a M0<br />

T 3-4a N1/N1c M0<br />

T 2-3 N2a M0<br />

T 1-2 N2b M0<br />

T 4a N2a M0<br />

T 3-4a N2b M0<br />

T 4b N1-2 M0<br />

any T any N<br />

M1a<br />

Any T any N<br />

M1b<br />

Dukes<br />

-<br />

A<br />

A<br />

B<br />

B<br />

B<br />

C<br />

C<br />

C<br />

-<br />

-<br />

Mx : Distant metastasis cannot be assessed<br />

M0 : No distant metastasis<br />

M1 : Distant metastasis<br />

M1a : Metastasis confined to one organ or site (e.g., liver, lung,<br />

ovary, non-regional node).<br />

M1b : Metastases in more than one organ/site or the peritoneum<br />

G x : G rade cannot be assessed<br />

G 1 : Well differentiated<br />

G 2 : Moderately differentiated<br />

G 3 : P oorly differentiated<br />

G 4 : Undifferentiated<br />

S i cancer du<br />

rectum avec<br />

R T -C T préop<br />

T NM pré-op<br />

à noter, sauf<br />

si le T NM<br />

post-op est<br />

plus grave<br />

T x : P rimary tumor cannot be assessed<br />

T 0 : No evidence of primary tumor<br />

T is : C a in situ<br />

T 1 : T umor 2 cm or less in greatest dimension<br />

T 2 : T umor more than 2 cm but not more than 5 cm in greatest<br />

dimension<br />

T 3 : T umor more than 5 cm in greatest dimension<br />

T 4 : T umor of any size invades adjacent organ(s), e.g., vagina,<br />

urethra, bladder<br />

Nx : R egional lymph nodes cannot be assessed<br />

N0 : No regional lymph node metastasis<br />

N1 : Metastasis in perirectal lymph node(s)<br />

N2 : Metastasis in unilateral internal iliac and/or inguinal lymph<br />

node(s)<br />

N3 : Metastasisin perirectal and inguinal lymph nodes and/or<br />

bilateral internal iliac and/or inguinal lymph nodes<br />

Mx : Distant metastasis cannot be assessed<br />

M0 : No distant metastasis<br />

M1 : Distant metastasis<br />

G x : G rade cannot be assessed<br />

G 1 : Well differentiated<br />

G 2 : Moderately differentiated<br />

G 3 : P oorly differentiated<br />

G 4 : Undifferentiated<br />

S tage 0<br />

S tage I<br />

S tage II<br />

S tage IIIA<br />

S tage IIIB<br />

S tage IV<br />

S tage unknown<br />

T is N0 M0<br />

T 1 N0 M0<br />

T 2 N0 M0<br />

T 3 N0 M0<br />

T 1 N1 M0<br />

T 2 N1 M0<br />

T 3 N1 M0<br />

T 4 N0 M0<br />

T 4 N1 M0<br />

Any T N2 M0<br />

Any T N3 M0<br />

any T any N M1<br />

R 0 R 1<br />

R x<br />

Date du rapport de la chirurgie :<br />

R apport en annexe<br />

Dr Wilputte<br />

gauche<br />

complète<br />

E mplacement d'un stent : oui non<br />

Dos s ier - C anc er c olorec tal - P A G E 2<br />

Ileostomie<br />

provisoire<br />

définitive<br />

Métas tas es mac ros c opiques :<br />

non<br />

oui<br />

ganglionnaires<br />

hépatiques<br />

C olostomie<br />

E c ho-endos c opie rec tale (avant la radiothérapie)<br />

date<br />

N ...<br />

T ...<br />

Intervention :<br />

Hémicolectomie droite<br />

R ésection colon transverse<br />

Hémicolectomie gauche<br />

S igmoïdectomie<br />

R ésection antérieure du rectum<br />

Amputation abdominopérinéale<br />

Hémicolectomie droite élargie<br />

Hémicolectomie gauche élargie<br />

P ull-through technique<br />

+ T ME >T otal mesorectal excision<br />

DONNE E S OP E R A T OIR E S :<br />

Intervention primaire<br />

C ause :<br />

Intervention secondaire<br />

Date d'intervention :<br />

E chographie perop.:<br />

Délai :<br />

T ype d'intervention :<br />

E lective<br />

Urgente C ause :<br />

R ectoscopie perop.:<br />

A bord c hirurgic al :<br />

Laparotomie<br />

Laparoscopie<br />

C ombiné<br />

T E M > T ransanal endoscopic microsurgery<br />

C onversion<br />

G es te as s oc ié :<br />

C urage ganglionnaires<br />

DONNE E S P OS T OP E R A T OIR E S :<br />

Durée de s éjour pos topératoire:<br />

C omplic ations opératoires :<br />

non<br />

oui<br />

F istule anastomotique<br />

Infection du site opératoire<br />

Infection urinaire<br />

C ardio :<br />

S epticémie<br />

non oui cause :<br />

infection superficielle de l'incision<br />

infection profonde de l'incision<br />

infection de l'organe<br />

B ronchopneumonie<br />

E mbolie pulmonaire<br />

B actériémie<br />

B actériurie<br />

jours<br />

R ésection antérieure du rectum<br />

R ésection recto-sigmoidienne<br />

N ...<br />

T ...<br />

C olectomie<br />

Iléus<br />

Occlusion<br />

Hématome<br />

Hartmann<br />

péritonéales<br />

Diagnos tic pré-opératoire :<br />

fait à la <strong>Zitha</strong>klinik<br />

fait à l'extérieur<br />

C E A<br />

C T -s c an thorac o-abdominal<br />

B ilan biologique :<br />

C T -s c an abdo-pelvien<br />

P E T -s c an<br />

ng / ml<br />

IR M du pelvis (avant radiothérapie)<br />

pas fait pos. nég.<br />

T umeur:<br />

N0 N1 N2<br />

G anglions: M0 M1<br />

N3<br />

Métastases:<br />

pas faite<br />

nég.<br />

pas fait<br />

pos. :……………..<br />

oui<br />

indéterminé<br />

pos. : …………....<br />

C T -s c an thorac ique pas fait pos. :……………... nég. indéterminé<br />

S UV max:<br />

S ites ganglionnaires:<br />

R emarque:<br />

C a19.9<br />

Ug / ml<br />

IR M du pelvis (après la radiothérapie)<br />

normal<br />

anormal<br />

A nalys e urinaire<br />

pas faite<br />

pas faite<br />

pas fait<br />

B ilan d’extens ion:<br />

B iopsie :<br />

non<br />

nég.<br />

indéterminé<br />

T …..<br />

N…..<br />

T …..<br />

N…..<br />

E c ho-endos c opie rec tale (après la radiothérapie)<br />

pas faite<br />

pas faite<br />

R ésection segmentaire du côlon<br />

transverse<br />

+ T ME >S ubtotal mesorectal excision<br />

oui<br />

non<br />

Infec tion nos oc omiale: R emarques :<br />

Date du contrôle:<br />

subtotale<br />

totale<br />

pas de risque<br />

angine de poitrine<br />

arythmie<br />

R is que c oronaire :<br />

A utres :<br />

pas connu<br />

infarctus<br />

valvulopathie<br />

maladie coronarienne pr.<br />

pas de risque prob. cérébral hypertension trombose / embolie ulcère gastrique<br />

prob. rénal diabète prob. psychiatrique hémorragie allergie<br />

Annexectomie<br />

gauche<br />

bilatérale<br />

droite<br />

B iopsie foie péritoine<br />

C holécystéctomie<br />

Omentectomie<br />

R ésection segmentaire du foie ….<br />

Hémorragie<br />

F istule ………………..<br />

P éritonite<br />

E panch. pleural<br />

Abcès rectal<br />

Abcès ………………..<br />

* R éservée au Dr Alain Hakim<br />

C onfusion post-opératoire<br />

R emarque :<br />

R éintervention<br />

P ouch colique<br />

IR M du foie<br />

G as tros c opie<br />

R x-thorax<br />

fermeture<br />

provisoire définitive fermeture<br />

Mortalité pos t-opératoire: :<br />

< 30 jours post-op pendant l’hospitalisation post-op<br />

perforation<br />

iléus<br />

hémorragie<br />

appendicite<br />

obésité tabac alcool<br />

chirurgical<br />

intern<br />

neurologique<br />

P A G E 1<br />

DONNE E S P R E OP E R A T OIR E S :<br />

C olon droit<br />

C olon gauche<br />

Dos s ier - C anc er c olorec tal - P A G E 4<br />

B ilan loc orégional: normal anormal<br />

C olonoscopie :<br />

date<br />

A ntéc édents familiaux : négatifs positifs relation :<br />

P AF HNP C C C R C sporadique<br />

C opie pour le radiothérapeute<br />

C opie pour l'oncologue<br />

R ectum<br />

( C 20.9 )<br />

C anal anal<br />

( C 21.1 )<br />

L oc alis ation de la tumeur ( c ode IC D10 ) :<br />

J onction rectosigmoïde<br />

( C 19.9 )<br />

Appendice<br />

( C 18.1 )<br />

Ascendant<br />

( C 18.2 )<br />

Angle hépatic<br />

( C 18.3 )<br />

Angle splénic<br />

( C 18.5 )<br />

C olon descendant<br />

( C 18.6 )<br />

C olon sigmoïde<br />

( C 18.7 )<br />

C aecum<br />

( C 18.0 )<br />

C olon transverse<br />

( C 18.4 )<br />

P eau périanale<br />

( C 44.5 )<br />

100 = V ie active sans restriction<br />

90 = V ie active avec restriction<br />

80 = Activité avec peine<br />

70 = P as de travail possible mais autonome<br />

60 = P resque autonome<br />

E tat général - C alc ul du s c ore K arnofs ky : 100 - 90 - 80 - 70 - 60 - 50 - 40 - 30 - 20 - 10 - 0<br />

S ymptômes :<br />

E xamen c linique : masse épigastrique dure , irrégulière hépatomégalie<br />

rectorragies<br />

constipation / diarrhée<br />

melaena nausées vomissements<br />

occlusion<br />

perte de poids asthénie anorexie subocclusion<br />

ganglions lymph. inguinales<br />

ballonnement<br />

anémie<br />

douleurs<br />

Dr C . B ock<br />

Dr J . S and<br />

P olypectomie : oui non<br />

50 = Aide de l'entourage<br />

40 = Aide spécialisé<br />

30 = S évèrement malade mais pas critique<br />

20 = C ritique<br />

10 = Moribond<br />

R ectoscopie rigide :<br />

C opie pour le Dr : ........................................................<br />

B iopsie :<br />

oui<br />

non<br />

Dépis tage :<br />

Date début des s ymptômes :<br />

fait à la <strong>Zitha</strong><br />

fait à l'extérieur<br />

Dr C . B auer<br />

oui<br />

non<br />

C C T 0001 V 9.0<br />

V ignette<br />

F euille N°<br />

C entre de C hirurgie T umorale<br />

Médec ins traitants :<br />

C hirurgien :<br />

Méd. traitant :<br />

G as tro :<br />

Dr C . F aber<br />

Dr J . K ayser<br />

A utres (noms ) :<br />

Onc ologue : Dr B ock Dr C . B auer<br />

Dr B ourgeois<br />

Dr J . R eichling<br />

Dr T urk<br />

Dr S and<br />

Nouveau c as : oui non R écidive<br />

Dr Decker<br />

C anc er du c ôlon (C C T 0001.)<br />

C anc er du rec tum (C C T 0001)<br />

C anc er du c anal<br />

anal (C C T 0002)<br />

Dr<br />

G as tro ext. :<br />

Dr P escatore<br />

Onc o ext. :<br />

Dr<br />

DONNE E S A NA T OMO-P A T HOL OG IQUE S :<br />

Nombre de ganglions :<br />

C ôlon / rec tum C las s ific ation T NM (UIC C 2009) C anal anal<br />

T x : P rimary tumor cannot be assessed<br />

T 0 : No evidence of primary tumor<br />

T is : C a in situ : intraepithelial or invasion of lamina propria<br />

T 1 : T umor invades submucosa<br />

T 2 : T umor invades muscularis propria<br />

T 3 : T umor invades through the muscularis propria into the<br />

subserosa, or into non-peritonealized pericolic or perirectal tissues<br />

T 4a : T umor P enetrates to the surface of the visceral peritoneum**<br />

T 4b : T umor directly invades or is adherent to other organs or<br />

structures**,***<br />

Nx : R egional lymph nodes cannot be assessed<br />

N0 : No regional lymph node metastasis<br />

N1 : Metastasis in 1 to 3 lymph nodes<br />

N1a : Metastasis in 1 regional lymph node<br />

N1b : Metastasis in 2-3 regional lymph nodes<br />

N1c : T umour deposit(s) in the subserosa, mesentery, or nonperitonealized<br />

pericolic or perirectal tissues without regional nodal<br />

metastasis<br />

N2 : Metastasis in 4 or more regional lymph nodes<br />

N2a : Metastasis in 4 to 6 regional lymph nodes<br />

N2b : Metastasis in 7 or more regional lymph nodes<br />

Date du rapport de la biopsie :<br />

R apport en annexe<br />

S tage 0<br />

S tage I<br />

S tage II A<br />

S tage II B<br />

S tage II C<br />

S tage IIIA<br />

S tage IIIB<br />

S tage IIIC<br />

S tage IV A<br />

S tage IV B<br />

T is N0 M0<br />

T 1 N0 M0<br />

T 2 N0 M0<br />

T 3 N0 M0<br />

T 4a N0 M0<br />

T 4b N0 M0<br />

T 1-2 N1/N1c M0<br />

T 1 N2a M0<br />

T 3-4a N1/N1c M0<br />

T 2-3 N2a M0<br />

T 1-2 N2b M0<br />

T 4a N2a M0<br />

T 3-4a N2b M0<br />

T 4b N1-2 M0<br />

any T any N<br />

M1a<br />

Any T any N<br />

M1b<br />

Dukes<br />

-<br />

A<br />

A<br />

B<br />

B<br />

B<br />

C<br />

C<br />

C<br />

-<br />

-<br />

Mx : Distant metastasis cannot be assessed<br />

M0 : No distant metastasis<br />

M1 : Distant metastasis<br />

M1a : Metastasis confined to one organ or site (e.g., liver, lung,<br />

ovary, non-regional node).<br />

M1b : Metastases in more than one organ/site or the peritoneum<br />

G x : G rade cannot be assessed<br />

G 1 : Well differentiated<br />

G 2 : Moderately differentiated<br />

G 3 : P oorly differentiated<br />

G 4 : Undifferentiated<br />

S i cancer du<br />

rectum avec<br />

R T -C T préop<br />

T NM pré-op<br />

à noter, sauf<br />

si le T NM<br />

post-op est<br />

plus grave<br />

T x : P rimary tumor cannot be assessed<br />

T 0 : No evidence of primary tumor<br />

T is : C a in situ<br />

T 1 : T umor 2 cm or less in greatest dimension<br />

T 2 : T umor more than 2 cm but not more than 5 cm in greatest<br />

dimension<br />

T 3 : T umor more than 5 cm in greatest dimension<br />

T 4 : T umor of any size invades adjacent organ(s), e.g., vagina,<br />

urethra, bladder<br />

Nx : R egional lymph nodes cannot be assessed<br />

N0 : No regional lymph node metastasis<br />

N1 : Metastasis in perirectal lymph node(s)<br />

N2 : Metastasis in unilateral internal iliac and/or inguinal lymph<br />

node(s)<br />

N3 : Metastasisin perirectal and inguinal lymph nodes and/or<br />

bilateral internal iliac and/or inguinal lymph nodes<br />

Mx : Distant metastasis cannot be assessed<br />

M0 : No distant metastasis<br />

M1 : Distant metastasis<br />

G x : G rade cannot be assessed<br />

G 1 : Well differentiated<br />

G 2 : Moderately differentiated<br />

G 3 : P oorly differentiated<br />

G 4 : Undifferentiated<br />

S tage 0<br />

S tage I<br />

S tage II<br />

S tage IIIA<br />

S tage IIIB<br />

S tage IV<br />

S tage unknown<br />

T is N0 M0<br />

T 1 N0 M0<br />

T 2 N0 M0<br />

T 3 N0 M0<br />

T 1 N1 M0<br />

T 2 N1 M0<br />

T 3 N1 M0<br />

T 4 N0 M0<br />

T 4 N1 M0<br />

Any T N2 M0<br />

Any T N3 M0<br />

any T any N M1<br />

R 0 R 1<br />

R x<br />

Date du rapport de la chirurgie :<br />

R apport en annexe<br />

Dr Wilputte<br />

gauche<br />

complète<br />

E mplacement d'un stent : oui non<br />

Dos s ier - C anc er c olorec tal - P A G E 2<br />

Ileostomie<br />

provisoire<br />

définitive<br />

Métas tas es mac ros c opiques :<br />

non<br />

oui<br />

ganglionnaires<br />

hépatiques<br />

C olostomie<br />

E c ho-endos c opie rec tale (avant la radiothérapie)<br />

date<br />

N ...<br />

T ...<br />

Intervention :<br />

Hémicolectomie droite<br />

R ésection colon transverse<br />

Hémicolectomie gauche<br />

S igmoïdectomie<br />

R ésection antérieure du rectum<br />

Amputation abdominopérinéale<br />

Hémicolectomie droite élargie<br />

Hémicolectomie gauche élargie<br />

P ull-through technique<br />

+ T ME >T otal mesorectal excision<br />

DONNE E S OP E R A T OIR E S :<br />

Intervention primaire<br />

C ause :<br />

Intervention secondaire<br />

Date d'intervention :<br />

E chographie perop.:<br />

Délai :<br />

T ype d'intervention :<br />

E lective<br />

Urgente C ause :<br />

R ectoscopie perop.:<br />

A bord c hirurgic al :<br />

Laparotomie<br />

Laparoscopie<br />

C ombiné<br />

T E M > T ransanal endoscopic microsurgery<br />

C onversion<br />

G es te as s oc ié :<br />

C urage ganglionnaires<br />

DONNE E S P OS T OP E R A T OIR E S :<br />

Durée de s éjour pos topératoire:<br />

C omplic ations opératoires :<br />

non<br />

oui<br />

F istule anastomotique<br />

Infection du site opératoire<br />

Infection urinaire<br />

C ardio :<br />

S epticémie<br />

non oui cause :<br />

infection superficielle de l'incision<br />

infection profonde de l'incision<br />

infection de l'organe<br />

B ronchopneumonie<br />

E mbolie pulmonaire<br />

B actériémie<br />

B actériurie<br />

jours<br />

R ésection antérieure du rectum<br />

R ésection recto-sigmoidienne<br />

N ...<br />

T ...<br />

C olectomie<br />

Iléus<br />

Occlusion<br />

Hématome<br />

Hartmann<br />

péritonéales<br />

Diagnos tic pré-opératoire :<br />

fait à la <strong>Zitha</strong>klinik<br />

fait à l'extérieur<br />

C E A<br />

C T -s c an thorac o-abdominal<br />

B ilan biologique :<br />

C T -s c an abdo-pelvien<br />

P E T -s c an<br />

ng / ml<br />

IR M du pelvis (avant radiothérapie)<br />

pas fait pos. nég.<br />

T umeur:<br />

N0 N1 N2<br />

G anglions: M0 M1<br />

N3<br />

Métastases:<br />

pas faite<br />

nég.<br />

pas fait<br />

pos. :……………..<br />

oui<br />

indéterminé<br />

pos. : …………....<br />

C T -s c an thorac ique pas fait pos. :……………... nég. indéterminé<br />

S UV max:<br />

S ites ganglionnaires:<br />

R emarque:<br />

C a19.9<br />

Ug / ml<br />

IR M du pelvis (après la radiothérapie)<br />

normal<br />

anormal<br />

A nalys e urinaire<br />

pas faite<br />

pas faite<br />

pas fait<br />

B ilan d’extens ion:<br />

B iopsie :<br />

non<br />

nég.<br />

indéterminé<br />

T …..<br />

N…..<br />

T …..<br />

N…..<br />

E c ho-endos c opie rec tale (après la radiothérapie)<br />

pas faite<br />

pas faite<br />

R ésection segmentaire du côlon<br />

transverse<br />

+ T ME >S ubtotal mesorectal excision<br />

oui<br />

non<br />

Infec tion nos oc omiale: R emarques :<br />

Date du contrôle:<br />

subtotale<br />

totale<br />

pas de risque<br />

angine de poitrine<br />

arythmie<br />

R is que c oronaire :<br />

A utres :<br />

pas connu<br />

infarctus<br />

valvulopathie<br />

maladie coronarienne pr.<br />

pas de risque prob. cérébral hypertension trombose / embolie ulcère gastrique<br />

prob. rénal diabète prob. psychiatrique hémorragie allergie<br />

Annexectomie<br />

gauche<br />

bilatérale<br />

droite<br />

B iopsie foie péritoine<br />

C holécystéctomie<br />

Omentectomie<br />

R ésection segmentaire du foie ….<br />

Hémorragie<br />

F istule ………………..<br />

P éritonite<br />

E panch. pleural<br />

Abcès rectal<br />

Abcès ………………..<br />

* R éservée au Dr Alain Hakim<br />

C onfusion post-opératoire<br />

R emarque :<br />

R éintervention<br />

P ouch colique<br />

IR M du foie<br />

G as tros c opie<br />

R x-thorax<br />

fermeture<br />

provisoire définitive fermeture<br />

Mortalité pos t-opératoire: :<br />

< 30 jours post-op pendant l’hospitalisation post-op<br />

perforation<br />

iléus<br />

hémorragie<br />

appendicite<br />

obésité tabac alcool<br />

chirurgical<br />

intern<br />

neurologique


Graphique 12 : Nombre des différents dossiers pris en charge par<br />

type de cancer par le CCT de la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> :<br />

N = 4054<br />

Tumeurs cutanées (C44)<br />

674<br />

Tumeurs du système digestif colorectal / canal anal<br />

(C18 - C20 - C21)<br />

665<br />

Tumeurs génito-urinaires (C60 - C64 / C65 - C68)<br />

628<br />

Tumeurs du sein (C50)<br />

502<br />

Tumeurs de la tête et du cou (C00 - C13, C32, C73)<br />

322<br />

Tumeurs du système digestif supérieur<br />

(C15 - C17 / C22 - C25)<br />

320<br />

Tumeurs pulmonaires et pleurales (C34),<br />

Métastases pulmonaires (C78)<br />

274<br />

Tumeurs gynécologiques (C51 - C57)<br />

200<br />

Tumeurs du cerveau et d'autres parties du SNC (C71 - C72)<br />

+ Métastases d'origine …<br />

113<br />

0 100 200 300 400 500 600 700 800<br />

Hémato-oncologie<br />

162<br />

Tumeurs bénignes à présomption de tumeur maligne<br />

82<br />

Métastases indéterminées +<br />

cancers à primitive inconnue (C80)<br />

69<br />

Différents sarcomes<br />

43<br />

0 200 400 600 800<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

49


Graphique 13 : Nombre des différents patients pris en charge par le<br />

CCT de la ZK en <strong>2011</strong> : N = 602<br />

Tumeurs cutanées (C44)<br />

Tumeurs cutanées (C44)<br />

Tumeurs du système digestif colorectal / canal anal<br />

Tumeurs du système digestif colorectal (C18 -/ C20 canal - anal C21)<br />

(C18 - C20 - C21)<br />

Tumeurs pulmonaires et pleurales (C34) +<br />

Tumeurs pulmonaires Métastases et pulmonaires pleurales (C34) (C78) +<br />

Métastases pulmonaires (C78)<br />

Tumeurs génito-urinaires (C60 - C64 / C65 - C68)<br />

Tumeurs génito-urinaires (C60 - C64 / C65 - C68)<br />

64<br />

64<br />

63<br />

63<br />

77<br />

77<br />

163<br />

163<br />

Tumeurs du sein (C50)<br />

Tumeurs du sein (C50)<br />

Tumeurs du système digestif supérieur<br />

Tumeurs du système (C15 - digestif C17 / C22 supérieur - C25)<br />

(C15 - C17 / C22 - C25)<br />

Tumeurs de la tête et du cou (C00 - C13, C32, C73)<br />

Tumeurs de la tête et du cou (C00 - C13, C32, C73)<br />

Tumeurs gynécologiques (C51 - C57)<br />

Tumeurs gynécologiques (C51 - C57)<br />

Tumeurs du cerveau et d'autres parties du SNC<br />

Tumeurs (C71 du cerveau - C72) et + d'autres Métastases parties d'origine du SNC …<br />

(C71 - C72) + Métastases d'origine …<br />

56<br />

56<br />

48<br />

48<br />

48<br />

48<br />

24<br />

24<br />

13<br />

13<br />

0 30 60 90 120 150 180<br />

0 30 60 90 120 150 180<br />

Hémato-oncologie<br />

Hémato-oncologie<br />

22<br />

22<br />

Tumeurs bénignes à présomption de<br />

Tumeurs bénignes à présomption tumeur maligne de<br />

tumeur maligne<br />

12<br />

12<br />

Métastases indéterminées + cancers à primitive<br />

Métastases indéterminées + cancers inconnue à primitive (C80)<br />

inconnue (C80)<br />

7<br />

7<br />

Différents sarcomes<br />

Différents sarcomes<br />

5<br />

5<br />

0 30 60 90 120 150 180<br />

0 30 60 90 120 150 180<br />

50


5.1.5 Le Registre National du Cancer - RNC<br />

Selon les dires de M. Mars DI BARTOLOMEO, Ministre de la Santé (Newsletter du RNC N°1), le Luxembourg<br />

possède depuis de longues années un RMT développé par le LNS. Toutefois, il fait partie des derniers pays<br />

européens à ne pas avoir mis en place de RNC lui permettant de suivre à la fois :<br />

••<br />

l’incidence des cancers,<br />

••<br />

leur prise en charge et<br />

••<br />

la survie des patients.<br />

Toute comparaison de nos résultats nationaux avec les résultats internationaux est aujourd’hui impossible.<br />

Toute analyse de l’efficience de la prise en charge nationale des patients cancéreux se heurte à l’absence de<br />

données standardisées.<br />

Or le nombre de cas de cancer continue d’évoluer chaque année. La mise en œuvre d’un plan cancer au<br />

Luxembourg doit pouvoir reposer sur des résultats objectifs issus d’un RNC.<br />

De plus, l’ouverture des soins sur le plan transfrontalier, en raison de la directive européenne, obligera le<br />

Luxembourg à plus de transparence auprès des citoyens quant aux prises en charge et aux résultats de ces<br />

dernières.<br />

Le lancement de ce projet a eu lieu le 14 juillet <strong>2011</strong> et espère enregistrer des données à partir de 2013.<br />

Ce projet devrait être gagnant pour tous :<br />

••<br />

les autorités publiques qui auront des informations utiles pour conduire les politiques de santé,<br />

••<br />

les professionnels qui pourraient comparer leurs résultats à des données internationales,<br />

••<br />

et surtout les patients qui pourront bénéficier d’une amélioration régulière de leur prise en charge<br />

basée sur les résultats du RNC.<br />

Qu’est-ce qu’un RNC <br />

Le RNC est un recueil continu, systématique, exhaustif et non redondant de tous les nouveaux cas de cancers<br />

diagnostiqués et/ou traités survenant dans la population résidant au Luxembourg ou de nouveaux cas de<br />

cancers diagnostiqués et / ou traités au Luxembourg chez des personnes non résidentes.<br />

Les objectifs du RNC au Luxembourg<br />

Les objectifs du RNC au Luxembourg couvrent cinq domaines :<br />

••<br />

la surveillance épidémiologique descriptive,<br />

••<br />

l’évaluation des actions de santé publique en matière de prévention et de dépistage cancer,<br />

••<br />

l’évaluation de la qualité des soins prodigués aux patients cancéreux,<br />

••<br />

le monitoring du Plan Cancer,<br />

••<br />

un support à la recherche épidémiologique et clinique.<br />

Le CCT contribuera bien évidemment au RNC dès que celui-ci sera fonctionnel et à la hauteur du possible par<br />

rapport aux ressources qui seront mis à disposition pour cela par le MISA.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

51


5.1.6 Les Réunions de Concertation Pluridisciplinaire<br />

Un RNC faisant défaut, la ZK a dès la mise en route du CCT instauré le RHC afin d’avoir ses propres chiffres<br />

institutionnels à défaut de pouvoir mettre ceux-ci dans un contexte national.<br />

Depuis sa création, le CCT organise ainsi des RCP telles que récemment prévues par l’Arrêté Grand-Ducal du<br />

18 août <strong>2011</strong>.<br />

Ces RCP fournissent les données cliniques qui permettent de prendre les décisions thérapeutiques adéquates<br />

tout en fournissant les données à inclure au RHC qui est la base de ce bilan.<br />

Rythme des RCP :<br />

••<br />

RCP 1 : gynécologie, ORL, dermatologie mensuelle à partir de 2002<br />

••<br />

RCP 2 : digestive, pneumologie, urologie mensuelle à partir de 2002<br />

••<br />

Les cas urgents ou de médecine interne sont discutables dans toutes les réunions.<br />

••<br />

RCP 3 : pneumologie mensuelle à partir de 2012<br />

••<br />

RCP 4 : thyroïde (au Centre de la Thyroïde) mensuelle à partir de 2003<br />

Une salle de conférence a été réaménagée avec installation informatique et un microscope.<br />

Les RCP sont préparées une semaine à l’avance. Les cas à discuter en réunion sont sélectionnés par les<br />

médecins. Sur base de cette sélection, les réunions sont préparées (imagerie, lames histologiques, dossiers<br />

médicaux). En principe tous les cas cancéreux sont discutés.<br />

Participants réguliers aux RCP :<br />

••<br />

1 Médecin spécialiste en Radiodiagnostic<br />

••<br />

1 Médecin spécialiste en Médecine nucléaire<br />

••<br />

1 Anatomo-pathologiste du LNS (depuis 2003)<br />

••<br />

1 Radiothérapeute du CFB<br />

••<br />

2-3 Oncologues<br />

••<br />

2-3 Chirurgiens viscéraux / thoraciques<br />

••<br />

4 Gynécologues<br />

••<br />

2-3 ORL<br />

••<br />

1 Urologue<br />

••<br />

3-4 Gastroentérologues<br />

••<br />

3 Pneumologues<br />

••<br />

différents assistants en Chirurgie ou Gynécologie (22 réunions)<br />

••<br />

L’Infirmière Coordinatrice / la BCN (depuis 2009)<br />

••<br />

Le Data Manager (depuis 2004)<br />

••<br />

1 ATM en Radiologie pour installation du programme RIS-PACS<br />

52


Nombre moyen des médecins participants aux différents RCP :<br />

••<br />

RCP digestive : 11<br />

••<br />

RCP urologique : 7<br />

••<br />

RCP des cancers du cerveau et d’autres parties du système nerveux central : 7<br />

••<br />

RCP pneumologique : 8<br />

••<br />

RCP mammaire et gynécologique : 11<br />

••<br />

RCP ORL : 9<br />

••<br />

RCP dermatologique : 7<br />

••<br />

RCP glande thyroïdienne : 4<br />

Les réunions sont animées par l’infirmière coordinatrice / BCN du CCT.<br />

Un microscope équipé de vidéo est indispensable lors des RCP pour montrer les lames histologiques. Les<br />

résultats anatomo-pathologiques sont souvent discutés.<br />

L’installation du programme RIS-PACS en juin 2006, permet la consultation «online» des clichés radiologiques<br />

en salle de réunion. L’imagerie réalisée dans d’autres hôpitaux est intégrée dans le système.<br />

Le médecin spécialiste en Médecine Nucléaire intègre les résultats du «PET scan» à l’aide du système<br />

informatique HERMES.<br />

Graphique 14 : L’organisation à l’RCP<br />

•Radiothérapeute<br />

CFB<br />

LNS<br />

•Anatomo-pathologiste<br />

•(Microscope)<br />

•(Résultats anatomopathologiques)<br />

<strong>Zitha</strong>Klinik<br />

•Radiologue (Ris-Pacs)<br />

•Nucléariste (Hermes)<br />

•Oncologues (Dossiers méd.)<br />

•Chirurgiens / Gynécologues (Dossiers méd.)<br />

•Gastroentérologues (Dossiers méd.)<br />

•Pneumologues (Dossiers méd.)<br />

•Infirmière coordinatrice (Programme RCP)<br />

•Data Manager (Programme RCP)<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

53


Graphique 15 : Nombre des différents dossiers discutés à la « RCP »<br />

à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 2755<br />

Tumeurs du système digestif colorectal /<br />

canal anal (C18 - C20 - C21)<br />

585<br />

Tumeurs du sein (C50)<br />

502<br />

Tumeurs du système digestif supérieur<br />

(C15 - C17 / C22 - C25)<br />

Tumeurs de la tête et du cou (C00 - C13, C32, C73)<br />

Tumeurs pulmonaires et pleurales (C34),<br />

Métastases pulmonaires (C78)<br />

269<br />

254<br />

301<br />

Tumeurs gynécologiques (C51 - C57)<br />

Tumeurs génito-urinaires (C60 - C64 / C65 - C68)<br />

Tumeurs cutanées (C44)<br />

Tumeurs du cerveau et d'autres parties du SNC<br />

(C71 - C72) + Métastases d'origine …<br />

192<br />

143<br />

117<br />

83<br />

0 100 200 300 400 500 600 700<br />

Hémato-oncologie<br />

129<br />

Métastases indéterminées +<br />

cancers à primitive inconnue (C80)<br />

81<br />

Tumeurs bénignes à présomption de<br />

tumeur maligne<br />

62<br />

Différents sarcomes<br />

37<br />

0 100 200 300 400 500 600 700<br />

Les médecins spécialistes présentent les dossiers de leurs patients cancéreux. Après présentation des images<br />

radiologiques et du résultat anatomo-pathologique, la recommandation thérapeutique est discutée et décidée<br />

pour chaque patient. La décision est notée sur une fiche spécifique puis transférée par le secrétariat du CCT<br />

aux médecins responsables du patient soit interne, soit externe.<br />

54


Graphique 16 : Organisation des clichés radiologiques pour l’RCP<br />

Collecte des clichés<br />

RX (Infirmerie<br />

Coordinatrice)<br />

RIS-PACS et DVD de<br />

l’extérieur (ATM<br />

Radiologie) 2007<br />

RIS-PACS imagerie<br />

de l’extérieur intégrée<br />

(ATM Radiologie) <strong>2011</strong><br />

L’idée d’inviter d’autres médecins spécialistes ou généralistes existe depuis des années mais est difficile à<br />

réaliser. Néanmoins pendant les dix ans d’expériences trois généralistes, deux oncologues du CHL (Dr Caroline<br />

DUHEM et Dr Guy BERCHEM) et un gynécologue de la Clinique Dr Bohler (Dr Christiane KIEFFER) ont participé<br />

à la RCP.<br />

5.1.7 La revue des processus organisationnels du CCT<br />

En 2009, une analyse des processus du CCT est réalisée avec l’aide d’un consultant externe, en vue de la<br />

restructuration des outils informatiques (dossier spécifique pour le CCT). Mme Hélène GROOT KOERKAMP a<br />

appris à travailler avec l’outil ARIS pour pouvoir actualiser régulièrement les processus.<br />

Graphique 17 : Les processus administratifs autour du patient au<br />

CCT – Le rôle du « Data Manager » et de la « Cellule de<br />

Coordination »<br />

Collecte des données Encodage des données<br />

Préparation RCP<br />

(Data Manager - Infirmières<br />

Coordinatrices - Corps Médical)<br />

Suivi des patients<br />

Transfert des dossiers<br />

médicaux<br />

RCP<br />

(Data Manager - Infirmières<br />

Coordinatrices - Corps Médical)<br />

Courbes de survie<br />

(CRP-Santé)<br />

<strong>Bilan</strong> d'activités<br />

(Cellule de<br />

Coordination)<br />

Publications<br />

(Cellule de<br />

Coordination)<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

55


Graphique 18 : Les processus autour du patient et son entourage – La<br />

place pour le travail des infirmières coordinatrices, le<br />

corps médical, etc.<br />

Phase de diagnostif (diagnostic primaire - suivi)<br />

Traitement curatif (pré-/post-op ou sans chirurgie)<br />

Traitement palliatif (pré-/post-op ou sans chirurgie)<br />

Graphique 19 : Les processus organisationnels au CCT – Le rôle de la<br />

« Cellule de coordination »<br />

• Management du CCT -<br />

Lieu de rencontre<br />

• Organisation des<br />

réunions des différents<br />

conseils<br />

• Organisation de<br />

formations continues<br />

56


5.2 Activités en chirurgie tumorale<br />

5.2.1 Tumeurs du système digestif<br />

Médecins spécialistes en Gastroentérologie :<br />

••<br />

Dr Jean BISDORFF (jusqu’en 2010)<br />

••<br />

Dr Françoise BOURGEOIS (depuis 2007)<br />

••<br />

Dr Paul PESCATORE<br />

••<br />

Dr Jacques REICHLING (Médecin coordinateur du Service de gastroentérologie)<br />

••<br />

Dr Philippe TURK (Médecin-directeur)<br />

••<br />

Dr Jean-Yves WILPUTTE (consultant depuis <strong>2011</strong>)<br />

Médecins spécialistes en Chirurgie viscérale :<br />

••<br />

Dr Carlo FABER (jusqu’en 2012) (Médecin responsable du CCT jusqu’en 2012)<br />

••<br />

Dr Jacques KAYSER (Médecin coordinateur du Service chirurgie)<br />

••<br />

Dr Klemens SCHEIDELER<br />

••<br />

Dr Georges DECKER (depuis 2007) (Médecin Consultant au Département de chirurgie thoracique et<br />

oesophagienne - UZ Leuven) (Médecin coordinateur du CCT depuis 2012)<br />

••<br />

Dr Muriel SCHILTZ (depuis <strong>2011</strong>)<br />

Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />

••<br />

Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />

••<br />

Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du Service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />

••<br />

Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />

••<br />

Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />

••<br />

Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />

Médecins spécialistes en Radiothérapie :<br />

••<br />

CFB<br />

••<br />

Centre de Radiothérapie à Trêves<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

57


Côlon C18 (424)<br />

Rectum C20 (234)<br />

Contacts patients et entourage<br />

43,20 % Contacts internes (services et mé<br />

23,80 % Contacts externes autour du patie<br />

Voies biliaires C22 - vésicule<br />

biliaire C23 - pancréas C25 (105) 10,70 %<br />

Estomac - C16 (89) 9 % Ambulant (7109)<br />

Graphique 20 : Nombre de patients différents traités pour un cancer<br />

digestif pris en charge par le CCT à la ZK de 2002 à<br />

<strong>2011</strong> : N = 982<br />

Œsophage - C15 (70) 7 % Hospitalisé (7212)<br />

Foie C22 (40) 4,00 %<br />

Intestin grêle C17 (15) 1,50 %<br />

Canal anal C21 (5) 0,70 %<br />

100,00 %<br />

1%<br />

9%<br />

11%<br />

7%<br />

4%<br />

2%<br />

43%<br />

Côlon C18 (424)<br />

Rectum C20 (234)<br />

Voies biliaires C22 - vésicule<br />

biliaire C23 - pancréas C25 (105)<br />

Estomac - C16 (89)<br />

Œsophage - C15 (70)<br />

Foie C22 (40)<br />

24%<br />

Intestin grêle C17 (15)<br />

Canal anal C21 (5)<br />

982 patients ayant eu un cancer digestif pris en charge en total par le CCT de 2002 à <strong>2011</strong> :<br />

••<br />

dont 598 patients (60,8%) ayant eu une résection chirurgicale oncologique,<br />

••<br />

dont 384 patients discutés en RCP (39,2%) ayant eu un traitement oncologique ou bien un suivi<br />

médical.<br />

5.2.1.1 Oesophage – Jonction œsogastrique (CIM-0 C15, C16.0)<br />

Graphique 21 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />

de l’œsophage pris en charge par le CCT à la ZK de<br />

2002 à <strong>2011</strong> : N = 69<br />

42%<br />

40 patients ayant eu une résection<br />

chirurgicale oncologique de<br />

l'œsophage à la ZK<br />

58%<br />

29 patients discutés en RCP ayant<br />

eu un traitement oncologique de<br />

l'oesophage sans résection<br />

chirurgicale oncologique à la ZK<br />

58


Stade IIIA: (7)<br />

17,5!%<br />

Stade IIIB: (7)<br />

17,5!%<br />

Types de cancer (pour les 40 patients opérés) :<br />

Stade IIIC: (7)<br />

••<br />

Cancer épidermoïde :<br />

17,5!%<br />

5 patients 12,5%<br />

••<br />

Adénocarcinome :<br />

Stade IV: (5)<br />

12,5!%<br />

35 patients 87,5%<br />

dont 10 adénocarcinomes sur Barrett 0 %<br />

10 % 20 % 30 %<br />

eu une résection<br />

gique de<br />

K<br />

és en RCP ayant<br />

ncologique de<br />

résection<br />

gique à la ZK<br />

Stadification préopératoire par :<br />

••<br />

PET-scan :<br />

90% des patients depuis 2006 (27 de 30 patients)<br />

••<br />

Echographie trans-oesophagienne : 75% des patients depuis 2007 (avant 2007 : 8%)<br />

Graphique 22 : Nombre de patients différents ayant eu une résection<br />

chirurgicale pour un cancer de l’œsophage à la ZK de<br />

2002 à <strong>2011</strong> : N = 40<br />

14<br />

12<br />

10<br />

8<br />

6<br />

4<br />

2<br />

0<br />

3<br />

9<br />

1<br />

1<br />

5<br />

1<br />

3<br />

1<br />

3<br />

4<br />

2<br />

2 1<br />

2<br />

1<br />

1<br />

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

femmes<br />

hommes<br />

Ratio : 9 femmes 22,5%, 31 hommes 77,5%<br />

Localisation des tumeurs de l’œsophage (code ICD10) :<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

59


••<br />

C15.3 Tiers supérieur de l’œsophage (œsophage cervical) : 3 patients 7,5%<br />

••<br />

C15.4 Tiers moyen de l’œsophage (œsophage thoracique) : 3 patients 7,5%<br />

••<br />

C15.5 Tiers inférieur de l’œsophage (œsophage abdominal) : 20 patients 50%<br />

••<br />

C16.0 Cardia : 14 patients 35%<br />

Age médian des patients opérés à la ZK : 67 ans (46 à 85 ans) 42% des patients sont âgés de 70 ans ou<br />

plus au moment de l’intervention.<br />

30 % 40 %<br />

Type de prise en charge :<br />

••<br />

Elective : 40 patients 100%<br />

Graphique 23 : Types de résections chirurgicales oncologiques de<br />

l’œsophage à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 40 patients<br />

2,5%<br />

Voie thoraco-abdominale gauche<br />

+ cervicale gauche (19)<br />

5,0%<br />

femmes<br />

10,0%<br />

Hybride-Ivor-Lewis<br />

(laparoscopie et thoracotomie) (9)<br />

hommes<br />

12,5%<br />

47,5%<br />

3-voies (thoracotomie<br />

droite/laparotomie/cervicotomie<br />

gauche) (5)<br />

Voie thoraco-abdominale<br />

gauche anastomose intra-thoracique (4)<br />

22,5%<br />

Laparotomie seule (2)<br />

Ivor Lewis "ouvert" (1)<br />

Types d’anastomose :<br />

••<br />

Anastomose cervicale :<br />

••<br />

jusqu’à 2007 :<br />

0 patient<br />

••<br />

de 2007 à <strong>2011</strong> : 24 patients sur 28 patients 84%<br />

••<br />

Anastomose intrathoracique :<br />

••<br />

jusqu’à 2007 : 12 patients sur 12 patients 100%<br />

••<br />

de 2007 à <strong>2011</strong> : 4 patients sur 28 patients 16%<br />

Types de curage ganglionnaire :<br />

••<br />

Type 2 champs (2F : abdominal et médiastinal) : 36 patients 90%<br />

••<br />

Type 3 champs (3F : abdominal, médiastinal et cervical) : 2 patients 5%<br />

••<br />

Abdominal uniquement : 2 patients 5%<br />

Résultats chirurgicaux :<br />

••<br />

Durée d’intervention (médiane) : 395 minutes (243 à 560)<br />

••<br />

Transfusions peropératoires : 14 patients 41%<br />

60


Complications postopératoires : 26 patients sur 40 patients 65%<br />

••<br />

dont nécessitant une réintervention : 5 patients 12,5%<br />

••<br />

dont fistules anastomotiques : 4 patients 10%<br />

Durée médiane du séjour postopératoire :<br />

••<br />

Durée séjour en réanimation (médiane) : 5 jours (3 à 70)<br />

••<br />

Durée hospitalisation postopératoire (médiane) : 17 jours (10 à 121)<br />

Mortalité postopératoire :<br />

••<br />

A 30 jours : 1 patient 2,5%<br />

••<br />

A 90 jours : 3 patients 7,5%<br />

Résultats oncologiques :<br />

Nombre de ganglions examinés : médiane 37 ganglions (11 à 59)<br />

par périodes : 18 ganglions (11 à 46) avant 2007 vs. 37,5 (18 à 59) depuis 2007 ; p = 0,0009<br />

hage<br />

mmes<br />

femmes<br />

Nombre de patients ayant une atteinte ganglionnaire :<br />

••<br />

Tumeur N+ : 28 patients 70%<br />

••<br />

par patient N+ :<br />

médiane du nombre de ganglions atteints/patient : 5 ganglions (1 à 29)<br />

Radicalité des résections :<br />

Types de résection œsophage<br />

Voie thoraco-abdominale gauche<br />

+ cervicale gauche (19) 47,50 %<br />

••<br />

R0 : 34 patients 85%<br />

••<br />

R1 : 4 Hybride-Ivor-Lewis<br />

patients 10%<br />

(laparoscopie et thoracotomie) (9) 23 %<br />

Causes de R1: 1 marge latérale négative


Réunions de concertation pluridisciplinaire : 39 sur 40 patients opérés et 29 patients traités en oncologie<br />

ont été discutés en RCP = 68 sur 69 patients (98,5%).<br />

Traitement multimodal :<br />

Traitement systémique d’induction (néo-adjuvant) 32% :<br />

••<br />

Chimiothérapie : 7 patients 17,5%<br />

(8% avant 2007)<br />

••<br />

Radio-chimiothérapie : 3 patients 7,5%<br />

(modalité non-disponible avant 2007)<br />

Traitements adjuvants à visée curative :<br />

••<br />

Chimiothérapie : 12 patients 30%<br />

••<br />

Radiothérapie : 4 patients 10%<br />

Traitements palliatifs :<br />

••<br />

Chimiothérapie : 8 patients 20%<br />

16 patients (40%) opérés à la ZK sans traitement complémentaire.<br />

Suivi oncologique :<br />

••<br />

Durée du suivi : suivi médian 18,5 mois (2 à 89)<br />

••<br />

Durée du suivi des patients survivants suivi médian 25 mois (8 à 89)<br />

••<br />

Durée de survie :<br />

survie médiane 42 mois<br />

survie moyenne 48 mois<br />

(IC à 95% : 34 à 63)<br />

Estimation du taux de survie global (selon Kaplan-Meier) : à 3 ans 55%<br />

(39 patients survivants l’intervention) à 5 ans 44%<br />

Analyse de survie du cancer de l’oesophage – CRP-Santé :<br />

L’analyse de survie porte sur l’ensemble des patients opérés pour un cancer de l’œsophage entre le 1 er janvier<br />

2002 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, que l’intervention soit à visée curative ou palliative : 40 patients ont été opérés<br />

et 19 patients sont décédés au cours du suivi, soit 47.5% des patients.<br />

Pour les 21 patients vivants au suivi, il est à noter que le suivi est très complet avec un délai maximum écoulé,<br />

entre la date du dernier suivi et l’étude, de 6 mois.<br />

La médiane du délai de survie est de 53 mois (IC95%, 3 mois – 103 mois).<br />

La survie est similaire pour les hommes et les femmes ainsi que pour les patients agés de plus de 70 ans<br />

comparés à ceux de moins de 70 ans.<br />

La survie à 3 mois est de 87.5% (IC95% : 77.3% - 97.7%).<br />

La survie à 1 ans est de 64.1% (IC95% : 49.0% - 79.2%).<br />

La survie à 2, 3 & 4 ans reste constante à 51.5% (IC95% : 35.0% - 68.0%).<br />

La survie à 5 ans est de 38.6% (IC95% : 13.5% - 63.7%).<br />

62


Graphique 25 : Courbe de survie, estimée par la méthode de Kaplan-<br />

Meier, des patients opérés d’un cancer de l’œsophage<br />

entre le 1er janvier 2002 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, à la ZK<br />

Fonction de survie<br />

Survie cumulée<br />

Durée du suivi en mois<br />

Commentaires : Dr Georges DECKER<br />

Comparaison de la survie des patients opérés d’un cancer de l’oesophage avant juillet 2007 versus les<br />

patients opérés depuis juillet 2007.<br />

Au cours de la période analysée la prise en charge chirurgicale des cancers de l’oesophage a considérablement<br />

évolué au CCT. Il importe donc d’analyser les effets de ces changements :<br />

Avant août 2007, au CCT les patients atteints d’un cancer de l’oesophage ont pour la grande majorité<br />

été opéré par une technique dite selon Ivor-Lewis mini-invasive hybride, associant un temps abdominal<br />

laparoscopique avec un temps thoracique par thoracotomie et réalisation d’une anastomose oesophagogastrique<br />

intra-thoracique.<br />

Depuis août 2007 la prise en charge a été modifiée au sein du groupe chirurgical, incluant une modification des<br />

techniques chirurgicales. Depuis lors l’approche thoraco-abdominale gauche avec une anastomose cervicale,<br />

soit une approche classique des 3 voies (5 patients : thoracotomie droite, laparotomie et cervicotomie) a<br />

remplacé l’approche hybride (Ivor Lewis). Ces techniques conventionnelles mettent d’avantage l’accent sur la<br />

radicalité du curage lymphatique que l’effet minimalement invasif de l’intervention.<br />

Pour les 39 patients disponibles au suivi oncologique :<br />

••<br />

les 12 patients opérés avant août 2007 ont une survie médiane de 10 mois (IC à 95% de 10 à 50<br />

mois); moyenne : 30 mois (IC à 95% de 7 à 12 mois) avec un taux de survie à 36 mois (Kaplan-Meier)<br />

à 34 %.<br />

••<br />

les 27 patients opérés depuis août 2007 ont une survie moyenne de 36 mois (IC à 95% de 29 à 43<br />

mois), la médiane n’est pas encore atteinte (8 décès) et le taux de survie à 36 mois est de 64%. Cette<br />

différence de survie entre les 2 périodes est statistiquement significative (log rank test; p=0,019).<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

63


Graphique 26 : Comparaison des courbes de survie des patients<br />

opérés durant les périodes avant et après le mois<br />

d’août 2007<br />

Survie %<br />

inter. avant 2007<br />

inter. depuis 2007<br />

Durée du suivi en mois<br />

Graphique 27 : Courbe de survie spécifique du cancer de l’oesophage<br />

par stade pTNM (selon Kaplan-Meier) pour l’ensemble<br />

des 40 patients opérés.<br />

Survie %<br />

pTNM 2009<br />

Stade IV<br />

Stade III<br />

Stade II<br />

Stade I<br />

Durée du suivi en mois<br />

Il est à noter que les résultats de survie par stade sont excellents en comparaison avec les données<br />

internationales, particulièrement pour les patients aux stades II et III.<br />

64


2 3<br />

25 19<br />

Stade IA: (11)<br />

5.2.1.2 Estomac (CIM-0 C16)<br />

Graphique 28 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />

gastrique pris en charge par le CCT à la ZK de 2002 à<br />

<strong>2011</strong> : N = 81<br />

25,0!%<br />

Stade IB: (4)<br />

9,1!%<br />

44 patients ayant eu une<br />

résection chirurgicale<br />

oncologique de l'estomac à la ZK<br />

Stade II: (7)<br />

Stade IIIA: (7)<br />

45,7%<br />

15,9!%<br />

15,9!%<br />

37 patients discutés en RCP<br />

en traitement oncologique de<br />

l'estomac sans résection<br />

chirurgicale oncologique à la ZK<br />

54,3%<br />

Stade IIIB: (3)<br />

6,8!%<br />

Stade IV: (12)<br />

27,3!%<br />

0!% 10!% 20!% 30!% 40!%<br />

Graphique 29 : Nombre de patients différents ayant eu une résection<br />

chirurgicale pour un cancer de l’estomac à la ZK de<br />

2002 à <strong>2011</strong> : N = 44<br />

12<br />

10<br />

8<br />

4<br />

femmes<br />

hommes<br />

6<br />

4<br />

2<br />

0<br />

1<br />

1<br />

6<br />

6<br />

5<br />

3<br />

2<br />

2<br />

2<br />

2<br />

2 1 2<br />

2<br />

1<br />

1<br />

1<br />

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

Ratio : 19 femmes 56,8%, 25 hommes 43,2%<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

65


Nombre de patients opérés par localisation (code ICD10) :<br />

C16.0 Cardia : cf. Cancer de l’œsophage (Chapitre 5.2.2.1)<br />

••<br />

C16.0 Tumeur maligne du subcardia : 1 patient 2,3%<br />

••<br />

C16.1 Tumeur maligne du fundus : 3 patients 6,8%<br />

••<br />

C16.2 Tumeur maligne du corps de l’estomac : 12 patients 27,3%<br />

••<br />

C16.3 Tumeur maligne de l’antre pylorique : 25 patients 56,8%<br />

••<br />

C16.4 Tumeur maligne du pylore : 1 patient 2,3%<br />

••<br />

C16.5 T. m. de la petite courbure de l’estomac, SAI : 2 patients 4,5%<br />

Age médian des patients opérés à la ZK : 68 ans (34 à 91ans)<br />

Index de Karnofsky :<br />

••<br />

100 : 36 patients 81,8%<br />

••<br />

99 - 80 : 8 patients 18,2%<br />

Type de prise en charge :<br />

••<br />

Elective : 43 patients 97,7%<br />

••<br />

Urgente : 1 patient 0,3%<br />

Techniques d’abord chirurgicales des 44 résections chirurgicales oncologiques :<br />

••<br />

Laparoscopie : 15 patients 34,1%<br />

••<br />

Laparotomie : 21 patients 47,7%<br />

••<br />

Combiné : 8 patients 18,2%<br />

66


2008 6<br />

2009<br />

2010 6<br />

<strong>2011</strong> 2<br />

25 1<br />

Graphique 30 : Types de résections chirurgicales oncologiques de<br />

l’estomac à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 44 patients<br />

2,3%<br />

Stade IA: (11)<br />

27,3%<br />

41,0%<br />

Gastrectomie totale (18)<br />

Gastrectomie partielle - Billroth I (13)<br />

Gastrectomie partielle - Billroth II (12)<br />

Gastrectomie polaire supérieure (1)<br />

Stade IB: (4)<br />

Stade II: (7)<br />

Stade IIIA: (7)<br />

29,4%<br />

Stade IIIB: (3)<br />

Stade IV: (12)<br />

Types de curage ganglionnaire : (16% des patients sans lymphadénectomie)<br />

••<br />

Lymphadénectomie D1 : 2 patients 4,5%<br />

••<br />

Lymphadénectomie D2 : 28 patients 63,6%<br />

••<br />

Lymphadénectomie D3 : 7 patients 15,9%<br />

Gestes associées : 23 patients sur 44 patients 52,3%<br />

Annexectomie (1), cholécystectomie (11), résection hépatique 37 patients (2), discutés résection en RCP colique (4), splénectomie (5)<br />

45,7%<br />

Résultats chirurgicaux :<br />

54,3%<br />

44 patients ayant eu une<br />

résection chirurgicale<br />

oncologique de l'estomac à la ZK<br />

en traitement oncologique de<br />

l'estomac sans résection<br />

chirurgicale oncologique à la ZK<br />

1<br />

1<br />

Complications postopératoires : 20 patients sur 44 patients 45,5%<br />

••<br />

Fistule (œsophage, gastrique, pancréatique, colique) : 6<br />

••<br />

SSI superficiel : 1<br />

••<br />

SSI profond : 3<br />

••<br />

Autres : 10 patients : bronchopneumonie (1), épanchement pleural (3), hémorragie (1), infection<br />

urinaire (1), pancréatite aiguë (1), paralyse nerf récurrent (1), perforation iatrogène du cholédoque (1),<br />

septicémie (2), sténose anastomotique (2)<br />

Durée médiane du séjour postopératoire : 15,5 jours (8 à 95 jours)<br />

Mortalité postopératoire : 2 patients sur 44 patients 4,65%<br />

••<br />

Mortalité à 30 jours :<br />

1 patient à 12 jours<br />

Cause : choc septique<br />

••<br />

Hospitalière :<br />

1 patient à 40 jours<br />

Cause : infiltration médullaire métastatique<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

67


Résultats Cancer oncologiques de l'estomac :<br />

Cancer de l'estomac<br />

hommes femmes Gastrectomie totale (18) 41 % Stade IV: (12)<br />

2 1 2 Gastrectomie partielle - Billroth I (13) 29,40 % Stade IIIB: (3)<br />

3 2 Gastrectomie partielle - Billroth II (12) 27,30 % Stade IIIA: (7)<br />

4 5 1 Gastrectomie polaire supérieure (1) 2,30 % Stade II: (7)<br />

5 2 2 100 % Stade IB: (4)<br />

6 1 1 Stade IA: (11)<br />

7 2 2<br />

8 6 1<br />

9 1<br />

0 6 4<br />

1 2 3<br />

25 19<br />

Radicalité des résections :<br />

••<br />

Rx : 3 patients 6,8%<br />

••<br />

R0 : 38 patients 86,4%<br />

••<br />

R1 : 3 patients 6,8%<br />

Graphique 31 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />

= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des<br />

44 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />

oncologique pour cancer de l’estomac à la ZK de<br />

2002 à <strong>2011</strong><br />

Stade IA: (11)<br />

25,0!%<br />

Stade IB: (4)<br />

9,1!%<br />

h I (13)<br />

h II (12)<br />

re (1)<br />

Stade II: (7)<br />

Stade IIIA: (7)<br />

15,9!%<br />

15,9!%<br />

Stade IIIB: (3)<br />

6,8!%<br />

Stade IV: (12)<br />

27,3!%<br />

0!% 10!% 20!% 30!% 40!%<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 42 sur 44 patients opérés et 37 patients traités en oncologie<br />

ont été discutés en RCP = 79 sur 81 patients (97,5%).<br />

ZK<br />

K<br />

25 traitements 12 néo- / adjuvants (56,8%) à visée curative ou palliative proposés pour les 44 patients<br />

ayant eu une intervention chirurgicale pour cancer de l’estomac.<br />

10<br />

Traitements de chimiothérapie néo-adjuvants : 5 patients 11,4%<br />

8<br />

4<br />

femmes<br />

hommes<br />

1<br />

Traitements 6 adjuvants à visée curative : 14 patients 31,8%<br />

1<br />

6<br />

••<br />

Chimiothérapie (8) 5<br />

4<br />

2<br />

2<br />

••<br />

Radio-chimiothérapie (6)<br />

2<br />

2<br />

••<br />

Radiothérapie (4)<br />

0<br />

1<br />

2<br />

Traitements de chimiothérapie palliatifs : 6 patients 13,6%<br />

2<br />

1<br />

1<br />

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

2<br />

1<br />

6<br />

3<br />

2<br />

19 patients (43,2%) ont été opérés à la ZK sans traitement complémentaire.<br />

68


Suivi oncologique :<br />

Actuellement les données du suivi oncologique sont incomplètes en raison de la prise en charge par différents<br />

médecins (gastroentérologues, oncologues ou le généraliste). Le CCT espère pouvoir présenter ses résultats<br />

complets en 2014.<br />

Rectum N = 237<br />

192 patients ayant<br />

eu 41 une patients résection discutés chirurgicale en RCP en<br />

oncologique<br />

traitement 4 patients discutés oncologique en RCP sans avec<br />

résection tumeur bénigne chirurgicale<br />

oncologique (présomption à de la tumeur ZK maligne)<br />

5.2.1.3 Tumeur stromales gastro-intestinales (GIST)<br />

14 patients discutés en RCP et ayant eu une résection chirurgicale oncologique ou endoscopique.<br />

100 %<br />

••<br />

Localisation de la tumeur stromale :<br />

Cancer du rectum<br />

81 %<br />

17,30 %<br />

1,70 %<br />

••<br />

estomac (C16) : 9 patients 64,3%<br />

••<br />

intestin grêle (C17) : 2 patients 14,3%<br />

••<br />

duodénum (C17.0) : 2 patients 14,3%<br />

••<br />

rectum (C20) : 1 patient 7,1%<br />

1,7%<br />

5.2.1.4 Tumeur carcinoïde (neuroendocrine)<br />

16 patients discutés en RCP dont 12 (75%) ayant eu une résection chirurgicale oncologique.<br />

17,3%<br />

••<br />

Localisation des carcinoïdes :<br />

••<br />

intestin grêle (C17) : 1 patient 6,2%<br />

••<br />

côlon (C18 – C20) : 9 patients 56,3%<br />

••<br />

appendice (C18.1) : traitement oncologique 6 patients sans<br />

37,5%<br />

5.2.1.5 Côlon (CIM-0 C18)<br />

81,0%<br />

192 patients ayant<br />

eu une résection chirurgicale<br />

oncologique<br />

41 patients discutés en RCP en<br />

résection chirurgicale<br />

oncologique à la ZK<br />

4 patients discutés en RCP avec<br />

tumeur bénigne<br />

(présomption de tumeur maligne)<br />

Graphique 32 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />

du côlon pris en charge par le CCT à la ZK de 2002 à<br />

<strong>2011</strong> : N = 405<br />

44,<br />

4,5%<br />

18,5%<br />

312 patients ayant eu<br />

une résection chirurgicale<br />

oncologique<br />

77,0%<br />

75 patients discutés en RCP en<br />

traitement oncologique sans résection<br />

chirurgicale oncologique à la ZK<br />

18 patients discutés en RCP avec<br />

tumeur bénigne (présomption<br />

de tumeur maligne)<br />

22,1%<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

69


ale et totale (14)<br />

Stade IIIB: (33)<br />

17,0!%<br />

Stade IIIB: (52)<br />

Stade IIIC: (17)<br />

8,8!%<br />

Stade IIIC: (25)<br />

Stade IV: (32)<br />

16,6!%<br />

Stade IV: (58)<br />

Graphique 33 : Nombre de patients différents ayant eu une résection<br />

0!% 10!%<br />

chirurgicale<br />

20!%<br />

oncologique<br />

30!%<br />

pour un<br />

40!%<br />

0!%<br />

cancer du côlon à<br />

la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 312<br />

50<br />

excision (118)<br />

ure du rectum (31) +<br />

gmoidienne (13)<br />

minopérinéale (27)<br />

38<br />

16<br />

18<br />

17<br />

9<br />

17<br />

23<br />

femmes<br />

hommes<br />

25<br />

15<br />

13<br />

16<br />

23<br />

18<br />

du rectum (2)<br />

13<br />

16<br />

11<br />

12<br />

18<br />

10<br />

17<br />

16<br />

9<br />

19<br />

(1)<br />

0<br />

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

Ratio : 161 femmes 51,9%, 151 hommes 48,1%<br />

Localisation des tumeurs du côlon (code ICD10) :<br />

317 cancers coliques ont été reséqués chez 312 patients (5 doubles localisations).<br />

••<br />

C18.0 Caecum : 70 22,1%<br />

••<br />

C18.1 Appendice : 1 0,3%<br />

••<br />

C18.2 Côlon ascendant : 47 14,8%<br />

••<br />

C18.3 Angle hépatique : 14 4,4%<br />

••<br />

C18.4 Côlon transverse : 27 8,5%<br />

••<br />

C18.5 Angle splénique : 16 5%<br />

••<br />

C18.6 Côlon descendant : 19 6%<br />

••<br />

C18.7 Côlon sigmoïde : 123 38,8%<br />

70


0!%<br />

Age médian des patients opérés à la ZK : 72 ans (25 à 100 ans)<br />

Indice de Karnofsky :<br />

••<br />

100 - 70 : 294 94,2 %<br />

••<br />

69 - 50 : 14 4,5 %<br />

••<br />

49 - 30 : 4 1,3 %<br />

Type de prise en charge :<br />

••<br />

Elective : 292 92,1%<br />

••<br />

Urgente : 25 7,9%<br />

Techniques d’abord chirurgicales des 317 résections chirurgicales oncologiques Cancer : du rectum<br />

••<br />

Laparoscopie : 268 84,5%<br />

••<br />

Laparotomie : 41<br />

Résection rectosigmoidienne (13)<br />

12,9%<br />

••<br />

Combiné (assisté par 2004 LPX) : 15 14 3 TEM (3)<br />

1%<br />

••<br />

Conversion :<br />

2005 6 8 Résection locale du rectum (2)<br />

5 1,6%<br />

Cancer du rectum<br />

81 % Total mesorectal excision (118)<br />

17,30 % hommes femmes Résection antérieure du rectum (31) +<br />

1,70 % 2002 9 8 Amputation abdominopérinéale (27)<br />

100 % 2003 20 8 Hartmann (4)<br />

2006 10 10 Résection Pouch (1)<br />

2007 16 6<br />

2008 8 9<br />

2009 10 7<br />

Graphique 34 : Types<br />

2010<br />

de résections<br />

7<br />

chirurgicales<br />

9<br />

oncologiques<br />

coliques <strong>2011</strong> de 2002 8 à <strong>2011</strong>5<br />

à la ZK : N = 312 patients<br />

109 84<br />

0,3%<br />

4,4%<br />

Stade 0: (4)<br />

irurgicale<br />

s en RCP en<br />

ique sans<br />

le<br />

5,4%<br />

45,4%<br />

Hémicolectomie gauche - simple<br />

(115) et élargie (29)<br />

Hémicolectomie droite - simple (120)<br />

et élargie (21)<br />

Résection colique transverse (17)<br />

Stade I: (42)<br />

Stade IIA: (48)<br />

Stade IIB: (8)<br />

Stade IIIA: (10)<br />

en RCP avec<br />

44,5%<br />

Colectomie subtotale et totale (14)<br />

Stade IIIB: (33)<br />

meur maligne)<br />

Hartmann (1)<br />

Stade IIIC: (17)<br />

Stade IV: (32)<br />

t eu<br />

urgicale<br />

és en RCP en<br />

gique sans résection<br />

ogique à la ZK<br />

és en RCP avec<br />

présomption<br />

e)<br />

Stomies : 31 patients 8,9%<br />

1,0%<br />

1,5% 0,5%<br />

••<br />

Colostomie provisoire : 25 patients 8%<br />

••<br />

Iléostomie définitive (1 pat. = 0,3%)<br />

provisoire<br />

2,0%<br />

(5 pat. = 1,6%) : 6 patients 1,9%<br />

13,6%<br />

22,1% 59,3%<br />

Total mesorectal excision (118)<br />

Résection antérieure du rectum (31) +<br />

Résection rectosigmoidienne (13)<br />

Amputation abdominopérinéale (27)<br />

Hartmann (4)<br />

TEM (3)<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

Résection locale du rectum (2)<br />

71<br />

50<br />

38<br />

25<br />

13


Gestes associées spécifiques : 74 patients 23,7%<br />

••<br />

Digestif (p.ex. : cholécystectomie, hernie inguinale,<br />

splénectomie, résection antre gastrique,<br />

résection colique suppl., etc.) 38 12,2%<br />

••<br />

Hépatique (biopsie / métastasectomie) : 16 5,1%<br />

••<br />

Gynécologique<br />

(p.ex. : annexectomie, hystérectomie, etc.) : 16 5,1%<br />

••<br />

Pneumologique (p.ex. : thoracoscopie pour biopsie) : 2 0,6%<br />

••<br />

Urologique (p.ex. : cystectomie) : 2 0,6%<br />

Résultats chirurgicaux :<br />

Complications postopératoires : 71 patients sur 312 patients 22,8%<br />

••<br />

8 patients (2,6%) opérés avec une bronchopneumonie.<br />

••<br />

11 patients (3,5%) opérés ayant eu une fistule anastomotique.<br />

••<br />

10 patients (3,2%) opérés ayant eu une infection urinaire.<br />

••<br />

17 patients (5,4%) opérés ayant eu une infection du site opératoire.<br />

••<br />

Autres : 25 patients : p.ex. : AVC, arythmie, bronchopneumonie, choc septique, confusion postopératoire,<br />

épanchement pleural, hémorragie, infarctus, infection urinaire, nécrose colique, occlusion, péritonite,<br />

rétention urinaire, etc.<br />

Les complications postopératoires de la chirurgie colique ont été contrôlées par l’infirmière coordinatrice et<br />

le service hygiène sous contrôle du Dr Alain HAKIM – Médecin spécialiste en biologie clinique (Membre de la<br />

commission d’hygiène et du groupe de travail de la prévention des infections nosocomiales).<br />

Durée médiane du séjour postopératoire :<br />

••<br />

Patients ayant eu une laparoscopie :<br />

••<br />

Patients ayant eu une laparotomie :<br />

7,4 jours (3 à 71 jours)<br />

12,8 jours (3 à 113 jours)<br />

Mortalité postopératoire : 14 patients sur 312 patients 4,5%<br />

••<br />

Mortalité à 30 jours : 13 patients entre 1 et 21 jours<br />

Causes : bronchopneumonie (1), problème cardio-vasculaire (1), chocs septiques (3),<br />

décompensation hépatique (1), coagulopathie post-transfusionnelle (1), infarctus mésentèrique (2),<br />

insuffisance cardiaque (2), insuffisance hépatique sur cirrhose (1), 1 œdème pulmonaire sur sténose<br />

aortique (1)<br />

••<br />

Hospitalière : 1 patient à 71 jours<br />

Cause : progression tumorale<br />

Résultats oncologiques :<br />

Radicalité des résections :<br />

••<br />

Rx : 12 3,8%<br />

••<br />

R0 : 299 94,3%<br />

••<br />

R1 : 5 1,6%<br />

••<br />

R2 : 1 0,3%<br />

72


Graphique 35 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC = UICC<br />

– 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des 312 patients<br />

ayant eu une intervention chirurgicale oncologique<br />

pour cancer du côlon à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong><br />

Stade 0: (7)<br />

2,2 %<br />

Stade I: (65)<br />

20,5 %<br />

Stade IIA: (83)<br />

26,2 %<br />

Stade IIB: (17)<br />

Stade IIIA: (10)<br />

3,1 %<br />

5,4 %<br />

Stade IIIB: (52)<br />

16,4 %<br />

Stade IIIC: (25)<br />

7,9 %<br />

Stade IV: (58)<br />

18,3 %<br />

0% 10% 20% 30% 40%<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 266 sur 312 patients opérés et 75 patients traités en oncologie<br />

ont été discutés en RCP = 341 sur 387 patients (88,1%).<br />

149 traitements adjuvants (47,7%) à visée curative ou palliative proposés pour les 312 patients ayant eu<br />

une intervention chirurgicale oncologique pour cancer du côlon.<br />

Traitements adjuvants à visée curative : 111 patients 35,6%<br />

••<br />

Chimiothérapie (110)<br />

••<br />

Radiothérapie (1) (irradiation paroi abdominale envahie par la tumeur)<br />

Traitements de chimiothérapie palliatifs : 38 patients 12,2%<br />

163 patients (52,2%) opérés à la ZK sans traitement complémentaire.<br />

Polypes et tumeurs bénignes du côlon<br />

nécessitant une résection chirurgicale réglée : N = 18<br />

••<br />

Hémicolectomie dr : 6 dont 1 élargie<br />

••<br />

Sigmoïdectomie : 3<br />

••<br />

Polypectomie : 9<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

73


Analyse de survie pour le cancer du côlon - CRP Santé :<br />

Parmi les 69 patients opérés pour un cancer du côlon de stade 0 ou I, 7 sont décédés au cours du suivi, soit<br />

10.1% des patients.<br />

Parmi les 97 patients opérés pour un cancer du côlon de stade II, 23 sont décédés au cours du suivi, soit<br />

23.7% des patients.<br />

Parmi les 86 patients opérés pour un cancer du côlon de stade III, 28 sont décédés au cours du suivi, soit<br />

32.6% des patients.<br />

Parmi les 58 patients opérés pour un cancer du côlon de stade IV, 39 sont décédés au cours du suivi, soit<br />

67.2% des patients.<br />

Les probabilités de survie à différents temps pour les patients opérés d’un cancer du côlon en fonction du<br />

stade sont présentées dans le tableau suivant :<br />

Stades 0 & I Stade II Stade III Stade IV<br />

Survie IC à 95% Survie IC à 95% Survie IC à 95% Survie IC à 95%<br />

3 mois 98.6% (95.9% - 100%) 93.5% (88.4% - 98.6%) 96.4% (92.5% - 100%) 83.8% (74.2% - 93.4%)<br />

1 an 96.8% (92.5% - 100%) 92.4% (86.9% - 97.9%) 92.7% (87.0% - 98.4%) 66.9% (54.4% - 79.4%)<br />

2 ans 95.0% (89.5% - 100%) 88.1% (81.0% - 95.2%) 82.6% (74.0% - 91.2%) 37.4% (24.3% - 50.5%)<br />

3 ans 95.0% (89.5% - 100%) 84.9% (76.9% - 92.9%) 75.8% (65.6% - 86.0%) 27.6% (15.4% - 39.8%)<br />

4 ans 92.0% (84.2% - 99.8%) 84.9% (76.9% - 92.9%) 69.8% (58.4% - 81.2%) 25.1% (13.1% - 37.1%)<br />

5 ans 92.0% (84.2% - 99.8%) 72.6% (60.4% - 84.8%) 58.3% (45.0% - 71.6%) 25.1% (13.1% - 37.1%)<br />

Les courbes de survie, estimées par la méthode de Kaplan-Meier, en fonction du stade du cancer, différent<br />

globalement de façon significative (Test du Log Rank < 0.0001) (cf. graphique 36).<br />

74


Graphique 36 : Courbes de survie, estimées par la méthode de<br />

Kaplan-Meier, des patients opérés d’un cancer du<br />

côlon en fonction du stade, entre le 1er janvier 2002<br />

et le 31 décembre <strong>2011</strong>, à la ZK.<br />

Fonction de survie<br />

Survie cumulée<br />

Rectum N = 237<br />

192 patients ayant<br />

Durée du suivi en mois<br />

eu 41 une patients résection discutés chirurgicale en RCP en<br />

oncologique<br />

traitement 4 patients discutés oncologique en RCP sans avec<br />

résection tumeur bénigne chirurgicale<br />

oncologique (présomption à de la tumeur ZK maligne)<br />

5.2.1.6 Cancer du rectum (jusqu’à 15 cm de la marge anale) (CIM-0 C20)<br />

Cancer du rectum<br />

81 %<br />

17,30 %<br />

1,70 %<br />

100 %<br />

Graphique 37 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />

du rectum pris en charge par le CCT à la ZK de 2002 à<br />

<strong>2011</strong> : N = 237<br />

1,7%<br />

17,3%<br />

192 patients ayant<br />

eu une résection chirurgicale<br />

oncologique<br />

41 patients discutés en RCP en<br />

traitement oncologique sans<br />

résection chirurgicale<br />

oncologique à la ZK<br />

81,0%<br />

4 patients discutés en RCP avec<br />

tumeur bénigne<br />

(présomption de tumeur maligne)<br />

4,5%<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

75


Graphique 38 : Nombre de patients différents ayant eu une résection<br />

chirurgicale oncologique pour un cancer du rectum<br />

de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 192<br />

50<br />

38<br />

femmes<br />

hommes<br />

25<br />

13<br />

0<br />

8<br />

14<br />

6<br />

10<br />

8<br />

9 7<br />

20<br />

8<br />

9 5<br />

15<br />

16<br />

9<br />

10<br />

10<br />

6<br />

8<br />

7 8<br />

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

Ratio : 84 femmes 43,7%, 108 hommes 56,3%<br />

Localisation des tumeurs du rectum (code ICD10) :<br />

194 cancers du rectum ont été réséqués chez 192 patients (2 doubles localisations).<br />

••<br />

C20.9 Rectum : 194 100%<br />

Age médian des patients opérés à la ZK : 69 ans (36 à 94 ans)<br />

Index de Karnofsky :<br />

••<br />

100 - 70 : 186 patients 96,9%<br />

••<br />

69 - 50 : 2 patients 1%<br />

••<br />

49 - 30 : 4 patients 2,1%<br />

Type de prise en charge :<br />

••<br />

Elective : 192 99%<br />

••<br />

Urgente : 2 1%<br />

76


ant<br />

n chirurgicale<br />

utés en RCP en<br />

logique sans<br />

gicale<br />

a ZK<br />

tés en RCP avec<br />

e tumeur maligne)<br />

Techniques d’abord chirurgicales des 194 résections chirurgicales oncologiques :<br />

••<br />

Laparoscopie : 169 87,1%<br />

••<br />

Laparotomie : 7 3,6%<br />

44,5%<br />

5,4%<br />

45,4%<br />

Hémicolectomie gauche - simple<br />

(115) et élargie (29)<br />

Hémicolectomie droite - simple (120)<br />

et élargie (21)<br />

Résection colique transverse (17)<br />

Colectomie subtotale et totale (14)<br />

Stade I: (42)<br />

Stade IIA: (48)<br />

Stade IIB: (8)<br />

Stade IIIA: (10)<br />

Stade IIIB: (33)<br />

••<br />

Combiné : 4 2%<br />

••<br />

Conversion : 9 Stade IIIC: (17) 4,7%<br />

Hartmann (1)<br />

••<br />

TEM : 5 2,6%<br />

Stade IV: (32)<br />

4,1!%<br />

5,2<br />

Graphique 39 : Types de résections chirurgicales oncologiques<br />

rectales à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 192 patients<br />

0!%<br />

1,0%<br />

1,5% 0,5%<br />

2,0%<br />

Total mesorectal excision (118)<br />

50<br />

ayant eu<br />

chirurgicale<br />

13,6%<br />

Résection antérieure du rectum (31) +<br />

Résection rectosigmoidienne (13)<br />

38<br />

iscutés en RCP en<br />

cologique sans résection<br />

ncologique à la ZK<br />

Amputation abdominopérinéale (27)<br />

Hartmann (4)<br />

25<br />

16<br />

15<br />

iscutés en RCP avec<br />

ne (présomption<br />

ligne)<br />

22,1% 59,3%<br />

TEM (3)<br />

Résection locale du rectum (2)<br />

13<br />

16<br />

11<br />

Résection Pouch (1)<br />

Stomies : 110 patients 57,2%<br />

••<br />

Colostomie : définitive (31 patients 16,1%), 90 patients 46,9%<br />

provisoire (59 patients 30,7%)<br />

••<br />

Iléostomie : définitive (2 patients 1%), 20 patients 10,4%<br />

provisoire (18 patients 9,4%)<br />

0<br />

2002 200<br />

Gestes associées spécifiques : 40 patients 20,8%<br />

••<br />

Digestif (p.ex. : cholécystectomie, splénectomie,<br />

résection colique suppl., etc.) : 20 patients 10%<br />

••<br />

Hépatique (métastasectomie) : 5 patients 2,6%<br />

••<br />

Gynécologique (p.ex. : annexectomie, hystérectomie,<br />

résection vagin, etc.) : 10 patients 5,2%<br />

••<br />

Urologique (p.ex. : cystectomie, reconstruction vessie, etc.) : 5 patients 2,6%<br />

Résultats chirurgicaux :<br />

Complications postopératoires : 67 patients sur 192 patients 34,9%<br />

••<br />

4 patients (0,2%) opérés ayant eu une bronchopneumonie.<br />

••<br />

26 patients (13,5%) opérés ayant eu une fistule anastomotique.<br />

••<br />

11 patients (5,7%) opérés ayant eu une infection urinaire.<br />

••<br />

10 patients (5,2%) opérés ayant eu une infection du site opératoire.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

77


••<br />

Autres : 16 patients : p. ex. : hémorragie, iléus, infection urinaire, lésion uretère, nécrose colique,<br />

occlusion, péritonite, phlébite, etc.<br />

Durée médiane du séjour postopératoire :<br />

••<br />

Patients opérés par laparoscopie :<br />

••<br />

Patients opérés par laparotomie :<br />

11 jours (3 à 87 jours)<br />

17,4 jours (7 à 28 jours)<br />

Mortalité postopératoire : 4 patients sur 192 patients 2,1%<br />

••<br />

Mortalité à 30 jours : 2 patients entre 11 et 25 jours<br />

Cause : altération de l’état général et âge (1), embolie pulmonaire (1)<br />

••<br />

Hospitalière : 2 patients entre 34 et 87 jours<br />

Cause : Multiple organ failure (1), ischémie colique (1)<br />

Résultats oncologiques :<br />

Radicalité des résections :<br />

••<br />

Rx : 7 3,7%<br />

••<br />

R0 : 177<br />

Cancer du rectum<br />

91,2%<br />

••<br />

R1 : 7 3,6%<br />

••<br />

R2 : 3 1,5%<br />

Cancer du rectum<br />

Total mesorectal excision (118) 59,30 %<br />

Résection antérieure du rectum (31) +<br />

22,10 % Stade IV: (32) 16,60 %<br />

Résection Amputation rectosigmoidienne abdominopérinéale (13) (27) 13,60 % Stade IIIC: (17) 8,80 %<br />

Hartmann (4) 2 % Stade IIIB: (33) 17 %<br />

TEM (3) 1,50 % Stade IIIA: (10) 5,20 %<br />

Résection locale du rectum (2) 1 % Stade IIB: (8) 4,10 %<br />

Résection Pouch (1) 0,50 % Stade IIA: (48) 24,70 %<br />

Graphique 40 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />

= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des<br />

192 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />

oncologique pour cancer du rectum à la ZK de 2002<br />

à <strong>2011</strong><br />

100,00 %<br />

100,00 % Stade I: (42) 21,60 %<br />

Stade 0: (4) 2 %<br />

Stade 0: (4)<br />

2,0!%<br />

Stade 0: (7<br />

omie gauche - simple<br />

rgie (29)<br />

omie droite - simple (120)<br />

21)<br />

Stade I: (42)<br />

Stade IIA: (48)<br />

Stade IIB: (8)<br />

4,1!%<br />

21,6!%<br />

24,7!%<br />

Stade I: (65<br />

Stade IIA: (83<br />

Stade IIB: (17<br />

olique transverse (17)<br />

Stade IIIA: (10)<br />

5,2!%<br />

Stade IIIA: (10<br />

subtotale et totale (14)<br />

Stade IIIB: (33)<br />

17,0!%<br />

Stade IIIB: (52<br />

(1)<br />

Stade IIIC: (17)<br />

8,8!%<br />

Stade IIIC: (25<br />

Stade IV: (32)<br />

16,6!%<br />

Stade IV: (58<br />

0!% 10!% 20!% 30!% 40!%<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 182 sur 192 patients opérés et 41 patients traités en<br />

oncologie ont été discutés en RCP = 223 sur 233 patients (95,7%).<br />

50<br />

orectal excision (118)<br />

78<br />

antérieure du rectum (31) +<br />

38<br />

23<br />

femmes<br />

hommes


Traitements adjuvants à visée curative ou palliative proposés pour les 192 patients ayant eu une<br />

intervention chirurgicale oncologique pour cancer du rectum.<br />

Traitements néo-adjuvants : 54 patients 28,1%<br />

••<br />

Radio-chimiothérapie (49)<br />

••<br />

Radiothérapie (5)<br />

Traitements adjuvants à visée curative : 87 patients 45,3%<br />

••<br />

Chimiothérapie (66)<br />

••<br />

Radio-chimiothérapie (10)<br />

••<br />

Radiothérapie (11)<br />

Traitements de chimiothérapie palliatifs : 31 patients 16,1%<br />

20 patients (10,5%) opérés à la ZK sans traitement complémentaire.<br />

Suivi oncologique :<br />

77 patients (15,3%) opérés d’un cancer colorectal ont eu une consultation génétique.<br />

••<br />

3 patients (0,6%) atteints d’un « Syndrome de Lynch ».<br />

••<br />

1 patient (0,2%) atteint d’une « Polypose familiale ».<br />

Nombre de patients ayant eu une récidive locale : 7 patients 3,6%<br />

Polypes et tumeurs bénignes du rectum<br />

nécessitant une résection chirurgicale réglée : N = 4<br />

••<br />

Résection antérieure du rectum : 1<br />

••<br />

Exérèse transanale tumeur rectale : 3<br />

Analyse de survie du cancer colorectal - CRP-Santé :<br />

L’analyse de survie porte sur l’ensemble des patients opérés pour un CCR entre le 1er janvier 2002 et le 31<br />

décembre <strong>2011</strong>, que l’intervention soit à visée curative ou palliative. 502 patients ont été opérés et 169<br />

patients sont décédés au cours du suivi soit 33.7% des patients.<br />

Parmi les patients opérés, 10 patients, soit 2% des patients, sont décédés au cours des 30 premiers jours<br />

suivant l’opération. Ils représentent 5.9% des décès.<br />

Pour les 333 patients vivants, il est à noter que le délai moyen écoulé entre la date du dernier suivi et l’étude<br />

est de 16 mois, le maximum étant de 125 mois.<br />

La médiane du délai de survie est de 90 mois (IC95%, 74 mois – 106 mois).<br />

La survie à 3 mois est de 94.8% (IC95% : 92.8% - 96.8%).<br />

La survie à 1 an est de 89.3% (IC95% : 86.6% - 92.0%).<br />

La survie à 2 ans est de 79.0% (IC95% : 75.1% - 82.9%).<br />

La survie à 3 ans est de 72.4% (IC95% : 68.1% - 76.7%).<br />

La survie à 4 ans est de 66.2% (IC95% : 61.3% - 71.1%).<br />

La survie à 5 ans est de 59.7% (IC95% : 54.4% - 65.0%).<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

79


Graphique 41 : Courbe de survie, estimée par la méthode de Kaplan-<br />

Meier, des patients opérés d’un cancer colorectal entre<br />

le 1er janvier 2002 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, à la ZK.<br />

Fonction de survie<br />

Survie cumulée<br />

Durée du suivi en mois<br />

Parmi les 310 patients opérés pour un cancer du côlon, 97 sont décédés au cours du suivi, soit 31.3% des<br />

patients.<br />

Parmi les 192 patients opérés pour un cancer du rectum, 72 sont décédés au cours du suivi, soit 37.5% des<br />

patients.<br />

La médiane du délai de survie est de 97 mois (IC95%, 72 mois – 122 mois) pour les patients opérés d’un<br />

cancer du côlon, et de 73 mois (IC95% 50 mois – 96 mois) pour les patients opérés d’un cancer du rectum.<br />

Les probabilités de survie à différents temps pour les patients opérés d’un cancer du côlon ou du rectum sont<br />

présentées dans le tableau suivant :<br />

Colon<br />

Rectum<br />

Survie (IC à 95%) Survie (IC à 95%)<br />

3 mois 93.6% (90.9% - 96.3%) 96.7% (94.2% - 99.2%)<br />

1 an 88.5% (84.8% - 92.2%) 90.5% (86.2% - 94.8%)<br />

2 ans 77.7% (72.6% - 82.8%) 81.2% (75.3% - 87.1%)<br />

3 ans 72.4% (66.7% - 78.1%) 72.6% (65.5% - 79.7%)<br />

4 ans 69.4% (63.5% - 75.3%) 62.0% (54.0% - 70.0%)<br />

5 ans 62.2% (55.3% - 69.1%) 56.1% (47.5% - 64.7%)<br />

80


Les courbes de survie, estimées par la méthode de Kaplan-Meier, en fonction de la localisation du cancer, ne<br />

différent pas significativement (Test du Log Rank non-significatif) (cf. graphique 42).<br />

Graphique 42 : Courbes de survie, estimées par la méthode de<br />

Kaplan-Meier, des patients opérés d’un cancer du<br />

côlon et d’un cancer du rectum, entre le 1er janvier<br />

2002 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, à la ZK.<br />

Fonction de survie<br />

Survie cumulée<br />

Durée du suivi en mois<br />

Analyse de survie pour le cancer du rectum – CRP-Santé :<br />

Parmi les 45 patients opérés pour un cancer du rectum de stade 0 ou I, 11 sont décédés au cours du suivi,<br />

soit 24.4% des patients.<br />

Parmi les 55 patients opérés pour un cancer du rectum de stade II, 20 sont décédés au cours du suivi, soit<br />

36.4% des patients.<br />

Parmi les 60 patients opérés pour un cancer du rectum de stade III, 19 sont décédés au cours du suivi, soit<br />

31.7% des patients.<br />

Parmi les 32 patients opérés pour un cancer du rectum de stade IV, 22 sont décédés au cours du suivi, soit<br />

68.8% des patients.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

81


Les probabilités de survie à différents temps pour les patients opérés d’un cancer du rectum en fonction du<br />

stade sont présentées dans le tableau suivant :<br />

Stades 0 & I Stade II Stade III Stade IV<br />

Survie (IC à 95%) Survie (IC à 95%) Survie (IC à 95%) Survie (IC à 95%)<br />

3 mois 100% 96,3% (91,2%-100%) 98,2% (94,7%-100%) 90,1% (79,5%-100%)<br />

1 an 95,2% (88,7%-100%) 92,3% (85,0%-99.6%) 94,6% (88,7%-100%) 73,3% (57,4%-89.2%)<br />

2 ans 92,4% (84,0%-100%) 85,8% (76,0%-95.6%) 90,5% (82,5%-98.5%) 38,7% (20,3%-57.1%)<br />

3 ans 86,6% (75,6%-97.6%) 76,6% (64,4%-88.8%) 81,0% (69,6%-92.4%) 38,7% (20,3%-57.1%)<br />

4 ans 83,1% (70,6%-95.6%) 61,8% (46,5%-77.1%) 68,2% (54,1%-82.3%) 20,6% (4,1%-37.1%)<br />

5 ans 75,2% (59,7%-90.7%) 54,3% (37,6%-71.0%) 65,3% (50,8%-79.8%) 15,5% (0,4%-30.6%)<br />

Les courbes de survie, estimées par la méthode de Kaplan-Meier, en fonction du stade du cancer, différent<br />

globalement de façon significative (Test du Log Rank < 0.0001) (cf. graphique 43).<br />

Graphique 43 : Courbes de survie, estimées par la méthode de<br />

Kaplan-Meier, des patients opérés d’un cancer du<br />

rectum en fonction du stade, entre le 1er janvier<br />

2002 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, à la ZK<br />

Fonction de survie<br />

Survie cumulée<br />

Durée du suivi en mois<br />

82


Comparaison des survies à la littérature pour le cancer du côlon et le cancer du<br />

rectum : Dr Françoise BOURGEOIS<br />

Des statistiques relevées sur le cancer colorectal chez les patients pris en charge à la ZK entre 2002 et <strong>2011</strong>,<br />

on retiendra les éléments suivants :<br />

1. Une excellente prise en charge pluridisciplinaire telle que recommandée dans les guidelines de bonne<br />

pratique (88,1 % des cas de cancers coliques – 341 sur 387 patients – ont été discutés en RCP et 95,7 %<br />

des cancers rectaux – 223 sur 233 patients).<br />

2. Globalement, la survie à 5 ans des patients de la ZK est tout à fait comparable voire excellente par rapport<br />

aux statistiques internationales :<br />

a. tous stades confondus :<br />

62,2 % pour le cancer colique et 56,1 % pour le cancer rectal tout stade confondu à la ZK entre 2002 et<br />

<strong>2011</strong> qui se comparent à 54,4 % pour le cancer colique et 54,6 % pour le cancer rectal (statistiques de<br />

survie à 5 ans en Angleterre entre 2005 et 2009 ; Source Cancer Research UK basée sur les ICD codes).<br />

b. selon le stade de la maladie :<br />

Cette survie à 5 ans des patients avec cancer colique suivis à ZK entre 2002 et <strong>2011</strong>, comparée à la<br />

survie de 28491 cas (American Joint Committee On Cancer entre 1998 et 2000), reste tout à fait correcte<br />

lorsqu’on étudie plus en détail les différents stades de la maladie :<br />

<strong>Zitha</strong>Klinik Study of National Cancer Institute 1998-2000<br />

Stade 0 -I 92 % 74 %<br />

Stade II 72,6 % 67-59-36 % selon le stade IIa, IIb, IIc<br />

Stade III 58,3 % 73-46-28 % selon le stade IIIa, IIIb, IIIc<br />

Stade IV 25,1 % 6 %<br />

Survie à 5 ans des patients avec cancer rectal suivis à la ZK entre 2002-<strong>2011</strong> comparée à la survie d’environ<br />

10000 cas (American Joint Commitee On Cancer entre 1998 et 2000) :<br />

<strong>Zitha</strong>Klinik Study of National Cancer Institute 1998-2000<br />

Stade 0-I 75,2 % 74 %<br />

Stade II 54,3 % 65-52-32 % selon le stade Ia, IIb, IIc<br />

Stade III 65,3 % 74-45-33 % selon le stade IIIa, IIIb, IIIc<br />

Stade IV 15,5 % 6 %<br />

5.2.1.7 Cancer du canal anal (CIM-0 C21)<br />

5 patients discutés en RCP dont 4 patients ayant eu une résection chirurgicale oncologique (80%).<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

83


5.2.1.8 Foie - Hépatocarcinome (CIM-0 C22.0)<br />

Métastases hépatiques d’origine colique<br />

Carcinome hépatocellulaire (N= 38)<br />

Métastases hépatiques d<br />

23 patients discutés en RCP ayant<br />

60,50 % 55 patients discutés en RC<br />

eu 7 patients un traitement discutés oncologique en RCP avec du<br />

18,50 % traitement 32 patients chirurgical discutés à onco la R<br />

foie tumeur 4 patients bénigne discutés du foie en RCP ayant eu<br />

(présomption une 4 patients résection discutés de chirurgicale tumeur en RCP maligne) ayant eu<br />

oncologique une résection du chirurgicale foie à la ZKoncologique<br />

du foie dans un centre universitaire<br />

10,50 %<br />

10,50 %<br />

eu 3 patients une résection discutés chirurgic en RC<br />

oncologique une résection pour chirurgicale métasta<br />

hépatiques oncologique à pour la ZKmétasta<br />

hépatiques dans un centre<br />

Graphique 44 : Nombre des patients différents 100,00 % atteints d’un cancer<br />

du foie pris en charge par le CCT à la ZK de 2002 à<br />

universitaire<br />

<strong>2011</strong> : N = 38<br />

10,5%<br />

23 patients discutés en RCP ayant<br />

eu un traitement oncologique du<br />

foie<br />

10,5%<br />

7 patients discutés en RCP avec<br />

tumeur bénigne du foie<br />

(présomption de tumeur maligne)<br />

18,5% 60,5%<br />

4 patients discutés en RCP ayant eu<br />

une résection chirurgicale<br />

oncologique du foie à la ZK<br />

4 patients discutés en RCP ayant eu<br />

une résection chirurgicale oncologique<br />

du foie dans un centre universitaire<br />

3,3%<br />

55 patients discutés en RCP sans<br />

traitement chirurgical oncologique<br />

84<br />

35,5%<br />

32 patients discutés à la RCP ayant<br />

eu une résection chirurgicale<br />

oncologique pour métastases


4 patients discutés en RCP ayant eu<br />

une résection chirurgicale oncologique<br />

du foie dans un centre universitaire<br />

Graphique 45 :Nombre des patients différents atteints des mé tastases<br />

hépatiques d’origine colorectal ayant eu une<br />

résection chirurgicale oncologique pris en charge<br />

par le CCT à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 90 sur 502<br />

patients (17,9%)<br />

3,3%<br />

55 patients discutés en RCP sans<br />

traitement chirurgical oncologique<br />

35,5%<br />

32 patients discutés à la RCP ayant<br />

eu une résection chirurgicale<br />

oncologique pour métastases<br />

hépatiques à la ZK<br />

61,2%<br />

3 patients discutés en RCP ayant eu<br />

une résection chirurgicale<br />

oncologique pour métastases<br />

hépatiques dans un centre<br />

universitaire<br />

32 sur 90 patients (35,5%) atteints des métastases hépatiques ayant eu une résection chirurgicale oncologique<br />

du foie :<br />

••<br />

dont 10 sur 32 patients (31,2%) ayant eu une chirurgie concomitante.<br />

••<br />

dont 22 sur 32 patients (68,8%) ayant eu une chirurgie secondaire.<br />

3 sur 90 patients (3,3%) ayant eu une résection chirurgicale oncologique du foie dans un centre universitaire.<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 100% des patients ont été discutés en RCP.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

85


74 patients discutés en RCP ayant eu<br />

un 8 patients traitement ayant oncologique eu une résection du<br />

pancréas chirurgicale 4 patients discutés oncologique en RCP du avec pancréas<br />

à tumeur 11 la patients ZK bénigne discutés du pancréas en RCP ayant eu<br />

(présomption un 8 patients traitement ayant de oncologique tumeur une résection maligne) des voies<br />

biliaires chirurgicale oncologique des voies<br />

biliaires à la ZK<br />

70,40 %<br />

7,70 %<br />

4 %<br />

10,50 %<br />

7,70 %<br />

5.2.1.9 Cholangiocarcinome 100,00 (CIM-0 % C22.1)<br />

Canaux biliaires extra hépatiques (CIM-0 C24.0)<br />

Pancréas (CIM-0 C25)<br />

Graphique 46 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />

du pancréas et des voies biliaires pris en charge par<br />

le CCT à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 105<br />

7,7%<br />

74 patients discutés en RCP ayant eu<br />

un traitement oncologique du<br />

pancréas<br />

3,7%<br />

7,7%<br />

10,5%<br />

8 patients ayant eu une résection<br />

chirurgicale oncologique du pancréas<br />

à la ZK<br />

4 patients discutés en RCP avec<br />

tumeur bénigne du pancréas<br />

(présomption de tumeur maligne)<br />

70,4%<br />

11 patients discutés en RCP ayant eu<br />

un traitement oncologique des voies<br />

biliaires<br />

8 patients ayant eu une résection<br />

chirurgicale oncologique des voies<br />

biliaires à la ZK<br />

Localisation des tumeurs du pancréas (code ICD10) :<br />

••<br />

C24.8 Lésion à localisations contiguës des voies biliaires : 1 patient 12,5%<br />

••<br />

C25.0 Tête du pancréas : 6 patients 75%<br />

••<br />

C25.2 Queue du pancréas : 1 patient 12,5%<br />

Ratio : 1 femme 12,5%, 7 hommes 87,5%<br />

86


Age médian des patients opérés à la ZK : 59 ans (49 à 82 ans)<br />

Index de Karnofsky :<br />

••<br />

100 : 7 patients 87,5%<br />

••<br />

80 : 1 patient 12,5%<br />

Type de prise en charge :<br />

••<br />

Elective : 8 patients 100%<br />

Techniques d’abord chirurgicales des 8 résections oncologiques :<br />

••<br />

Laparotomie : 8 patients 100 %<br />

Types de résections chirurgicales oncologiques du pancréas :<br />

••<br />

Duodénopancréatectomie céphalique (Whipple) 7 patients 87,5%<br />

dont :<br />

••<br />

Préservation du pylore<br />

4 patients<br />

••<br />

Antrectomie gastrique<br />

3 patients<br />

••<br />

Pancréatectomie caudale 1 patient 12,5%<br />

Résultats chirurgicaux :<br />

Complications postopératoires : 6 patients sur 8 patients 75%<br />

••<br />

Fistule pancréatique : 4<br />

••<br />

Autres : hémorragie digestive, ket acidose sur hyperglycémie,<br />

péritonite, rétention urinaire : 4<br />

Durée médiane du séjour postopératoire : 19 (14 à 35 jours)<br />

Mortalité postopératoire : 2 patients sur 8 patients 25%<br />

••<br />

Mortalité à 30 jours : 2 patients entre 23 et 24 jours<br />

Cause : insuffisance aortique, insuffisance rénale et fistule pancréatique (1) et pseudo anévrysme<br />

artère mésentérique supérieure (1)<br />

Résultats oncologiques :<br />

Radicalité des résections :<br />

••<br />

Rx : 3 patients 37,5%<br />

••<br />

R0 : 5 patients 62,5%<br />

••<br />

R1 : 0 patient 0%<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

87


Stade IIA: (3) 37,50 %<br />

Stade I: (0)<br />

100 %<br />

Graphique 47 : Classification postopératoire – Stades pTNM : (AJCC<br />

= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des<br />

8 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />

oncologique pour cancer du pancréas à la ZK de 2002<br />

à <strong>2011</strong><br />

Stade I: (0)<br />

Stade IIa: (3)<br />

37,5!%<br />

Stade IIb: (3)<br />

37,5!%<br />

Stade III: (2)<br />

25,0!%<br />

Stade IV: (0)<br />

! 0 %<br />

10 % 20 % 30 % 40 %<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 15 sur 16 patients opérés et 85 patients traités en oncologie<br />

ont été discutés en RCP = 100 sur 101 patients (99%).<br />

5 traitements adjuvants (62,5%) à visée curative ou palliative proposés pour les 8 patients ayant eu une<br />

intervention chirurgicale oncologique pour cancer du pancréas.<br />

Traitements adjuvants à visée curative : 4 patients 50%<br />

••<br />

Chimiothérapie (3)<br />

••<br />

Radiothérapie (1)<br />

Traitements de radio-chimiothérapie palliatifs : 1 patient 12,5%<br />

3 patients (37,5%) opérés à la ZK sans traitement complémentaire.<br />

Suivi oncologique :<br />

Actuellement les données du suivi oncologique sont incomplètes en raison de la prise en charge par différents<br />

médecins (gastroentérologues, oncologues ou le généraliste). Le CCT espère pouvoir présenter ses résultats<br />

complets en 2014.<br />

Commentaires :<br />

La chirurgie pancréatique est actuellement peu développée. En 2013 un nouveau médecin spécialiste en<br />

chirurgie hépato-biliaire et pancréatique sera engagé à la ZK.<br />

88


Graphique 48 : Le temps investi par l’infirmière coordinatrice en<br />

contact avec les différents patients atteints d’un<br />

cancer digestif traités à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> :<br />

N = 5068 heures<br />

Contacts externes autour<br />

du patient<br />

254<br />

923<br />

Heures<br />

Contacts<br />

Contacts internes (services et médecins)<br />

autour du patient<br />

1323<br />

5780<br />

Contacts patients et entourage<br />

3491<br />

7618<br />

0 2000 4000 6000 8000<br />

14321 contacts :<br />

••<br />

en ambulatoire : 7109 49,6%<br />

••<br />

en hospitalisation : 7212 50,4%<br />

14321 contacts en différentes phases de la maladie du patient :<br />

••<br />

préopératoires : 1351 9,5%<br />

••<br />

postopératoires : 12536 87,5%<br />

••<br />

sans chirurgie : 282 2%<br />

••<br />

avec la famille après le décès du patient : 152 1%<br />

••<br />

98% des patients atteints d’un cancer de l’œsophage opérés ont eu un contact avec l’infirmière<br />

coordinatrice.<br />

••<br />

90% des patients atteints d’un cancer de l’estomac opérés ont eu un contact avec l’infirmière<br />

coordinatrice.<br />

••<br />

81% des patients atteints d’un cancer du pancréas / des voies biliaires opérés ont eu un contact<br />

avec l’infirmière coordinatrice.<br />

••<br />

48% des patients atteints d’un cancer dans le foie ont eu un contact avec l’infirmière coordinatrice.<br />

••<br />

82% des patients atteints d’un cancer du côlon opérés ont eu un contact avec l’infirmière coordinatrice.<br />

••<br />

90% des patients atteints d’un cancer du rectum opérés ont eu un contact avec l’infirmière<br />

coordinatrice.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

89


5.2.2 Tumeurs pulmonaires et pleurales<br />

Médecins spécialistes en Pneumologie :<br />

••<br />

Dr Jean-Paul PARINI (jusqu’en 2007)<br />

••<br />

Dr Jean-Claude SCHNEIDER (Médecin coordinateur du Service pneumologique)<br />

••<br />

Dr Thierry WAGNER (depuis 2007) (Membre actif au CCT depuis <strong>2011</strong>)<br />

••<br />

Dr Christian FRANTZ (depuis <strong>2011</strong>)<br />

Médecins spécialistes en Chirurgie :<br />

••<br />

Dr Carlo FABER (Médecin responsable du CCT jusqu’en 2012)<br />

••<br />

Dr Georges DECKER (depuis 2007) (Médecin Consultant au Département de chirurgie thoracique et<br />

œsophagienne – UZ-Leuven) (Médecin coordinateur du CCT depuis 2012)<br />

Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />

••<br />

Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />

••<br />

Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du Service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />

••<br />

Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />

••<br />

Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />

••<br />

Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />

Médecins spécialistes en Radiothérapie :<br />

••<br />

CFB<br />

••<br />

Centre de Radiothérapie à Trêves<br />

Collaborateur externe :<br />

• • Professeur Gilbert MASSARD, Médecin spécialiste en Chirurgie thoracique à l’Hôpital Civil de<br />

Strasbourg (jusqu’en 2007)<br />

90


5.2.1.1 Cancer bronchique (CIM-0 C34)<br />

Graphique 49 : Nombre des patients différents atteints d’un<br />

cancer du poumon pris en charge par le CCT à<br />

la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 274<br />

1,4%<br />

158 patients ayant eu une résection<br />

chirurgicale oncologique du<br />

poumon à la ZK<br />

40,9%<br />

112 patients discutés en RCP ayant<br />

eu un traitement oncologique pour<br />

le poumon sans résection<br />

chirurgicale oncologique à la ZK<br />

57,7%<br />

4 patients discutés en RCP avec<br />

tumeur bénigne (présomption<br />

de tumeur maligne)<br />

40<br />

Graphique 50 : Nombre de patients différents ayant eu une hommesré-<br />

section chirurgicale pour un cancer bronchique à<br />

13<br />

14<br />

la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 158 à visée curative et 3<br />

patients pour thora co to mie exploratrice<br />

30<br />

10<br />

11<br />

femmes<br />

20<br />

10<br />

0<br />

40<br />

30<br />

20<br />

22<br />

21<br />

19<br />

16<br />

4<br />

8<br />

2<br />

13<br />

1 4<br />

14<br />

5<br />

5<br />

3<br />

2<br />

10<br />

1<br />

11<br />

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

femmes<br />

hommes<br />

10<br />

0<br />

4<br />

22<br />

19<br />

21<br />

1<br />

16<br />

2<br />

4 8<br />

5<br />

5<br />

2<br />

1 3<br />

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

Ratio : 59 femmes 36,6%, 102 hommes 63,4%<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

91


Localisation des tumeurs du poumon (code ICD10) :<br />

••<br />

C34.0 Bronche souche : 4 patients 2,5%<br />

••<br />

C34.1 Lobe supérieur gauche (53) et droite (40) : 93 patients 57,7%<br />

••<br />

C34.2 Lobe moyen : 6 patients 3,7%<br />

••<br />

C34.3 Lobe inférieur gauche (14) et droite (27) : 41 patients 25,5%<br />

••<br />

C34.8 Lésion à localisations contiguës des bronches<br />

et du poumon : 16 patients 10%<br />

••<br />

Localisation inconnue : 1 patient 0,6%<br />

Age médian des patients opérés à la ZK :<br />

66 ans (31 à 82 ans) avec 39% des patients âgés de plus de 70 ans et 15% plus de 75 ans<br />

Exhaustivité du bilan préopératoire :<br />

••<br />

Stadification préopératoire par PET-scan : 157 patients 97,5%<br />

••<br />

Stadification invasive :<br />

••<br />

Médiastinoscopie : 56 patients 35%<br />

••<br />

Thoracoscopie : 53 patients 33%<br />

Résections chirurgicales :<br />

161 interventions pulmonaires dans un but de résection à visée curative chez 158 patients.<br />

(3 patients ont eu 2 cancers primitifs opérés durant la période du bilan).<br />

Techniques d’abord chirurgicales des 158 résections oncologiques :<br />

••<br />

Thoracoscopie / VATS : 29 patients 18%<br />

••<br />

Thoracotomie : 132 patients 82%<br />

92


Graphique 51 : Figure : International Association for the Study of<br />

Lung Cancer Nodal (IASLC) Nodal Chart with Stations<br />

and Zones 2009<br />

Toutes les tumeurs sont stadifiées et traitées au CCT en utilisant la codification ganglionnaire proposée par<br />

l’IASLC.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

93


Graphique 52 : Types de résections chirurgicales oncologiques<br />

thoraciques à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong><br />

2!% 2!%<br />

5!%<br />

4!%<br />

4!%<br />

3!%<br />

Lobectomie - thoracotomie (81<br />

Pneumectomie (20)<br />

VATS lobectomie - thoracoscopie (18)<br />

Bi-lobectomie (11)<br />

Stade Ia:<br />

Stade Ib:<br />

Stade IIa:<br />

7!%<br />

50!%<br />

Lobectomie avec bronchoplastie - sleeve (8)<br />

VATS résection atypique (7)<br />

Stade IIb:<br />

Stade IIIa:<br />

Segmentectomie - thoracotomie (6)<br />

Stade IIIb<br />

11!%<br />

VATS segmentectomie (4)<br />

Résection atypique - thoracotomie (3)<br />

Stade IV:<br />

12!%<br />

Thoracotomie exploratrice (3)<br />

Résultats chirurgicaux :<br />

Durée des interventions :<br />

médiane 200 minutes (40 à 460 minutes)<br />

Durée de drainage pleural :<br />

médiane 3 jours (1 à 15 jours)<br />

Transfusion péri-ou postopératoire : 17 patients sur 158 patients 11%<br />

Contacts externes autour du patient<br />

ontacts internes (services et médecins)<br />

autour du patient<br />

Contacts externes autour du patient<br />

Complications postopératoires : 47 patients sur 158 patients 29%<br />

Pour la plupart des complications bénignes<br />

(fuites aériques de plus de 7 jours chez 13 patients, Heures<br />

37<br />

atélectasies nécessitant une bronchoscopie : 12 patients)<br />

157<br />

Réinterventions chirurgicales : 6 patients sur 158 patients 3%<br />

Fistule (1), ischémie lobaire (1),<br />

minitrachéo- 143/ trachéostomies (2),<br />

empyème (1), décaillotage (1)<br />

Durée médiane de séjour postopératoire :<br />

••<br />

Durée de séjour en réanimation :<br />

348<br />

••<br />

Durée de séjour hospitalier :<br />

584<br />

Contacts<br />

676<br />

médiane 2 jours (0 à 33 jours)<br />

médiane 8 jours (3 à 94 jours)<br />

Mortalité postopératoire : 3 patients sur 158 patients 1,9%<br />

••<br />

Mortalité à 30 jours : 0%<br />

••<br />

Hospitalière : 3 patients 1,9% (à 56, 63 et 94 jours)<br />

0 200 400 600 800<br />

Résultats oncologiques :<br />

Radicalité des 161 résections :<br />

••<br />

R0 : 95,7%<br />

••<br />

R1 : 1,3%<br />

••<br />

R2 : 3 thoracotomies sans résection (thoracotomies exploratrices) 3%<br />

Curages ganglionnaires : médiane 18,5 ganglions examinés par patient (4 à 43)<br />

94


CORRECTION FAITE 15.10.2012<br />

Graphique 53 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />

= UICC – 7th édition 2009) des 161 patients ayant<br />

eu une intervention chirurgicale oncologique pour<br />

cancer bronchique à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong><br />

Stade Ia: (45)<br />

28,5!%<br />

ie (18)<br />

Stade Ib: (39)<br />

Stade IIa: (11)<br />

7,0!%<br />

24,7!%<br />

ie - sleeve (8)<br />

Stade IIb: (16)<br />

10,0!%<br />

Stade IIIa: (30)<br />

19,0!%<br />

ie (6)<br />

Stade IIIb: (3)<br />

1,9!%<br />

mie (3)<br />

Stade IV: (14)<br />

8,9!%<br />

! 0 %<br />

10 % 20 % 30 % 40 %<br />

Atteinte ganglionnaire pN+ (pN1, pN2 ou pN3) 41 patients 26%<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 142 sur 158 patients opérés et 112 patients traités en oncologie<br />

ont été discutés en RCP = 254 sur 270 patients (94%).<br />

52 traitements adjuvants (32,3 %) à visée curative ou palliative proposés pour les 161 patients ayant eu<br />

une intervention chirurgicale oncologique pour cancer bronchique à la ZK.<br />

Traitements néo-adjuvants : 12 patients 7,4%<br />

••<br />

Chimiothérapie (11)<br />

••<br />

Radio-chimiothérapie (1)<br />

Traitements adjuvants à visée curative : 31 patients 19,2%<br />

••<br />

Chimiothérapie (24)<br />

••<br />

Radio-chimiothérapie (7)<br />

Traitements palliatifs : 9 patients 5,6%<br />

••<br />

Chimiothérapie (7)<br />

••<br />

Radiothérapie (2)<br />

109 patients (67,8%) ont été opérés à la ZK sans traitement complémentaire.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

95


Analyse de survie du cancer du poumon – CRP-Santé :<br />

L’analyse de survie porte sur l’ensemble des patients opérés pour un cancer du poumon entre le 1er janvier<br />

2002 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, que l’intervention soit à visée curative ou palliative. 161 patients ont été<br />

opérés et 53 patients sont décédés au cours du suivi soit 32.9% des patients.<br />

La durée moyenne de suivi est de 2 ans après l’intervention (minimum 1 mois; maximum 108 mois).<br />

Aucun patient opéré n’est décédé au cours des 30 premiers jours suivant l’opération.<br />

Pour les 108 patients vivants, il est à noter que le délai moyen écoulé entre la date du dernier suivi et l’étude<br />

est de 8 mois, le maximum étant de 86 mois. 34.3% des patients vivants disposent d’une date de suivi de<br />

moins de 3 mois, et ils sont 19.4% à avoir une date de dernier suivi remontant à plus d’un an.<br />

La médiane du délai de survie est de 61 mois<br />

(IC95%, 32 mois – 90 mois).<br />

La survie à 3 mois est de 95.5% (IC95% : 92.4% - 98.6%).<br />

La survie à 1 ans est de 84.6% (IC95% : 78.7% - 90.5%).<br />

La survie à 2 ans est de 70.7% (IC95% : 62.9% - 78.5%).<br />

La survie à 3 ans est de 58.0% (IC95% : 48.2% - 67.8%).<br />

La survie à 4 ans et à 5 ans est de 53.3% (IC95% : 42.3% - 64.3%).<br />

Graphique 54 : Courbe de survie, estimée par la méthode de Kaplan-<br />

Meier, des patients opérés d’un cancer du poumon<br />

entre le 1er janvier 2002 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, à la ZK.<br />

Fonction de survie<br />

Survie cumulée<br />

Durée du suivi en mois<br />

96


Quelques caractéristiques des patients opérés en fonction de leur statut<br />

(CRP-Santé):<br />

- La survie des femmes est meilleure que celle des hommes : 78% des femmes sont en vie au dernier suivi<br />

contre 61% des hommes :<br />

Khi-deux de Pearson : p= 0.031 RR = 1.773 IC95% (1.018 – 3.087)<br />

- Les patients avec une tumeur de grade de différentiation 1 ou 2 ont une survie significativement meilleure<br />

(74,7% en vie au dernier suivi), que ceux avec une tumeur de grade 3 ou 4 (54,8% en vie au dernier suivi).<br />

Khi-deux de Pearson : p= 0.011 ; RR = 1.79 IC95% (1.13 – 2.81) (ref. Grades 1 & 2)<br />

- La survie est meilleure pour les patients opérés depuis 2007 : 73% des patients opérés depuis 2007 sont<br />

en vie au dernier suivi contre 46% de ceux opérés avant 2007.<br />

Khi-deux de Pearson : p= 0.002 ; RR = 2.01 IC95% (1.32 – 3.06) (ref. ≤ à 2007)<br />

- La survie par stades TNM est significativement meilleure pour les stades I et II mis ensemble que pour les<br />

stades III et IV mis ensemble :<br />

Parmi les 11 patients opérés pour un cancer du poumon de stade I ou II, 28 sont décédés au cours du<br />

suivi, soit 25.2% des patients.<br />

Parmi les 48 patients opérés pour un cancer du poumon de stade III ou IV, 24 sont décédés au cours du<br />

suivi, soit 50.0% des patients.<br />

Les probabilités de survie à différents temps pour les patients opérés d’un cancer du poumon en fonction du<br />

stade sont présentées dans le tableau suivant :<br />

Stades I & II<br />

Stades III & IV<br />

Survie (IC à 95%) Survie (IC à 95%)<br />

3 mois 97.2% (94.1% - 100%) 91.7% (83.9% - 99.5%)<br />

1 an 91.3% (85.8% - 96.8%) 68.7% (55.0% - 82.4%)<br />

2 ans 79.6% (71.0% - 88.2%) 52.3% (36.8% - 67.8%)<br />

3 ans 67.1% (55.7% - 78.5%) 38.6% (21.0% - 56.2%)<br />

4 ans 63.6% (51.1% - 76.1%) NA<br />

5 ans 63.6% (51.1% - 76.1%) NA<br />

NA : le suivi maximal pour le groupe « Stades III & IV » est de 48 mois. La survie à 48 mois est de 29.0%<br />

(IC95% 7.8% - 50.2%).<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

97


Graphique 55 : Courbes de survie, selon les stades estimées par la<br />

méthode de Kaplan-Meier, des patients opérés d’un<br />

cancer du poumon, entre le 1er janvier 2003 et le 31<br />

décembre <strong>2011</strong>, à la ZK.<br />

Fonction de survie<br />

Survie cumulée<br />

Durée du suivi en mois<br />

5.2.2.2. Tumeurs pulmonaires bénignes<br />

••<br />

13 patients ont eu une résection d’une tumeur pulmonaire bénigne<br />

••<br />

7 de ces patients ont été opéré pour une présomption de tumeur maligne<br />

5.2.2.3. Tumeurs médiastinales<br />

19 résections de tumeurs médiastinales :<br />

••<br />

7 tumeurs malignes<br />

••<br />

12 tumeurs bénignes<br />

5.2.2.4. Tumeurs de la paroi thoracique<br />

12 interventions de résection de tumeurs de la paroi thoracique chez 10 patients :<br />

••<br />

7 tumeurs malignes<br />

••<br />

5 tumeurs bénignes ou de faible malignité<br />

98


5.2.2.5. Interventions chirurgicales oncologiques de diagnostic, de stadification ou de palliation<br />

Au total : 189 interventions oncologiques de diagnostic, de stadification ou de palliation :<br />

••<br />

95 médiastinoscopies :<br />

••<br />

56 médiastinoscopies de stadification avant résection de cancer bronchique<br />

••<br />

49 médiastinoscopies sans résection subséquente :<br />

••<br />

11 cancers bronchiques inopérables (stades 3B ou 4)<br />

••<br />

6 SCLC (small cell lung cancer)<br />

••<br />

2 cancers de l’oesophage inopérables<br />

••<br />

8 maladies lymphoprolifératives et métastases médiastinales<br />

••<br />

22 tumeurs bénignes<br />

••<br />

53 thoracoscopies exploratrices avant résection d’un cancer bronchique (généralement durant le<br />

même temps opératoire)<br />

••<br />

41 thoracoscopies dites “mineures” pour pathologies tumorales :<br />

••<br />

18 biopsies pulmonaires (9 tumeurs malignes / 9 tumeurs bénignes)<br />

••<br />

5 interventions diagnostiques pour mésothéliome malin<br />

••<br />

18 interventions palliatives pour épanchements néoplasiques<br />

5.2.2.6. Métastases pulmonaires<br />

24 résections pulmonaires pour métastases pulmonaires d’autres cancers ont été fait chez 21 patients (3x<br />

chirurgie séquentielle bilatérale).<br />

De ces 24 interventions :<br />

••<br />

13 ont été réalisées par thoracoscopie<br />

••<br />

11 interventions par voie ouverte (thoracotomie ou sternotomie)<br />

La localisation du cancer primitif était :<br />

••<br />

Colorectal :<br />

••<br />

Sein :<br />

••<br />

Rein/appareil urinaire :<br />

••<br />

Poumon :<br />

••<br />

Mélanome :<br />

14 patients<br />

2 patients<br />

2 patients<br />

2 patients<br />

1 patient<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 95,2% de ces 21 patients ont été discutés en RCP.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

99


Graphique 56 : Le temps investi par l’infirmière coordinatrice en<br />

contact avec les différents patients atteints d’un<br />

cancer pulmonaire traités à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> :<br />

N = 528 heures<br />

Contacts externes autour du patient<br />

37<br />

157<br />

Heures<br />

Contacts<br />

Contacts internes (services et médecins)<br />

autour du patient<br />

143<br />

584<br />

Contacts externes autour du patient<br />

348<br />

676<br />

0 200 400 600 800<br />

1417 contacts :<br />

••<br />

en ambulatoire : 714 50,4%<br />

••<br />

en hospitalisation : 703 9,6%<br />

1417 contacts en différentes phases de la maladie du patient :<br />

••<br />

préopératoires : 216 15,2%<br />

••<br />

postopératoires : 1170 82,6%<br />

••<br />

avec la famille après le décès du patient : 31 2,2 %<br />

73% pour des patients atteints d’un cancer du poumon ont eu un contact avec l’infirmière coordinatrice (en<br />

<strong>2011</strong> : 91%).<br />

Collaborations externes de recherche :<br />

••<br />

Nombre de dossiers inclus dans l’étude IBBL : 13<br />

100


Commentaires : Dr Georges DECKER<br />

L’activité chirurgicale de l’équipe du CCT en matière de cancer bronchique et oncologie thoracique est de loin<br />

la plus importante au Luxembourg depuis <strong>2001</strong>.<br />

161 interventions à visée curative pour cancer bronchique ont été réalisées à la ZK de <strong>2001</strong> à <strong>2011</strong> (dont 126<br />

pour les seules années 2008 à <strong>2011</strong>). Selon le RMT du Luxembourg et en extrapolant les chiffres disponibles<br />

pour <strong>2001</strong> à 2008, environ 1665 cas de cancer bronchique ont été rapportés au Luxembourg entre <strong>2001</strong> et<br />

<strong>2011</strong>. Les 161 résections pour cancer bronchique réalisées au CCT de la ZK représentent donc environ 10%<br />

de tous les patients atteints de cancer bronchique au Luxembourg pendant ces 10 ans. Si on rajoutait les 97<br />

cancers bronchiques opérés par le Dr Georges DECKER au CHL entre <strong>2001</strong> et 2007, on peut dire que l’équipe<br />

chirurgicale actuelle du CCT de la ZK a réalisé un taux de résection d’environ 15% de tous les patients<br />

atteints de cancer bronchique au Luxembourg. A titre de comparaison, les taux de résection chirurgicale pour<br />

cancer bronchique dans la plupart des pays d’Europe varient entre 10% (p.ex. Royaume Uni) et 20 % (p.ex.<br />

Suisse). On peut en conclure que l’équipe du CCT couvre aisément les besoins nationaux au Luxembourg en<br />

matière de chirurgie thoracique oncologique.<br />

Non seulement le volume de cette activité est tout à fait adéquat mais les résultats sont également à la<br />

hauteur et se laissent comparer avec ceux des plus grands centres de référence étrangers. A titre d’exemples :<br />

••<br />

18% des résections du CCT pour cancer bronchique ont été réalisé par thoracoscopie. Ceci représente<br />

un taux d’utilisation de techniques dites „mini“-invasives nettement plus élevé que ce qui était<br />

habituel en Europe durant la période du bilan CCT.<br />

••<br />

Les taux de mortalité et de complications au CCT sont très faibles et en dessous des taux rapportés<br />

dans la majorité des pays européens durant la même période (Référence : European Society of Thoracic<br />

Surgeons. Annual database reports 2010 et <strong>2011</strong>).<br />

••<br />

Le taux global de survie à 5 ans de 50% de tous les patients opérés est élevé si l’on tient compte<br />

du fait que 30% des patients sont opérés aux stades 3A ou plus. Ce taux de survie élevé malgré<br />

un taux de résection élevé est le résultat d’une stadification oncologique poussée, l’utilisation de<br />

techniques moins invasives (p.ex. thoracoscopie et résections avec bronchoplastie, évitant au<br />

maximum les pneumonectomies), ainsi qu’une utilisation adéquate des traitements systémiques<br />

d’induction (chimiothérapie d’induction pour tumeurs de stade 3A) et adjuvants (chimiothérapie et /<br />

ou radiothérapie).<br />

Finalement la réussite du CCT repose surtout sur une excellente collaboration entre pneumologues,<br />

oncologues thoraciques, chirurgiens anesthésistes et réanimateurs ainsi que la prise en charge intégrée avec<br />

„Case Management“ quasiment systématique des patients et leurs familles. (73% de tous les patients ont eu<br />

une prise en charge par l’infirmière coordinatrice - CM ; 91% en <strong>2011</strong>).<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

101


L’oncologie thoracique non chirurgicale à la ZK : Dr Thierry WAGNER<br />

A côté de l’activité chirurgicale de l’oncologie thoracique, l’oncologie médicale à la ZK est elle aussi bien<br />

développée. En effet, l’équipe médicale est constituée des pneumologues spécialisés en oncologie thoracique<br />

(Dr Jean-Claude SCHNEIDER, Dr Thierry WAGNER et Dr Christian FRANTZ) et des oncologues (Dr Carlo BOCK,<br />

Dr Julien SAND et Dr Carole BAUER).<br />

Le pôle d’oncologie médicale travaille en complément avec l’équipe chirurgicale pour faire le diagnostic,<br />

évaluer les patients sur le plan fonctionnel (EFR, ergospirométrie) avant une chirurgie ou radiothérapie, décider<br />

des indications thérapeutiques, assurer les chimiothérapies (adjuvantes, néoadjuvantes, chimiothérapie seule)<br />

et les traitements symptomatiques.<br />

Jusqu’en 2012, le CCT ne s’occupait que des patients nécessitant un traitement chirurgical et que les cas<br />

compliqués médicaux étaient discutés en RCP. A partir de 2012, le CCT enregistre tous les cancers bronchiques<br />

pris en charge à la ZK et ils sont tous discutés en RCP.<br />

L’activité sur le plan médical est importante, et nous présentons les chiffres de <strong>2011</strong> pour illustrer nos propos.<br />

En <strong>2011</strong>, 62 nouveaux patients étaient pris en charge par les médecins de la ZK. Le type de traitement<br />

administré est résumé dans le graphique suivant.<br />

Graphique 57 : Nombre des nouveaux patients atteints un cancer<br />

bronchique pris en charge à la ZK en <strong>2011</strong> : N = 62<br />

14,5%<br />

3,2%<br />

3,2%<br />

4,8%<br />

Chimiothérapie seule (35)<br />

Chimiothérapie et chirurgie (11)<br />

Chirurgie seule et surveillance (9)<br />

56,6%<br />

Radiothérapie seule (3)<br />

17,7%<br />

Radiothérapie et chimiothérapie (2)<br />

Chirurgie et radiothérapie (2)<br />

Il faut noter que 25% des patients ont reçu un traitement combiné traduisant la bonne coopération entre<br />

équipes médicales, chirurgicales ainsi que le Centre National de Radiothérapie CFB .<br />

Le chiffre de 62 nouveaux patients pris en charge à la ZK en <strong>2011</strong> est aussi à comparer avec l’incidence de<br />

cancer bronchique diagnostiqués sur le plan national entre 2000 et 2009 (derniers chiffres disponibles dans<br />

le RMT). Sur cette période, le chiffre oscille entre 126 et 171 nouveaux cas par an. Il faut donc souligner qu’au<br />

moins un tiers des nouveaux cas de cancer bronchique par an est pris en charge à la ZK sur le plan national.<br />

102


5.2.3 Tumeurs génito-urinaires<br />

Médecins spécialistes en Chirurgie urologique :<br />

••<br />

Dr Alex KOHL (Médecin coordinateur du Service en urologie)<br />

••<br />

Dr Luc MOLLING<br />

Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />

••<br />

Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />

••<br />

Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />

••<br />

Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />

••<br />

Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />

••<br />

Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />

Médecins spécialistes en Radiothérapie :<br />

••<br />

CFB<br />

••<br />

Centre de Radiothérapie à Trêves<br />

Dans le domaine de l’urologie, les données sont celles fournies par le RMT. La supervision et le contrôle de<br />

la qualité de ces chiffres étant moins stricts que pour les données du CCT dans d’autres domaines, le CCT<br />

prévoit d’intensifier sa collaboration avec les urologues de la ZK dans le futur.<br />

Graphique 58 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />

urologique pris en charge par le CCT à la ZK de 2003<br />

à <strong>2011</strong> : N = 628<br />

0,8% 0,3%<br />

1,7% 0,5%<br />

4,0%<br />

Prostate C61 (418)<br />

Vessie C67 (82)<br />

13,0%<br />

Rein C64 - C65 (82)<br />

Testicule C62 (25)<br />

13,0%<br />

Uretère C66 (11)<br />

66,7%<br />

Verge C60 (5)<br />

Cortex surrénalien C74 (3)<br />

Urètre C68 (2)<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

103


Graphique 59 : Nombre de dossiers différents ayant bénéficiés d’une<br />

résection chirurgicale pour un cancer urologique à la<br />

ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 573<br />

80<br />

64<br />

48<br />

32<br />

1<br />

4<br />

48<br />

1<br />

50<br />

3<br />

35<br />

2<br />

49<br />

1<br />

57<br />

1<br />

1<br />

43<br />

2<br />

38<br />

4<br />

35<br />

5<br />

40<br />

Verge<br />

Testicule<br />

Prostate<br />

Vessie<br />

Uretère<br />

Rein<br />

16<br />

0<br />

10<br />

9<br />

11<br />

12<br />

1 10<br />

8 3<br />

6<br />

1 2<br />

1<br />

7 1<br />

7 7<br />

11<br />

7<br />

1<br />

1<br />

5<br />

9<br />

5 8 8<br />

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

5.2.3.1 Cancer d’un organe génital masculin<br />

Cancer de la verge (CIM-0 C60)<br />

••<br />

2 patients ont eu une intervention chirurgicale.<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 5 ont été discutés en RCP.<br />

Cancer de la prostate (CIM-0 C61)<br />

• C61.9 Glande prostatique<br />

••<br />

395 patients opérés dont 134 patients ayant eu une prostatectomie radicale 34%.<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 27 sur 395 patients opérés et 23 patients en traitement<br />

oncologique ont été discutés en RCP = 50 sur 418 patients (12%).<br />

104


Cancer du testicule (CIM-0 C62)<br />

• C62.0 Testicule ectopique<br />

• C62.1 Testicule intra-scrotal<br />

• C62.9 Testicule SAI<br />

••<br />

23 sur 25 patients (92%) ayant eu une intervention chirurgicale oncologique.<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 14 sur 23 patients opérés et 2 patients en traitement oncologique<br />

ont été discutés en RCP = 16 sur 25 patients (64%).<br />

5.2.3.2 Cancer des voies urinaires<br />

Cancer du rein, du bassin et du rein et de l’uretère (CIM-0 C64 – C66)<br />

• C64.9 Rein<br />

• C65.9 Bassinet du rein<br />

• C66.9 Uretère<br />

••<br />

78 sur 93 patients ayant eu une intervention chirurgicale oncologique du rein, du bassinet et de<br />

l’uretère (83,9%).<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 29 sur 78 patients opérés et 15 patients en traitement oncologique<br />

ont été discutés en RCP = 44 sur 93 patients (47,3%).<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

105


Cancer de la vessie (CIM-0 C67)<br />

• C67.0 Trigone de la vessie<br />

• C67.1 Dôme de la vessie<br />

• 67.2 Paroi latérale de la vessie<br />

• 67.3 Paroi antérieure de la vessie<br />

• 67.4 Paroi postérieure de la vessie<br />

• 67.5 Col vésical<br />

• C67.6 Orifice urétéral<br />

• 67.7 Ouraque<br />

• C67.8 Lésion à localisations contiguës de la vessie<br />

• 67.9 Vessie SAI<br />

••<br />

76 (dont 30 cystectomies 39,5%) sur 82 patients ayant eu une intervention chirurgicale de la vessie 92,7<br />

%.<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 27 sur 76 patients opérés et 6 patients en traitement oncologique<br />

ont été discutés en RCP = 33 sur 82 patients (40,2%).<br />

106


5.2.4 Tumeurs du sein<br />

Médecins spécialistes en Gynécologie obstétrique :<br />

••<br />

Dr Monique KAYSER-SCHMIT<br />

••<br />

Dr Paul KAYSER<br />

••<br />

Dr Robert LEMMER (Médecin coordinateur du Service de gynécologie et membre actif au CCT depuis<br />

2012)<br />

••<br />

Dr Marc STIEBER (depuis 2003)<br />

2008 51 1<br />

2009 47 1<br />

2010 49<br />

<strong>2011</strong> 39<br />

Total 410 3<br />

7.10.2012<br />

Médecins spécialistes en Chirurgie plastique et reconstructive :<br />

••<br />

Dr Serge SCHMITZ (depuis 2008)<br />

••<br />

Dr Charles WEIS (depuis 2007)<br />

Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />

••<br />

Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />

••<br />

Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du Service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />

••<br />

Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />

••<br />

Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />

••<br />

Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />

••<br />

Médecins spécialistes en Radiothérapie :<br />

••<br />

CFB<br />

••<br />

Centre de Radiothérapie à Trêves<br />

Graphique 60 : Nombre des différents patients atteints d’un cancer<br />

mammaire pris en charge par le CCT à la ZK de 2003<br />

à <strong>2011</strong> : N = 502<br />

20%<br />

402 patients ayant eu une<br />

résection chirurgicale oncologique<br />

à la ZK<br />

80%<br />

100 patients discutés en RCP en<br />

traitement oncologique sans<br />

résection chirurgicale oncologique<br />

à la ZK<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

107


Graphique 61 : Nombre des différents patients ayant eu une résection<br />

chirurgicale pour un cancer mammaire pris en charge<br />

par le CCT à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 402 (dossiers :<br />

N = 410)<br />

60<br />

45<br />

1<br />

1<br />

1<br />

hommes<br />

femmes<br />

hommes<br />

femmes<br />

30<br />

15<br />

48<br />

44<br />

43<br />

35<br />

54<br />

51<br />

47<br />

49<br />

39<br />

0<br />

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

Ratio : 399 femmes 99,3%, 3 hommes 0,7%<br />

410 cancers mammaires ont été réséqués chez 402 patientes (8 doubles localisations).<br />

Localisation des cancers du sein (code ICD10) :<br />

25<br />

23<br />

23<br />

Echec<br />

19<br />

17<br />

17<br />

Positif<br />

13<br />

6<br />

4<br />

13<br />

12<br />

10<br />

9<br />

7 7<br />

6<br />

6<br />

5<br />

4<br />

3 3<br />

3<br />

8<br />

14<br />

Négatif<br />

0<br />

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

••<br />

C50.0 Mamelon et aréole : 21 5,1%<br />

••<br />

C50.1 Partie centrale du sein : 13 3,2%<br />

••<br />

C50.2 Quadrant supéro-interne du sein : 53 12,9%<br />

••<br />

C50.3 Quadrant inféro-interne du sein : 27 6,6%<br />

••<br />

C50.4 Quadrant supéro-externe du sein : 207 50,5%<br />

108


Stade 0 (35)<br />

8,6!%<br />

••<br />

C50.5 Quadrant inféro-externe du sein : 36 8,8%<br />

••<br />

C50.6 Prolongement axillaire du sein : 5 1,2%<br />

Stade I (152)<br />

37,3!%<br />

••<br />

C50.8 Lésion à localisations contiguës du sein : 43 10,5%<br />

••<br />

C50.9 Tumeur maligne du sein sans précision : 5 1,2%<br />

Stade II (157)<br />

38,5!%<br />

Age médian des patients opérés à la ZK : 64,5 ans (30 à 93 ans)<br />

Stade III (48)<br />

11,8!%<br />

Index de Karnofsky :<br />

••<br />

100 - 70 : 387 patients 94,4%<br />

Stade IV (16) 3,8!%<br />

••<br />

69 - 0 : 23 patients 5,6%<br />

Marquage ! 0 % radiologique 10 % préopératoire 20 : % 30 % 69 patients 40 %<br />

16,8%<br />

Graphique 62 : Types de résections chirurgicales oncologiques mammaires<br />

à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 410 loca lisations<br />

7%<br />

2%<br />

2%<br />

Tumorectomie conservatrice (207)<br />

12%<br />

42%<br />

Mastectomie (177)<br />

Quadrantectomie conservatrice (61)<br />

Reconstruction (37)<br />

Reprise chirurgicale (8)<br />

36%<br />

Plastie réductrice contralatérale (7)<br />

Marquage du ganglion sentinelle : N = 194<br />

••<br />

Echec (dont 2 ganglions rétro sternale,<br />

tumeurs avancées, atcds de chirurgie récente etc.) : 41 patients 21,1%<br />

••<br />

Positif : 33 patients 17%<br />

••<br />

Négatif : 120 patients 61,9%<br />

Contacts externes autour du patient<br />

Contacts internes (services et<br />

médecins) autour du patient<br />

Heures<br />

Contacts<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

109


0<br />

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

Graphique 63 : Marquage du ganglion sentinelle à la ZK de 2004 à<br />

<strong>2011</strong> : N = 194<br />

25<br />

23<br />

23<br />

Echec<br />

19<br />

17<br />

17<br />

Positif<br />

13<br />

6<br />

4<br />

13<br />

12<br />

10<br />

9<br />

7 7<br />

6<br />

6<br />

5<br />

4<br />

3 3<br />

3<br />

8<br />

14<br />

Négatif<br />

0<br />

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

Curages ganglionnaires du creux axillaire : 289 patients sur 402 patients 71,9%<br />

••<br />

Intervention primaire : 253 patients 87,5%<br />

••<br />

Intervention secondaire : 36 patients 12,5%<br />

Résultats chirurgicaux :<br />

Complications postopératoires : 22 patients sur 402 patients 5,5%<br />

Autres (4) : (p.ex. problème cardiaque), embolie pulmonaire (1), hématome (10), hémorragie postopératoire<br />

(1), SSI (6)<br />

Durée médiane du séjour postopératoire : 6 jours (1 à 30 jours)<br />

Mortalité postopératoire : 3 patients sur 402 patients 0,7%<br />

••<br />

Mortalité à 30 jours : 3 patientes entre 11 et 30 jours postopératoires<br />

Cause : âge, mauvais état général, décompensation hépatique sur cirrhose hépatique chronique<br />

connue<br />

Résultats oncologiques :<br />

Radicalité des résections : (2 patientes avaient un sarcome du sein)<br />

••<br />

Rx : 36 8,8%<br />

••<br />

R0 : 344 84,3%<br />

••<br />

R1 : 28 6,8%<br />

(28 patientes , dont 3 patientes étaient métastatiques dès la découverte de la maladie et la tumorectomie<br />

était uniquement à visée diagnostique et une patiente avec BPCO sévère et la tumorectomie était<br />

uniquement à visée diagnostique.)<br />

110


<strong>2011</strong> 3 8 14<br />

41 33 120<br />

Graphique 64 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC =<br />

UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des 402<br />

patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />

oncologique pour cancer du sein à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong><br />

GANZ NEIEN TABLEAU 17.10.2012<br />

Stade 0 (35)<br />

8,6!%<br />

Stade I (152)<br />

37,3!%<br />

Stade II (157)<br />

38,5!%<br />

Stade III (48)<br />

11,8!%<br />

Stade IV (16)<br />

3,8!%<br />

! 0 % 10 % 20 % 30 % 40 %<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 100% des patients ont été discutés en RCP.<br />

Traitements complémentaires par chimio-, radio- et hormonothérapie proposés pour les 402 patients<br />

ayant eu une intervention chirurgicale oncologique pour cancer du sein à la ZK.<br />

Traitements néo-adjuvants : 16 patients sur 402 patients 4%<br />

••<br />

Chimiothérapie (13)<br />

••<br />

Radiothérapie (3)<br />

7%<br />

2%<br />

2%<br />

Tumorectomie conservatrice (207)<br />

Traitements adjuvants à visée curative :<br />

••<br />

Chimiothérapie 12% :<br />

Mastectomie (177)<br />

172 patients sur 402 patients 42,8%<br />

••<br />

Curiethérapie : 42% 2 patients sur Quadrantectomie 402 patients conservatrice 0,5% (61)<br />

••<br />

Hormonothérapie : 277 patients sur 402 patients 69%<br />

Reconstruction (37)<br />

••<br />

Radiothérapie : 259 patients sur 402 patients 64,2%<br />

Traitements palliatifs :<br />

Reprise chirurgicale (8)<br />

••<br />

Chimiothérapie : 4 patients sur 402 patients 1%<br />

••<br />

Herceptine : 36%<br />

Plastie réductrice contralatérale (7)<br />

3 patients sur 402 patients 0,7%<br />

••<br />

Hormonothérapie : 2 patients sur 402 patients 0,5%<br />

••<br />

Radiothérapie : 3 patients sur 402 patients 0,7%<br />

79 patientes (19,6%) opérées sans traitement complémentaire.<br />

34 patientes (8,5%) atteintes d’un cancer mammaire ont eu une consultation génétique.<br />

••<br />

2 patientes (0,5%) atteintes d’un « BRCA1 ».<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

111


Graphique 65 : Courbe de survie, estimée par la méthode de Kaplan-<br />

Meier, des patients opérés d’un cancer du sein entre le<br />

1er janvier 2003 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, à la ZK.<br />

Fonction de survie<br />

Survie cumulée<br />

Durée du suivi en mois<br />

Graphique 66 : Courbes de survie, selon les stades estimées par<br />

la méthode de Kaplan-Meier, des patients opérés<br />

d’un cancer du sein, entre le 1er janvier 2003 et le 31<br />

décembre <strong>2011</strong>, à la ZK.<br />

Fonction de survie<br />

Survie cumulée<br />

Durée du suivi en mois<br />

112


Graphique 67 : Le temps investi par l’infirmière coordinatrice / BCN<br />

en contact avec les différentes patientes atteintes<br />

d’un cancer du sein traitées à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> :<br />

N = 1279 heures<br />

Contacts externes autour du patient<br />

91<br />

429<br />

Heures<br />

Contacts<br />

Contacts internes (services et médecins)<br />

autour du patient<br />

308<br />

1451<br />

Contacts patients et entourage<br />

880<br />

1851<br />

0 500 1000 1500 2000<br />

3731 contacts :<br />

••<br />

en ambulatoire : 2385 63,9%<br />

••<br />

en hospitalisation : 1346 36,1%<br />

3731 contacts en différentes phases de la maladie du patient :<br />

••<br />

préopératoires : 408 0,9%<br />

••<br />

postopératoires : 3278 87,9%<br />

••<br />

sans chirurgie : 16 0,4%<br />

••<br />

avec la famille après décès du patient : 29 0,8%<br />

37% des patients atteints d’un cancer mammaire pris en charge par le CCT de 2003 à 2006 ont eu un<br />

contact avec l’infirmière coordinatrice.<br />

91% des patients atteints d’un cancer mammaire pris en charge par le CCT de 2007 à <strong>2011</strong> ont eu un<br />

contact avec l’infirmière coordinatrice et à partir de 2010 avec la BCN.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

113


Commentaires : Dr Robert LEMMER et Dr Serge SCHMITZ<br />

De par le nombre la prise en charge chirurgicale du cancer du sein à la ZK, rapporté aux quatre seuls<br />

gynécologues dépasse largement la moyenne générale du pays et de ce fait remplit depuis des années les<br />

conditions du volume minimal par site, projeté dans les nouvelles directives du MISA en cours d’élaboration.<br />

Introduit en 2004 les résultats de la technique de la biopsie du ganglion sentinelle se sont améliorés au fil des<br />

années. Le prélèvement du ganglion sentinelle n’est pas une technique chirurgicale pure puisqu’elle implique<br />

une collaboration pluridisciplinaire étroite entre opérateurs, spécialistes de la médecine nucléaire est le grand<br />

défi que nous avons porté aux anatomopathologistes pour la réalisation de l’examen extemporané sur un<br />

minimum de tissu. Les courbes d’apprentissage des chirurgiens, les options de standardisation de la médecine<br />

nucléaire (site d’injection, doses, délais d’attente, lymphoscintigraphie, etc.) et finalement la technique du<br />

marquage combiné associant le radio colloïde aux colorant Bleu Patent, ont permis d’augmenter nettement<br />

le taux d’identification du ganglion sentinelle. L’excellente collaboration d’anatomie pathologique raffinant<br />

les techniques de l’examen extemporanné a su établir le nombre des faux négatifs à un strict minimum.<br />

Dans ces conditions, nous pouvons souscrire, à la ZK, à la faisabilité et à la fiabilité de la technique du<br />

ganglion sentinelle comparable aux normes internationales. En réservant cette technique aux indications<br />

qui lui sont propres, nous épargnons à bon nombre de patientes la morbidité du curage axillaire et le plus<br />

souvent l’inconvénient d’une intervention secondaire, tout en gardant la sécurité de stadification du point de<br />

vue carcinologique.<br />

Grâce au recrutement de deux chirurgiens plasticiens, toute la panoplie des techniques chirurgicales mammaires<br />

en première ou en deuxième intention est disponible sur le site.<br />

Les Docteurs Charles WEIS et Serge SCHMITZ complètent le team des gynécologues en offrant toutes les<br />

techniques de chirurgie tumorale du sein et de reconstruction actuelles :<br />

••<br />

Tumorectomie avec oncoplastie et symétrisation du sein controlatéral,<br />

••<br />

Mastectomie radicale, modifiée,<br />

••<br />

Mastectomie d’épargne cutanée, sous-cutanée.<br />

• • Reconstruction mammaire immédiate ou différée par :<br />

- implants, prothèses d’expansion,<br />

- lipofilling ,<br />

- lambeaux pédiculés (lambeau grand dorsal, etc.),<br />

- lambeaux libres (DIEP),<br />

- reconstruction du mamelon,<br />

- tatouage de l’aréole.<br />

114


5.2.5 Tumeurs gynécologiques<br />

• C51 Vulve<br />

• C52 Vagin<br />

• C53 Col utérin<br />

• C54 Corps utérin<br />

• C56 Ovaire<br />

Cancer gynécologique total<br />

Cancer d'un organe génital féminin<br />

Chirurgie<br />

Ovaire C56 Corps utérin C54 Col utérin C53 Vagin C52 Vulve C51 Contacts externes autour du patient<br />

2003 11 9 3 Contacts internes (services et<br />

2004 9 7 3 1 médecins) Contacts patients autour du et entourage patient<br />

2005 6 5 3<br />

2006 4 2 2<br />

2007 5 8 6 2<br />

2008 7 9 5<br />

2009 8 3 2 1<br />

2010 3 6 4 1<br />

<strong>2011</strong> 8 1 1<br />

Graphique 68 : Nombre de patientes différentes ayant eu une<br />

résection chirurgicale oncologique pour un cancer<br />

d’un organe génital féminin pris en charge par le CCT<br />

à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 144<br />

25<br />

19<br />

13<br />

6<br />

0<br />

3<br />

1<br />

2<br />

5<br />

3<br />

9<br />

6<br />

1 1<br />

7 3<br />

9 2<br />

4<br />

3<br />

5<br />

8<br />

1<br />

2<br />

11<br />

6<br />

9<br />

2<br />

8<br />

8<br />

6<br />

7<br />

4 5<br />

3<br />

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

Vulve C51<br />

Vagin C52<br />

Col utérin C53<br />

Corps utérin C54<br />

Ovaire C56<br />

5.2.5.1 Cancer de la vulve (CIM-0 C51)<br />

4 patientes ayant eu une résection chirurgicale oncologique.<br />

5.2.5.2 Cancer du vagin (CIM-0 C52)<br />

1 sur 6 patientes (16,7%) ayant eu une résection chirurgicale oncologique.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

115


5.2.5.3 Utérus (CIM-0 C53 et C54)<br />

Graphique 69 : Nombre des patientes différentes atteintes d’un cancer<br />

utérin pris en charge par le CCT à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> :<br />

N = 108<br />

1,8%<br />

4,6%<br />

78 patients ayant eu une résection<br />

chirurgicale oncologique de l'utérus à la ZK<br />

21,3%<br />

23 patients discutés en RCP ayant eu un traitement oncologique<br />

pour un cancer utérin sans résection chirurgicale oncologique à la ZK<br />

5 patients ayant eu une résection chirurgicale<br />

oncologique pour un sarcome utérin à la ZK<br />

72,3%<br />

2 patients discutés en RCP avec tumeur<br />

bénigne (présomption de tumeur maligne)<br />

Col utérin (CIM-0 C53) : N = 28<br />

Age médian des patients opérées à la ZK : 57 ans (29 à 84 ans)<br />

Localisation des cancers du col utérin (code ICD10) :<br />

••<br />

C53 Tumeur maligne du col de l’utérus : 20 patientes 71,4%<br />

••<br />

D06 Carcinome in situ col de l’utérus : 8 patientes 28,6%<br />

Index de Karnofsky :<br />

••<br />

100 – 70 : 27 patientes 96,4%<br />

••<br />

40 : 1 patiente 3,6%<br />

Type de prise en charge : (5 patientes ayant eu une 2ième résection chirurgicale oncologique sur base<br />

d’une histopathologie affirmation de malignité.)<br />

••<br />

Elective : 31 100%<br />

Techniques d’abord chirurgicales des 31 résections chirurgicales oncologiques :<br />

••<br />

Abord vaginal : 10 31%<br />

••<br />

Conisation : 7 23%<br />

••<br />

Laparoscopie : 1 4%<br />

••<br />

Laparotomie : 13 42%<br />

116


CORRECTION FAITE, le 15.10.2012<br />

Graphique 70 : Types de résections chirurgicales oncologiques du<br />

col utérin à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 28 patientes<br />

6,7%<br />

Hystérectomie + annexectomie +<br />

lymphadénectomie (10)<br />

16,7%<br />

30,0%<br />

Conisation (7)<br />

Hystérectomie (7)<br />

23,3%<br />

23,3%<br />

Hystérectomie radicale de type<br />

Wertheim-Meigs (5)<br />

Colpectomie (2)<br />

Gestes associées spécifiques :<br />

••<br />

Digestif (p.ex. : hernie ombilicale, résection muqueuse<br />

rectale, résection du grêle, biopsies, etc.) : 8 patientes 28,6%<br />

••<br />

Urologique (suture vésicale) : 1 patiente 3,6%<br />

20 patientes (67,8%) sans geste associé.<br />

Résultats chirurgicaux :<br />

Complications postopératoires de la chirurgie utérine : 6 patientes sur 78 patientes 7,7%<br />

Embolie pulmonaire (1), fistule vésico-vaginale (1), hémorragie (1), iléus paralytique (1),<br />

nécrose vésicale (1), SSI superficielle (1), SSI profonde (2), URO (1).<br />

Durée médiane du séjour postopératoire de la chirurgie utérine :<br />

••<br />

Patientes ayant eu une laparoscopie : 5,5 jours (2 à 9 jours)<br />

••<br />

Patientes ayant eu une laparotomie : 5,5 jours (1 à 128 jours)<br />

••<br />

Patientes ayant eu un abord vaginal : 3 jours (1 à 16 jours)<br />

Mortalité postopératoire de la chirurgie utérine : 0%<br />

Résultats oncologiques :<br />

Radicalité des résections :<br />

••<br />

Rx : 8 patientes 28,6%<br />

••<br />

R0 : 17 patientes 60,7%<br />

••<br />

R1 : 3 patientes 10,7%<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

117


10,70 %<br />

10,70 %<br />

35,80 %<br />

42,80 %<br />

100,00 %<br />

Graphique 71 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />

= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des 29<br />

patientes ayant eu une intervention chirurgicale<br />

oncologique pour cancer du col utérin à la ZK de<br />

2003 à <strong>2011</strong><br />

Stade 0: (12)<br />

42,80!%<br />

Stade I: (10)<br />

35,80!%<br />

Stade II: (3)<br />

10,70!%<br />

Stade III: (3)<br />

10,70!%<br />

Stade IV: (0)<br />

0!% 12,50!% 25,00!% 37,50!% 50,00!%<br />

20 traitements adjuvants (71,4%) à visée curative ou palliative proposés pour les 28 patientes ayant eu<br />

une intervention chirurgicale oncologique pour cancer du col utérin à la ZK :<br />

Traitements néo-adjuvants : 3 10,7%<br />

••<br />

Curiethérapie (1)<br />

••<br />

Radio-chimiothérapie (2)<br />

Traitements adjuvants à visée curative : 17 60,7%<br />

••<br />

Chimiothérapie (3)<br />

••<br />

Curiethérapie (8)<br />

••<br />

Radio-chimiothérapie (6)<br />

8 patientes (28,6 %) opérées sans traitement complémentaire.<br />

2 %<br />

10 %<br />

22 %<br />

66 %<br />

100 %<br />

118


Corps utérin (CIM-0 C54) N = 50<br />

Age médian des patientes opérées à la ZK : 69 ans (43 à 87 ans)<br />

Localisation des cancers du corps utérin (code ICD10) :<br />

••<br />

C54 Tumeur maligne du corps de l’utérus : 50 patientes 100%<br />

Index de Karnofsky :<br />

••<br />

100 - 70 : 44 patientes 88%<br />

••<br />

69 - 40 : 6 patientes 12%<br />

Type de prise en charge : (1 patiente ayant eu une 2ième résection chirurgicale oncologique sur base<br />

d’une histopathologie affirmation de malignité.)<br />

••<br />

Elective : 48 96%<br />

••<br />

Urgente (pour hémorragie) : 2 4%<br />

Techniques d’abord chirurgicales des 50 résections oncologiques :<br />

••<br />

Abord combiné (LAVH) : 2 4%<br />

••<br />

Abord vaginal : 3 6%<br />

••<br />

Laparoscopie : 3 6%<br />

••<br />

Laparotomie : 42 84%<br />

Graphique 72 : Types de résections chirurgicales oncologiques du<br />

corps utérin à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 50 patientes<br />

6 %<br />

4 %<br />

Hystérectomie élargie + annexectomie (34)<br />

22 %<br />

Hystérectomie + annexectomie +<br />

lymphadénectomie (11)<br />

Hystérectomie abdominale (1) et vaginale (2)<br />

68 %<br />

Hystérectomie radicale élargie + annexectomie<br />

bilatérale + lymphadénectomie (2)<br />

Gestes associées spécifiques :<br />

••<br />

Digestif (adhésiolyse et suture grêle) : 1 patiente 2%<br />

••<br />

Urologique (mise en place d’un Pigtail) : 1 patiente 2%<br />

48 patientes (96%) sans geste associé.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

119


Résultats chirurgicaux :<br />

Complications postopératoires de la chirurgie utérine : 6 patientes sur 78 patientes 7,7%<br />

Embolie pulmonaire (1), fistule vésico-vaginale (1), hémorragie (1), iléus paralytique (1),<br />

nécrose vésicale (1), SSI superficielle (1), SSI profonde (2), URO (1)<br />

Durée médiane du séjour postopératoire de la chirurgie utérine :<br />

••<br />

Patientes ayant eu une laparoscopie : 5,5 jours (2 à 9 jours)<br />

••<br />

Patientes ayant eu une laparotomie : 5,5 jours (1 à 128 jours)<br />

••<br />

Patientes ayant eu un abord vaginal : 3 jours (1 à 16 jours)<br />

Mortalité postopératoire de la chirurgie utérine : 0%<br />

Résultats oncologiques :<br />

2 %<br />

10 %<br />

22 %<br />

66 %<br />

100 %<br />

Radicalité des résections :<br />

••<br />

Rx : 2 patientes 4%<br />

••<br />

R0 : 45 patientes 90%<br />

••<br />

R1 : 2 patientes 4%<br />

••<br />

R2 : 1 patient 2%<br />

Graphique 73 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />

= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des 50<br />

patientes ayant eu une intervention chirurgicale<br />

oncologique pour cancer du corps utérin à la ZK de<br />

2003 à <strong>2011</strong><br />

Stade I: (33)<br />

66!%<br />

Stade II: (11)<br />

22!%<br />

Stade III: (5)<br />

10!%<br />

Stade IV: (1)<br />

2!%<br />

0!% 20!% 40!% 60!% 80!%<br />

45 traitements adjuvants (90%) à visée curative ou palliative proposés pour les 50 patientes ayant eu une<br />

intervention chirurgicale oncologique pour cancer du corps utérin.<br />

Traitements adjuvants à visée curative : 40 80%<br />

••<br />

Chimiothérapie (3)<br />

••<br />

Curiethérapie (28)<br />

••<br />

Radio chimiothérapie (9)<br />

120


Traitements palliatifs : 5 10%<br />

••<br />

Chimiothérapie (3)<br />

••<br />

Curiethérapie (1)<br />

••<br />

Radiothérapie (1)<br />

5 patientes (10%) opérées à la ZK sans traitement complémentaire.<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire en total pour les patientes atteintes un cancer utérin : 74 sur<br />

79 patientes opérées et 27 patientes traitées en oncologie ont été discutées en RCP = 101 sur 106 patientes<br />

Cancer de l'ovaire (95,3%).<br />

61 patients ayant eu une résection<br />

chirurgicale 21 patients oncologique discutés en RCP de l'ovaire ayant eu à la unZK<br />

traitement oncologique ovarien sans<br />

résection chirurgicale oncologique à la ZK<br />

74,40 %<br />

25,60 %<br />

100,00 %<br />

5.2.5.4 Ovaire et trompe de Fallope (CIM-0 C56 et C57) : N = 61<br />

Graphique 74 : Nombre des patientes différentes atteintes d’un cancer<br />

de l’ovaire pris en charge par le CCT à la ZK de 2003 à<br />

<strong>2011</strong> : N = 82<br />

26%<br />

61 patients ayant eu une résection<br />

chirurgicale oncologique de l'ovaire à la ZK<br />

74%<br />

21 patients discutés en RCP ayant eu un<br />

traitement oncologique ovarien sans<br />

résection chirurgicale oncologique à la ZK<br />

Nombre de patientes différentes ayant eu une résection chirurgicale oncologique : N = 61<br />

••<br />

Cancer borderline : 7 patientes 11,5%<br />

••<br />

Cancer de l’ovaire : 50 patientes 82%<br />

••<br />

Trompe de Fallope : 4 patientes 6,5%<br />

Age médian des patientes opérées à la ZK : 65 ans (22 à 87ans)<br />

Localisation des cancers de l’ovaire (code ICD10) :<br />

••<br />

C56 Tumeur maligne de l’ovaire : 57 patientes 93,4%<br />

••<br />

C57.0 Tumeur maligne de la trompe de Fallope : 4 patientes 6,6%<br />

Index de Karnofsky :<br />

••<br />

100 - 70 : 59 patientes 96,7%<br />

••<br />

50 : Stade I: (15)<br />

2 patientes 27,8 % 3,3%<br />

Stade II: (4) 7,4 %<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

121


Cancer de l'ovaire (87 interventions sur 61 patients)<br />

Type Hystérectomie de prise en charge élargie : + annexectomie (32) 36,80 % Stade IV: (1<br />

Debulking ••<br />

Elective maximal : (29) 59 patientes 33,20 % 96,7% Stade III: (17<br />

Annexectomie (26) 30 % Stade II: (4)<br />

••<br />

Urgente : 2 patientes 100,00 % 3,3% Stade I: (15)<br />

Techniques d’abord chirurgicales des 61 résections oncologiques :<br />

••<br />

Laparoscopie : 2 patientes 3,3%<br />

••<br />

Laparotomie : 59 patientes 96,7%<br />

Graphique 75 : Types de résections chirurgicales oncologiques de<br />

l’ovaire à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 61 patientes<br />

Cancer de<br />

30,0%<br />

36,8%<br />

Hystérectomie élargie + annexectomie (32)<br />

Debulking maximal (29)<br />

Annexectomie (26)<br />

33,2%<br />

Gestes associées spécifiques :<br />

••<br />

Digestif (p.ex. résection d’un segment du côlon,<br />

résection péritoine, omentectomie) : 85 94%<br />

••<br />

Urologique (p.ex. intervention vésicale) : 5 6%<br />

Résultats chirurgicaux :<br />

Complications postopératoires : 8 patientes sur 61 patientes 13,1%<br />

Difficultés de transit (1), épanchement pleural (2), fistule rectale (1), hémorragie massive (1), infection de la<br />

plaie (2), infection urinaire (2), insuffisance cardio-respiratoire (1), ischémie de la rate (1)<br />

Durée médiane du séjour postopératoire :<br />

••<br />

Patientes ayant eu une laparoscopie : 3 jours (2 à 5 jours)<br />

••<br />

Patientes ayant eu une laparotomie : 16,2 jours (3 à 46 jours)<br />

Mortalité postopératoire : 0%<br />

122


74%<br />

traitement oncologique ovarien sans<br />

résection chirurgicale oncologique à la ZK<br />

Résultats oncologiques :<br />

7 patientes atteintes d’un cancer borderline n’ont pas de classification postopératoire Stades pTNM.<br />

Radicalité des résections :<br />

••<br />

Rx : 13 patientes 24,1%<br />

••<br />

R0 : 28 patientes 51,8%<br />

••<br />

R1 : 10 patientes 18,5%<br />

••<br />

R2 : 3 patientes 5,6%<br />

Graphique 76 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />

= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des<br />

54 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />

oncologique de l’ovaire à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong><br />

Stade I: (15)<br />

27,8 %<br />

Stade II: (4)<br />

7,4 %<br />

Stade III: (17)<br />

31,5 %<br />

Stade IV: (18)<br />

33,3 %<br />

0 %<br />

10 % 20 % 30 % 40 %<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 60 sur 61 patientes opérées et 21 patientes traitées en<br />

oncologie ont été discutées en RCP = 81 sur 82 patientes (98,8%).<br />

47 traitements de chimiothérapie (82%) adjuvants à visée curative ou palliative proposés pour les<br />

61 patientes ayant eu une intervention chirurgicale oncologique pour cancer de l’ovaire.<br />

Traitements de chimiothérapie néo-adjuvants : 1 1,6%<br />

Traitements adjuvants de chimiothérapie à visée curative : 37 60,7%<br />

Traitements de chimiothérapie palliatifs : 12 19,7%<br />

11 patientes (18%) opérées à la ZK sans traitement complémentaire.<br />

5 patientes (8,2%) atteintes d’un cancer de l’ovaire ont eu une consultation génétique.<br />

••<br />

Gêne BRCA 1 et gêne BRCA 2 : négatif<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

123


Graphique 77 : Le temps investi par l’infirmière coordinatrice en<br />

contact avec les différentes patientes atteintes d’un<br />

cancer d’un organe génital féminin traitées à la ZK de<br />

2003 à <strong>2011</strong> : N = 684 heures<br />

Contacts externes autour du patient<br />

33<br />

155<br />

Heures<br />

Contacts<br />

Contacts internes (services et médecins)<br />

autour du patient<br />

153<br />

802<br />

Contacts patients et entourage<br />

498<br />

914<br />

0 250 500 750 1000<br />

1871 contacts :<br />

••<br />

en ambulatoire : 790 37,7%<br />

••<br />

en hospitalisation : 1308 63,3%<br />

1871 contacts en différentes phases de la maladie autour du patient :<br />

••<br />

préopératoires : 157 7,5%<br />

••<br />

postopératoires : 1861 88,7%<br />

••<br />

sans chirurgie : 54 2,5%<br />

••<br />

avec la famille après décès du patient : 27 1,3%<br />

18% des patients atteints d’un cancer d’un organe génital féminin pris en charge par le CCT de 2003 à 2005<br />

ont eu un contact avec l’infirmière coordinatrice.<br />

82% des patients atteints d’un cancer d’un organe génital féminin pris en charge par le CCT de 2006 à <strong>2011</strong><br />

ont eu un contact avec l’infirmière coordinatrice.<br />

Suivi oncologique :<br />

Actuellement les données du suivi oncologique sont incomplètes en raison de la prise en charge par différents<br />

médecins (gynécologues, oncologues ou le généraliste). Le CCT espère pouvoir présenter ses résultats<br />

complets en 2014.<br />

124


5.2.6 Tumeurs de la tête et du cou<br />

Médecins spécialistes en Oto-rhino-laryngologie :<br />

••<br />

Dr Tom FABER (Médecin coordinateur du service ORL)<br />

••<br />

Privatdozent Dr Armand KOCH<br />

••<br />

Dr Pierre KURT<br />

••<br />

Dr Pierre REICHLING (jusqu’en 2004)<br />

Médecin spécialiste en Chirurgie dentaire, orale et maxillo-faciale :<br />

••<br />

Dr Virginie FONTINOIS (depuis <strong>2011</strong>)<br />

Médecin spécialiste en Stomatologie :<br />

••<br />

Dr Jean-Marie HARKEMANNE<br />

Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />

••<br />

Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />

••<br />

Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />

••<br />

Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />

••<br />

Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />

••<br />

Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />

Médecins spécialistes en Radiothérapie :<br />

••<br />

CFB<br />

••<br />

Centre de Radiothérapie à Trêves<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

125


ouche<br />

Cancer de la bouche<br />

femmes<br />

ant eu une résection<br />

cutés cologique en RCP pour ayant la lèvre eu ou un la traitement cavité buccale à la ZK<br />

our la lèvre ou la cavité buccale sans résection chirurgicale<br />

la ZK<br />

Graphique 78 : Nombre de patients 2006différents 6 ayant eu 5un traitement<br />

2007 4 3<br />

oncologique pour un cancer de la tête et du cou pris<br />

2008 7 1<br />

en charge par le CCT 2009 à la ZK de 6 2003 à <strong>2011</strong> 3 : N = 321<br />

1,9%<br />

2,1%<br />

2,1%<br />

10,0%<br />

1,0%<br />

1,0%<br />

81,60 % hommes femmes<br />

18,40 % 2003 7 3<br />

2004 8 1<br />

2005 6 3<br />

35,3%<br />

2010 3 4<br />

<strong>2011</strong> 6 4<br />

53 27<br />

Glande thyroïdienne (113)<br />

Lèvre et cavité buccale (98)<br />

Larynx (51)<br />

Pharynx (32)<br />

Parotide (7)<br />

15,9%<br />

Métastases ganglionnaires<br />

d'origine ORL (7)<br />

Autres * (6)<br />

30,6%<br />

CUP (Cancer of unknwon<br />

primary) (4)<br />

Palais (4)<br />

Autres* : Cancer du cartilage, cancer du sac lacrymal, cancer du septum nasal<br />

5.2.6.1 Lèvre et cavité buccale (CIM-0 C00.3 – C09.0)<br />

Graphique 79 : Nombre des patients atteints d’un cancer de la lèvre<br />

et de la cavité buccale pris en charge par le CCT à la<br />

ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 98<br />

18,4 %<br />

80 patients ayant eu une résection<br />

chirurgicale oncologique pour la lèvre ou la cavité buccale à la ZK<br />

18 patients discutés en RCP ayant eu un traitement<br />

oncologique pour la lèvre ou la cavité buccale sans résection chirurgicale<br />

oncologique à la ZK<br />

81,6 %<br />

126<br />

12


Graphique 80 : Nombre de patients différents ayant eu une résection<br />

chirurgicale oncologique de la lèvre et de la cavité buccale<br />

pris en charge par le CCT à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 80<br />

12<br />

9<br />

3<br />

1<br />

3<br />

5<br />

1<br />

3<br />

4<br />

femmes<br />

hommes<br />

6<br />

3<br />

7<br />

8<br />

6<br />

6<br />

3<br />

4<br />

7<br />

6<br />

4<br />

3<br />

6<br />

0<br />

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

Ratio : 27 femmes 33,7%, 53 hommes 66,3%<br />

Localisation des cancers de la lèvre et de la cavité buccale (code ICD10) :<br />

81 cancers de la lèvre et de la cavité buccale ont été réséqués chez 80 patients (1 double localisation).<br />

••<br />

C00.3 / C00.4 Tumeur maligne de la lèvre supérieure / inférieure : 12 14,8%<br />

••<br />

C02.0 / C02.1/ C02.2/ C02.3 Tumeur maligne de la langue : 25 30,9%<br />

••<br />

C03.0 /. C03.1 Tumeur maligne de la gencive supérieure / inférieure : 2 2,5%<br />

••<br />

C04.0 T. maligne du plancher buccal antérieur et postérieur : 14 17,3%<br />

••<br />

C05.1 / C05.2 Tumeur maligne du palais mou / de la luette : 2 2,5%<br />

••<br />

C06.0 / C06.2 T. maligne de la muqueuse / région rétro molaire : 10 12,4%<br />

••<br />

C09.0 / C09.4 / C09.9 Tumeur maligne de l’amygdale : 16 19,7%<br />

Age médian des patients opérés à la ZK : 59 ans (25 à 84 ans)<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

127


Stade III: (16)<br />

19,8!%<br />

Stade IV: (18)<br />

Index de Karnofsky :<br />

22,2!%<br />

••<br />

100 - 70 : 74 patients 92,5 %<br />

0!% ••<br />

69 – 50 : 10!% 20!% 30!% 5 patients 40!%<br />

6,3 %<br />

••<br />

49 – 30 : 1 patient 1,3 %<br />

Type de prise en charge : 88 sur 80 patients<br />

••<br />

Elective : 88 100%<br />

Graphique 81 : Types de résections chirurgicales oncologiques de la<br />

lèvre et de la cavité buccale de 2003 à <strong>2011</strong> à la ZK :<br />

N = 169 interventions sur 80 patients<br />

1,2%<br />

0,6%<br />

10,7%<br />

5,3%<br />

Résection des différentes tumeurs ° (85)<br />

Laser CO2 (43)<br />

6,5%<br />

25,4%<br />

50,3%<br />

Mandibule: résection / splitting (11)<br />

Reconstruction (7) + Lambeau * / ** / *** (11)<br />

Trachéotomie (9)<br />

Recoupe (2)<br />

Glossectomie partielle (1)<br />

° : Résections des différentes tumeurs : résection de la tumeur amygdalienne (15), résection tumeur de la joue (5), résection tumeur<br />

de la langue (25), résection tumeur de la lèvre (12), résection tumeur du palais (1), résection tumeur du plancher buccal (20),<br />

résection tumeur rétromalaire et maxillaire supérieure (1), résection de tumeur non définies (6)<br />

* : local de rotation / ** : libre avec anastomose vasculaire / *** : pédiculé – grand pectoral<br />

Curage ganglionnaire en chirurgie oncologique de la lèvre et de la cavité buccale :<br />

65 patients sur 80 patients 81,2%.<br />

15 patients (18,8%) sans curage ganglionnaire.<br />

128


Résultats chirurgicaux :<br />

Complications postopératoires : 9 patients sur 80 patients 11,3%<br />

ARCA (2), bronchopneumonie (2), escarre (1), hémorragie (2), fistule anastomotique (3),<br />

SSI profonde (3), nécrose partielle du lambeau (1)<br />

Durée médiane du séjour postopératoire : 10 jours (1 à 115 jours)<br />

Mortalité postopératoire : 1 patient sur 80 patients 1,2%<br />

Cause : infarctus du myocarde<br />

Résultats oncologiques :<br />

Radicalité des résections :<br />

••<br />

Rx : 11 patients 13,6%<br />

* local de rotation• • R0 : 67 patients 82,7%<br />

** libre avec anastomose vasculaire<br />

••<br />

R1 : 2 patients 2,5%<br />

*** pédiculé - grand pectoral<br />

••<br />

R2 : 1 patient 1,2%<br />

Graphique 82 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />

= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des<br />

80 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />

oncologique pour cancer de la lèvre et de la cavité<br />

buccale à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong><br />

Stade 0: (2)<br />

2,4!%<br />

Stade I: (31)<br />

38,3!%<br />

Stade II: (14)<br />

17,3!%<br />

Stade III: (16)<br />

19,8!%<br />

Stade IV: (18)<br />

22,2!%<br />

0!% 10!% 20!% 30!% 40!%<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 73 sur 80 patients opérés et 18 patients en traitement<br />

oncologique ont été discutés en RCP = 91 sur 98 patients (92,9%).<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

1,2% 0,6%<br />

129


40 traitements adjuvants (50%) à visée curative ou palliative proposés pour les 80 patients ayant eu une<br />

intervention chirurgicale oncologique pour cancer de la lèvre et de la cavité buccale.<br />

Traitements adjuvants à visée curative : 39 patients 48,7%<br />

••<br />

Curiethérapie (2)<br />

NOUVEAU TABLEAU 15.10.2012 ••<br />

Radiothérapie (17)<br />

••<br />

Radio chimiothérapie (23)<br />

Traitements palliatifs : 1 patient 1,3%<br />

••<br />

Chimiothérapie (1)<br />

••<br />

Radiothérapie (1)<br />

40 patients (50%) opérés sans traitement complémentaire.<br />

5.2.6.2 Larynx (CIM-0 C32.0, 1, 2, C10.1)<br />

Graphique 83 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />

du larynx pris en charge par le CCT à la ZK de 2003 à<br />

<strong>2011</strong> : N = 51<br />

21,6%<br />

40 patients ayant eu une résection<br />

chirurgicale oncologique du larynx à la ZK<br />

78,4%<br />

11 patients discutés en RCP ayant eu<br />

un traitement oncologique du larynx<br />

sans résection chirurgicale oncologique à la ZK<br />

130<br />

12<br />

9<br />

femmes


Graphique 84 : Nombre de patients différents ayant bénéficiés une<br />

résection chirurgicale oncologique du larynx à la ZK<br />

de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 40<br />

12<br />

9<br />

femmes<br />

hommes<br />

6<br />

3<br />

0<br />

2<br />

8<br />

6<br />

6<br />

6<br />

3<br />

4<br />

1<br />

1 1 1<br />

1<br />

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

Ratio : 6 femmes = 15%, 34 hommes = 85%<br />

Localisation des cancers du larynx (code ICD10) :<br />

••<br />

C32.1 Etage sus glottique : 12 patients 30%<br />

••<br />

C32.0 Glotte : 21 patients 52,5 %<br />

••<br />

C32.2 Etage sous glottique : 7 patients 17,5%<br />

Age médian des patients opérés à la ZK : 63,5 ans (41 à 83 ans)<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

131


Stade I: (14)<br />

35,0 %<br />

Stade II: (4)<br />

Index de Karnofsky :<br />

10,0 %<br />

••<br />

100 - 70 : 35 patients 87,5%<br />

Stade III: (5)<br />

••<br />

69 – 50 :<br />

12,5 %<br />

4 patients 10%<br />

••<br />

49 – 30 : 1 patient 2,5%<br />

Stade IV: (12)<br />

30,0 %<br />

Type de prise en charge : 43 sur 40 patients<br />

0 %<br />

10 % 20 % 30 % 40 %<br />

••<br />

Elective : 41 95,3%<br />

••<br />

Urgente : 2 4,7%<br />

Graphique 85 : Types de résections chirurgicales oncologiques du<br />

larynx à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 57 interventions<br />

sur 40 patients<br />

1,7%<br />

1,7%<br />

3,5%<br />

3,5%<br />

5,3%<br />

10,5%<br />

14,1%<br />

15,8%<br />

43,9%<br />

Laser CO2 * (24) ** (1)<br />

Laryngectomie totale *** (9)<br />

Prothèse vocale (8)<br />

Trachéotomie (6)<br />

Laryngectomie reconstructive ***<br />

Mayer - Piquet / Labayle (3)<br />

Laryngectomie horitontale *** (2)<br />

Laryngectomie et pharyngectomie<br />

*** (2)<br />

Laryngectomie frontolatérale *** (1)<br />

Pharyngectomie partielle *** (1)<br />

* : Résection par voie endolaryngée / ** : Résection par voie endopharyngée / *** : Résection par voie externe<br />

Curage ganglionnaire en chirurgie oncologique du larynx :<br />

15 patients sur 40 patients 37,5%.<br />

25 patients (62,5%) sans curage ganglionnaire.<br />

132


Résultats chirurgicaux :<br />

Complications postopératoires : 1 patient sur 40 patients 2,5%<br />

Septicémie sur cathétérisme (1)<br />

Durée médiane du séjour postopératoire : 7,5 jours (1 à 79 jours)<br />

Mortalité postopératoire : 0%<br />

Résultats oncologiques :<br />

Radicalité des résections :<br />

••<br />

Rx : 6 patients 15%<br />

••<br />

R0 : 34 patients 85%<br />

CORRECTION D'UNE FAUTE 15.10.2012<br />

Graphique 86 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />

= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des<br />

40 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />

oncologique pour cancer du larynx à la ZK de 2003<br />

à <strong>2011</strong><br />

Stade 0: (5)<br />

12,5 %<br />

Stade I: (14)<br />

35,0 %<br />

Stade II: (4)<br />

10,0 %<br />

Stade III: (5)<br />

12,5 %<br />

Stade IV: (12)<br />

30,0 %<br />

0 %<br />

10 % 20 % 30 % 40 %<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 39 sur 40 patients opérés et 11 patients en traitement<br />

oncologique ont été discutés en RCP = 50 sur 51 patients (98%).<br />

15 traitements adjuvants (37,5%) à visée curative ou palliative proposés pour les 40 patients ayant eu<br />

une intervention chirurgicale oncologique pour cancer du larynx.<br />

Traitements de chimiothérapie néo-adjuvants : 1 patient 2,5%<br />

Traitements adjuvants à visée curative : 14 patients 35%<br />

1,7%<br />

1,7%<br />

Laser CO2 * (24) ** (1)<br />

••<br />

Chimiothérapie (1)<br />

••<br />

Radiothérapie (9)<br />

Laryngectomie totale *** (9)<br />

3,5%<br />

••<br />

Radio-chimiothérapie 3,5% (5)<br />

Prothèse vocale (8)<br />

25 patients (62,5%) 5,3% opérés à la ZK sans traitement complémentaire.<br />

Trachéotomie (6)<br />

10,5%<br />

43,9%<br />

Laryngectomie reconstructive ***<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats Mayer - Piquet pour / nos Labayle patients (3)<br />

133


5.2.6.3 Pharynx (CIM-0 C01, C05.1, 2, C09, C10.0, 2, 3, C11 – 13)<br />

Graphique 87 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />

du pharynx pris en charge par le CCT à la ZK de 2003<br />

à <strong>2011</strong> : N = 31<br />

48,4%<br />

51,6%<br />

16 patients ayant eu un traitement<br />

oncologique du pharynx sans résection<br />

chirurgicale oncologique à la la ZK<br />

15 patients discutés en RCP ayant eu<br />

une résection chirurgicale oncologique<br />

du pharynx à la la ZK<br />

Graphique 88 : Nombre de patients différents ayant eu une résection<br />

chirurgicale oncologique du larynx à la ZK de 2003 à<br />

<strong>2011</strong> : N = 15<br />

6<br />

5<br />

femmes<br />

hommes<br />

3<br />

2<br />

0<br />

1<br />

4<br />

1<br />

2<br />

1 1<br />

1<br />

1<br />

1<br />

1<br />

1<br />

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

Ratio : 5 femmes 33,3%, 10 hommes 66,7%<br />

134


Localisation des cancers du pharynx (code ICD10) :<br />

••<br />

C11 Nasopharynx : 3 patients 20%<br />

••<br />

C10 Oropharynx : 5 patients 33,3%<br />

••<br />

C13 Hypopharynx : 7 patients 46,7%<br />

Age médian des patients opérés à la ZK : 60,5 ans (42 à 79 ans)<br />

Index de Karnofsky :<br />

••<br />

100 - 70 : 14 patients 93,3%<br />

••<br />

69 - 50 : 1 patient 6,7%<br />

Type de prise en charge :<br />

••<br />

Elective : 17 100%<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

135


Graphique 89 : Types de résections chirurgicales oncologiques du<br />

pharynx à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 22 interventions<br />

sur 15 patients<br />

4,6%<br />

4,6%<br />

Laser CO2 ** (8) * (5)<br />

9,0%<br />

Pharyngectomie partielle*** (5)<br />

Laryngectomie partielle *** (2)<br />

22,7% 59,1%<br />

Recoupe loge amygdalienne (1)<br />

Exérèse nodule (1)<br />

* : Résection par voie endolaryngée / ** : Résection par voie endopharyngée / *** : Résection par voie externe<br />

Curage ganglionnaire en chirurgie oncologique du pharynx : 13 patients sur 15 patients 86,5%.<br />

2 patients (13,5%) opérés sans curage ganglionnaire.<br />

Résultats chirurgicaux :<br />

Complications postopératoires : 2 patients sur 15 patients 13,3%<br />

Hémorragie (1), pneumothorax (1)<br />

Durée médiane du séjour postopératoire : 9 jours (6 à 35 jours)<br />

Mortalité postopératoire : 0%<br />

Résultats oncologiques :<br />

Radicalité des résections :<br />

••<br />

R0 : 13 patients 86,7%<br />

••<br />

R1 : 2 patients 13,3%<br />

136


6,70 %<br />

13,30 %<br />

* Résection par voie endolaryngée<br />

** Résection par voie endopharyngée<br />

traitement<br />

*** Résection par voie externe<br />

sans résection<br />

e à la ZK<br />

Stade III: (1) 6,70 %<br />

Graphique 90 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />

Stade II: (1) 6,70 %<br />

= UICC – 6th édition 2002 Stade / I: 7th (1) édition 2009) 6,70 % des<br />

15 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />

oncologique pour cancer du pharynx à la ZK de 2003<br />

à <strong>2011</strong><br />

Stade I: (0)<br />

NASOPHARYNX<br />

Cancer du Oropharynx<br />

Stade IVB: (1) 6,70 %<br />

Stade IVA: (1) 6,70 %<br />

RCP ayant eu<br />

harynx le oncologique<br />

Stade IIA: (2)<br />

13,3!%<br />

6,70 %<br />

6,70 %<br />

6,70 %<br />

6,70 %<br />

6,70 %<br />

Stade IIB: (1)<br />

Stade III: (0)<br />

Stade IV: (0)<br />

6,7!%<br />

Cancer du Hypopharynx<br />

Stade IVB: (2) 13,30 %<br />

Stade IVA: (2) 13,30 %<br />

Stade III: (2) 13,30 %<br />

Stade IIB: (1) 6,70 %<br />

Stade I: (0)<br />

St<br />

St<br />

0!% 4 % 8 % 12 % 16 %<br />

OROPHARYNX<br />

femmes<br />

13,3!%<br />

hommes<br />

Stade I: (1)<br />

Stade II: (1)<br />

6,7!%<br />

6,7!%<br />

pharynx<br />

13,30 %<br />

13,30 %<br />

13,30 %<br />

6,70 %<br />

Stade III: (1)<br />

Stade IVA: (1)<br />

9,0%<br />

4,6%<br />

4,6%<br />

6,7!%<br />

6,7!%<br />

Laser CO2 ** (8) * (5)<br />

Pharyngectomie partielle*** (5)<br />

1<br />

Stade IVB: (1) 6,7!%<br />

Laryngectomie partielle *** (2)<br />

11<br />

16 %<br />

22,7% 0!% 4 % 859,1%<br />

% 12 % 16 %<br />

Recoupe loge amygdalienne (1)<br />

HYPOPHARYNX<br />

Stade I: (0)<br />

Exérèse nodule (1)<br />

Stade IIB: (1)<br />

6,7!%<br />

Laser CO2 ** (8) * (5)<br />

Pharyngectomie partielle*** (5)<br />

Stade III: (2)<br />

Stade IVA: (2)<br />

13,3!%<br />

13,3!%<br />

Stade IVB: (2) 13,3!%<br />

Laryngectomie partielle *** (2)<br />

16 % 0!% 4 % 8 % 12 % 16 %<br />

Recoupe loge amygdalienne (1)<br />

Exérèse nodule (1)<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

137


Réunions de concertation pluridisciplinaire : 15 sur 15 patients opérés et 16 patients en traitement<br />

oncologique ont été discutés en RCP = 31 sur 31 patients (100%).<br />

14 traitements adjuvants (93,4%) à visée curative ou palliative proposés pour les 15 patients ayant eu<br />

une intervention chirurgicale oncologique du pharynx.<br />

Traitements de chimiothérapie néo-adjuvants : 1 patient 6,7%<br />

Traitements adjuvants de chimiothérapie à visée curative : 12 patients 80%<br />

Traitements de chimiothérapie palliatifs : 1 patient 6,7%<br />

1 patient opéré (7,6%) à la ZK sans traitement complémentaire.<br />

Suivi oncologique :<br />

Actuellement les données du suivi oncologique sont incomplètes en raison de la prise en charge par différents<br />

médecins (ORL ou le généraliste). Le CCT espère pouvoir présenter ses résultats complets en 2014.<br />

Commentaires : Privatdozent Dr Armand KOCH<br />

Les facteurs de risque principaux pour développer un cancer ORL sont le tabagisme, l’abus d’alcool ainsi<br />

qu’un manque d’hygiène buccale. La campagne anti-tabac menée en Europe depuis un certain nombre<br />

d’années, ainsi que le changement des habitudes de vie (consommation diminuée de boissons fortement<br />

alcoolisées, meilleure hygiène) ont comme effet une réduction de l’incidence des cancers ORL notamment<br />

du carcinome épidermoïde. Malheureusement trop souvent encore les patients se présentent en consultation<br />

ORL avec des tumeurs très avancées qui ont un pronostic réservé même de nos jours et qui impliquent des<br />

régimes thérapeutiques ou palliatifs lourds. Très souvent, cependant, les patients se présentent avec des<br />

tumeurs abordables dans un but curatif. Malgré les progrès de la radiothérapie et de la chimiothérapie, de<br />

nos jours c’est toujours la chirurgie qui est le traitement du premier choix en tout cas pour les cas opérables<br />

(souvent en combinaison avec une radiothérapie et / ou une chimiothérapie néo-adjuvante ou concomitante).<br />

Traitement chirurgical cependant veut dire aussi perte fonctionnelle respectivement esthétique. Ceci implique<br />

des mesures de reconstruction plastique. Dans notre série, les mesures les plus fréquentes utilisées pour<br />

la reconstruction au niveau de la bouche et du pharynx sont des lambeaux locaux de transposition, des<br />

lambeaux pédiculisés (le grand pectoral) ou bien des lambeaux micro-anastomosés (comme p. ex. le lambeau<br />

composé de la crête iliaque ou du péroné).<br />

De plus en plus cependant pendant les dernières 25 années la chirurgie endoscopique au laser a conquéri<br />

une place indéniable dans l’arsenal thérapeutique surtout pour les cancers du larynx. En effet, grâce au laser<br />

il est possible de réaliser une bonne résection de la tumeur sous une meilleure vue (moins de saignement,<br />

résection sous microscope opératoire) avec moins de séquelles fonctionnelles ou esthétiques et une morbidité<br />

péri-opératoire nettement moins lourde qu’avec les moyens de la chirurgie classique. Cependant il reste<br />

des cas où il faut avoir recours aux techniques d’une laryngectomie partielle respectivement reconstructive<br />

(laryngectomie fronto-latérale, laryngectomie horizontale, laryngectomie reconstructive selon Majer-Piquet,<br />

laryngectomie reconstructive selon Labayle). Ainsi pour les carcinomes du larynx nous avons eu certains cas<br />

qui ont été opérés selon ces techniques toujours très utiles avec un bon résultat carcinologique et une bonne<br />

fonctionnalité et ceci à visée curative.<br />

L’examen des statistiques montre en plus que comparé au passé le pourcentage de femmes atteintes est plus<br />

élevé, ce qui est probablement dû aux changements des habitudes et du mode de vie des femmes (qui avec<br />

l’émancipation se sont de plus en plus rapprochées des hommes).<br />

Parmi les patients atteints d’un carcinome épidermoïde retenons deux femmes de moins de 30 ans atteintes<br />

d’un cancer épidermoïde de stade T1 respectivement T2 de la cavité buccale (bord de langue). Si on n’a pu<br />

138


etenir un abus excessif ni d’alcool ni de tabac il faut suspecter en revanche des facteurs génétiques et surtout<br />

le rôle cancérogène de certains types de virus HPV. Ce phénomène est constaté dans d’autres pays du monde<br />

développé avec une incidence croissante. Il est probablement dû au fait que de nos jours les jeunes gens ont<br />

un « turn over » plus important de partenaires sexuels ainsi qu’aux changements des pratiques sexuelles.<br />

On observe que le pronostic de ces tumeurs est meilleur que celui des tumeurs sur terrain éthylo-tabagique.<br />

Qu’est ce qu’on peut attendre pour le futur De nouvelles études vont être menées pour voir si éventuellement,<br />

nous devons repenser les indications pour les curages cervicaux. Il est possible qu’à l’heure actuelle on en<br />

fasse trop (attitude trop radicale). Contrairement à la gynécologie ou à la chirurgie du mélanome, en ORL le<br />

rôle du nodule « sentinel » n’est pas clair et devra s’établir dans l’avenir. Tandis qu’on a l’impression que les<br />

possibilités de la chirurgie semblent pour ainsi dire stagner pour le moment, on a l’espoir que de nouvelles<br />

molécules (anticorps mono-clonaux, Dolcetaxel, etc.) et d’autres techniques d’irradiation vont améliorer<br />

l’efficacité de la chimiothérapie et de la radiothérapie et changer les indications pour ces traitements dans<br />

l’avenir.<br />

5.2.6.4 Glande thyroïde (CIM-0 C73)<br />

Médecins spécialistes en Endocrinologie :<br />

••<br />

Dr Marc KEIPES (jusqu’en 2008)<br />

••<br />

Dr Joëlle KLEES–SCHUMACHER<br />

••<br />

Dr Roger WIRION (depuis 2003)<br />

••<br />

Dr Jean-Luc FRANKART (depuis 2009)<br />

Médecins spécialistes en Médecine nucléaire :<br />

••<br />

Dr agr. Claudine ALS<br />

••<br />

Dr Peter BRÄUTIGAM<br />

••<br />

Dr Marie-Paule WELTER (depuis 2005) (Médecin coordinateur en Médecine nucléaire)<br />

Médecins spécialistes en Chirurgie et / ou Chirurgie ORL :<br />

••<br />

Dr Georges DECKER (depuis 2007) (Médecin coordinateur du CCT à partir de 2012)<br />

••<br />

Dr Carlo FABER (Médecin coordinateur du CCT jusqu’en 2012)<br />

••<br />

Dr Jacques KAYSER (Médecin coordinateur du Service de chirurgie viscérale)<br />

••<br />

Dr Tom FABER<br />

••<br />

Dr Armand KOCH<br />

••<br />

Dr Pierre KURT<br />

••<br />

Dr Pierre REICHLING (jusqu’en 2004)<br />

Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />

••<br />

Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />

••<br />

Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du Service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />

••<br />

Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />

••<br />

Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />

••<br />

Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

139


Graphique 91 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />

de la glande thyroïdienne pris en charge par le CCT à<br />

la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 113<br />

Anaplasique (2)<br />

2!%<br />

Médullaire (3)<br />

3!% 1,8%<br />

8,8%<br />

101 patients ayant eu une résection<br />

chirurgicale oncologique de la glande thyroïdienne à la ZK<br />

Papillaire (84)<br />

Folliculaire (12)<br />

12!%<br />

83!%<br />

10 patients discutés en RCP ayant eu un<br />

traitement oncologique de la glande<br />

thyroïdienne sans résection chirurgicale<br />

oncologique à la ZK<br />

0!% 20!% 40!% 60!% 80!% 100!%<br />

2 patients discutés en RCP avec tumeur bénigne<br />

89,4%<br />

(diagnostic différentiel difficile avec une tumeur<br />

maligne)<br />

Graphique 92 : Nombre de patients différents ayant eu une résection<br />

chirurgicale oncologique de la glande thyroïdienne à<br />

la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 101<br />

femmes<br />

15<br />

hommes<br />

11<br />

8<br />

4<br />

0<br />

10<br />

5 5<br />

11<br />

9<br />

5<br />

9<br />

3<br />

7<br />

5<br />

6 6<br />

4<br />

4<br />

4<br />

1 1<br />

2 2<br />

2<br />

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

Ratio : 69 femmes 68,3%, 32 hommes 31,7%<br />

140


Localisation des tumeurs de la thyroïde :<br />

••<br />

C73.91 Partie latérale (lobes gauche et droite) : 91 patients 90%<br />

••<br />

C73.92 Isthmus : 7 patients 7%<br />

••<br />

C73.93 Lobus pyramidalis : 3 patients 3%<br />

Age médian des patients thyroïdectomisés : 48,5 ans (19 à 85 ans)<br />

Index de Karnofsky :<br />

••<br />

100 : 97 patients 96%<br />

••<br />

99 - 80 : 4 patients 4%<br />

Type de prise en charge :<br />

••<br />

Elective : 121 interventions 100%<br />

Techniques d’abord chirurgicales des 121 résections oncologiques :<br />

••<br />

Cervicotomie : 119 98,3%<br />

••<br />

Cervicotomie et sternotomie : 2 1,7%<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

141


Graphique 93 : Types de résection chirurgicale oncologique sur la<br />

glande thyroïdienne à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 121<br />

résections sur 101 patients<br />

20 sur 101 patients ont bénéficiés d’une 2 ième intervention chirurgicale sur base d’une histopathologie<br />

affirmation de malignité.<br />

0,8<br />

9,0!%<br />

%! 0,8 %<br />

!<br />

Thyroïdectomie totale (71)<br />

Hémithyroïdectomie (21)<br />

13,2!%<br />

Hémithyroïdectomie élargie à l'istme (16)<br />

17,4!%<br />

58,8!%<br />

Thyroïdectomie subtotale (11)<br />

Isthmectomie (1)<br />

Enucléation (1)<br />

Résultats chirurgicaux :<br />

Complications postopératoires :<br />

••<br />

Lésion du nerf récurrent : 4 4%<br />

Parésie définitive 1 patient 1%<br />

Transitoire 3 patients 3% (récupération entre 1 semaine et 3 mois)<br />

••<br />

Hypoparathyroïdie postopératoire : 2 1,6%<br />

••<br />

Autre : collection séreuse sous-cutanée : 1 0,8%<br />

Durée médiane de séjour 1,8%<br />

8,8% postopératoire : 3 jours (1 à 15101 jours) patients ayant eu une résection<br />

chirurgicale oncologique de la glande thyroïdienne à la ZK<br />

Mortalité postopératoire : 0%<br />

Résultats oncologiques :<br />

Radicalité des résections :<br />

10 patients discutés en RCP ayant eu un<br />

traitement oncologique de la glande<br />

thyroïdienne sans résection chirurgicale<br />

oncologique à la ZK<br />

••<br />

Rx : 2 patients 10 discutés patients RCP avec tumeur bénigne 9,9%<br />

••<br />

R0 : 89,4%<br />

(diagnostic 88 différentiel patients difficile avec une tumeur 87,1%<br />

maligne)<br />

••<br />

R1 : 3 patients 3%<br />

142


Graphique 94 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />

= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des<br />

101 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />

oncologique pour cancer de la glande thyroïde à la ZK<br />

de 2002 à <strong>2011</strong><br />

Anaplasique (2)<br />

2!%<br />

Médullaire (3)<br />

3!%<br />

Papillaire (84)<br />

83!%<br />

Folliculaire (12)<br />

12!%<br />

0!% 20!% 40!% 60!% 80!% 100!%<br />

a ZK<br />

••<br />

Folliculaire : 12 11,9%<br />

Papillaire : 84 83,1%<br />

••<br />

Stade I < 45 ans : 28 29,1%<br />

••<br />

Stade I > 45 ans : 41 42,7%<br />

••<br />

Stade II < 45 ans : 2 2%<br />

••<br />

Stade II > 45 ans : 15 15,6%<br />

••<br />

Stade III > 45 ans : 7 7,2%<br />

••<br />

Stade IVA > 45 ans : 2 2%<br />

••<br />

Stade 15 IVB > 45 ans : 1 1 %<br />

••<br />

Médullaire : 3 3 %<br />

••<br />

Stade I : 1 33,3%<br />

11<br />

••<br />

Stade II : 2 66,7%<br />

••<br />

Anaplasique : 2 10<br />

5 2 % 5<br />

8<br />

11<br />

9<br />

5<br />

Réunions de concertation 9pluridisciplinaire 3: 67 sur 101 patients opérés et les 712 patients en traitement<br />

oncologique sont discutés en RCP = 79 sur 101 patients 5 (78,2%).<br />

4<br />

6 6<br />

4<br />

4<br />

4<br />

Traitement à visée curative des patients ayant eu une 2 intervention 2 chirurgicale 2thyroïdienne :<br />

1 1<br />

0<br />

••<br />

22 patients sans traitement 2002 2003 oncologique 2004adjuvant 2005: 2006 2007 2008 2009 2010 21,8% <strong>2011</strong><br />

••<br />

73 patients avec un traitement de Radiothérapie métabolique par Iode 131 : 72,3%<br />

••<br />

6 patients suivis à l’étranger : 5,9%<br />

fe<br />

ho<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

143


Suivi oncologique :<br />

Actuellement les données du suivi oncologique sont incomplètes en raison de la prise en charge par différents<br />

médecins (notamment l’endocrinologue, le nucléariste ou le généraliste). Le CCT espère pouvoir présenter ses<br />

résultats complets en 2014.<br />

Graphique 95 : Le temps investi par l’infirmière coordinatrice en<br />

contact avec les différents patients atteints d’un<br />

cancer de la tête et du cou traités à la ZK de 2003 à<br />

<strong>2011</strong> : N = 263 heures<br />

Contacts externes autour du patient<br />

15<br />

71<br />

Heures<br />

Contacts<br />

Contacts internes (services et médecins)<br />

autour du patient<br />

85<br />

384<br />

Contacts patients et entourage<br />

163<br />

356<br />

0 125 250 375 500<br />

811 contacts :<br />

••<br />

en ambulatoire : 332 39,7%<br />

••<br />

en hospitalisation : 481 59,3%<br />

811 contacts en différentes phases de la maladie autour du patient :<br />

••<br />

préopératoires : 72 8,8%<br />

••<br />

postopératoires : 732 90%<br />

••<br />

sans chirurgie : 2 0,2%<br />

••<br />

après décès avec la famille : 9 1%<br />

23% des patients atteints d’un cancer ORL pris en charge par le CCT de 2003 à 2006 ont eu un contact avec<br />

l’infirmière coordinatrice.<br />

63% des patients atteints d’un cancer ORL pris en charge par le CCT de 2007 à <strong>2011</strong> ont eu un contact avec<br />

l’infirmière coordinatrice.<br />

15% des patients atteints d’un cancer de la thyroïde pris en charge par le CCT de 2003 à <strong>2011</strong> ont eu un<br />

contact avec l’infirmière coordinatrice.<br />

144


La « Clinique de la Thyroïde »<br />

Graphique 96 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />

de la thyroïde discutés en « Clinique de la thyroïde » de<br />

la ZK de 1998 à juin 2012 : N = 209<br />

30<br />

22,5<br />

24<br />

15<br />

7,5<br />

12<br />

10<br />

15<br />

15<br />

12<br />

17<br />

13<br />

16<br />

16<br />

14<br />

16<br />

18<br />

5<br />

6<br />

0<br />

1998 1999 2000 <strong>2001</strong> 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong> 2012<br />

Stade selon la « European Tyroid Association »<br />

Stade « very low risk » 53 patients 25,4%<br />

Stade « low risk » 100 patients 47,8%<br />

Stade « high risk » 56 patients 26,8%<br />

Commentaires :<br />

Depuis la création de la « Clinique de la thyroïde en 2003 » les patients atteints d’un cancer de la thyroïde<br />

sont de plus en plus discutés à ces réunions de concertation pluridisciplinaire.<br />

Cette réunion a lieu 1x / mois.<br />

Le chirurgien du patient remplie la fiche de cancer pour le CCT. L’encodage des données dans la base de<br />

données est fait par le CCT. Le contrôle du suivi des patients cancéreux est garanti par le CCT.<br />

La « Clinique de la Thyroïde » collabore avec le CHL pour les traitements métaboliques à l’iode 131 chez les<br />

patients atteints de conditions bénignes et de tumeurs malignes de la thyroïde.<br />

Le généraliste du patient reçoit toujours un rapport médical.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

145


5.2.7 Tumeurs cutanées<br />

Médecins spécialistes en Dermatologie-vénérologie :<br />

••<br />

Dr Christiane BIRRINGER (depuis 2003) (Médecin coordinateur du Service dermatologie)<br />

••<br />

Dr Maryse BRANDENBURGER (depuis 2010)<br />

••<br />

Dr Lucette HOMMEL (jusqu’en 2009)<br />

••<br />

Dr Charlotte LUTGEN (depuis <strong>2011</strong>)<br />

••<br />

Dr Ernest THEISEN<br />

••<br />

Dr Carlo WODELET<br />

Médecins spécialistes en Chirurgie plastique et reconstructive :<br />

••<br />

Dr Serge SCHMITZ (depuis 2008)<br />

••<br />

Dr Charles WEIS (depuis 2007)<br />

Autres chirurgiens du GROUPE CHIRURGICAL et du GROUPE ORL de la ZK<br />

Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />

••<br />

Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />

••<br />

Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du Service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />

••<br />

Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />

••<br />

Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />

••<br />

Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />

Médecins spécialistes en Radiothérapie :<br />

••<br />

CFB<br />

••<br />

Centre de Radiothérapie à Trêves<br />

Dans le chapitre des cancers de la peau le CCT ne dispose pas sur plus d’informations détaillées en ce moment.<br />

146


Graphique 97 : Nombre des différents patients atteints d’un cancer<br />

/ d’un sarcome de la peau pris en charge par le CCT<br />

de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 674<br />

0,9%<br />

14,7%<br />

Cancer basocellulaire /<br />

spinocellulaire (569)<br />

Mélanome malin (99)<br />

Dermatofibrosarcome (5) +<br />

Kaposi-sarcome (1)<br />

84,4%<br />

5.2.7.1 Peau (CIM-0 C44)<br />

575 patients (85,3%) atteints d’un cancer basocellulaire, spinocellulaire, d’un dermatofibrosarcome ou d’un<br />

Kaposi-sarcome.<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 52 sur 575 patients ont été discutés en RCP (9%).<br />

5.2.7.2 Mélanome malin (CIM-0 C44)<br />

99 patients (14,7%) atteints d’un mélanome malin, dont 26 patients (26,3%) atteints d’un mélanome<br />

malin en <strong>2011</strong>.<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 65 sur 99 patients ont été discutés en RCP = (65,7%).<br />

Commentaires : Dr Serge SCHMITZ et Dr Charles WEIS<br />

Depuis l’arrivée de chirurgiens plasticiens à la ZK, le CCT a débuté le recueil détaillé des données concernant<br />

les mélanomes et autres tumeurs cutanées malignes.<br />

La prise en charge est pluridisciplinaire (dermatologue – plasticien – oncologue – CCT) et complète.<br />

Une prise en charge immédiate, tant chirurgicale qu’oncologique, peut ainsi être assurée dès diagnostic<br />

anatomopathologique.<br />

Le nombre des cancers cutanés réséqués a triplé. Ces chiffres témoignent d’une bonne collaboration et<br />

satisfaction entre chirurgiens, dermatologues et médecins généralistes.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

147


5.2.8 Tumeur primitive et métastase du cerveau et d’autres parties du système<br />

nerveux central (SNC)<br />

Médecins spécialistes en Neurochirurgie :<br />

••<br />

Dr Georg FRIES (depuis 2003)<br />

••<br />

Dr Félix SCHILTZ (Médecin coordinateur du Service neurochirurgie)<br />

Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />

••<br />

Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />

••<br />

Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du Service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />

••<br />

Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />

••<br />

Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />

Neurochirurgie<br />

Tumeur cérébrale<br />

••<br />

Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />

103 patients ayant eu une résection chirurgicale<br />

91,10 % 2002<br />

oncologique du cerveau ou du système nerveux central<br />

10 patients discutés en RCP ayant eu un traitement<br />

à la ZK<br />

Médecins spécialistes en Radiothérapie :<br />

8,90 % 2003 8<br />

oncologique pour le cerveau ou le système nerveux<br />

2004 3<br />

central sans résection chirurgicale oncologique<br />

••<br />

CFB<br />

2005 6<br />

à la ZK<br />

2006 2<br />

••<br />

Centre de Radiothérapie à Trêves<br />

2007 8<br />

2008 5<br />

Dans le chapitre des cancers du cerveau et d’autres parties du SNC le CCT ne dispose pas sur plus d’informations<br />

2009 4<br />

détaillées en ce moment.<br />

2010 5<br />

<strong>2011</strong> 5<br />

46<br />

Graphique 98 : Nombre des patients différents atteints d’une tumeur<br />

ou des métastases du cerveau et d’autres parties du<br />

système nerveux central pris en charge par le CCT à<br />

la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 113<br />

9%<br />

103 patients ayant eu une résection chirurgicale<br />

oncologique du cerveau ou du système nerveux central<br />

à la ZK<br />

91%<br />

10 patients discutés en RCP ayant eu un traitement<br />

oncologique pour le cerveau ou le système nerveux<br />

central sans résection chirurgicale oncologique<br />

à la ZK<br />

148<br />

20


91%<br />

oncologique pour le cerveau ou le système nerveux<br />

central sans résection chirurgicale oncologique<br />

à la ZK<br />

Graphique 99 : Nombre des différents patients ayant eu une résection<br />

chirurgicale oncologique pour tumeurs primitives et<br />

métastases du cerveau ou d’autres parties du SNC<br />

pris en charge par le CCT à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 103<br />

20<br />

15<br />

10<br />

5<br />

0<br />

5<br />

Sarcome<br />

1<br />

1<br />

1<br />

Métastase vertébrale<br />

4<br />

1<br />

1<br />

4<br />

1<br />

7<br />

1<br />

Tumeur vertébrale<br />

2 8<br />

1 1<br />

6<br />

7<br />

3<br />

Métastase cérébrale<br />

4<br />

8 2 8<br />

Tumeur cérébrale C71<br />

1<br />

6<br />

1<br />

5<br />

4<br />

5 5<br />

2<br />

3<br />

2<br />

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

Age médian des patients ayant opérés à la ZK : 64 ans (20 à 86 ans)<br />

5.2.8.1 Tumeur cerveau / métastase cérébrale : N = 83<br />

44 patients (42,7%) différents ayant eu une tumeur cérébrale avec une intervention chirurgicale soit une<br />

biopsie, une biopsie exérèse ou une chirurgie.<br />

39 patients (37,9%) différents ayant eu une métastase cérébrale avec une intervention chirurgicale soit<br />

une biopsie, une biopsie exérèse ou une chirurgie.<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 61 sur 83 patients opérés et 10 patients en traitement<br />

oncologique sont discutés en RCP = 71 sur 93 patients 76,3%.<br />

65 traitements adjuvants (78,3%) à visée curative ou palliative proposés pour les 83 patients ayant eu<br />

une intervention chirurgicale.<br />

Traitements adjuvants à visée curative : 18 patients 21,7%<br />

••<br />

Chimiothérapie (2)<br />

••<br />

Radio-chimiothérapie (2)<br />

••<br />

Radiothérapie (15)<br />

Traitements palliatifs : 47 patients 55,6%<br />

••<br />

Chimiothérapie (23)<br />

••<br />

Radio-chimiothérapie (3)<br />

••<br />

Radiothérapie (38)<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

149


5.2.8.2 Tumeur de la colonne vertébrale / métastase vertébrale : N = 18<br />

3 patients (16,6%) différents ayant eu une tumeur vertébrale avec une intervention chirurgicale soit une<br />

biopsie, une biopsie exérèse ou une chirurgie.<br />

15 patients (83,4%) différents ayant eu une métastase vertébrale avec une intervention chirurgicale soit<br />

une biopsie, une biopsie exérèse ou une chirurgie.<br />

Réunions de concertation pluridisciplinaire : 12 sur 18 patients opérés sont discutés en RCP 66,7%.<br />

15 traitements adjuvants (83,3%) à visée curative ou palliative proposés pour les 18 patients ayant eu<br />

une intervention chirurgicale.<br />

Traitements adjuvants à visée curative : 3 patients 16,7%<br />

••<br />

Chimiothérapie (1)<br />

••<br />

Radiothérapie (3)<br />

Traitements palliatifs : 12 patients 66,7 %<br />

••<br />

Chimiothérapie (9)<br />

••<br />

Radiothérapie (9)<br />

5.2.9 Tumeurs des os et des parties molles<br />

La plupart des patients sont transférés vers l’étranger. Le CCT n’a pas collecté les données de ces patients<br />

jusqu’à présent. A partir de 2013 il faudra les encoder pour le RNC.<br />

150


5.3 L’oncologie ambulatoire et stationnaire<br />

Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />

••<br />

Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />

••<br />

Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du Service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />

••<br />

Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />

••<br />

Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />

••<br />

Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />

Conseiller scientifique :<br />

••<br />

Dr Joseph KERGER, Clinique St. Elisabeth de Namur – B<br />

Médecins spécialistes en Pneumologie :<br />

••<br />

Dr Jean-Paul PARINI (jusqu’en 2007)<br />

••<br />

Dr Jean-Claude SCHNEIDER<br />

••<br />

Dr Thierry WAGNER (depuis 2007) (Membre actif au CCT depuis <strong>2011</strong>)<br />

••<br />

Dr Christian FRANTZ (depuis <strong>2011</strong>)<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

151


Graphique 100 : Nombre de nouveaux patients ayant reçu une<br />

chimiothérapie à la ZK de 2005 à <strong>2011</strong> : N = 1158<br />

180<br />

170<br />

173<br />

166<br />

174<br />

170<br />

166<br />

160<br />

159<br />

150<br />

150<br />

140<br />

130<br />

2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

Graphique 101 : Nombre de séances de chimiothérapies distribuées<br />

aux différents patients atteints d’un cancer à la ZK<br />

de 2005 à <strong>2011</strong> : N = 18638<br />

3000<br />

2750<br />

2690 2694<br />

2741<br />

2607<br />

2639<br />

2799<br />

2500<br />

2468<br />

2250<br />

2000<br />

2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

••<br />

Nombre de chimiothérapies en total = 18638<br />

••<br />

Nombre de nouveaux patients = 1158<br />

••<br />

Moyenne de chimiothérapies par patient = 16<br />

152


5.3.1 L’activité ambulatoire en Oncologie<br />

L’hôpital de jour en Oncologie.<br />

Le département de chimiothérapie ambulatoire est une partie importante de notre service d’Oncologie.<br />

Ce service permet aux patients de recevoir leur traitement de façon ambulatoire, en évitant ainsi des<br />

hospitalisations et de continuer à rester à domicile.<br />

Les différents traitements sont prescrits par les oncologues, contrôlés et préparés par les pharmaciens après<br />

avoir vérifié les analyses biologiques. Les infirmier(ière)s administrent les traitements et veillent à l’apparition<br />

d’éventuels effets secondaires. Il existe donc un contrôle permanent à trois niveaux qui permet de garantir un<br />

maximum de sécurité pour le malade.<br />

Les dernières années avec la multiplication des possibilités de traitement, l’arrivée des thérapeutiques ciblées,<br />

nous accueillons de plus en plus de patients en service ambulatoire.<br />

Le graphique 102 montre le nombre de chimiothérapies par voie intraveineuse administrées dans les<br />

3 dernières années. Ce nombre est actuellement en augmentation.<br />

Graphique 102 : Le nombre moyen des patients ayant eu une<br />

chimiothérapie par voie intraveineuse administrées<br />

à la ZK de 2009 à <strong>2011</strong><br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

Nombre de patients<br />

(moyenne mobile sur<br />

12 mois)<br />

janv.-09<br />

avr.-09<br />

juil.-09<br />

oct.-09<br />

janv.-10<br />

avr.-10<br />

juil.-10<br />

oct.-10<br />

janv.-11<br />

avr.-11<br />

juil.-11<br />

oct.-11<br />

janv.-12<br />

Notre hôpital de jour permet aussi aux patients, en cours de traitement, de pouvoir consulter en Urgence pour<br />

toutes les complications qui peuvent être liées à la maladie ou aux traitements (nausées, anorexie, mucite,<br />

fièvre, transfusions, etc.). Une équipe d’infirmier(ière)s expérimenté(e)s en oncologie est joignable tous les<br />

jours ainsi que les médecins oncologues.<br />

De plus en plus de traitements en oncologie sont actuellement disponibles en comprimés. Ils nécessitent<br />

cependant la même surveillance et ont des effets secondaires semblables aux traitements injectables. Les<br />

patients qui bénéficient de ces traitements sont souvent accueillis dans notre hôpital de jour pour leur<br />

surveillance biologique et clinique régulière. Bon nombre de ces médicaments ne sont d’ailleurs disponibles<br />

uniquement en pharmacie d’hôpital.<br />

Le graphique 103 illustre le passage important des patients en hôpital de jour qui ne reçoivent pas forcément<br />

un traitement par chimiothérapie intraveineuse, mais qui sont pris en charge par l’équipe soignante et<br />

médicale, pour gérer une complication du traitement, administrer des soins de support (facteurs de croissance,<br />

transfusions, perfusions de biphosphonates, ponctions d’ascite..) ou recevoir un traitement par voie orale.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

153


Graphique 103 : Le nombre de passage des patients pris en charge<br />

en hôpital de jour de la ZK de 2007 à <strong>2011</strong><br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

Passages par mois<br />

(moyenne mobile<br />

sur 12 mois)<br />

50<br />

0<br />

janv.-07<br />

juin-07<br />

nov.-07<br />

avr.-08<br />

sept.-08<br />

févr.-09<br />

juil.-09<br />

déc.-09<br />

mai-10<br />

oct.-10<br />

mars-11<br />

août-11<br />

janv.-12<br />

Les soins de support sont une partie essentielle dans la prise en charge de tout patient atteint de cancer.<br />

L’équipe de l’hôpital de jour est très sensible à cette prise en charge et aide le patient à mieux gérer tous les<br />

effets secondaires de la chimiothérapie ainsi que les symptômes liés au cancer. Prochainement une équipe<br />

d’esthéticiennes va proposer de façon bénévole des ateliers de soins et de maquillage pour les patients<br />

recevant une chimiothérapie.<br />

5.3.2 L’activité hospitalière en Oncologie<br />

L’Oncologie est un domaine en constante évolution qui demande de la part des soignants une constante<br />

mise à niveau de leurs connaissances tant médicale que psychologique. L’équipe soignante est régulièrement<br />

formée en « Oncologie » et en « Soins palliatifs ». 100% de l’équipe soignante a suivi une formation de<br />

base en soins palliatifs, à peu près un tiers de l’équipe a un certificat d’approfondissement en soins palliatifs.<br />

Des supervisions sont organisées tous les 3 mois pour permettre aux soignants de mieux gérer les situations<br />

difficiles.<br />

Le Comité d’éthique de la clinique, auquel le service a déjà fait appel plusieurs fois, est à disposition de<br />

chaque collaborateur en cas de situation difficile ou conflictuelle. L’Oncologue du service, Dr Carole BAUER et<br />

M. Claudio CERQUEIRA, le responsable du service, en font d’ailleurs partie depuis 2012.<br />

Les motifs principaux d’hospitalisation des patients oncologiques sont l’aggravation de la maladie mais<br />

également les effets secondaires liés à la chimiothérapie / radiothérapie. Une minorité de patients vient<br />

également pour traitement chimiothérapeutique ou bilan de l’évolution de la maladie.<br />

Les infirmier(ière)s en oncologie ont une expertise particulière dans la gestion des effets secondaires<br />

des traitements ou des complications du cancer. Elles constituent une source extraordinaire de soutien,<br />

d’orientation et d’information. L’infirmière en oncologie peut être une intervenante très efficace pour la<br />

défense du patient au sein de l’équipe de professionnels de santé. Les patients en « Chimiothérapie » peuvent<br />

consulter l’équipe soignante en oncologie 24 heures sur 24 heures et 7 jours et 7 jours en cas de besoin.<br />

L’essentiel dans la prise en charge d’un patient atteint d’un cancer, c’est la qualité du traitement. L’équilibre entre<br />

le bien-être physique et psychologique durant le traitement est primordial. L’équipe soignante en Oncologie que<br />

ça soit en ambulatoire ou en hospitalier offre différents services aux patients dans le but d’améliorer la qualité<br />

154


de vie. Chaque patient peut y bénéficier selon son besoin. L’équipe soignante a des acquis bien spécifiques :<br />

••<br />

une infirmière spécialisée en aromathérapie,<br />

••<br />

une infirmière formée en sophrologie,<br />

••<br />

deux infirmières spécialisées en gestion de la douleur.<br />

Le patient peut profiter pendant son séjour des services du coiffeur ou de manicure / pédicure.<br />

Les collaborateurs/-trices bénévoles de la Fondation cancer et d’Omega’90 contribuent par leur<br />

accompagnement aussi au bien-être des malades et de leurs proches.<br />

Les dernières années la ZK a pensé à créer plusieurs espaces agréables pour les patients et leurs proches. Ainsi<br />

une salle de séjour équipée de télévision, chaine hifi et kitchenette, appelée « Stiffchen » a été aménagée. Une<br />

salle d’attente dans un look de salon avec télévision, musique et frigo rend l’attente des patients de l’hôpital<br />

de jour plus agréable. Les dernières planifications pour 2012 concernent une chambre d’hospitalisation<br />

chaleureuse et confortable pour les patients en fin de vie. La cafétéria et le parc sont aussi des lieux de<br />

rencontre agréables.<br />

Des réunions cliniques multidisciplinaires hebdomadaires sont organisées depuis 2003, intégrant l’équipe<br />

soignante, la psychologue, un membre du SAP, l’assistante sociale, le diététicien, (un kinésithérapeute) et<br />

les infirmières coordinatrices du CCT. Grâce à ces réunions, la collaboration et le flux d’informations s’est<br />

amélioré entre les professionnels de santé autour d’un patient atteint d’une maladie cancéreuse. Une<br />

approche multidisciplinaire s’est mise en place.<br />

Depuis quelques années, les réseaux de soins à domicile se sont développés et spécialisés en soins palliatifs,<br />

ce qui rend le maintien à domicile de certains patients en fin de vie possible. Une étroite collaboration existe<br />

entre les coordinateurs des deux principaux réseaux de soins à domicile et la ZK.<br />

Depuis 2010 le paysage hospitalier luxembourgeois bénéficie d’une nouvelle institution, le Centre d’accueil<br />

pour personnes en fin de vie « Haus OMEGA’90 ». Les médecins oncologues ont la possibilité d’y transférer<br />

leurs patients si ceux-ci le désirent.<br />

Une brochure d’accueil a été crée par le service pour donner une partie de toutes ces informations aux<br />

patients hospitalisés.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

155


5.4 L’oncogénétique<br />

Médecin spécialiste en génétique humaine :<br />

Médecin consultant :<br />

••<br />

Professeur Karin DAHAN, MD.Ph.D. (UCL – St.Luc – Bruxelles et IPG – Gosselies et LNS –<br />

Luxembourg)<br />

La consultation génétique constitue une offre médicale à destination des familles atteintes d’une maladie<br />

héréditaire ou qui craignent d’être exposées à un tel risque. Il devrait être proposé en même temps que<br />

l’analyse génétique afin de préparer le consultant à l’annonce d’un résultat pathologique ou même normal.<br />

La consultation génétique suit le schéma suivant :<br />

••<br />

Evaluation du risque familial.<br />

••<br />

Consentement éclairé de la personne.<br />

••<br />

Analyse moléculaire et recherche de mutations.<br />

••<br />

Remise des résultats.<br />

••<br />

Encadrement psychologique.<br />

Le consentement éclairé de toute personne nécessite l’évaluation et la discussion de :<br />

••<br />

La motivation.<br />

••<br />

La perception du risque.<br />

••<br />

L’incapacité de l’analyse à dépister la présence de cancer.<br />

••<br />

Le support familial et psychologique.<br />

••<br />

Le respect de la vie privée.<br />

••<br />

Les conséquences des tests positifs et négatifs.<br />

••<br />

L’alternative : ADN prélevé à titre conservatoire sans analyse programmée.<br />

La remise des résultats aux personnes concernées comporte divers volets :<br />

1. Recherche de mutation positive :<br />

••<br />

Identification de la mutation en cause et de son mode de transmission génétique.<br />

••<br />

Conséquence sur les modalités de surveillance et de dépistage pour la personne et les<br />

membres de famille.<br />

2. Recherche de mutation négative :<br />

••<br />

Conséquences personnelles et familiales.<br />

3. Recherche de mutation non informative :<br />

••<br />

Evaluation des probabilités et risques.<br />

••<br />

Conséquences sur les modalités de surveillance et de dépistage pour la personne<br />

concernée et sa famille.<br />

••<br />

Pas d’outil moléculaire pour l’étude familiale.<br />

156


0<br />

Syndrome de Lynch Polypose adénomateuse familiale Gêne BRCA 1 Gêne BRCA 2<br />

1<br />

5.4.1 La consultation à la ZK de 2002 à 2010<br />

Graphique 104 : Nombre de patients en consultation génétique à la<br />

ZK de 2002 à 2010 : N = 332<br />

70<br />

60<br />

54<br />

Patients en<br />

consultation<br />

60 génétique<br />

52<br />

50<br />

Consult génétique<br />

45<br />

40<br />

37<br />

Consultations génétiques Syndrome de Lynch<br />

Polypose<br />

32<br />

29<br />

13 30<br />

18<br />

adénomateuse<br />

9<br />

22 22 40<br />

familiale<br />

Gêne BRCA 1 9<br />

37 20<br />

67 Gêne BRCA 2 1<br />

54 13<br />

111<br />

17<br />

52 101<br />

10<br />

32 92<br />

45 82<br />

60 0<br />

113<br />

17 2002 2003 2004 31<br />

332 655<br />

2005 2006 2007 2008 2009 2010<br />

••<br />

Nombre de patients en consultation génétique = 332<br />

••<br />

Nombre de consultations génétiques = 655<br />

••<br />

Moyenne de consultation par patient = 2<br />

Graphique 105 : Maladies héréditaires détectées en consultation<br />

génétique à la ZK de 2002 à 2010<br />

40<br />

30<br />

29<br />

20<br />

10<br />

9<br />

9<br />

0<br />

Syndrome de Lynch Polypose adénomateuse familiale Gêne BRCA 1 Gêne BRCA 2<br />

1<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

Patients en<br />

157


Le graphique 105 témoigne des principaux syndromes de prédisposition héréditaire au cancer observé durant la<br />

période 2002-2010. La demande de consultation d’oncogénétique émanant du Service de Gastroentérologie,<br />

de nombreux patients avec une forme familiale de cancer du côlon ont ainsi été identifiés. Le syndrome de<br />

Lynch est la forme la plus fréquente, environ 56 % des cancers colorectaux, dont la disponibilité des tests<br />

génétiques au début des années 2000 a permis la connaissance et un meilleur suivi. La polypose adénomateuse<br />

familiale est également une affection héréditaire suspectée à la coloscopie avec des formes classiques (lésions<br />

polyploïdes diffuses) et plus fruste. Concernant la prédisposition au cancer du sein considérée comme une<br />

affection héréditaire touchant près d’une femme sur 300 à 500, l’étude des gènes responsables, les gènes<br />

BRCA1 et BRCA2, est restée longtemps complexe et difficile, limitant le nombre de familles dépistées.<br />

La participation aux consultations d’oncogénétique de l’infirmière coordinatrice assure un suivi optimal des<br />

patients de prédisposition héréditaire au cancer et de leurs familles. Elle a le contact avec les patients et<br />

familles pour gérer les rendez-vous. Elle s’occupe de l’organisation autour de la consultation. La secrétaire<br />

prépare les dossiers pour la consultation et envoie les factures des visites. Environ 265 heures l’infirmière<br />

coordinatrice et la secrétaire ont investi pour de la consultation génétique de 2002 – <strong>2011</strong>.<br />

L’encadrement psychologique se fait par la psycho-oncologue de la ZK ou par les psychologues à la Fondation<br />

Cancer.<br />

Le développement de l’activité des dernières années est lié du recrutement de patients provenant d’institutions<br />

extérieurs et au fonctionnement précis et intégré de la réunion de concertation pluridisciplinaire.<br />

Le Professeur Karin DAHAN a consulté à la ZK jusqu’au mois d’avril 2010.<br />

5.4.2 La consultation au LNS depuis 2010<br />

Après plusieurs réunions d’organisation avec le Dr René SCHEIDEN, Directeur au LNS et le Dr Joseph EVEN,<br />

Médecin-chef de division, Division sérologie et virologie, le Professeur Karin DAHAN commence au mois de<br />

janvier 2010 un service de génétique au niveau national au LNS qui remplace la consultation à la ZK.<br />

5.5 Les Equipes Pluridisciplinaires Internes<br />

5.5.1 La Clinique de la Douleur<br />

Médecins spécialistes en anesthésie et réanimation :<br />

••<br />

Dr Antoine CLOOS, Praticien en acupuncture (de 2008 en 2010)<br />

••<br />

Dr Jérôme GIWER, Médecin anesthésiste spécialiste en Algologie (depuis 2009)<br />

Médecin coordinateur de la Clinique de la douleur (depuis 2010)<br />

••<br />

Dr Marco KLOP, Praticien en hypnose<br />

Médecin coordinateur du projet de la douleur (de 2002 en 2010)<br />

••<br />

Dr Cyril THIX, Médecin anesthésiste spécialiste en Algologie (depuis <strong>2011</strong>)<br />

••<br />

Dr Cathérine SCHMIT – BURGY, Médecin urgentiste (de 2005 en 2007)<br />

Les infirmières :<br />

••<br />

Mme Fabienne RUFFINI, Infirmière clinicienne (de 2002 en 2005)<br />

••<br />

Mme Sylvie VINCENT, Infirmière référente douleur (depuis 2004)<br />

••<br />

Mme Joëlle WAGNER ép. TOISUL, Infirmière (depuis 2010)<br />

158


En 2000, grâce aux incitantes qualités, des démarches ont été entreprises pour développer progressivement<br />

la prise en charge de la douleur. Le Dr Marco KLOP et Mme Fabienne RUFFINI ont élaboré le pré-projet de la<br />

douleur.<br />

En 2005 une infirmière référente douleur a été nommée avec la mission de mettre en place une consultation<br />

douleur chronique externe parallèlement au développement de l’amélioration de la prise en charge de la<br />

douleur des patients hospitalisés.<br />

Le CCT a participé à la Journée Mondiale de la lutte contre la douleur en 2008 organisé par la Clinique de la<br />

Douleur sur le thème « Douleur et Cancer ». Le CCT a présenté ses services via une exposition (poster) et<br />

une conférence.<br />

Actuellement la clinique douleur est une unité de soins chargée de l’évaluation et de la prise en charge de<br />

la douleur chez les patients hospitalisés et en consultation ambulatoire. Depuis 2009 le nombre de prises en<br />

charge multidisciplinaires est en progression constante.<br />

La « Clinique de la Douleur » dispose d’une équipe mobile spécialisée qui intervient sur demande médicale<br />

pour des soins, prises en charge et adaptation de traitement chez les patients hospitalisés. L’équipe accueille<br />

des patients en consultations multidisciplinaires ambulatoires. Il s’agit de prendre en charge des patients<br />

atteints de douleurs chroniques persistantes depuis plus de 3 mois, associés à une perte de qualité de<br />

vie évidente (trouble du sommeil, perte de la mobilité, arrêt de travail à répétition, etc.) L’équipe douleur<br />

(médecins, infirmières et pharmacien) est assisté par différents services de la ZK : psychologie, kinésithérapie,<br />

ergothérapie, diététique et les assistantes sociales.<br />

En <strong>2011</strong>, la « Clinique de la Douleur » s’est associé à l’équipe du « Groupe Action Douleur » du Rehazenter<br />

pour former le Centre d’Evaluation de la Douleur afin d’optimiser la prise en charge des douloureux chroniques.<br />

5.5.2 La Culture Palliative<br />

La direction a pris l’option d’un projet de soins palliatifs intégré à l’ensemble de notre institution, c’est-à-dire<br />

sans véritable unité de soins palliatifs isolée. Une « Culture Palliative » est mise sur place dans toutes les<br />

institutions du « Groupe <strong>Zitha</strong> ».<br />

Les soins palliatifs sont des soins actifs délivrés dans le but de soulager les douleurs physiques ou autres<br />

symptômes. Ils prennent aussi en compte les souffrances psychologiques, sociales et spirituelles.<br />

Pour les malades atteints de cancer, les soins palliatifs doivent faire partie de façon intégrante de leur prise<br />

en charge.<br />

De façon pluridisciplinaire, nous essayons de garantir au mieux ces soins dans notre établissement :<br />

••<br />

Les oncologues en discutant et en expliquant les différentes possibilités thérapeutiques qui existent de<br />

façon personnalisée pour chaque malade. La chimiothérapie palliative permet souvent d’améliorer la<br />

qualité de vie en diminuant la masse tumorale. L’oncologue en expliquant les différents effets secondaires<br />

et les bénéfices de chaque traitement adapte la prise en charge à chaque patient pour lui permettre la<br />

meilleure qualité de vie en situation palliative. En dehors des traitements actifs le médecin oncologue<br />

traite la douleur et les symptômes inconfortables (nausées, constipation, anxiété, etc.)<br />

••<br />

Un traitement chirurgical peut être indiqué pour soulager un symptôme inconfortable.<br />

••<br />

Les infirmières coordinatrices du CCT, personnes de référence pour les patients pris en charge par le<br />

CCT, restent disponibles pour les patients et leurs proches aussi en phase palliative.<br />

• • L’équipe de la douleur fait partie de façon intégrante de la prise en charge palliative et nous faisons<br />

appel à elle à chaque fois que des douleurs sont rebelles et difficilement gérables par les antalgiques<br />

habituels.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

159


••<br />

L’équipe soignante est très engagée dans la prise en charge palliative. En oncologie médicale toute<br />

l’équipe soignante a une formation spécialisée en soins palliatifs proposée par Omega’90. Mme Tanja<br />

BÜSSER, infirmière à plein temps, dans notre équipe a fait une formation spécifique en soins palliatifs<br />

« Master of Advanced Studies of Palliative Care » à l’Université de Klagenfurt-Wien. Nous avons<br />

d’autre part une infirmière ayant une formation en sophrologie.<br />

••<br />

Les diététiciens sont disponibles et participent à la prise en charge globale en modifiant les plats selon<br />

les pathologies et désirs de nos patients.<br />

••<br />

Les kinésithérapeutes peuvent aider les personnes même très affaiblies à retrouver une certaine<br />

autonomie à la marche, massages relaxants, kinésithérapie respiratoire.<br />

••<br />

Les souffrances psychologiques peuvent être soulagées par une prise en charge spécialisée. Mme<br />

Alexandra GIEHL, psychologue, a suivi une formation spécifique en psycho-oncologie à la « Deutsche<br />

Psychologen Akademie » à Cologne. Elle a travaillé comme formatrice dans le cadre de la formation<br />

continue en soins palliatifs à la ZK.<br />

••<br />

Les assistants sociaux indispensables pour aider le patient dans ses démarches administratives et le<br />

conseiller, dans le choix de son lieu de vie en fin de vie.<br />

••<br />

Les souffrances d’ordre spirituel : une équipe pastorale est à disposition des malades en cas de besoin.<br />

••<br />

Des bénévoles formés soutenus et supervisés par Omega’90 accompagnent les personnes souffrant<br />

d’une affection grave ou incurable sont présents plusieurs jours par semaine dans notre établissement.<br />

En service d’hospitalisation, des réunions cliniques multidisciplinaires se tiennent chaque semaine pour<br />

garantir les meilleurs soins pour nos malades hospitalisés et les suivre même à la sortie de l’hôpital.<br />

Les malades suivis en oncologie ont d’autre part la possibilité de contacter le service en dehors des heures<br />

d’ouverture. Un médecin d’astreinte sera contacté au besoin.<br />

L’euthanasie fait partie de façon intégrante de la prise en charge palliative. Ainsi lorsqu’un patient se trouve<br />

dans une situation médicale sans issue suite à sa maladie, une demande d’euthanasie ou d’aide au suicide<br />

peut être formulée par la personne à son médecin ou à ses proches.<br />

Les perspectives pour le futur sont la création d’une équipe mobile de soins palliatifs pour pouvoir au mieux<br />

cerner les besoins de chaque patient et lui apporter au mieux une aide personnalisé. Des groupes de travail<br />

pour constituer cette équipe et favoriser son intégration au sein de notre hôpital sont actuellement en cours.<br />

Cette équipe devrait voir jour au courant de l’année 2013.<br />

5.5.3 Le Service en Psycho-oncologie<br />

••<br />

Mme Alexandra GIEHL, psycho-oncologue, psychothérapeute en thérapie cognitive et<br />

comportementale (0,5 ETP) (depuis 2003)<br />

••<br />

Mme Sylvie LANGERMANN, psycho-oncologue pour remplacement (2010)<br />

••<br />

Mme Jill BALANCE, psycho-oncologue pour remplacement (<strong>2011</strong>)<br />

Les psychologues au service de psychiatrie :<br />

••<br />

Mme Jill BALANCE, psychologue (sophrologie) (à partir de <strong>2011</strong>)<br />

••<br />

Mme Valérie FERREIRA, psychologue (à partir de 2006)<br />

••<br />

Mme Marion PICHONNIER, psychologue pour remplacement (de <strong>2011</strong> en 2012)<br />

••<br />

Mme Laure NICKELS, psychothérapeute (depuis 2003)<br />

160


Les médecins au service de psychiatrie :<br />

••<br />

Dr Marc CLOOS (depuis 2003)<br />

••<br />

Dr Philippe KONSBRÜCK (depuis 2010)<br />

••<br />

Dr Paul RAUCHS<br />

••<br />

Dr Joëlle HAUPERT (depuis 2012)<br />

Le service psychologique est constitué d’une équipe pluridisciplinaire et multilingue. Les psychologues<br />

travaillent en relation étroite avec les médecins, le CCT, les équipes soignantes, le SAP, le service social, la<br />

clinique de la douleur, etc.<br />

Mme Alexandra GIEHL, psychothérapeute en thérapie cognitive et comportementale et titulaire d’un diplôme<br />

en psychologie de l’université de Trèves, a suivi en plus une formation en psycho oncologie à la « Deutsche<br />

Psychologen-Akademie » à Cologne en Allemagne.<br />

En cas d’absence elle est remplacée par ses collèges. Mme Valérie FERREIRA est appelée chez les patients qui<br />

parlent uniquement la langue portugaise. On profite régulièrement de ses services comme traductrice.<br />

Dans le contexte d’une maladie cancéreuse, des moments d’effondrement moral, de désespoir, de perte<br />

de confiance ou de problèmes de même nature arrivent d’une façon récurrente. Nous considérons qu’il est<br />

primordial d’en parler dans la mesure du possible, d’autant plus que souvent ces consultations comportent<br />

des opportunités, peuvent bénéficier d’une prise en charge et permettre une amélioration du bien-être.<br />

Chargée de répondre à toutes les difficultés psychologiques ou psychiatriques auxquelles chaque patient<br />

peut se trouver confrontée, la psycho-oncologue propose un accompagnement professionnel à toutes les<br />

phases de la maladie par une approche scientifique bien approfondie : élucidation, actualisation, maîtrise des<br />

problèmes et aussi activation des ressources intra- et interpersonnelles. Il convient de signaler que la diffusion<br />

des méthodes progressives et classiques telles que les stratégies de gestion de la douleur, du stress ainsi que<br />

l’utilisation des techniques de relaxation représentent un atout du service psycho oncologique.<br />

Vu que non seulement les patients sont affectés par cette crise, les membres de la famille des patients ont<br />

aussi la possibilité de consulter le service psychologique, il y a toujours l’occasion pour des consultations<br />

individuelles, familiales et/ou en couple. En plus la psychologue accompagne en cas de besoin le patient<br />

chez le médecin pour une information médicale. Parfois la psycho-oncologue est demandée pour un soutien<br />

psychologique chez un patient en consultation génétique. Quelquefois il suffit d’une consultation unique,<br />

pour d´autres, un suivi psychologique plus long s´avère nécessaire.<br />

Sur une base hebdomadaire Mme Alexandra GIEHL participe régulièrement aux réunions cliniques<br />

multidisciplinaires des unités de soins en oncologie A3, gynécologie et ORL au service B1 et au service de<br />

chirurgie C3, et au service de pneumologie/cardiologie B2 le cas échéant.<br />

En 2004 elle a lancé un projet de recherche en collaboration avec le PD Dr. Friedemann Gerhards de l´Université<br />

de Trèves. Elle a offert un « Ablenkungs-Entspannungs-Training » (AET) aux patientes en chimiothérapie<br />

atteintes d´un cancer du sein.<br />

Dans le passé, Mme Alexandra GIEHL a travaillé en qualité de formatrice dans le cadre de la formation<br />

continue des soins palliatifs à la ZK et a dirigé certains modules.<br />

Elle participe régulièrement aux réunions des réseaux psycho-oncologiques de la Fondation Cancer et de<br />

Trèves.<br />

En <strong>2011</strong> la ZK a créé un « Service psychiatrique » où les patients atteints d’un cancer et souffrant d’une<br />

pathologie psychiatrique peuvent être hospitalisés, pour une prise en charge adéquate.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

161


5.5.4 Le Service d’Accompagnement et Pastorale<br />

••<br />

Sr Arnolda SCHON, Infirmière<br />

••<br />

M. Jean-Jacques GROSBER, Prêtre au couvent<br />

••<br />

M. Winfried HEIDRICH (1 ETP), Théologien laïque<br />

L’équipe pastorale en milieu hospitalier a le devoir d’accompagner les personnes qui le désirent à la clinique<br />

et être disponible afin qu’elles puissent articuler leur situation souvent difficile et se mettre en recherche de<br />

ce qui peut les soulager, les aider, les réconforter. Elle a le devoir de soutenir et de conforter les personnes<br />

dans leur propre liberté, leur propre foi et leurs propres aspirations. Le but de la pastorale est de contribuer<br />

à diversifier les points de vue sur la maladie et la santé et de favoriser une approche plus consciente de la<br />

souffrance, de la mort et du deuil.<br />

Chaque patient peut recourir à l’agent pastoral avec qui il vit une relation de confiance privilégiée. Les<br />

membres du SAP cherchent la rencontre et le dialogue avec le patient et ses proches. Ils sont appelables<br />

pour des visites aux malades ou des entrevues, pour accompagner des situations de crise, de deuil, de décès<br />

ou pour des besoins spécifiquement religieux : prière, communion, confession, sacrements des malades,<br />

bénédiction des défunts, rituel d’adieu, etc.<br />

Depuis l’été 2003 M. Winfried HEIDRICH offre des séances d’art-thérapie (seul ou en groupe) aux patients<br />

atteints d’un cancer. Il a 8 places à disposition pour le travail en groupe. Actuellement il accueille tous les mois<br />

4 patients. Il a fait 212 heures d’accompagnement de personnes seules.<br />

La Sr Arnolda s’occupe aussi de la gestion de la bibliothèque des patients.<br />

Les mercredis et dimanches une messe est célébrée à la chapelle de la clinique. En semaine la chapelle est<br />

ouverte en tant que lieu de silence et de méditation.<br />

M. Winfried HEIDRICH participe pour le groupe SAP toutes les semaines à la réunion clinique multidisciplinaire<br />

à l’unité de soins en chirurgie et oncologie.<br />

Depuis la création d’un service psychologique à la ZK et l’évolution de la société les membres du SAP sont<br />

moins demandés par les patients et leurs proches, mais aussi par les médecins et le personnel soignant. Par<br />

conséquence la direction de la ZK lance en <strong>2011</strong> un groupe de travail en collaboration avec un Coach pour<br />

réorganiser les services d’accompagnement (SAP et PSY) autour des patients.<br />

5.5.5 Les services de Bénévoles<br />

Le 16 octobre 2002 une table ronde est organisée par la direction de la ZK en invitant des membres de la<br />

clinique et les organisations de bénévolat, la Fondation Cancer et OMEGA’90 pour organisation des services<br />

de bénévoles dans l’institution dans le contexte de l’oncologie. Les bénévoles sont des acteurs de soutien.<br />

Un bénévole ne peut tenir ce rôle que dans la mesure où il se distingue clairement des fonctions d’un<br />

aumônier ou d’une psycho-oncologue. Leur rapport à l’institution doit être clair. Au cours des années le rôle<br />

des différents intervenants autour du patient cancéreux est clair.<br />

Depuis 2003 M. Winfried HEIDRICH est le responsable en charge de la collaboration avec les bénévoles.<br />

Les bénévoles se présentent au patient à l’unité de soins en oncologie ambulatoire et stationnaire. Il passe<br />

régulièrement selon les besoins du patient. Ils sont appelables à la demande d’autres patients dans la clinique.<br />

Fondation Cancer<br />

Depuis <strong>2001</strong>, un réseau de bénévoles sélectionnés, formés et supervisés par les collaborateurs du département<br />

psychosocial a pour but d’aider les patients atteints de cancer. Depuis 2003, une présence régulière est<br />

assurée dans 3 établissements hospitaliers le CHEM, l’HK et la ZK.<br />

162


Actuellement ils sont disponibles 3 jours par semaine :<br />

••<br />

pour tenir compagnie au patient et ses proches,<br />

••<br />

pour être à l’écoute en cas de besoin,<br />

••<br />

pour l’accompagner pour une promenade soit pour faire la lecture, jouer aux cartes ou pour jouer un<br />

jeu de société.<br />

Un bénévole distribue les brochures « Info cancer » et « Den Insider » dans les salles d’attente à travers la<br />

clinique.<br />

Nombre des bénévoles : 3 (actuellement)<br />

OMEGA’90<br />

Association luxembourgeoise de soins palliatifs et d’accompagnement de personnes en fin de vie et en deuil.<br />

Par leur accompagnement, les collaborateurs/-trices bénévoles contribuent au bien-être des malades et de<br />

leurs proches. Leur rôle se définit plutôt comme attitude que comme activité. Ils sont présents et s’adaptent<br />

aux besoins du malade, ils n’exécutent pas d’actes de soins. Les bénévoles essaient de promouvoir la relation<br />

entre le malade, ses proches et le personnel soignant. Ils offrent leurs services sans s’imposer et accompagnent<br />

exclusivement à la demande des concernés.<br />

Les bénévoles d’OMEGA’90 ont eu une formation spécifique et participent régulièrement à des supervisions.<br />

Actuellement ils sont disponibles 2 jours par semaines.<br />

Nombre des bénévoles : 2 (actuellement)<br />

Graphique 106 : Le fonctionnement du service psychologique, du<br />

SAP et des différents bénévoles à la ZK en situation<br />

curative et palliative<br />

Bénévolat<br />

Fondation<br />

Cancer<br />

(Tenir compagnie)<br />

Situation<br />

curative / palliative<br />

PSY<br />

(Soutien<br />

psychologique)<br />

Bénévolat<br />

Omega’90<br />

(Accompagnement<br />

en fin de vie)<br />

CCT<br />

Patient<br />

et son<br />

entourage<br />

SAP<br />

(Soutien spirituel)<br />

Situation palliative<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

163


5.5.6 Le Service Diététique<br />

••<br />

M. Eric ALTMANN (1 ETP)<br />

••<br />

Mme Brigitte TROMMER (0,5 ETP)<br />

Le service diététique propose des plats adaptés quotidiennement aux besoins et aux désirs spécifiques des<br />

patients cancéreux. Ceci vaut pour les patients hospitalisés et pour les patients en chimiothérapie ambulatoire.<br />

De plus le diététicien peut élaborer des plans alimentaires personnalisés ayant divers objectifs en fonction<br />

des patients : perte de poids (chimiothérapie cancer du sein, adaptation alimentaire après résection du tube<br />

digestif, équilibre alimentaire, perte d’appétit, etc.).<br />

Une large gamme de compléments alimentaires est disponible pour améliorer le statut nutritionnel des<br />

patients. Certains sont préparés à la minute et servis sous forme de milk-shakes servis au moment des heures<br />

de visite pour obtenir une certaine convivialité.<br />

Par le passé une stagiaire en diététique à fait son travail de fin d’études de bachelier en diététique au sujet<br />

de la prise en charge diététique des patients à l’unité de soins en oncologie - B3 et a ainsi permis de mieux<br />

cerner les besoins spécifiques et d’améliorer leur prise en charge.<br />

Le service diététique participe à des formations continues au sujet de la prise en charge du patient en<br />

oncologie et donne régulièrement des formations au personnel de cuisine afin de sensibiliser et d’assurer les<br />

commandes spéciales.<br />

Le service diététique participe régulièrement à la réunion clinique multidisciplinaire à l’unité de soins en<br />

oncologie.<br />

5.5.7 Le Service de Kinésithérapie<br />

••<br />

M. Christian LAPLUME, Responsable (1 ETP)<br />

Une équipe actuellement constituée de sept kinésithérapeutes 6,25 ETP et d’une ergothérapeute 0,7 ETP<br />

effectue des visites quotidiennes en semaine et le weekend (pour les traitements urgents), ceci avec un<br />

kinésithérapeute et une ergothérapeute désignés au service d’Oncologie - B3, sur demande médicale prescrite.<br />

Les patients du CCT hospitalisés aux services de chirurgie spécifiques sont pris en charge par les<br />

kinésithérapeutes affectés à ces unités, le service de kinésithérapie fonctionnant avec un système de rotation<br />

avec permutation des kinésithérapeutes tous les deux mois.<br />

Les traitements en kinésithérapie sont individuels, personnalisés et adaptés aux capacités du patient. Il s’agit<br />

de mobilisations, rééducations fonctionnelles, kinésithérapie respiratoire pré- et postopératoire, souvent aussi<br />

de drainage lymphatique, ainsi que de massages et/ou électrothérapie associé pour lutte contre la douleur.<br />

Deux kinésithérapeutes sont formés en drainage lymphatique manuel (méthode Leduc), l’un d’entre eux avec<br />

spécialisation en oncologie.<br />

Une kinésithérapeute est formée à la rééducation périnéale, avec une spécialisation en urologie masculine et<br />

prend en charge les patients sur ordonnance médicale en consultation externe ou en hospitalisation.<br />

164


5.5.8 Le Service Social<br />

••<br />

Mme Anne-Catherine GENNEN (1 ETP <strong>2001</strong>-2010) (0,5 ETP de <strong>2011</strong> en 2012)<br />

••<br />

Mme Line DIEDERICH (RGE en priorité) (1 ETP) (depuis 2007)<br />

••<br />

Mme Corinne LAHURE, remplaçante (0,5 ETP de <strong>2011</strong> en mars 2012)<br />

Le service social peut être contacté par les patients en hospitalisation et/ou en consultation ambulatoire ainsi<br />

que par leurs proches.<br />

Le service tend à résoudre les problèmes sociaux spécifiques aux patients atteints d’une pathologie cancéreuse<br />

en organisant des aides à domicile, du matériel à domicile, des placements en long séjour, des cures de<br />

convalescence, des aides financières ainsi que de nombreuses autres démarches administratives.<br />

Le service social a mis un bon réseau multidisciplinaire en place au niveau national.<br />

En chirurgie tumorale l’infirmière coordinatrice du CCT est en général la première personne de contact pour<br />

le patient et ses proches. Dès lors elle organise beaucoup de choses directement avec le patient et ses<br />

proches. La collaboration avec le service social est optimale. Le service social est informé des actions mises en<br />

place par l’infirmière coordinatrice afin d’éviter le double travail. Pour des situations particulières telles que<br />

le placement des malades ou pour des questions sociales spécifiques, l’infirmière coordinatrice fait appel à<br />

l’assistante sociale. La BCN a suivi une autre formation et par conséquence ne fait parfois appel au service<br />

social.<br />

Une assistante sociale participe toutes les semaines à la réunion clinique multidisciplinaire en unité de soins<br />

d’oncologie stationnaire.<br />

Au service d’oncologie et de soins palliatifs le service social est souvent sollicité, que se soit par le personnel<br />

soignant, les médecins, les patients et leurs proches, voir même des intervenants externes.<br />

5.5.9 Le Service de Stomathérapie<br />

Infirmier(ière)s spécialisé(e)s en Stomathérapie : (+/- 0,25 ETP)<br />

••<br />

Mme Peggy GREISCHER ép. MULLER (de <strong>2001</strong> en 2004 et de 2005 en 2006)<br />

••<br />

Mme Véronique BECKER (de 2004 en <strong>2011</strong>)<br />

••<br />

M. Carsten FRIEDRICH (depuis 2007)<br />

Les infirmières en stomathérapie ont fait un stage de perfectionnement à l’UCL à Bruxelles en <strong>2001</strong>.<br />

M. Carsten FRIEDERICH a fait ses stages de perfectionnement au « Mutterhaus » à Trèves et à la Clinique<br />

universitaire à Homburg en Allemagne.<br />

Le patient est consulté par un stomathérapeute en phase préopératoire pour information sur la colo- /<br />

iléostomie au moyen d’une brochure d’information (Conseils et recommandations à l’iléo- / colostomisé).<br />

Le site idéal de la stomie est marqué en préopératoire par le stomathérapeute en collaboration avec le<br />

chirurgien. L’organisation d’une visite préopératoire reste difficile à organiser, car la décision d’une stomie<br />

transitoire est souvent prise pendant l’opération. Le marquage préopératoire reste toujours à optimiser.<br />

Le patient et ses proches sont éduqués à soigner la stomie par le stomathérapeute et le personnel soignant.<br />

Le matériel de stomie est commandé par le stomathérapeute. Les patients sont formés pour pratiquer les<br />

irrigations eux-mêmes. A la rentrée du patient le service de stomathérapie et l’équipe soignante restent<br />

disponibles pour répondre aux questions du patient. Le soutien psychologique aux stomisés est primordial<br />

ainsi que l’adaptation de l’alimentation.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

165


Pendant la vacance du poste d’environ six mois en 2004, les patients étaient dirigés vers les services de<br />

stomathérapie des cliniques externes. (CHL, HPMA et l’HK).<br />

En 2008 le service de stomathérapie reçoit son bureau de consultation avec un intérieur adapté à la<br />

consultation en soins des différentes stomies et des soins d’incontinences. Il est devenu possible de consulter<br />

un patient en respectant son intimité.<br />

Les consultations de suivi sont organisées comme suivant en ambulatoire :<br />

››<br />

à la demande, en cas de nécessité<br />

››<br />

1. rendez-vous après 2 semaines<br />

››<br />

2. rendez-vous après 2 mois<br />

››<br />

3. rendez-vous après 6 mois<br />

››<br />

4. rendez-vous après 12 mois<br />

Les patients hospitalisés sont consultés régulièrement.<br />

Le dépliant de l’association ILCO-LUX sans but lucratif fondée en 1981 par des personnes qui sont porteuses<br />

d’une stomie est distribué aux patients stomisés définitifs par le service de stomathérapie.<br />

166


5.6 Les Equipes Pluridisciplinaires Externes<br />

5.6.1 Les services de support externes au niveau psycho-social<br />

La Fondation Cancer<br />

La Fondation Cancer offre des groupes de paroles pour personnes atteintes d´un cancer. Le groupe de parole<br />

constitue un lieu d´écoute et de soutien mutuel dans un cadre confidentiel. L´objectif de ce groupe est de<br />

mieux gérer la maladie, en cherchant ensemble des réponses à ses questions.<br />

La Fondation cancer propose ses services aux patients avec des problèmes financiers.<br />

Elle a un réseau de bénévoles qui interviennent ponctuellement chez le patient à domicile, soit pour lui tenir<br />

compagnie soit pour une aide pratique (voiturage, accompagnement chez un médecin, devoirs et garde des<br />

enfants, etc.) Ces services sont proposés par le service social, les infirmières coordinatrices du CCT et par les<br />

autres intervenants autour du patient aux patients et ses proches.<br />

OMEGA’90<br />

L´accompagnement du deuil est fait par la psycho-oncologue, par un membre du SAP ou par les collaborateurs/<br />

-trices d´Omega´90. Les enfants et les adolescents vivent leur deuil autrement que les adultes et peuvent avoir<br />

recours à une aide spécifique. En cas de besoin les services d´Omega’90 sont proposés au patient en fin de<br />

vie et à ses proches. Les dépliants sont distribués à la clinique.<br />

EUROPA DONNA Luxembourg asbl.<br />

EDL, coalition contre le cancer du sein a pour mission de sensibiliser l’opinion publique au problème du cancer<br />

du sein et d’assister les femmes européennes dans leur lutte ; pour ce fait EDL plaide en faveur d’un dépistage<br />

adéquat, d’un traitement optimisé ainsi que d’une augmentation des fonds de recherche dans ce domaine.<br />

EDL représente les intérêts des femmes concernées auprès des autorités publiques aussi bien au niveau local,<br />

que national et communautaire.<br />

5.6.2 La Convalescence / Réhabilitation<br />

Des offres adaptées aux besoins des patients sont proposées pour sa prise en charge post-hospitalisation au<br />

cas où le retour immédiat à leur domicile n’est pas recommandé :<br />

••<br />

Rééducation Gériatrique à la ZK - RGE<br />

••<br />

Centre de convalescence Emile Mayrisch Colpach (Croix Rouge luxembourgeoise)<br />

••<br />

Lit de vacances<br />

Les convalescences sont proposées au patient normalement pour 3 semaines. Les séjours en RGE et au Centre<br />

de convalescence à Colpach sont remboursés par la CNS.<br />

A la demande du patient la réhabilitation oncologique à l’étranger est proposée après les traitements,<br />

normalement aussi pour 3 semaines. Jusqu’à présent il n’existe pas de réhabilitation pour des patients<br />

francophones, sauf en Suisse (prise en charge très coûteuse pour le patient).<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

167


5.6.3 Les Groupes Créatifs et Sportifs<br />

L’Association Luxembourgeoise des Groupes Sportifs Oncologiques a.s.b.l.<br />

Le groupe démarre ses activités en septembre 2009. Entretemps ce groupe est ouvert pour l’ensemble des<br />

personnes atteintes d’un cancer. La participation est gratuite pour les membres de l’association. Actuellement<br />

6 groupes sont actifs à travers le pays. L’association organise des séances d’activités physiques en groupe<br />

pour les personnes traitées d’un cancer. Ces activités visent une augmentation de l’endurance à l’effort<br />

physique modéré et une amélioration de la coordination des mouvements. Elles comprennent des exercices<br />

de souplesse et de renforcement musculaire spécifiques à la pathologie. L’encadrement des séances est<br />

assuré par des thérapeutes de sport et des kinésithérapeutes. La participation à ces activités en groupe aide :<br />

••<br />

à lutter contre le syndrome de fatigue<br />

••<br />

à retrouver rapidement la qualité de vie<br />

••<br />

à reprendre confiance en soi<br />

••<br />

à réintégrer la vie sociale<br />

••<br />

diminue le risque de récidive<br />

Le Dr Carlo BOCK et Mme Hélène GROOT KOERKAMP font partie du « Conseil d’Accompagnement<br />

Scientifique ».<br />

Les dépliants sont distribués dans la clinique.<br />

EUROPA DONNA Luxembourg asbl.<br />

EDL organise des cours pour les patientes atteintes un cancer du sein :<br />

••<br />

Aquagym 1x / semaine<br />

••<br />

Hatha Yoga 1x / semaine<br />

••<br />

Danse thérapeutique à la demande<br />

••<br />

“Kreativseminar” à la demande<br />

••<br />

Expression par le dessin à la demande<br />

Les fiches d’information sont distribuées par la BCN.<br />

La Fondation Cancer<br />

Parmi les services d’aide pour personnes atteintes d’un cancer, la Fondation Cancer propose de nombreux<br />

groupes pour patients :<br />

••<br />

Groupe de relaxation et de gestion du stress<br />

(Yoga, relaxation musculaire, training autogène et exercices de respiration)<br />

••<br />

Groupe de sport et de gymnastique<br />

(Nordic Walking)<br />

••<br />

Cours de peinture (1x / semaine pour 3 Euros la séance)<br />

Tous ces groupes ont lieu avec un encadrement professionnel. La participation aux divers groupes est gratuite.<br />

Les brochures d’information sont distribuées dans la clinique.<br />

168


Le <strong>Zitha</strong>gesondhéetszentrum<br />

En automne <strong>2011</strong>, le Dr Carole BAUER et Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS ont été voir le Dr Marc<br />

KEIPES, Directeur médical du ZGZ pour offrir des séances d’activités sportives (éventuellement à prix limité ou<br />

gratuites) aux patients atteints d’un cancer. Ce projet reste à définir en 2012.<br />

5.6.4 Les Réseaux des Aides à Domicile<br />

••<br />

Camille<br />

••<br />

HELP – Dohéem versuergt (convention avec la ZK)<br />

••<br />

Hëllëf Dohéem (convention avec la ZK)<br />

••<br />

ESSAD<br />

••<br />

Infirmières indépendantes<br />

Les deux équipes HELP et Hëllëf Dohéem sont proposées aux patients et ses proches pour qu’ils puissent faire<br />

leurs choix. Les deux équipes ont un(e) infirmi(è)r(e) coordinateur, -trice dans les hôpitaux pour faciliter les<br />

retours à domicile.<br />

Les deux équipes ont du personnel formé en soins palliatifs et sont opérationnelles.<br />

Les brochures d’information sont distribuées dans toute la clinique.<br />

De temps en temps, le patient demande les services d’une infirmière indépendante.<br />

5.6.5 Les Soins Esthétiques<br />

La Fondation Cancer a créé une brochure d’information concernant les questions esthétiques qui se trouve<br />

dans nos distributeurs pour les patients.<br />

En <strong>2011</strong> l’association internationale sans but lucratif « Prendre soin de soi » se présente dans notre institution<br />

pour mettre des ateliers de beauté gratuite en route. Les services du groupe aident les patientes à diminuer<br />

visiblement les effets secondaires d’un traitement contre le cancer. La Fondation Cancer a pris contact avec<br />

l’association pour les soutenir. Ce projet reste à réaliser dans notre institution dans le service d’oncologie<br />

ambulatoire et stationnaire (2012).<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

169


5.7 Les Prestataires de Support Organisationnel<br />

5.7.1 L’Information Management<br />

••<br />

M. Bernard SCHREINER (1 ETP) (depuis 2003)<br />

••<br />

M. Fréderic ZUCCONI (1 ETP) (depuis 2010)<br />

Les chiffres pour le bilan d’activités ont été préparés par l’infirmière coordinatrice du CCT en collaboration<br />

avec le service de l’IMA et plus particulièrement M. Frédéric ZUCCONI. L’IMA est un service qui s’occupe<br />

principalement de l’exploitation des données disponibles dans les différents systèmes d’information de la ZK.<br />

Afin de s’assurer de la qualité et de la cohérence des données, de nombreux rendez-vous ont été organisés entre<br />

l’infirmière coordinatrice du CCT et le service de l’IMA à partir du mois de janvier 2010. Ces rendez-vous ont<br />

permis sur base des indications de l’infirmière coordinatrice CCT de créer des listes de contrôles afin d’identifier :<br />

••<br />

d’une part, les données manquantes nécessaires,<br />

••<br />

d’autre part, les incohérences entre les données.<br />

Une fois ces données mises à jour par le personnel du CCT, l’ensemble des chiffres pour le bilan d’activités a<br />

pu être représenté par l’IMA sous le contrôle de l’infirmière coordinatrice du CCT.<br />

Pour faciliter le travail de collecte et d’exploitation des données oncologiques dans le futur, il faut noter<br />

que Mme Annett LUDWIG, responsable de l’informatisation du CCT dans le dossier médical Orbis, et M.<br />

Frédéric ZUCCONI ont participé à la formation continue « RNC - DMC ». Cette formation ayant pour objectif<br />

d’enseigner les règles d’encodage des données à fournir au RNC qui est en train de se mettre en place au<br />

Luxembourg.<br />

5.7.2 Le Service Informatique<br />

••<br />

M. Steve CLOOS (1 ETP) responsable<br />

••<br />

M. Jörg BAUER (1 ETP) (depuis 2002)<br />

••<br />

Mme Annett LUDWIG, médecin spécialiste en médecine interne (0,5 - 0,75 ETP) (depuis 2010)<br />

••<br />

M. Werner KEWENIG (1 ETP) (depuis 2010)<br />

En décembre <strong>2001</strong> la direction de la clinique, le service informatique, le service qualité, le pharmacien et<br />

la cellule de coordination du CCT ont rendu visite au Dr Joseph KERGER à la Clinique Sainte Elisabeth à<br />

Namur dans le but d’apprécier le fonctionnement du programme OPMAS (Oncology Patient Management<br />

and Audit System). (Centre de cancérologie virtuel pour tous les centres oncologiques au Luxembourg, projet<br />

de la Fondation cancer en 1998). Dans cet hôpital il s’agit d’un module basé sur la chimiothérapie. Il est<br />

envisageable d’implanter plusieurs modules. Néanmoins l’OPMAS est limité et standardisé et par conséquent<br />

d’éventuels changements seraient très compliqués.<br />

Le responsable du service informatique propose d’installer une base de données ACCESS pour établir le bilan<br />

d’activités en fin d’année. Ils ont mis une base de données sur pied dans laquelle les données du patient sont<br />

encore encodées en <strong>2011</strong>. Ils font régulièrement des rajoutes au programme à la demande de l’infirmière<br />

coordinatrice. En 2010 les erreurs et manques d’encodages dans la base de données ACCESS sont visibles<br />

au moment du tirage des chiffres par le programme « Business Objects » pour réalisation des statistiques.<br />

En 2010 le programme ORBIS-ODOK « Onkologische Basisdokumentation » de AGFA HealthCare est présenté<br />

par M. Matthias SCHMITZ, Dipl.-Ing.(FH) Medizintechnik, Segment Manager, Oncology and Cancer Centers.<br />

Des membres du CHEM et de l’Hôpital Kirchberg sont invités à la réunion de présentation.<br />

170


Quelques médecins de la ZK ont vu ORBIS-ODOK, un programme plus ou moins complet mais complexe et<br />

en langue allemande. Ensemble avec la direction, la décision est prise de mettre un programme oncologique<br />

« fait maison » sur pied.<br />

Depuis 2010 Mme Annett LUDWIG s’occupe du concept de la prise en charge des données au CCT. En vue de<br />

l’optimisation des outils informatiques elle a consulté aux mois de février 2010 et novembre <strong>2011</strong> une RCP.<br />

En janvier 2012 le programme oncologique ORBIS est fonctionnel pour l’encodage de différents dossiers et<br />

l’organisation des RCP.<br />

En 2012, une équipe de l’IT a été désignée et a eu comme mission de compléter le programme oncologique<br />

dans l’« ORBIS » afin que l’équipe du CCT puisse encoder des pathologies cancéreuses demandées par le<br />

RNC.<br />

L’équipe du CCT ainsi que Mme Annett LUDWIG et M. Frédéric ZUCCONI du Service IMA participent à la<br />

formation continue de « Data Management » tenue par le CRP-Santé depuis le mois d’avril 2012. Le but de<br />

cette formation est de pouvoir répondre à des critères européens dans l’encodage pour le RNC.<br />

Vu la difficulté d’implémenter le « Codebook » du RNC dans notre programme ORBIS, respectivement de<br />

transférer nos données de l’ORBIS dans MOVIBASE, la Direction de la clinique a pris la décision d’installer le<br />

programme MOVIBASE qui sera également utilisé par tous les autres hôpitaux.<br />

5.7.3 Le Service de Qualité<br />

••<br />

M. Georges GLODT (1 ETP) (jusqu’en 2012)<br />

••<br />

Mme Petra BARDEA (1 ETP) (depuis 2008)<br />

••<br />

M. Pierre LAMBE (0,8 ETP) (depuis 2012)<br />

Le service assurance qualité de la ZK a été créé en 1996.<br />

Le SAQ a prioritairement un rôle de consultant interne et de facilitateur en matière de gestion de la qualité et<br />

des risques. Outre ce rôle il s’occupe :<br />

••<br />

de la gestion de tâches liées au programme national « Incitant Qualité » (rédaction des rapports<br />

annuels ; organisation des visites d’experts externes ; suivi des plans d’action ; gestion des<br />

indicateurs nationaux),<br />

••<br />

de la gestion du benchmark international IQIP,<br />

••<br />

de la gestion interne des documents réglementaires (Règlement général, procédures, référentiels) et<br />

des formulaires,<br />

••<br />

de la gestion d’événements critiques - CIRS,<br />

••<br />

de l’élaboration et de la gestion de cartographies de processus et de risques.<br />

Dès la création du CCT, le SAQ a été intégré dans le comité de gestion. Cette collaboration étroite est à la base<br />

de divers efforts de structuration organisationnelle, telle que l’élaboration d’un dossier patient spécifique<br />

aux diverses pathologies traitées par le CCT, l’analyse des processus organisationnels du CCT, la revue des<br />

procédures du CCT. Récemment, une enquête de satisfaction des patientes atteintes d’un cancer du sein a été<br />

organisée par le CCT, aidé par le SAQ.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

171


5.7.4 La Collaboration avec le CRP-Santé<br />

••<br />

Dr Anna CHIOTTI, Responsable du - CIEC-CRP-Santé (depuis 2010)<br />

••<br />

Dr Sophie COUFFIGNAL, Médecin épidémiologiste, Responsable du Service d’Epidémiologie Clinique<br />

et de Santé Publique<br />

••<br />

Mme Marie-Lise LAIR, Directrice du Centre d’Etudes en Santé<br />

Au mois de novembre 2003, la ZK fait une demande auprès du CRP-Santé-SASSS afin d’exploiter les données<br />

du CCT. L’institution veut bénéficier des compétences du CRP-Santé pour améliorer le concept du CCT et les<br />

données à collecter.<br />

En 2004 Mme Marie-Lise LAIR est invitée pour une première réunion de collaboration entre la ZK et le CRP-<br />

Santé, concernant l’exploitation des données.<br />

Au mois de février 2007 le CRP-Santé réalise une évaluation des résultats de la prise en charge chirurgicale des<br />

personnes atteintes d’un cancer colorectal à la ZK du 1 janvier 2002 au 31 décembre 2006. L’interprétation des<br />

données est très difficile, car la base informatique n’a pas été construite pour permettre un suivi longitudinal<br />

des patients.<br />

Au mois de juillet 2007 une amélioration du système de monitoring est proposée pour trouver des solutions<br />

pratiques et pertinentes en particulier au sujet des moyens informatiques.<br />

Au mois d’août 2008 une deuxième demande est faite pour l’évaluation des résultats de la prise en charge<br />

chirurgicale des personnes atteintes d’un cancer colorectal à la ZK du 1 janvier 2002 au 31 décembre 2007.<br />

Au mois d’avril <strong>2011</strong> le Dr Anna CHIOTTI se réunie avec le Dr TURK et Mme Hélène GROOT KOERKAMP<br />

pour une nouvelle demande de collaboration.<br />

••<br />

Définition de la méthodologie au CCT.<br />

••<br />

Réalisation des courbes de survie des patients atteints un cancer colorectal, d’un cancer du poumon,<br />

d’un cancer de l’œsophage (de 2002 à <strong>2011</strong>) et d’un cancer du sein (de 2003 à <strong>2011</strong>).<br />

••<br />

Préparation des données pour publication.<br />

Vu l’envergure de la mise en place du RNC, la définition de la morphologie restera un projet pour 2013. Le<br />

CRP-Santé s’engage à faire la réalisation des courbes de survie des patients atteints d’un cancer colorectal,<br />

d’un cancer du sein, d’un cancer du poumon et d’un cancer de l’œsophage, selon Kaplan Meier.<br />

172


6. Résultats pour les patients<br />

6.1 Audit externe sur le cancer du sein (<strong>2011</strong>)<br />

En mars <strong>2011</strong>, la Direction de la Santé a lancé un audit externe sur le cancer du sein, concernant les années<br />

2007 à 2009: «Audit externe du fonctionnement du Programme mammographie et de la prise en charge du<br />

cancer du sein dans les établissements hospitaliers du Grand-Duché de Luxembourg».<br />

La Direction de la ZK a retenu ensemble avec M. Georges GLODT du SAQ, la BCN, les gynécologues et les<br />

radiologues les points forts de notre institution :<br />

••<br />

collaboration avec le « Programme Mammographie » (dépistage organisé),<br />

••<br />

la ZK dispose d’un mammogramme numérique,<br />

••<br />

deux radiologues lisent plus que 1000 mammographies par an,<br />

••<br />

cinq radiologues formés à la ZK pour pouvoir participer au « Programme mammographie »,<br />

••<br />

très peu de biopsies chirurgicales pour diagnostiquer un cancer du sein,<br />

••<br />

le ganglion sentinelle est toujours examiné en extemporanée. Ceci explique le petit nombre de<br />

ré-intervention chirurgicale (0,9%),<br />

••<br />

entre 50 et 55% de curages axillaires sont effectués, ce qui est en-dessous de la moyenne nationale,<br />

••<br />

en moyenne, les gynécologues opèrent 12,25 patientes par an,<br />

••<br />

bonne collaboration entre les médecins spécialistes en chirurgie plastique et reconstructive et les<br />

gynécologues pour l’organisation d’une reconstruction mammaire,<br />

••<br />

le taux de récidive entre 10 et 17% pour un cancer du sein,<br />

••<br />

bonne collaboration entre la BCN et la psychologue, collaboratrice très importante dans la prise en<br />

charge des patientes atteintes d’un cancer du sein,<br />

••<br />

distribution du matériel d’information à la patiente en forme d’une valisette,<br />

• • présence d’un anatomo-pathologue et d’un radiothérapeute à la RCP du cancer du sein une fois par<br />

mois.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

173


6.2 Enquête sur la satisfaction des patients<br />

A défaut d’avoir pu à ce jour mener une enquête systématique sur la satisfaction des patients traités au CCT,<br />

nous avons fait un sondage initial pour en étudier la faisabilité.<br />

Le CCT a ainsi envoyé en septembre 2012 des questionnaires de satisfaction à 14 patients pris en charge par<br />

l’infirmière coordinatrice CM / BCN du CCT. 65% des questionnaires ont été retournés.<br />

Voici la description des 9 patients sur 14 ayant répondu :<br />

••<br />

Patiente atteinte d’un cancer du sein à 77 ans, pris en charge par le CCT en 2012.<br />

••<br />

Patiente atteinte d’un cancer du sein à 63 ans, pris en charge par le CCT en <strong>2011</strong>.<br />

••<br />

Patiente atteinte d’un cancer du rectum à 63 ans, pris en charge par le CCT en <strong>2011</strong>.<br />

••<br />

Patient atteint d’un cancer du rectum à 60 ans, pris en charge par le CCT en 2007.<br />

••<br />

Patient atteint d’un cancer du côlon à 70 ans, pris en charge par le CCT en 2009.<br />

••<br />

Patient atteint d’un cancer du rectum métastatique à 41 ans, pris en charge par le CCT en 2004.<br />

••<br />

Patiente atteinte d’un cancer du poumon à 59 ans, pris en charge par le CCT en <strong>2011</strong>.<br />

••<br />

Patient atteint d’un cancer de l’œsophage métastatique à 51 ans, pris en charge par le CCT en 2009.<br />

••<br />

Patient atteint d’un cancer de l’œsophage à 53 ans, pris en charge par le CCT en 2010.<br />

Voici les questions posées et répondues :<br />

••<br />

Est-ce que le contact, le soutien et l’aide qu’il vous fallait était au bon moment<br />

oui – très bien<br />

••<br />

Est-ce que vous aviez eu la possibilité de parler sur vos soucis, peurs et désirs en relation avec votre<br />

maladie<br />

oui (oui avec la psychologue) – très bien<br />

••<br />

Est-ce que vous aviez l’impression que l’infirmière coordinatrice vous a compris<br />

oui – très bien<br />

••<br />

Est-ce qu’elle a pris assez de temps pour vous<br />

oui – très bien<br />

••<br />

Est-ce qu’elle était facile joignable<br />

oui – très bien<br />

••<br />

Est-ce qu’elle était compétente dans son domaine<br />

oui – très bien<br />

••<br />

Est-ce que les conversations avec elle étaient compréhensibles pour vous<br />

oui – très bien<br />

••<br />

Est-ce que les arrangements organisés par elle étaient clairs<br />

oui – très bien - très clair<br />

••<br />

Est-ce que vous aviez profité des services proposés par l’infirmière coordinatrice<br />

oui – très bien<br />

••<br />

Est-ce que vous avez des suggestions à faire pour améliorer le fonctionnement du CCT<br />

••<br />

2 patients expriment qu’il ne faudrait pas que ce Centre devienne un Service administratif<br />

s’occupant du RNC. Ils souhaitaient garder un personnel disponible à leur écoute.<br />

••<br />

1 patient trouve qu’il faudrait offrir ces services à tous les patients atteints d’un cancer et qui<br />

désirent profiter d’un tel service.<br />

Les 9 patients ont écrit avec enthousiasme! Quatre patients décrivent l’histoire de leur maladie et les étapes<br />

faites (diagnostic, chirurgie, traitements complémentaires, réhabilitation et suivi) dans notre institution et<br />

d’autres Hôpitaux. Les patients se sentent bien traités, soignés et encadrés aux services de chirurgie, de<br />

réanimation et d’oncologie à la ZK. Les patients constatent que le CCT est un service très important et<br />

174


complémentaire aux soins médicaux, un service efficient et de grande nécessité pour les patients atteints d’un<br />

cancer. Les infirmières coordinatrices prennent le temps et sont à l’écoute du patient et de son entourage.<br />

Les patients nous remercient pour les services offerts par le CCT. Les 9 patients ont profité des services du<br />

CCT et étaient très satisfaits.<br />

Ci-joint des remarques faites par les patients :<br />

••<br />

« Personnel à conserver ».<br />

••<br />

« Beaucoup de succès dans votre fonction ».<br />

••<br />

« Maacht w.e.g. weider esou, mir brauchen Iech! ».<br />

••<br />

« Ouni Infirmière coordinatrice wier alles vill méi schwéier gewiescht! ».<br />

La satisfaction des patients est un sujet qui nous tient à cœur et ce volet sera développé et approfondie en 2013.<br />

Graphique 107 : Le temps investi par les infirmières coordinatrices<br />

CM / BCN en contact avec les différents patients<br />

atteints d’un cancer prise en charge par le CCT :<br />

7822 heures pour 22151 contacts<br />

Contacts: patients atteints d'un<br />

cancer digestif<br />

5068<br />

14321<br />

Contacts: patients atteints d’un<br />

cancer mammaire<br />

1279<br />

3731<br />

Heures<br />

Contacts: patientes atteintes d'un<br />

cancer gynécologique<br />

684<br />

1871<br />

Contacts<br />

Contacts: patients atteints d'un<br />

cancer pulmonaire<br />

Contacts: patients atteints d'un<br />

cancer de la tête et du cou<br />

528<br />

1417<br />

263<br />

811<br />

0 4000 8000 12000 16000<br />

1053 patients opérés (78%) atteints d’un cancer ont été pris en charge par les infirmières coordinatrices.<br />

(Moyenne de 105,3 nouveaux patients par an).<br />

(Moyenne de 21 contacts par patient et en moyenne 7,5 heures investis par patient).<br />

En <strong>2011</strong> : 165 nouveaux patients opérés et 272 patients des années précédentes étaient pris en charge<br />

par les infirmières coordinatrices du CCT. (En total 437 patients différents étaient en contact avec le CCT en<br />

<strong>2011</strong>).<br />

En 2009, une mesure de satisfaction des patients hospitalisés a été réalisée par la ZK selon la méthode Picker. Le<br />

taux de satisfaction des patients est un indicateur reconnu de la qualité des prestations. Environs 1000 patients<br />

ont été inclus et le taux de réponse était de 53%. En comparaison avec les autres hôpitaux luxembourgeois, la<br />

ZK a obtenu les meilleurs résultats dans les domaines de prise en charge comme le soutien moral des patients,<br />

le respect de l’individu, informations spécifiques au traitement, la coordination du traitement.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

175


7. Résultats pour l’équipe du CCT<br />

7.1 Le Corps Médical au CCT<br />

7.1.1 Dr Carlo FABER, Médecin coordinateur sortant du CCT<br />

Le commentaire est à lire à la page 5.<br />

7.1.2 Dr Georges DECKER, Médecin coordinateur actuel au CCT<br />

Le commentaire est à lire à la page 7.<br />

7.2 Les Infirmières Coordinatrices<br />

7.2.1 Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice - CM<br />

« J’ai fait mes études d’infirmières à la ZK et en 1986 j’ai commencé à travailler comme infirmière au<br />

service de chirurgie C3. J’ai décidé, après 4 ans d’expérience de partir, car un besoin d’acquérir de nouvelles<br />

expériences respectivement d’élargir mes compétences s’était installé. Après 4 années de pratique en<br />

policlinique / endoscopie à l’HPMA, j’ai postulé en 1994 pour un poste d’infirmière à la policlinique, à la ZK.<br />

En 1997, j’ai obtenu mon diplôme comme cadre soignant et j’ai pris l’initiative de faire la demande auprès<br />

de la Direction des soins de changer d’unité afin de mettre en pratique, ce que j’avais appris lors de ma<br />

formation, comme responsable de service. La Direction des soins m’a fait plusieurs propositions intéressantes<br />

et m’a soutenu pour créer en 1998 un service de soins, spécialisé en orthopédie et neurochirurgie.<br />

En <strong>2001</strong>, il y a eu de nouveaux projets qui se sont mis en route à la ZK et je me suis intéressée au projet qui<br />

avait comme but de mettre tous les dispositifs en place pour créer le CCT. Ensemble avec le Dr Carlo FABER,<br />

le Dr Julien SAND et la Direction de la ZK nous avons réalisé ce projet. Durant toutes ces années ils m’ont<br />

soutenu dans mes démarches d’implémentation.<br />

Les connaissances que j’ai requises pendant mes études supérieures « Case Management im<br />

Gesundheitswesen » m’ont aidé à développer d’avantage le CCT vers une philosophie centré sur les besoins<br />

de nos patients.<br />

176


Aujourd’hui, le regard sur mon parcours professionnel me donne satisfaction car en rédigeant ce bilan<br />

d’activités je constate que mon ambition, mon énergie et mon engagement personnel ont porté leurs fruits.<br />

Il y a certes encore des choses à améliorer ou à mettre en place. Le CCT a encore beaucoup de projets à<br />

réaliser pour le futur afin de garantir la qualité et de faciliter toutes les démarches dans la prise en charge des<br />

patients atteints d’un cancer.<br />

L’organisation future du CCT continuera à se développer et à s’adapter aux besoins qualitatifs des patients à<br />

l’aide de ressources humaines compétentes et engagées.<br />

Je souhaite que notre CCT puisse également servir d’exemple pour d’autres hôpitaux qui voudraient structurer<br />

d’avantage l’organisation de leurs soins oncologiques et que le CCT puisse intégrer à l’avenir les médecins<br />

référents et généralistes.<br />

Un grand « MERCI » du fond du cœur à toutes celles et à tous ceux qui m’ont soutenue et encouragée<br />

pendant toutes ces années. Je compte fermement sur eux pour m’accompagner, dans le futur développement<br />

de notre CCT.<br />

Travaillant en binôme médico-soignant en collaboration très dynamique, je ne peux qu’avoir une perspective<br />

positive pour l’avenir. »<br />

Les difficultés que j’ai rencontrées durant ces 10 années :<br />

••<br />

Le changement du programme informatique (ACCESS > ORBIS),<br />

••<br />

la mise en place du RNC par le MISA (changement de notre philosophie interne),<br />

••<br />

le manque de ressources humaines et informatiques mis à disposition pour le Data Management,<br />

••<br />

la réorganisation du corps médical, par le départ du Dr Carlo FABER et du Dr Julien SAND.<br />

Je conclus avec les points forts des dix dernières années et les projets à venir :<br />

••<br />

La satisfaction des patients et leurs proches par rapport à notre prise en charge globale.<br />

••<br />

Le soutien et l’engagement permanent du Dr Carlo FABER, du Dr Julien SAND et de la Direction de la ZK.<br />

••<br />

Le soutien et l’engagement de tous les collaborateurs du CCT, des différents spécialités.<br />

••<br />

La formation continue de « Case Management » que j’ai suivie.<br />

••<br />

L’engagement d’une secrétaire, puis l’engagement d’un Data Manager pour le RHC.<br />

••<br />

La participation active des médecins de toutes les spécialités.<br />

••<br />

La multidisciplinarité des différents acteurs en interne comme en externe travaillant avec nous est et<br />

restera un point fort dans la collaboration.<br />

••<br />

Le changement des locaux du CCT afin de faciliter l’accompagnement du patient et de sa famille.<br />

••<br />

L’engagement d’une deuxième infirmière coordinatrice – BCN.<br />

••<br />

L’augmentation du taux des RCP.<br />

••<br />

Une bonne collaboration et la mise au point des nouveaux projets ont pu être possible, grâce à<br />

l’implication active du nouveau Corps Médical.<br />

••<br />

Une bonne collaboration avec le service IMA pour réalisation des statistiques.<br />

••<br />

La création d’un dossier informatisé du patient oncologique avec le Service IT et ainsi faciliter la<br />

collecte des donnés concernant le patient.<br />

••<br />

L’engagement d’un « DMC pour le RNC » en 2012.<br />

••<br />

La réalisation du bilan d’activités CCT - 10 ans d’activités.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

177


7.2.2 Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS, Infirmière coordinatrice - BCN<br />

« J’ai terminé mes études d’infirmière à la ZK en 1989. J’ai commencé à travailler au A2, un service mixte<br />

de chirurgie et de médecine interne. En avril 1992 je suis allée travailler au A3, un service d’Oncologie et de<br />

Gériatrie vu que c’est le domaine qui m’intéresse.<br />

Pendant 18 années j’ai travaillé en Oncologie avec grand plaisir. En 2008 on m’a proposé de suivre une<br />

formation pour BCN (Breast Care Nurse). Attirée par une approche pluridisciplinaire et pour soutenir ces<br />

patientes au cours de leur maladie, cette démarche était pour moi un nouveau défi. J’ai suivi avec succès<br />

cette formation à la « Fachhochschule für Krankenpflegeberufe » à Münster en Allemagne en 2009 et 2010.<br />

En avril 2010, j’ai commencé à travailler au CCT, avec 2 demi-journées par semaine. Ma tâche principale<br />

était d’accompagner les patientes atteintes d’un cancer du sein. Les autres jours j’ai continué à travailler<br />

activement au Service oncologique - A3.<br />

La gestion de l’organisation des deux tâches ayant des buts différents, était pour moi très difficile.<br />

A partir du mois d’octobre 2010 j’ai cessé mes activités au A3 et je me suis engagée dans ma tâche de BCN.<br />

Dès lors je ne m’occupais pas seulement des patientes atteintes d’un cancer du sein mais également des<br />

patientes présentant une pathologie tumorale gynécologique. Finalement s’est ajouté le volet concernant les<br />

patients atteints un cancer de la sphère ORL.<br />

Le métier de BCN constitue une nouvelle profession au Luxembourg qui n’a malheureusement pas encore<br />

de cadre légal au Luxembourg. Je suis très reconnaissante à la ZK de m’avoir soutenue dans l’élaboration du<br />

poste de BCN.<br />

Je travaille maintenant à mi-temps depuis 2 ans et demi au CCT. Ce travail est pour moi très important et je<br />

constate que les patients ont un manque de connaissances entraînant beaucoup de questions. Accompagner<br />

les patients dans leurs préoccupations durant cette phase difficile de leur vie est primordial et implique un<br />

travail approfondi de la BCN.<br />

Avec l’expérience, je constate qu’une bonne prise en charge des patients s’est installée, mais qu’il me reste<br />

encore beaucoup de volets à développer sur le plan de l’éducation thérapeutique avec des patients devenus<br />

partenaires. »<br />

Voici quelques exemples :<br />

••<br />

Améliorer la prise en charge des patients atteints d’un cancer de la sphère ORL.<br />

••<br />

Améliorer l’outil informatique pour faciliter le recueil des données.<br />

••<br />

Intensifier la collaboration avec le service diététique.<br />

Mes buts pour l’avenir :<br />

••<br />

Approfondir et élargir la collaboration avec les différents acteurs internes et externes.<br />

••<br />

Créer des collaborations avec différentes organisations (p.ex. EDL).<br />

••<br />

Approfondir mes connaissances en oncologie.<br />

••<br />

Approfondir mes connaissances en informatique. »<br />

178


7.3 Différents Acteurs à la <strong>Zitha</strong>Klinik<br />

Le CCT a envoyé en septembre 2012, à 7 médecins spécialisés de la ZK, des questionnaires de satisfaction.<br />

100% des questionnaires ont été retournés. Toutes expressions et recommandations nous seront utiles pour<br />

le futur.<br />

Voici les questions posées :<br />

••<br />

Est-ce que le CCT vous apporte quelque chose <br />

••<br />

Est-ce que vous profitez des services du CCT <br />

••<br />

Est-ce que la RCP vous apporte quelque chose <br />

••<br />

Est-ce que vous avez l’impression que les patients profitent des services du CCT <br />

••<br />

Est-ce que vous avez des suggestions à faire pour améliorer le fonctionnement du CCT <br />

Voici le recueil d’expression concernant l’avis des médecins :<br />

• Dr Jacques REICHLING, Médecin coordinateur du Service de gastroentérologie :<br />

« Excellent travail ! »<br />

• Dr Jacques KAYSER, Médecin coordinateur du Service chirurgie :<br />

« Tout à fait satisfait. »<br />

• Dr Paul KAYSER, Médecin spécialiste en Gynécologie obstétrique :<br />

« Prise en charge compétente. Rien à améliorer. Bravo à toute l’équipe. »<br />

• Dr Peter BRAUTIGAM, Médecin spécialiste en Médecine nucléaire :<br />

« Le CCT est, pour un petit hôpital comme la ZK un projet très remarquable. Félicitations pour le travail<br />

fait et pour 10 ans d’anniversaire! »<br />

• Dr Jean-Claude SCHNEIDER, Médecin spécialiste en Pneumologie :<br />

« Etant habitué à de telles réunions dès ma spécialisation en Pneumologie en milieu universitaire, la RCP<br />

m’a évidemment d’emblée enthousiasmée. Cependant au départ, l’organisation des séances a été difficile<br />

et était accompagnée d’une perte de temps, puisque toutes les spécialités présentaient leurs cas le même<br />

jour, ce qui a engendré parfois de longues attentes. C’est pourquoi je suis particulièrement satisfait depuis<br />

l’organisation de ces séances par spécialité. Il est frappant que les participants arrivent pratiquement<br />

toujours à un large consensus thérapeutique, dont profitent aussi bien les patients que les participants à<br />

ces réunions. »<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

179


• Dr Carlo BOCK, Médecin spécialiste en Oncologie médicale :<br />

<br />

« Depuis 1985 déjà, un groupe de médecins de la Clinique Ste Thérèse se réunissait régulièrement pour<br />

discuter de cas de cancer.<br />

La formalisation de ces réunions en «tumour conference» a suivi.<br />

Les réunions sont devenues structurées et multi-disciplinaires suite à la création du CCT, initiée entre autres<br />

par le Dr Carlo FABER. Ces réunions sont indispensables pour assurer un traitement adéquat et optimal aux<br />

patients atteints d’un cancer.<br />

Outre les soins chirurgicaux, le CCT est également pour les patients un lieu de dialogue constant, et<br />

ils y trouvent une écoute attentive pour résoudre leurs problèmes pratiques et psychologiques.<br />

Les services compétents assurés par le CCT et la gentillesse du personnel y affecté profitent aux malades<br />

et aux médecins. »<br />

• Dr Arnaud SZTANTICS, Médecin coordinateur en Radiodiagnostic :<br />

« Le service d’imagerie médicale au sein du CCT.<br />

L’imagerie médicale constitue un des maillons essentiels du domaine de l’oncologie médicale et chirurgicale<br />

tant au niveau du diagnostic que de la mise au point et du suivi des pathologies tumorales.<br />

A ce titre, l’implication du Service de Radiologie au CCT a toujours été une évidence et une nécessité.<br />

L’implémentation d’un système d’archivage informatique des images (PACS) en 2007 permettant de<br />

visualiser les images sur un grand écran a été à la base d’un regain d’intérêt lors des RCP, à la fois pour<br />

les radiologues et pour les autres médecins, en rendant les discussions des cas plus intéressantes et plus<br />

concrètes, car illustrées et commentées par le radiologue.<br />

Celui-ci, nonobstant sa participation active à la discussion, est informé des diagnostics histologiques, des<br />

traitements et de leurs complications ainsi que de l’évolution du patient.<br />

Le caractère multidisciplinaire, les débats parfois contradictoires et la rigueur scientifique au sein de ces<br />

réunions sont un enrichissement pour tous les participants et constituent certainement un gain de temps,<br />

tous les acteurs étant réunis en une seule séance.<br />

En outre, depuis peu, de plus en plus de comptes-rendus d’analyses et de rapports cliniques sont disponibles<br />

sur ORBIS, de même que les programmes de la RCP, facilitant ainsi la préparation des séances et permettant<br />

au radiologue une confrontation anatomo-radiologique de ces données. Par ce biais, une des doléances<br />

principales du radiologue, à savoir pouvoir bénéficier d’un feed-back, est enfin devenue réalisable.<br />

A l’avenir, la possibilité d’une vidéoconférence multicentrique et d’une mise en commun de l’iconographie<br />

de tous les hôpitaux devra être envisagée.<br />

Finalement, si la participation aux réunions pluridisciplinaires et la disponibilité de toutes les données<br />

constituent un avantage certain pour les radiologues, les patients sont assurément les premiers à profiter<br />

de l’amélioration constante de la qualité au sein du CCT de notre institution. »<br />

• M. Gunar JAMROS, Directeur des soins :<br />

« La Direction des soins est très fière d’avoir eu la chance de contribuer à la création et au travail du<br />

« CCT » de la ZK.<br />

Le projet pour la création du CCT a été lancé en <strong>2001</strong> avec l’objectif d’offrir le meilleur traitement possible<br />

aux patients souffrant de tumeurs malignes.<br />

Concrètement, ceci implique :<br />

••<br />

un traitement des patients selon des standards internationaux reconnus,<br />

••<br />

une collaboration structurée multidisciplinaire pour les « RCP » et les « Réunions Cliniques<br />

Multidisciplinaires »,<br />

••<br />

un processus structuré de prise en charge du patient,<br />

180


••<br />

la coordination de l‘activité chirurgicale autour du patient souffrant d’une tumeur maligne,<br />

••<br />

la prise en charge et l’accompagnement individuels des patients par le Case Manager et la Breast<br />

Care Nurse,<br />

••<br />

une présentation transparente des résultats relatifs aux patients ainsi que leur comparaison avec des<br />

résultats internationaux,<br />

••<br />

le travail dans un réseau national et international.<br />

Après 10 ans d’engagement et de travail structuré, nous constatons que les objectifs définis en <strong>2001</strong><br />

ont été atteints et que les résultats constituent une base solide pour le futur développement du CCT<br />

de la ZK. Le CCT est exemplaire au niveau de la collaboration interdisciplinaire dans le sens d’une<br />

amélioration mesurable de la qualité de prise en charge des patients souffrant d’une tumeur maligne.<br />

Le «Case Management » est devenu un modèle exemplaire dans notre institution et favorise le travail<br />

interdisciplinaire. Je remercie tous les acteurs pour leur engagement et l’assiduité de leur travail. »<br />

• M. Pierre LAMBE, Pharmacien à la ZK :<br />

« Le service pharmacie et le CCT.<br />

La pharmacie prépare les chimiothérapies depuis janvier 2003. Au fil des années, la gestion des<br />

chimiothérapies s’est développée et affinée pour pouvoir répondre aux besoins accrus de transparence et<br />

de données à des fins de gestion. C’est dans ce contexte d’amélioration de la qualité que la collaboration<br />

avec le CCT a vu le jour.<br />

En termes de résultats pour le personnel, la collaboration avec le CCT a permis les points suivants :<br />

••<br />

Comparaison des données « chimio » de la pharmacie avec celles du CCT, notamment en termes<br />

d’activité (nombre de patients, nouveaux patients, nombre de traitements, etc.).<br />

••<br />

Incorporation des données cliniques relatives aux patients traités en chimiothérapie (code ICD 10<br />

pour les diagnostiques): le travail déjà effectué au CCT a permis d’aiguiller la classification et le<br />

regroupement des codes ICD 10 de façon efficace pour les statistiques « chimio » de la pharmacie.<br />

••<br />

Participation active de la pharmacie aux processus décisionnels stratégiques de la Direction de la ZK<br />

par la fourniture de statistiques pertinentes relatives aux pathologies traitées par chimiothérapie et<br />

donc au recrutement des patients selon les différentes spécialités médicales (gynécologie, gastroentérologie,<br />

pneumologie, hématologie, …).<br />

••<br />

Valorisation du rôle du pharmacien responsable des chimiothérapies. »<br />

Le CCT a envoyé des questionnaires de satisfaction pour le bilan d’activités du CCT à 3 responsables d’unité<br />

de soins de la ZK. 100 % des questionnaires ont été retournés.<br />

Voici les questions posées :<br />

••<br />

Est-ce que le CCT vous apporte quelque chose <br />

••<br />

Est-ce que vous pouvez profiter des services du CCT <br />

••<br />

Est-ce que la « Réunion Clinique Multidisciplinaire » vous apporte quelque chose <br />

••<br />

Est-ce que vous avez l’impression que les patients profitent des services du CCT <br />

••<br />

Est-ce que vous avez des suggestions à faire pour améliorer le fonctionnement du CCT <br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

181


• M. Rudy BERNARD, Responsable de l’Unité de soins – B1 (Service de chirurgie gynécologique et chirurgie<br />

de la tête et du cou) et le CCT<br />

« Les réunions hebdomadaires ont permis d’améliorer la qualité de la prise en charge des patients ;<br />

le partage des informations entre les différents participants, les impressions des uns et des autres, les<br />

commentaires donnent une image plus affinée de ce que vivent et ressentent les patients. La pertinence de<br />

nos actions en est renforcée.<br />

Cette sensibilisation à l’approche multidisciplinaire sert aussi pour les autres patients hors CCT. En effet,<br />

nous faisons plus facilement appel que par le passé, à d’autres collaborateurs spécialisés.<br />

Au cours des réunions, nous discutons aussi des patients qui ont quitté le service, de leur suivi et de<br />

l’évolution de leur pathologie. C’est important aussi pour nous.<br />

Nous sommes convaincus que les patients profitent grandement de cette prise en charge multidisciplinaire.<br />

Chacun dans son domaine d’activité étant « spécialiste ». Le fait d’avoir une personne de référence<br />

(infirmière coordinatrice) accessible même une fois sortie de la clinique. »<br />

• Mme Valérie OBERLE, Responsable de l’Unité de soins – C3 (Service de chirurgie viscérale et thoracique,<br />

chirurgie vasculaire et urologie) et le CCT<br />

« Voici ma première expérience professionnelle de partenariat avec une cellule ayant développé un<br />

fonctionnement de « Case Management ».<br />

L’efficience ne me semble pas discutable et se traduit par :<br />

••<br />

un complément d’informations pour les soignants,<br />

••<br />

une prise en charge individuelle du patient dans sa globalité,<br />

••<br />

« Hélène » représente une interlocutrice privilégiée pour le patient et l’équipe soignante,<br />

••<br />

l’humanisation et la socialisation du soin trouvent toute sa dimension dans cette prise en charge<br />

unique,<br />

••<br />

la possibilité d’ouverture pour une présentation aux stagiaires,<br />

••<br />

un accueil pour assister aux RCP,<br />

••<br />

de nombreux renseignements cliniques et pathologiques.<br />

Pour citer un patient atteint un cancer récemment pris en charge. « Ici, j’existe, et mes proches aussi » ».<br />

• M. Claudio CERQUEIRA, Responsable de l’Unité de soins – A3 – B3 (Service d’oncologie ambulatoire et<br />

en hospitalisation) et le CCT<br />

« Disponibilité : Les infirmières coordinatrices sont en général bien atteignables, car une est toujours<br />

joig nable pendant la journée.<br />

Apport pour le patient : Le patient suivi par le CCT a une personne de contact et de confiance à<br />

qui il peut confier certaines choses. Les coordinatrices organisent, coordonnent l’hospitalisation et post<br />

hospitalisation des patients.<br />

Apport pour le personnel : La prise en charge multidisciplinaire est fortement simplifiée par les<br />

infirmières coordinatrices du CCT. Le personnel soignant reçoit beaucoup d’informations pertinentes de la<br />

part des infirmières coordinatrices. »<br />

Plusieurs suggestions intéressantes ont été faites, qui méritent d’être approfondies à l’avenir.<br />

182


7.4 Différents Acteurs externes<br />

••<br />

Dr Michel UNTEREINER, Médecin-directeur du Centre National de Radiothérapie<br />

« Le Centre National de Radiothérapie et le CCT.<br />

Depuis son ouverture en 2000, le CFB s’est inscrit dans une démarche d’évaluation de ses résultats, en lien<br />

avec les hôpitaux du réseau luxembourgeois de cancérologie.<br />

A ce titre, le CFB est naturellement devenu une des parties prenantes du CCT de la ZK.<br />

Une vision de l’oncologie, fondée sur un système de valeurs partagées, a permis une évolution harmonieuse<br />

propre à chaque système (dont les missions sont différentes), dans une cohérence inter-institutionnelle.<br />

Les relations entre le CFB et le CCT se sont développées dans trois axes en lien avec l’oncologie :<br />

••<br />

organisation générale :<br />

••<br />

représentation du CFB au sein du Conseil Scientifique et du Conseil de Gestion de la CCT<br />

••<br />

représentation de la ZK au sein du Conseil Scientifique et du Conseil d’Administration du CFB<br />

••<br />

partage des connaissances et des décisions thérapeutiques :<br />

••<br />

participation systématique des radiothérapeutes aux RCP de la ZK<br />

••<br />

transfert inter-établissements de données cliniques (dossiers médicaux) et d’imagerie (PACS)<br />

••<br />

documentation médicale :<br />

••<br />

échange de données d’activité et de résultats cliniques pour les patients communs<br />

Ces relations privilégiées ont constitué un point d’ancrage pour les développements du système national<br />

de gestion du cancer, en cours d’implémentation.<br />

La structuration des RCP (selon un modèle national encore à définir) et le projet de RNC sont des<br />

apports solides. Le CCT et le CFB soutiennent ces approches dans le cadre de l’organisation des soins<br />

cancérologiques au Luxembourg. Le CCT et le CFB, dans ce sens, sont des acteurs engagés dans ces voies<br />

de progrès.<br />

Dès à présent, les patients peuvent percevoir des résultats significatifs, en lien avec le travail pluridisciplinaire<br />

en termes de qualité, de sécurité et surtout de garantie de disposer d’une offre de soins performante et<br />

adaptée à leurs besoins.<br />

Le CFB est très heureux d’avoir apporté sa pierre à la construction du CCT de la ZK.<br />

Le bilan d’activité <strong>2001</strong> à <strong>2011</strong> de la CCT nous apporte une réelle satisfaction à la hauteur de nos<br />

engagements communs. »<br />

••<br />

Professeur Dr. Alex KARTHEUSER, MD, MSc, PhD.<br />

Le commentaire est à lire à la page 9.<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

183


8. Résultats pour la collectivité<br />

8.1 Les Relations Publiques<br />

••<br />

Le 20 novembre 2012 : Une conférence de presse et invitation du Ministre de la Santé, M. Mars DI<br />

BARTOLOMEO est prévue pour présentation du bilan d’activités -10 ans CCT. Le bilan d’activités - 10<br />

ans CCT sera présenté aussi au Conseil scientifique du CCT et aux médecins et personnel de la ZK.<br />

••<br />

Le 29 septembre 2012 : Participation de l’infirmière coordinatrice, Mme Hélène GROOT KOERKAMP<br />

à la porte ouverte de la clinique au Stand de la chirurgie tumorale.<br />

••<br />

Le 25 septembre 2010 : Participation de la BCN, Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS à la Porte<br />

ouverte de la clinique, au Stand du Service de la mammographie.<br />

••<br />

Le 16 janvier 2010 et le 06 février 2010 : Conférence d’information sur l’euthanasie organisée par la<br />

Fondation Cancer à Walferdange. « Wéi regelen ech mäin Liewensenn »<br />

Les deux orateurs étaient Mme Marie-France LIEFGEN (loi sur les soins palliatifs et directive anticipé)<br />

et le Dr Carlo BOCK (référent de la ZK) (loi sur l’euthanasie et dispositions en fin de vie).<br />

••<br />

Le 26 octobre 2009 : Conférence « Broschtkriibs – waat gëtt ët Neies », ZK en collaboration avec<br />

la Fondation Cancer au Centre Arca à Bertrange<br />

Référents de la ZK : Dr Robert LEMMER, Dr Paul KAYSER, Dr Marc STIEBER, Dr Carole BAUER, Dr<br />

Serge SCHMITZ et le Dr Charel WEIS<br />

••<br />

Le 9 mars 2009 : Conférence « Darmkrankhéeten »Les maladies du côlon et du rectum, à la<br />

commune de Steinsel<br />

Référents : Dr Jacques REICHLING, Dr Jacques KAYSER, Mme Véronique BECKER et M. Carsten<br />

FRIEDRICH<br />

••<br />

Le 24 mai 2008 : Conférence « Le Cancer bronchique » en collaboration avec la Fondation Cancer<br />

au Centre convict à Luxembourg<br />

Référents de la ZK : Dr Georges DECKER, Dr Thierry WAGNER<br />

••<br />

Le 13 avril 2008 la Fondation cancer a organisé dans le cadre du « Relais pour la vie » plusieurs<br />

conférences dans l’Amphithéâtre de la coque, le Dr Jacques REICHLING de la ZK a référé sur le<br />

« Screening for colorectal cancer : for whom, when and how »<br />

••<br />

Le 16 février 2008 : Soirée pour patients organisée par la Fondation Cancer, « Dépression et cancer »<br />

Référent de la ZK : Dr Paul RAUCHS<br />

••<br />

Le 20 et le 22 octobre 2008 : Journée mondiale de la prise en charge de la douleur. Douleur et<br />

184


Cancer, une prise en charge multidisciplinaire. (Conférence au Saint Jean de la Croix et au Centre<br />

Convict à Luxembourg)<br />

Référents : Dr Julien SAND et Mme Hélène GROOT KOERKAMP<br />

••<br />

Articles dans le Kompress - Journal du Groupe <strong>Zitha</strong> au mois de juillet 2007<br />

<strong>Bilan</strong> d’activités de 2002 - 2006 (Dr Philippe TURK)<br />

Die tägliche Arbeit im CCT (Mme Hélène GROOT KOERKAMP)<br />

••<br />

Le 08 mai 2007 : Conférence de presse, - Article dans le Luxemburger Wort « Le Centre de Chirurgie<br />

Tumorale de la ZK – <strong>Bilan</strong> d’activités de 5 ans 2002 - 2006»<br />

••<br />

Le 04 mars 2007 la Fondation Cancer a organisé dans le cadre du « Relais pour la vie » plusieurs<br />

tables rondes dans l’Amphithéâtre de la coque, différents médecins de la ZK ont participé : - « Vos<br />

enfants : donnez-leur un maximum de chances contre le cancer » Dr Jean-Claude SCHNEIDER –<br />

« Dépister un cancer à temps, dans l’espoir de le guérir » Dr Robert LEMMER<br />

••<br />

Le 31 janvier 2007 Conférence organisée par la Fondation Cancer : « Kriibs hun zu Lëtzebuerg - Är<br />

Froen un d’Experten » à l’Auditorium de la Banque de Luxembourg. Référent de la ZK entre autres :<br />

Dr Carlo BOCK<br />

••<br />

Le 5 octobre 2006 : 4. Laf géint den Broschtkriibs : Table ronde « Dialogue », dialogue de la femme<br />

concernée avec ses médecins et les équipes médicales organisée par EDL<br />

Référents de la ZK : M. Winfried HEIDRICH et Mme Hélène GROOT KOERKAMP<br />

••<br />

Le 19 mars 2006 la Fondation Cancer a organisé dans le cadre du « Relais pour la vie » plusieurs<br />

conférences dans l’Amphithéâtre de la coque, différents médecins de la ZK ont référé : - Cancer du<br />

poumon et politique par le Dr Jean-Claude SCHNEIDER – Dépistage du cancer de l’intestin par le Dr<br />

Paul PESCATORE – Dépistage du cancer du sein par le Dr Robert LEMMER<br />

••<br />

Le 5 mars 2005 : Présentation du projet « Centre de Chirurgie Tumorale » à l’Association<br />

Luxembourgeoise du Personnel en Endoscopie.<br />

Référent de la ZK : Mme Hélène GROOT KOERKAMP<br />

••<br />

Le 24 janvier 2004 : Conférence : « Avantages et désavantages du dépistage du cancer de la<br />

prostate », en collaboration avec la Fondation Cancer au Centre Convict à Luxembourg. Le Dr Carlo<br />

BOCK, référant de la ZK a fait son exposé sur le dépistage du cancer de la prostate.<br />

••<br />

Le 1 mars 2003, le 10 mai 2003, le 27 mars 2004 et le 19 mars 2005 : Conférence : Cancer de<br />

l’intestin - de la prévention au traitement, au Centre convict au Luxembourg en collaboration avec la<br />

Fondation Cancer<br />

Référents de la ZK : Dr Jacques REICHLING, Dr Jacques KAYSER, Dr Julien SAND<br />

••<br />

Le 25 février 2003 : Reportage sur le cancer du côlon au “RTL Hei elei”<br />

Référents : Dr Jacques KAYSER, Dr Carlo FABER, patiente<br />

••<br />

Le 16 novembre 2002 : 5ième Journée d’automne de la <strong>Zitha</strong> (journée pour les médecins<br />

généralistes), - Présentation du Centre de Chirurgie Tumorale – CCT<br />

Référent de la ZK : Dr Carlo FABER<br />

• • Le 11 juillet <strong>2001</strong> : Conférence de presse, – Article dans le Luxemburger Wort « Présentation d’un<br />

projet de Centre de compétence en chirurgie tumorale ».<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

185


8.2 Les Publications Scientifiques<br />

8.2.1 Publications dans revues scientifiques indexées sur Medline<br />

••<br />

Minimally invasive esophagectomy for cancer.<br />

Decker G, Coosemans W, De Leyn P, Decaluwé H, Nafteux P, Van Raemdonck D, Lerut T. Eur J<br />

Cardiothor Surg 2009 Jan; 35(1):13-20; discussion 20-1.<br />

••<br />

Quality indicators of surgery for adenocarcinoma of the esophagus and gastroesophageal junction.<br />

Lerut T, Decker G, Coosemans W, De Leyn P, Decaluwé H, Nafteux P, Van Raemdonck D. Recent<br />

Results Cancer Res. 2010;182:127-42.<br />

••<br />

Laparoscopic splenectomy : the clinical practice guidelines of the European Association for<br />

Endoscopic Surgery (EAES).<br />

Habermalz B, Sauerland S, Decker G, Delaitre B, Gigot JF, Leandros E, Lechner K, Rhodes M, Silecchia<br />

G, Szold A, Targarona E, Torelli P, Neugebauer E. Surg Endosc 2008; 22: 821-48.<br />

8.2.2 Publications dans revues scientifiques avec comité de lecture,<br />

non-indexées sur Medline<br />

••<br />

Review of laparoscopic and open colorectal surgery in the “<strong>Zitha</strong>” Hospital Luxembourg in the year<br />

2002. Kayser J, Faber C, Bisdorff J, Bock C, Pescatore P, Reichling J, Sand J, Turk P. Bull. Sciences Méd.<br />

Lux 2003; 1, 7-13.<br />

8.2.3 Présentations en congrès internationaux, posters et abstracts<br />

••<br />

16th Congress of the Belgian Association of Cardiothoracic Surgery (BACTS) Bruxelles, 19 November<br />

<strong>2011</strong>. Results of VATS lobectomies and anatomical segmentectomies. Decker G, Faber C, Groot<br />

Koerkamp H.<br />

••<br />

Présentation d’un poster : “BRCA1 and BRCA2 mutational spectrum and evidence for a BRCA1<br />

founder mutation in Luxembourg families with breast-ovarian cancer” au 12ième congrès<br />

international de la génétique humaine organisé par l’American society à Montreal – Canada (du<br />

11 au 15 octobre <strong>2011</strong>) Groot Koerkamp H, Bauer C, Bock C, Sand J, Lemoine F, Meyer S, Rauh S,<br />

Guarin JL, Hilbert P, Dahan K.<br />

••<br />

Quality criteria in thoracoscopic upper G-I procedures. Decker G. Invited lecture. Belgian Surgical<br />

Week <strong>2011</strong>. Oostende 8 mai <strong>2011</strong>.<br />

••<br />

Fast-track Minimally invasive surgery for oesophageal cancer. G. Decker. Invited lecture. Plenary<br />

session : 18th International Congress of the European Association for Endoscopic Surgery. Geneva;<br />

19 June 2010.<br />

••<br />

Indications for minimally invasive staging of thoracic malignancies in 2009. Decker G. Invited lecture.<br />

17th International Congress of the European Association for Endoscopic Surgery Prague; 19 June<br />

2009.<br />

• • “NSCLC : Early stages”. G. Decker. Post-Seoul (World Lung Cancer conference) Meeting. Update in<br />

respiratory Oncology. 5th Edition. Bruxelles 6 October 2007.<br />

186


9. Résultats clés<br />

Le commentaire est à lire à la page 12.<br />

10. Perspectives d’Avenir<br />

Le résultat de ces dix années de travail de recherche clinique et de présentation des résultats patients dans les<br />

différentes spécialités de la chirurgie tumorale positionne clairement notre institution pour les développements<br />

futurs dans les domaines de la cancérologie.<br />

Les chiffres présentés ainsi que les méthodes de travail dont ils sont issus, correspondent aux meilleurs<br />

standards de la littérature médicale internationale. Notre institution revendique le leadership pour la chirurgie<br />

tumorale dans notre pays, que ce soit de façon isolée dans l’une ou l’autre spécialité ou ensemble avec des<br />

partenaires dans d’autres. Nous continuerons à développer avec détermination la qualité de la prise en<br />

charge des patients atteints de cancer et affirmons notre rôle de référence pour le cancer du sein, la chirurgie<br />

thoracique, la chirurgie viscérale et pelvienne tumorale, etc.<br />

Nous sommes prêts à partager notre expérience avec tous les intéressés et souhaitons que le modèle du<br />

CCT fasse tache d’huile dans d’autres spécialités et sujets médicaux. La transparence qu’il amène dans la<br />

prise en charge des patients constitue la condition sine qua non pour toute démarche qualité. L’intervision<br />

professionnelle catalysée par les coordinateurs est exemplaire pour une nouvelle professionnalité dans le<br />

secteur de la santé. Ainsi, les résultats présentés constituent un repère nouveau à atteindre pour tous les<br />

professionnels de la prise en charge du cancer au Luxembourg.<br />

Dr Philippe TURK<br />

Médecin-directeur<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

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NOTES :


NOTES :<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

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NOTES :


NOTES :<br />

CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />

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NOTES :


36, rue Ste Zithe | L-2763 Luxembourg<br />

Tél. +352 28 88-1 | Fax +352 28 88-59 00<br />

klinik@zitha.lu | www.zitha.lu

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