Bilan 2001-2011 - Zitha
Bilan 2001-2011 - Zitha
Bilan 2001-2011 - Zitha
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Un projet « qualité »<br />
« Des résultats pour nos patients »<br />
Centre<br />
de Chirurgie<br />
Tumorale CCT<br />
<strong>Bilan</strong><br />
<strong>2001</strong>-<strong>2011</strong>
Un exemple à suivre !<br />
En ma qualité de Ministre de la Santé, je tiens à saluer l’initiative que les responsables de la <strong>Zitha</strong>Klinik ont<br />
prise de mettre en place en collaboration avec tous les acteurs du terrain concernés un « Centre de Chirurgie<br />
Tumorale » il y a 10 ans déjà maintenant.<br />
En effet, il s’agit là de la mise en œuvre sur le terrain et orientée autour du patient, d’une démarche qualité<br />
qui favorise la transparence, la documentation des processus de prise en charge ainsi que la multidisciplinarité<br />
afin d’améliorer la qualité des traitements individuels de chaque patient.<br />
Aujourd’hui, la chirurgie continue à occuper une place prépondérante dans le traitement de la plupart des<br />
tumeurs cancéreuses. Les interventions doivent répondre à un double impératif en visant d’une part à enlever<br />
la totalité de la tumeur et d’autre part de préserver des organes ou des structures anatomiques non atteints<br />
afin de garantir au mieux la qualité de vie. Ce double objectif constitue aujourd’hui un défi majeur pour les<br />
équipes et il s’avère que les techniques chirurgicales de pointe qui sont utilisées dans les centres de chirurgie<br />
tumorale nécessitent le concours de chirurgiens spécialisés en chirurgie oncologique.<br />
La chirurgie du cancer est donc une véritable spécialité à part entière qui requiert une expertise et l’entretien<br />
des compétences acquises par le biais d’interventions régulières souvent délicates. Une expérience acquise a<br />
une influence sur les résultats thérapeutiques qui se révèlent souvent meilleurs lorsque l’activité chirurgicale<br />
est élevée. De même, il va sans dire qu’une approche multidisciplinaire est requise en amont et en aval<br />
de l’acte chirurgical qui se concrétise par la mise en commun des compétences des différents spécialistes<br />
impliqués dans le diagnostic et le traitement de la maladie. Ainsi peut être définie la ligne de conduite la<br />
mieux appropriée pour chaque patient.<br />
Le traitement chirurgical du cancer est le fruit d’une approche multidisciplinaire à laquelle participent tous les<br />
spécialistes impliqués dans le diagnostic et le traitement de la maladie et les leçons qui ont ainsi pu être tirées<br />
depuis 2002. L’expérience et le savoir-faire acquis seront certainement d’une grande utilité pour soutenir le<br />
développement et le déploiement du projet national d’un « Registre National Cancer ».<br />
Ce projet auquel j’attache une importance très particulière est développé par le Ministère de la Santé en<br />
étroite collaboration avec les hôpitaux, le corps médical, le Laboratoire National de Santé et le Centre de<br />
Recherche public Santé avec le soutien d’un expert international. Son lancement officiel se fera au cours de<br />
l’année 2013.<br />
Il me tient particulièrement à cœur de remercier les responsables de la <strong>Zitha</strong>Klinik ainsi que tous les<br />
intervenants pour la démarche initiée au niveau de la prise en charge des cancers, de les encourager à<br />
continuer sur cette lancée et de leur assurer mon entier soutien dans l’avenir.<br />
Mars DI BARTOLOMEO<br />
Ministre de la Santé<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
1
Introduction<br />
A l’heure où, sur initiative du Ministère de la Santé, le monde hospitalier à Luxembourg se prépare à la mise<br />
en œuvre d’un ambitieux Registre National du Cancer, la <strong>Zitha</strong>Klinik peut, non sans fierté, présenter son<br />
travail pionnier de 10 ans d’activités de son Centre de Chirurgie Tumorale.<br />
Il n’est en effet guère usuel dans la plupart des prises en charge hospitalières de publier en toute transparence<br />
les résultats-patients, qui constituent pourtant notre raison d’être. Oui, nous avons des complications de<br />
traitement, oui il existe une mortalité dans le traitement du cancer, mais comparons donc nos résultats à ceux<br />
de la littérature médicale des meilleurs centres et parlons vrai. La qualité des résultats institutionnels que<br />
nous publions ce jour sont incontestablement le fruit de l’homogénéité et de l’engagement de nos équipes<br />
médicales et soignantes; qu’elles en soient remerciées du fond du cœur.<br />
Sur le plan institutionnel notre Centre de Chirurgie Tumorale reste résolument innovateur, non seulement<br />
parce qu’il publie les résultats de notre travail de façon ouverte, mais encore parce qu’il est le symbole d’un<br />
développement organisationnel en réseau et multiprofessionnel centré sur les intérêts du patient. Par ses<br />
aspects d’intervision professionnelle, et d’interactions multiprofessionnelles, il rencontre un succès croissant<br />
pour le plaisir du travail fait en commun, pour l’aide qu’il apporte aux médecins et aux soignants dans les<br />
choix thérapeutiques et les buts du traitement à définir avec le patient. Au-delà de la démarche qualitative et<br />
de la transparence des résultats pour le patient, le Centre de Chirurgie Tumorale constitue un levier exemplaire<br />
du développement organisationnel, de la culture d’entreprise et de l’éthique professionnelle de ses membres.<br />
Un très grand merci à nos amis et collègues du Conseil de Gestion et du Conseil Scientifique qui, avec leur<br />
regard critique extérieur, nous aident à progresser sur le fond et la forme de notre démarche. Un très grand<br />
merci également aux représentants du CRP-Santé qui nous aident au bout de 10 années d’efforts à vérifier<br />
la solidité de nos données.<br />
Que les membres actuels et sortants de la Cellule de Coordination trouvent ici l’expression de mes<br />
remerciements personnels les plus chaleureux pour leur engagement continu et leurs efforts journaliers pour<br />
pérenniser ce projet avec enthousiasme.<br />
Dr Philippe TURK<br />
Médecin-directeur<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
3
Dr Carlo FABER<br />
Médecin coordinateur sortant du CCT<br />
La création d’un Centre de Chirurgie Tumorale (CCT)<br />
…… un challenge passionnant!<br />
Jusque dans les années 1990, la littérature chirurgicale traitait essentiellement de nouvelles techniques<br />
chirurgicales, de la publication de résultats de grandes séries souvent rétrospectives, de résultats issus de la<br />
recherche expérimentale!<br />
Puis, progressivement le vent a commencé à tourner et de plus en plus d’articles comparaient les résultats<br />
de différents centres par rapport au nombre de cas traités, tentant de démontrer que les résultats étaient en<br />
relation directe avec l’expertise des chirurgiens et des institutions!<br />
Il ne suffisait plus simplement d’opérer, encore fallait-il prouver que les résultats obtenus étaient en accord<br />
avec ce qui se faisait ailleurs!<br />
La création d’équipes multidisciplinaires était devenue incontournable!<br />
Le Professeur Alex Kartheuser m’a montré le chemin lors de la présentation de la structure de son unité de<br />
chirurgie colorectale aux Cliniques Universitaires St-Luc de Bruxelles. Je l’en remercie sincèrement!<br />
Le challenge étant posé, il fallait convaincre la direction de la ZK du bienfondé d’un tel programme, fédérer<br />
tous les spécialistes des différentes spécialités chirurgicales, réunir au sein d’un « tumor-board » , chirurgiens,<br />
oncologues, gastro-entérologues, pneumologues, radiothérapeutes, anatomo-pathologues, radiologues,<br />
nucléaristes.<br />
Il était nécessaire de créer un poste de coordinateur, inciter les informaticiens à créer un registre tumoral,<br />
développer les soins palliatifs, créer des postes de psycho-oncologie, réorganiser le service diététique. Les<br />
unités d’hospitalisation ont été profondément restructurées. Des bilans sont régulièrement publiés. Un<br />
Conseil Scientifique encadre la structure.<br />
La tâche semble rétrospectivement gigantesque, mais à aucun moment elle n’est devenue insurmontable!<br />
Grâce à la clairvoyance et la collaboration exemplaire de TOUS les acteurs concernés à TOUS les niveaux, nous<br />
y sommes parvenus!<br />
Maintenant après 10 ans de fonctionnement, c’est avec fierté que nous pouvons présenter nos résultats!<br />
Nous sommes conscients d’être enviés! Nous servons d’exemple à d’autres institutions, nous sommes copiés,<br />
imités. Les registres tumoraux nationaux commencent à se pointer à l’horizon, nous avons 10 ans d’avance<br />
et nous pouvons regarder l’avenir avec sérénité!<br />
Persévérons dans la même voie, nos patients en sont les bénéficiaires!<br />
Un grand MERCI à toutes et à tous!<br />
Dr Carlo FABER<br />
Médecin coordinateur du CCT de 2002 à 2012<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
5
Dr Georges DECKER<br />
Médecin coordinateur actuel au CCT<br />
Ce bilan démontre clairement que le Centre de Chirurgie Tumorale de la ZK, en 2012 :<br />
• est le premier hôpital du Luxembourg à présenter publiquement ses résultats en oncologie chirurgicale.<br />
• la prise en charge des patients est multidisciplinaire et les RCP sont un acquis depuis plus de 10 ans.<br />
• les résultats dans de nombreux domaines de l’oncologie chirurgicale sont excellents, en comparaison<br />
avec les standards internationaux.<br />
• le volume d’activité dans certains domaines (p. ex. cancer du poumon, de l’œsophage, les cancers<br />
colorectaux, etc.) représente une très large partie, voire la majeure partie de l’activité nationale dans<br />
ces matières. Ceci rend le CCT incontournable comme futur centre de référence national dans ces<br />
domaines de la chirurgie oncologique.<br />
• La prise en charge des patients, au-delà du volet médical de la maladie, grâce au registre institutionnel<br />
et grâce au Case Management quasiment systématique, répond aux normes d’un centre d’oncologique<br />
moderne.<br />
• Le « Case Management », dans sa qualité et son volume d’heures tel qu’il a été presté est largement<br />
sous-estimé, à l’extérieur comme à l’intérieur de la ZK. Le travail énorme fourni par les infirmières<br />
coordinatrices, CM et BCN, mérite largement un appui logistique plus important qu’actuellement<br />
fourni, certainement en vue de la tâche future du Registre National du Cancer.<br />
Personnellement, le fait d’avoir pu contribuer depuis 2007 au projet formidable du CCT, a été pour moi un<br />
plaisir et était d’ailleurs une de mes principales motivations pour venir travailler dans l’équipe de la ZK.<br />
Prendre la succession du Dr Carlo FABER en tant que médecin coordinateur de ce projet est un énorme<br />
honneur et à la fois un « challenge ».<br />
Les prochaines années devraient être marquées par la continuité mais aussi un élargissement des activités<br />
actuelles du CCT, pour rassembler l’oncologie chirurgicale et médicale dans un véritable centre d’oncologie<br />
intégrée pluridisciplinaire.<br />
Dr Georges DECKER<br />
Médecin coordinateur du CCT depuis 2012<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
7
Préface<br />
Le « Centre de Chirurgie Tumorale - CCT » de la <strong>Zitha</strong>Klinik à Luxembourg, vient de franchir avec brio, comme<br />
en témoigne ce bilan, le cap de ses 10 années d’existence.<br />
Un hommage tout particulier doit être rendu au Docteur Carlo FABER, qui a été dès 2000 à l’origine de<br />
ce beau projet. A l’époque, il faisait vraiment figure de précurseur dans cette approche pluridisciplinaire<br />
structurée des pathologies malignes, qui aujourd’hui s’est largement répandue et est devenue presque<br />
naturelle. Son dynamisme et son enthousiasme lui ont permis de convaincre et d’emmener ses collègues dans<br />
cette aventure.<br />
L’implémentation de ce projet ambitieux et novateur au sein de la clinique n’aurait pas pu se faire avec un<br />
tel succès sans l’aide, dès le départ, d’une « infirmière coordinatrice de soins en oncologie », couramment<br />
appelée « CSO », Mme Hélène GROOT KOERKAMP. Sa motivation, son dynamisme, sa ténacité et son esprit<br />
sans cesse créatif ont permis au projet d’évoluer et de croître d’année en année.<br />
Si le Département de Chirurgie Viscérale et Thoracique a amorcé le mouvement, il n’y a actuellement pas<br />
moins de 9 types de pathologies malignes concernées avec 12 disciplines intervenantes. Le nombre total de<br />
patients pris en charge par le CCT est aussi impressionnant : 4054 patients en 10 ans avec 4 disciplines audelà<br />
de 500 patients (colorectal et canal anal, peau et mélanome, sein, voies urinaires et organes génitaux<br />
masculins).<br />
Si toutes les disciplines sont en croissance avec de très bons résultats, dans le domaine de la chirurgie<br />
digestive, deux faits marquants méritent cependant d’être relevés :<br />
• Le premier est la proportion importante de patients avec cancer colorectal abordée par voie<br />
laparoscopique (plus de 80%) avec un taux de conversion (moins de 5%) nettement inférieur aux<br />
données de la littérature.<br />
• Le second est la croissance importante depuis 2008 à 2009 de patients opérés pour cancers<br />
bronchiques, œsophagiens et gastriques, avec des résultats per- et postopératoire remarquables et<br />
des courbes de survies très prometteuses.<br />
L’arrivée très prochaine d’un chirurgien digestif formé en chirurgie hépato-bilio-pancréatique va permettre à<br />
ces pathologies de prendre aussi leur envol.<br />
Enfin, comme nous vivons actuellement une époque où la qualité des soins a pris une place primordiale mais<br />
bien légitime, le CCT de la <strong>Zitha</strong>Klinik devra obtenir dans un avenir relativement proche son « accréditation »,<br />
label qui lui permettra de se positionner au niveau des structures de soins nationales et même internationales.<br />
La structure même de ce rapport, qui se réfère au modèle EFQM (European Foundation for Quality Management)<br />
confirme bien que le CCT a déjà pris ce chemin vers une accréditation européenne.<br />
En tant que membre « de la première heure » du « Conseil Scientifique » du CCT, j’ai eu le plaisir et le<br />
privilège de suivre cette évolution au fil des ans et de mesurer l’importance de cette croissance continue<br />
toujours en parfaite harmonie avec les données de la littérature scientifique internationale.<br />
A ce titre, je souhaite au CCT de continuer sur sa trajectoire. Avec son nouveau capitaine à la barre, le Docteur<br />
Georges DECKER, le navire peut poursuivre sa route en toute sécurité et le Docteur Carlo FABER peut quant<br />
à lui, naviguer l’esprit libre sur d’autres mers, sous d’autres cieux, dans d’autres vents, avec le sentiment du<br />
devoir accompli.<br />
Professeur Dr. Alex KARTHEUSER, MD, MSc, PhD.<br />
Professeur Ordinaire Clinique à la Faculté de Médecine de l’UCL<br />
Responsable de l’Unité de Chirurgie Colorectale<br />
Responsable de la Clinique des Pathologies Tumorales du Colon et du Rectum (CPTCR)<br />
Membre du Directoire du Centre du Cancer (CdC) des Cliniques Universitaires St-Luc.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
9
Résultats clés<br />
Ce rapport d’activités multidisciplinaires du « Centre de chirurgie Tumorale – CCT de <strong>2001</strong> à <strong>2011</strong> » publie<br />
l’historique et l’organisation du CCT, les statistiques médicales, l’activité des infirmières coordinatrices, les<br />
résultats de nos patients et l’appui des collaborateurs internes et externes.<br />
Ce bilan d’activités nous montre un travail de multidisciplinarité exemplaire. Après 10 ans d’activités nous<br />
sommes fiers de présenter nos résultats pour nos patients qui ont eu une résection chirurgicale oncologique.<br />
A partir de 2012 le CCT enregistrera tous les patients atteints d’un cancer pris en charge à la ZK.<br />
La « Cellule de Coordination du CCT » est soutenue par le « Conseil de Gestion » et le « Conseil scientifique ».<br />
La «Cellule de Coordination» du CCT initialement composée de deux médecins et d’une infirmière est<br />
actuellement gérée par une équipe de quatre médecins, d’une infirmière coordinatrice formée en Case<br />
Management et une infirmière coordinatrice formée en Breast Care Nurse et deux Data Manager (RHC et<br />
le RNC).<br />
Une « Réunion de concertation pluridisciplinaire » bebdomadaire permet la discussion entre les différents<br />
médecins spécialistes en charge de patients atteints une pathologie cancéreuse.<br />
Toutes les semaines les infirmières coordinatrices participent aux « Réunions cliniques multidisciplinaires »<br />
des unités de soins en Chirurgie et en Oncologie, organisant la prise en charge globale des patients et la mise<br />
en route des mesures thérapeutiques nécessaires.<br />
Le travail journalier au CCT est facilité grâce à un bon réseau interne et externe (national et international).<br />
Le suivi des patients et de leur entourage assure une prise en charge dès le diagnostic et pendant tout le<br />
décours de la maladie.<br />
Un nombre croissant de patients d’autres institutions est référé dans notre service.<br />
La collaboration avec le Service IMA et le CRP-Santé permet la publication des résultats et des courbes de<br />
survie selon Kaplan-Meier pour les cancers colorectal, du sein, du poumon et de l’œsophage.<br />
Depuis 2012, le dossier médical informatisé du patient cancéreux est mis en place.<br />
A partir du 01 janvier 2013 la ZK participe au Registre National du Cancer lancé par le Ministère de la Santé.<br />
Les membres du CCT, du Service IMA et du Service IT ont suivi la formation Data Manager Cancer.<br />
Les patients pris en charge par le CCT sont très satisfaits avec les services offerts.<br />
Les différents médecins et collaborateurs sont également satisfaits avec les prestations du CCT.<br />
10
Ci-joint le résumé de nos résultats :<br />
4054 patients sont inscrits au RHC de 2002 / 2003 à <strong>2011</strong>, dont :<br />
• 674 patients atteints d’une tumeur maligne cutanée,<br />
• 665 patients atteints d’une tumeur maligne colorectale,<br />
• 628 patients atteints d’une tumeur maligne génito-urinaire,<br />
• 502 patients atteints d’un cancer du sein,<br />
• etc.<br />
2755 patients ont été discutés au RCP de 2002 / 2003 à <strong>2011</strong>, dont :<br />
• 585 patients atteints d’une tumeur maligne colorectale,<br />
• 502 patients atteints d’une tumeur maligne du sein,<br />
• 301 patients atteints d’une tumeur du système digestif supérieur,<br />
• etc.<br />
602 patients ont été inscrits au RHC au cours de l’année <strong>2011</strong>, dont :<br />
• 163 patients atteints d’une tumeur maligne cutanée,<br />
• 77 patients atteints d’une tumeur maligne colorectale,<br />
• 64 patients atteints d’une tumeur maligne du poumon,<br />
• 63 patients atteints d’une tumeur maligne génito-urinaire,<br />
• 56 patients atteints d’un cancer du sein,<br />
• etc.<br />
Résultats médicaux et courbes de survie :<br />
• Le CRP-Santé a effectué une analyse statistique descriptive et une analyse de la survie pour les<br />
cancers du sein, colorectal, poumon et œsophage :<br />
• Pour le cancer colorectal, on note une activité très importante et stable au cours des 10 ans du<br />
bilan : Au total 504 patients ont été opérés (312 cancers du côlon et 192 cancers du rectum)<br />
• La médiane du délai de survie est de 90 mois (IC95%, 74 mois – 106 mois)<br />
• La survie à 5 ans est de 59.7% (IC95% : 54.4% - 65.0%).<br />
• Pour le cancer du sein, on note une activité importante et stable de l’ordre d’une cinquantaine de<br />
patientes par an. Au total 402 patientes ont été opérées.<br />
• La survie à 5 ans est de 79 % (IC95% : 74%-84%)<br />
• Pour le cancer de l’œsophage :<br />
• La médiane du délai de survie de tous les patients opérés est de 53 mois (IC95%, 3 mois –<br />
103 mois).<br />
• La survie est similaire pour les patients âges de plus de 70 ans comparés à ceux de moins de<br />
70 ans.<br />
• La survie à 5 ans de tous les patients est de 38.6% (IC95% : 13.5% - 63.7%).<br />
• La survie est nettement meilleure pour les patients opérés depuis 2007 : Survie à 3 ans de<br />
64% contre 34% pour ceux opérés avant 2007.<br />
• Pour le cancer bronchique : 161 patients opérés.<br />
• La médiane du délai de survie est de 61 mois (IC95%, 32 mois – 90 mois)<br />
• La survie à 5 ans est de 53.3% (IC95% : 42.3% - 64.3%).<br />
• Pour les cancers de l’œsophage et bronchique, l’activité du CCT a augmenté de façon significative<br />
depuis 2007 pour constituer la majorité de ces interventions réalisées au niveau national.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
11
Ces résultats ont demandé une charge de travail considérable :<br />
332 patients sont vus en consultation génétique. (265 heures de travail investies par l’infirmière coordinatrice<br />
et la secrétaire).<br />
1784 patients (= 2774 dossiers) ont été discutés à la « Réunion Clinique Multidisciplinaire ».<br />
1053 patients opérés ont pu être pris en charge par les infirmières coordinatrices (78% de tous les patients<br />
opérés et une moyenne de 105,3 nouveaux patients par an).<br />
7822 heures pour 22151 contacts patients investis par les infirmières coordinatrices de 2002 à <strong>2011</strong>.<br />
(Moyenne de 21 contacts par patient et 7,5 heures investis en moyenne par patient)<br />
En <strong>2011</strong> : 165 nouveaux patients opérés et 272 patients des années précédentes étaient pris en charge<br />
par les infirmières coordinatrices du CCT. (En total 437 patients différents étaient en contact avec le CCT en<br />
<strong>2011</strong>).<br />
Pour la seule année <strong>2011</strong>, plus de 600 nouveaux patients ont été pris en charge au RHC. Au Conseil<br />
Scientifique, le 12 septembre 2012 il a été retenu qu’en Belgique on compte 1 infirmière coordinatrice à<br />
temps plein sur 200 patients. C’est à dire qu’en <strong>2011</strong> il aurait fallu 3 ETP pour prendre les patients en charge<br />
par les infirmières coordinatrices.<br />
Structure du rapport :<br />
L’équipe du CCT présente dans ce rapport les 10 premières années de mise en œuvre de son projet « qualité ».<br />
La structure du rapport se réfère au modèle EFQM, visant ainsi à montrer cette orientation « qualité ».<br />
Graphique 1 : Le modèle EFQM<br />
Le Centre de Chirurgie Tumorale<br />
Ses facteurs contributifs<br />
Ses résultats<br />
1. Son Leadership<br />
3. Son équipe<br />
2. Sa stratégie<br />
4. Ses partenaires<br />
et ressources<br />
5. Ses processus et services<br />
7. Ses résultats<br />
pour l’équipe<br />
6. Ses résultats<br />
pour les patients<br />
8. Ses résultats<br />
pour la collectivité<br />
9. Ses résultats clés<br />
Ses efforts d’apprentissage, de créativité et d’innovation<br />
12
Table des abréviations<br />
ALATMC = Association luxembourgeoise des assistants techniques médicaux de chirurgie<br />
ATM = Assistant technique médical<br />
ARCA = Arrêt cardiaque<br />
BCN = Breast Care Nurse<br />
CCR = Cancer colorectal<br />
CCT = Centre de Chirurgie Tumorale<br />
CFB = Centre François Baclesse – Centre National de Radiothérapie<br />
CHdN = Centre Hospitalier du Nord<br />
CHEM = Centre Hospitalier Emile Mayrisch<br />
CHL = Centre Hospitalier de Luxembourg<br />
CIEC = Centre d’investigation et d’épidémiologie clinique<br />
CIM-0 = Classification Internationale des Maladies pour l’Oncologie<br />
CIRS = Critical Incident Reporting System<br />
CM = Case Manager<br />
CNS = Caisse National de Santé<br />
CUSA = Cavitron Ultra Sonic Aspirator<br />
EDL = EuropaDonna Luxembourg<br />
EFQM = European Foundation for Quality Management<br />
EFR = Epreuve fonctionelle respiratoire<br />
EGFR = Epiderma Growth Factor Receptor<br />
ESSAD = Equipe spécialisée en soins et aide à domicile<br />
ETP = Equivalent Temps Plein<br />
HPMA = Hôpital Princesse Marie-Astrid à Niedercorn<br />
IASLC = International Association for the Study of Lung Cancer<br />
IBBL = Integrated Biobank of Luxemburg<br />
ICD10 = International Classification of Diseases for Oncology 5 ième edition<br />
IMA = Information Management<br />
IPG = Institut de Pathologie et Génétique<br />
IQIP = International Quality Indicator Project<br />
SSI = Surgical Site Infection<br />
IT = Service informatique<br />
LNS = Laboratoire National de Santé<br />
MISA = Ministère de la Santé<br />
ORL = Oto-Rhino-Laryngologie<br />
p.ex. = Par exemple<br />
PSY = Psycho-oncologie<br />
RCMS = Recherche sur le Cancer et les Maladies de Sang<br />
RCP = Réunion de Concertation Pluridisciplinaire<br />
RHC = Registre Hospitalier Cancer<br />
RIS Pacs = Radiological Information System Picture Archiving & Communication System<br />
RMT = Registre Morphologique des Tumeurs<br />
RNC = Registre National Cancer<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
13
SAP = Service accompagnement et pastorale<br />
SAQ = Service de qualité<br />
SASSS = Service d’Analyse des Systèmes et des Services de Santé<br />
SNC = Système nerveux central<br />
SPH = Service de Pré-hospitalisation<br />
TEM = Transanal endoscopic microsurgery<br />
UCL = Université Catholique à Louvain<br />
USZ = Universitätsspital Zürich<br />
UZ-Leuven = Universitair Ziekenhuisen Leuven<br />
VATS = Video Assisted Thoracoscopic Surgery<br />
ZGZ = <strong>Zitha</strong>gesondhéetszentrum<br />
ZK = <strong>Zitha</strong>Klinik<br />
14
INDEX<br />
M. le Ministre Mars DI Bartolomeo, Un exemple à suivre .............................................................. 1<br />
Dr Philippe TURK, Introduction ......................................................................................................... 3<br />
Dr Carlo FABER, Médecin coordinateur sortant du CCT...................................................................... 5<br />
Dr Georges DECKER, Médecin coordinateur actuel au CCT................................................................ 7<br />
Professeur Dr. Alex KARTHEUSER, Préface ........................................................................................ 9<br />
Résultats clés…............................................................................................................................... 10<br />
Structure du rapport ........................................................................................................................ 12<br />
Table des abréviations...................................................................................................................... 13<br />
INDEX.............................................................................................................................................. 15<br />
1. Le Leadership du « Centre de Chirurgie Tumorale »...................................................................... 19<br />
1.1 Vision et mission ................................................................................................................ 19<br />
1.2 Les objectifs principaux ...................................................................................................... 19<br />
1.3 La planification et mise en œuvre du CCT............................................................................ 22<br />
1.3.1 Le Groupe Constituant............................................................................................. 22<br />
1.3.2 Le Conseil de Gestion du CCT ................................................................................. 22<br />
1.3.3 La Cellule de Coordination du CCT .......................................................................... 25<br />
1.3.4 Le Conseil Scientifique du CCT................................................................................. 25<br />
2. La stratégie du CCT..................................................................................................................... 27<br />
2.1 Les critères et conditions en <strong>2001</strong> ...................................................................................... 27<br />
2.1.1 Les conditions pré-, per- et postopératoires optimales............................................... 27<br />
2.1.2 Les équipes multidisciplinaires et compétentes......................................................... 27<br />
2.1.3 La réunion de concertation pluridisciplinaire............................................................. 27<br />
2.1.4 L’oncologie ambulatoire et stationnaire.................................................................... 27<br />
2.1.5 Le Centre de Radiothérapie...................................................................................... 28<br />
2.1.6 Le suivi « follow-up » sans lacunes.......................................................................... 28<br />
2.2 Les critères et conditions en <strong>2011</strong>....................................................................................... 29<br />
2.2.1 Les conditions pré-, per- et postopératoires optimales............................................... 29<br />
2.2.2 Les équipes multidisciplinaires et compétentes......................................................... 31<br />
2.2.3 La Réunion de Concertation Pluridisciplinaire........................................................... 32<br />
2.2.4 L’Oncologie ambulatoire et stationnaire................................................................... 32<br />
2.2.5 Le Centre de Radiothérapie...................................................................................... 32<br />
2.2.6 Le suivi « follow-up » sans lacunes.......................................................................... 32<br />
2.2.7 Le Laboratoire National de Santé............................................................................. 33<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
15
3. L’équipe du CCT.......................................................................................................................... 34<br />
3.1 Les différents acteurs.......................................................................................................... 34<br />
3.1.1 Le Corps Médical du CCT......................................................................................... 34<br />
3.1.2 Les infirmières coordinatrices................................................................................... 35<br />
3.1.3 La « Breast Care Nurse »......................................................................................... 36<br />
3.1.4 Le secrétariat – Data Management.......................................................................... 36<br />
3.2 Les formations continues données en collaboration avec le CCT........................................... 37<br />
4. Les partenaires et les ressources du CCT...................................................................................... 38<br />
5. Les processus du CCT.................................................................................................................. 41<br />
5.1 Les activités de gestion du CCT et d’accompagnement des patients..................................... 41<br />
5.1.1 Les activités des infirmières coordinatrices................................................................ 41<br />
5.1.2 Les activités de la Breast Care Nurse........................................................................ 45<br />
5.1.3 Les activités des « Data Managers »........................................................................ 45<br />
5.1.4 Le Registre Tumorale Institutionnel - RHC................................................................. 46<br />
5.1.5 Le Registre National du Cancer - RNC...................................................................... 51<br />
5.1.6 Les Réunions de Concertation Pluridisciplinaire........................................................ 52<br />
5.1.7 La revue des processus organisationnels du CCT :.................................................... 55<br />
5.2 Activités en chirurgie tumorale............................................................................................ 57<br />
5.2.1 Tumeurs du système digestif..................................................................................... 57<br />
5.2.2 Tumeurs pulmonaires et pleurales............................................................................. 90<br />
5.2.3 Tumeurs génito-urinaires.......................................................................................... 103<br />
5.2.4 Tumeurs du sein....................................................................................................... 107<br />
5.2.5 Tumeurs gynécologiques.......................................................................................... 115<br />
5.2.6 Tumeurs de la tête et du cou.................................................................................... 125<br />
5.2.7 Tumeurs cutanées.................................................................................................... 146<br />
5.2.8 Tumeur primitive et métastase du cerveau et d’autres parties<br />
du système nerveux central (SNC)............................................................................. 148<br />
5.2.9 Tumeurs des os et des parties molles........................................................................ 150<br />
5.3 L’oncologie ambulatoire et stationnaire............................................................................... 151<br />
5.3.1 L’activité ambulatoire en Oncologie.......................................................................... 153<br />
5.3.2 L’activité hospitalière en Oncologie.......................................................................... 154<br />
5.4 L’oncogénétique ................................................................................................................. 156<br />
5.4.1 La consultation à la ZK de 2002 à 2010................................................................... 157<br />
5.4.2 La consultation au LNS depuis 2010........................................................................ 158<br />
5.5 Les Equipes Pluridisciplinaires Internes................................................................................ 158<br />
5.5.1 La Clinique de la Douleur......................................................................................... 158<br />
5.5.2 La Culture Palliative ................................................................................................ 159<br />
5.5.3 Le Service en Psycho-oncologie................................................................................ 160<br />
5.5.4 Le Service d’Accompagnement et Pastorale.............................................................. 162<br />
16
5.5.5 Les services de Bénévoles........................................................................................ 162<br />
5.5.6 Le Service Diététique............................................................................................... 164<br />
5.5.7 Le Service de Kinésithérapie..................................................................................... 164<br />
5.5.8 Le Service Social...................................................................................................... 165<br />
5.5.9 Le Service de Stomathérapie.................................................................................... 165<br />
5.6 Les Equipes Pluridisciplinaires Externes................................................................................ 167<br />
5.6.1 Les services de support externes au niveau psycho-social.......................................... 167<br />
5.6.2 La Convalescence / Réhabilitation............................................................................ 167<br />
5.6.3 Les Groupes Créatifs et Sportifs............................................................................... 168<br />
5.6.4 Les Réseaux des Aides à Domicile............................................................................ 169<br />
5.6.5 Les Soins Esthétiques............................................................................................... 169<br />
5.7 Les Prestataires de Support Organisationnel........................................................................ 170<br />
5.7.1 L’Information Management...................................................................................... 170<br />
5.7.2 Le Service Informatique............................................................................................ 170<br />
5.7.3 Le Service de Qualité............................................................................................... 171<br />
5.7.4 La Collaboration avec le CRP-Santé.......................................................................... 172<br />
6. Résultats pour les patients........................................................................................................... 173<br />
6.1 Audit externe sur le cancer du sein (<strong>2011</strong>)........................................................................... 173<br />
6.2 Enquête sur la satisfaction des patients............................................................................... 174<br />
7. Résultats pour l’équipe du CCT.................................................................................................... 176<br />
7.1 Le Corps Médical au CCT ................................................................................................... 176<br />
7.1.1 Dr Carlo FABER, Médecin coordinateur sortant du CCT............................................. 176<br />
7.1.2 Dr Georges DECKER, Médecin coordinateur actuel au CCT....................................... 176<br />
7.2 Les Infirmières Coordinatrices.............................................................................................. 176<br />
7.2.1 Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice - CM................................ 176<br />
7.2.2 Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS, Infirmière coordinatrice - BCN..................... 178<br />
7.3 Différents Acteurs à la <strong>Zitha</strong>Klinik........................................................................................ 179<br />
7.4 Différents Acteurs externes.................................................................................................. 183<br />
8. Résultats pour la collectivité........................................................................................................ 184<br />
8.1 Les Relations Publiques....................................................................................................... 184<br />
8.2 Les Publications Scientifiques.............................................................................................. 186<br />
8.2.1 Publications dans Revues scientifiques indexées sur Medline.................................... 186<br />
8.2.2 Publications dans Revues scientifiques avec comité de lecture,<br />
non-indexées sur Medline........................................................................................ 186<br />
8.2.3 Présentations en congrès internationaux, posters et abstracts .................................. 186<br />
9. Résultats clés............................................................................................................................ 187<br />
10. Perspectives d’Avenir (Dr TURK)................................................................................................. 187<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
17
1. Le Leadership du « Centre de Chirurgie Tumorale »<br />
1.1 Vision et mission<br />
Les pathologies chirurgicales tumorales constituent un problème de santé publique majeur au Luxembourg,<br />
tel que mentionné dans le RMT publié par le MISA.<br />
Dans un souci d’optimisation de la prise en charge des pathologies cancéreuses, le MISA prévoit dans l’article<br />
14 du règlement grand-ducal du 18 mars <strong>2001</strong> établissant le plan hospitalier national, une autorisation pour<br />
le fonctionnement de services oncologiques. Suite à une volonté souvent exprimée au sein de notre clinique<br />
et conformément à la volonté politique exprimée dans le plan hospitalier, il a été décidé d’apporter une<br />
modification profonde à la prise en charge des patients atteints d’une pathologie cancéreuse par la création<br />
du CCT.<br />
Le CCT s’est établi dans un esprit de collégialité et de convivialité. Son but principal est la prise en charge<br />
optimale du patient en englobant les aspects préventifs, curatifs et palliatifs de la maladie cancéreuse. Grâce à<br />
l’approche pluridisciplinaire bien structurée, le diagnostic, le traitement et le suivi du patient sont harmonisés<br />
au sein de notre clinique, visant en conséquence à être un Centre de Référence en la matière.<br />
1.2 Les objectifs principaux<br />
• Assurer une prise en charge multidisciplinaire, à haut niveau, de tous les patients admis à la ZK<br />
pour une pathologie tumorale chirurgicale. Sont intégrés dans cette approche interdisciplinaire les<br />
départements de :<br />
- la chirurgie viscérale et thoracique,<br />
- la chirurgie urologique,<br />
- la chirurgie gynécologique,<br />
- la chirurgie ORL,<br />
- la chirurgie maxillo-faciale,<br />
- la neurochirurgie,<br />
- la chirurgie osseuse,<br />
- la gastroentérologie,<br />
- la pneumologie,<br />
- l’oncologie médicale,<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
19
- la médecine nucléaire,<br />
- la radiologie interventionnelle,<br />
- la chirurgie plastique et reconstructrice*.<br />
• Constituer une Clinique de Référence pour le diagnostic, le traitement et le suivi de la chirurgie<br />
tumorale.<br />
• Favoriser une collaboration scientifique permanente sous forme de convention avec des services<br />
universitaires sur un plan médico-technique, en vue de participer à des études multicentriques<br />
internationales.<br />
La création du CCT exprime l’ambition institutionnelle d’intégrer la prise en charge des patients atteints d’un<br />
cancer opérable**, de tous les acteurs concernés. Sa performance est fondée sur une démarche de qualité,<br />
permettant aux équipes médicales, thérapeutiques et soignantes de se confronter aux résultats mesurables de<br />
leur propre travail et de garantir ainsi une prise en charge idéale des patients. Il exprime également l’ambition<br />
d’un apprentissage collectif continu, multidisciplinaire et interprofessionnel.<br />
* La chirurgie plastique a pris de l’intérêt, surtout en ce qui concerne la reconstruction. Les chirurgiens<br />
plastiques ont ainsi un rôle important au sein du groupe multidisciplinaire.<br />
** Initialement la mission du CCT était de prendre en charge les patients atteints d’un cancer opérable.<br />
Par la suite cette mission s’est élargie pour prendre en charge de façon globale toute personne atteinte<br />
d’une néoplasie. Ainsi les chiffres initiaux ne prennent en compte que les patients chirurgicaux. Actuellement,<br />
l’ensemble de la pathologie oncologique est prise en charge par l’équipe du CCT.<br />
20
Graphique 2 : L’organisation au CCT<br />
CENTRE DE CHIRURGIE TUMORALE - CCT<br />
C<br />
O<br />
N<br />
S<br />
E<br />
I<br />
L<br />
S<br />
C<br />
I<br />
E<br />
N<br />
T<br />
I<br />
F<br />
I<br />
Q<br />
U<br />
E<br />
1.3.4<br />
CONSEIL DE GESTION<br />
CELLULE DE COORDINATION<br />
CORPS MEDICAL<br />
INFIRMIERES COORDINATRICES<br />
3.1.1<br />
3.1.2<br />
SECRETARIAT - DATA MANAGEMENT<br />
1.3.2<br />
1.3.3<br />
3.1.4<br />
CHIRURGIE TUMORALE<br />
5.2<br />
INFIRMERIE COORDINATRICE - CM<br />
5.1.1<br />
INFIRMERIE COORDINATRICE - BCN<br />
5.1.2<br />
DIGESTIF POUMONS URO<br />
SEIN<br />
GYNECO<br />
ORL<br />
5.2.1 5.2.2 5.2.3<br />
5.2.5<br />
5.2.6<br />
5.2.4<br />
PEAU<br />
5.2.7<br />
THYROÏDE<br />
5.2.6.4<br />
CLINIQUE DE LA THYROÏDE<br />
SNC<br />
5.2.8<br />
OS ET PARTIES MOLLES<br />
5.2.9<br />
ONCOLOGIE<br />
5.3<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
21
1.3 La planification et mise en œuvre du CCT<br />
Le projet du CCT a été élaboré entre novembre 2000 et février <strong>2001</strong> par le Dr Carlo FABER, Médecin spécialiste<br />
en chirurgie et Responsable du CCT. Le projet a été présenté au Corps Médical, à la Direction de la ZK, au<br />
MISA et à la Commission des Services Hospitaliers du MISA entre février et mai <strong>2001</strong>. Une conférence de<br />
presse a été organisée en mai <strong>2001</strong>.<br />
1.3.1 Le Groupe Constituant<br />
Lors de la première réunion le 1 octobre <strong>2001</strong>, un Groupe Constituant a été nommé pour s’occuper de la mise<br />
en route du CCT sous tous ses aspects.<br />
Le groupe était constitué par :<br />
••<br />
Dr Carlo BOCK, Médecin spécialiste en oncologie médicale.<br />
••<br />
Dr Carlo FABER, Médecin spécialiste en chirurgie et Responsable du projet CCT.<br />
••<br />
M. Julien GANGOLF, Adjoint de la direction des soins.<br />
••<br />
M. Georges GLODT, Coordinateur assurance qualité.<br />
••<br />
Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice du CCT.<br />
••<br />
M. Gunar JAMROS, Directeur des soins.<br />
••<br />
Dr Marc KAYSER, Président du conseil médical.<br />
••<br />
Dr Julien SAND, Médecin spécialiste en oncologie médicale.<br />
••<br />
M. Guy THILL, Directeur administratif.<br />
••<br />
Dr Philippe TURK, Médecin-directeur.<br />
8 réunions ont eu lieu entre <strong>2001</strong> et 2002.<br />
Ce groupe a été remplacé par le Conseil de Gestion au mois de novembre 2002.<br />
1.3.2 Le Conseil de Gestion du CCT<br />
L’objectif du Conseil de Gestion est d’assurer au CCT l’animation au fil du temps et d’être le lien et l’interface<br />
tant entre les personnes et les services impliquées qu’avec le milieu extérieur. Il garantit les relations tant<br />
intra- qu’extrahospitalières. Il fait à la direction toutes propositions qu’il juge opportunes pour l’amélioration<br />
du fonctionnement du CCT, y compris l’évaluation des données qualitatives et quantitatives. Pour cela il a<br />
recours aux avis du Conseil Scientifique du CCT.<br />
Les membres du Conseil de Gestion étaient entre 2002 et 2008 :<br />
••<br />
Dr Carlo BOCK, Médecin spécialiste en oncologie médicale.<br />
••<br />
Dr Walter DIPPEL, Médecin spécialiste en anatomo-pathologie au LNS.<br />
••<br />
Dr Carlo FABER, Médecin spécialiste en chirurgie et Responsable du CCT (jusqu’en 2012).<br />
••<br />
M. Georges GLODT, Coordinateur de l’assurance qualité (jusqu’en 2012).<br />
••<br />
Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice du CCT.<br />
••<br />
M. Gunar JAMROS, Directeur des soins.<br />
••<br />
Dr Marc KAYSER, Président du Conseil médical (jusqu’en 2006).<br />
••<br />
Dr Paul KOCH, Directeur au contrôle médical.<br />
••<br />
M. Robert KRANZ, Directeur au CRP-Santé (de 2004 en 2005).<br />
22
••<br />
Mme Marie-Lise LAIR, Directrice du Centre d’Etudes en Santé (depuis 2005).<br />
••<br />
Dr Hinda MECELLEM, Médecin spécialiste en radiothérapie au CFB (de 2003 en 2008).<br />
••<br />
Mme Marie-Paule PROST–HEINISCH, Directrice à la Fondation Cancer.<br />
••<br />
Dr Paul RAUCHS, Président du Conseil médical (de 2005 en 2007).<br />
••<br />
M. Bernard SCHREINER, Information Manager (depuis 2003).<br />
••<br />
Dr Philippe TURK, Médecin-directeur.<br />
••<br />
Dr Nicolas TRIVIERE, Médecin spécialiste en radiothérapie au CFB (de 2002 en 2003).<br />
••<br />
Dr Jacqueline WAGNER, Vice-président OMEGA’90.<br />
••<br />
Dr phil. Guy WALERS, Président du CRP-Santé (de 2002 en 2004)<br />
8 réunions ont eu lieu entre 2002 et 2008.<br />
Le Ministre de la Santé, M. Mars DI BARTOLOMEO était invité, le 23 avril 2007 à une réunion commune<br />
du Conseil de Gestion et du Conseil Scientifique à l’occasion de la présentation du bilan des cinq années<br />
d’activités du CCT.<br />
Fin 2008, la direction de la ZK propose une nouvelle constellation du Conseil de Gestion, conforme à la<br />
nouvelle réglementation interne concernant le fonctionnement des Centres de Compétence de la ZK. Ce<br />
conseil est constitué uniquement de membres de la ZK :<br />
••<br />
Dr Carlo FABER, Médecin spécialiste en Chirurgie et Responsable du CCT.<br />
••<br />
M. Georges GLODT, Coordinateur de l’assurance qualité.<br />
••<br />
Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice du CCT.<br />
••<br />
M. Gunar Jamros, Directeur des soins.<br />
••<br />
Dr Julien SAND, Médecin spécialiste en oncologie médicale (jusqu’en <strong>2011</strong>).<br />
••<br />
Dr Philippe TURK, Médecin-directeur.<br />
••<br />
Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS, BCN (depuis 2010).<br />
••<br />
Dr Carole BAUER, Médecin spécialiste en oncologie médicale (depuis 2010).<br />
••<br />
Dr Georges DECKER, Médecin spécialiste en chirurgie (depuis <strong>2011</strong>) et Médecin coordinateur du CCT<br />
(depuis 2012).<br />
••<br />
Dr Thierry WAGNER, Médecin spécialiste en pneumologie (depuis <strong>2011</strong>).<br />
••<br />
Dr Robert LEMMER, Médecin spécialiste en gynécologie (depuis 2012).<br />
Le Conseil de Gestion est un organe décisionnel qui définit l’orientation stratégique et qui assure le pilotage<br />
du CCT.<br />
11 réunions ont eu lieu entre 2008 et <strong>2011</strong>.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
23
Graphique 3 : CCT Timeline – Conseil de gestion<br />
Dr Carlo Faber<br />
Chirurgien (jusqu’en 2012)<br />
Responsable du CCT<br />
Dr Georges Decker<br />
Chirurgien (depuis 2007 à la ZK)<br />
Responsable du CCT<br />
Hélène Groot Koerkamp<br />
Infirmière Coordinatrice- CM<br />
Sandra Bachstein ép. Lanners<br />
Infirmière Coordinatrice- BCN<br />
Dr Carlo Bock<br />
Oncologue<br />
Dr Julien Sand<br />
Oncologue<br />
Dr Carole Bauer<br />
Oncologue<br />
Dr Thierry Wagner<br />
Pneumologue<br />
Dr Robert Lemmer<br />
Gynécologue<br />
Dr Marc Kayser<br />
Président du Conseil Médical<br />
Dr Paul Rauchs<br />
Président du Conseil Médical<br />
Dr Philippe Turk<br />
Médecin directeur<br />
Gunar Jamros<br />
Directeur des Soins<br />
Georges Glodt<br />
Coordinateur de l’Assurance Qualité<br />
Bernard Schreiner<br />
Information Manager<br />
= réunion = réunion 2 mois consécutifs<br />
24
1.3.3 La Cellule de Coordination du CCT<br />
••<br />
Dr Carlo FABER, Médecin spécialiste en chirurgie et Responsable du CCT (de <strong>2001</strong> en 2012).<br />
••<br />
Dr Julien SAND, Médecin spécialiste en oncologie médicale (de 2002 en <strong>2011</strong>).<br />
••<br />
Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice du CCT.<br />
••<br />
Dr Carole BAUER, Médecin spécialiste en oncologie médicale (depuis 2010).<br />
••<br />
Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS, BCN (depuis 2010).<br />
••<br />
Dr Georges DECKER, Médecin spécialiste en chirurgie (depuis <strong>2011</strong>) et Médecin coordinateur du CCT<br />
(depuis 2012).<br />
••<br />
Dr Thierry WAGNER, Médecin spécialiste en pneumologie (depuis <strong>2011</strong>).<br />
••<br />
Dr Robert LEMMER, Médecin spécialiste en gynécologie (depuis 2012).<br />
Ce groupe se réunit 2-3 fois par mois respectivement selon les besoins.<br />
Depuis 2003 les médecins de la cellule de coordination et les médecins invités participant aux réunions sont<br />
rémunérés.<br />
La Cellule de Coordination est un lieu de rencontre. Elle assure la gestion quotidienne du CCT en matière de<br />
collaboration entre médecins, de rapport avec les responsables de service, de vérification du Registre Tumoral<br />
Institutionnel, de l’élaboration et de présentation des bilans d’activités. Elle prépare les réunions du Conseil<br />
de Gestion et du Conseil Scientifique. Les buts majeurs de la Cellule de Coordination sont :<br />
• l’information permanente et<br />
• la transparence totale.<br />
1.3.4 Le Conseil Scientifique du CCT<br />
Le comité du Conseil Scientifique du CCT est constitué par :<br />
••<br />
Professeur Alex KARTHEUSER, Médecin spécialiste en chirurgie colorectale à l’UCL (UCL) – B.<br />
••<br />
Dr Joseph KERGER, Médecin spécialiste en oncologie médicale à la Clinique St. Elisabeth de Namur – B<br />
(jusqu’en 2008).<br />
••<br />
Dr Julien SAND, Médecin spécialiste en oncologie médicale à la ZK (jusqu’en <strong>2011</strong>).<br />
••<br />
Dr René SCHEIDEN, Médecin spécialiste en anatomopathologie et Directeur au LNS (depuis 2008).<br />
••<br />
Dr Michel UNTEREINER, Directeur et Médecin spécialiste en radiothérapie au CFB.<br />
En tant qu’observateurs sans droit de vote et présentateurs du bilan d’activités :<br />
••<br />
Dr Carlo FABER, Responsable du CCT.<br />
••<br />
Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice du CCT.<br />
Le Conseil Scientifique se réunit une fois par an et a un rôle de supervision. A cet effet ses membres<br />
ont accès à tous les documents concernant le CCT, notamment les « Guidelines Thérapeutiques » et le<br />
registre institutionnel des tumeurs. Le Conseil Scientifique fait un rapport objectif sur le CCT ainsi que des<br />
recommandations pour une optimisation de son fonctionnement qu’il transmet au Conseil de Gestion et à la<br />
Direction de la clinique.<br />
Entre 2003 et <strong>2011</strong>, 6 réunions ont eu lieu.<br />
En 2009 et 2010 il n’y a pas eu de réunions pour des raisons organisationnelles.<br />
Le 20 juin <strong>2011</strong> le CCT a eu le plaisir d’accueillir des nouveaux membres au sein du groupe du Conseil<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
25
Scientifique :<br />
••<br />
Dr Carole BAUER, Médecin spécialiste en oncologie médicale à la ZK.<br />
••<br />
Dr Guy BERCHEM, Hémato Cancérologue au CHL et Responsable au Laboratoire d’Hémato<br />
Cancérologie Expérimentale au CRP-Santé.<br />
••<br />
Professeur (em.) Toni LERUT, Chef de service (em.) chirurgie thoracique et oesophagienne à l’UZ-<br />
Leuven – B<br />
En tant qu’observateurs sans droit de vote et présentateurs du bilan d’activités rejoignent ce groupe :<br />
••<br />
Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS, BCN (depuis <strong>2011</strong>).<br />
••<br />
Dr Georges DECKER, Médecin spécialiste en chirurgie (depuis <strong>2011</strong>).<br />
••<br />
Dr Thierry WAGNER, Médecin spécialiste en pneumologie (depuis <strong>2011</strong>).<br />
••<br />
Dr Robert LEMMER, Médecin spécialiste en gynécologie (depuis <strong>2011</strong>).<br />
Graphique 4 : CCT Timeline – Conseil scientifique<br />
Prof. Alex Kartheuser<br />
Chirurgie colorectale oncologique - UCL (B)<br />
Dr Joseph KERGER<br />
Oncologue - St Elisabeth Namur (B)<br />
Dr Julien Sand<br />
Oncologue - ZK<br />
Dr Carole Bauer<br />
Oncologue - ZK<br />
Dr René Scheiden<br />
Anatomopathoglogue - LNS<br />
Dr Michel Untereiner<br />
Radiothérapeute - CFB<br />
Dr Guy Berchem<br />
Oncologue - CHL<br />
Prof. Toni Lerut<br />
Chirurgien - UZ Leuven (B)<br />
Observateurs sans droit de vote :<br />
Dr Faber Carlo<br />
Chirurgien<br />
Dr Georges Decker<br />
Chirurgien<br />
Hélène Groot Koerkamp<br />
Infirmière Coordinatrice - CM<br />
Sandra Bachstein ép. Lanners<br />
Infirmière Coordinatrice - BCN<br />
Dr Robert Lemmer<br />
Gynécologue<br />
Dr Thierry Wagner<br />
Pneumologue<br />
= réunion<br />
26
2. La stratégie du CCT<br />
2.1 Les critères et conditions en <strong>2001</strong><br />
2.1.1 Les conditions pré-, per- et postopératoires optimales<br />
Pour pouvoir offrir aux patients des chances optimales dans la stratégie thérapeutique correcte de la maladie<br />
cancéreuse, un plateau technique pluridisciplinaire moderne doit être disponible. Ce plateau permet un<br />
« staging » correct et complet dans la phase préopératoire, ainsi qu’une surveillance postopératoire adéquate<br />
et finalement le recours aux possibilités thérapeutiques palliatives.<br />
2.1.2 Les équipes multidisciplinaires et compétentes<br />
L’histoire naturelle des tumeurs cancéreuses se caractérise par un risque de dissémination par étapes<br />
successives, la nécessité de larges curages ganglionnaires fonctionnels, la chirurgie de métastases à distance<br />
et les reconstructions d’organes fonctionnels, nécessitent une approche combinée entre chirurgiens viscéraux<br />
/ vasculaires / thoraciques, neurochirurgiens, gynécologues, urologues, ORL et maxillo-faciaux.<br />
Le recrutement des nouveaux collaborateurs et l’engagement personnel dans les équipes multidisciplinaires<br />
est primordiale pour garantir la qualité. La formation continue constitue un élément important afin d’assurer<br />
la performance requise.<br />
2.1.3 La réunion de concertation pluridisciplinaire<br />
Les situations cliniques étant souvent difficiles, les options thérapeutiques multiples, les preuves rares, la<br />
demi-vie des connaissances médicales limitée et les performances individuelles variables, une approche<br />
interdisciplinaire, réunissant au sein de la « RCP » chirurgiens, oncologues, radiothérapeutes et anatomopathologistes,<br />
est de nature à répondre aux exigences déontologiques.<br />
2.1.4 L’oncologie ambulatoire et stationnaire<br />
La nécessité croissante de recourir à la chimiothérapie pré- et postopératoire impose la présence d’une unité<br />
oncologie ambulatoire et stationnaire. Tous les moyens modernes de lutte contre la douleur doivent y être<br />
présents.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
27
2.1.5 Le Centre de Radiothérapie<br />
Le modèle luxembourgeois du « Centre François Baclesse – CFB, Centre National de Radiothérapie » permet<br />
au CCT de disposer des ressources médicales spécifiques en radiothérapie et d’accès aux technologies dans<br />
des conditions optimales.<br />
Les protocoles thérapeutiques appliqués aux différentes tumeurs cancéreuses font l’objet de discussions<br />
consensuelles entre cliniciens, avec élaboration et revue de guidelines en oncologie et radiothérapie. Le<br />
développement de l’intranet et de l’internet a rendu possible les échanges par l’intermédiaire de « dossiers<br />
virtuels à contenu partagé ».<br />
2.1.6 Le suivi « follow-up » sans lacunes<br />
Les critères objectifs de la qualité du traitement chirurgical oncologique sont d’une part la mortalité /<br />
morbidité opératoire et d’autre part la survie à long terme. Ces données sont indispensables pour obtenir des<br />
comparaisons aux résultats de la littérature médicale internationale. Au Luxembourg, les statistiques précises<br />
font défaut sur le plan national. A l’avenir une rigueur de travail s’avère indispensable.<br />
Graphique 5 : L’équipe multidisciplinaire au niveau médical à la RCP<br />
à la ZK<br />
ZK<br />
Chirurgie<br />
LNS<br />
ZK<br />
Oncologie<br />
médicale<br />
RCP - ZK<br />
Equipes<br />
compétentes<br />
CFB<br />
28
2.2 Les critères et conditions en <strong>2011</strong><br />
2.2.1 Les conditions pré-, per- et postopératoires optimales<br />
La ZK investit régulièrement pour pouvoir offrir aux patients des conditions optimales dans la stratégie<br />
thérapeutique de qualité de la maladie cancéreuse.<br />
Le bloc opératoire<br />
• 2007 : Mise en place de la technique du bloc paravertébral continu (une des plus anciennes techniques<br />
d’anesthésie locorégionale) pour l’analgésie postopératoire chez les patients thoracotomisés puis<br />
l’introduction de l’analgésie péridurale thoracique.<br />
• 2007 : Intégration de la chirurgie thoracoscopique vidéo assisté, une technique chirurgicale moins<br />
envahissante. La VATS est une micromanipulation chirurgicale qui permet au chirurgien d’effectuer son<br />
opération à travers d’une petite incision grâce à une caméra et un écran télévision.<br />
• 2008 : Installation du RIS pacs au bloc opératoire – intégration de l’imagerie chirurgicale.<br />
• 2004 : Introduction de la technique du “ganglion sentinelle” pour le cancer du sein et le mélanome<br />
malin.<br />
• 2003 : Installation de l’Argon Beamer et du CUSA, utilisé en chirurgie hépatique et en neurochirurgie.<br />
L’endoscopie<br />
• <strong>2011</strong> et 2010 : 2 Endowasher’s.<br />
••<br />
Pour rincer pendant une coloscopie p.ex. chez un patient avec hémorragie.<br />
• <strong>2011</strong> : Installation d’un écho endoscope (Transoesophagienne, transduodénale ou par voie<br />
endorectale).<br />
••<br />
L’échoendoscopie repose sur l’utilisation d’un endoscope muni d’une sonde échographique, pour<br />
être au plus près de l’organe à étudier.<br />
• <strong>2011</strong>, 2010 et 2009 : 4 cystoscopes souples (flexibles) pour explorer la vessie.<br />
• 2009 : Centralisation des données dans ORBIS.<br />
• 2009 et 2008 : 2 insufflateurs de CO2.<br />
••<br />
Du fait de sa résorption digestive rapide et de son élimination par voie respiratoire, le CO2 limite<br />
significativement les ballonnements et diminue les douleurs post endoscopiques. La douleur est<br />
réduite, l’examen est mieux toléré et plus rapide.<br />
• 2006 : Progrès techniques.<br />
••<br />
Ecran HD – haut définition sigle désignant une classification d’équipements de définition<br />
télédiffusion et vidéonumérique. Stockage de données, enregistrement multimédia sur disque dur.<br />
• 2003 : Programme de développement de la colonoscopie virtuelle.<br />
La médecine nucléaire<br />
• 2010 : Acquisition d’un appareil de mesure permettant la réalisation des tests respiratoires au H2.<br />
• 2006 : Demande à la CNS pour une caméra SPECT / CT (en suspens).<br />
• 2004 : Installation d’une Gamma caméra avec Collimateur Pinhole (Orbiter /MIE), pour examen des<br />
thyroïdes.<br />
• 2004 : Introduction de la technique du “ganglion sentinelle” pour le cancer du sein et le mélanome<br />
malin.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
29
• 2003 : Création du “Centre de la Thyroïde”. Organisation des RCP pour les patients atteints d’une<br />
maladie thyroïdienne ou un cancer de la thyroïde.<br />
• 2002 : Installation d’une Gamma caméra double tête (MultiSPECT2, MIE).<br />
• <strong>2001</strong> : Intégration des médecins spécialistes en Médecine nucléaire au Centre National PET scan en<br />
<strong>2001</strong> et depuis 2003 exécutions des examens.<br />
La policlinique<br />
• 2005 : Installation d’une salle d’examen avec un équipement adéquat en gynécologie.<br />
• 2005 : Installation d’une salle d’examen avec un équipement adéquat en ophtalmologie.<br />
• 2005 : Création d’un service d’urgence avec l’engagement de plusieurs urgentistes qui permet la<br />
consultation des patients en urgence.<br />
Le service de pré-hospitalisation<br />
• <strong>2011</strong> : Augmentation des consultations pré hospitalières.<br />
• <strong>2011</strong> : Participation à l’étude PERISCOPE. Il s’agissait d’une étude observationnelle, prospective,<br />
multicentrique européenne sous l’égide de la Société Européenne d’Anesthésiologie. L’étude avait<br />
pour but de préciser l’incidence des complications postopératoires pulmonaires dans une population<br />
de chirurgie générale en Europe et de valider au niveau européen un nouveau score de prédiction du<br />
risque postopératoire de complications respiratoires, le score ARISCAT. Durant une semaine du mois<br />
de juin <strong>2011</strong> la ZK a inclus un nombre total de 77 patients ayant bénéficié d’une anesthésie générale<br />
ou locorégionale au sein de notre institution. Au total plus de 5000 patients ont été inclus. La ZK<br />
était le seul hôpital luxembourgeois parmi les 99 centres participants européens. Les résultats sont<br />
actuellement à l’analyse et les premiers résultats devraient être publiés fin 2012 ou 2013.<br />
• 2003 : Création du SPH - Consultation préopératoire par un médecin spécialiste en Anesthésie.<br />
Le service de radiologie<br />
Tables conventionnelles :<br />
• Table Philips : Omnidiagnost Super 80 CP avec tube plafonnier (système à cassettes) en <strong>2001</strong>.<br />
• Table Siemens : AXIOM Luminos dRF (système détecteur plat) en 2009.<br />
••<br />
Ces deux tables permettent de réaliser les radiographies conventionnelles utilisées dans la pratique<br />
quotidienne (imagerie ostéo-articulaire, pulmonaire, etc.) avec abandon définitif des clichés<br />
habituels.<br />
Table interventionnelle :<br />
• Acquisition d’une table Philips : Multidiagnost (système détecteur plat) avec un arceau permettent<br />
de réaliser des images 3D. Installation en 2009.<br />
••<br />
Cette table, dédiée à la radiographie standard mais surtout interventionnelle, permet de bouger la<br />
source de rayons X autour du patient sans devoir mobiliser ce dernier. Elle est utilisée notamment<br />
dans le domaine de l’angiographie interventionnelle.<br />
Unité mobile :<br />
• Modèle Siemens : Mobilett XP Digital en 2007.<br />
••<br />
L’acquisition d’une unité mobile permet d’effectuer des radiographies au lit du patient, en chambre,<br />
à la policlinique comme aux soins intensifs.<br />
Orthopantomographie :<br />
• Modèle Instrumentarium : OP 200D en 2007 (système détecteur plat).<br />
30
••<br />
Comme les radiographies standard, les radiographies panoramiques des dents sont réalisés de<br />
manière digitale, sans clichés.<br />
Mammographie :<br />
• Modèle Sectra / Philips : Microdose L30 (système détecteur plat) en 2010.<br />
••<br />
Abandon définitif de la mammographie analogique avec acquisition d’un appareil digital, avec nette<br />
amélioration de la qualité des images et surtout diminution de la dose d’irradiation des patientes.<br />
Scanner :<br />
• Scanner Siemens : Somatom Sensation 40 en 2006.<br />
••<br />
La ZK s’est dotée d’un nouveau scanner en 2006, nettement plus performant, permettant notamment<br />
de réaliser des images en 3 dimensions.<br />
Résonance magnétique :<br />
• IRM Siemens : IRM Symphony / A Tim System en 2003. Upgrade en 2008.<br />
••<br />
L’IRM est devenue une technique essentielle en radiologie, permettant entre autres d’étudier les<br />
structures du cerveau avec une incroyable précision, sans irradier le patient. La machine acquise en<br />
2003 a été quasi entièrement remise à neuf lors de l’upgrade de 2008.<br />
Systèmes d’archivage :<br />
• Agfa IMPAX EE en 2006 : Archive principal pour l’imagerie médicale.<br />
• Agfa IMPAX ES en 2010 : Archive temporaire dédié aux transferts d’images entre les différents<br />
hôpitaux et le MISA (p.ex. : Programme Mammographie).<br />
••<br />
A partir de 2006, l’ensemble des images réalisées à la ZK (radiographie, scanner, échographie, IRM,<br />
mammographie) sont archivées de manière informatique. Les patients ne reçoivent plus des clichés<br />
mais un CD ou un DVD. Les médecins peuvent consulter toutes les images et tous les rapports de<br />
leurs patients sur ordinateur.<br />
2.2.2 Les équipes multidisciplinaires et compétentes<br />
La Direction de la ZK suit l’évolution permanente et engage régulièrement des nouveaux médecins compétents.<br />
Ont rejoint les équipes existantes depuis 2002 :<br />
••<br />
2 Médecins généralistes en Gériatrie.<br />
••<br />
5 Médecins spécialistes en Anesthésie-Réanimation.<br />
••<br />
5 Médecins spécialistes en Cardiologie.<br />
••<br />
1 Médecin spécialiste en Chirurgie dentaire, orale et maxillo-faciale.<br />
••<br />
2 Médecins spécialistes en Chirurgie plastique et reconstructive.<br />
••<br />
1 Médecin spécialiste en Chirurgie thoracique.<br />
••<br />
3 Médecins spécialistes en Dermatologie-vénérologie.<br />
••<br />
2 Médecins spécialistes en Gastroentérologie.<br />
••<br />
1 Médecin spécialiste en Gynécologie-obstétrique.<br />
••<br />
4 Médecins spécialistes en Médecine interne.<br />
••<br />
1 Médecin spécialiste en Médecine nucléaire.<br />
••<br />
1 Médecin spécialiste en Neurochirurgie.<br />
••<br />
2 Médecins spécialistes en Neurologie.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
31
••<br />
3 Médecins spécialistes en Oncologie médicale.<br />
••<br />
1 Médecin spécialiste en Orthopédie.<br />
••<br />
2 Médecins spécialistes en Pneumologie.<br />
••<br />
3 Médecins spécialistes en Psychiatrie.<br />
••<br />
4 Médecins spécialistes en Radiodiagnostic.<br />
••<br />
1 Médecin spécialiste en Rééducation et Réadaptation fontionnelle.<br />
••<br />
1 Médecin spécialiste en Rhumatologie.<br />
••<br />
2 Médecins urgentistes.<br />
2.2.3 La Réunion de Concertation Pluridisciplinaire<br />
Les informations détaillées à ce sujet sont à lire dans le chapitre 5.1.6 à la 54<br />
2.2.4 L’Oncologie ambulatoire et stationnaire<br />
Les informations détaillées à ce sujet sont à lire dans le chapitre 5.3 à la page 153<br />
2.2.5 Le Centre de Radiothérapie<br />
Depuis l’ouverture en 2000, la ZK adresse au CFB les patients pour irradiation (les radiothérapies sont<br />
réalisées à l’étranger uniquement à la demande expresse du patient, p. ex. à Trèves ou sur indication du CFB).<br />
Depuis la création de la CCT, un radiothérapeute du CFB est présent aux RCP de la ZK. Lorsque l’indication<br />
d’une irradiation est retenue en RCP, le dossier médical est transféré après RCP au CFB par le secrétariat du<br />
CCT. Entretemps, les images radiologiques sont demandées directement par le CFB au service de radiologie<br />
pour être transférées dans le PACS-CFB.<br />
Des données sont disponibles dans le bilan d’activités <strong>2011</strong> du CFB pour rendre compte de la coopération<br />
en place CCT/CFB :<br />
••<br />
Participations des médecins du CFB aux RCP de la ZK :<br />
22,6 réunions en moyenne par an depuis 2007;<br />
••<br />
Nombre de dossiers discutés en RCP de la ZK :<br />
384 dossiers en <strong>2011</strong> (334 dossiers en moyenne par an depuis 2007).<br />
2.2.6 Le suivi « follow-up » sans lacunes<br />
Les données du suivi du patient opéré d’un cancer sont collectées à l’aide d’un questionnaire envoyé au<br />
médecin responsable soit en interne, soit en externe de la clinique. En cas de non réponse au questionnaire,<br />
le patient ou ses proches sont contactés par l’infirmière coordinatrice, afin de recevoir les informations<br />
nécessaires. Le cas échéant, un rendez-vous de contrôle auprès du médecin responsable est proposé.<br />
32
Quelques patients ne sont pas pris en considération dans le suivi par le CCT, ci-dessous quelques cas de ce<br />
non suivi :<br />
••<br />
déménagement à l’étranger,<br />
••<br />
refus du patient,<br />
••<br />
démence du patient,<br />
••<br />
etc.<br />
En cas de décès, la date précise de décès est demandée au secrétariat du RMT.<br />
Depuis <strong>2011</strong>, l’utilisation d’un nouvel outil informatique pour la gestion du suivi des patients opérés d’un<br />
cancer a simplifié fortement le travail de supervision.<br />
Depuis octobre 2012 un dépliant d’information concernant la surveillance postopératoire des patients atteints<br />
d’un cancer colorectal sera distribué par l’infirmière coordinatrice aux patients concernés.<br />
La création du CCT nous a permis de collecter les données dans notre clinique longtemps avant que cela ne<br />
devienne une volonté nationale.<br />
2.2.7 Le Laboratoire National de Santé<br />
Au cours des années le CCT a développé une très bonne collaboration avec le LNS pour la préparation<br />
des RCP. Deux jours avant la RCP le Data Manager du CCT demande au secrétariat du LNS si les résultats<br />
nécessaires sont disponibles pour la RCP. Sinon le cas à discuter est reporté à la prochaine réunion.<br />
L’anatomopathologue est présent à la RCP. A la demande des médecins spécialistes il montre les lames<br />
histologiques.<br />
En plus ceci a l’avantage que l’anatomopathologue peut compléter le dossier médical du patient.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
33
3. L’équipe du CCT<br />
3.1 Les différents acteurs<br />
Graphique 6 : Les différents acteurs au CCT à la ZK<br />
3.1.1 Le Corps Médical du CCT<br />
••<br />
Dr Carlo FABER, Responsable du CCT (jusqu’en 2012).<br />
••<br />
Dr Julien SAND (jusqu’en <strong>2011</strong>).<br />
••<br />
Dr Carole BAUER (depuis 2010).<br />
••<br />
Dr Georges DECKER, Médecin coordinateur du CCT (depuis 2012).<br />
••<br />
Dr Robert LEMMER – Médecin spécialiste en gynécologie obstétrique (depuis 2012).<br />
••<br />
Dr Thierry WAGNER (depuis <strong>2011</strong>).<br />
34
En 2000, le Dr Carlo FABER a élaboré le projet du CCT ensemble avec le Dr Philippe TURK. Ils se sont inspirés<br />
de l’exemple de l’UCL – Clinique des Pathologies Tumorales du Côlon et du Rectum, Service du Professeur<br />
Alex KARTHEUSER. Le Dr Carlo FABER s’est engagé ensemble avec le Dr Julien SAND et avec l’accord de<br />
la Direction de la ZK, à réaliser le projet du CCT. Ensemble, les deux médecins spécialisés en chirurgie et en<br />
oncologie médicale ont réussi à motiver le corps médical de la clinique à participer au projet. Ils ont ainsi<br />
réussi à initier une approche de prise en charge multidisciplinaire des patients opérés d’un cancer.<br />
En 2010 le Dr Carole BAUER, spécialisée en oncologie surtout dans le domaine du cancer du sein, a été<br />
intégrée dans le groupe du CCT pour la prise en charge des patientes atteintes d’un cancer du sein.<br />
Depuis 2010, le Dr Georges DECKER s’occupe du traitement des données médicales collectées et s’investit<br />
dans le projet de la mise en œuvre d’un outil informatique plus performant en oncologie. Au mois de juillet<br />
2012 il a pris la charge du médecin coordinateur au CCT après le départ du Dr Carlo FABER au mois d’avril<br />
2012.<br />
Le Dr Julien SAND quitte en <strong>2011</strong> les divers Conseils de Coordination, de Gestion et Scientifique du CCT. Il<br />
est remplacé par le Dr Carole BAUER et le Dr Thierry WAGNER, spécialisé en pneumo-oncologie. Ensemble<br />
avec le Dr Georges DECKER, le Dr Thierry WAGNER s’engage dans la mise en œuvre d’un Centre spécialisé<br />
d’oncologie thoracique.<br />
Le Dr Robert LEMMER rejoint le groupe en 2012 pour renforcer l’équipe médicale au CCT.<br />
3.1.2 Les infirmières coordinatrices<br />
••<br />
Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice (1 ETP)<br />
••<br />
Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS, BCN (0,5 ETP) (depuis 2010)<br />
La clé de voûte du fonctionnement quotidien de qualité d’un centre de pathologie tumorale de haut niveau<br />
repose très largement sur le travail de coordination permanent qui doit être assuré par une infirmière<br />
travaillant à temps plein. Mme Hélène GROOT KOERKAMP a été engagée au mois de novembre <strong>2001</strong> au<br />
CCT pour répondre aux tâches multiples. Un stage suivi au service du Professeur Alex KARTHEUSER à l’UCL a<br />
permis à l’infirmière coordinatrice de se familiariser sous un angle pratique avec les thèmes suivants :<br />
••<br />
Le rôle du coordinateur de traitement et de soins en oncologie.<br />
••<br />
Le travail de coordination (rôle de plaque tournante).<br />
••<br />
La préparation de la réunion de concertation pluridisciplinaire.<br />
••<br />
La consultation des patients en ambulatoire et en hospitalisation.<br />
••<br />
L’organisation des réunions multidisciplinaires dans l’unité de soins (médecins et personnel soignant).<br />
••<br />
Le travail d’études – Recherche Clinique.<br />
••<br />
Le data management - encodage des données.<br />
••<br />
Les travaux administratifs (rédaction rapports etc.).<br />
••<br />
Le travail au secrétariat.<br />
••<br />
Le développement des guidelines.<br />
••<br />
Les contacts en psycho-oncologie.<br />
••<br />
La consultation génétique.<br />
••<br />
Visite en pharmacie - préparation des chimiothérapies.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
35
3.1.3 La « Breast Care Nurse »<br />
Au mois d’avril 2008, Mme Astrid SCHARPANTGEN, infirmière coordinatrice du Programme Mammographie a<br />
invité la Direction des différents hôpitaux à une première réunion de concertation au MISA, en vue d’optimiser<br />
la prise en charge socio esthétique des femmes, ayant subi une ablation du sein. Au mois de novembre<br />
2008 le MISA fait appel aux directeurs médicaux des différents hôpitaux pour former des infirmières comme<br />
« Breast Care Nurse – Pflegeexpertin für Brusterkrankungen » (à partir du mois de mars 2009 jusqu’au mois<br />
de février 2010). « La prise en charge diagnostique moderne des lésions mammaires nécessite une équipe<br />
multidisciplinaire composée de professionnels de santé formés et expérimentés qui utilisent des équipements<br />
et des techniques de diagnostic spécialisés. » European Guidelines for Quality Assurance in Breast Cancer<br />
screening and Diagnosis, 4th edition, 2006.<br />
Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS, infirmière en oncologie à la ZK depuis 18 ans, a suivi la<br />
formation à Münster en Allemagne. Elle a rédigé un mémoire :« Informationssammlung zur Planung einer<br />
Fortbildungsveranstaltung für Pflegende zur Betreuung von Männern mit Brustkrebs ». Au Grand-Duché de<br />
Luxembourg 5 « BCN » formées travaillent dans les différentes institutions (CHL, CHEM, CHdN, ZK et au<br />
MISA).<br />
3.1.4 Le secrétariat – Data Management<br />
••<br />
Mme Marie-Paul MEYER ép. MOLITOR, Employée administrative (0,5 ETP) (depuis 2004 jusqu’en<br />
2009).<br />
••<br />
Mme Gabrielle BONTEMPS, ATM de Chirurgie, agrément d’employée administrative au CCT (0,5 ETP)<br />
(depuis 2009).<br />
••<br />
Mme Amela HOROZOVIC, Employée administrative (remplaçante pendant les périodes de congés,<br />
depuis 2009).<br />
En 2003, les négociations budgétaires avec la CNS n’ayant pu être clôturées, la direction n’a pas pu donner<br />
suite à la demande d’une aide administrative au CCT. Le Dr Carlo FABER a sollicité à ce qu’une secrétaire du<br />
Groupe chirurgical s’occupe de l’encodage dans la base de données de 2003 du CCT jusqu’au moment où<br />
les négociations ont permis d’engager une aide administrative en 2004.<br />
36
3.2 Les formations continues données en collaboration avec le CCT<br />
Les formations continues organisées en interne ont l’avantage de promouvoir le travail multidisciplinaire et<br />
l’esprit d’équipe dans l’institution. Des nouvelles séances de formation continue concernant les pathologies<br />
cancéreuses sont prévues pour l’année 2013.<br />
Les formations continues spécifiques de la pathologie cancéreuse, étaient organisées pour le personnel<br />
soignant des unités de soins, de la réanimation chirurgicale et des services médico-techniques par l’infirmière<br />
coordinatrice du CCT en collaboration avec le gestionnaire de la formation continue.<br />
Ci-dessous un aperçu des formations organisées en interne :<br />
••<br />
Le cancer de l’œsophage, de l’estomac et du pancréas<br />
Référent : Dr Carlo FABER<br />
2 séances en 2002 (82 participants)<br />
••<br />
Le cancer colorectal et les traitements adjuvants dans les tumeurs du tractus digestif<br />
Référents : Dr Jacques KAYSER et Dr Julien SAND<br />
2 séances en 2002 (63 participants)<br />
••<br />
Le cancer du poumon<br />
Référents : Dr Jean-Paul PARINI, Dr Carlo FABER et Dr Julien SAND<br />
2 séances en 2003 (85 participants)<br />
••<br />
Le cancer du sein, de l’ovaire et de l’utérus<br />
Référents : Dr Marc STIEBER, Dr Monique KAYSER-SCHMIT, Dr Paul KAYSER et Dr Carlo BOCK<br />
2 séances en 2003 (83 participants)<br />
••<br />
Les cancers en ORL : bouche, larynx, pharynx et parotide<br />
Référents : Dr Tom FABER, Dr Armand KOCH, Dr Pierre KURT, Dr Julien SAND et Mme Alexandra GIEHL<br />
2 séances en 2007 (44 participants)<br />
Ci-dessous un aperçu des formations organisées en externe :<br />
••<br />
Conseils génétiques en oncologie, le 20 avril 2005 pour les médecins spécialistes à la ZK inclus<br />
le Dr Walter DIPPEL du LNS et le Dr Michel UNTEREINER du CFB, référée par le Professeur Karin<br />
DAHAN.<br />
••<br />
Conférence génétique et cancer du sein, le 08 février 2008 au CHEM pour le Groupe<br />
multidisciplinaire sein et les médecins de la ZK référée par le Professeur Karin DAHAN.<br />
••<br />
Le cancer bronchique à la Journée Nationale des ATM de Chirurgie organisé par l’ALATMC et par le<br />
Centre Robert Widong, le 26 septembre 2009.<br />
Référents : Dr Thierry WAGNER, Dr Georges DECKER, Mme Sandra CAPOZZI et Mme Hélène GROOT<br />
KOERKAMP (+/- 50 participants)<br />
••<br />
Le cancer de l’œsophage Centre de Formation Widong, le 14 mai <strong>2011</strong><br />
Référents : Dr Françoise BOURGEOIS, Dr Marc KOCH, Dr Georges DECKER, Mme Sandra CAPOZZI et<br />
Mme Hélène GROOT KOERKAMP (25 participants).<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
37
4. Les partenaires et les ressources du CCT<br />
Depuis la création du CCT en <strong>2001</strong>, un travail en réseau avec de nombreux partenaires s’est installé.<br />
La Direction de la ZK et la Cellule de Coordination du CCT ont rendu visite aux Professeurs Alex KARTHEUSER<br />
et Jacques MELIN à l’UCL à Bruxelles afin de découvrir leur processus de la prise en charge des patients<br />
atteints d’un cancer colorectal. Le but d’une telle démarche était de concevoir une approche de qualité et de<br />
compétences pour les patients du CCT.<br />
L’infirmière coordinatrice a fait différents stages d’initiation auprès d’institutions partenaires, notamment :<br />
••<br />
à l’UCL – St. Luc à Bruxelles, du 18 février 2002 au 22 février 2002,<br />
••<br />
au CFB, le 19 novembre <strong>2001</strong>,<br />
••<br />
au LNS, le 23 novembre <strong>2001</strong>,<br />
••<br />
à la Fondation Cancer, le 20 novembre <strong>2001</strong>,<br />
••<br />
chez OMEGA’90, le 16 janvier 2002,<br />
••<br />
au Centre de compétence palliative care à l’ « USZ », le 26 mars 2002.<br />
Le CCT a visité différents « Unités de Soins Palliatifs » accompagné d’autres collaborateurs de la ZK :<br />
••<br />
« Dr Mildrid Scheel Haus » Service des soins palliatifs à Cologne en 2002,<br />
••<br />
« CHEM » Service des soins palliatifs à Esch-sur-Alzette en 2002,<br />
••<br />
« Clinique Saint Joseph » Service mobile des soins palliatifs à Liège en 2003,<br />
••<br />
« Antoni Van Leeuwenhoek Ziekenhuis » Clinique spécialisée en oncologie à Amsterdam en 2003.<br />
Une deuxième visite est organisée à l’UCL avec l’infirmier coordinateur M. Olivier YKMAN, le 09 septembre<br />
2003 ensemble avec M. Marc VAN WERWEKE, responsable de l’unité de soins en chirurgie – C3, pour<br />
un échange d’idées (standards en chirurgie colorectale, demande d’un stage pour la stomathérapeute,<br />
participation à la RCP).<br />
Rendez-vous avec Mme Marie-Paule PROST-HEINISCH, Directrice de la Fondation Cancer et Mme Barbara<br />
STREHLER, Psychologue à la Fondation Cancer, pour une mise au point des activités de la Fondation Cancer<br />
et du CCT de la ZK, le 28 novembre 2008.<br />
Mme Anne ROESER, infirmière à la Clinique Sainte Marie a suivi une formation en sophrologie à la Chambre<br />
des Employés Privés. Son mémoire de fin de formation, porte sur la prise en charge sophrologique des<br />
patientes ayant subit une mastectomie. Elle a travaillé dans différentes institutions avec des patientes<br />
volontaires pour participer à l’étude.<br />
38
Nombre de patientes participées à la ZK : 8<br />
Depuis l’année 2005, Mme Hélène GROOT KOERAMP et M. Rudy BERNARD, responsable de l’unité de soins<br />
de chirurgie – B1 ont participé régulièrement aux réunions au MISA concernant l’organisation autour des<br />
patientes atteintes d’un cancer du sein. Depuis le mois d’avril 2010 Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS –<br />
BCN participe régulièrement à ces réunions. 9 réunions ont eu lieu de 2008 à <strong>2011</strong>.<br />
Au mois de janvier 2008, l’infirmière coordinatrice du CCT a été invitée à participer à une réunion du Groupe<br />
de travail au MISA : « Filières en Oncologie – plan cancer » pour présenter le travail du CCT de la ZK. Les Drs<br />
Robert LEMMER et Julien SAND sont membres du groupe depuis 2007.<br />
La BCN est notre infirmière de référence pour les différentes prestations offertes par EDL (Valisette avec<br />
brochures d’information / adresses de contact – pour perruques, prothèses et kinésithérapies / accessoires –<br />
soutien-gorge postopératoire, coussin de cœur et matériels accessoires). EDL et l’Association luxembourgeoise<br />
des kinésithérapeutes ont créé une brochure d’information et une liste avec les différents cabinets de<br />
kinésithérapie au Luxembourg pour les patientes atteintes d’un cancer du sein, qui est distribué par la BCN<br />
aux patient(e)s.<br />
Les infirmières coordinatrices sont contactées de temps en temps par des coiffeurs externes pour présentation<br />
de nouvelles perruques, foulards et matériel de soins. Les démonstrations se déroulent à l’unité de soins en<br />
oncologie.<br />
L’équipe de l’unité de soins en oncologie et l’infirmière coordinatrice du CCT ont visité le Centre d’accueil<br />
pour personnes en fin de vie « Haus OMEGA’90 » le 18 janvier et le 22 février <strong>2011</strong>. Le centre d’accueil<br />
offre sécurité et refuge aux personnes gravement malades et mourantes lors de la phase finale de leur vie. Le<br />
centre d’accueil n’est ni un hôpital, ni une maison de soins, mais un lieu où des personnes qui, à cause d’une<br />
maladie incurable très avancée, ne peuvent plus être traitées à l’hôpital, ni soignées à domicile 24 heures sur<br />
24 par leurs proches ou par les services de soins à domicile.<br />
Une collaboration existe depuis 1992 avec RCMS pour la publication des résultats de recherche biomédicale<br />
EGFR sur les tumeurs des patients atteints d’un cancer colorectal.<br />
Le CCT travaille également en collaboration avec la IBBL / CIEC – CRP-Santé. Une première réunion de contact<br />
a eu lieu, le 21 septembre 2009 pour l’intégration du cancer du poumon. Une convention de collaboration ZK<br />
– IBBL a été signée, en mars 2010. Pour l’intégration du cancer colorectal, une première réunion de contact a<br />
eu lieu le 20 octobre <strong>2011</strong>. Une convention de collaboration a été signée au mois de janvier 2012.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
39
Graphique 7 : Partenaires internes et externes du CCT<br />
••<br />
Les équipes pluridisciplinaires internes<br />
••<br />
Les prestataires du support organisationnel<br />
••<br />
Les équipes pluridisciplinaires externes<br />
••<br />
Les partenaires externes au niveau médical<br />
40
5. Les processus du CCT<br />
5.1 Les activités de gestion du CCT et d’accompagnement des<br />
patients<br />
Graphique 8 : Le rôle des « Infirmières Coordinatrices» et des « Data<br />
Managers » au CCT<br />
CCT<br />
Infirmière<br />
Coordinatrice<br />
CM 5.1.1<br />
Data Manager<br />
RHC 5.1.3.1<br />
RNC 5.1.3.2<br />
Breast Care<br />
Nurse<br />
BCN 5.1.2<br />
5.1.1 Les activités des infirmières coordinatrices<br />
Une approche pluridisciplinaire est primordiale pour la prise en charge des patients atteints de cancer. Pour<br />
les personnes atteintes de cancer comme pour leurs proches, l’annonce du diagnostic représente toujours un<br />
choc dans la vie. Du jour au lendemain, tout est remis en question. Le quotidien, les perspectives d’avenir,<br />
tout est chamboulé et les pensées se précipitent, pleines d’espoir un jour, lourdes d’angoisse le lendemain.<br />
Grâce aux progrès médicaux de ces dernières années, les traitements sont aujourd’hui plus efficaces et plus<br />
faciles à supporter. Beaucoup de cancers sont devenus curables. La médecine accorde plus d’importance à<br />
la qualité de vie que par le passé. Selon la tumeur et le stade de la maladie le patient reçoit un traitement<br />
curatif ou palliatif. L’objectif est de lutter contre la maladie. Le contact permanent avec les patients et leurs<br />
proches est assuré par les infirmières coordinatrices, Mme Hélène GROOT KOERKAMP depuis le début (<strong>2001</strong>)<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
41
et Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS depuis 2010. Ensemble avec l’équipe médicale, soignante et<br />
d’accompagnement, elles sont là pour informer et aider à surmonter les problèmes liés à la maladie et au<br />
traitement. Les services offerts sont toujours axés autour des besoins du patient. Les tâches journalières des<br />
infirmières coordinatrices sont les suivantes :<br />
Etre la personne de référence pour :<br />
••<br />
les patients atteints d’un cancer opérable,<br />
••<br />
leur entourage,<br />
••<br />
les professionnels de santé, en contact avec les patients au cour de leur maladie.<br />
••<br />
l’organisation des RCP.<br />
••<br />
l’organisation des réunions cliniques multidisciplinaires hebdomadaires avec les équipes soignantes.<br />
••<br />
la communication en réseau interne et externe.<br />
••<br />
la gestion intra hospitalière autour du CCT.<br />
••<br />
l’organisation des réunions de la Cellule de Coordination, du Conseil de Gestion et du Conseil<br />
Scientifique.<br />
••<br />
la mise en route et la tenue d’un registre institutionnel de chirurgies tumorales.<br />
••<br />
un travail de partenariat avec le Data Manger Cancer.<br />
••<br />
l’organisation du suivi oncologique des patients opérés et inscrits au RHC.<br />
••<br />
l’organisation de la consultation génétique.<br />
••<br />
la participation aux groupes de travail des soins palliatifs.<br />
••<br />
l’organisation des séances de formations continues des pathologies cancéreuses chirurgicales.<br />
••<br />
la préparation des bilans d’activités.<br />
Adapté à sa capacité de prise en charge (ressources limitées), le CCT a évolué au courant des années en ce<br />
qui concerne les pathologies intégrées :<br />
••<br />
à partir du mois d’octobre 2002, consultation des patients atteints d’une pathologie digestive ou<br />
thoracique,<br />
••<br />
à partir du mois de juin 2005, consultation des patientes atteintes d’une pathologie gynécologique,<br />
••<br />
à partir de 2007, consultation des patients atteints d’une pathologie de la tête ou du cou,<br />
••<br />
à partir de 2010, consultation des patients atteints d’une pathologie de tumeurs cutanées (Mélanome<br />
malin),<br />
••<br />
à la demande d’autres patients une consultation est faite.<br />
42
Graphique 9 : CCT – Timeline : La prise en charge des différents<br />
patients par les infirmières coordinatrices au CCT de<br />
2002 à <strong>2011</strong><br />
Cancers du système digestif (C15-C25)<br />
Cancers du poumon (C34)<br />
Cancers du sein (C50)<br />
Cancers des organes génitaux féminins (C-51-C57)<br />
Cancers ORL (C00-C13 + C32)<br />
Mélanomes (C44)<br />
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong> 2012<br />
Infirmière Coordinatrice (Case Manager)<br />
Infirmière Coordinatrice (Breast Care Nurse)<br />
L’activité du CCT est dans la plupart des cas liée à une demande faite par un médecin de la ZK pour la prise<br />
en charge d’un patient atteint d’un cancer. Quelques patients font directement la demande au CCT pour une<br />
prise en charge et le traitement. Dans ces cas précis l’infirmière coordinatrice propose un premier rendez-vous<br />
avec un médecin spécialiste en oncologie médicale pour la prise en charge du patient atteint d’une maladie<br />
cancéreuse.<br />
Les patients sont consultés soit en phase préopératoire ambulatoire (au service d’endoscopie, après rendez-vous<br />
au service SPH, au cabinet médical du chirurgien, etc.) ou en hospitalisation. D’autres patients sont consultés<br />
en phase postopératoire, soit en hospitalisation ou en ambulatoire (à la policlinique – première visite médicale<br />
postopératoire, au service ambulatoire en oncologie, etc.).<br />
Les patients et leurs proches sont informés sur le rôle des infirmières coordinatrices (personnes de contact). Elles<br />
font un « assessment », une évaluation psycho-sociale en observant, en écoutant le patient et son entourage.<br />
Elles essaient de répondre aux besoins de chaque patient. Elles donnent des informations pratiques et lancent<br />
des actions tout en respectant les exigences et les besoins du patient. Elles organisent des rendez-vous que ce<br />
soit pour le traitement ou pour le suivi, etc. Après l’hospitalisation l’infirmière coordinatrice est disponible et<br />
joignable par téléphone, fax ou courriel.<br />
Pour garantir une bonne qualité, elles ont besoin d’un bon réseau interne et externe où le flux d’informations<br />
entre professionnels est primordial. Le contact permanent avec les médecins traitants du patient et le travail<br />
en équipe est une tâche journalière. Des réunions cliniques multidisciplinaires hebdomadaires sont organisées<br />
depuis 2003, intégrant les unités de soins en chirurgie (C3 et B1) et en oncologie (B3). Un échange d’informations<br />
entre professionnels dans les différentes équipes (équipes soignantes, psychologues, SAP, service social, service<br />
diététique, service de kinésithérapie et les infirmières coordinatrices du CCT) est un pilier principal dans la prise<br />
en charge du patient. 1784 patients (= 2774 dossiers) ont été discutés aux réunions cliniques multidisciplinaires<br />
de 2003 – <strong>2011</strong>.<br />
Lors de ces réunions, toutes les informations par patient sont notées sur des formulaires « Réunion Clinique<br />
Multidisciplinaire ». Depuis le début la communication entre professionnels et le flux d’informations se sont<br />
améliorés. Les participants à la réunion sont informés sur la situation (maladie et anamnèse psycho-sociale)<br />
de chaque patient. Les infirmières coordinatrices ont constaté que les patients se cherchent une personne de<br />
contact.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
43
Actuellement, la documentation des activités de prise en charge réalisée par les infirmières coordinatrices se<br />
fait dans le « dossier patient » version papier et de façon partiellement redondante dans une base de données<br />
ACCESS (Journal de bord, statistiques et information disponible pour le personnel remplaçant pendant les<br />
absences de l’infirmière coordinatrice). L’intégration du dossier spécifique CCT dans le dossier informatique<br />
de la clinique (Système ORBIS) qui est en cours de mise en œuvre, simplifiera dans le futur le processus de<br />
documentation et améliorera la qualité des données.<br />
Entre octobre 2004 et octobre 2006, Mme Hélène GROOT KOERKAMP a suivi une formation en matière de<br />
« Case Management im Gesundheitswesen » au « WEG – Weiterbildungszentrum für Gesundheitsberufe » à<br />
Zürich. Le travail de fin d’études concernait : « Die Aufgabe einer Case Managerin bei chirurgisch-onkologischen<br />
Patienten ». Grâce à cette formation, Mme Hélène GROOT KOERKAMP a su développer d’avantage le CCT<br />
vers une orientation centré sur les besoins du patient et de ses proches. Les coordinateurs médicaux du<br />
CCT, le Dr Carlo FABER et le Dr Julien SAND, ont soutenu l’infirmière coordinatrice dans ses efforts lors de<br />
l’implémentation de cette notion soignante de prise en charge centrée sur le patient. L’infirmière coordinatrice<br />
est le porte parole du patient et de ses proches. Elle intervient auprès du Corps Médical sur demande du<br />
patient et / ou dans son intérêt.<br />
Graphique 10 : L’exemple d’une prise en charge d’une patiente au CCT<br />
<strong>Zitha</strong>Klinik<br />
Médecin<br />
Mari<br />
Soeur<br />
Domicile<br />
Hëllëf<br />
Dohéem<br />
Oncologie<br />
ambulatoire<br />
et stationnaire<br />
CCT<br />
Patiente<br />
Généraliste<br />
SAP<br />
École<br />
PSY<br />
Fille<br />
Réunion Clinique<br />
Multidisciplinaire<br />
Notaire<br />
Diététicien<br />
En 2008 le CCT déménage dans des nouveaux locaux (bureau de consultation et secrétariat) qui se situent<br />
dans le service d’oncologie. Depuis lors, les patients et les familles profitent d’un entretien en toute discrétion<br />
avec l’infirmière coordinatrice.<br />
Mme Hélène GROOT KOERKAMP a investi beaucoup de son temps libre pour réaliser ce bilan d’activités, lui<br />
tenant à cœur.<br />
La formation continue de « Data Management Cancer » a commencé au mois d’avril 2012. Dans ces cours<br />
intensifs, l’équipe du CCT, la personne du Service IMA et la personne du Service IT apprennent beaucoup de<br />
nouveautés en ce qui concerne l’encodage des données oncologiques correspondant à des critères européens.<br />
44
Les infirmières coordinatrices étant engagées dans toutes les tâches décrites du CCT, le poste du « Data<br />
Manager Cancer » est un poste de travail à part. Il est clair que c’est un poste où il faut recueillir et même<br />
contrôler toutes ces données. Cela demande beaucoup de concentration. Il est impossible de cumuler les postes<br />
d’infirmière coordinatrice et Data Manager. Les patients atteints d’un cancer restent le pivot principal des<br />
infirmières coordinatrices. La prise en charge de ces patients par les infirmières coordinatrices se fait par une<br />
approche holistique. Elles les accompagnent et sont à leur écoute durant cette étape de leur vie, qui n’est pas<br />
toujours facile à gérer. Elles n’accompagnent pas seulement ces patients mais également leurs familles. Une telle<br />
maladie qui atteint directement un patient atteint également indirectement toute la famille.<br />
L’ampleur de ces deux postes de travail étant élevée, il est impossible de combiner, dans l’avenir, ces deux<br />
charges de travail. A l’avenir, il faut que l’infirmière coordinatrice doive pouvoir rester à l’écoute des patients,<br />
pendant qu’une autre personne puisse s’occuper à temps plein de la charge complexe du Data Management.<br />
Vu la complexité de la charge du travail au CCT, Mme Hélène GROOT KOERKAMP a profité d’une consultance<br />
chez Knoepfel Life Consulting AG à Zürich en 2012. Mme Regina KNOEPFEL (« Diplom Verwaltungswirtin<br />
mit Schwerpunkt Sozialversicherungs und Verwaltungsrecht, Verwaltungs Betriebswirtin mit Schwerpunkt<br />
Personalmanagement, Motivation und Führung sowie Advanced Consultant facilitator und Instruktor im<br />
emotionalen Stressmanagement ») a coaché et réorienté Mme Hélène GROOT KOERKAMP dans son travail<br />
comme Case Manager ainsi que dans la conceptualisation du bilan d’activités et des perspectives pour<br />
l’avenir.<br />
5.1.2 Les activités de la Breast Care Nurse<br />
La BCN, Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS a commencé ses activités au CCT au mois d’avril 2010 avec<br />
une dotation de 0,25% ETP, restant impliquée dans le service d’oncologie en tant qu’infirmière à 0,5% ETP.<br />
De par ce fait l’organisation de sa tâche en tant que BCN était difficile. Ce temps d’intégration au CCT était<br />
pourtant bénéfique pour son intégration aux diverses tâches organisationnelles (préparation des réunions de<br />
concertation pluridisciplinaires et des réunions cliniques multidisciplinaires). A partir du mois d’octobre 2010<br />
elle a travaillé exclusivement pour le CCT à 0,5 % ETP. De ce fait, sa tâche est devenue plus polyvalente et<br />
elle a repris aussi le rôle de la fonction de l’infirmière coordinatrice en chirurgie tumorale gynécologique et<br />
en chirurgie de la tête et cou.<br />
En <strong>2011</strong> elle a obtenu son bureau au CCT pour pouvoir consulter les patients. Elle a un coffre de démonstration<br />
avec des prothèses mammaires et des accessoires pour enseigner les patientes avant une mastectomie. Par<br />
une telle démarche elle donne aux patientes la possibilité de mieux gérer la maladie.<br />
Divers outils ont été développés (ou sont en développement), servant à informer les patientes et à évaluer leur<br />
satisfaction (dépliants d’information / questionnaires d’enquête de satisfaction).<br />
5.1.3 Les activités des « Data Managers »<br />
5.1.3.1 Le Data Manager Cancer du RHC<br />
Mme Gabrielle BONTEMPS s’occupe du Data Management pour le Registre Tumorale Institutionnel. Elle<br />
travaille dans un bureau au milieu du CCT afin de faciliter le flux d’informations. Mme Amela HOROZOVIC<br />
s’occupe en grande partie de la gestion des fiches de suivi pendant les périodes de vacances de Mme Gabrielle<br />
BONTEMPS.<br />
Les tâches administratives du DMC :<br />
••<br />
Encodage des données (fiches de cancer, résultats des RCP, données des patients décédés, etc.).<br />
••<br />
Préparation des RCP.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
45
••<br />
Gestion des fiches de suivi.<br />
••<br />
Recueillir les données manquantes.<br />
••<br />
Tenir les dossiers du CCT à jour.<br />
••<br />
Digitalisation des documents médicaux depuis 2012.<br />
Les tâches de gestion organisationnelle du DMC :<br />
••<br />
Gestion du téléphone.<br />
••<br />
Prise des rendez-vous organisationnels et réservation des salles de réunion.<br />
••<br />
Commande du matériel.<br />
5.1.3.2 Le Data Manager Cancer du RNC<br />
Mme Sonia VELOSO ép. LEMMER a été engagée depuis le 1 août 2012 à 0,5 ETP afin d’encoder des données<br />
pour le RNC. En juillet 2012 elle a suivi le cours de rattrapage concernant la formation continue du DMC au<br />
CRP-Santé. Au mois de septembre 2012 elle rejoint le groupe en formation DMC. Elle fait la recherche des<br />
données dans le programme oncologique ORBIS et les encodera également dans le programme MOVIBASE.<br />
A partir de 2013 elle participera au groupe de travail du RNC.<br />
Graphique 11 : Les différents outils informatiques au CCT<br />
Dossier papier<br />
(depuis 2002 jusqu’à présent)<br />
Access<br />
(depuis 2002 jusqu’à présent)<br />
Orbis<br />
(à partir de 2012)<br />
Movibase RNC<br />
(à partir de 2013)<br />
5.1.4 Le Registre Tumorale Institutionnel - RHC<br />
Le Registre Tumoral Institutionnel fonctionne depuis janvier 2002. Il a été mis en route de façon progressive,<br />
en commençant par :<br />
••<br />
les pathologies digestives,<br />
••<br />
les pathologies thoraciques,<br />
••<br />
les pathologies gynécologiques,<br />
46
••<br />
les pathologies endocrinologiques,<br />
••<br />
les pathologies ORL,<br />
••<br />
les pathologies urologiques,<br />
••<br />
les pathologies neurochirurgicales,<br />
••<br />
les pathologies dermatologiques,<br />
••<br />
les pathologies osseuses.<br />
La saisie des données est réalisée sur support papier (fiche de cancer), suivie d’un encodage dans une base<br />
de données informatique « ACCESS » et à partir du mois de janvier 2012 dans la nouvelle base de données<br />
oncologiques « ORBIS ».<br />
Ci-joint un exemple d’une fiche de cancer « colorectal » pour la collecte des données. Le CCT dispose de 13<br />
« Fiches de Cancer » pour les différentes pathologies tumorales.<br />
Cancer colorectal<br />
Feuille N°<br />
Nouveau cas : oui non<br />
récidive<br />
TUMOR-CONFERENCE :<br />
non<br />
oui<br />
sans op<br />
pré-op<br />
Vignette<br />
post-op<br />
Date de la conférence :<br />
Médecin responsable :<br />
Centre de Chirurgie Tumorale<br />
CCT0001a V1.0<br />
Médecins participants : Dr Decker Dr C. Faber Dr J. Kayser<br />
Dr P. Turk<br />
Dr Bourgeois<br />
Dr Pescatore<br />
Dr Reichling<br />
Dr C. Bauer<br />
Dr C. Bock<br />
Dr J. Sand<br />
Dr C. Als<br />
Dr P. Bräutigam<br />
Dr M.-P.Welter<br />
Dr S. Biver<br />
Dr D. Burie<br />
Dr B. Frederick<br />
Dr C. Louis<br />
Dr M. Untereiner<br />
Dr P. Stocker<br />
Dr H. Kruppert<br />
Dr A. Sztantics<br />
Dr A. Smit<br />
Dr J.B. Niedercorn<br />
Dr W. Dippel<br />
Dr U. Knolle<br />
Motif :<br />
Discussion :<br />
Antécédents principaux :<br />
Tumeur maligne connue:<br />
Poumon ORL Gastro-intestinal Prostate<br />
Sein Crâne<br />
Date (année): Stade: Histologie:<br />
RECOMMANDATION THERAPEUTIQUE :<br />
Traitement curatif :<br />
Traitement palliatif :<br />
Chirurgie<br />
Dilatation<br />
Lutte contre la douleur<br />
Chimiothérapie<br />
pré-op<br />
post-op<br />
Prothèse<br />
Traitement symptomatique<br />
Radiothérapie<br />
pré-op<br />
post-op<br />
Laser<br />
Radio - Chimiothérapie<br />
pré-op<br />
post-op<br />
Abstention thérapeutique<br />
Suivi médical par le Dr :<br />
Consultation génétique, le<br />
Avis externe par le Prof.:<br />
Remarques :<br />
Date début de la chimiothérapie:<br />
Date début de la radiothérapie:<br />
Date fin du traitement:<br />
Date fin du traitement:<br />
Copie pour le radiothérapeute<br />
Copie pour le Dr ...............................<br />
Copie pour l'oncologue<br />
Dr C. Bock<br />
Dr J. Sand<br />
Dr C. Bauer<br />
Dossier - Cancer colorectal - PAGE 5<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
47
48<br />
P A G E 1<br />
DONNE E S P R E OP E R A T OIR E S :<br />
C olon droit<br />
C olon gauche<br />
Dos s ier - C anc er c olorec tal - P A G E 4<br />
B ilan loc orégional: normal anormal<br />
C olonoscopie :<br />
date<br />
A ntéc édents familiaux : négatifs positifs relation :<br />
P AF HNP C C C R C sporadique<br />
C opie pour le radiothérapeute<br />
C opie pour l'oncologue<br />
R ectum<br />
( C 20.9 )<br />
C anal anal<br />
( C 21.1 )<br />
L oc alis ation de la tumeur ( c ode IC D10 ) :<br />
J onction rectosigmoïde<br />
( C 19.9 )<br />
Appendice<br />
( C 18.1 )<br />
Ascendant<br />
( C 18.2 )<br />
Angle hépatic<br />
( C 18.3 )<br />
Angle splénic<br />
( C 18.5 )<br />
C olon descendant<br />
( C 18.6 )<br />
C olon sigmoïde<br />
( C 18.7 )<br />
C aecum<br />
( C 18.0 )<br />
C olon transverse<br />
( C 18.4 )<br />
P eau périanale<br />
( C 44.5 )<br />
100 = V ie active sans restriction<br />
90 = V ie active avec restriction<br />
80 = Activité avec peine<br />
70 = P as de travail possible mais autonome<br />
60 = P resque autonome<br />
E tat général - C alc ul du s c ore K arnofs ky : 100 - 90 - 80 - 70 - 60 - 50 - 40 - 30 - 20 - 10 - 0<br />
S ymptômes :<br />
E xamen c linique : masse épigastrique dure , irrégulière hépatomégalie<br />
rectorragies<br />
constipation / diarrhée<br />
melaena nausées vomissements<br />
occlusion<br />
perte de poids asthénie anorexie subocclusion<br />
ganglions lymph. inguinales<br />
ballonnement<br />
anémie<br />
douleurs<br />
Dr C . B ock<br />
Dr J . S and<br />
P olypectomie : oui non<br />
50 = Aide de l'entourage<br />
40 = Aide spécialisé<br />
30 = S évèrement malade mais pas critique<br />
20 = C ritique<br />
10 = Moribond<br />
R ectoscopie rigide :<br />
C opie pour le Dr : ........................................................<br />
B iopsie :<br />
oui<br />
non<br />
Dépis tage :<br />
Date début des s ymptômes :<br />
fait à la <strong>Zitha</strong><br />
fait à l'extérieur<br />
Dr C . B auer<br />
oui<br />
non<br />
C C T 0001 V 9.0<br />
V ignette<br />
F euille N°<br />
C entre de C hirurgie T umorale<br />
Médec ins traitants :<br />
C hirurgien :<br />
Méd. traitant :<br />
G as tro :<br />
Dr C . F aber<br />
Dr J . K ayser<br />
A utres (noms ) :<br />
Onc ologue : Dr B ock Dr C . B auer<br />
Dr B ourgeois<br />
Dr J . R eichling<br />
Dr T urk<br />
Dr S and<br />
Nouveau c as : oui non R écidive<br />
Dr Decker<br />
C anc er du c ôlon (C C T 0001.)<br />
C anc er du rec tum (C C T 0001)<br />
C anc er du c anal<br />
anal (C C T 0002)<br />
Dr<br />
G as tro ext. :<br />
Dr P escatore<br />
Onc o ext. :<br />
Dr<br />
DONNE E S A NA T OMO-P A T HOL OG IQUE S :<br />
Nombre de ganglions :<br />
C ôlon / rec tum C las s ific ation T NM (UIC C 2009) C anal anal<br />
T x : P rimary tumor cannot be assessed<br />
T 0 : No evidence of primary tumor<br />
T is : C a in situ : intraepithelial or invasion of lamina propria<br />
T 1 : T umor invades submucosa<br />
T 2 : T umor invades muscularis propria<br />
T 3 : T umor invades through the muscularis propria into the<br />
subserosa, or into non-peritonealized pericolic or perirectal tissues<br />
T 4a : T umor P enetrates to the surface of the visceral peritoneum**<br />
T 4b : T umor directly invades or is adherent to other organs or<br />
structures**,***<br />
Nx : R egional lymph nodes cannot be assessed<br />
N0 : No regional lymph node metastasis<br />
N1 : Metastasis in 1 to 3 lymph nodes<br />
N1a : Metastasis in 1 regional lymph node<br />
N1b : Metastasis in 2-3 regional lymph nodes<br />
N1c : T umour deposit(s) in the subserosa, mesentery, or nonperitonealized<br />
pericolic or perirectal tissues without regional nodal<br />
metastasis<br />
N2 : Metastasis in 4 or more regional lymph nodes<br />
N2a : Metastasis in 4 to 6 regional lymph nodes<br />
N2b : Metastasis in 7 or more regional lymph nodes<br />
Date du rapport de la biopsie :<br />
R apport en annexe<br />
S tage 0<br />
S tage I<br />
S tage II A<br />
S tage II B<br />
S tage II C<br />
S tage IIIA<br />
S tage IIIB<br />
S tage IIIC<br />
S tage IV A<br />
S tage IV B<br />
T is N0 M0<br />
T 1 N0 M0<br />
T 2 N0 M0<br />
T 3 N0 M0<br />
T 4a N0 M0<br />
T 4b N0 M0<br />
T 1-2 N1/N1c M0<br />
T 1 N2a M0<br />
T 3-4a N1/N1c M0<br />
T 2-3 N2a M0<br />
T 1-2 N2b M0<br />
T 4a N2a M0<br />
T 3-4a N2b M0<br />
T 4b N1-2 M0<br />
any T any N<br />
M1a<br />
Any T any N<br />
M1b<br />
Dukes<br />
-<br />
A<br />
A<br />
B<br />
B<br />
B<br />
C<br />
C<br />
C<br />
-<br />
-<br />
Mx : Distant metastasis cannot be assessed<br />
M0 : No distant metastasis<br />
M1 : Distant metastasis<br />
M1a : Metastasis confined to one organ or site (e.g., liver, lung,<br />
ovary, non-regional node).<br />
M1b : Metastases in more than one organ/site or the peritoneum<br />
G x : G rade cannot be assessed<br />
G 1 : Well differentiated<br />
G 2 : Moderately differentiated<br />
G 3 : P oorly differentiated<br />
G 4 : Undifferentiated<br />
S i cancer du<br />
rectum avec<br />
R T -C T préop<br />
T NM pré-op<br />
à noter, sauf<br />
si le T NM<br />
post-op est<br />
plus grave<br />
T x : P rimary tumor cannot be assessed<br />
T 0 : No evidence of primary tumor<br />
T is : C a in situ<br />
T 1 : T umor 2 cm or less in greatest dimension<br />
T 2 : T umor more than 2 cm but not more than 5 cm in greatest<br />
dimension<br />
T 3 : T umor more than 5 cm in greatest dimension<br />
T 4 : T umor of any size invades adjacent organ(s), e.g., vagina,<br />
urethra, bladder<br />
Nx : R egional lymph nodes cannot be assessed<br />
N0 : No regional lymph node metastasis<br />
N1 : Metastasis in perirectal lymph node(s)<br />
N2 : Metastasis in unilateral internal iliac and/or inguinal lymph<br />
node(s)<br />
N3 : Metastasisin perirectal and inguinal lymph nodes and/or<br />
bilateral internal iliac and/or inguinal lymph nodes<br />
Mx : Distant metastasis cannot be assessed<br />
M0 : No distant metastasis<br />
M1 : Distant metastasis<br />
G x : G rade cannot be assessed<br />
G 1 : Well differentiated<br />
G 2 : Moderately differentiated<br />
G 3 : P oorly differentiated<br />
G 4 : Undifferentiated<br />
S tage 0<br />
S tage I<br />
S tage II<br />
S tage IIIA<br />
S tage IIIB<br />
S tage IV<br />
S tage unknown<br />
T is N0 M0<br />
T 1 N0 M0<br />
T 2 N0 M0<br />
T 3 N0 M0<br />
T 1 N1 M0<br />
T 2 N1 M0<br />
T 3 N1 M0<br />
T 4 N0 M0<br />
T 4 N1 M0<br />
Any T N2 M0<br />
Any T N3 M0<br />
any T any N M1<br />
R 0 R 1<br />
R x<br />
Date du rapport de la chirurgie :<br />
R apport en annexe<br />
Dr Wilputte<br />
gauche<br />
complète<br />
E mplacement d'un stent : oui non<br />
Dos s ier - C anc er c olorec tal - P A G E 2<br />
Ileostomie<br />
provisoire<br />
définitive<br />
Métas tas es mac ros c opiques :<br />
non<br />
oui<br />
ganglionnaires<br />
hépatiques<br />
C olostomie<br />
E c ho-endos c opie rec tale (avant la radiothérapie)<br />
date<br />
N ...<br />
T ...<br />
Intervention :<br />
Hémicolectomie droite<br />
R ésection colon transverse<br />
Hémicolectomie gauche<br />
S igmoïdectomie<br />
R ésection antérieure du rectum<br />
Amputation abdominopérinéale<br />
Hémicolectomie droite élargie<br />
Hémicolectomie gauche élargie<br />
P ull-through technique<br />
+ T ME >T otal mesorectal excision<br />
DONNE E S OP E R A T OIR E S :<br />
Intervention primaire<br />
C ause :<br />
Intervention secondaire<br />
Date d'intervention :<br />
E chographie perop.:<br />
Délai :<br />
T ype d'intervention :<br />
E lective<br />
Urgente C ause :<br />
R ectoscopie perop.:<br />
A bord c hirurgic al :<br />
Laparotomie<br />
Laparoscopie<br />
C ombiné<br />
T E M > T ransanal endoscopic microsurgery<br />
C onversion<br />
G es te as s oc ié :<br />
C urage ganglionnaires<br />
DONNE E S P OS T OP E R A T OIR E S :<br />
Durée de s éjour pos topératoire:<br />
C omplic ations opératoires :<br />
non<br />
oui<br />
F istule anastomotique<br />
Infection du site opératoire<br />
Infection urinaire<br />
C ardio :<br />
S epticémie<br />
non oui cause :<br />
infection superficielle de l'incision<br />
infection profonde de l'incision<br />
infection de l'organe<br />
B ronchopneumonie<br />
E mbolie pulmonaire<br />
B actériémie<br />
B actériurie<br />
jours<br />
R ésection antérieure du rectum<br />
R ésection recto-sigmoidienne<br />
N ...<br />
T ...<br />
C olectomie<br />
Iléus<br />
Occlusion<br />
Hématome<br />
Hartmann<br />
péritonéales<br />
Diagnos tic pré-opératoire :<br />
fait à la <strong>Zitha</strong>klinik<br />
fait à l'extérieur<br />
C E A<br />
C T -s c an thorac o-abdominal<br />
B ilan biologique :<br />
C T -s c an abdo-pelvien<br />
P E T -s c an<br />
ng / ml<br />
IR M du pelvis (avant radiothérapie)<br />
pas fait pos. nég.<br />
T umeur:<br />
N0 N1 N2<br />
G anglions: M0 M1<br />
N3<br />
Métastases:<br />
pas faite<br />
nég.<br />
pas fait<br />
pos. :……………..<br />
oui<br />
indéterminé<br />
pos. : …………....<br />
C T -s c an thorac ique pas fait pos. :……………... nég. indéterminé<br />
S UV max:<br />
S ites ganglionnaires:<br />
R emarque:<br />
C a19.9<br />
Ug / ml<br />
IR M du pelvis (après la radiothérapie)<br />
normal<br />
anormal<br />
A nalys e urinaire<br />
pas faite<br />
pas faite<br />
pas fait<br />
B ilan d’extens ion:<br />
B iopsie :<br />
non<br />
nég.<br />
indéterminé<br />
T …..<br />
N…..<br />
T …..<br />
N…..<br />
E c ho-endos c opie rec tale (après la radiothérapie)<br />
pas faite<br />
pas faite<br />
R ésection segmentaire du côlon<br />
transverse<br />
+ T ME >S ubtotal mesorectal excision<br />
oui<br />
non<br />
Infec tion nos oc omiale: R emarques :<br />
Date du contrôle:<br />
subtotale<br />
totale<br />
pas de risque<br />
angine de poitrine<br />
arythmie<br />
R is que c oronaire :<br />
A utres :<br />
pas connu<br />
infarctus<br />
valvulopathie<br />
maladie coronarienne pr.<br />
pas de risque prob. cérébral hypertension trombose / embolie ulcère gastrique<br />
prob. rénal diabète prob. psychiatrique hémorragie allergie<br />
Annexectomie<br />
gauche<br />
bilatérale<br />
droite<br />
B iopsie foie péritoine<br />
C holécystéctomie<br />
Omentectomie<br />
R ésection segmentaire du foie ….<br />
Hémorragie<br />
F istule ………………..<br />
P éritonite<br />
E panch. pleural<br />
Abcès rectal<br />
Abcès ………………..<br />
* R éservée au Dr Alain Hakim<br />
C onfusion post-opératoire<br />
R emarque :<br />
R éintervention<br />
P ouch colique<br />
IR M du foie<br />
G as tros c opie<br />
R x-thorax<br />
fermeture<br />
provisoire définitive fermeture<br />
Mortalité pos t-opératoire: :<br />
< 30 jours post-op pendant l’hospitalisation post-op<br />
perforation<br />
iléus<br />
hémorragie<br />
appendicite<br />
obésité tabac alcool<br />
chirurgical<br />
intern<br />
neurologique<br />
P A G E 1<br />
DONNE E S P R E OP E R A T OIR E S :<br />
C olon droit<br />
C olon gauche<br />
Dos s ier - C anc er c olorec tal - P A G E 4<br />
B ilan loc orégional: normal anormal<br />
C olonoscopie :<br />
date<br />
A ntéc édents familiaux : négatifs positifs relation :<br />
P AF HNP C C C R C sporadique<br />
C opie pour le radiothérapeute<br />
C opie pour l'oncologue<br />
R ectum<br />
( C 20.9 )<br />
C anal anal<br />
( C 21.1 )<br />
L oc alis ation de la tumeur ( c ode IC D10 ) :<br />
J onction rectosigmoïde<br />
( C 19.9 )<br />
Appendice<br />
( C 18.1 )<br />
Ascendant<br />
( C 18.2 )<br />
Angle hépatic<br />
( C 18.3 )<br />
Angle splénic<br />
( C 18.5 )<br />
C olon descendant<br />
( C 18.6 )<br />
C olon sigmoïde<br />
( C 18.7 )<br />
C aecum<br />
( C 18.0 )<br />
C olon transverse<br />
( C 18.4 )<br />
P eau périanale<br />
( C 44.5 )<br />
100 = V ie active sans restriction<br />
90 = V ie active avec restriction<br />
80 = Activité avec peine<br />
70 = P as de travail possible mais autonome<br />
60 = P resque autonome<br />
E tat général - C alc ul du s c ore K arnofs ky : 100 - 90 - 80 - 70 - 60 - 50 - 40 - 30 - 20 - 10 - 0<br />
S ymptômes :<br />
E xamen c linique : masse épigastrique dure , irrégulière hépatomégalie<br />
rectorragies<br />
constipation / diarrhée<br />
melaena nausées vomissements<br />
occlusion<br />
perte de poids asthénie anorexie subocclusion<br />
ganglions lymph. inguinales<br />
ballonnement<br />
anémie<br />
douleurs<br />
Dr C . B ock<br />
Dr J . S and<br />
P olypectomie : oui non<br />
50 = Aide de l'entourage<br />
40 = Aide spécialisé<br />
30 = S évèrement malade mais pas critique<br />
20 = C ritique<br />
10 = Moribond<br />
R ectoscopie rigide :<br />
C opie pour le Dr : ........................................................<br />
B iopsie :<br />
oui<br />
non<br />
Dépis tage :<br />
Date début des s ymptômes :<br />
fait à la <strong>Zitha</strong><br />
fait à l'extérieur<br />
Dr C . B auer<br />
oui<br />
non<br />
C C T 0001 V 9.0<br />
V ignette<br />
F euille N°<br />
C entre de C hirurgie T umorale<br />
Médec ins traitants :<br />
C hirurgien :<br />
Méd. traitant :<br />
G as tro :<br />
Dr C . F aber<br />
Dr J . K ayser<br />
A utres (noms ) :<br />
Onc ologue : Dr B ock Dr C . B auer<br />
Dr B ourgeois<br />
Dr J . R eichling<br />
Dr T urk<br />
Dr S and<br />
Nouveau c as : oui non R écidive<br />
Dr Decker<br />
C anc er du c ôlon (C C T 0001.)<br />
C anc er du rec tum (C C T 0001)<br />
C anc er du c anal<br />
anal (C C T 0002)<br />
Dr<br />
G as tro ext. :<br />
Dr P escatore<br />
Onc o ext. :<br />
Dr<br />
DONNE E S A NA T OMO-P A T HOL OG IQUE S :<br />
Nombre de ganglions :<br />
C ôlon / rec tum C las s ific ation T NM (UIC C 2009) C anal anal<br />
T x : P rimary tumor cannot be assessed<br />
T 0 : No evidence of primary tumor<br />
T is : C a in situ : intraepithelial or invasion of lamina propria<br />
T 1 : T umor invades submucosa<br />
T 2 : T umor invades muscularis propria<br />
T 3 : T umor invades through the muscularis propria into the<br />
subserosa, or into non-peritonealized pericolic or perirectal tissues<br />
T 4a : T umor P enetrates to the surface of the visceral peritoneum**<br />
T 4b : T umor directly invades or is adherent to other organs or<br />
structures**,***<br />
Nx : R egional lymph nodes cannot be assessed<br />
N0 : No regional lymph node metastasis<br />
N1 : Metastasis in 1 to 3 lymph nodes<br />
N1a : Metastasis in 1 regional lymph node<br />
N1b : Metastasis in 2-3 regional lymph nodes<br />
N1c : T umour deposit(s) in the subserosa, mesentery, or nonperitonealized<br />
pericolic or perirectal tissues without regional nodal<br />
metastasis<br />
N2 : Metastasis in 4 or more regional lymph nodes<br />
N2a : Metastasis in 4 to 6 regional lymph nodes<br />
N2b : Metastasis in 7 or more regional lymph nodes<br />
Date du rapport de la biopsie :<br />
R apport en annexe<br />
S tage 0<br />
S tage I<br />
S tage II A<br />
S tage II B<br />
S tage II C<br />
S tage IIIA<br />
S tage IIIB<br />
S tage IIIC<br />
S tage IV A<br />
S tage IV B<br />
T is N0 M0<br />
T 1 N0 M0<br />
T 2 N0 M0<br />
T 3 N0 M0<br />
T 4a N0 M0<br />
T 4b N0 M0<br />
T 1-2 N1/N1c M0<br />
T 1 N2a M0<br />
T 3-4a N1/N1c M0<br />
T 2-3 N2a M0<br />
T 1-2 N2b M0<br />
T 4a N2a M0<br />
T 3-4a N2b M0<br />
T 4b N1-2 M0<br />
any T any N<br />
M1a<br />
Any T any N<br />
M1b<br />
Dukes<br />
-<br />
A<br />
A<br />
B<br />
B<br />
B<br />
C<br />
C<br />
C<br />
-<br />
-<br />
Mx : Distant metastasis cannot be assessed<br />
M0 : No distant metastasis<br />
M1 : Distant metastasis<br />
M1a : Metastasis confined to one organ or site (e.g., liver, lung,<br />
ovary, non-regional node).<br />
M1b : Metastases in more than one organ/site or the peritoneum<br />
G x : G rade cannot be assessed<br />
G 1 : Well differentiated<br />
G 2 : Moderately differentiated<br />
G 3 : P oorly differentiated<br />
G 4 : Undifferentiated<br />
S i cancer du<br />
rectum avec<br />
R T -C T préop<br />
T NM pré-op<br />
à noter, sauf<br />
si le T NM<br />
post-op est<br />
plus grave<br />
T x : P rimary tumor cannot be assessed<br />
T 0 : No evidence of primary tumor<br />
T is : C a in situ<br />
T 1 : T umor 2 cm or less in greatest dimension<br />
T 2 : T umor more than 2 cm but not more than 5 cm in greatest<br />
dimension<br />
T 3 : T umor more than 5 cm in greatest dimension<br />
T 4 : T umor of any size invades adjacent organ(s), e.g., vagina,<br />
urethra, bladder<br />
Nx : R egional lymph nodes cannot be assessed<br />
N0 : No regional lymph node metastasis<br />
N1 : Metastasis in perirectal lymph node(s)<br />
N2 : Metastasis in unilateral internal iliac and/or inguinal lymph<br />
node(s)<br />
N3 : Metastasisin perirectal and inguinal lymph nodes and/or<br />
bilateral internal iliac and/or inguinal lymph nodes<br />
Mx : Distant metastasis cannot be assessed<br />
M0 : No distant metastasis<br />
M1 : Distant metastasis<br />
G x : G rade cannot be assessed<br />
G 1 : Well differentiated<br />
G 2 : Moderately differentiated<br />
G 3 : P oorly differentiated<br />
G 4 : Undifferentiated<br />
S tage 0<br />
S tage I<br />
S tage II<br />
S tage IIIA<br />
S tage IIIB<br />
S tage IV<br />
S tage unknown<br />
T is N0 M0<br />
T 1 N0 M0<br />
T 2 N0 M0<br />
T 3 N0 M0<br />
T 1 N1 M0<br />
T 2 N1 M0<br />
T 3 N1 M0<br />
T 4 N0 M0<br />
T 4 N1 M0<br />
Any T N2 M0<br />
Any T N3 M0<br />
any T any N M1<br />
R 0 R 1<br />
R x<br />
Date du rapport de la chirurgie :<br />
R apport en annexe<br />
Dr Wilputte<br />
gauche<br />
complète<br />
E mplacement d'un stent : oui non<br />
Dos s ier - C anc er c olorec tal - P A G E 2<br />
Ileostomie<br />
provisoire<br />
définitive<br />
Métas tas es mac ros c opiques :<br />
non<br />
oui<br />
ganglionnaires<br />
hépatiques<br />
C olostomie<br />
E c ho-endos c opie rec tale (avant la radiothérapie)<br />
date<br />
N ...<br />
T ...<br />
Intervention :<br />
Hémicolectomie droite<br />
R ésection colon transverse<br />
Hémicolectomie gauche<br />
S igmoïdectomie<br />
R ésection antérieure du rectum<br />
Amputation abdominopérinéale<br />
Hémicolectomie droite élargie<br />
Hémicolectomie gauche élargie<br />
P ull-through technique<br />
+ T ME >T otal mesorectal excision<br />
DONNE E S OP E R A T OIR E S :<br />
Intervention primaire<br />
C ause :<br />
Intervention secondaire<br />
Date d'intervention :<br />
E chographie perop.:<br />
Délai :<br />
T ype d'intervention :<br />
E lective<br />
Urgente C ause :<br />
R ectoscopie perop.:<br />
A bord c hirurgic al :<br />
Laparotomie<br />
Laparoscopie<br />
C ombiné<br />
T E M > T ransanal endoscopic microsurgery<br />
C onversion<br />
G es te as s oc ié :<br />
C urage ganglionnaires<br />
DONNE E S P OS T OP E R A T OIR E S :<br />
Durée de s éjour pos topératoire:<br />
C omplic ations opératoires :<br />
non<br />
oui<br />
F istule anastomotique<br />
Infection du site opératoire<br />
Infection urinaire<br />
C ardio :<br />
S epticémie<br />
non oui cause :<br />
infection superficielle de l'incision<br />
infection profonde de l'incision<br />
infection de l'organe<br />
B ronchopneumonie<br />
E mbolie pulmonaire<br />
B actériémie<br />
B actériurie<br />
jours<br />
R ésection antérieure du rectum<br />
R ésection recto-sigmoidienne<br />
N ...<br />
T ...<br />
C olectomie<br />
Iléus<br />
Occlusion<br />
Hématome<br />
Hartmann<br />
péritonéales<br />
Diagnos tic pré-opératoire :<br />
fait à la <strong>Zitha</strong>klinik<br />
fait à l'extérieur<br />
C E A<br />
C T -s c an thorac o-abdominal<br />
B ilan biologique :<br />
C T -s c an abdo-pelvien<br />
P E T -s c an<br />
ng / ml<br />
IR M du pelvis (avant radiothérapie)<br />
pas fait pos. nég.<br />
T umeur:<br />
N0 N1 N2<br />
G anglions: M0 M1<br />
N3<br />
Métastases:<br />
pas faite<br />
nég.<br />
pas fait<br />
pos. :……………..<br />
oui<br />
indéterminé<br />
pos. : …………....<br />
C T -s c an thorac ique pas fait pos. :……………... nég. indéterminé<br />
S UV max:<br />
S ites ganglionnaires:<br />
R emarque:<br />
C a19.9<br />
Ug / ml<br />
IR M du pelvis (après la radiothérapie)<br />
normal<br />
anormal<br />
A nalys e urinaire<br />
pas faite<br />
pas faite<br />
pas fait<br />
B ilan d’extens ion:<br />
B iopsie :<br />
non<br />
nég.<br />
indéterminé<br />
T …..<br />
N…..<br />
T …..<br />
N…..<br />
E c ho-endos c opie rec tale (après la radiothérapie)<br />
pas faite<br />
pas faite<br />
R ésection segmentaire du côlon<br />
transverse<br />
+ T ME >S ubtotal mesorectal excision<br />
oui<br />
non<br />
Infec tion nos oc omiale: R emarques :<br />
Date du contrôle:<br />
subtotale<br />
totale<br />
pas de risque<br />
angine de poitrine<br />
arythmie<br />
R is que c oronaire :<br />
A utres :<br />
pas connu<br />
infarctus<br />
valvulopathie<br />
maladie coronarienne pr.<br />
pas de risque prob. cérébral hypertension trombose / embolie ulcère gastrique<br />
prob. rénal diabète prob. psychiatrique hémorragie allergie<br />
Annexectomie<br />
gauche<br />
bilatérale<br />
droite<br />
B iopsie foie péritoine<br />
C holécystéctomie<br />
Omentectomie<br />
R ésection segmentaire du foie ….<br />
Hémorragie<br />
F istule ………………..<br />
P éritonite<br />
E panch. pleural<br />
Abcès rectal<br />
Abcès ………………..<br />
* R éservée au Dr Alain Hakim<br />
C onfusion post-opératoire<br />
R emarque :<br />
R éintervention<br />
P ouch colique<br />
IR M du foie<br />
G as tros c opie<br />
R x-thorax<br />
fermeture<br />
provisoire définitive fermeture<br />
Mortalité pos t-opératoire: :<br />
< 30 jours post-op pendant l’hospitalisation post-op<br />
perforation<br />
iléus<br />
hémorragie<br />
appendicite<br />
obésité tabac alcool<br />
chirurgical<br />
intern<br />
neurologique<br />
P A G E 1<br />
DONNE E S P R E OP E R A T OIR E S :<br />
C olon droit<br />
C olon gauche<br />
Dos s ier - C anc er c olorec tal - P A G E 4<br />
B ilan loc orégional: normal anormal<br />
C olonoscopie :<br />
date<br />
A ntéc édents familiaux : négatifs positifs relation :<br />
P AF HNP C C C R C sporadique<br />
C opie pour le radiothérapeute<br />
C opie pour l'oncologue<br />
R ectum<br />
( C 20.9 )<br />
C anal anal<br />
( C 21.1 )<br />
L oc alis ation de la tumeur ( c ode IC D10 ) :<br />
J onction rectosigmoïde<br />
( C 19.9 )<br />
Appendice<br />
( C 18.1 )<br />
Ascendant<br />
( C 18.2 )<br />
Angle hépatic<br />
( C 18.3 )<br />
Angle splénic<br />
( C 18.5 )<br />
C olon descendant<br />
( C 18.6 )<br />
C olon sigmoïde<br />
( C 18.7 )<br />
C aecum<br />
( C 18.0 )<br />
C olon transverse<br />
( C 18.4 )<br />
P eau périanale<br />
( C 44.5 )<br />
100 = V ie active sans restriction<br />
90 = V ie active avec restriction<br />
80 = Activité avec peine<br />
70 = P as de travail possible mais autonome<br />
60 = P resque autonome<br />
E tat général - C alc ul du s c ore K arnofs ky : 100 - 90 - 80 - 70 - 60 - 50 - 40 - 30 - 20 - 10 - 0<br />
S ymptômes :<br />
E xamen c linique : masse épigastrique dure , irrégulière hépatomégalie<br />
rectorragies<br />
constipation / diarrhée<br />
melaena nausées vomissements<br />
occlusion<br />
perte de poids asthénie anorexie subocclusion<br />
ganglions lymph. inguinales<br />
ballonnement<br />
anémie<br />
douleurs<br />
Dr C . B ock<br />
Dr J . S and<br />
P olypectomie : oui non<br />
50 = Aide de l'entourage<br />
40 = Aide spécialisé<br />
30 = S évèrement malade mais pas critique<br />
20 = C ritique<br />
10 = Moribond<br />
R ectoscopie rigide :<br />
C opie pour le Dr : ........................................................<br />
B iopsie :<br />
oui<br />
non<br />
Dépis tage :<br />
Date début des s ymptômes :<br />
fait à la <strong>Zitha</strong><br />
fait à l'extérieur<br />
Dr C . B auer<br />
oui<br />
non<br />
C C T 0001 V 9.0<br />
V ignette<br />
F euille N°<br />
C entre de C hirurgie T umorale<br />
Médec ins traitants :<br />
C hirurgien :<br />
Méd. traitant :<br />
G as tro :<br />
Dr C . F aber<br />
Dr J . K ayser<br />
A utres (noms ) :<br />
Onc ologue : Dr B ock Dr C . B auer<br />
Dr B ourgeois<br />
Dr J . R eichling<br />
Dr T urk<br />
Dr S and<br />
Nouveau c as : oui non R écidive<br />
Dr Decker<br />
C anc er du c ôlon (C C T 0001.)<br />
C anc er du rec tum (C C T 0001)<br />
C anc er du c anal<br />
anal (C C T 0002)<br />
Dr<br />
G as tro ext. :<br />
Dr P escatore<br />
Onc o ext. :<br />
Dr<br />
DONNE E S A NA T OMO-P A T HOL OG IQUE S :<br />
Nombre de ganglions :<br />
C ôlon / rec tum C las s ific ation T NM (UIC C 2009) C anal anal<br />
T x : P rimary tumor cannot be assessed<br />
T 0 : No evidence of primary tumor<br />
T is : C a in situ : intraepithelial or invasion of lamina propria<br />
T 1 : T umor invades submucosa<br />
T 2 : T umor invades muscularis propria<br />
T 3 : T umor invades through the muscularis propria into the<br />
subserosa, or into non-peritonealized pericolic or perirectal tissues<br />
T 4a : T umor P enetrates to the surface of the visceral peritoneum**<br />
T 4b : T umor directly invades or is adherent to other organs or<br />
structures**,***<br />
Nx : R egional lymph nodes cannot be assessed<br />
N0 : No regional lymph node metastasis<br />
N1 : Metastasis in 1 to 3 lymph nodes<br />
N1a : Metastasis in 1 regional lymph node<br />
N1b : Metastasis in 2-3 regional lymph nodes<br />
N1c : T umour deposit(s) in the subserosa, mesentery, or nonperitonealized<br />
pericolic or perirectal tissues without regional nodal<br />
metastasis<br />
N2 : Metastasis in 4 or more regional lymph nodes<br />
N2a : Metastasis in 4 to 6 regional lymph nodes<br />
N2b : Metastasis in 7 or more regional lymph nodes<br />
Date du rapport de la biopsie :<br />
R apport en annexe<br />
S tage 0<br />
S tage I<br />
S tage II A<br />
S tage II B<br />
S tage II C<br />
S tage IIIA<br />
S tage IIIB<br />
S tage IIIC<br />
S tage IV A<br />
S tage IV B<br />
T is N0 M0<br />
T 1 N0 M0<br />
T 2 N0 M0<br />
T 3 N0 M0<br />
T 4a N0 M0<br />
T 4b N0 M0<br />
T 1-2 N1/N1c M0<br />
T 1 N2a M0<br />
T 3-4a N1/N1c M0<br />
T 2-3 N2a M0<br />
T 1-2 N2b M0<br />
T 4a N2a M0<br />
T 3-4a N2b M0<br />
T 4b N1-2 M0<br />
any T any N<br />
M1a<br />
Any T any N<br />
M1b<br />
Dukes<br />
-<br />
A<br />
A<br />
B<br />
B<br />
B<br />
C<br />
C<br />
C<br />
-<br />
-<br />
Mx : Distant metastasis cannot be assessed<br />
M0 : No distant metastasis<br />
M1 : Distant metastasis<br />
M1a : Metastasis confined to one organ or site (e.g., liver, lung,<br />
ovary, non-regional node).<br />
M1b : Metastases in more than one organ/site or the peritoneum<br />
G x : G rade cannot be assessed<br />
G 1 : Well differentiated<br />
G 2 : Moderately differentiated<br />
G 3 : P oorly differentiated<br />
G 4 : Undifferentiated<br />
S i cancer du<br />
rectum avec<br />
R T -C T préop<br />
T NM pré-op<br />
à noter, sauf<br />
si le T NM<br />
post-op est<br />
plus grave<br />
T x : P rimary tumor cannot be assessed<br />
T 0 : No evidence of primary tumor<br />
T is : C a in situ<br />
T 1 : T umor 2 cm or less in greatest dimension<br />
T 2 : T umor more than 2 cm but not more than 5 cm in greatest<br />
dimension<br />
T 3 : T umor more than 5 cm in greatest dimension<br />
T 4 : T umor of any size invades adjacent organ(s), e.g., vagina,<br />
urethra, bladder<br />
Nx : R egional lymph nodes cannot be assessed<br />
N0 : No regional lymph node metastasis<br />
N1 : Metastasis in perirectal lymph node(s)<br />
N2 : Metastasis in unilateral internal iliac and/or inguinal lymph<br />
node(s)<br />
N3 : Metastasisin perirectal and inguinal lymph nodes and/or<br />
bilateral internal iliac and/or inguinal lymph nodes<br />
Mx : Distant metastasis cannot be assessed<br />
M0 : No distant metastasis<br />
M1 : Distant metastasis<br />
G x : G rade cannot be assessed<br />
G 1 : Well differentiated<br />
G 2 : Moderately differentiated<br />
G 3 : P oorly differentiated<br />
G 4 : Undifferentiated<br />
S tage 0<br />
S tage I<br />
S tage II<br />
S tage IIIA<br />
S tage IIIB<br />
S tage IV<br />
S tage unknown<br />
T is N0 M0<br />
T 1 N0 M0<br />
T 2 N0 M0<br />
T 3 N0 M0<br />
T 1 N1 M0<br />
T 2 N1 M0<br />
T 3 N1 M0<br />
T 4 N0 M0<br />
T 4 N1 M0<br />
Any T N2 M0<br />
Any T N3 M0<br />
any T any N M1<br />
R 0 R 1<br />
R x<br />
Date du rapport de la chirurgie :<br />
R apport en annexe<br />
Dr Wilputte<br />
gauche<br />
complète<br />
E mplacement d'un stent : oui non<br />
Dos s ier - C anc er c olorec tal - P A G E 2<br />
Ileostomie<br />
provisoire<br />
définitive<br />
Métas tas es mac ros c opiques :<br />
non<br />
oui<br />
ganglionnaires<br />
hépatiques<br />
C olostomie<br />
E c ho-endos c opie rec tale (avant la radiothérapie)<br />
date<br />
N ...<br />
T ...<br />
Intervention :<br />
Hémicolectomie droite<br />
R ésection colon transverse<br />
Hémicolectomie gauche<br />
S igmoïdectomie<br />
R ésection antérieure du rectum<br />
Amputation abdominopérinéale<br />
Hémicolectomie droite élargie<br />
Hémicolectomie gauche élargie<br />
P ull-through technique<br />
+ T ME >T otal mesorectal excision<br />
DONNE E S OP E R A T OIR E S :<br />
Intervention primaire<br />
C ause :<br />
Intervention secondaire<br />
Date d'intervention :<br />
E chographie perop.:<br />
Délai :<br />
T ype d'intervention :<br />
E lective<br />
Urgente C ause :<br />
R ectoscopie perop.:<br />
A bord c hirurgic al :<br />
Laparotomie<br />
Laparoscopie<br />
C ombiné<br />
T E M > T ransanal endoscopic microsurgery<br />
C onversion<br />
G es te as s oc ié :<br />
C urage ganglionnaires<br />
DONNE E S P OS T OP E R A T OIR E S :<br />
Durée de s éjour pos topératoire:<br />
C omplic ations opératoires :<br />
non<br />
oui<br />
F istule anastomotique<br />
Infection du site opératoire<br />
Infection urinaire<br />
C ardio :<br />
S epticémie<br />
non oui cause :<br />
infection superficielle de l'incision<br />
infection profonde de l'incision<br />
infection de l'organe<br />
B ronchopneumonie<br />
E mbolie pulmonaire<br />
B actériémie<br />
B actériurie<br />
jours<br />
R ésection antérieure du rectum<br />
R ésection recto-sigmoidienne<br />
N ...<br />
T ...<br />
C olectomie<br />
Iléus<br />
Occlusion<br />
Hématome<br />
Hartmann<br />
péritonéales<br />
Diagnos tic pré-opératoire :<br />
fait à la <strong>Zitha</strong>klinik<br />
fait à l'extérieur<br />
C E A<br />
C T -s c an thorac o-abdominal<br />
B ilan biologique :<br />
C T -s c an abdo-pelvien<br />
P E T -s c an<br />
ng / ml<br />
IR M du pelvis (avant radiothérapie)<br />
pas fait pos. nég.<br />
T umeur:<br />
N0 N1 N2<br />
G anglions: M0 M1<br />
N3<br />
Métastases:<br />
pas faite<br />
nég.<br />
pas fait<br />
pos. :……………..<br />
oui<br />
indéterminé<br />
pos. : …………....<br />
C T -s c an thorac ique pas fait pos. :……………... nég. indéterminé<br />
S UV max:<br />
S ites ganglionnaires:<br />
R emarque:<br />
C a19.9<br />
Ug / ml<br />
IR M du pelvis (après la radiothérapie)<br />
normal<br />
anormal<br />
A nalys e urinaire<br />
pas faite<br />
pas faite<br />
pas fait<br />
B ilan d’extens ion:<br />
B iopsie :<br />
non<br />
nég.<br />
indéterminé<br />
T …..<br />
N…..<br />
T …..<br />
N…..<br />
E c ho-endos c opie rec tale (après la radiothérapie)<br />
pas faite<br />
pas faite<br />
R ésection segmentaire du côlon<br />
transverse<br />
+ T ME >S ubtotal mesorectal excision<br />
oui<br />
non<br />
Infec tion nos oc omiale: R emarques :<br />
Date du contrôle:<br />
subtotale<br />
totale<br />
pas de risque<br />
angine de poitrine<br />
arythmie<br />
R is que c oronaire :<br />
A utres :<br />
pas connu<br />
infarctus<br />
valvulopathie<br />
maladie coronarienne pr.<br />
pas de risque prob. cérébral hypertension trombose / embolie ulcère gastrique<br />
prob. rénal diabète prob. psychiatrique hémorragie allergie<br />
Annexectomie<br />
gauche<br />
bilatérale<br />
droite<br />
B iopsie foie péritoine<br />
C holécystéctomie<br />
Omentectomie<br />
R ésection segmentaire du foie ….<br />
Hémorragie<br />
F istule ………………..<br />
P éritonite<br />
E panch. pleural<br />
Abcès rectal<br />
Abcès ………………..<br />
* R éservée au Dr Alain Hakim<br />
C onfusion post-opératoire<br />
R emarque :<br />
R éintervention<br />
P ouch colique<br />
IR M du foie<br />
G as tros c opie<br />
R x-thorax<br />
fermeture<br />
provisoire définitive fermeture<br />
Mortalité pos t-opératoire: :<br />
< 30 jours post-op pendant l’hospitalisation post-op<br />
perforation<br />
iléus<br />
hémorragie<br />
appendicite<br />
obésité tabac alcool<br />
chirurgical<br />
intern<br />
neurologique
Graphique 12 : Nombre des différents dossiers pris en charge par<br />
type de cancer par le CCT de la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> :<br />
N = 4054<br />
Tumeurs cutanées (C44)<br />
674<br />
Tumeurs du système digestif colorectal / canal anal<br />
(C18 - C20 - C21)<br />
665<br />
Tumeurs génito-urinaires (C60 - C64 / C65 - C68)<br />
628<br />
Tumeurs du sein (C50)<br />
502<br />
Tumeurs de la tête et du cou (C00 - C13, C32, C73)<br />
322<br />
Tumeurs du système digestif supérieur<br />
(C15 - C17 / C22 - C25)<br />
320<br />
Tumeurs pulmonaires et pleurales (C34),<br />
Métastases pulmonaires (C78)<br />
274<br />
Tumeurs gynécologiques (C51 - C57)<br />
200<br />
Tumeurs du cerveau et d'autres parties du SNC (C71 - C72)<br />
+ Métastases d'origine …<br />
113<br />
0 100 200 300 400 500 600 700 800<br />
Hémato-oncologie<br />
162<br />
Tumeurs bénignes à présomption de tumeur maligne<br />
82<br />
Métastases indéterminées +<br />
cancers à primitive inconnue (C80)<br />
69<br />
Différents sarcomes<br />
43<br />
0 200 400 600 800<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
49
Graphique 13 : Nombre des différents patients pris en charge par le<br />
CCT de la ZK en <strong>2011</strong> : N = 602<br />
Tumeurs cutanées (C44)<br />
Tumeurs cutanées (C44)<br />
Tumeurs du système digestif colorectal / canal anal<br />
Tumeurs du système digestif colorectal (C18 -/ C20 canal - anal C21)<br />
(C18 - C20 - C21)<br />
Tumeurs pulmonaires et pleurales (C34) +<br />
Tumeurs pulmonaires Métastases et pulmonaires pleurales (C34) (C78) +<br />
Métastases pulmonaires (C78)<br />
Tumeurs génito-urinaires (C60 - C64 / C65 - C68)<br />
Tumeurs génito-urinaires (C60 - C64 / C65 - C68)<br />
64<br />
64<br />
63<br />
63<br />
77<br />
77<br />
163<br />
163<br />
Tumeurs du sein (C50)<br />
Tumeurs du sein (C50)<br />
Tumeurs du système digestif supérieur<br />
Tumeurs du système (C15 - digestif C17 / C22 supérieur - C25)<br />
(C15 - C17 / C22 - C25)<br />
Tumeurs de la tête et du cou (C00 - C13, C32, C73)<br />
Tumeurs de la tête et du cou (C00 - C13, C32, C73)<br />
Tumeurs gynécologiques (C51 - C57)<br />
Tumeurs gynécologiques (C51 - C57)<br />
Tumeurs du cerveau et d'autres parties du SNC<br />
Tumeurs (C71 du cerveau - C72) et + d'autres Métastases parties d'origine du SNC …<br />
(C71 - C72) + Métastases d'origine …<br />
56<br />
56<br />
48<br />
48<br />
48<br />
48<br />
24<br />
24<br />
13<br />
13<br />
0 30 60 90 120 150 180<br />
0 30 60 90 120 150 180<br />
Hémato-oncologie<br />
Hémato-oncologie<br />
22<br />
22<br />
Tumeurs bénignes à présomption de<br />
Tumeurs bénignes à présomption tumeur maligne de<br />
tumeur maligne<br />
12<br />
12<br />
Métastases indéterminées + cancers à primitive<br />
Métastases indéterminées + cancers inconnue à primitive (C80)<br />
inconnue (C80)<br />
7<br />
7<br />
Différents sarcomes<br />
Différents sarcomes<br />
5<br />
5<br />
0 30 60 90 120 150 180<br />
0 30 60 90 120 150 180<br />
50
5.1.5 Le Registre National du Cancer - RNC<br />
Selon les dires de M. Mars DI BARTOLOMEO, Ministre de la Santé (Newsletter du RNC N°1), le Luxembourg<br />
possède depuis de longues années un RMT développé par le LNS. Toutefois, il fait partie des derniers pays<br />
européens à ne pas avoir mis en place de RNC lui permettant de suivre à la fois :<br />
••<br />
l’incidence des cancers,<br />
••<br />
leur prise en charge et<br />
••<br />
la survie des patients.<br />
Toute comparaison de nos résultats nationaux avec les résultats internationaux est aujourd’hui impossible.<br />
Toute analyse de l’efficience de la prise en charge nationale des patients cancéreux se heurte à l’absence de<br />
données standardisées.<br />
Or le nombre de cas de cancer continue d’évoluer chaque année. La mise en œuvre d’un plan cancer au<br />
Luxembourg doit pouvoir reposer sur des résultats objectifs issus d’un RNC.<br />
De plus, l’ouverture des soins sur le plan transfrontalier, en raison de la directive européenne, obligera le<br />
Luxembourg à plus de transparence auprès des citoyens quant aux prises en charge et aux résultats de ces<br />
dernières.<br />
Le lancement de ce projet a eu lieu le 14 juillet <strong>2011</strong> et espère enregistrer des données à partir de 2013.<br />
Ce projet devrait être gagnant pour tous :<br />
••<br />
les autorités publiques qui auront des informations utiles pour conduire les politiques de santé,<br />
••<br />
les professionnels qui pourraient comparer leurs résultats à des données internationales,<br />
••<br />
et surtout les patients qui pourront bénéficier d’une amélioration régulière de leur prise en charge<br />
basée sur les résultats du RNC.<br />
Qu’est-ce qu’un RNC <br />
Le RNC est un recueil continu, systématique, exhaustif et non redondant de tous les nouveaux cas de cancers<br />
diagnostiqués et/ou traités survenant dans la population résidant au Luxembourg ou de nouveaux cas de<br />
cancers diagnostiqués et / ou traités au Luxembourg chez des personnes non résidentes.<br />
Les objectifs du RNC au Luxembourg<br />
Les objectifs du RNC au Luxembourg couvrent cinq domaines :<br />
••<br />
la surveillance épidémiologique descriptive,<br />
••<br />
l’évaluation des actions de santé publique en matière de prévention et de dépistage cancer,<br />
••<br />
l’évaluation de la qualité des soins prodigués aux patients cancéreux,<br />
••<br />
le monitoring du Plan Cancer,<br />
••<br />
un support à la recherche épidémiologique et clinique.<br />
Le CCT contribuera bien évidemment au RNC dès que celui-ci sera fonctionnel et à la hauteur du possible par<br />
rapport aux ressources qui seront mis à disposition pour cela par le MISA.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
51
5.1.6 Les Réunions de Concertation Pluridisciplinaire<br />
Un RNC faisant défaut, la ZK a dès la mise en route du CCT instauré le RHC afin d’avoir ses propres chiffres<br />
institutionnels à défaut de pouvoir mettre ceux-ci dans un contexte national.<br />
Depuis sa création, le CCT organise ainsi des RCP telles que récemment prévues par l’Arrêté Grand-Ducal du<br />
18 août <strong>2011</strong>.<br />
Ces RCP fournissent les données cliniques qui permettent de prendre les décisions thérapeutiques adéquates<br />
tout en fournissant les données à inclure au RHC qui est la base de ce bilan.<br />
Rythme des RCP :<br />
••<br />
RCP 1 : gynécologie, ORL, dermatologie mensuelle à partir de 2002<br />
••<br />
RCP 2 : digestive, pneumologie, urologie mensuelle à partir de 2002<br />
••<br />
Les cas urgents ou de médecine interne sont discutables dans toutes les réunions.<br />
••<br />
RCP 3 : pneumologie mensuelle à partir de 2012<br />
••<br />
RCP 4 : thyroïde (au Centre de la Thyroïde) mensuelle à partir de 2003<br />
Une salle de conférence a été réaménagée avec installation informatique et un microscope.<br />
Les RCP sont préparées une semaine à l’avance. Les cas à discuter en réunion sont sélectionnés par les<br />
médecins. Sur base de cette sélection, les réunions sont préparées (imagerie, lames histologiques, dossiers<br />
médicaux). En principe tous les cas cancéreux sont discutés.<br />
Participants réguliers aux RCP :<br />
••<br />
1 Médecin spécialiste en Radiodiagnostic<br />
••<br />
1 Médecin spécialiste en Médecine nucléaire<br />
••<br />
1 Anatomo-pathologiste du LNS (depuis 2003)<br />
••<br />
1 Radiothérapeute du CFB<br />
••<br />
2-3 Oncologues<br />
••<br />
2-3 Chirurgiens viscéraux / thoraciques<br />
••<br />
4 Gynécologues<br />
••<br />
2-3 ORL<br />
••<br />
1 Urologue<br />
••<br />
3-4 Gastroentérologues<br />
••<br />
3 Pneumologues<br />
••<br />
différents assistants en Chirurgie ou Gynécologie (22 réunions)<br />
••<br />
L’Infirmière Coordinatrice / la BCN (depuis 2009)<br />
••<br />
Le Data Manager (depuis 2004)<br />
••<br />
1 ATM en Radiologie pour installation du programme RIS-PACS<br />
52
Nombre moyen des médecins participants aux différents RCP :<br />
••<br />
RCP digestive : 11<br />
••<br />
RCP urologique : 7<br />
••<br />
RCP des cancers du cerveau et d’autres parties du système nerveux central : 7<br />
••<br />
RCP pneumologique : 8<br />
••<br />
RCP mammaire et gynécologique : 11<br />
••<br />
RCP ORL : 9<br />
••<br />
RCP dermatologique : 7<br />
••<br />
RCP glande thyroïdienne : 4<br />
Les réunions sont animées par l’infirmière coordinatrice / BCN du CCT.<br />
Un microscope équipé de vidéo est indispensable lors des RCP pour montrer les lames histologiques. Les<br />
résultats anatomo-pathologiques sont souvent discutés.<br />
L’installation du programme RIS-PACS en juin 2006, permet la consultation «online» des clichés radiologiques<br />
en salle de réunion. L’imagerie réalisée dans d’autres hôpitaux est intégrée dans le système.<br />
Le médecin spécialiste en Médecine Nucléaire intègre les résultats du «PET scan» à l’aide du système<br />
informatique HERMES.<br />
Graphique 14 : L’organisation à l’RCP<br />
•Radiothérapeute<br />
CFB<br />
LNS<br />
•Anatomo-pathologiste<br />
•(Microscope)<br />
•(Résultats anatomopathologiques)<br />
<strong>Zitha</strong>Klinik<br />
•Radiologue (Ris-Pacs)<br />
•Nucléariste (Hermes)<br />
•Oncologues (Dossiers méd.)<br />
•Chirurgiens / Gynécologues (Dossiers méd.)<br />
•Gastroentérologues (Dossiers méd.)<br />
•Pneumologues (Dossiers méd.)<br />
•Infirmière coordinatrice (Programme RCP)<br />
•Data Manager (Programme RCP)<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
53
Graphique 15 : Nombre des différents dossiers discutés à la « RCP »<br />
à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 2755<br />
Tumeurs du système digestif colorectal /<br />
canal anal (C18 - C20 - C21)<br />
585<br />
Tumeurs du sein (C50)<br />
502<br />
Tumeurs du système digestif supérieur<br />
(C15 - C17 / C22 - C25)<br />
Tumeurs de la tête et du cou (C00 - C13, C32, C73)<br />
Tumeurs pulmonaires et pleurales (C34),<br />
Métastases pulmonaires (C78)<br />
269<br />
254<br />
301<br />
Tumeurs gynécologiques (C51 - C57)<br />
Tumeurs génito-urinaires (C60 - C64 / C65 - C68)<br />
Tumeurs cutanées (C44)<br />
Tumeurs du cerveau et d'autres parties du SNC<br />
(C71 - C72) + Métastases d'origine …<br />
192<br />
143<br />
117<br />
83<br />
0 100 200 300 400 500 600 700<br />
Hémato-oncologie<br />
129<br />
Métastases indéterminées +<br />
cancers à primitive inconnue (C80)<br />
81<br />
Tumeurs bénignes à présomption de<br />
tumeur maligne<br />
62<br />
Différents sarcomes<br />
37<br />
0 100 200 300 400 500 600 700<br />
Les médecins spécialistes présentent les dossiers de leurs patients cancéreux. Après présentation des images<br />
radiologiques et du résultat anatomo-pathologique, la recommandation thérapeutique est discutée et décidée<br />
pour chaque patient. La décision est notée sur une fiche spécifique puis transférée par le secrétariat du CCT<br />
aux médecins responsables du patient soit interne, soit externe.<br />
54
Graphique 16 : Organisation des clichés radiologiques pour l’RCP<br />
Collecte des clichés<br />
RX (Infirmerie<br />
Coordinatrice)<br />
RIS-PACS et DVD de<br />
l’extérieur (ATM<br />
Radiologie) 2007<br />
RIS-PACS imagerie<br />
de l’extérieur intégrée<br />
(ATM Radiologie) <strong>2011</strong><br />
L’idée d’inviter d’autres médecins spécialistes ou généralistes existe depuis des années mais est difficile à<br />
réaliser. Néanmoins pendant les dix ans d’expériences trois généralistes, deux oncologues du CHL (Dr Caroline<br />
DUHEM et Dr Guy BERCHEM) et un gynécologue de la Clinique Dr Bohler (Dr Christiane KIEFFER) ont participé<br />
à la RCP.<br />
5.1.7 La revue des processus organisationnels du CCT<br />
En 2009, une analyse des processus du CCT est réalisée avec l’aide d’un consultant externe, en vue de la<br />
restructuration des outils informatiques (dossier spécifique pour le CCT). Mme Hélène GROOT KOERKAMP a<br />
appris à travailler avec l’outil ARIS pour pouvoir actualiser régulièrement les processus.<br />
Graphique 17 : Les processus administratifs autour du patient au<br />
CCT – Le rôle du « Data Manager » et de la « Cellule de<br />
Coordination »<br />
Collecte des données Encodage des données<br />
Préparation RCP<br />
(Data Manager - Infirmières<br />
Coordinatrices - Corps Médical)<br />
Suivi des patients<br />
Transfert des dossiers<br />
médicaux<br />
RCP<br />
(Data Manager - Infirmières<br />
Coordinatrices - Corps Médical)<br />
Courbes de survie<br />
(CRP-Santé)<br />
<strong>Bilan</strong> d'activités<br />
(Cellule de<br />
Coordination)<br />
Publications<br />
(Cellule de<br />
Coordination)<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
55
Graphique 18 : Les processus autour du patient et son entourage – La<br />
place pour le travail des infirmières coordinatrices, le<br />
corps médical, etc.<br />
Phase de diagnostif (diagnostic primaire - suivi)<br />
Traitement curatif (pré-/post-op ou sans chirurgie)<br />
Traitement palliatif (pré-/post-op ou sans chirurgie)<br />
Graphique 19 : Les processus organisationnels au CCT – Le rôle de la<br />
« Cellule de coordination »<br />
• Management du CCT -<br />
Lieu de rencontre<br />
• Organisation des<br />
réunions des différents<br />
conseils<br />
• Organisation de<br />
formations continues<br />
56
5.2 Activités en chirurgie tumorale<br />
5.2.1 Tumeurs du système digestif<br />
Médecins spécialistes en Gastroentérologie :<br />
••<br />
Dr Jean BISDORFF (jusqu’en 2010)<br />
••<br />
Dr Françoise BOURGEOIS (depuis 2007)<br />
••<br />
Dr Paul PESCATORE<br />
••<br />
Dr Jacques REICHLING (Médecin coordinateur du Service de gastroentérologie)<br />
••<br />
Dr Philippe TURK (Médecin-directeur)<br />
••<br />
Dr Jean-Yves WILPUTTE (consultant depuis <strong>2011</strong>)<br />
Médecins spécialistes en Chirurgie viscérale :<br />
••<br />
Dr Carlo FABER (jusqu’en 2012) (Médecin responsable du CCT jusqu’en 2012)<br />
••<br />
Dr Jacques KAYSER (Médecin coordinateur du Service chirurgie)<br />
••<br />
Dr Klemens SCHEIDELER<br />
••<br />
Dr Georges DECKER (depuis 2007) (Médecin Consultant au Département de chirurgie thoracique et<br />
oesophagienne - UZ Leuven) (Médecin coordinateur du CCT depuis 2012)<br />
••<br />
Dr Muriel SCHILTZ (depuis <strong>2011</strong>)<br />
Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />
••<br />
Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />
••<br />
Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du Service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />
••<br />
Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />
••<br />
Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />
••<br />
Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />
Médecins spécialistes en Radiothérapie :<br />
••<br />
CFB<br />
••<br />
Centre de Radiothérapie à Trêves<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
57
Côlon C18 (424)<br />
Rectum C20 (234)<br />
Contacts patients et entourage<br />
43,20 % Contacts internes (services et mé<br />
23,80 % Contacts externes autour du patie<br />
Voies biliaires C22 - vésicule<br />
biliaire C23 - pancréas C25 (105) 10,70 %<br />
Estomac - C16 (89) 9 % Ambulant (7109)<br />
Graphique 20 : Nombre de patients différents traités pour un cancer<br />
digestif pris en charge par le CCT à la ZK de 2002 à<br />
<strong>2011</strong> : N = 982<br />
Œsophage - C15 (70) 7 % Hospitalisé (7212)<br />
Foie C22 (40) 4,00 %<br />
Intestin grêle C17 (15) 1,50 %<br />
Canal anal C21 (5) 0,70 %<br />
100,00 %<br />
1%<br />
9%<br />
11%<br />
7%<br />
4%<br />
2%<br />
43%<br />
Côlon C18 (424)<br />
Rectum C20 (234)<br />
Voies biliaires C22 - vésicule<br />
biliaire C23 - pancréas C25 (105)<br />
Estomac - C16 (89)<br />
Œsophage - C15 (70)<br />
Foie C22 (40)<br />
24%<br />
Intestin grêle C17 (15)<br />
Canal anal C21 (5)<br />
982 patients ayant eu un cancer digestif pris en charge en total par le CCT de 2002 à <strong>2011</strong> :<br />
••<br />
dont 598 patients (60,8%) ayant eu une résection chirurgicale oncologique,<br />
••<br />
dont 384 patients discutés en RCP (39,2%) ayant eu un traitement oncologique ou bien un suivi<br />
médical.<br />
5.2.1.1 Oesophage – Jonction œsogastrique (CIM-0 C15, C16.0)<br />
Graphique 21 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />
de l’œsophage pris en charge par le CCT à la ZK de<br />
2002 à <strong>2011</strong> : N = 69<br />
42%<br />
40 patients ayant eu une résection<br />
chirurgicale oncologique de<br />
l'œsophage à la ZK<br />
58%<br />
29 patients discutés en RCP ayant<br />
eu un traitement oncologique de<br />
l'oesophage sans résection<br />
chirurgicale oncologique à la ZK<br />
58
Stade IIIA: (7)<br />
17,5!%<br />
Stade IIIB: (7)<br />
17,5!%<br />
Types de cancer (pour les 40 patients opérés) :<br />
Stade IIIC: (7)<br />
••<br />
Cancer épidermoïde :<br />
17,5!%<br />
5 patients 12,5%<br />
••<br />
Adénocarcinome :<br />
Stade IV: (5)<br />
12,5!%<br />
35 patients 87,5%<br />
dont 10 adénocarcinomes sur Barrett 0 %<br />
10 % 20 % 30 %<br />
eu une résection<br />
gique de<br />
K<br />
és en RCP ayant<br />
ncologique de<br />
résection<br />
gique à la ZK<br />
Stadification préopératoire par :<br />
••<br />
PET-scan :<br />
90% des patients depuis 2006 (27 de 30 patients)<br />
••<br />
Echographie trans-oesophagienne : 75% des patients depuis 2007 (avant 2007 : 8%)<br />
Graphique 22 : Nombre de patients différents ayant eu une résection<br />
chirurgicale pour un cancer de l’œsophage à la ZK de<br />
2002 à <strong>2011</strong> : N = 40<br />
14<br />
12<br />
10<br />
8<br />
6<br />
4<br />
2<br />
0<br />
3<br />
9<br />
1<br />
1<br />
5<br />
1<br />
3<br />
1<br />
3<br />
4<br />
2<br />
2 1<br />
2<br />
1<br />
1<br />
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
femmes<br />
hommes<br />
Ratio : 9 femmes 22,5%, 31 hommes 77,5%<br />
Localisation des tumeurs de l’œsophage (code ICD10) :<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
59
••<br />
C15.3 Tiers supérieur de l’œsophage (œsophage cervical) : 3 patients 7,5%<br />
••<br />
C15.4 Tiers moyen de l’œsophage (œsophage thoracique) : 3 patients 7,5%<br />
••<br />
C15.5 Tiers inférieur de l’œsophage (œsophage abdominal) : 20 patients 50%<br />
••<br />
C16.0 Cardia : 14 patients 35%<br />
Age médian des patients opérés à la ZK : 67 ans (46 à 85 ans) 42% des patients sont âgés de 70 ans ou<br />
plus au moment de l’intervention.<br />
30 % 40 %<br />
Type de prise en charge :<br />
••<br />
Elective : 40 patients 100%<br />
Graphique 23 : Types de résections chirurgicales oncologiques de<br />
l’œsophage à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 40 patients<br />
2,5%<br />
Voie thoraco-abdominale gauche<br />
+ cervicale gauche (19)<br />
5,0%<br />
femmes<br />
10,0%<br />
Hybride-Ivor-Lewis<br />
(laparoscopie et thoracotomie) (9)<br />
hommes<br />
12,5%<br />
47,5%<br />
3-voies (thoracotomie<br />
droite/laparotomie/cervicotomie<br />
gauche) (5)<br />
Voie thoraco-abdominale<br />
gauche anastomose intra-thoracique (4)<br />
22,5%<br />
Laparotomie seule (2)<br />
Ivor Lewis "ouvert" (1)<br />
Types d’anastomose :<br />
••<br />
Anastomose cervicale :<br />
••<br />
jusqu’à 2007 :<br />
0 patient<br />
••<br />
de 2007 à <strong>2011</strong> : 24 patients sur 28 patients 84%<br />
••<br />
Anastomose intrathoracique :<br />
••<br />
jusqu’à 2007 : 12 patients sur 12 patients 100%<br />
••<br />
de 2007 à <strong>2011</strong> : 4 patients sur 28 patients 16%<br />
Types de curage ganglionnaire :<br />
••<br />
Type 2 champs (2F : abdominal et médiastinal) : 36 patients 90%<br />
••<br />
Type 3 champs (3F : abdominal, médiastinal et cervical) : 2 patients 5%<br />
••<br />
Abdominal uniquement : 2 patients 5%<br />
Résultats chirurgicaux :<br />
••<br />
Durée d’intervention (médiane) : 395 minutes (243 à 560)<br />
••<br />
Transfusions peropératoires : 14 patients 41%<br />
60
Complications postopératoires : 26 patients sur 40 patients 65%<br />
••<br />
dont nécessitant une réintervention : 5 patients 12,5%<br />
••<br />
dont fistules anastomotiques : 4 patients 10%<br />
Durée médiane du séjour postopératoire :<br />
••<br />
Durée séjour en réanimation (médiane) : 5 jours (3 à 70)<br />
••<br />
Durée hospitalisation postopératoire (médiane) : 17 jours (10 à 121)<br />
Mortalité postopératoire :<br />
••<br />
A 30 jours : 1 patient 2,5%<br />
••<br />
A 90 jours : 3 patients 7,5%<br />
Résultats oncologiques :<br />
Nombre de ganglions examinés : médiane 37 ganglions (11 à 59)<br />
par périodes : 18 ganglions (11 à 46) avant 2007 vs. 37,5 (18 à 59) depuis 2007 ; p = 0,0009<br />
hage<br />
mmes<br />
femmes<br />
Nombre de patients ayant une atteinte ganglionnaire :<br />
••<br />
Tumeur N+ : 28 patients 70%<br />
••<br />
par patient N+ :<br />
médiane du nombre de ganglions atteints/patient : 5 ganglions (1 à 29)<br />
Radicalité des résections :<br />
Types de résection œsophage<br />
Voie thoraco-abdominale gauche<br />
+ cervicale gauche (19) 47,50 %<br />
••<br />
R0 : 34 patients 85%<br />
••<br />
R1 : 4 Hybride-Ivor-Lewis<br />
patients 10%<br />
(laparoscopie et thoracotomie) (9) 23 %<br />
Causes de R1: 1 marge latérale négative
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 39 sur 40 patients opérés et 29 patients traités en oncologie<br />
ont été discutés en RCP = 68 sur 69 patients (98,5%).<br />
Traitement multimodal :<br />
Traitement systémique d’induction (néo-adjuvant) 32% :<br />
••<br />
Chimiothérapie : 7 patients 17,5%<br />
(8% avant 2007)<br />
••<br />
Radio-chimiothérapie : 3 patients 7,5%<br />
(modalité non-disponible avant 2007)<br />
Traitements adjuvants à visée curative :<br />
••<br />
Chimiothérapie : 12 patients 30%<br />
••<br />
Radiothérapie : 4 patients 10%<br />
Traitements palliatifs :<br />
••<br />
Chimiothérapie : 8 patients 20%<br />
16 patients (40%) opérés à la ZK sans traitement complémentaire.<br />
Suivi oncologique :<br />
••<br />
Durée du suivi : suivi médian 18,5 mois (2 à 89)<br />
••<br />
Durée du suivi des patients survivants suivi médian 25 mois (8 à 89)<br />
••<br />
Durée de survie :<br />
survie médiane 42 mois<br />
survie moyenne 48 mois<br />
(IC à 95% : 34 à 63)<br />
Estimation du taux de survie global (selon Kaplan-Meier) : à 3 ans 55%<br />
(39 patients survivants l’intervention) à 5 ans 44%<br />
Analyse de survie du cancer de l’oesophage – CRP-Santé :<br />
L’analyse de survie porte sur l’ensemble des patients opérés pour un cancer de l’œsophage entre le 1 er janvier<br />
2002 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, que l’intervention soit à visée curative ou palliative : 40 patients ont été opérés<br />
et 19 patients sont décédés au cours du suivi, soit 47.5% des patients.<br />
Pour les 21 patients vivants au suivi, il est à noter que le suivi est très complet avec un délai maximum écoulé,<br />
entre la date du dernier suivi et l’étude, de 6 mois.<br />
La médiane du délai de survie est de 53 mois (IC95%, 3 mois – 103 mois).<br />
La survie est similaire pour les hommes et les femmes ainsi que pour les patients agés de plus de 70 ans<br />
comparés à ceux de moins de 70 ans.<br />
La survie à 3 mois est de 87.5% (IC95% : 77.3% - 97.7%).<br />
La survie à 1 ans est de 64.1% (IC95% : 49.0% - 79.2%).<br />
La survie à 2, 3 & 4 ans reste constante à 51.5% (IC95% : 35.0% - 68.0%).<br />
La survie à 5 ans est de 38.6% (IC95% : 13.5% - 63.7%).<br />
62
Graphique 25 : Courbe de survie, estimée par la méthode de Kaplan-<br />
Meier, des patients opérés d’un cancer de l’œsophage<br />
entre le 1er janvier 2002 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, à la ZK<br />
Fonction de survie<br />
Survie cumulée<br />
Durée du suivi en mois<br />
Commentaires : Dr Georges DECKER<br />
Comparaison de la survie des patients opérés d’un cancer de l’oesophage avant juillet 2007 versus les<br />
patients opérés depuis juillet 2007.<br />
Au cours de la période analysée la prise en charge chirurgicale des cancers de l’oesophage a considérablement<br />
évolué au CCT. Il importe donc d’analyser les effets de ces changements :<br />
Avant août 2007, au CCT les patients atteints d’un cancer de l’oesophage ont pour la grande majorité<br />
été opéré par une technique dite selon Ivor-Lewis mini-invasive hybride, associant un temps abdominal<br />
laparoscopique avec un temps thoracique par thoracotomie et réalisation d’une anastomose oesophagogastrique<br />
intra-thoracique.<br />
Depuis août 2007 la prise en charge a été modifiée au sein du groupe chirurgical, incluant une modification des<br />
techniques chirurgicales. Depuis lors l’approche thoraco-abdominale gauche avec une anastomose cervicale,<br />
soit une approche classique des 3 voies (5 patients : thoracotomie droite, laparotomie et cervicotomie) a<br />
remplacé l’approche hybride (Ivor Lewis). Ces techniques conventionnelles mettent d’avantage l’accent sur la<br />
radicalité du curage lymphatique que l’effet minimalement invasif de l’intervention.<br />
Pour les 39 patients disponibles au suivi oncologique :<br />
••<br />
les 12 patients opérés avant août 2007 ont une survie médiane de 10 mois (IC à 95% de 10 à 50<br />
mois); moyenne : 30 mois (IC à 95% de 7 à 12 mois) avec un taux de survie à 36 mois (Kaplan-Meier)<br />
à 34 %.<br />
••<br />
les 27 patients opérés depuis août 2007 ont une survie moyenne de 36 mois (IC à 95% de 29 à 43<br />
mois), la médiane n’est pas encore atteinte (8 décès) et le taux de survie à 36 mois est de 64%. Cette<br />
différence de survie entre les 2 périodes est statistiquement significative (log rank test; p=0,019).<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
63
Graphique 26 : Comparaison des courbes de survie des patients<br />
opérés durant les périodes avant et après le mois<br />
d’août 2007<br />
Survie %<br />
inter. avant 2007<br />
inter. depuis 2007<br />
Durée du suivi en mois<br />
Graphique 27 : Courbe de survie spécifique du cancer de l’oesophage<br />
par stade pTNM (selon Kaplan-Meier) pour l’ensemble<br />
des 40 patients opérés.<br />
Survie %<br />
pTNM 2009<br />
Stade IV<br />
Stade III<br />
Stade II<br />
Stade I<br />
Durée du suivi en mois<br />
Il est à noter que les résultats de survie par stade sont excellents en comparaison avec les données<br />
internationales, particulièrement pour les patients aux stades II et III.<br />
64
2 3<br />
25 19<br />
Stade IA: (11)<br />
5.2.1.2 Estomac (CIM-0 C16)<br />
Graphique 28 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />
gastrique pris en charge par le CCT à la ZK de 2002 à<br />
<strong>2011</strong> : N = 81<br />
25,0!%<br />
Stade IB: (4)<br />
9,1!%<br />
44 patients ayant eu une<br />
résection chirurgicale<br />
oncologique de l'estomac à la ZK<br />
Stade II: (7)<br />
Stade IIIA: (7)<br />
45,7%<br />
15,9!%<br />
15,9!%<br />
37 patients discutés en RCP<br />
en traitement oncologique de<br />
l'estomac sans résection<br />
chirurgicale oncologique à la ZK<br />
54,3%<br />
Stade IIIB: (3)<br />
6,8!%<br />
Stade IV: (12)<br />
27,3!%<br />
0!% 10!% 20!% 30!% 40!%<br />
Graphique 29 : Nombre de patients différents ayant eu une résection<br />
chirurgicale pour un cancer de l’estomac à la ZK de<br />
2002 à <strong>2011</strong> : N = 44<br />
12<br />
10<br />
8<br />
4<br />
femmes<br />
hommes<br />
6<br />
4<br />
2<br />
0<br />
1<br />
1<br />
6<br />
6<br />
5<br />
3<br />
2<br />
2<br />
2<br />
2<br />
2 1 2<br />
2<br />
1<br />
1<br />
1<br />
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
Ratio : 19 femmes 56,8%, 25 hommes 43,2%<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
65
Nombre de patients opérés par localisation (code ICD10) :<br />
C16.0 Cardia : cf. Cancer de l’œsophage (Chapitre 5.2.2.1)<br />
••<br />
C16.0 Tumeur maligne du subcardia : 1 patient 2,3%<br />
••<br />
C16.1 Tumeur maligne du fundus : 3 patients 6,8%<br />
••<br />
C16.2 Tumeur maligne du corps de l’estomac : 12 patients 27,3%<br />
••<br />
C16.3 Tumeur maligne de l’antre pylorique : 25 patients 56,8%<br />
••<br />
C16.4 Tumeur maligne du pylore : 1 patient 2,3%<br />
••<br />
C16.5 T. m. de la petite courbure de l’estomac, SAI : 2 patients 4,5%<br />
Age médian des patients opérés à la ZK : 68 ans (34 à 91ans)<br />
Index de Karnofsky :<br />
••<br />
100 : 36 patients 81,8%<br />
••<br />
99 - 80 : 8 patients 18,2%<br />
Type de prise en charge :<br />
••<br />
Elective : 43 patients 97,7%<br />
••<br />
Urgente : 1 patient 0,3%<br />
Techniques d’abord chirurgicales des 44 résections chirurgicales oncologiques :<br />
••<br />
Laparoscopie : 15 patients 34,1%<br />
••<br />
Laparotomie : 21 patients 47,7%<br />
••<br />
Combiné : 8 patients 18,2%<br />
66
2008 6<br />
2009<br />
2010 6<br />
<strong>2011</strong> 2<br />
25 1<br />
Graphique 30 : Types de résections chirurgicales oncologiques de<br />
l’estomac à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 44 patients<br />
2,3%<br />
Stade IA: (11)<br />
27,3%<br />
41,0%<br />
Gastrectomie totale (18)<br />
Gastrectomie partielle - Billroth I (13)<br />
Gastrectomie partielle - Billroth II (12)<br />
Gastrectomie polaire supérieure (1)<br />
Stade IB: (4)<br />
Stade II: (7)<br />
Stade IIIA: (7)<br />
29,4%<br />
Stade IIIB: (3)<br />
Stade IV: (12)<br />
Types de curage ganglionnaire : (16% des patients sans lymphadénectomie)<br />
••<br />
Lymphadénectomie D1 : 2 patients 4,5%<br />
••<br />
Lymphadénectomie D2 : 28 patients 63,6%<br />
••<br />
Lymphadénectomie D3 : 7 patients 15,9%<br />
Gestes associées : 23 patients sur 44 patients 52,3%<br />
Annexectomie (1), cholécystectomie (11), résection hépatique 37 patients (2), discutés résection en RCP colique (4), splénectomie (5)<br />
45,7%<br />
Résultats chirurgicaux :<br />
54,3%<br />
44 patients ayant eu une<br />
résection chirurgicale<br />
oncologique de l'estomac à la ZK<br />
en traitement oncologique de<br />
l'estomac sans résection<br />
chirurgicale oncologique à la ZK<br />
1<br />
1<br />
Complications postopératoires : 20 patients sur 44 patients 45,5%<br />
••<br />
Fistule (œsophage, gastrique, pancréatique, colique) : 6<br />
••<br />
SSI superficiel : 1<br />
••<br />
SSI profond : 3<br />
••<br />
Autres : 10 patients : bronchopneumonie (1), épanchement pleural (3), hémorragie (1), infection<br />
urinaire (1), pancréatite aiguë (1), paralyse nerf récurrent (1), perforation iatrogène du cholédoque (1),<br />
septicémie (2), sténose anastomotique (2)<br />
Durée médiane du séjour postopératoire : 15,5 jours (8 à 95 jours)<br />
Mortalité postopératoire : 2 patients sur 44 patients 4,65%<br />
••<br />
Mortalité à 30 jours :<br />
1 patient à 12 jours<br />
Cause : choc septique<br />
••<br />
Hospitalière :<br />
1 patient à 40 jours<br />
Cause : infiltration médullaire métastatique<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
67
Résultats Cancer oncologiques de l'estomac :<br />
Cancer de l'estomac<br />
hommes femmes Gastrectomie totale (18) 41 % Stade IV: (12)<br />
2 1 2 Gastrectomie partielle - Billroth I (13) 29,40 % Stade IIIB: (3)<br />
3 2 Gastrectomie partielle - Billroth II (12) 27,30 % Stade IIIA: (7)<br />
4 5 1 Gastrectomie polaire supérieure (1) 2,30 % Stade II: (7)<br />
5 2 2 100 % Stade IB: (4)<br />
6 1 1 Stade IA: (11)<br />
7 2 2<br />
8 6 1<br />
9 1<br />
0 6 4<br />
1 2 3<br />
25 19<br />
Radicalité des résections :<br />
••<br />
Rx : 3 patients 6,8%<br />
••<br />
R0 : 38 patients 86,4%<br />
••<br />
R1 : 3 patients 6,8%<br />
Graphique 31 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />
= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des<br />
44 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />
oncologique pour cancer de l’estomac à la ZK de<br />
2002 à <strong>2011</strong><br />
Stade IA: (11)<br />
25,0!%<br />
Stade IB: (4)<br />
9,1!%<br />
h I (13)<br />
h II (12)<br />
re (1)<br />
Stade II: (7)<br />
Stade IIIA: (7)<br />
15,9!%<br />
15,9!%<br />
Stade IIIB: (3)<br />
6,8!%<br />
Stade IV: (12)<br />
27,3!%<br />
0!% 10!% 20!% 30!% 40!%<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 42 sur 44 patients opérés et 37 patients traités en oncologie<br />
ont été discutés en RCP = 79 sur 81 patients (97,5%).<br />
ZK<br />
K<br />
25 traitements 12 néo- / adjuvants (56,8%) à visée curative ou palliative proposés pour les 44 patients<br />
ayant eu une intervention chirurgicale pour cancer de l’estomac.<br />
10<br />
Traitements de chimiothérapie néo-adjuvants : 5 patients 11,4%<br />
8<br />
4<br />
femmes<br />
hommes<br />
1<br />
Traitements 6 adjuvants à visée curative : 14 patients 31,8%<br />
1<br />
6<br />
••<br />
Chimiothérapie (8) 5<br />
4<br />
2<br />
2<br />
••<br />
Radio-chimiothérapie (6)<br />
2<br />
2<br />
••<br />
Radiothérapie (4)<br />
0<br />
1<br />
2<br />
Traitements de chimiothérapie palliatifs : 6 patients 13,6%<br />
2<br />
1<br />
1<br />
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
2<br />
1<br />
6<br />
3<br />
2<br />
19 patients (43,2%) ont été opérés à la ZK sans traitement complémentaire.<br />
68
Suivi oncologique :<br />
Actuellement les données du suivi oncologique sont incomplètes en raison de la prise en charge par différents<br />
médecins (gastroentérologues, oncologues ou le généraliste). Le CCT espère pouvoir présenter ses résultats<br />
complets en 2014.<br />
Rectum N = 237<br />
192 patients ayant<br />
eu 41 une patients résection discutés chirurgicale en RCP en<br />
oncologique<br />
traitement 4 patients discutés oncologique en RCP sans avec<br />
résection tumeur bénigne chirurgicale<br />
oncologique (présomption à de la tumeur ZK maligne)<br />
5.2.1.3 Tumeur stromales gastro-intestinales (GIST)<br />
14 patients discutés en RCP et ayant eu une résection chirurgicale oncologique ou endoscopique.<br />
100 %<br />
••<br />
Localisation de la tumeur stromale :<br />
Cancer du rectum<br />
81 %<br />
17,30 %<br />
1,70 %<br />
••<br />
estomac (C16) : 9 patients 64,3%<br />
••<br />
intestin grêle (C17) : 2 patients 14,3%<br />
••<br />
duodénum (C17.0) : 2 patients 14,3%<br />
••<br />
rectum (C20) : 1 patient 7,1%<br />
1,7%<br />
5.2.1.4 Tumeur carcinoïde (neuroendocrine)<br />
16 patients discutés en RCP dont 12 (75%) ayant eu une résection chirurgicale oncologique.<br />
17,3%<br />
••<br />
Localisation des carcinoïdes :<br />
••<br />
intestin grêle (C17) : 1 patient 6,2%<br />
••<br />
côlon (C18 – C20) : 9 patients 56,3%<br />
••<br />
appendice (C18.1) : traitement oncologique 6 patients sans<br />
37,5%<br />
5.2.1.5 Côlon (CIM-0 C18)<br />
81,0%<br />
192 patients ayant<br />
eu une résection chirurgicale<br />
oncologique<br />
41 patients discutés en RCP en<br />
résection chirurgicale<br />
oncologique à la ZK<br />
4 patients discutés en RCP avec<br />
tumeur bénigne<br />
(présomption de tumeur maligne)<br />
Graphique 32 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />
du côlon pris en charge par le CCT à la ZK de 2002 à<br />
<strong>2011</strong> : N = 405<br />
44,<br />
4,5%<br />
18,5%<br />
312 patients ayant eu<br />
une résection chirurgicale<br />
oncologique<br />
77,0%<br />
75 patients discutés en RCP en<br />
traitement oncologique sans résection<br />
chirurgicale oncologique à la ZK<br />
18 patients discutés en RCP avec<br />
tumeur bénigne (présomption<br />
de tumeur maligne)<br />
22,1%<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
69
ale et totale (14)<br />
Stade IIIB: (33)<br />
17,0!%<br />
Stade IIIB: (52)<br />
Stade IIIC: (17)<br />
8,8!%<br />
Stade IIIC: (25)<br />
Stade IV: (32)<br />
16,6!%<br />
Stade IV: (58)<br />
Graphique 33 : Nombre de patients différents ayant eu une résection<br />
0!% 10!%<br />
chirurgicale<br />
20!%<br />
oncologique<br />
30!%<br />
pour un<br />
40!%<br />
0!%<br />
cancer du côlon à<br />
la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 312<br />
50<br />
excision (118)<br />
ure du rectum (31) +<br />
gmoidienne (13)<br />
minopérinéale (27)<br />
38<br />
16<br />
18<br />
17<br />
9<br />
17<br />
23<br />
femmes<br />
hommes<br />
25<br />
15<br />
13<br />
16<br />
23<br />
18<br />
du rectum (2)<br />
13<br />
16<br />
11<br />
12<br />
18<br />
10<br />
17<br />
16<br />
9<br />
19<br />
(1)<br />
0<br />
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
Ratio : 161 femmes 51,9%, 151 hommes 48,1%<br />
Localisation des tumeurs du côlon (code ICD10) :<br />
317 cancers coliques ont été reséqués chez 312 patients (5 doubles localisations).<br />
••<br />
C18.0 Caecum : 70 22,1%<br />
••<br />
C18.1 Appendice : 1 0,3%<br />
••<br />
C18.2 Côlon ascendant : 47 14,8%<br />
••<br />
C18.3 Angle hépatique : 14 4,4%<br />
••<br />
C18.4 Côlon transverse : 27 8,5%<br />
••<br />
C18.5 Angle splénique : 16 5%<br />
••<br />
C18.6 Côlon descendant : 19 6%<br />
••<br />
C18.7 Côlon sigmoïde : 123 38,8%<br />
70
0!%<br />
Age médian des patients opérés à la ZK : 72 ans (25 à 100 ans)<br />
Indice de Karnofsky :<br />
••<br />
100 - 70 : 294 94,2 %<br />
••<br />
69 - 50 : 14 4,5 %<br />
••<br />
49 - 30 : 4 1,3 %<br />
Type de prise en charge :<br />
••<br />
Elective : 292 92,1%<br />
••<br />
Urgente : 25 7,9%<br />
Techniques d’abord chirurgicales des 317 résections chirurgicales oncologiques Cancer : du rectum<br />
••<br />
Laparoscopie : 268 84,5%<br />
••<br />
Laparotomie : 41<br />
Résection rectosigmoidienne (13)<br />
12,9%<br />
••<br />
Combiné (assisté par 2004 LPX) : 15 14 3 TEM (3)<br />
1%<br />
••<br />
Conversion :<br />
2005 6 8 Résection locale du rectum (2)<br />
5 1,6%<br />
Cancer du rectum<br />
81 % Total mesorectal excision (118)<br />
17,30 % hommes femmes Résection antérieure du rectum (31) +<br />
1,70 % 2002 9 8 Amputation abdominopérinéale (27)<br />
100 % 2003 20 8 Hartmann (4)<br />
2006 10 10 Résection Pouch (1)<br />
2007 16 6<br />
2008 8 9<br />
2009 10 7<br />
Graphique 34 : Types<br />
2010<br />
de résections<br />
7<br />
chirurgicales<br />
9<br />
oncologiques<br />
coliques <strong>2011</strong> de 2002 8 à <strong>2011</strong>5<br />
à la ZK : N = 312 patients<br />
109 84<br />
0,3%<br />
4,4%<br />
Stade 0: (4)<br />
irurgicale<br />
s en RCP en<br />
ique sans<br />
le<br />
5,4%<br />
45,4%<br />
Hémicolectomie gauche - simple<br />
(115) et élargie (29)<br />
Hémicolectomie droite - simple (120)<br />
et élargie (21)<br />
Résection colique transverse (17)<br />
Stade I: (42)<br />
Stade IIA: (48)<br />
Stade IIB: (8)<br />
Stade IIIA: (10)<br />
en RCP avec<br />
44,5%<br />
Colectomie subtotale et totale (14)<br />
Stade IIIB: (33)<br />
meur maligne)<br />
Hartmann (1)<br />
Stade IIIC: (17)<br />
Stade IV: (32)<br />
t eu<br />
urgicale<br />
és en RCP en<br />
gique sans résection<br />
ogique à la ZK<br />
és en RCP avec<br />
présomption<br />
e)<br />
Stomies : 31 patients 8,9%<br />
1,0%<br />
1,5% 0,5%<br />
••<br />
Colostomie provisoire : 25 patients 8%<br />
••<br />
Iléostomie définitive (1 pat. = 0,3%)<br />
provisoire<br />
2,0%<br />
(5 pat. = 1,6%) : 6 patients 1,9%<br />
13,6%<br />
22,1% 59,3%<br />
Total mesorectal excision (118)<br />
Résection antérieure du rectum (31) +<br />
Résection rectosigmoidienne (13)<br />
Amputation abdominopérinéale (27)<br />
Hartmann (4)<br />
TEM (3)<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
Résection locale du rectum (2)<br />
71<br />
50<br />
38<br />
25<br />
13
Gestes associées spécifiques : 74 patients 23,7%<br />
••<br />
Digestif (p.ex. : cholécystectomie, hernie inguinale,<br />
splénectomie, résection antre gastrique,<br />
résection colique suppl., etc.) 38 12,2%<br />
••<br />
Hépatique (biopsie / métastasectomie) : 16 5,1%<br />
••<br />
Gynécologique<br />
(p.ex. : annexectomie, hystérectomie, etc.) : 16 5,1%<br />
••<br />
Pneumologique (p.ex. : thoracoscopie pour biopsie) : 2 0,6%<br />
••<br />
Urologique (p.ex. : cystectomie) : 2 0,6%<br />
Résultats chirurgicaux :<br />
Complications postopératoires : 71 patients sur 312 patients 22,8%<br />
••<br />
8 patients (2,6%) opérés avec une bronchopneumonie.<br />
••<br />
11 patients (3,5%) opérés ayant eu une fistule anastomotique.<br />
••<br />
10 patients (3,2%) opérés ayant eu une infection urinaire.<br />
••<br />
17 patients (5,4%) opérés ayant eu une infection du site opératoire.<br />
••<br />
Autres : 25 patients : p.ex. : AVC, arythmie, bronchopneumonie, choc septique, confusion postopératoire,<br />
épanchement pleural, hémorragie, infarctus, infection urinaire, nécrose colique, occlusion, péritonite,<br />
rétention urinaire, etc.<br />
Les complications postopératoires de la chirurgie colique ont été contrôlées par l’infirmière coordinatrice et<br />
le service hygiène sous contrôle du Dr Alain HAKIM – Médecin spécialiste en biologie clinique (Membre de la<br />
commission d’hygiène et du groupe de travail de la prévention des infections nosocomiales).<br />
Durée médiane du séjour postopératoire :<br />
••<br />
Patients ayant eu une laparoscopie :<br />
••<br />
Patients ayant eu une laparotomie :<br />
7,4 jours (3 à 71 jours)<br />
12,8 jours (3 à 113 jours)<br />
Mortalité postopératoire : 14 patients sur 312 patients 4,5%<br />
••<br />
Mortalité à 30 jours : 13 patients entre 1 et 21 jours<br />
Causes : bronchopneumonie (1), problème cardio-vasculaire (1), chocs septiques (3),<br />
décompensation hépatique (1), coagulopathie post-transfusionnelle (1), infarctus mésentèrique (2),<br />
insuffisance cardiaque (2), insuffisance hépatique sur cirrhose (1), 1 œdème pulmonaire sur sténose<br />
aortique (1)<br />
••<br />
Hospitalière : 1 patient à 71 jours<br />
Cause : progression tumorale<br />
Résultats oncologiques :<br />
Radicalité des résections :<br />
••<br />
Rx : 12 3,8%<br />
••<br />
R0 : 299 94,3%<br />
••<br />
R1 : 5 1,6%<br />
••<br />
R2 : 1 0,3%<br />
72
Graphique 35 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC = UICC<br />
– 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des 312 patients<br />
ayant eu une intervention chirurgicale oncologique<br />
pour cancer du côlon à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong><br />
Stade 0: (7)<br />
2,2 %<br />
Stade I: (65)<br />
20,5 %<br />
Stade IIA: (83)<br />
26,2 %<br />
Stade IIB: (17)<br />
Stade IIIA: (10)<br />
3,1 %<br />
5,4 %<br />
Stade IIIB: (52)<br />
16,4 %<br />
Stade IIIC: (25)<br />
7,9 %<br />
Stade IV: (58)<br />
18,3 %<br />
0% 10% 20% 30% 40%<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 266 sur 312 patients opérés et 75 patients traités en oncologie<br />
ont été discutés en RCP = 341 sur 387 patients (88,1%).<br />
149 traitements adjuvants (47,7%) à visée curative ou palliative proposés pour les 312 patients ayant eu<br />
une intervention chirurgicale oncologique pour cancer du côlon.<br />
Traitements adjuvants à visée curative : 111 patients 35,6%<br />
••<br />
Chimiothérapie (110)<br />
••<br />
Radiothérapie (1) (irradiation paroi abdominale envahie par la tumeur)<br />
Traitements de chimiothérapie palliatifs : 38 patients 12,2%<br />
163 patients (52,2%) opérés à la ZK sans traitement complémentaire.<br />
Polypes et tumeurs bénignes du côlon<br />
nécessitant une résection chirurgicale réglée : N = 18<br />
••<br />
Hémicolectomie dr : 6 dont 1 élargie<br />
••<br />
Sigmoïdectomie : 3<br />
••<br />
Polypectomie : 9<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
73
Analyse de survie pour le cancer du côlon - CRP Santé :<br />
Parmi les 69 patients opérés pour un cancer du côlon de stade 0 ou I, 7 sont décédés au cours du suivi, soit<br />
10.1% des patients.<br />
Parmi les 97 patients opérés pour un cancer du côlon de stade II, 23 sont décédés au cours du suivi, soit<br />
23.7% des patients.<br />
Parmi les 86 patients opérés pour un cancer du côlon de stade III, 28 sont décédés au cours du suivi, soit<br />
32.6% des patients.<br />
Parmi les 58 patients opérés pour un cancer du côlon de stade IV, 39 sont décédés au cours du suivi, soit<br />
67.2% des patients.<br />
Les probabilités de survie à différents temps pour les patients opérés d’un cancer du côlon en fonction du<br />
stade sont présentées dans le tableau suivant :<br />
Stades 0 & I Stade II Stade III Stade IV<br />
Survie IC à 95% Survie IC à 95% Survie IC à 95% Survie IC à 95%<br />
3 mois 98.6% (95.9% - 100%) 93.5% (88.4% - 98.6%) 96.4% (92.5% - 100%) 83.8% (74.2% - 93.4%)<br />
1 an 96.8% (92.5% - 100%) 92.4% (86.9% - 97.9%) 92.7% (87.0% - 98.4%) 66.9% (54.4% - 79.4%)<br />
2 ans 95.0% (89.5% - 100%) 88.1% (81.0% - 95.2%) 82.6% (74.0% - 91.2%) 37.4% (24.3% - 50.5%)<br />
3 ans 95.0% (89.5% - 100%) 84.9% (76.9% - 92.9%) 75.8% (65.6% - 86.0%) 27.6% (15.4% - 39.8%)<br />
4 ans 92.0% (84.2% - 99.8%) 84.9% (76.9% - 92.9%) 69.8% (58.4% - 81.2%) 25.1% (13.1% - 37.1%)<br />
5 ans 92.0% (84.2% - 99.8%) 72.6% (60.4% - 84.8%) 58.3% (45.0% - 71.6%) 25.1% (13.1% - 37.1%)<br />
Les courbes de survie, estimées par la méthode de Kaplan-Meier, en fonction du stade du cancer, différent<br />
globalement de façon significative (Test du Log Rank < 0.0001) (cf. graphique 36).<br />
74
Graphique 36 : Courbes de survie, estimées par la méthode de<br />
Kaplan-Meier, des patients opérés d’un cancer du<br />
côlon en fonction du stade, entre le 1er janvier 2002<br />
et le 31 décembre <strong>2011</strong>, à la ZK.<br />
Fonction de survie<br />
Survie cumulée<br />
Rectum N = 237<br />
192 patients ayant<br />
Durée du suivi en mois<br />
eu 41 une patients résection discutés chirurgicale en RCP en<br />
oncologique<br />
traitement 4 patients discutés oncologique en RCP sans avec<br />
résection tumeur bénigne chirurgicale<br />
oncologique (présomption à de la tumeur ZK maligne)<br />
5.2.1.6 Cancer du rectum (jusqu’à 15 cm de la marge anale) (CIM-0 C20)<br />
Cancer du rectum<br />
81 %<br />
17,30 %<br />
1,70 %<br />
100 %<br />
Graphique 37 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />
du rectum pris en charge par le CCT à la ZK de 2002 à<br />
<strong>2011</strong> : N = 237<br />
1,7%<br />
17,3%<br />
192 patients ayant<br />
eu une résection chirurgicale<br />
oncologique<br />
41 patients discutés en RCP en<br />
traitement oncologique sans<br />
résection chirurgicale<br />
oncologique à la ZK<br />
81,0%<br />
4 patients discutés en RCP avec<br />
tumeur bénigne<br />
(présomption de tumeur maligne)<br />
4,5%<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
75
Graphique 38 : Nombre de patients différents ayant eu une résection<br />
chirurgicale oncologique pour un cancer du rectum<br />
de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 192<br />
50<br />
38<br />
femmes<br />
hommes<br />
25<br />
13<br />
0<br />
8<br />
14<br />
6<br />
10<br />
8<br />
9 7<br />
20<br />
8<br />
9 5<br />
15<br />
16<br />
9<br />
10<br />
10<br />
6<br />
8<br />
7 8<br />
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
Ratio : 84 femmes 43,7%, 108 hommes 56,3%<br />
Localisation des tumeurs du rectum (code ICD10) :<br />
194 cancers du rectum ont été réséqués chez 192 patients (2 doubles localisations).<br />
••<br />
C20.9 Rectum : 194 100%<br />
Age médian des patients opérés à la ZK : 69 ans (36 à 94 ans)<br />
Index de Karnofsky :<br />
••<br />
100 - 70 : 186 patients 96,9%<br />
••<br />
69 - 50 : 2 patients 1%<br />
••<br />
49 - 30 : 4 patients 2,1%<br />
Type de prise en charge :<br />
••<br />
Elective : 192 99%<br />
••<br />
Urgente : 2 1%<br />
76
ant<br />
n chirurgicale<br />
utés en RCP en<br />
logique sans<br />
gicale<br />
a ZK<br />
tés en RCP avec<br />
e tumeur maligne)<br />
Techniques d’abord chirurgicales des 194 résections chirurgicales oncologiques :<br />
••<br />
Laparoscopie : 169 87,1%<br />
••<br />
Laparotomie : 7 3,6%<br />
44,5%<br />
5,4%<br />
45,4%<br />
Hémicolectomie gauche - simple<br />
(115) et élargie (29)<br />
Hémicolectomie droite - simple (120)<br />
et élargie (21)<br />
Résection colique transverse (17)<br />
Colectomie subtotale et totale (14)<br />
Stade I: (42)<br />
Stade IIA: (48)<br />
Stade IIB: (8)<br />
Stade IIIA: (10)<br />
Stade IIIB: (33)<br />
••<br />
Combiné : 4 2%<br />
••<br />
Conversion : 9 Stade IIIC: (17) 4,7%<br />
Hartmann (1)<br />
••<br />
TEM : 5 2,6%<br />
Stade IV: (32)<br />
4,1!%<br />
5,2<br />
Graphique 39 : Types de résections chirurgicales oncologiques<br />
rectales à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 192 patients<br />
0!%<br />
1,0%<br />
1,5% 0,5%<br />
2,0%<br />
Total mesorectal excision (118)<br />
50<br />
ayant eu<br />
chirurgicale<br />
13,6%<br />
Résection antérieure du rectum (31) +<br />
Résection rectosigmoidienne (13)<br />
38<br />
iscutés en RCP en<br />
cologique sans résection<br />
ncologique à la ZK<br />
Amputation abdominopérinéale (27)<br />
Hartmann (4)<br />
25<br />
16<br />
15<br />
iscutés en RCP avec<br />
ne (présomption<br />
ligne)<br />
22,1% 59,3%<br />
TEM (3)<br />
Résection locale du rectum (2)<br />
13<br />
16<br />
11<br />
Résection Pouch (1)<br />
Stomies : 110 patients 57,2%<br />
••<br />
Colostomie : définitive (31 patients 16,1%), 90 patients 46,9%<br />
provisoire (59 patients 30,7%)<br />
••<br />
Iléostomie : définitive (2 patients 1%), 20 patients 10,4%<br />
provisoire (18 patients 9,4%)<br />
0<br />
2002 200<br />
Gestes associées spécifiques : 40 patients 20,8%<br />
••<br />
Digestif (p.ex. : cholécystectomie, splénectomie,<br />
résection colique suppl., etc.) : 20 patients 10%<br />
••<br />
Hépatique (métastasectomie) : 5 patients 2,6%<br />
••<br />
Gynécologique (p.ex. : annexectomie, hystérectomie,<br />
résection vagin, etc.) : 10 patients 5,2%<br />
••<br />
Urologique (p.ex. : cystectomie, reconstruction vessie, etc.) : 5 patients 2,6%<br />
Résultats chirurgicaux :<br />
Complications postopératoires : 67 patients sur 192 patients 34,9%<br />
••<br />
4 patients (0,2%) opérés ayant eu une bronchopneumonie.<br />
••<br />
26 patients (13,5%) opérés ayant eu une fistule anastomotique.<br />
••<br />
11 patients (5,7%) opérés ayant eu une infection urinaire.<br />
••<br />
10 patients (5,2%) opérés ayant eu une infection du site opératoire.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
77
••<br />
Autres : 16 patients : p. ex. : hémorragie, iléus, infection urinaire, lésion uretère, nécrose colique,<br />
occlusion, péritonite, phlébite, etc.<br />
Durée médiane du séjour postopératoire :<br />
••<br />
Patients opérés par laparoscopie :<br />
••<br />
Patients opérés par laparotomie :<br />
11 jours (3 à 87 jours)<br />
17,4 jours (7 à 28 jours)<br />
Mortalité postopératoire : 4 patients sur 192 patients 2,1%<br />
••<br />
Mortalité à 30 jours : 2 patients entre 11 et 25 jours<br />
Cause : altération de l’état général et âge (1), embolie pulmonaire (1)<br />
••<br />
Hospitalière : 2 patients entre 34 et 87 jours<br />
Cause : Multiple organ failure (1), ischémie colique (1)<br />
Résultats oncologiques :<br />
Radicalité des résections :<br />
••<br />
Rx : 7 3,7%<br />
••<br />
R0 : 177<br />
Cancer du rectum<br />
91,2%<br />
••<br />
R1 : 7 3,6%<br />
••<br />
R2 : 3 1,5%<br />
Cancer du rectum<br />
Total mesorectal excision (118) 59,30 %<br />
Résection antérieure du rectum (31) +<br />
22,10 % Stade IV: (32) 16,60 %<br />
Résection Amputation rectosigmoidienne abdominopérinéale (13) (27) 13,60 % Stade IIIC: (17) 8,80 %<br />
Hartmann (4) 2 % Stade IIIB: (33) 17 %<br />
TEM (3) 1,50 % Stade IIIA: (10) 5,20 %<br />
Résection locale du rectum (2) 1 % Stade IIB: (8) 4,10 %<br />
Résection Pouch (1) 0,50 % Stade IIA: (48) 24,70 %<br />
Graphique 40 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />
= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des<br />
192 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />
oncologique pour cancer du rectum à la ZK de 2002<br />
à <strong>2011</strong><br />
100,00 %<br />
100,00 % Stade I: (42) 21,60 %<br />
Stade 0: (4) 2 %<br />
Stade 0: (4)<br />
2,0!%<br />
Stade 0: (7<br />
omie gauche - simple<br />
rgie (29)<br />
omie droite - simple (120)<br />
21)<br />
Stade I: (42)<br />
Stade IIA: (48)<br />
Stade IIB: (8)<br />
4,1!%<br />
21,6!%<br />
24,7!%<br />
Stade I: (65<br />
Stade IIA: (83<br />
Stade IIB: (17<br />
olique transverse (17)<br />
Stade IIIA: (10)<br />
5,2!%<br />
Stade IIIA: (10<br />
subtotale et totale (14)<br />
Stade IIIB: (33)<br />
17,0!%<br />
Stade IIIB: (52<br />
(1)<br />
Stade IIIC: (17)<br />
8,8!%<br />
Stade IIIC: (25<br />
Stade IV: (32)<br />
16,6!%<br />
Stade IV: (58<br />
0!% 10!% 20!% 30!% 40!%<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 182 sur 192 patients opérés et 41 patients traités en<br />
oncologie ont été discutés en RCP = 223 sur 233 patients (95,7%).<br />
50<br />
orectal excision (118)<br />
78<br />
antérieure du rectum (31) +<br />
38<br />
23<br />
femmes<br />
hommes
Traitements adjuvants à visée curative ou palliative proposés pour les 192 patients ayant eu une<br />
intervention chirurgicale oncologique pour cancer du rectum.<br />
Traitements néo-adjuvants : 54 patients 28,1%<br />
••<br />
Radio-chimiothérapie (49)<br />
••<br />
Radiothérapie (5)<br />
Traitements adjuvants à visée curative : 87 patients 45,3%<br />
••<br />
Chimiothérapie (66)<br />
••<br />
Radio-chimiothérapie (10)<br />
••<br />
Radiothérapie (11)<br />
Traitements de chimiothérapie palliatifs : 31 patients 16,1%<br />
20 patients (10,5%) opérés à la ZK sans traitement complémentaire.<br />
Suivi oncologique :<br />
77 patients (15,3%) opérés d’un cancer colorectal ont eu une consultation génétique.<br />
••<br />
3 patients (0,6%) atteints d’un « Syndrome de Lynch ».<br />
••<br />
1 patient (0,2%) atteint d’une « Polypose familiale ».<br />
Nombre de patients ayant eu une récidive locale : 7 patients 3,6%<br />
Polypes et tumeurs bénignes du rectum<br />
nécessitant une résection chirurgicale réglée : N = 4<br />
••<br />
Résection antérieure du rectum : 1<br />
••<br />
Exérèse transanale tumeur rectale : 3<br />
Analyse de survie du cancer colorectal - CRP-Santé :<br />
L’analyse de survie porte sur l’ensemble des patients opérés pour un CCR entre le 1er janvier 2002 et le 31<br />
décembre <strong>2011</strong>, que l’intervention soit à visée curative ou palliative. 502 patients ont été opérés et 169<br />
patients sont décédés au cours du suivi soit 33.7% des patients.<br />
Parmi les patients opérés, 10 patients, soit 2% des patients, sont décédés au cours des 30 premiers jours<br />
suivant l’opération. Ils représentent 5.9% des décès.<br />
Pour les 333 patients vivants, il est à noter que le délai moyen écoulé entre la date du dernier suivi et l’étude<br />
est de 16 mois, le maximum étant de 125 mois.<br />
La médiane du délai de survie est de 90 mois (IC95%, 74 mois – 106 mois).<br />
La survie à 3 mois est de 94.8% (IC95% : 92.8% - 96.8%).<br />
La survie à 1 an est de 89.3% (IC95% : 86.6% - 92.0%).<br />
La survie à 2 ans est de 79.0% (IC95% : 75.1% - 82.9%).<br />
La survie à 3 ans est de 72.4% (IC95% : 68.1% - 76.7%).<br />
La survie à 4 ans est de 66.2% (IC95% : 61.3% - 71.1%).<br />
La survie à 5 ans est de 59.7% (IC95% : 54.4% - 65.0%).<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
79
Graphique 41 : Courbe de survie, estimée par la méthode de Kaplan-<br />
Meier, des patients opérés d’un cancer colorectal entre<br />
le 1er janvier 2002 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, à la ZK.<br />
Fonction de survie<br />
Survie cumulée<br />
Durée du suivi en mois<br />
Parmi les 310 patients opérés pour un cancer du côlon, 97 sont décédés au cours du suivi, soit 31.3% des<br />
patients.<br />
Parmi les 192 patients opérés pour un cancer du rectum, 72 sont décédés au cours du suivi, soit 37.5% des<br />
patients.<br />
La médiane du délai de survie est de 97 mois (IC95%, 72 mois – 122 mois) pour les patients opérés d’un<br />
cancer du côlon, et de 73 mois (IC95% 50 mois – 96 mois) pour les patients opérés d’un cancer du rectum.<br />
Les probabilités de survie à différents temps pour les patients opérés d’un cancer du côlon ou du rectum sont<br />
présentées dans le tableau suivant :<br />
Colon<br />
Rectum<br />
Survie (IC à 95%) Survie (IC à 95%)<br />
3 mois 93.6% (90.9% - 96.3%) 96.7% (94.2% - 99.2%)<br />
1 an 88.5% (84.8% - 92.2%) 90.5% (86.2% - 94.8%)<br />
2 ans 77.7% (72.6% - 82.8%) 81.2% (75.3% - 87.1%)<br />
3 ans 72.4% (66.7% - 78.1%) 72.6% (65.5% - 79.7%)<br />
4 ans 69.4% (63.5% - 75.3%) 62.0% (54.0% - 70.0%)<br />
5 ans 62.2% (55.3% - 69.1%) 56.1% (47.5% - 64.7%)<br />
80
Les courbes de survie, estimées par la méthode de Kaplan-Meier, en fonction de la localisation du cancer, ne<br />
différent pas significativement (Test du Log Rank non-significatif) (cf. graphique 42).<br />
Graphique 42 : Courbes de survie, estimées par la méthode de<br />
Kaplan-Meier, des patients opérés d’un cancer du<br />
côlon et d’un cancer du rectum, entre le 1er janvier<br />
2002 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, à la ZK.<br />
Fonction de survie<br />
Survie cumulée<br />
Durée du suivi en mois<br />
Analyse de survie pour le cancer du rectum – CRP-Santé :<br />
Parmi les 45 patients opérés pour un cancer du rectum de stade 0 ou I, 11 sont décédés au cours du suivi,<br />
soit 24.4% des patients.<br />
Parmi les 55 patients opérés pour un cancer du rectum de stade II, 20 sont décédés au cours du suivi, soit<br />
36.4% des patients.<br />
Parmi les 60 patients opérés pour un cancer du rectum de stade III, 19 sont décédés au cours du suivi, soit<br />
31.7% des patients.<br />
Parmi les 32 patients opérés pour un cancer du rectum de stade IV, 22 sont décédés au cours du suivi, soit<br />
68.8% des patients.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
81
Les probabilités de survie à différents temps pour les patients opérés d’un cancer du rectum en fonction du<br />
stade sont présentées dans le tableau suivant :<br />
Stades 0 & I Stade II Stade III Stade IV<br />
Survie (IC à 95%) Survie (IC à 95%) Survie (IC à 95%) Survie (IC à 95%)<br />
3 mois 100% 96,3% (91,2%-100%) 98,2% (94,7%-100%) 90,1% (79,5%-100%)<br />
1 an 95,2% (88,7%-100%) 92,3% (85,0%-99.6%) 94,6% (88,7%-100%) 73,3% (57,4%-89.2%)<br />
2 ans 92,4% (84,0%-100%) 85,8% (76,0%-95.6%) 90,5% (82,5%-98.5%) 38,7% (20,3%-57.1%)<br />
3 ans 86,6% (75,6%-97.6%) 76,6% (64,4%-88.8%) 81,0% (69,6%-92.4%) 38,7% (20,3%-57.1%)<br />
4 ans 83,1% (70,6%-95.6%) 61,8% (46,5%-77.1%) 68,2% (54,1%-82.3%) 20,6% (4,1%-37.1%)<br />
5 ans 75,2% (59,7%-90.7%) 54,3% (37,6%-71.0%) 65,3% (50,8%-79.8%) 15,5% (0,4%-30.6%)<br />
Les courbes de survie, estimées par la méthode de Kaplan-Meier, en fonction du stade du cancer, différent<br />
globalement de façon significative (Test du Log Rank < 0.0001) (cf. graphique 43).<br />
Graphique 43 : Courbes de survie, estimées par la méthode de<br />
Kaplan-Meier, des patients opérés d’un cancer du<br />
rectum en fonction du stade, entre le 1er janvier<br />
2002 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, à la ZK<br />
Fonction de survie<br />
Survie cumulée<br />
Durée du suivi en mois<br />
82
Comparaison des survies à la littérature pour le cancer du côlon et le cancer du<br />
rectum : Dr Françoise BOURGEOIS<br />
Des statistiques relevées sur le cancer colorectal chez les patients pris en charge à la ZK entre 2002 et <strong>2011</strong>,<br />
on retiendra les éléments suivants :<br />
1. Une excellente prise en charge pluridisciplinaire telle que recommandée dans les guidelines de bonne<br />
pratique (88,1 % des cas de cancers coliques – 341 sur 387 patients – ont été discutés en RCP et 95,7 %<br />
des cancers rectaux – 223 sur 233 patients).<br />
2. Globalement, la survie à 5 ans des patients de la ZK est tout à fait comparable voire excellente par rapport<br />
aux statistiques internationales :<br />
a. tous stades confondus :<br />
62,2 % pour le cancer colique et 56,1 % pour le cancer rectal tout stade confondu à la ZK entre 2002 et<br />
<strong>2011</strong> qui se comparent à 54,4 % pour le cancer colique et 54,6 % pour le cancer rectal (statistiques de<br />
survie à 5 ans en Angleterre entre 2005 et 2009 ; Source Cancer Research UK basée sur les ICD codes).<br />
b. selon le stade de la maladie :<br />
Cette survie à 5 ans des patients avec cancer colique suivis à ZK entre 2002 et <strong>2011</strong>, comparée à la<br />
survie de 28491 cas (American Joint Committee On Cancer entre 1998 et 2000), reste tout à fait correcte<br />
lorsqu’on étudie plus en détail les différents stades de la maladie :<br />
<strong>Zitha</strong>Klinik Study of National Cancer Institute 1998-2000<br />
Stade 0 -I 92 % 74 %<br />
Stade II 72,6 % 67-59-36 % selon le stade IIa, IIb, IIc<br />
Stade III 58,3 % 73-46-28 % selon le stade IIIa, IIIb, IIIc<br />
Stade IV 25,1 % 6 %<br />
Survie à 5 ans des patients avec cancer rectal suivis à la ZK entre 2002-<strong>2011</strong> comparée à la survie d’environ<br />
10000 cas (American Joint Commitee On Cancer entre 1998 et 2000) :<br />
<strong>Zitha</strong>Klinik Study of National Cancer Institute 1998-2000<br />
Stade 0-I 75,2 % 74 %<br />
Stade II 54,3 % 65-52-32 % selon le stade Ia, IIb, IIc<br />
Stade III 65,3 % 74-45-33 % selon le stade IIIa, IIIb, IIIc<br />
Stade IV 15,5 % 6 %<br />
5.2.1.7 Cancer du canal anal (CIM-0 C21)<br />
5 patients discutés en RCP dont 4 patients ayant eu une résection chirurgicale oncologique (80%).<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
83
5.2.1.8 Foie - Hépatocarcinome (CIM-0 C22.0)<br />
Métastases hépatiques d’origine colique<br />
Carcinome hépatocellulaire (N= 38)<br />
Métastases hépatiques d<br />
23 patients discutés en RCP ayant<br />
60,50 % 55 patients discutés en RC<br />
eu 7 patients un traitement discutés oncologique en RCP avec du<br />
18,50 % traitement 32 patients chirurgical discutés à onco la R<br />
foie tumeur 4 patients bénigne discutés du foie en RCP ayant eu<br />
(présomption une 4 patients résection discutés de chirurgicale tumeur en RCP maligne) ayant eu<br />
oncologique une résection du chirurgicale foie à la ZKoncologique<br />
du foie dans un centre universitaire<br />
10,50 %<br />
10,50 %<br />
eu 3 patients une résection discutés chirurgic en RC<br />
oncologique une résection pour chirurgicale métasta<br />
hépatiques oncologique à pour la ZKmétasta<br />
hépatiques dans un centre<br />
Graphique 44 : Nombre des patients différents 100,00 % atteints d’un cancer<br />
du foie pris en charge par le CCT à la ZK de 2002 à<br />
universitaire<br />
<strong>2011</strong> : N = 38<br />
10,5%<br />
23 patients discutés en RCP ayant<br />
eu un traitement oncologique du<br />
foie<br />
10,5%<br />
7 patients discutés en RCP avec<br />
tumeur bénigne du foie<br />
(présomption de tumeur maligne)<br />
18,5% 60,5%<br />
4 patients discutés en RCP ayant eu<br />
une résection chirurgicale<br />
oncologique du foie à la ZK<br />
4 patients discutés en RCP ayant eu<br />
une résection chirurgicale oncologique<br />
du foie dans un centre universitaire<br />
3,3%<br />
55 patients discutés en RCP sans<br />
traitement chirurgical oncologique<br />
84<br />
35,5%<br />
32 patients discutés à la RCP ayant<br />
eu une résection chirurgicale<br />
oncologique pour métastases
4 patients discutés en RCP ayant eu<br />
une résection chirurgicale oncologique<br />
du foie dans un centre universitaire<br />
Graphique 45 :Nombre des patients différents atteints des mé tastases<br />
hépatiques d’origine colorectal ayant eu une<br />
résection chirurgicale oncologique pris en charge<br />
par le CCT à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 90 sur 502<br />
patients (17,9%)<br />
3,3%<br />
55 patients discutés en RCP sans<br />
traitement chirurgical oncologique<br />
35,5%<br />
32 patients discutés à la RCP ayant<br />
eu une résection chirurgicale<br />
oncologique pour métastases<br />
hépatiques à la ZK<br />
61,2%<br />
3 patients discutés en RCP ayant eu<br />
une résection chirurgicale<br />
oncologique pour métastases<br />
hépatiques dans un centre<br />
universitaire<br />
32 sur 90 patients (35,5%) atteints des métastases hépatiques ayant eu une résection chirurgicale oncologique<br />
du foie :<br />
••<br />
dont 10 sur 32 patients (31,2%) ayant eu une chirurgie concomitante.<br />
••<br />
dont 22 sur 32 patients (68,8%) ayant eu une chirurgie secondaire.<br />
3 sur 90 patients (3,3%) ayant eu une résection chirurgicale oncologique du foie dans un centre universitaire.<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 100% des patients ont été discutés en RCP.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
85
74 patients discutés en RCP ayant eu<br />
un 8 patients traitement ayant oncologique eu une résection du<br />
pancréas chirurgicale 4 patients discutés oncologique en RCP du avec pancréas<br />
à tumeur 11 la patients ZK bénigne discutés du pancréas en RCP ayant eu<br />
(présomption un 8 patients traitement ayant de oncologique tumeur une résection maligne) des voies<br />
biliaires chirurgicale oncologique des voies<br />
biliaires à la ZK<br />
70,40 %<br />
7,70 %<br />
4 %<br />
10,50 %<br />
7,70 %<br />
5.2.1.9 Cholangiocarcinome 100,00 (CIM-0 % C22.1)<br />
Canaux biliaires extra hépatiques (CIM-0 C24.0)<br />
Pancréas (CIM-0 C25)<br />
Graphique 46 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />
du pancréas et des voies biliaires pris en charge par<br />
le CCT à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 105<br />
7,7%<br />
74 patients discutés en RCP ayant eu<br />
un traitement oncologique du<br />
pancréas<br />
3,7%<br />
7,7%<br />
10,5%<br />
8 patients ayant eu une résection<br />
chirurgicale oncologique du pancréas<br />
à la ZK<br />
4 patients discutés en RCP avec<br />
tumeur bénigne du pancréas<br />
(présomption de tumeur maligne)<br />
70,4%<br />
11 patients discutés en RCP ayant eu<br />
un traitement oncologique des voies<br />
biliaires<br />
8 patients ayant eu une résection<br />
chirurgicale oncologique des voies<br />
biliaires à la ZK<br />
Localisation des tumeurs du pancréas (code ICD10) :<br />
••<br />
C24.8 Lésion à localisations contiguës des voies biliaires : 1 patient 12,5%<br />
••<br />
C25.0 Tête du pancréas : 6 patients 75%<br />
••<br />
C25.2 Queue du pancréas : 1 patient 12,5%<br />
Ratio : 1 femme 12,5%, 7 hommes 87,5%<br />
86
Age médian des patients opérés à la ZK : 59 ans (49 à 82 ans)<br />
Index de Karnofsky :<br />
••<br />
100 : 7 patients 87,5%<br />
••<br />
80 : 1 patient 12,5%<br />
Type de prise en charge :<br />
••<br />
Elective : 8 patients 100%<br />
Techniques d’abord chirurgicales des 8 résections oncologiques :<br />
••<br />
Laparotomie : 8 patients 100 %<br />
Types de résections chirurgicales oncologiques du pancréas :<br />
••<br />
Duodénopancréatectomie céphalique (Whipple) 7 patients 87,5%<br />
dont :<br />
••<br />
Préservation du pylore<br />
4 patients<br />
••<br />
Antrectomie gastrique<br />
3 patients<br />
••<br />
Pancréatectomie caudale 1 patient 12,5%<br />
Résultats chirurgicaux :<br />
Complications postopératoires : 6 patients sur 8 patients 75%<br />
••<br />
Fistule pancréatique : 4<br />
••<br />
Autres : hémorragie digestive, ket acidose sur hyperglycémie,<br />
péritonite, rétention urinaire : 4<br />
Durée médiane du séjour postopératoire : 19 (14 à 35 jours)<br />
Mortalité postopératoire : 2 patients sur 8 patients 25%<br />
••<br />
Mortalité à 30 jours : 2 patients entre 23 et 24 jours<br />
Cause : insuffisance aortique, insuffisance rénale et fistule pancréatique (1) et pseudo anévrysme<br />
artère mésentérique supérieure (1)<br />
Résultats oncologiques :<br />
Radicalité des résections :<br />
••<br />
Rx : 3 patients 37,5%<br />
••<br />
R0 : 5 patients 62,5%<br />
••<br />
R1 : 0 patient 0%<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
87
Stade IIA: (3) 37,50 %<br />
Stade I: (0)<br />
100 %<br />
Graphique 47 : Classification postopératoire – Stades pTNM : (AJCC<br />
= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des<br />
8 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />
oncologique pour cancer du pancréas à la ZK de 2002<br />
à <strong>2011</strong><br />
Stade I: (0)<br />
Stade IIa: (3)<br />
37,5!%<br />
Stade IIb: (3)<br />
37,5!%<br />
Stade III: (2)<br />
25,0!%<br />
Stade IV: (0)<br />
! 0 %<br />
10 % 20 % 30 % 40 %<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 15 sur 16 patients opérés et 85 patients traités en oncologie<br />
ont été discutés en RCP = 100 sur 101 patients (99%).<br />
5 traitements adjuvants (62,5%) à visée curative ou palliative proposés pour les 8 patients ayant eu une<br />
intervention chirurgicale oncologique pour cancer du pancréas.<br />
Traitements adjuvants à visée curative : 4 patients 50%<br />
••<br />
Chimiothérapie (3)<br />
••<br />
Radiothérapie (1)<br />
Traitements de radio-chimiothérapie palliatifs : 1 patient 12,5%<br />
3 patients (37,5%) opérés à la ZK sans traitement complémentaire.<br />
Suivi oncologique :<br />
Actuellement les données du suivi oncologique sont incomplètes en raison de la prise en charge par différents<br />
médecins (gastroentérologues, oncologues ou le généraliste). Le CCT espère pouvoir présenter ses résultats<br />
complets en 2014.<br />
Commentaires :<br />
La chirurgie pancréatique est actuellement peu développée. En 2013 un nouveau médecin spécialiste en<br />
chirurgie hépato-biliaire et pancréatique sera engagé à la ZK.<br />
88
Graphique 48 : Le temps investi par l’infirmière coordinatrice en<br />
contact avec les différents patients atteints d’un<br />
cancer digestif traités à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> :<br />
N = 5068 heures<br />
Contacts externes autour<br />
du patient<br />
254<br />
923<br />
Heures<br />
Contacts<br />
Contacts internes (services et médecins)<br />
autour du patient<br />
1323<br />
5780<br />
Contacts patients et entourage<br />
3491<br />
7618<br />
0 2000 4000 6000 8000<br />
14321 contacts :<br />
••<br />
en ambulatoire : 7109 49,6%<br />
••<br />
en hospitalisation : 7212 50,4%<br />
14321 contacts en différentes phases de la maladie du patient :<br />
••<br />
préopératoires : 1351 9,5%<br />
••<br />
postopératoires : 12536 87,5%<br />
••<br />
sans chirurgie : 282 2%<br />
••<br />
avec la famille après le décès du patient : 152 1%<br />
••<br />
98% des patients atteints d’un cancer de l’œsophage opérés ont eu un contact avec l’infirmière<br />
coordinatrice.<br />
••<br />
90% des patients atteints d’un cancer de l’estomac opérés ont eu un contact avec l’infirmière<br />
coordinatrice.<br />
••<br />
81% des patients atteints d’un cancer du pancréas / des voies biliaires opérés ont eu un contact<br />
avec l’infirmière coordinatrice.<br />
••<br />
48% des patients atteints d’un cancer dans le foie ont eu un contact avec l’infirmière coordinatrice.<br />
••<br />
82% des patients atteints d’un cancer du côlon opérés ont eu un contact avec l’infirmière coordinatrice.<br />
••<br />
90% des patients atteints d’un cancer du rectum opérés ont eu un contact avec l’infirmière<br />
coordinatrice.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
89
5.2.2 Tumeurs pulmonaires et pleurales<br />
Médecins spécialistes en Pneumologie :<br />
••<br />
Dr Jean-Paul PARINI (jusqu’en 2007)<br />
••<br />
Dr Jean-Claude SCHNEIDER (Médecin coordinateur du Service pneumologique)<br />
••<br />
Dr Thierry WAGNER (depuis 2007) (Membre actif au CCT depuis <strong>2011</strong>)<br />
••<br />
Dr Christian FRANTZ (depuis <strong>2011</strong>)<br />
Médecins spécialistes en Chirurgie :<br />
••<br />
Dr Carlo FABER (Médecin responsable du CCT jusqu’en 2012)<br />
••<br />
Dr Georges DECKER (depuis 2007) (Médecin Consultant au Département de chirurgie thoracique et<br />
œsophagienne – UZ-Leuven) (Médecin coordinateur du CCT depuis 2012)<br />
Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />
••<br />
Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />
••<br />
Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du Service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />
••<br />
Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />
••<br />
Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />
••<br />
Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />
Médecins spécialistes en Radiothérapie :<br />
••<br />
CFB<br />
••<br />
Centre de Radiothérapie à Trêves<br />
Collaborateur externe :<br />
• • Professeur Gilbert MASSARD, Médecin spécialiste en Chirurgie thoracique à l’Hôpital Civil de<br />
Strasbourg (jusqu’en 2007)<br />
90
5.2.1.1 Cancer bronchique (CIM-0 C34)<br />
Graphique 49 : Nombre des patients différents atteints d’un<br />
cancer du poumon pris en charge par le CCT à<br />
la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 274<br />
1,4%<br />
158 patients ayant eu une résection<br />
chirurgicale oncologique du<br />
poumon à la ZK<br />
40,9%<br />
112 patients discutés en RCP ayant<br />
eu un traitement oncologique pour<br />
le poumon sans résection<br />
chirurgicale oncologique à la ZK<br />
57,7%<br />
4 patients discutés en RCP avec<br />
tumeur bénigne (présomption<br />
de tumeur maligne)<br />
40<br />
Graphique 50 : Nombre de patients différents ayant eu une hommesré-<br />
section chirurgicale pour un cancer bronchique à<br />
13<br />
14<br />
la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 158 à visée curative et 3<br />
patients pour thora co to mie exploratrice<br />
30<br />
10<br />
11<br />
femmes<br />
20<br />
10<br />
0<br />
40<br />
30<br />
20<br />
22<br />
21<br />
19<br />
16<br />
4<br />
8<br />
2<br />
13<br />
1 4<br />
14<br />
5<br />
5<br />
3<br />
2<br />
10<br />
1<br />
11<br />
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
femmes<br />
hommes<br />
10<br />
0<br />
4<br />
22<br />
19<br />
21<br />
1<br />
16<br />
2<br />
4 8<br />
5<br />
5<br />
2<br />
1 3<br />
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
Ratio : 59 femmes 36,6%, 102 hommes 63,4%<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
91
Localisation des tumeurs du poumon (code ICD10) :<br />
••<br />
C34.0 Bronche souche : 4 patients 2,5%<br />
••<br />
C34.1 Lobe supérieur gauche (53) et droite (40) : 93 patients 57,7%<br />
••<br />
C34.2 Lobe moyen : 6 patients 3,7%<br />
••<br />
C34.3 Lobe inférieur gauche (14) et droite (27) : 41 patients 25,5%<br />
••<br />
C34.8 Lésion à localisations contiguës des bronches<br />
et du poumon : 16 patients 10%<br />
••<br />
Localisation inconnue : 1 patient 0,6%<br />
Age médian des patients opérés à la ZK :<br />
66 ans (31 à 82 ans) avec 39% des patients âgés de plus de 70 ans et 15% plus de 75 ans<br />
Exhaustivité du bilan préopératoire :<br />
••<br />
Stadification préopératoire par PET-scan : 157 patients 97,5%<br />
••<br />
Stadification invasive :<br />
••<br />
Médiastinoscopie : 56 patients 35%<br />
••<br />
Thoracoscopie : 53 patients 33%<br />
Résections chirurgicales :<br />
161 interventions pulmonaires dans un but de résection à visée curative chez 158 patients.<br />
(3 patients ont eu 2 cancers primitifs opérés durant la période du bilan).<br />
Techniques d’abord chirurgicales des 158 résections oncologiques :<br />
••<br />
Thoracoscopie / VATS : 29 patients 18%<br />
••<br />
Thoracotomie : 132 patients 82%<br />
92
Graphique 51 : Figure : International Association for the Study of<br />
Lung Cancer Nodal (IASLC) Nodal Chart with Stations<br />
and Zones 2009<br />
Toutes les tumeurs sont stadifiées et traitées au CCT en utilisant la codification ganglionnaire proposée par<br />
l’IASLC.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
93
Graphique 52 : Types de résections chirurgicales oncologiques<br />
thoraciques à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong><br />
2!% 2!%<br />
5!%<br />
4!%<br />
4!%<br />
3!%<br />
Lobectomie - thoracotomie (81<br />
Pneumectomie (20)<br />
VATS lobectomie - thoracoscopie (18)<br />
Bi-lobectomie (11)<br />
Stade Ia:<br />
Stade Ib:<br />
Stade IIa:<br />
7!%<br />
50!%<br />
Lobectomie avec bronchoplastie - sleeve (8)<br />
VATS résection atypique (7)<br />
Stade IIb:<br />
Stade IIIa:<br />
Segmentectomie - thoracotomie (6)<br />
Stade IIIb<br />
11!%<br />
VATS segmentectomie (4)<br />
Résection atypique - thoracotomie (3)<br />
Stade IV:<br />
12!%<br />
Thoracotomie exploratrice (3)<br />
Résultats chirurgicaux :<br />
Durée des interventions :<br />
médiane 200 minutes (40 à 460 minutes)<br />
Durée de drainage pleural :<br />
médiane 3 jours (1 à 15 jours)<br />
Transfusion péri-ou postopératoire : 17 patients sur 158 patients 11%<br />
Contacts externes autour du patient<br />
ontacts internes (services et médecins)<br />
autour du patient<br />
Contacts externes autour du patient<br />
Complications postopératoires : 47 patients sur 158 patients 29%<br />
Pour la plupart des complications bénignes<br />
(fuites aériques de plus de 7 jours chez 13 patients, Heures<br />
37<br />
atélectasies nécessitant une bronchoscopie : 12 patients)<br />
157<br />
Réinterventions chirurgicales : 6 patients sur 158 patients 3%<br />
Fistule (1), ischémie lobaire (1),<br />
minitrachéo- 143/ trachéostomies (2),<br />
empyème (1), décaillotage (1)<br />
Durée médiane de séjour postopératoire :<br />
••<br />
Durée de séjour en réanimation :<br />
348<br />
••<br />
Durée de séjour hospitalier :<br />
584<br />
Contacts<br />
676<br />
médiane 2 jours (0 à 33 jours)<br />
médiane 8 jours (3 à 94 jours)<br />
Mortalité postopératoire : 3 patients sur 158 patients 1,9%<br />
••<br />
Mortalité à 30 jours : 0%<br />
••<br />
Hospitalière : 3 patients 1,9% (à 56, 63 et 94 jours)<br />
0 200 400 600 800<br />
Résultats oncologiques :<br />
Radicalité des 161 résections :<br />
••<br />
R0 : 95,7%<br />
••<br />
R1 : 1,3%<br />
••<br />
R2 : 3 thoracotomies sans résection (thoracotomies exploratrices) 3%<br />
Curages ganglionnaires : médiane 18,5 ganglions examinés par patient (4 à 43)<br />
94
CORRECTION FAITE 15.10.2012<br />
Graphique 53 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />
= UICC – 7th édition 2009) des 161 patients ayant<br />
eu une intervention chirurgicale oncologique pour<br />
cancer bronchique à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong><br />
Stade Ia: (45)<br />
28,5!%<br />
ie (18)<br />
Stade Ib: (39)<br />
Stade IIa: (11)<br />
7,0!%<br />
24,7!%<br />
ie - sleeve (8)<br />
Stade IIb: (16)<br />
10,0!%<br />
Stade IIIa: (30)<br />
19,0!%<br />
ie (6)<br />
Stade IIIb: (3)<br />
1,9!%<br />
mie (3)<br />
Stade IV: (14)<br />
8,9!%<br />
! 0 %<br />
10 % 20 % 30 % 40 %<br />
Atteinte ganglionnaire pN+ (pN1, pN2 ou pN3) 41 patients 26%<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 142 sur 158 patients opérés et 112 patients traités en oncologie<br />
ont été discutés en RCP = 254 sur 270 patients (94%).<br />
52 traitements adjuvants (32,3 %) à visée curative ou palliative proposés pour les 161 patients ayant eu<br />
une intervention chirurgicale oncologique pour cancer bronchique à la ZK.<br />
Traitements néo-adjuvants : 12 patients 7,4%<br />
••<br />
Chimiothérapie (11)<br />
••<br />
Radio-chimiothérapie (1)<br />
Traitements adjuvants à visée curative : 31 patients 19,2%<br />
••<br />
Chimiothérapie (24)<br />
••<br />
Radio-chimiothérapie (7)<br />
Traitements palliatifs : 9 patients 5,6%<br />
••<br />
Chimiothérapie (7)<br />
••<br />
Radiothérapie (2)<br />
109 patients (67,8%) ont été opérés à la ZK sans traitement complémentaire.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
95
Analyse de survie du cancer du poumon – CRP-Santé :<br />
L’analyse de survie porte sur l’ensemble des patients opérés pour un cancer du poumon entre le 1er janvier<br />
2002 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, que l’intervention soit à visée curative ou palliative. 161 patients ont été<br />
opérés et 53 patients sont décédés au cours du suivi soit 32.9% des patients.<br />
La durée moyenne de suivi est de 2 ans après l’intervention (minimum 1 mois; maximum 108 mois).<br />
Aucun patient opéré n’est décédé au cours des 30 premiers jours suivant l’opération.<br />
Pour les 108 patients vivants, il est à noter que le délai moyen écoulé entre la date du dernier suivi et l’étude<br />
est de 8 mois, le maximum étant de 86 mois. 34.3% des patients vivants disposent d’une date de suivi de<br />
moins de 3 mois, et ils sont 19.4% à avoir une date de dernier suivi remontant à plus d’un an.<br />
La médiane du délai de survie est de 61 mois<br />
(IC95%, 32 mois – 90 mois).<br />
La survie à 3 mois est de 95.5% (IC95% : 92.4% - 98.6%).<br />
La survie à 1 ans est de 84.6% (IC95% : 78.7% - 90.5%).<br />
La survie à 2 ans est de 70.7% (IC95% : 62.9% - 78.5%).<br />
La survie à 3 ans est de 58.0% (IC95% : 48.2% - 67.8%).<br />
La survie à 4 ans et à 5 ans est de 53.3% (IC95% : 42.3% - 64.3%).<br />
Graphique 54 : Courbe de survie, estimée par la méthode de Kaplan-<br />
Meier, des patients opérés d’un cancer du poumon<br />
entre le 1er janvier 2002 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, à la ZK.<br />
Fonction de survie<br />
Survie cumulée<br />
Durée du suivi en mois<br />
96
Quelques caractéristiques des patients opérés en fonction de leur statut<br />
(CRP-Santé):<br />
- La survie des femmes est meilleure que celle des hommes : 78% des femmes sont en vie au dernier suivi<br />
contre 61% des hommes :<br />
Khi-deux de Pearson : p= 0.031 RR = 1.773 IC95% (1.018 – 3.087)<br />
- Les patients avec une tumeur de grade de différentiation 1 ou 2 ont une survie significativement meilleure<br />
(74,7% en vie au dernier suivi), que ceux avec une tumeur de grade 3 ou 4 (54,8% en vie au dernier suivi).<br />
Khi-deux de Pearson : p= 0.011 ; RR = 1.79 IC95% (1.13 – 2.81) (ref. Grades 1 & 2)<br />
- La survie est meilleure pour les patients opérés depuis 2007 : 73% des patients opérés depuis 2007 sont<br />
en vie au dernier suivi contre 46% de ceux opérés avant 2007.<br />
Khi-deux de Pearson : p= 0.002 ; RR = 2.01 IC95% (1.32 – 3.06) (ref. ≤ à 2007)<br />
- La survie par stades TNM est significativement meilleure pour les stades I et II mis ensemble que pour les<br />
stades III et IV mis ensemble :<br />
Parmi les 11 patients opérés pour un cancer du poumon de stade I ou II, 28 sont décédés au cours du<br />
suivi, soit 25.2% des patients.<br />
Parmi les 48 patients opérés pour un cancer du poumon de stade III ou IV, 24 sont décédés au cours du<br />
suivi, soit 50.0% des patients.<br />
Les probabilités de survie à différents temps pour les patients opérés d’un cancer du poumon en fonction du<br />
stade sont présentées dans le tableau suivant :<br />
Stades I & II<br />
Stades III & IV<br />
Survie (IC à 95%) Survie (IC à 95%)<br />
3 mois 97.2% (94.1% - 100%) 91.7% (83.9% - 99.5%)<br />
1 an 91.3% (85.8% - 96.8%) 68.7% (55.0% - 82.4%)<br />
2 ans 79.6% (71.0% - 88.2%) 52.3% (36.8% - 67.8%)<br />
3 ans 67.1% (55.7% - 78.5%) 38.6% (21.0% - 56.2%)<br />
4 ans 63.6% (51.1% - 76.1%) NA<br />
5 ans 63.6% (51.1% - 76.1%) NA<br />
NA : le suivi maximal pour le groupe « Stades III & IV » est de 48 mois. La survie à 48 mois est de 29.0%<br />
(IC95% 7.8% - 50.2%).<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
97
Graphique 55 : Courbes de survie, selon les stades estimées par la<br />
méthode de Kaplan-Meier, des patients opérés d’un<br />
cancer du poumon, entre le 1er janvier 2003 et le 31<br />
décembre <strong>2011</strong>, à la ZK.<br />
Fonction de survie<br />
Survie cumulée<br />
Durée du suivi en mois<br />
5.2.2.2. Tumeurs pulmonaires bénignes<br />
••<br />
13 patients ont eu une résection d’une tumeur pulmonaire bénigne<br />
••<br />
7 de ces patients ont été opéré pour une présomption de tumeur maligne<br />
5.2.2.3. Tumeurs médiastinales<br />
19 résections de tumeurs médiastinales :<br />
••<br />
7 tumeurs malignes<br />
••<br />
12 tumeurs bénignes<br />
5.2.2.4. Tumeurs de la paroi thoracique<br />
12 interventions de résection de tumeurs de la paroi thoracique chez 10 patients :<br />
••<br />
7 tumeurs malignes<br />
••<br />
5 tumeurs bénignes ou de faible malignité<br />
98
5.2.2.5. Interventions chirurgicales oncologiques de diagnostic, de stadification ou de palliation<br />
Au total : 189 interventions oncologiques de diagnostic, de stadification ou de palliation :<br />
••<br />
95 médiastinoscopies :<br />
••<br />
56 médiastinoscopies de stadification avant résection de cancer bronchique<br />
••<br />
49 médiastinoscopies sans résection subséquente :<br />
••<br />
11 cancers bronchiques inopérables (stades 3B ou 4)<br />
••<br />
6 SCLC (small cell lung cancer)<br />
••<br />
2 cancers de l’oesophage inopérables<br />
••<br />
8 maladies lymphoprolifératives et métastases médiastinales<br />
••<br />
22 tumeurs bénignes<br />
••<br />
53 thoracoscopies exploratrices avant résection d’un cancer bronchique (généralement durant le<br />
même temps opératoire)<br />
••<br />
41 thoracoscopies dites “mineures” pour pathologies tumorales :<br />
••<br />
18 biopsies pulmonaires (9 tumeurs malignes / 9 tumeurs bénignes)<br />
••<br />
5 interventions diagnostiques pour mésothéliome malin<br />
••<br />
18 interventions palliatives pour épanchements néoplasiques<br />
5.2.2.6. Métastases pulmonaires<br />
24 résections pulmonaires pour métastases pulmonaires d’autres cancers ont été fait chez 21 patients (3x<br />
chirurgie séquentielle bilatérale).<br />
De ces 24 interventions :<br />
••<br />
13 ont été réalisées par thoracoscopie<br />
••<br />
11 interventions par voie ouverte (thoracotomie ou sternotomie)<br />
La localisation du cancer primitif était :<br />
••<br />
Colorectal :<br />
••<br />
Sein :<br />
••<br />
Rein/appareil urinaire :<br />
••<br />
Poumon :<br />
••<br />
Mélanome :<br />
14 patients<br />
2 patients<br />
2 patients<br />
2 patients<br />
1 patient<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 95,2% de ces 21 patients ont été discutés en RCP.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
99
Graphique 56 : Le temps investi par l’infirmière coordinatrice en<br />
contact avec les différents patients atteints d’un<br />
cancer pulmonaire traités à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> :<br />
N = 528 heures<br />
Contacts externes autour du patient<br />
37<br />
157<br />
Heures<br />
Contacts<br />
Contacts internes (services et médecins)<br />
autour du patient<br />
143<br />
584<br />
Contacts externes autour du patient<br />
348<br />
676<br />
0 200 400 600 800<br />
1417 contacts :<br />
••<br />
en ambulatoire : 714 50,4%<br />
••<br />
en hospitalisation : 703 9,6%<br />
1417 contacts en différentes phases de la maladie du patient :<br />
••<br />
préopératoires : 216 15,2%<br />
••<br />
postopératoires : 1170 82,6%<br />
••<br />
avec la famille après le décès du patient : 31 2,2 %<br />
73% pour des patients atteints d’un cancer du poumon ont eu un contact avec l’infirmière coordinatrice (en<br />
<strong>2011</strong> : 91%).<br />
Collaborations externes de recherche :<br />
••<br />
Nombre de dossiers inclus dans l’étude IBBL : 13<br />
100
Commentaires : Dr Georges DECKER<br />
L’activité chirurgicale de l’équipe du CCT en matière de cancer bronchique et oncologie thoracique est de loin<br />
la plus importante au Luxembourg depuis <strong>2001</strong>.<br />
161 interventions à visée curative pour cancer bronchique ont été réalisées à la ZK de <strong>2001</strong> à <strong>2011</strong> (dont 126<br />
pour les seules années 2008 à <strong>2011</strong>). Selon le RMT du Luxembourg et en extrapolant les chiffres disponibles<br />
pour <strong>2001</strong> à 2008, environ 1665 cas de cancer bronchique ont été rapportés au Luxembourg entre <strong>2001</strong> et<br />
<strong>2011</strong>. Les 161 résections pour cancer bronchique réalisées au CCT de la ZK représentent donc environ 10%<br />
de tous les patients atteints de cancer bronchique au Luxembourg pendant ces 10 ans. Si on rajoutait les 97<br />
cancers bronchiques opérés par le Dr Georges DECKER au CHL entre <strong>2001</strong> et 2007, on peut dire que l’équipe<br />
chirurgicale actuelle du CCT de la ZK a réalisé un taux de résection d’environ 15% de tous les patients<br />
atteints de cancer bronchique au Luxembourg. A titre de comparaison, les taux de résection chirurgicale pour<br />
cancer bronchique dans la plupart des pays d’Europe varient entre 10% (p.ex. Royaume Uni) et 20 % (p.ex.<br />
Suisse). On peut en conclure que l’équipe du CCT couvre aisément les besoins nationaux au Luxembourg en<br />
matière de chirurgie thoracique oncologique.<br />
Non seulement le volume de cette activité est tout à fait adéquat mais les résultats sont également à la<br />
hauteur et se laissent comparer avec ceux des plus grands centres de référence étrangers. A titre d’exemples :<br />
••<br />
18% des résections du CCT pour cancer bronchique ont été réalisé par thoracoscopie. Ceci représente<br />
un taux d’utilisation de techniques dites „mini“-invasives nettement plus élevé que ce qui était<br />
habituel en Europe durant la période du bilan CCT.<br />
••<br />
Les taux de mortalité et de complications au CCT sont très faibles et en dessous des taux rapportés<br />
dans la majorité des pays européens durant la même période (Référence : European Society of Thoracic<br />
Surgeons. Annual database reports 2010 et <strong>2011</strong>).<br />
••<br />
Le taux global de survie à 5 ans de 50% de tous les patients opérés est élevé si l’on tient compte<br />
du fait que 30% des patients sont opérés aux stades 3A ou plus. Ce taux de survie élevé malgré<br />
un taux de résection élevé est le résultat d’une stadification oncologique poussée, l’utilisation de<br />
techniques moins invasives (p.ex. thoracoscopie et résections avec bronchoplastie, évitant au<br />
maximum les pneumonectomies), ainsi qu’une utilisation adéquate des traitements systémiques<br />
d’induction (chimiothérapie d’induction pour tumeurs de stade 3A) et adjuvants (chimiothérapie et /<br />
ou radiothérapie).<br />
Finalement la réussite du CCT repose surtout sur une excellente collaboration entre pneumologues,<br />
oncologues thoraciques, chirurgiens anesthésistes et réanimateurs ainsi que la prise en charge intégrée avec<br />
„Case Management“ quasiment systématique des patients et leurs familles. (73% de tous les patients ont eu<br />
une prise en charge par l’infirmière coordinatrice - CM ; 91% en <strong>2011</strong>).<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
101
L’oncologie thoracique non chirurgicale à la ZK : Dr Thierry WAGNER<br />
A côté de l’activité chirurgicale de l’oncologie thoracique, l’oncologie médicale à la ZK est elle aussi bien<br />
développée. En effet, l’équipe médicale est constituée des pneumologues spécialisés en oncologie thoracique<br />
(Dr Jean-Claude SCHNEIDER, Dr Thierry WAGNER et Dr Christian FRANTZ) et des oncologues (Dr Carlo BOCK,<br />
Dr Julien SAND et Dr Carole BAUER).<br />
Le pôle d’oncologie médicale travaille en complément avec l’équipe chirurgicale pour faire le diagnostic,<br />
évaluer les patients sur le plan fonctionnel (EFR, ergospirométrie) avant une chirurgie ou radiothérapie, décider<br />
des indications thérapeutiques, assurer les chimiothérapies (adjuvantes, néoadjuvantes, chimiothérapie seule)<br />
et les traitements symptomatiques.<br />
Jusqu’en 2012, le CCT ne s’occupait que des patients nécessitant un traitement chirurgical et que les cas<br />
compliqués médicaux étaient discutés en RCP. A partir de 2012, le CCT enregistre tous les cancers bronchiques<br />
pris en charge à la ZK et ils sont tous discutés en RCP.<br />
L’activité sur le plan médical est importante, et nous présentons les chiffres de <strong>2011</strong> pour illustrer nos propos.<br />
En <strong>2011</strong>, 62 nouveaux patients étaient pris en charge par les médecins de la ZK. Le type de traitement<br />
administré est résumé dans le graphique suivant.<br />
Graphique 57 : Nombre des nouveaux patients atteints un cancer<br />
bronchique pris en charge à la ZK en <strong>2011</strong> : N = 62<br />
14,5%<br />
3,2%<br />
3,2%<br />
4,8%<br />
Chimiothérapie seule (35)<br />
Chimiothérapie et chirurgie (11)<br />
Chirurgie seule et surveillance (9)<br />
56,6%<br />
Radiothérapie seule (3)<br />
17,7%<br />
Radiothérapie et chimiothérapie (2)<br />
Chirurgie et radiothérapie (2)<br />
Il faut noter que 25% des patients ont reçu un traitement combiné traduisant la bonne coopération entre<br />
équipes médicales, chirurgicales ainsi que le Centre National de Radiothérapie CFB .<br />
Le chiffre de 62 nouveaux patients pris en charge à la ZK en <strong>2011</strong> est aussi à comparer avec l’incidence de<br />
cancer bronchique diagnostiqués sur le plan national entre 2000 et 2009 (derniers chiffres disponibles dans<br />
le RMT). Sur cette période, le chiffre oscille entre 126 et 171 nouveaux cas par an. Il faut donc souligner qu’au<br />
moins un tiers des nouveaux cas de cancer bronchique par an est pris en charge à la ZK sur le plan national.<br />
102
5.2.3 Tumeurs génito-urinaires<br />
Médecins spécialistes en Chirurgie urologique :<br />
••<br />
Dr Alex KOHL (Médecin coordinateur du Service en urologie)<br />
••<br />
Dr Luc MOLLING<br />
Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />
••<br />
Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />
••<br />
Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />
••<br />
Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />
••<br />
Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />
••<br />
Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />
Médecins spécialistes en Radiothérapie :<br />
••<br />
CFB<br />
••<br />
Centre de Radiothérapie à Trêves<br />
Dans le domaine de l’urologie, les données sont celles fournies par le RMT. La supervision et le contrôle de<br />
la qualité de ces chiffres étant moins stricts que pour les données du CCT dans d’autres domaines, le CCT<br />
prévoit d’intensifier sa collaboration avec les urologues de la ZK dans le futur.<br />
Graphique 58 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />
urologique pris en charge par le CCT à la ZK de 2003<br />
à <strong>2011</strong> : N = 628<br />
0,8% 0,3%<br />
1,7% 0,5%<br />
4,0%<br />
Prostate C61 (418)<br />
Vessie C67 (82)<br />
13,0%<br />
Rein C64 - C65 (82)<br />
Testicule C62 (25)<br />
13,0%<br />
Uretère C66 (11)<br />
66,7%<br />
Verge C60 (5)<br />
Cortex surrénalien C74 (3)<br />
Urètre C68 (2)<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
103
Graphique 59 : Nombre de dossiers différents ayant bénéficiés d’une<br />
résection chirurgicale pour un cancer urologique à la<br />
ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 573<br />
80<br />
64<br />
48<br />
32<br />
1<br />
4<br />
48<br />
1<br />
50<br />
3<br />
35<br />
2<br />
49<br />
1<br />
57<br />
1<br />
1<br />
43<br />
2<br />
38<br />
4<br />
35<br />
5<br />
40<br />
Verge<br />
Testicule<br />
Prostate<br />
Vessie<br />
Uretère<br />
Rein<br />
16<br />
0<br />
10<br />
9<br />
11<br />
12<br />
1 10<br />
8 3<br />
6<br />
1 2<br />
1<br />
7 1<br />
7 7<br />
11<br />
7<br />
1<br />
1<br />
5<br />
9<br />
5 8 8<br />
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
5.2.3.1 Cancer d’un organe génital masculin<br />
Cancer de la verge (CIM-0 C60)<br />
••<br />
2 patients ont eu une intervention chirurgicale.<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 5 ont été discutés en RCP.<br />
Cancer de la prostate (CIM-0 C61)<br />
• C61.9 Glande prostatique<br />
••<br />
395 patients opérés dont 134 patients ayant eu une prostatectomie radicale 34%.<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 27 sur 395 patients opérés et 23 patients en traitement<br />
oncologique ont été discutés en RCP = 50 sur 418 patients (12%).<br />
104
Cancer du testicule (CIM-0 C62)<br />
• C62.0 Testicule ectopique<br />
• C62.1 Testicule intra-scrotal<br />
• C62.9 Testicule SAI<br />
••<br />
23 sur 25 patients (92%) ayant eu une intervention chirurgicale oncologique.<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 14 sur 23 patients opérés et 2 patients en traitement oncologique<br />
ont été discutés en RCP = 16 sur 25 patients (64%).<br />
5.2.3.2 Cancer des voies urinaires<br />
Cancer du rein, du bassin et du rein et de l’uretère (CIM-0 C64 – C66)<br />
• C64.9 Rein<br />
• C65.9 Bassinet du rein<br />
• C66.9 Uretère<br />
••<br />
78 sur 93 patients ayant eu une intervention chirurgicale oncologique du rein, du bassinet et de<br />
l’uretère (83,9%).<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 29 sur 78 patients opérés et 15 patients en traitement oncologique<br />
ont été discutés en RCP = 44 sur 93 patients (47,3%).<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
105
Cancer de la vessie (CIM-0 C67)<br />
• C67.0 Trigone de la vessie<br />
• C67.1 Dôme de la vessie<br />
• 67.2 Paroi latérale de la vessie<br />
• 67.3 Paroi antérieure de la vessie<br />
• 67.4 Paroi postérieure de la vessie<br />
• 67.5 Col vésical<br />
• C67.6 Orifice urétéral<br />
• 67.7 Ouraque<br />
• C67.8 Lésion à localisations contiguës de la vessie<br />
• 67.9 Vessie SAI<br />
••<br />
76 (dont 30 cystectomies 39,5%) sur 82 patients ayant eu une intervention chirurgicale de la vessie 92,7<br />
%.<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 27 sur 76 patients opérés et 6 patients en traitement oncologique<br />
ont été discutés en RCP = 33 sur 82 patients (40,2%).<br />
106
5.2.4 Tumeurs du sein<br />
Médecins spécialistes en Gynécologie obstétrique :<br />
••<br />
Dr Monique KAYSER-SCHMIT<br />
••<br />
Dr Paul KAYSER<br />
••<br />
Dr Robert LEMMER (Médecin coordinateur du Service de gynécologie et membre actif au CCT depuis<br />
2012)<br />
••<br />
Dr Marc STIEBER (depuis 2003)<br />
2008 51 1<br />
2009 47 1<br />
2010 49<br />
<strong>2011</strong> 39<br />
Total 410 3<br />
7.10.2012<br />
Médecins spécialistes en Chirurgie plastique et reconstructive :<br />
••<br />
Dr Serge SCHMITZ (depuis 2008)<br />
••<br />
Dr Charles WEIS (depuis 2007)<br />
Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />
••<br />
Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />
••<br />
Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du Service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />
••<br />
Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />
••<br />
Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />
••<br />
Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />
••<br />
Médecins spécialistes en Radiothérapie :<br />
••<br />
CFB<br />
••<br />
Centre de Radiothérapie à Trêves<br />
Graphique 60 : Nombre des différents patients atteints d’un cancer<br />
mammaire pris en charge par le CCT à la ZK de 2003<br />
à <strong>2011</strong> : N = 502<br />
20%<br />
402 patients ayant eu une<br />
résection chirurgicale oncologique<br />
à la ZK<br />
80%<br />
100 patients discutés en RCP en<br />
traitement oncologique sans<br />
résection chirurgicale oncologique<br />
à la ZK<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
107
Graphique 61 : Nombre des différents patients ayant eu une résection<br />
chirurgicale pour un cancer mammaire pris en charge<br />
par le CCT à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 402 (dossiers :<br />
N = 410)<br />
60<br />
45<br />
1<br />
1<br />
1<br />
hommes<br />
femmes<br />
hommes<br />
femmes<br />
30<br />
15<br />
48<br />
44<br />
43<br />
35<br />
54<br />
51<br />
47<br />
49<br />
39<br />
0<br />
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
Ratio : 399 femmes 99,3%, 3 hommes 0,7%<br />
410 cancers mammaires ont été réséqués chez 402 patientes (8 doubles localisations).<br />
Localisation des cancers du sein (code ICD10) :<br />
25<br />
23<br />
23<br />
Echec<br />
19<br />
17<br />
17<br />
Positif<br />
13<br />
6<br />
4<br />
13<br />
12<br />
10<br />
9<br />
7 7<br />
6<br />
6<br />
5<br />
4<br />
3 3<br />
3<br />
8<br />
14<br />
Négatif<br />
0<br />
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
••<br />
C50.0 Mamelon et aréole : 21 5,1%<br />
••<br />
C50.1 Partie centrale du sein : 13 3,2%<br />
••<br />
C50.2 Quadrant supéro-interne du sein : 53 12,9%<br />
••<br />
C50.3 Quadrant inféro-interne du sein : 27 6,6%<br />
••<br />
C50.4 Quadrant supéro-externe du sein : 207 50,5%<br />
108
Stade 0 (35)<br />
8,6!%<br />
••<br />
C50.5 Quadrant inféro-externe du sein : 36 8,8%<br />
••<br />
C50.6 Prolongement axillaire du sein : 5 1,2%<br />
Stade I (152)<br />
37,3!%<br />
••<br />
C50.8 Lésion à localisations contiguës du sein : 43 10,5%<br />
••<br />
C50.9 Tumeur maligne du sein sans précision : 5 1,2%<br />
Stade II (157)<br />
38,5!%<br />
Age médian des patients opérés à la ZK : 64,5 ans (30 à 93 ans)<br />
Stade III (48)<br />
11,8!%<br />
Index de Karnofsky :<br />
••<br />
100 - 70 : 387 patients 94,4%<br />
Stade IV (16) 3,8!%<br />
••<br />
69 - 0 : 23 patients 5,6%<br />
Marquage ! 0 % radiologique 10 % préopératoire 20 : % 30 % 69 patients 40 %<br />
16,8%<br />
Graphique 62 : Types de résections chirurgicales oncologiques mammaires<br />
à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 410 loca lisations<br />
7%<br />
2%<br />
2%<br />
Tumorectomie conservatrice (207)<br />
12%<br />
42%<br />
Mastectomie (177)<br />
Quadrantectomie conservatrice (61)<br />
Reconstruction (37)<br />
Reprise chirurgicale (8)<br />
36%<br />
Plastie réductrice contralatérale (7)<br />
Marquage du ganglion sentinelle : N = 194<br />
••<br />
Echec (dont 2 ganglions rétro sternale,<br />
tumeurs avancées, atcds de chirurgie récente etc.) : 41 patients 21,1%<br />
••<br />
Positif : 33 patients 17%<br />
••<br />
Négatif : 120 patients 61,9%<br />
Contacts externes autour du patient<br />
Contacts internes (services et<br />
médecins) autour du patient<br />
Heures<br />
Contacts<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
109
0<br />
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
Graphique 63 : Marquage du ganglion sentinelle à la ZK de 2004 à<br />
<strong>2011</strong> : N = 194<br />
25<br />
23<br />
23<br />
Echec<br />
19<br />
17<br />
17<br />
Positif<br />
13<br />
6<br />
4<br />
13<br />
12<br />
10<br />
9<br />
7 7<br />
6<br />
6<br />
5<br />
4<br />
3 3<br />
3<br />
8<br />
14<br />
Négatif<br />
0<br />
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
Curages ganglionnaires du creux axillaire : 289 patients sur 402 patients 71,9%<br />
••<br />
Intervention primaire : 253 patients 87,5%<br />
••<br />
Intervention secondaire : 36 patients 12,5%<br />
Résultats chirurgicaux :<br />
Complications postopératoires : 22 patients sur 402 patients 5,5%<br />
Autres (4) : (p.ex. problème cardiaque), embolie pulmonaire (1), hématome (10), hémorragie postopératoire<br />
(1), SSI (6)<br />
Durée médiane du séjour postopératoire : 6 jours (1 à 30 jours)<br />
Mortalité postopératoire : 3 patients sur 402 patients 0,7%<br />
••<br />
Mortalité à 30 jours : 3 patientes entre 11 et 30 jours postopératoires<br />
Cause : âge, mauvais état général, décompensation hépatique sur cirrhose hépatique chronique<br />
connue<br />
Résultats oncologiques :<br />
Radicalité des résections : (2 patientes avaient un sarcome du sein)<br />
••<br />
Rx : 36 8,8%<br />
••<br />
R0 : 344 84,3%<br />
••<br />
R1 : 28 6,8%<br />
(28 patientes , dont 3 patientes étaient métastatiques dès la découverte de la maladie et la tumorectomie<br />
était uniquement à visée diagnostique et une patiente avec BPCO sévère et la tumorectomie était<br />
uniquement à visée diagnostique.)<br />
110
<strong>2011</strong> 3 8 14<br />
41 33 120<br />
Graphique 64 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC =<br />
UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des 402<br />
patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />
oncologique pour cancer du sein à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong><br />
GANZ NEIEN TABLEAU 17.10.2012<br />
Stade 0 (35)<br />
8,6!%<br />
Stade I (152)<br />
37,3!%<br />
Stade II (157)<br />
38,5!%<br />
Stade III (48)<br />
11,8!%<br />
Stade IV (16)<br />
3,8!%<br />
! 0 % 10 % 20 % 30 % 40 %<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 100% des patients ont été discutés en RCP.<br />
Traitements complémentaires par chimio-, radio- et hormonothérapie proposés pour les 402 patients<br />
ayant eu une intervention chirurgicale oncologique pour cancer du sein à la ZK.<br />
Traitements néo-adjuvants : 16 patients sur 402 patients 4%<br />
••<br />
Chimiothérapie (13)<br />
••<br />
Radiothérapie (3)<br />
7%<br />
2%<br />
2%<br />
Tumorectomie conservatrice (207)<br />
Traitements adjuvants à visée curative :<br />
••<br />
Chimiothérapie 12% :<br />
Mastectomie (177)<br />
172 patients sur 402 patients 42,8%<br />
••<br />
Curiethérapie : 42% 2 patients sur Quadrantectomie 402 patients conservatrice 0,5% (61)<br />
••<br />
Hormonothérapie : 277 patients sur 402 patients 69%<br />
Reconstruction (37)<br />
••<br />
Radiothérapie : 259 patients sur 402 patients 64,2%<br />
Traitements palliatifs :<br />
Reprise chirurgicale (8)<br />
••<br />
Chimiothérapie : 4 patients sur 402 patients 1%<br />
••<br />
Herceptine : 36%<br />
Plastie réductrice contralatérale (7)<br />
3 patients sur 402 patients 0,7%<br />
••<br />
Hormonothérapie : 2 patients sur 402 patients 0,5%<br />
••<br />
Radiothérapie : 3 patients sur 402 patients 0,7%<br />
79 patientes (19,6%) opérées sans traitement complémentaire.<br />
34 patientes (8,5%) atteintes d’un cancer mammaire ont eu une consultation génétique.<br />
••<br />
2 patientes (0,5%) atteintes d’un « BRCA1 ».<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
111
Graphique 65 : Courbe de survie, estimée par la méthode de Kaplan-<br />
Meier, des patients opérés d’un cancer du sein entre le<br />
1er janvier 2003 et le 31 décembre <strong>2011</strong>, à la ZK.<br />
Fonction de survie<br />
Survie cumulée<br />
Durée du suivi en mois<br />
Graphique 66 : Courbes de survie, selon les stades estimées par<br />
la méthode de Kaplan-Meier, des patients opérés<br />
d’un cancer du sein, entre le 1er janvier 2003 et le 31<br />
décembre <strong>2011</strong>, à la ZK.<br />
Fonction de survie<br />
Survie cumulée<br />
Durée du suivi en mois<br />
112
Graphique 67 : Le temps investi par l’infirmière coordinatrice / BCN<br />
en contact avec les différentes patientes atteintes<br />
d’un cancer du sein traitées à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> :<br />
N = 1279 heures<br />
Contacts externes autour du patient<br />
91<br />
429<br />
Heures<br />
Contacts<br />
Contacts internes (services et médecins)<br />
autour du patient<br />
308<br />
1451<br />
Contacts patients et entourage<br />
880<br />
1851<br />
0 500 1000 1500 2000<br />
3731 contacts :<br />
••<br />
en ambulatoire : 2385 63,9%<br />
••<br />
en hospitalisation : 1346 36,1%<br />
3731 contacts en différentes phases de la maladie du patient :<br />
••<br />
préopératoires : 408 0,9%<br />
••<br />
postopératoires : 3278 87,9%<br />
••<br />
sans chirurgie : 16 0,4%<br />
••<br />
avec la famille après décès du patient : 29 0,8%<br />
37% des patients atteints d’un cancer mammaire pris en charge par le CCT de 2003 à 2006 ont eu un<br />
contact avec l’infirmière coordinatrice.<br />
91% des patients atteints d’un cancer mammaire pris en charge par le CCT de 2007 à <strong>2011</strong> ont eu un<br />
contact avec l’infirmière coordinatrice et à partir de 2010 avec la BCN.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
113
Commentaires : Dr Robert LEMMER et Dr Serge SCHMITZ<br />
De par le nombre la prise en charge chirurgicale du cancer du sein à la ZK, rapporté aux quatre seuls<br />
gynécologues dépasse largement la moyenne générale du pays et de ce fait remplit depuis des années les<br />
conditions du volume minimal par site, projeté dans les nouvelles directives du MISA en cours d’élaboration.<br />
Introduit en 2004 les résultats de la technique de la biopsie du ganglion sentinelle se sont améliorés au fil des<br />
années. Le prélèvement du ganglion sentinelle n’est pas une technique chirurgicale pure puisqu’elle implique<br />
une collaboration pluridisciplinaire étroite entre opérateurs, spécialistes de la médecine nucléaire est le grand<br />
défi que nous avons porté aux anatomopathologistes pour la réalisation de l’examen extemporané sur un<br />
minimum de tissu. Les courbes d’apprentissage des chirurgiens, les options de standardisation de la médecine<br />
nucléaire (site d’injection, doses, délais d’attente, lymphoscintigraphie, etc.) et finalement la technique du<br />
marquage combiné associant le radio colloïde aux colorant Bleu Patent, ont permis d’augmenter nettement<br />
le taux d’identification du ganglion sentinelle. L’excellente collaboration d’anatomie pathologique raffinant<br />
les techniques de l’examen extemporanné a su établir le nombre des faux négatifs à un strict minimum.<br />
Dans ces conditions, nous pouvons souscrire, à la ZK, à la faisabilité et à la fiabilité de la technique du<br />
ganglion sentinelle comparable aux normes internationales. En réservant cette technique aux indications<br />
qui lui sont propres, nous épargnons à bon nombre de patientes la morbidité du curage axillaire et le plus<br />
souvent l’inconvénient d’une intervention secondaire, tout en gardant la sécurité de stadification du point de<br />
vue carcinologique.<br />
Grâce au recrutement de deux chirurgiens plasticiens, toute la panoplie des techniques chirurgicales mammaires<br />
en première ou en deuxième intention est disponible sur le site.<br />
Les Docteurs Charles WEIS et Serge SCHMITZ complètent le team des gynécologues en offrant toutes les<br />
techniques de chirurgie tumorale du sein et de reconstruction actuelles :<br />
••<br />
Tumorectomie avec oncoplastie et symétrisation du sein controlatéral,<br />
••<br />
Mastectomie radicale, modifiée,<br />
••<br />
Mastectomie d’épargne cutanée, sous-cutanée.<br />
• • Reconstruction mammaire immédiate ou différée par :<br />
- implants, prothèses d’expansion,<br />
- lipofilling ,<br />
- lambeaux pédiculés (lambeau grand dorsal, etc.),<br />
- lambeaux libres (DIEP),<br />
- reconstruction du mamelon,<br />
- tatouage de l’aréole.<br />
114
5.2.5 Tumeurs gynécologiques<br />
• C51 Vulve<br />
• C52 Vagin<br />
• C53 Col utérin<br />
• C54 Corps utérin<br />
• C56 Ovaire<br />
Cancer gynécologique total<br />
Cancer d'un organe génital féminin<br />
Chirurgie<br />
Ovaire C56 Corps utérin C54 Col utérin C53 Vagin C52 Vulve C51 Contacts externes autour du patient<br />
2003 11 9 3 Contacts internes (services et<br />
2004 9 7 3 1 médecins) Contacts patients autour du et entourage patient<br />
2005 6 5 3<br />
2006 4 2 2<br />
2007 5 8 6 2<br />
2008 7 9 5<br />
2009 8 3 2 1<br />
2010 3 6 4 1<br />
<strong>2011</strong> 8 1 1<br />
Graphique 68 : Nombre de patientes différentes ayant eu une<br />
résection chirurgicale oncologique pour un cancer<br />
d’un organe génital féminin pris en charge par le CCT<br />
à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 144<br />
25<br />
19<br />
13<br />
6<br />
0<br />
3<br />
1<br />
2<br />
5<br />
3<br />
9<br />
6<br />
1 1<br />
7 3<br />
9 2<br />
4<br />
3<br />
5<br />
8<br />
1<br />
2<br />
11<br />
6<br />
9<br />
2<br />
8<br />
8<br />
6<br />
7<br />
4 5<br />
3<br />
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
Vulve C51<br />
Vagin C52<br />
Col utérin C53<br />
Corps utérin C54<br />
Ovaire C56<br />
5.2.5.1 Cancer de la vulve (CIM-0 C51)<br />
4 patientes ayant eu une résection chirurgicale oncologique.<br />
5.2.5.2 Cancer du vagin (CIM-0 C52)<br />
1 sur 6 patientes (16,7%) ayant eu une résection chirurgicale oncologique.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
115
5.2.5.3 Utérus (CIM-0 C53 et C54)<br />
Graphique 69 : Nombre des patientes différentes atteintes d’un cancer<br />
utérin pris en charge par le CCT à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> :<br />
N = 108<br />
1,8%<br />
4,6%<br />
78 patients ayant eu une résection<br />
chirurgicale oncologique de l'utérus à la ZK<br />
21,3%<br />
23 patients discutés en RCP ayant eu un traitement oncologique<br />
pour un cancer utérin sans résection chirurgicale oncologique à la ZK<br />
5 patients ayant eu une résection chirurgicale<br />
oncologique pour un sarcome utérin à la ZK<br />
72,3%<br />
2 patients discutés en RCP avec tumeur<br />
bénigne (présomption de tumeur maligne)<br />
Col utérin (CIM-0 C53) : N = 28<br />
Age médian des patients opérées à la ZK : 57 ans (29 à 84 ans)<br />
Localisation des cancers du col utérin (code ICD10) :<br />
••<br />
C53 Tumeur maligne du col de l’utérus : 20 patientes 71,4%<br />
••<br />
D06 Carcinome in situ col de l’utérus : 8 patientes 28,6%<br />
Index de Karnofsky :<br />
••<br />
100 – 70 : 27 patientes 96,4%<br />
••<br />
40 : 1 patiente 3,6%<br />
Type de prise en charge : (5 patientes ayant eu une 2ième résection chirurgicale oncologique sur base<br />
d’une histopathologie affirmation de malignité.)<br />
••<br />
Elective : 31 100%<br />
Techniques d’abord chirurgicales des 31 résections chirurgicales oncologiques :<br />
••<br />
Abord vaginal : 10 31%<br />
••<br />
Conisation : 7 23%<br />
••<br />
Laparoscopie : 1 4%<br />
••<br />
Laparotomie : 13 42%<br />
116
CORRECTION FAITE, le 15.10.2012<br />
Graphique 70 : Types de résections chirurgicales oncologiques du<br />
col utérin à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 28 patientes<br />
6,7%<br />
Hystérectomie + annexectomie +<br />
lymphadénectomie (10)<br />
16,7%<br />
30,0%<br />
Conisation (7)<br />
Hystérectomie (7)<br />
23,3%<br />
23,3%<br />
Hystérectomie radicale de type<br />
Wertheim-Meigs (5)<br />
Colpectomie (2)<br />
Gestes associées spécifiques :<br />
••<br />
Digestif (p.ex. : hernie ombilicale, résection muqueuse<br />
rectale, résection du grêle, biopsies, etc.) : 8 patientes 28,6%<br />
••<br />
Urologique (suture vésicale) : 1 patiente 3,6%<br />
20 patientes (67,8%) sans geste associé.<br />
Résultats chirurgicaux :<br />
Complications postopératoires de la chirurgie utérine : 6 patientes sur 78 patientes 7,7%<br />
Embolie pulmonaire (1), fistule vésico-vaginale (1), hémorragie (1), iléus paralytique (1),<br />
nécrose vésicale (1), SSI superficielle (1), SSI profonde (2), URO (1).<br />
Durée médiane du séjour postopératoire de la chirurgie utérine :<br />
••<br />
Patientes ayant eu une laparoscopie : 5,5 jours (2 à 9 jours)<br />
••<br />
Patientes ayant eu une laparotomie : 5,5 jours (1 à 128 jours)<br />
••<br />
Patientes ayant eu un abord vaginal : 3 jours (1 à 16 jours)<br />
Mortalité postopératoire de la chirurgie utérine : 0%<br />
Résultats oncologiques :<br />
Radicalité des résections :<br />
••<br />
Rx : 8 patientes 28,6%<br />
••<br />
R0 : 17 patientes 60,7%<br />
••<br />
R1 : 3 patientes 10,7%<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
117
10,70 %<br />
10,70 %<br />
35,80 %<br />
42,80 %<br />
100,00 %<br />
Graphique 71 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />
= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des 29<br />
patientes ayant eu une intervention chirurgicale<br />
oncologique pour cancer du col utérin à la ZK de<br />
2003 à <strong>2011</strong><br />
Stade 0: (12)<br />
42,80!%<br />
Stade I: (10)<br />
35,80!%<br />
Stade II: (3)<br />
10,70!%<br />
Stade III: (3)<br />
10,70!%<br />
Stade IV: (0)<br />
0!% 12,50!% 25,00!% 37,50!% 50,00!%<br />
20 traitements adjuvants (71,4%) à visée curative ou palliative proposés pour les 28 patientes ayant eu<br />
une intervention chirurgicale oncologique pour cancer du col utérin à la ZK :<br />
Traitements néo-adjuvants : 3 10,7%<br />
••<br />
Curiethérapie (1)<br />
••<br />
Radio-chimiothérapie (2)<br />
Traitements adjuvants à visée curative : 17 60,7%<br />
••<br />
Chimiothérapie (3)<br />
••<br />
Curiethérapie (8)<br />
••<br />
Radio-chimiothérapie (6)<br />
8 patientes (28,6 %) opérées sans traitement complémentaire.<br />
2 %<br />
10 %<br />
22 %<br />
66 %<br />
100 %<br />
118
Corps utérin (CIM-0 C54) N = 50<br />
Age médian des patientes opérées à la ZK : 69 ans (43 à 87 ans)<br />
Localisation des cancers du corps utérin (code ICD10) :<br />
••<br />
C54 Tumeur maligne du corps de l’utérus : 50 patientes 100%<br />
Index de Karnofsky :<br />
••<br />
100 - 70 : 44 patientes 88%<br />
••<br />
69 - 40 : 6 patientes 12%<br />
Type de prise en charge : (1 patiente ayant eu une 2ième résection chirurgicale oncologique sur base<br />
d’une histopathologie affirmation de malignité.)<br />
••<br />
Elective : 48 96%<br />
••<br />
Urgente (pour hémorragie) : 2 4%<br />
Techniques d’abord chirurgicales des 50 résections oncologiques :<br />
••<br />
Abord combiné (LAVH) : 2 4%<br />
••<br />
Abord vaginal : 3 6%<br />
••<br />
Laparoscopie : 3 6%<br />
••<br />
Laparotomie : 42 84%<br />
Graphique 72 : Types de résections chirurgicales oncologiques du<br />
corps utérin à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 50 patientes<br />
6 %<br />
4 %<br />
Hystérectomie élargie + annexectomie (34)<br />
22 %<br />
Hystérectomie + annexectomie +<br />
lymphadénectomie (11)<br />
Hystérectomie abdominale (1) et vaginale (2)<br />
68 %<br />
Hystérectomie radicale élargie + annexectomie<br />
bilatérale + lymphadénectomie (2)<br />
Gestes associées spécifiques :<br />
••<br />
Digestif (adhésiolyse et suture grêle) : 1 patiente 2%<br />
••<br />
Urologique (mise en place d’un Pigtail) : 1 patiente 2%<br />
48 patientes (96%) sans geste associé.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
119
Résultats chirurgicaux :<br />
Complications postopératoires de la chirurgie utérine : 6 patientes sur 78 patientes 7,7%<br />
Embolie pulmonaire (1), fistule vésico-vaginale (1), hémorragie (1), iléus paralytique (1),<br />
nécrose vésicale (1), SSI superficielle (1), SSI profonde (2), URO (1)<br />
Durée médiane du séjour postopératoire de la chirurgie utérine :<br />
••<br />
Patientes ayant eu une laparoscopie : 5,5 jours (2 à 9 jours)<br />
••<br />
Patientes ayant eu une laparotomie : 5,5 jours (1 à 128 jours)<br />
••<br />
Patientes ayant eu un abord vaginal : 3 jours (1 à 16 jours)<br />
Mortalité postopératoire de la chirurgie utérine : 0%<br />
Résultats oncologiques :<br />
2 %<br />
10 %<br />
22 %<br />
66 %<br />
100 %<br />
Radicalité des résections :<br />
••<br />
Rx : 2 patientes 4%<br />
••<br />
R0 : 45 patientes 90%<br />
••<br />
R1 : 2 patientes 4%<br />
••<br />
R2 : 1 patient 2%<br />
Graphique 73 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />
= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des 50<br />
patientes ayant eu une intervention chirurgicale<br />
oncologique pour cancer du corps utérin à la ZK de<br />
2003 à <strong>2011</strong><br />
Stade I: (33)<br />
66!%<br />
Stade II: (11)<br />
22!%<br />
Stade III: (5)<br />
10!%<br />
Stade IV: (1)<br />
2!%<br />
0!% 20!% 40!% 60!% 80!%<br />
45 traitements adjuvants (90%) à visée curative ou palliative proposés pour les 50 patientes ayant eu une<br />
intervention chirurgicale oncologique pour cancer du corps utérin.<br />
Traitements adjuvants à visée curative : 40 80%<br />
••<br />
Chimiothérapie (3)<br />
••<br />
Curiethérapie (28)<br />
••<br />
Radio chimiothérapie (9)<br />
120
Traitements palliatifs : 5 10%<br />
••<br />
Chimiothérapie (3)<br />
••<br />
Curiethérapie (1)<br />
••<br />
Radiothérapie (1)<br />
5 patientes (10%) opérées à la ZK sans traitement complémentaire.<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire en total pour les patientes atteintes un cancer utérin : 74 sur<br />
79 patientes opérées et 27 patientes traitées en oncologie ont été discutées en RCP = 101 sur 106 patientes<br />
Cancer de l'ovaire (95,3%).<br />
61 patients ayant eu une résection<br />
chirurgicale 21 patients oncologique discutés en RCP de l'ovaire ayant eu à la unZK<br />
traitement oncologique ovarien sans<br />
résection chirurgicale oncologique à la ZK<br />
74,40 %<br />
25,60 %<br />
100,00 %<br />
5.2.5.4 Ovaire et trompe de Fallope (CIM-0 C56 et C57) : N = 61<br />
Graphique 74 : Nombre des patientes différentes atteintes d’un cancer<br />
de l’ovaire pris en charge par le CCT à la ZK de 2003 à<br />
<strong>2011</strong> : N = 82<br />
26%<br />
61 patients ayant eu une résection<br />
chirurgicale oncologique de l'ovaire à la ZK<br />
74%<br />
21 patients discutés en RCP ayant eu un<br />
traitement oncologique ovarien sans<br />
résection chirurgicale oncologique à la ZK<br />
Nombre de patientes différentes ayant eu une résection chirurgicale oncologique : N = 61<br />
••<br />
Cancer borderline : 7 patientes 11,5%<br />
••<br />
Cancer de l’ovaire : 50 patientes 82%<br />
••<br />
Trompe de Fallope : 4 patientes 6,5%<br />
Age médian des patientes opérées à la ZK : 65 ans (22 à 87ans)<br />
Localisation des cancers de l’ovaire (code ICD10) :<br />
••<br />
C56 Tumeur maligne de l’ovaire : 57 patientes 93,4%<br />
••<br />
C57.0 Tumeur maligne de la trompe de Fallope : 4 patientes 6,6%<br />
Index de Karnofsky :<br />
••<br />
100 - 70 : 59 patientes 96,7%<br />
••<br />
50 : Stade I: (15)<br />
2 patientes 27,8 % 3,3%<br />
Stade II: (4) 7,4 %<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
121
Cancer de l'ovaire (87 interventions sur 61 patients)<br />
Type Hystérectomie de prise en charge élargie : + annexectomie (32) 36,80 % Stade IV: (1<br />
Debulking ••<br />
Elective maximal : (29) 59 patientes 33,20 % 96,7% Stade III: (17<br />
Annexectomie (26) 30 % Stade II: (4)<br />
••<br />
Urgente : 2 patientes 100,00 % 3,3% Stade I: (15)<br />
Techniques d’abord chirurgicales des 61 résections oncologiques :<br />
••<br />
Laparoscopie : 2 patientes 3,3%<br />
••<br />
Laparotomie : 59 patientes 96,7%<br />
Graphique 75 : Types de résections chirurgicales oncologiques de<br />
l’ovaire à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 61 patientes<br />
Cancer de<br />
30,0%<br />
36,8%<br />
Hystérectomie élargie + annexectomie (32)<br />
Debulking maximal (29)<br />
Annexectomie (26)<br />
33,2%<br />
Gestes associées spécifiques :<br />
••<br />
Digestif (p.ex. résection d’un segment du côlon,<br />
résection péritoine, omentectomie) : 85 94%<br />
••<br />
Urologique (p.ex. intervention vésicale) : 5 6%<br />
Résultats chirurgicaux :<br />
Complications postopératoires : 8 patientes sur 61 patientes 13,1%<br />
Difficultés de transit (1), épanchement pleural (2), fistule rectale (1), hémorragie massive (1), infection de la<br />
plaie (2), infection urinaire (2), insuffisance cardio-respiratoire (1), ischémie de la rate (1)<br />
Durée médiane du séjour postopératoire :<br />
••<br />
Patientes ayant eu une laparoscopie : 3 jours (2 à 5 jours)<br />
••<br />
Patientes ayant eu une laparotomie : 16,2 jours (3 à 46 jours)<br />
Mortalité postopératoire : 0%<br />
122
74%<br />
traitement oncologique ovarien sans<br />
résection chirurgicale oncologique à la ZK<br />
Résultats oncologiques :<br />
7 patientes atteintes d’un cancer borderline n’ont pas de classification postopératoire Stades pTNM.<br />
Radicalité des résections :<br />
••<br />
Rx : 13 patientes 24,1%<br />
••<br />
R0 : 28 patientes 51,8%<br />
••<br />
R1 : 10 patientes 18,5%<br />
••<br />
R2 : 3 patientes 5,6%<br />
Graphique 76 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />
= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des<br />
54 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />
oncologique de l’ovaire à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong><br />
Stade I: (15)<br />
27,8 %<br />
Stade II: (4)<br />
7,4 %<br />
Stade III: (17)<br />
31,5 %<br />
Stade IV: (18)<br />
33,3 %<br />
0 %<br />
10 % 20 % 30 % 40 %<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 60 sur 61 patientes opérées et 21 patientes traitées en<br />
oncologie ont été discutées en RCP = 81 sur 82 patientes (98,8%).<br />
47 traitements de chimiothérapie (82%) adjuvants à visée curative ou palliative proposés pour les<br />
61 patientes ayant eu une intervention chirurgicale oncologique pour cancer de l’ovaire.<br />
Traitements de chimiothérapie néo-adjuvants : 1 1,6%<br />
Traitements adjuvants de chimiothérapie à visée curative : 37 60,7%<br />
Traitements de chimiothérapie palliatifs : 12 19,7%<br />
11 patientes (18%) opérées à la ZK sans traitement complémentaire.<br />
5 patientes (8,2%) atteintes d’un cancer de l’ovaire ont eu une consultation génétique.<br />
••<br />
Gêne BRCA 1 et gêne BRCA 2 : négatif<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
123
Graphique 77 : Le temps investi par l’infirmière coordinatrice en<br />
contact avec les différentes patientes atteintes d’un<br />
cancer d’un organe génital féminin traitées à la ZK de<br />
2003 à <strong>2011</strong> : N = 684 heures<br />
Contacts externes autour du patient<br />
33<br />
155<br />
Heures<br />
Contacts<br />
Contacts internes (services et médecins)<br />
autour du patient<br />
153<br />
802<br />
Contacts patients et entourage<br />
498<br />
914<br />
0 250 500 750 1000<br />
1871 contacts :<br />
••<br />
en ambulatoire : 790 37,7%<br />
••<br />
en hospitalisation : 1308 63,3%<br />
1871 contacts en différentes phases de la maladie autour du patient :<br />
••<br />
préopératoires : 157 7,5%<br />
••<br />
postopératoires : 1861 88,7%<br />
••<br />
sans chirurgie : 54 2,5%<br />
••<br />
avec la famille après décès du patient : 27 1,3%<br />
18% des patients atteints d’un cancer d’un organe génital féminin pris en charge par le CCT de 2003 à 2005<br />
ont eu un contact avec l’infirmière coordinatrice.<br />
82% des patients atteints d’un cancer d’un organe génital féminin pris en charge par le CCT de 2006 à <strong>2011</strong><br />
ont eu un contact avec l’infirmière coordinatrice.<br />
Suivi oncologique :<br />
Actuellement les données du suivi oncologique sont incomplètes en raison de la prise en charge par différents<br />
médecins (gynécologues, oncologues ou le généraliste). Le CCT espère pouvoir présenter ses résultats<br />
complets en 2014.<br />
124
5.2.6 Tumeurs de la tête et du cou<br />
Médecins spécialistes en Oto-rhino-laryngologie :<br />
••<br />
Dr Tom FABER (Médecin coordinateur du service ORL)<br />
••<br />
Privatdozent Dr Armand KOCH<br />
••<br />
Dr Pierre KURT<br />
••<br />
Dr Pierre REICHLING (jusqu’en 2004)<br />
Médecin spécialiste en Chirurgie dentaire, orale et maxillo-faciale :<br />
••<br />
Dr Virginie FONTINOIS (depuis <strong>2011</strong>)<br />
Médecin spécialiste en Stomatologie :<br />
••<br />
Dr Jean-Marie HARKEMANNE<br />
Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />
••<br />
Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />
••<br />
Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />
••<br />
Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />
••<br />
Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />
••<br />
Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />
Médecins spécialistes en Radiothérapie :<br />
••<br />
CFB<br />
••<br />
Centre de Radiothérapie à Trêves<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
125
ouche<br />
Cancer de la bouche<br />
femmes<br />
ant eu une résection<br />
cutés cologique en RCP pour ayant la lèvre eu ou un la traitement cavité buccale à la ZK<br />
our la lèvre ou la cavité buccale sans résection chirurgicale<br />
la ZK<br />
Graphique 78 : Nombre de patients 2006différents 6 ayant eu 5un traitement<br />
2007 4 3<br />
oncologique pour un cancer de la tête et du cou pris<br />
2008 7 1<br />
en charge par le CCT 2009 à la ZK de 6 2003 à <strong>2011</strong> 3 : N = 321<br />
1,9%<br />
2,1%<br />
2,1%<br />
10,0%<br />
1,0%<br />
1,0%<br />
81,60 % hommes femmes<br />
18,40 % 2003 7 3<br />
2004 8 1<br />
2005 6 3<br />
35,3%<br />
2010 3 4<br />
<strong>2011</strong> 6 4<br />
53 27<br />
Glande thyroïdienne (113)<br />
Lèvre et cavité buccale (98)<br />
Larynx (51)<br />
Pharynx (32)<br />
Parotide (7)<br />
15,9%<br />
Métastases ganglionnaires<br />
d'origine ORL (7)<br />
Autres * (6)<br />
30,6%<br />
CUP (Cancer of unknwon<br />
primary) (4)<br />
Palais (4)<br />
Autres* : Cancer du cartilage, cancer du sac lacrymal, cancer du septum nasal<br />
5.2.6.1 Lèvre et cavité buccale (CIM-0 C00.3 – C09.0)<br />
Graphique 79 : Nombre des patients atteints d’un cancer de la lèvre<br />
et de la cavité buccale pris en charge par le CCT à la<br />
ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 98<br />
18,4 %<br />
80 patients ayant eu une résection<br />
chirurgicale oncologique pour la lèvre ou la cavité buccale à la ZK<br />
18 patients discutés en RCP ayant eu un traitement<br />
oncologique pour la lèvre ou la cavité buccale sans résection chirurgicale<br />
oncologique à la ZK<br />
81,6 %<br />
126<br />
12
Graphique 80 : Nombre de patients différents ayant eu une résection<br />
chirurgicale oncologique de la lèvre et de la cavité buccale<br />
pris en charge par le CCT à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 80<br />
12<br />
9<br />
3<br />
1<br />
3<br />
5<br />
1<br />
3<br />
4<br />
femmes<br />
hommes<br />
6<br />
3<br />
7<br />
8<br />
6<br />
6<br />
3<br />
4<br />
7<br />
6<br />
4<br />
3<br />
6<br />
0<br />
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
Ratio : 27 femmes 33,7%, 53 hommes 66,3%<br />
Localisation des cancers de la lèvre et de la cavité buccale (code ICD10) :<br />
81 cancers de la lèvre et de la cavité buccale ont été réséqués chez 80 patients (1 double localisation).<br />
••<br />
C00.3 / C00.4 Tumeur maligne de la lèvre supérieure / inférieure : 12 14,8%<br />
••<br />
C02.0 / C02.1/ C02.2/ C02.3 Tumeur maligne de la langue : 25 30,9%<br />
••<br />
C03.0 /. C03.1 Tumeur maligne de la gencive supérieure / inférieure : 2 2,5%<br />
••<br />
C04.0 T. maligne du plancher buccal antérieur et postérieur : 14 17,3%<br />
••<br />
C05.1 / C05.2 Tumeur maligne du palais mou / de la luette : 2 2,5%<br />
••<br />
C06.0 / C06.2 T. maligne de la muqueuse / région rétro molaire : 10 12,4%<br />
••<br />
C09.0 / C09.4 / C09.9 Tumeur maligne de l’amygdale : 16 19,7%<br />
Age médian des patients opérés à la ZK : 59 ans (25 à 84 ans)<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
127
Stade III: (16)<br />
19,8!%<br />
Stade IV: (18)<br />
Index de Karnofsky :<br />
22,2!%<br />
••<br />
100 - 70 : 74 patients 92,5 %<br />
0!% ••<br />
69 – 50 : 10!% 20!% 30!% 5 patients 40!%<br />
6,3 %<br />
••<br />
49 – 30 : 1 patient 1,3 %<br />
Type de prise en charge : 88 sur 80 patients<br />
••<br />
Elective : 88 100%<br />
Graphique 81 : Types de résections chirurgicales oncologiques de la<br />
lèvre et de la cavité buccale de 2003 à <strong>2011</strong> à la ZK :<br />
N = 169 interventions sur 80 patients<br />
1,2%<br />
0,6%<br />
10,7%<br />
5,3%<br />
Résection des différentes tumeurs ° (85)<br />
Laser CO2 (43)<br />
6,5%<br />
25,4%<br />
50,3%<br />
Mandibule: résection / splitting (11)<br />
Reconstruction (7) + Lambeau * / ** / *** (11)<br />
Trachéotomie (9)<br />
Recoupe (2)<br />
Glossectomie partielle (1)<br />
° : Résections des différentes tumeurs : résection de la tumeur amygdalienne (15), résection tumeur de la joue (5), résection tumeur<br />
de la langue (25), résection tumeur de la lèvre (12), résection tumeur du palais (1), résection tumeur du plancher buccal (20),<br />
résection tumeur rétromalaire et maxillaire supérieure (1), résection de tumeur non définies (6)<br />
* : local de rotation / ** : libre avec anastomose vasculaire / *** : pédiculé – grand pectoral<br />
Curage ganglionnaire en chirurgie oncologique de la lèvre et de la cavité buccale :<br />
65 patients sur 80 patients 81,2%.<br />
15 patients (18,8%) sans curage ganglionnaire.<br />
128
Résultats chirurgicaux :<br />
Complications postopératoires : 9 patients sur 80 patients 11,3%<br />
ARCA (2), bronchopneumonie (2), escarre (1), hémorragie (2), fistule anastomotique (3),<br />
SSI profonde (3), nécrose partielle du lambeau (1)<br />
Durée médiane du séjour postopératoire : 10 jours (1 à 115 jours)<br />
Mortalité postopératoire : 1 patient sur 80 patients 1,2%<br />
Cause : infarctus du myocarde<br />
Résultats oncologiques :<br />
Radicalité des résections :<br />
••<br />
Rx : 11 patients 13,6%<br />
* local de rotation• • R0 : 67 patients 82,7%<br />
** libre avec anastomose vasculaire<br />
••<br />
R1 : 2 patients 2,5%<br />
*** pédiculé - grand pectoral<br />
••<br />
R2 : 1 patient 1,2%<br />
Graphique 82 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />
= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des<br />
80 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />
oncologique pour cancer de la lèvre et de la cavité<br />
buccale à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong><br />
Stade 0: (2)<br />
2,4!%<br />
Stade I: (31)<br />
38,3!%<br />
Stade II: (14)<br />
17,3!%<br />
Stade III: (16)<br />
19,8!%<br />
Stade IV: (18)<br />
22,2!%<br />
0!% 10!% 20!% 30!% 40!%<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 73 sur 80 patients opérés et 18 patients en traitement<br />
oncologique ont été discutés en RCP = 91 sur 98 patients (92,9%).<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
1,2% 0,6%<br />
129
40 traitements adjuvants (50%) à visée curative ou palliative proposés pour les 80 patients ayant eu une<br />
intervention chirurgicale oncologique pour cancer de la lèvre et de la cavité buccale.<br />
Traitements adjuvants à visée curative : 39 patients 48,7%<br />
••<br />
Curiethérapie (2)<br />
NOUVEAU TABLEAU 15.10.2012 ••<br />
Radiothérapie (17)<br />
••<br />
Radio chimiothérapie (23)<br />
Traitements palliatifs : 1 patient 1,3%<br />
••<br />
Chimiothérapie (1)<br />
••<br />
Radiothérapie (1)<br />
40 patients (50%) opérés sans traitement complémentaire.<br />
5.2.6.2 Larynx (CIM-0 C32.0, 1, 2, C10.1)<br />
Graphique 83 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />
du larynx pris en charge par le CCT à la ZK de 2003 à<br />
<strong>2011</strong> : N = 51<br />
21,6%<br />
40 patients ayant eu une résection<br />
chirurgicale oncologique du larynx à la ZK<br />
78,4%<br />
11 patients discutés en RCP ayant eu<br />
un traitement oncologique du larynx<br />
sans résection chirurgicale oncologique à la ZK<br />
130<br />
12<br />
9<br />
femmes
Graphique 84 : Nombre de patients différents ayant bénéficiés une<br />
résection chirurgicale oncologique du larynx à la ZK<br />
de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 40<br />
12<br />
9<br />
femmes<br />
hommes<br />
6<br />
3<br />
0<br />
2<br />
8<br />
6<br />
6<br />
6<br />
3<br />
4<br />
1<br />
1 1 1<br />
1<br />
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
Ratio : 6 femmes = 15%, 34 hommes = 85%<br />
Localisation des cancers du larynx (code ICD10) :<br />
••<br />
C32.1 Etage sus glottique : 12 patients 30%<br />
••<br />
C32.0 Glotte : 21 patients 52,5 %<br />
••<br />
C32.2 Etage sous glottique : 7 patients 17,5%<br />
Age médian des patients opérés à la ZK : 63,5 ans (41 à 83 ans)<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
131
Stade I: (14)<br />
35,0 %<br />
Stade II: (4)<br />
Index de Karnofsky :<br />
10,0 %<br />
••<br />
100 - 70 : 35 patients 87,5%<br />
Stade III: (5)<br />
••<br />
69 – 50 :<br />
12,5 %<br />
4 patients 10%<br />
••<br />
49 – 30 : 1 patient 2,5%<br />
Stade IV: (12)<br />
30,0 %<br />
Type de prise en charge : 43 sur 40 patients<br />
0 %<br />
10 % 20 % 30 % 40 %<br />
••<br />
Elective : 41 95,3%<br />
••<br />
Urgente : 2 4,7%<br />
Graphique 85 : Types de résections chirurgicales oncologiques du<br />
larynx à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 57 interventions<br />
sur 40 patients<br />
1,7%<br />
1,7%<br />
3,5%<br />
3,5%<br />
5,3%<br />
10,5%<br />
14,1%<br />
15,8%<br />
43,9%<br />
Laser CO2 * (24) ** (1)<br />
Laryngectomie totale *** (9)<br />
Prothèse vocale (8)<br />
Trachéotomie (6)<br />
Laryngectomie reconstructive ***<br />
Mayer - Piquet / Labayle (3)<br />
Laryngectomie horitontale *** (2)<br />
Laryngectomie et pharyngectomie<br />
*** (2)<br />
Laryngectomie frontolatérale *** (1)<br />
Pharyngectomie partielle *** (1)<br />
* : Résection par voie endolaryngée / ** : Résection par voie endopharyngée / *** : Résection par voie externe<br />
Curage ganglionnaire en chirurgie oncologique du larynx :<br />
15 patients sur 40 patients 37,5%.<br />
25 patients (62,5%) sans curage ganglionnaire.<br />
132
Résultats chirurgicaux :<br />
Complications postopératoires : 1 patient sur 40 patients 2,5%<br />
Septicémie sur cathétérisme (1)<br />
Durée médiane du séjour postopératoire : 7,5 jours (1 à 79 jours)<br />
Mortalité postopératoire : 0%<br />
Résultats oncologiques :<br />
Radicalité des résections :<br />
••<br />
Rx : 6 patients 15%<br />
••<br />
R0 : 34 patients 85%<br />
CORRECTION D'UNE FAUTE 15.10.2012<br />
Graphique 86 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />
= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des<br />
40 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />
oncologique pour cancer du larynx à la ZK de 2003<br />
à <strong>2011</strong><br />
Stade 0: (5)<br />
12,5 %<br />
Stade I: (14)<br />
35,0 %<br />
Stade II: (4)<br />
10,0 %<br />
Stade III: (5)<br />
12,5 %<br />
Stade IV: (12)<br />
30,0 %<br />
0 %<br />
10 % 20 % 30 % 40 %<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 39 sur 40 patients opérés et 11 patients en traitement<br />
oncologique ont été discutés en RCP = 50 sur 51 patients (98%).<br />
15 traitements adjuvants (37,5%) à visée curative ou palliative proposés pour les 40 patients ayant eu<br />
une intervention chirurgicale oncologique pour cancer du larynx.<br />
Traitements de chimiothérapie néo-adjuvants : 1 patient 2,5%<br />
Traitements adjuvants à visée curative : 14 patients 35%<br />
1,7%<br />
1,7%<br />
Laser CO2 * (24) ** (1)<br />
••<br />
Chimiothérapie (1)<br />
••<br />
Radiothérapie (9)<br />
Laryngectomie totale *** (9)<br />
3,5%<br />
••<br />
Radio-chimiothérapie 3,5% (5)<br />
Prothèse vocale (8)<br />
25 patients (62,5%) 5,3% opérés à la ZK sans traitement complémentaire.<br />
Trachéotomie (6)<br />
10,5%<br />
43,9%<br />
Laryngectomie reconstructive ***<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats Mayer - Piquet pour / nos Labayle patients (3)<br />
133
5.2.6.3 Pharynx (CIM-0 C01, C05.1, 2, C09, C10.0, 2, 3, C11 – 13)<br />
Graphique 87 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />
du pharynx pris en charge par le CCT à la ZK de 2003<br />
à <strong>2011</strong> : N = 31<br />
48,4%<br />
51,6%<br />
16 patients ayant eu un traitement<br />
oncologique du pharynx sans résection<br />
chirurgicale oncologique à la la ZK<br />
15 patients discutés en RCP ayant eu<br />
une résection chirurgicale oncologique<br />
du pharynx à la la ZK<br />
Graphique 88 : Nombre de patients différents ayant eu une résection<br />
chirurgicale oncologique du larynx à la ZK de 2003 à<br />
<strong>2011</strong> : N = 15<br />
6<br />
5<br />
femmes<br />
hommes<br />
3<br />
2<br />
0<br />
1<br />
4<br />
1<br />
2<br />
1 1<br />
1<br />
1<br />
1<br />
1<br />
1<br />
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
Ratio : 5 femmes 33,3%, 10 hommes 66,7%<br />
134
Localisation des cancers du pharynx (code ICD10) :<br />
••<br />
C11 Nasopharynx : 3 patients 20%<br />
••<br />
C10 Oropharynx : 5 patients 33,3%<br />
••<br />
C13 Hypopharynx : 7 patients 46,7%<br />
Age médian des patients opérés à la ZK : 60,5 ans (42 à 79 ans)<br />
Index de Karnofsky :<br />
••<br />
100 - 70 : 14 patients 93,3%<br />
••<br />
69 - 50 : 1 patient 6,7%<br />
Type de prise en charge :<br />
••<br />
Elective : 17 100%<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
135
Graphique 89 : Types de résections chirurgicales oncologiques du<br />
pharynx à la ZK de 2003 à <strong>2011</strong> : N = 22 interventions<br />
sur 15 patients<br />
4,6%<br />
4,6%<br />
Laser CO2 ** (8) * (5)<br />
9,0%<br />
Pharyngectomie partielle*** (5)<br />
Laryngectomie partielle *** (2)<br />
22,7% 59,1%<br />
Recoupe loge amygdalienne (1)<br />
Exérèse nodule (1)<br />
* : Résection par voie endolaryngée / ** : Résection par voie endopharyngée / *** : Résection par voie externe<br />
Curage ganglionnaire en chirurgie oncologique du pharynx : 13 patients sur 15 patients 86,5%.<br />
2 patients (13,5%) opérés sans curage ganglionnaire.<br />
Résultats chirurgicaux :<br />
Complications postopératoires : 2 patients sur 15 patients 13,3%<br />
Hémorragie (1), pneumothorax (1)<br />
Durée médiane du séjour postopératoire : 9 jours (6 à 35 jours)<br />
Mortalité postopératoire : 0%<br />
Résultats oncologiques :<br />
Radicalité des résections :<br />
••<br />
R0 : 13 patients 86,7%<br />
••<br />
R1 : 2 patients 13,3%<br />
136
6,70 %<br />
13,30 %<br />
* Résection par voie endolaryngée<br />
** Résection par voie endopharyngée<br />
traitement<br />
*** Résection par voie externe<br />
sans résection<br />
e à la ZK<br />
Stade III: (1) 6,70 %<br />
Graphique 90 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />
Stade II: (1) 6,70 %<br />
= UICC – 6th édition 2002 Stade / I: 7th (1) édition 2009) 6,70 % des<br />
15 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />
oncologique pour cancer du pharynx à la ZK de 2003<br />
à <strong>2011</strong><br />
Stade I: (0)<br />
NASOPHARYNX<br />
Cancer du Oropharynx<br />
Stade IVB: (1) 6,70 %<br />
Stade IVA: (1) 6,70 %<br />
RCP ayant eu<br />
harynx le oncologique<br />
Stade IIA: (2)<br />
13,3!%<br />
6,70 %<br />
6,70 %<br />
6,70 %<br />
6,70 %<br />
6,70 %<br />
Stade IIB: (1)<br />
Stade III: (0)<br />
Stade IV: (0)<br />
6,7!%<br />
Cancer du Hypopharynx<br />
Stade IVB: (2) 13,30 %<br />
Stade IVA: (2) 13,30 %<br />
Stade III: (2) 13,30 %<br />
Stade IIB: (1) 6,70 %<br />
Stade I: (0)<br />
St<br />
St<br />
0!% 4 % 8 % 12 % 16 %<br />
OROPHARYNX<br />
femmes<br />
13,3!%<br />
hommes<br />
Stade I: (1)<br />
Stade II: (1)<br />
6,7!%<br />
6,7!%<br />
pharynx<br />
13,30 %<br />
13,30 %<br />
13,30 %<br />
6,70 %<br />
Stade III: (1)<br />
Stade IVA: (1)<br />
9,0%<br />
4,6%<br />
4,6%<br />
6,7!%<br />
6,7!%<br />
Laser CO2 ** (8) * (5)<br />
Pharyngectomie partielle*** (5)<br />
1<br />
Stade IVB: (1) 6,7!%<br />
Laryngectomie partielle *** (2)<br />
11<br />
16 %<br />
22,7% 0!% 4 % 859,1%<br />
% 12 % 16 %<br />
Recoupe loge amygdalienne (1)<br />
HYPOPHARYNX<br />
Stade I: (0)<br />
Exérèse nodule (1)<br />
Stade IIB: (1)<br />
6,7!%<br />
Laser CO2 ** (8) * (5)<br />
Pharyngectomie partielle*** (5)<br />
Stade III: (2)<br />
Stade IVA: (2)<br />
13,3!%<br />
13,3!%<br />
Stade IVB: (2) 13,3!%<br />
Laryngectomie partielle *** (2)<br />
16 % 0!% 4 % 8 % 12 % 16 %<br />
Recoupe loge amygdalienne (1)<br />
Exérèse nodule (1)<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
137
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 15 sur 15 patients opérés et 16 patients en traitement<br />
oncologique ont été discutés en RCP = 31 sur 31 patients (100%).<br />
14 traitements adjuvants (93,4%) à visée curative ou palliative proposés pour les 15 patients ayant eu<br />
une intervention chirurgicale oncologique du pharynx.<br />
Traitements de chimiothérapie néo-adjuvants : 1 patient 6,7%<br />
Traitements adjuvants de chimiothérapie à visée curative : 12 patients 80%<br />
Traitements de chimiothérapie palliatifs : 1 patient 6,7%<br />
1 patient opéré (7,6%) à la ZK sans traitement complémentaire.<br />
Suivi oncologique :<br />
Actuellement les données du suivi oncologique sont incomplètes en raison de la prise en charge par différents<br />
médecins (ORL ou le généraliste). Le CCT espère pouvoir présenter ses résultats complets en 2014.<br />
Commentaires : Privatdozent Dr Armand KOCH<br />
Les facteurs de risque principaux pour développer un cancer ORL sont le tabagisme, l’abus d’alcool ainsi<br />
qu’un manque d’hygiène buccale. La campagne anti-tabac menée en Europe depuis un certain nombre<br />
d’années, ainsi que le changement des habitudes de vie (consommation diminuée de boissons fortement<br />
alcoolisées, meilleure hygiène) ont comme effet une réduction de l’incidence des cancers ORL notamment<br />
du carcinome épidermoïde. Malheureusement trop souvent encore les patients se présentent en consultation<br />
ORL avec des tumeurs très avancées qui ont un pronostic réservé même de nos jours et qui impliquent des<br />
régimes thérapeutiques ou palliatifs lourds. Très souvent, cependant, les patients se présentent avec des<br />
tumeurs abordables dans un but curatif. Malgré les progrès de la radiothérapie et de la chimiothérapie, de<br />
nos jours c’est toujours la chirurgie qui est le traitement du premier choix en tout cas pour les cas opérables<br />
(souvent en combinaison avec une radiothérapie et / ou une chimiothérapie néo-adjuvante ou concomitante).<br />
Traitement chirurgical cependant veut dire aussi perte fonctionnelle respectivement esthétique. Ceci implique<br />
des mesures de reconstruction plastique. Dans notre série, les mesures les plus fréquentes utilisées pour<br />
la reconstruction au niveau de la bouche et du pharynx sont des lambeaux locaux de transposition, des<br />
lambeaux pédiculisés (le grand pectoral) ou bien des lambeaux micro-anastomosés (comme p. ex. le lambeau<br />
composé de la crête iliaque ou du péroné).<br />
De plus en plus cependant pendant les dernières 25 années la chirurgie endoscopique au laser a conquéri<br />
une place indéniable dans l’arsenal thérapeutique surtout pour les cancers du larynx. En effet, grâce au laser<br />
il est possible de réaliser une bonne résection de la tumeur sous une meilleure vue (moins de saignement,<br />
résection sous microscope opératoire) avec moins de séquelles fonctionnelles ou esthétiques et une morbidité<br />
péri-opératoire nettement moins lourde qu’avec les moyens de la chirurgie classique. Cependant il reste<br />
des cas où il faut avoir recours aux techniques d’une laryngectomie partielle respectivement reconstructive<br />
(laryngectomie fronto-latérale, laryngectomie horizontale, laryngectomie reconstructive selon Majer-Piquet,<br />
laryngectomie reconstructive selon Labayle). Ainsi pour les carcinomes du larynx nous avons eu certains cas<br />
qui ont été opérés selon ces techniques toujours très utiles avec un bon résultat carcinologique et une bonne<br />
fonctionnalité et ceci à visée curative.<br />
L’examen des statistiques montre en plus que comparé au passé le pourcentage de femmes atteintes est plus<br />
élevé, ce qui est probablement dû aux changements des habitudes et du mode de vie des femmes (qui avec<br />
l’émancipation se sont de plus en plus rapprochées des hommes).<br />
Parmi les patients atteints d’un carcinome épidermoïde retenons deux femmes de moins de 30 ans atteintes<br />
d’un cancer épidermoïde de stade T1 respectivement T2 de la cavité buccale (bord de langue). Si on n’a pu<br />
138
etenir un abus excessif ni d’alcool ni de tabac il faut suspecter en revanche des facteurs génétiques et surtout<br />
le rôle cancérogène de certains types de virus HPV. Ce phénomène est constaté dans d’autres pays du monde<br />
développé avec une incidence croissante. Il est probablement dû au fait que de nos jours les jeunes gens ont<br />
un « turn over » plus important de partenaires sexuels ainsi qu’aux changements des pratiques sexuelles.<br />
On observe que le pronostic de ces tumeurs est meilleur que celui des tumeurs sur terrain éthylo-tabagique.<br />
Qu’est ce qu’on peut attendre pour le futur De nouvelles études vont être menées pour voir si éventuellement,<br />
nous devons repenser les indications pour les curages cervicaux. Il est possible qu’à l’heure actuelle on en<br />
fasse trop (attitude trop radicale). Contrairement à la gynécologie ou à la chirurgie du mélanome, en ORL le<br />
rôle du nodule « sentinel » n’est pas clair et devra s’établir dans l’avenir. Tandis qu’on a l’impression que les<br />
possibilités de la chirurgie semblent pour ainsi dire stagner pour le moment, on a l’espoir que de nouvelles<br />
molécules (anticorps mono-clonaux, Dolcetaxel, etc.) et d’autres techniques d’irradiation vont améliorer<br />
l’efficacité de la chimiothérapie et de la radiothérapie et changer les indications pour ces traitements dans<br />
l’avenir.<br />
5.2.6.4 Glande thyroïde (CIM-0 C73)<br />
Médecins spécialistes en Endocrinologie :<br />
••<br />
Dr Marc KEIPES (jusqu’en 2008)<br />
••<br />
Dr Joëlle KLEES–SCHUMACHER<br />
••<br />
Dr Roger WIRION (depuis 2003)<br />
••<br />
Dr Jean-Luc FRANKART (depuis 2009)<br />
Médecins spécialistes en Médecine nucléaire :<br />
••<br />
Dr agr. Claudine ALS<br />
••<br />
Dr Peter BRÄUTIGAM<br />
••<br />
Dr Marie-Paule WELTER (depuis 2005) (Médecin coordinateur en Médecine nucléaire)<br />
Médecins spécialistes en Chirurgie et / ou Chirurgie ORL :<br />
••<br />
Dr Georges DECKER (depuis 2007) (Médecin coordinateur du CCT à partir de 2012)<br />
••<br />
Dr Carlo FABER (Médecin coordinateur du CCT jusqu’en 2012)<br />
••<br />
Dr Jacques KAYSER (Médecin coordinateur du Service de chirurgie viscérale)<br />
••<br />
Dr Tom FABER<br />
••<br />
Dr Armand KOCH<br />
••<br />
Dr Pierre KURT<br />
••<br />
Dr Pierre REICHLING (jusqu’en 2004)<br />
Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />
••<br />
Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />
••<br />
Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du Service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />
••<br />
Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />
••<br />
Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />
••<br />
Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
139
Graphique 91 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />
de la glande thyroïdienne pris en charge par le CCT à<br />
la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 113<br />
Anaplasique (2)<br />
2!%<br />
Médullaire (3)<br />
3!% 1,8%<br />
8,8%<br />
101 patients ayant eu une résection<br />
chirurgicale oncologique de la glande thyroïdienne à la ZK<br />
Papillaire (84)<br />
Folliculaire (12)<br />
12!%<br />
83!%<br />
10 patients discutés en RCP ayant eu un<br />
traitement oncologique de la glande<br />
thyroïdienne sans résection chirurgicale<br />
oncologique à la ZK<br />
0!% 20!% 40!% 60!% 80!% 100!%<br />
2 patients discutés en RCP avec tumeur bénigne<br />
89,4%<br />
(diagnostic différentiel difficile avec une tumeur<br />
maligne)<br />
Graphique 92 : Nombre de patients différents ayant eu une résection<br />
chirurgicale oncologique de la glande thyroïdienne à<br />
la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 101<br />
femmes<br />
15<br />
hommes<br />
11<br />
8<br />
4<br />
0<br />
10<br />
5 5<br />
11<br />
9<br />
5<br />
9<br />
3<br />
7<br />
5<br />
6 6<br />
4<br />
4<br />
4<br />
1 1<br />
2 2<br />
2<br />
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
Ratio : 69 femmes 68,3%, 32 hommes 31,7%<br />
140
Localisation des tumeurs de la thyroïde :<br />
••<br />
C73.91 Partie latérale (lobes gauche et droite) : 91 patients 90%<br />
••<br />
C73.92 Isthmus : 7 patients 7%<br />
••<br />
C73.93 Lobus pyramidalis : 3 patients 3%<br />
Age médian des patients thyroïdectomisés : 48,5 ans (19 à 85 ans)<br />
Index de Karnofsky :<br />
••<br />
100 : 97 patients 96%<br />
••<br />
99 - 80 : 4 patients 4%<br />
Type de prise en charge :<br />
••<br />
Elective : 121 interventions 100%<br />
Techniques d’abord chirurgicales des 121 résections oncologiques :<br />
••<br />
Cervicotomie : 119 98,3%<br />
••<br />
Cervicotomie et sternotomie : 2 1,7%<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
141
Graphique 93 : Types de résection chirurgicale oncologique sur la<br />
glande thyroïdienne à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 121<br />
résections sur 101 patients<br />
20 sur 101 patients ont bénéficiés d’une 2 ième intervention chirurgicale sur base d’une histopathologie<br />
affirmation de malignité.<br />
0,8<br />
9,0!%<br />
%! 0,8 %<br />
!<br />
Thyroïdectomie totale (71)<br />
Hémithyroïdectomie (21)<br />
13,2!%<br />
Hémithyroïdectomie élargie à l'istme (16)<br />
17,4!%<br />
58,8!%<br />
Thyroïdectomie subtotale (11)<br />
Isthmectomie (1)<br />
Enucléation (1)<br />
Résultats chirurgicaux :<br />
Complications postopératoires :<br />
••<br />
Lésion du nerf récurrent : 4 4%<br />
Parésie définitive 1 patient 1%<br />
Transitoire 3 patients 3% (récupération entre 1 semaine et 3 mois)<br />
••<br />
Hypoparathyroïdie postopératoire : 2 1,6%<br />
••<br />
Autre : collection séreuse sous-cutanée : 1 0,8%<br />
Durée médiane de séjour 1,8%<br />
8,8% postopératoire : 3 jours (1 à 15101 jours) patients ayant eu une résection<br />
chirurgicale oncologique de la glande thyroïdienne à la ZK<br />
Mortalité postopératoire : 0%<br />
Résultats oncologiques :<br />
Radicalité des résections :<br />
10 patients discutés en RCP ayant eu un<br />
traitement oncologique de la glande<br />
thyroïdienne sans résection chirurgicale<br />
oncologique à la ZK<br />
••<br />
Rx : 2 patients 10 discutés patients RCP avec tumeur bénigne 9,9%<br />
••<br />
R0 : 89,4%<br />
(diagnostic 88 différentiel patients difficile avec une tumeur 87,1%<br />
maligne)<br />
••<br />
R1 : 3 patients 3%<br />
142
Graphique 94 : Classification postopératoire - Stades pTNM (AJCC<br />
= UICC – 6th édition 2002 / 7th édition 2009) des<br />
101 patients ayant eu une intervention chirurgicale<br />
oncologique pour cancer de la glande thyroïde à la ZK<br />
de 2002 à <strong>2011</strong><br />
Anaplasique (2)<br />
2!%<br />
Médullaire (3)<br />
3!%<br />
Papillaire (84)<br />
83!%<br />
Folliculaire (12)<br />
12!%<br />
0!% 20!% 40!% 60!% 80!% 100!%<br />
a ZK<br />
••<br />
Folliculaire : 12 11,9%<br />
Papillaire : 84 83,1%<br />
••<br />
Stade I < 45 ans : 28 29,1%<br />
••<br />
Stade I > 45 ans : 41 42,7%<br />
••<br />
Stade II < 45 ans : 2 2%<br />
••<br />
Stade II > 45 ans : 15 15,6%<br />
••<br />
Stade III > 45 ans : 7 7,2%<br />
••<br />
Stade IVA > 45 ans : 2 2%<br />
••<br />
Stade 15 IVB > 45 ans : 1 1 %<br />
••<br />
Médullaire : 3 3 %<br />
••<br />
Stade I : 1 33,3%<br />
11<br />
••<br />
Stade II : 2 66,7%<br />
••<br />
Anaplasique : 2 10<br />
5 2 % 5<br />
8<br />
11<br />
9<br />
5<br />
Réunions de concertation 9pluridisciplinaire 3: 67 sur 101 patients opérés et les 712 patients en traitement<br />
oncologique sont discutés en RCP = 79 sur 101 patients 5 (78,2%).<br />
4<br />
6 6<br />
4<br />
4<br />
4<br />
Traitement à visée curative des patients ayant eu une 2 intervention 2 chirurgicale 2thyroïdienne :<br />
1 1<br />
0<br />
••<br />
22 patients sans traitement 2002 2003 oncologique 2004adjuvant 2005: 2006 2007 2008 2009 2010 21,8% <strong>2011</strong><br />
••<br />
73 patients avec un traitement de Radiothérapie métabolique par Iode 131 : 72,3%<br />
••<br />
6 patients suivis à l’étranger : 5,9%<br />
fe<br />
ho<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
143
Suivi oncologique :<br />
Actuellement les données du suivi oncologique sont incomplètes en raison de la prise en charge par différents<br />
médecins (notamment l’endocrinologue, le nucléariste ou le généraliste). Le CCT espère pouvoir présenter ses<br />
résultats complets en 2014.<br />
Graphique 95 : Le temps investi par l’infirmière coordinatrice en<br />
contact avec les différents patients atteints d’un<br />
cancer de la tête et du cou traités à la ZK de 2003 à<br />
<strong>2011</strong> : N = 263 heures<br />
Contacts externes autour du patient<br />
15<br />
71<br />
Heures<br />
Contacts<br />
Contacts internes (services et médecins)<br />
autour du patient<br />
85<br />
384<br />
Contacts patients et entourage<br />
163<br />
356<br />
0 125 250 375 500<br />
811 contacts :<br />
••<br />
en ambulatoire : 332 39,7%<br />
••<br />
en hospitalisation : 481 59,3%<br />
811 contacts en différentes phases de la maladie autour du patient :<br />
••<br />
préopératoires : 72 8,8%<br />
••<br />
postopératoires : 732 90%<br />
••<br />
sans chirurgie : 2 0,2%<br />
••<br />
après décès avec la famille : 9 1%<br />
23% des patients atteints d’un cancer ORL pris en charge par le CCT de 2003 à 2006 ont eu un contact avec<br />
l’infirmière coordinatrice.<br />
63% des patients atteints d’un cancer ORL pris en charge par le CCT de 2007 à <strong>2011</strong> ont eu un contact avec<br />
l’infirmière coordinatrice.<br />
15% des patients atteints d’un cancer de la thyroïde pris en charge par le CCT de 2003 à <strong>2011</strong> ont eu un<br />
contact avec l’infirmière coordinatrice.<br />
144
La « Clinique de la Thyroïde »<br />
Graphique 96 : Nombre des patients différents atteints d’un cancer<br />
de la thyroïde discutés en « Clinique de la thyroïde » de<br />
la ZK de 1998 à juin 2012 : N = 209<br />
30<br />
22,5<br />
24<br />
15<br />
7,5<br />
12<br />
10<br />
15<br />
15<br />
12<br />
17<br />
13<br />
16<br />
16<br />
14<br />
16<br />
18<br />
5<br />
6<br />
0<br />
1998 1999 2000 <strong>2001</strong> 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong> 2012<br />
Stade selon la « European Tyroid Association »<br />
Stade « very low risk » 53 patients 25,4%<br />
Stade « low risk » 100 patients 47,8%<br />
Stade « high risk » 56 patients 26,8%<br />
Commentaires :<br />
Depuis la création de la « Clinique de la thyroïde en 2003 » les patients atteints d’un cancer de la thyroïde<br />
sont de plus en plus discutés à ces réunions de concertation pluridisciplinaire.<br />
Cette réunion a lieu 1x / mois.<br />
Le chirurgien du patient remplie la fiche de cancer pour le CCT. L’encodage des données dans la base de<br />
données est fait par le CCT. Le contrôle du suivi des patients cancéreux est garanti par le CCT.<br />
La « Clinique de la Thyroïde » collabore avec le CHL pour les traitements métaboliques à l’iode 131 chez les<br />
patients atteints de conditions bénignes et de tumeurs malignes de la thyroïde.<br />
Le généraliste du patient reçoit toujours un rapport médical.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
145
5.2.7 Tumeurs cutanées<br />
Médecins spécialistes en Dermatologie-vénérologie :<br />
••<br />
Dr Christiane BIRRINGER (depuis 2003) (Médecin coordinateur du Service dermatologie)<br />
••<br />
Dr Maryse BRANDENBURGER (depuis 2010)<br />
••<br />
Dr Lucette HOMMEL (jusqu’en 2009)<br />
••<br />
Dr Charlotte LUTGEN (depuis <strong>2011</strong>)<br />
••<br />
Dr Ernest THEISEN<br />
••<br />
Dr Carlo WODELET<br />
Médecins spécialistes en Chirurgie plastique et reconstructive :<br />
••<br />
Dr Serge SCHMITZ (depuis 2008)<br />
••<br />
Dr Charles WEIS (depuis 2007)<br />
Autres chirurgiens du GROUPE CHIRURGICAL et du GROUPE ORL de la ZK<br />
Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />
••<br />
Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />
••<br />
Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du Service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />
••<br />
Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />
••<br />
Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />
••<br />
Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />
Médecins spécialistes en Radiothérapie :<br />
••<br />
CFB<br />
••<br />
Centre de Radiothérapie à Trêves<br />
Dans le chapitre des cancers de la peau le CCT ne dispose pas sur plus d’informations détaillées en ce moment.<br />
146
Graphique 97 : Nombre des différents patients atteints d’un cancer<br />
/ d’un sarcome de la peau pris en charge par le CCT<br />
de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 674<br />
0,9%<br />
14,7%<br />
Cancer basocellulaire /<br />
spinocellulaire (569)<br />
Mélanome malin (99)<br />
Dermatofibrosarcome (5) +<br />
Kaposi-sarcome (1)<br />
84,4%<br />
5.2.7.1 Peau (CIM-0 C44)<br />
575 patients (85,3%) atteints d’un cancer basocellulaire, spinocellulaire, d’un dermatofibrosarcome ou d’un<br />
Kaposi-sarcome.<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 52 sur 575 patients ont été discutés en RCP (9%).<br />
5.2.7.2 Mélanome malin (CIM-0 C44)<br />
99 patients (14,7%) atteints d’un mélanome malin, dont 26 patients (26,3%) atteints d’un mélanome<br />
malin en <strong>2011</strong>.<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 65 sur 99 patients ont été discutés en RCP = (65,7%).<br />
Commentaires : Dr Serge SCHMITZ et Dr Charles WEIS<br />
Depuis l’arrivée de chirurgiens plasticiens à la ZK, le CCT a débuté le recueil détaillé des données concernant<br />
les mélanomes et autres tumeurs cutanées malignes.<br />
La prise en charge est pluridisciplinaire (dermatologue – plasticien – oncologue – CCT) et complète.<br />
Une prise en charge immédiate, tant chirurgicale qu’oncologique, peut ainsi être assurée dès diagnostic<br />
anatomopathologique.<br />
Le nombre des cancers cutanés réséqués a triplé. Ces chiffres témoignent d’une bonne collaboration et<br />
satisfaction entre chirurgiens, dermatologues et médecins généralistes.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
147
5.2.8 Tumeur primitive et métastase du cerveau et d’autres parties du système<br />
nerveux central (SNC)<br />
Médecins spécialistes en Neurochirurgie :<br />
••<br />
Dr Georg FRIES (depuis 2003)<br />
••<br />
Dr Félix SCHILTZ (Médecin coordinateur du Service neurochirurgie)<br />
Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />
••<br />
Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />
••<br />
Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du Service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />
••<br />
Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />
••<br />
Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />
Neurochirurgie<br />
Tumeur cérébrale<br />
••<br />
Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />
103 patients ayant eu une résection chirurgicale<br />
91,10 % 2002<br />
oncologique du cerveau ou du système nerveux central<br />
10 patients discutés en RCP ayant eu un traitement<br />
à la ZK<br />
Médecins spécialistes en Radiothérapie :<br />
8,90 % 2003 8<br />
oncologique pour le cerveau ou le système nerveux<br />
2004 3<br />
central sans résection chirurgicale oncologique<br />
••<br />
CFB<br />
2005 6<br />
à la ZK<br />
2006 2<br />
••<br />
Centre de Radiothérapie à Trêves<br />
2007 8<br />
2008 5<br />
Dans le chapitre des cancers du cerveau et d’autres parties du SNC le CCT ne dispose pas sur plus d’informations<br />
2009 4<br />
détaillées en ce moment.<br />
2010 5<br />
<strong>2011</strong> 5<br />
46<br />
Graphique 98 : Nombre des patients différents atteints d’une tumeur<br />
ou des métastases du cerveau et d’autres parties du<br />
système nerveux central pris en charge par le CCT à<br />
la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 113<br />
9%<br />
103 patients ayant eu une résection chirurgicale<br />
oncologique du cerveau ou du système nerveux central<br />
à la ZK<br />
91%<br />
10 patients discutés en RCP ayant eu un traitement<br />
oncologique pour le cerveau ou le système nerveux<br />
central sans résection chirurgicale oncologique<br />
à la ZK<br />
148<br />
20
91%<br />
oncologique pour le cerveau ou le système nerveux<br />
central sans résection chirurgicale oncologique<br />
à la ZK<br />
Graphique 99 : Nombre des différents patients ayant eu une résection<br />
chirurgicale oncologique pour tumeurs primitives et<br />
métastases du cerveau ou d’autres parties du SNC<br />
pris en charge par le CCT à la ZK de 2002 à <strong>2011</strong> : N = 103<br />
20<br />
15<br />
10<br />
5<br />
0<br />
5<br />
Sarcome<br />
1<br />
1<br />
1<br />
Métastase vertébrale<br />
4<br />
1<br />
1<br />
4<br />
1<br />
7<br />
1<br />
Tumeur vertébrale<br />
2 8<br />
1 1<br />
6<br />
7<br />
3<br />
Métastase cérébrale<br />
4<br />
8 2 8<br />
Tumeur cérébrale C71<br />
1<br />
6<br />
1<br />
5<br />
4<br />
5 5<br />
2<br />
3<br />
2<br />
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
Age médian des patients ayant opérés à la ZK : 64 ans (20 à 86 ans)<br />
5.2.8.1 Tumeur cerveau / métastase cérébrale : N = 83<br />
44 patients (42,7%) différents ayant eu une tumeur cérébrale avec une intervention chirurgicale soit une<br />
biopsie, une biopsie exérèse ou une chirurgie.<br />
39 patients (37,9%) différents ayant eu une métastase cérébrale avec une intervention chirurgicale soit<br />
une biopsie, une biopsie exérèse ou une chirurgie.<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 61 sur 83 patients opérés et 10 patients en traitement<br />
oncologique sont discutés en RCP = 71 sur 93 patients 76,3%.<br />
65 traitements adjuvants (78,3%) à visée curative ou palliative proposés pour les 83 patients ayant eu<br />
une intervention chirurgicale.<br />
Traitements adjuvants à visée curative : 18 patients 21,7%<br />
••<br />
Chimiothérapie (2)<br />
••<br />
Radio-chimiothérapie (2)<br />
••<br />
Radiothérapie (15)<br />
Traitements palliatifs : 47 patients 55,6%<br />
••<br />
Chimiothérapie (23)<br />
••<br />
Radio-chimiothérapie (3)<br />
••<br />
Radiothérapie (38)<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
149
5.2.8.2 Tumeur de la colonne vertébrale / métastase vertébrale : N = 18<br />
3 patients (16,6%) différents ayant eu une tumeur vertébrale avec une intervention chirurgicale soit une<br />
biopsie, une biopsie exérèse ou une chirurgie.<br />
15 patients (83,4%) différents ayant eu une métastase vertébrale avec une intervention chirurgicale soit<br />
une biopsie, une biopsie exérèse ou une chirurgie.<br />
Réunions de concertation pluridisciplinaire : 12 sur 18 patients opérés sont discutés en RCP 66,7%.<br />
15 traitements adjuvants (83,3%) à visée curative ou palliative proposés pour les 18 patients ayant eu<br />
une intervention chirurgicale.<br />
Traitements adjuvants à visée curative : 3 patients 16,7%<br />
••<br />
Chimiothérapie (1)<br />
••<br />
Radiothérapie (3)<br />
Traitements palliatifs : 12 patients 66,7 %<br />
••<br />
Chimiothérapie (9)<br />
••<br />
Radiothérapie (9)<br />
5.2.9 Tumeurs des os et des parties molles<br />
La plupart des patients sont transférés vers l’étranger. Le CCT n’a pas collecté les données de ces patients<br />
jusqu’à présent. A partir de 2013 il faudra les encoder pour le RNC.<br />
150
5.3 L’oncologie ambulatoire et stationnaire<br />
Médecins spécialistes en Oncologie médicale :<br />
••<br />
Dr Carlo BOCK (jusqu’en 2012)<br />
••<br />
Dr Julien SAND (Médecin coordinateur du Service oncologique, Membre actif au CCT jusqu’en <strong>2011</strong>)<br />
••<br />
Dr Nicole KRANZHÖFER (de 2006 en 2007)<br />
••<br />
Dr Carole BAUER (depuis 2009) (Membre actif au CCT depuis 2010)<br />
••<br />
Dr Lynn ROB (à partir de 2012)<br />
Conseiller scientifique :<br />
••<br />
Dr Joseph KERGER, Clinique St. Elisabeth de Namur – B<br />
Médecins spécialistes en Pneumologie :<br />
••<br />
Dr Jean-Paul PARINI (jusqu’en 2007)<br />
••<br />
Dr Jean-Claude SCHNEIDER<br />
••<br />
Dr Thierry WAGNER (depuis 2007) (Membre actif au CCT depuis <strong>2011</strong>)<br />
••<br />
Dr Christian FRANTZ (depuis <strong>2011</strong>)<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
151
Graphique 100 : Nombre de nouveaux patients ayant reçu une<br />
chimiothérapie à la ZK de 2005 à <strong>2011</strong> : N = 1158<br />
180<br />
170<br />
173<br />
166<br />
174<br />
170<br />
166<br />
160<br />
159<br />
150<br />
150<br />
140<br />
130<br />
2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
Graphique 101 : Nombre de séances de chimiothérapies distribuées<br />
aux différents patients atteints d’un cancer à la ZK<br />
de 2005 à <strong>2011</strong> : N = 18638<br />
3000<br />
2750<br />
2690 2694<br />
2741<br />
2607<br />
2639<br />
2799<br />
2500<br />
2468<br />
2250<br />
2000<br />
2005 2006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />
••<br />
Nombre de chimiothérapies en total = 18638<br />
••<br />
Nombre de nouveaux patients = 1158<br />
••<br />
Moyenne de chimiothérapies par patient = 16<br />
152
5.3.1 L’activité ambulatoire en Oncologie<br />
L’hôpital de jour en Oncologie.<br />
Le département de chimiothérapie ambulatoire est une partie importante de notre service d’Oncologie.<br />
Ce service permet aux patients de recevoir leur traitement de façon ambulatoire, en évitant ainsi des<br />
hospitalisations et de continuer à rester à domicile.<br />
Les différents traitements sont prescrits par les oncologues, contrôlés et préparés par les pharmaciens après<br />
avoir vérifié les analyses biologiques. Les infirmier(ière)s administrent les traitements et veillent à l’apparition<br />
d’éventuels effets secondaires. Il existe donc un contrôle permanent à trois niveaux qui permet de garantir un<br />
maximum de sécurité pour le malade.<br />
Les dernières années avec la multiplication des possibilités de traitement, l’arrivée des thérapeutiques ciblées,<br />
nous accueillons de plus en plus de patients en service ambulatoire.<br />
Le graphique 102 montre le nombre de chimiothérapies par voie intraveineuse administrées dans les<br />
3 dernières années. Ce nombre est actuellement en augmentation.<br />
Graphique 102 : Le nombre moyen des patients ayant eu une<br />
chimiothérapie par voie intraveineuse administrées<br />
à la ZK de 2009 à <strong>2011</strong><br />
140<br />
120<br />
100<br />
80<br />
60<br />
40<br />
20<br />
0<br />
Nombre de patients<br />
(moyenne mobile sur<br />
12 mois)<br />
janv.-09<br />
avr.-09<br />
juil.-09<br />
oct.-09<br />
janv.-10<br />
avr.-10<br />
juil.-10<br />
oct.-10<br />
janv.-11<br />
avr.-11<br />
juil.-11<br />
oct.-11<br />
janv.-12<br />
Notre hôpital de jour permet aussi aux patients, en cours de traitement, de pouvoir consulter en Urgence pour<br />
toutes les complications qui peuvent être liées à la maladie ou aux traitements (nausées, anorexie, mucite,<br />
fièvre, transfusions, etc.). Une équipe d’infirmier(ière)s expérimenté(e)s en oncologie est joignable tous les<br />
jours ainsi que les médecins oncologues.<br />
De plus en plus de traitements en oncologie sont actuellement disponibles en comprimés. Ils nécessitent<br />
cependant la même surveillance et ont des effets secondaires semblables aux traitements injectables. Les<br />
patients qui bénéficient de ces traitements sont souvent accueillis dans notre hôpital de jour pour leur<br />
surveillance biologique et clinique régulière. Bon nombre de ces médicaments ne sont d’ailleurs disponibles<br />
uniquement en pharmacie d’hôpital.<br />
Le graphique 103 illustre le passage important des patients en hôpital de jour qui ne reçoivent pas forcément<br />
un traitement par chimiothérapie intraveineuse, mais qui sont pris en charge par l’équipe soignante et<br />
médicale, pour gérer une complication du traitement, administrer des soins de support (facteurs de croissance,<br />
transfusions, perfusions de biphosphonates, ponctions d’ascite..) ou recevoir un traitement par voie orale.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
153
Graphique 103 : Le nombre de passage des patients pris en charge<br />
en hôpital de jour de la ZK de 2007 à <strong>2011</strong><br />
250<br />
200<br />
150<br />
100<br />
Passages par mois<br />
(moyenne mobile<br />
sur 12 mois)<br />
50<br />
0<br />
janv.-07<br />
juin-07<br />
nov.-07<br />
avr.-08<br />
sept.-08<br />
févr.-09<br />
juil.-09<br />
déc.-09<br />
mai-10<br />
oct.-10<br />
mars-11<br />
août-11<br />
janv.-12<br />
Les soins de support sont une partie essentielle dans la prise en charge de tout patient atteint de cancer.<br />
L’équipe de l’hôpital de jour est très sensible à cette prise en charge et aide le patient à mieux gérer tous les<br />
effets secondaires de la chimiothérapie ainsi que les symptômes liés au cancer. Prochainement une équipe<br />
d’esthéticiennes va proposer de façon bénévole des ateliers de soins et de maquillage pour les patients<br />
recevant une chimiothérapie.<br />
5.3.2 L’activité hospitalière en Oncologie<br />
L’Oncologie est un domaine en constante évolution qui demande de la part des soignants une constante<br />
mise à niveau de leurs connaissances tant médicale que psychologique. L’équipe soignante est régulièrement<br />
formée en « Oncologie » et en « Soins palliatifs ». 100% de l’équipe soignante a suivi une formation de<br />
base en soins palliatifs, à peu près un tiers de l’équipe a un certificat d’approfondissement en soins palliatifs.<br />
Des supervisions sont organisées tous les 3 mois pour permettre aux soignants de mieux gérer les situations<br />
difficiles.<br />
Le Comité d’éthique de la clinique, auquel le service a déjà fait appel plusieurs fois, est à disposition de<br />
chaque collaborateur en cas de situation difficile ou conflictuelle. L’Oncologue du service, Dr Carole BAUER et<br />
M. Claudio CERQUEIRA, le responsable du service, en font d’ailleurs partie depuis 2012.<br />
Les motifs principaux d’hospitalisation des patients oncologiques sont l’aggravation de la maladie mais<br />
également les effets secondaires liés à la chimiothérapie / radiothérapie. Une minorité de patients vient<br />
également pour traitement chimiothérapeutique ou bilan de l’évolution de la maladie.<br />
Les infirmier(ière)s en oncologie ont une expertise particulière dans la gestion des effets secondaires<br />
des traitements ou des complications du cancer. Elles constituent une source extraordinaire de soutien,<br />
d’orientation et d’information. L’infirmière en oncologie peut être une intervenante très efficace pour la<br />
défense du patient au sein de l’équipe de professionnels de santé. Les patients en « Chimiothérapie » peuvent<br />
consulter l’équipe soignante en oncologie 24 heures sur 24 heures et 7 jours et 7 jours en cas de besoin.<br />
L’essentiel dans la prise en charge d’un patient atteint d’un cancer, c’est la qualité du traitement. L’équilibre entre<br />
le bien-être physique et psychologique durant le traitement est primordial. L’équipe soignante en Oncologie que<br />
ça soit en ambulatoire ou en hospitalier offre différents services aux patients dans le but d’améliorer la qualité<br />
154
de vie. Chaque patient peut y bénéficier selon son besoin. L’équipe soignante a des acquis bien spécifiques :<br />
••<br />
une infirmière spécialisée en aromathérapie,<br />
••<br />
une infirmière formée en sophrologie,<br />
••<br />
deux infirmières spécialisées en gestion de la douleur.<br />
Le patient peut profiter pendant son séjour des services du coiffeur ou de manicure / pédicure.<br />
Les collaborateurs/-trices bénévoles de la Fondation cancer et d’Omega’90 contribuent par leur<br />
accompagnement aussi au bien-être des malades et de leurs proches.<br />
Les dernières années la ZK a pensé à créer plusieurs espaces agréables pour les patients et leurs proches. Ainsi<br />
une salle de séjour équipée de télévision, chaine hifi et kitchenette, appelée « Stiffchen » a été aménagée. Une<br />
salle d’attente dans un look de salon avec télévision, musique et frigo rend l’attente des patients de l’hôpital<br />
de jour plus agréable. Les dernières planifications pour 2012 concernent une chambre d’hospitalisation<br />
chaleureuse et confortable pour les patients en fin de vie. La cafétéria et le parc sont aussi des lieux de<br />
rencontre agréables.<br />
Des réunions cliniques multidisciplinaires hebdomadaires sont organisées depuis 2003, intégrant l’équipe<br />
soignante, la psychologue, un membre du SAP, l’assistante sociale, le diététicien, (un kinésithérapeute) et<br />
les infirmières coordinatrices du CCT. Grâce à ces réunions, la collaboration et le flux d’informations s’est<br />
amélioré entre les professionnels de santé autour d’un patient atteint d’une maladie cancéreuse. Une<br />
approche multidisciplinaire s’est mise en place.<br />
Depuis quelques années, les réseaux de soins à domicile se sont développés et spécialisés en soins palliatifs,<br />
ce qui rend le maintien à domicile de certains patients en fin de vie possible. Une étroite collaboration existe<br />
entre les coordinateurs des deux principaux réseaux de soins à domicile et la ZK.<br />
Depuis 2010 le paysage hospitalier luxembourgeois bénéficie d’une nouvelle institution, le Centre d’accueil<br />
pour personnes en fin de vie « Haus OMEGA’90 ». Les médecins oncologues ont la possibilité d’y transférer<br />
leurs patients si ceux-ci le désirent.<br />
Une brochure d’accueil a été crée par le service pour donner une partie de toutes ces informations aux<br />
patients hospitalisés.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
155
5.4 L’oncogénétique<br />
Médecin spécialiste en génétique humaine :<br />
Médecin consultant :<br />
••<br />
Professeur Karin DAHAN, MD.Ph.D. (UCL – St.Luc – Bruxelles et IPG – Gosselies et LNS –<br />
Luxembourg)<br />
La consultation génétique constitue une offre médicale à destination des familles atteintes d’une maladie<br />
héréditaire ou qui craignent d’être exposées à un tel risque. Il devrait être proposé en même temps que<br />
l’analyse génétique afin de préparer le consultant à l’annonce d’un résultat pathologique ou même normal.<br />
La consultation génétique suit le schéma suivant :<br />
••<br />
Evaluation du risque familial.<br />
••<br />
Consentement éclairé de la personne.<br />
••<br />
Analyse moléculaire et recherche de mutations.<br />
••<br />
Remise des résultats.<br />
••<br />
Encadrement psychologique.<br />
Le consentement éclairé de toute personne nécessite l’évaluation et la discussion de :<br />
••<br />
La motivation.<br />
••<br />
La perception du risque.<br />
••<br />
L’incapacité de l’analyse à dépister la présence de cancer.<br />
••<br />
Le support familial et psychologique.<br />
••<br />
Le respect de la vie privée.<br />
••<br />
Les conséquences des tests positifs et négatifs.<br />
••<br />
L’alternative : ADN prélevé à titre conservatoire sans analyse programmée.<br />
La remise des résultats aux personnes concernées comporte divers volets :<br />
1. Recherche de mutation positive :<br />
••<br />
Identification de la mutation en cause et de son mode de transmission génétique.<br />
••<br />
Conséquence sur les modalités de surveillance et de dépistage pour la personne et les<br />
membres de famille.<br />
2. Recherche de mutation négative :<br />
••<br />
Conséquences personnelles et familiales.<br />
3. Recherche de mutation non informative :<br />
••<br />
Evaluation des probabilités et risques.<br />
••<br />
Conséquences sur les modalités de surveillance et de dépistage pour la personne<br />
concernée et sa famille.<br />
••<br />
Pas d’outil moléculaire pour l’étude familiale.<br />
156
0<br />
Syndrome de Lynch Polypose adénomateuse familiale Gêne BRCA 1 Gêne BRCA 2<br />
1<br />
5.4.1 La consultation à la ZK de 2002 à 2010<br />
Graphique 104 : Nombre de patients en consultation génétique à la<br />
ZK de 2002 à 2010 : N = 332<br />
70<br />
60<br />
54<br />
Patients en<br />
consultation<br />
60 génétique<br />
52<br />
50<br />
Consult génétique<br />
45<br />
40<br />
37<br />
Consultations génétiques Syndrome de Lynch<br />
Polypose<br />
32<br />
29<br />
13 30<br />
18<br />
adénomateuse<br />
9<br />
22 22 40<br />
familiale<br />
Gêne BRCA 1 9<br />
37 20<br />
67 Gêne BRCA 2 1<br />
54 13<br />
111<br />
17<br />
52 101<br />
10<br />
32 92<br />
45 82<br />
60 0<br />
113<br />
17 2002 2003 2004 31<br />
332 655<br />
2005 2006 2007 2008 2009 2010<br />
••<br />
Nombre de patients en consultation génétique = 332<br />
••<br />
Nombre de consultations génétiques = 655<br />
••<br />
Moyenne de consultation par patient = 2<br />
Graphique 105 : Maladies héréditaires détectées en consultation<br />
génétique à la ZK de 2002 à 2010<br />
40<br />
30<br />
29<br />
20<br />
10<br />
9<br />
9<br />
0<br />
Syndrome de Lynch Polypose adénomateuse familiale Gêne BRCA 1 Gêne BRCA 2<br />
1<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
Patients en<br />
157
Le graphique 105 témoigne des principaux syndromes de prédisposition héréditaire au cancer observé durant la<br />
période 2002-2010. La demande de consultation d’oncogénétique émanant du Service de Gastroentérologie,<br />
de nombreux patients avec une forme familiale de cancer du côlon ont ainsi été identifiés. Le syndrome de<br />
Lynch est la forme la plus fréquente, environ 56 % des cancers colorectaux, dont la disponibilité des tests<br />
génétiques au début des années 2000 a permis la connaissance et un meilleur suivi. La polypose adénomateuse<br />
familiale est également une affection héréditaire suspectée à la coloscopie avec des formes classiques (lésions<br />
polyploïdes diffuses) et plus fruste. Concernant la prédisposition au cancer du sein considérée comme une<br />
affection héréditaire touchant près d’une femme sur 300 à 500, l’étude des gènes responsables, les gènes<br />
BRCA1 et BRCA2, est restée longtemps complexe et difficile, limitant le nombre de familles dépistées.<br />
La participation aux consultations d’oncogénétique de l’infirmière coordinatrice assure un suivi optimal des<br />
patients de prédisposition héréditaire au cancer et de leurs familles. Elle a le contact avec les patients et<br />
familles pour gérer les rendez-vous. Elle s’occupe de l’organisation autour de la consultation. La secrétaire<br />
prépare les dossiers pour la consultation et envoie les factures des visites. Environ 265 heures l’infirmière<br />
coordinatrice et la secrétaire ont investi pour de la consultation génétique de 2002 – <strong>2011</strong>.<br />
L’encadrement psychologique se fait par la psycho-oncologue de la ZK ou par les psychologues à la Fondation<br />
Cancer.<br />
Le développement de l’activité des dernières années est lié du recrutement de patients provenant d’institutions<br />
extérieurs et au fonctionnement précis et intégré de la réunion de concertation pluridisciplinaire.<br />
Le Professeur Karin DAHAN a consulté à la ZK jusqu’au mois d’avril 2010.<br />
5.4.2 La consultation au LNS depuis 2010<br />
Après plusieurs réunions d’organisation avec le Dr René SCHEIDEN, Directeur au LNS et le Dr Joseph EVEN,<br />
Médecin-chef de division, Division sérologie et virologie, le Professeur Karin DAHAN commence au mois de<br />
janvier 2010 un service de génétique au niveau national au LNS qui remplace la consultation à la ZK.<br />
5.5 Les Equipes Pluridisciplinaires Internes<br />
5.5.1 La Clinique de la Douleur<br />
Médecins spécialistes en anesthésie et réanimation :<br />
••<br />
Dr Antoine CLOOS, Praticien en acupuncture (de 2008 en 2010)<br />
••<br />
Dr Jérôme GIWER, Médecin anesthésiste spécialiste en Algologie (depuis 2009)<br />
Médecin coordinateur de la Clinique de la douleur (depuis 2010)<br />
••<br />
Dr Marco KLOP, Praticien en hypnose<br />
Médecin coordinateur du projet de la douleur (de 2002 en 2010)<br />
••<br />
Dr Cyril THIX, Médecin anesthésiste spécialiste en Algologie (depuis <strong>2011</strong>)<br />
••<br />
Dr Cathérine SCHMIT – BURGY, Médecin urgentiste (de 2005 en 2007)<br />
Les infirmières :<br />
••<br />
Mme Fabienne RUFFINI, Infirmière clinicienne (de 2002 en 2005)<br />
••<br />
Mme Sylvie VINCENT, Infirmière référente douleur (depuis 2004)<br />
••<br />
Mme Joëlle WAGNER ép. TOISUL, Infirmière (depuis 2010)<br />
158
En 2000, grâce aux incitantes qualités, des démarches ont été entreprises pour développer progressivement<br />
la prise en charge de la douleur. Le Dr Marco KLOP et Mme Fabienne RUFFINI ont élaboré le pré-projet de la<br />
douleur.<br />
En 2005 une infirmière référente douleur a été nommée avec la mission de mettre en place une consultation<br />
douleur chronique externe parallèlement au développement de l’amélioration de la prise en charge de la<br />
douleur des patients hospitalisés.<br />
Le CCT a participé à la Journée Mondiale de la lutte contre la douleur en 2008 organisé par la Clinique de la<br />
Douleur sur le thème « Douleur et Cancer ». Le CCT a présenté ses services via une exposition (poster) et<br />
une conférence.<br />
Actuellement la clinique douleur est une unité de soins chargée de l’évaluation et de la prise en charge de<br />
la douleur chez les patients hospitalisés et en consultation ambulatoire. Depuis 2009 le nombre de prises en<br />
charge multidisciplinaires est en progression constante.<br />
La « Clinique de la Douleur » dispose d’une équipe mobile spécialisée qui intervient sur demande médicale<br />
pour des soins, prises en charge et adaptation de traitement chez les patients hospitalisés. L’équipe accueille<br />
des patients en consultations multidisciplinaires ambulatoires. Il s’agit de prendre en charge des patients<br />
atteints de douleurs chroniques persistantes depuis plus de 3 mois, associés à une perte de qualité de<br />
vie évidente (trouble du sommeil, perte de la mobilité, arrêt de travail à répétition, etc.) L’équipe douleur<br />
(médecins, infirmières et pharmacien) est assisté par différents services de la ZK : psychologie, kinésithérapie,<br />
ergothérapie, diététique et les assistantes sociales.<br />
En <strong>2011</strong>, la « Clinique de la Douleur » s’est associé à l’équipe du « Groupe Action Douleur » du Rehazenter<br />
pour former le Centre d’Evaluation de la Douleur afin d’optimiser la prise en charge des douloureux chroniques.<br />
5.5.2 La Culture Palliative<br />
La direction a pris l’option d’un projet de soins palliatifs intégré à l’ensemble de notre institution, c’est-à-dire<br />
sans véritable unité de soins palliatifs isolée. Une « Culture Palliative » est mise sur place dans toutes les<br />
institutions du « Groupe <strong>Zitha</strong> ».<br />
Les soins palliatifs sont des soins actifs délivrés dans le but de soulager les douleurs physiques ou autres<br />
symptômes. Ils prennent aussi en compte les souffrances psychologiques, sociales et spirituelles.<br />
Pour les malades atteints de cancer, les soins palliatifs doivent faire partie de façon intégrante de leur prise<br />
en charge.<br />
De façon pluridisciplinaire, nous essayons de garantir au mieux ces soins dans notre établissement :<br />
••<br />
Les oncologues en discutant et en expliquant les différentes possibilités thérapeutiques qui existent de<br />
façon personnalisée pour chaque malade. La chimiothérapie palliative permet souvent d’améliorer la<br />
qualité de vie en diminuant la masse tumorale. L’oncologue en expliquant les différents effets secondaires<br />
et les bénéfices de chaque traitement adapte la prise en charge à chaque patient pour lui permettre la<br />
meilleure qualité de vie en situation palliative. En dehors des traitements actifs le médecin oncologue<br />
traite la douleur et les symptômes inconfortables (nausées, constipation, anxiété, etc.)<br />
••<br />
Un traitement chirurgical peut être indiqué pour soulager un symptôme inconfortable.<br />
••<br />
Les infirmières coordinatrices du CCT, personnes de référence pour les patients pris en charge par le<br />
CCT, restent disponibles pour les patients et leurs proches aussi en phase palliative.<br />
• • L’équipe de la douleur fait partie de façon intégrante de la prise en charge palliative et nous faisons<br />
appel à elle à chaque fois que des douleurs sont rebelles et difficilement gérables par les antalgiques<br />
habituels.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
159
••<br />
L’équipe soignante est très engagée dans la prise en charge palliative. En oncologie médicale toute<br />
l’équipe soignante a une formation spécialisée en soins palliatifs proposée par Omega’90. Mme Tanja<br />
BÜSSER, infirmière à plein temps, dans notre équipe a fait une formation spécifique en soins palliatifs<br />
« Master of Advanced Studies of Palliative Care » à l’Université de Klagenfurt-Wien. Nous avons<br />
d’autre part une infirmière ayant une formation en sophrologie.<br />
••<br />
Les diététiciens sont disponibles et participent à la prise en charge globale en modifiant les plats selon<br />
les pathologies et désirs de nos patients.<br />
••<br />
Les kinésithérapeutes peuvent aider les personnes même très affaiblies à retrouver une certaine<br />
autonomie à la marche, massages relaxants, kinésithérapie respiratoire.<br />
••<br />
Les souffrances psychologiques peuvent être soulagées par une prise en charge spécialisée. Mme<br />
Alexandra GIEHL, psychologue, a suivi une formation spécifique en psycho-oncologie à la « Deutsche<br />
Psychologen Akademie » à Cologne. Elle a travaillé comme formatrice dans le cadre de la formation<br />
continue en soins palliatifs à la ZK.<br />
••<br />
Les assistants sociaux indispensables pour aider le patient dans ses démarches administratives et le<br />
conseiller, dans le choix de son lieu de vie en fin de vie.<br />
••<br />
Les souffrances d’ordre spirituel : une équipe pastorale est à disposition des malades en cas de besoin.<br />
••<br />
Des bénévoles formés soutenus et supervisés par Omega’90 accompagnent les personnes souffrant<br />
d’une affection grave ou incurable sont présents plusieurs jours par semaine dans notre établissement.<br />
En service d’hospitalisation, des réunions cliniques multidisciplinaires se tiennent chaque semaine pour<br />
garantir les meilleurs soins pour nos malades hospitalisés et les suivre même à la sortie de l’hôpital.<br />
Les malades suivis en oncologie ont d’autre part la possibilité de contacter le service en dehors des heures<br />
d’ouverture. Un médecin d’astreinte sera contacté au besoin.<br />
L’euthanasie fait partie de façon intégrante de la prise en charge palliative. Ainsi lorsqu’un patient se trouve<br />
dans une situation médicale sans issue suite à sa maladie, une demande d’euthanasie ou d’aide au suicide<br />
peut être formulée par la personne à son médecin ou à ses proches.<br />
Les perspectives pour le futur sont la création d’une équipe mobile de soins palliatifs pour pouvoir au mieux<br />
cerner les besoins de chaque patient et lui apporter au mieux une aide personnalisé. Des groupes de travail<br />
pour constituer cette équipe et favoriser son intégration au sein de notre hôpital sont actuellement en cours.<br />
Cette équipe devrait voir jour au courant de l’année 2013.<br />
5.5.3 Le Service en Psycho-oncologie<br />
••<br />
Mme Alexandra GIEHL, psycho-oncologue, psychothérapeute en thérapie cognitive et<br />
comportementale (0,5 ETP) (depuis 2003)<br />
••<br />
Mme Sylvie LANGERMANN, psycho-oncologue pour remplacement (2010)<br />
••<br />
Mme Jill BALANCE, psycho-oncologue pour remplacement (<strong>2011</strong>)<br />
Les psychologues au service de psychiatrie :<br />
••<br />
Mme Jill BALANCE, psychologue (sophrologie) (à partir de <strong>2011</strong>)<br />
••<br />
Mme Valérie FERREIRA, psychologue (à partir de 2006)<br />
••<br />
Mme Marion PICHONNIER, psychologue pour remplacement (de <strong>2011</strong> en 2012)<br />
••<br />
Mme Laure NICKELS, psychothérapeute (depuis 2003)<br />
160
Les médecins au service de psychiatrie :<br />
••<br />
Dr Marc CLOOS (depuis 2003)<br />
••<br />
Dr Philippe KONSBRÜCK (depuis 2010)<br />
••<br />
Dr Paul RAUCHS<br />
••<br />
Dr Joëlle HAUPERT (depuis 2012)<br />
Le service psychologique est constitué d’une équipe pluridisciplinaire et multilingue. Les psychologues<br />
travaillent en relation étroite avec les médecins, le CCT, les équipes soignantes, le SAP, le service social, la<br />
clinique de la douleur, etc.<br />
Mme Alexandra GIEHL, psychothérapeute en thérapie cognitive et comportementale et titulaire d’un diplôme<br />
en psychologie de l’université de Trèves, a suivi en plus une formation en psycho oncologie à la « Deutsche<br />
Psychologen-Akademie » à Cologne en Allemagne.<br />
En cas d’absence elle est remplacée par ses collèges. Mme Valérie FERREIRA est appelée chez les patients qui<br />
parlent uniquement la langue portugaise. On profite régulièrement de ses services comme traductrice.<br />
Dans le contexte d’une maladie cancéreuse, des moments d’effondrement moral, de désespoir, de perte<br />
de confiance ou de problèmes de même nature arrivent d’une façon récurrente. Nous considérons qu’il est<br />
primordial d’en parler dans la mesure du possible, d’autant plus que souvent ces consultations comportent<br />
des opportunités, peuvent bénéficier d’une prise en charge et permettre une amélioration du bien-être.<br />
Chargée de répondre à toutes les difficultés psychologiques ou psychiatriques auxquelles chaque patient<br />
peut se trouver confrontée, la psycho-oncologue propose un accompagnement professionnel à toutes les<br />
phases de la maladie par une approche scientifique bien approfondie : élucidation, actualisation, maîtrise des<br />
problèmes et aussi activation des ressources intra- et interpersonnelles. Il convient de signaler que la diffusion<br />
des méthodes progressives et classiques telles que les stratégies de gestion de la douleur, du stress ainsi que<br />
l’utilisation des techniques de relaxation représentent un atout du service psycho oncologique.<br />
Vu que non seulement les patients sont affectés par cette crise, les membres de la famille des patients ont<br />
aussi la possibilité de consulter le service psychologique, il y a toujours l’occasion pour des consultations<br />
individuelles, familiales et/ou en couple. En plus la psychologue accompagne en cas de besoin le patient<br />
chez le médecin pour une information médicale. Parfois la psycho-oncologue est demandée pour un soutien<br />
psychologique chez un patient en consultation génétique. Quelquefois il suffit d’une consultation unique,<br />
pour d´autres, un suivi psychologique plus long s´avère nécessaire.<br />
Sur une base hebdomadaire Mme Alexandra GIEHL participe régulièrement aux réunions cliniques<br />
multidisciplinaires des unités de soins en oncologie A3, gynécologie et ORL au service B1 et au service de<br />
chirurgie C3, et au service de pneumologie/cardiologie B2 le cas échéant.<br />
En 2004 elle a lancé un projet de recherche en collaboration avec le PD Dr. Friedemann Gerhards de l´Université<br />
de Trèves. Elle a offert un « Ablenkungs-Entspannungs-Training » (AET) aux patientes en chimiothérapie<br />
atteintes d´un cancer du sein.<br />
Dans le passé, Mme Alexandra GIEHL a travaillé en qualité de formatrice dans le cadre de la formation<br />
continue des soins palliatifs à la ZK et a dirigé certains modules.<br />
Elle participe régulièrement aux réunions des réseaux psycho-oncologiques de la Fondation Cancer et de<br />
Trèves.<br />
En <strong>2011</strong> la ZK a créé un « Service psychiatrique » où les patients atteints d’un cancer et souffrant d’une<br />
pathologie psychiatrique peuvent être hospitalisés, pour une prise en charge adéquate.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
161
5.5.4 Le Service d’Accompagnement et Pastorale<br />
••<br />
Sr Arnolda SCHON, Infirmière<br />
••<br />
M. Jean-Jacques GROSBER, Prêtre au couvent<br />
••<br />
M. Winfried HEIDRICH (1 ETP), Théologien laïque<br />
L’équipe pastorale en milieu hospitalier a le devoir d’accompagner les personnes qui le désirent à la clinique<br />
et être disponible afin qu’elles puissent articuler leur situation souvent difficile et se mettre en recherche de<br />
ce qui peut les soulager, les aider, les réconforter. Elle a le devoir de soutenir et de conforter les personnes<br />
dans leur propre liberté, leur propre foi et leurs propres aspirations. Le but de la pastorale est de contribuer<br />
à diversifier les points de vue sur la maladie et la santé et de favoriser une approche plus consciente de la<br />
souffrance, de la mort et du deuil.<br />
Chaque patient peut recourir à l’agent pastoral avec qui il vit une relation de confiance privilégiée. Les<br />
membres du SAP cherchent la rencontre et le dialogue avec le patient et ses proches. Ils sont appelables<br />
pour des visites aux malades ou des entrevues, pour accompagner des situations de crise, de deuil, de décès<br />
ou pour des besoins spécifiquement religieux : prière, communion, confession, sacrements des malades,<br />
bénédiction des défunts, rituel d’adieu, etc.<br />
Depuis l’été 2003 M. Winfried HEIDRICH offre des séances d’art-thérapie (seul ou en groupe) aux patients<br />
atteints d’un cancer. Il a 8 places à disposition pour le travail en groupe. Actuellement il accueille tous les mois<br />
4 patients. Il a fait 212 heures d’accompagnement de personnes seules.<br />
La Sr Arnolda s’occupe aussi de la gestion de la bibliothèque des patients.<br />
Les mercredis et dimanches une messe est célébrée à la chapelle de la clinique. En semaine la chapelle est<br />
ouverte en tant que lieu de silence et de méditation.<br />
M. Winfried HEIDRICH participe pour le groupe SAP toutes les semaines à la réunion clinique multidisciplinaire<br />
à l’unité de soins en chirurgie et oncologie.<br />
Depuis la création d’un service psychologique à la ZK et l’évolution de la société les membres du SAP sont<br />
moins demandés par les patients et leurs proches, mais aussi par les médecins et le personnel soignant. Par<br />
conséquence la direction de la ZK lance en <strong>2011</strong> un groupe de travail en collaboration avec un Coach pour<br />
réorganiser les services d’accompagnement (SAP et PSY) autour des patients.<br />
5.5.5 Les services de Bénévoles<br />
Le 16 octobre 2002 une table ronde est organisée par la direction de la ZK en invitant des membres de la<br />
clinique et les organisations de bénévolat, la Fondation Cancer et OMEGA’90 pour organisation des services<br />
de bénévoles dans l’institution dans le contexte de l’oncologie. Les bénévoles sont des acteurs de soutien.<br />
Un bénévole ne peut tenir ce rôle que dans la mesure où il se distingue clairement des fonctions d’un<br />
aumônier ou d’une psycho-oncologue. Leur rapport à l’institution doit être clair. Au cours des années le rôle<br />
des différents intervenants autour du patient cancéreux est clair.<br />
Depuis 2003 M. Winfried HEIDRICH est le responsable en charge de la collaboration avec les bénévoles.<br />
Les bénévoles se présentent au patient à l’unité de soins en oncologie ambulatoire et stationnaire. Il passe<br />
régulièrement selon les besoins du patient. Ils sont appelables à la demande d’autres patients dans la clinique.<br />
Fondation Cancer<br />
Depuis <strong>2001</strong>, un réseau de bénévoles sélectionnés, formés et supervisés par les collaborateurs du département<br />
psychosocial a pour but d’aider les patients atteints de cancer. Depuis 2003, une présence régulière est<br />
assurée dans 3 établissements hospitaliers le CHEM, l’HK et la ZK.<br />
162
Actuellement ils sont disponibles 3 jours par semaine :<br />
••<br />
pour tenir compagnie au patient et ses proches,<br />
••<br />
pour être à l’écoute en cas de besoin,<br />
••<br />
pour l’accompagner pour une promenade soit pour faire la lecture, jouer aux cartes ou pour jouer un<br />
jeu de société.<br />
Un bénévole distribue les brochures « Info cancer » et « Den Insider » dans les salles d’attente à travers la<br />
clinique.<br />
Nombre des bénévoles : 3 (actuellement)<br />
OMEGA’90<br />
Association luxembourgeoise de soins palliatifs et d’accompagnement de personnes en fin de vie et en deuil.<br />
Par leur accompagnement, les collaborateurs/-trices bénévoles contribuent au bien-être des malades et de<br />
leurs proches. Leur rôle se définit plutôt comme attitude que comme activité. Ils sont présents et s’adaptent<br />
aux besoins du malade, ils n’exécutent pas d’actes de soins. Les bénévoles essaient de promouvoir la relation<br />
entre le malade, ses proches et le personnel soignant. Ils offrent leurs services sans s’imposer et accompagnent<br />
exclusivement à la demande des concernés.<br />
Les bénévoles d’OMEGA’90 ont eu une formation spécifique et participent régulièrement à des supervisions.<br />
Actuellement ils sont disponibles 2 jours par semaines.<br />
Nombre des bénévoles : 2 (actuellement)<br />
Graphique 106 : Le fonctionnement du service psychologique, du<br />
SAP et des différents bénévoles à la ZK en situation<br />
curative et palliative<br />
Bénévolat<br />
Fondation<br />
Cancer<br />
(Tenir compagnie)<br />
Situation<br />
curative / palliative<br />
PSY<br />
(Soutien<br />
psychologique)<br />
Bénévolat<br />
Omega’90<br />
(Accompagnement<br />
en fin de vie)<br />
CCT<br />
Patient<br />
et son<br />
entourage<br />
SAP<br />
(Soutien spirituel)<br />
Situation palliative<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
163
5.5.6 Le Service Diététique<br />
••<br />
M. Eric ALTMANN (1 ETP)<br />
••<br />
Mme Brigitte TROMMER (0,5 ETP)<br />
Le service diététique propose des plats adaptés quotidiennement aux besoins et aux désirs spécifiques des<br />
patients cancéreux. Ceci vaut pour les patients hospitalisés et pour les patients en chimiothérapie ambulatoire.<br />
De plus le diététicien peut élaborer des plans alimentaires personnalisés ayant divers objectifs en fonction<br />
des patients : perte de poids (chimiothérapie cancer du sein, adaptation alimentaire après résection du tube<br />
digestif, équilibre alimentaire, perte d’appétit, etc.).<br />
Une large gamme de compléments alimentaires est disponible pour améliorer le statut nutritionnel des<br />
patients. Certains sont préparés à la minute et servis sous forme de milk-shakes servis au moment des heures<br />
de visite pour obtenir une certaine convivialité.<br />
Par le passé une stagiaire en diététique à fait son travail de fin d’études de bachelier en diététique au sujet<br />
de la prise en charge diététique des patients à l’unité de soins en oncologie - B3 et a ainsi permis de mieux<br />
cerner les besoins spécifiques et d’améliorer leur prise en charge.<br />
Le service diététique participe à des formations continues au sujet de la prise en charge du patient en<br />
oncologie et donne régulièrement des formations au personnel de cuisine afin de sensibiliser et d’assurer les<br />
commandes spéciales.<br />
Le service diététique participe régulièrement à la réunion clinique multidisciplinaire à l’unité de soins en<br />
oncologie.<br />
5.5.7 Le Service de Kinésithérapie<br />
••<br />
M. Christian LAPLUME, Responsable (1 ETP)<br />
Une équipe actuellement constituée de sept kinésithérapeutes 6,25 ETP et d’une ergothérapeute 0,7 ETP<br />
effectue des visites quotidiennes en semaine et le weekend (pour les traitements urgents), ceci avec un<br />
kinésithérapeute et une ergothérapeute désignés au service d’Oncologie - B3, sur demande médicale prescrite.<br />
Les patients du CCT hospitalisés aux services de chirurgie spécifiques sont pris en charge par les<br />
kinésithérapeutes affectés à ces unités, le service de kinésithérapie fonctionnant avec un système de rotation<br />
avec permutation des kinésithérapeutes tous les deux mois.<br />
Les traitements en kinésithérapie sont individuels, personnalisés et adaptés aux capacités du patient. Il s’agit<br />
de mobilisations, rééducations fonctionnelles, kinésithérapie respiratoire pré- et postopératoire, souvent aussi<br />
de drainage lymphatique, ainsi que de massages et/ou électrothérapie associé pour lutte contre la douleur.<br />
Deux kinésithérapeutes sont formés en drainage lymphatique manuel (méthode Leduc), l’un d’entre eux avec<br />
spécialisation en oncologie.<br />
Une kinésithérapeute est formée à la rééducation périnéale, avec une spécialisation en urologie masculine et<br />
prend en charge les patients sur ordonnance médicale en consultation externe ou en hospitalisation.<br />
164
5.5.8 Le Service Social<br />
••<br />
Mme Anne-Catherine GENNEN (1 ETP <strong>2001</strong>-2010) (0,5 ETP de <strong>2011</strong> en 2012)<br />
••<br />
Mme Line DIEDERICH (RGE en priorité) (1 ETP) (depuis 2007)<br />
••<br />
Mme Corinne LAHURE, remplaçante (0,5 ETP de <strong>2011</strong> en mars 2012)<br />
Le service social peut être contacté par les patients en hospitalisation et/ou en consultation ambulatoire ainsi<br />
que par leurs proches.<br />
Le service tend à résoudre les problèmes sociaux spécifiques aux patients atteints d’une pathologie cancéreuse<br />
en organisant des aides à domicile, du matériel à domicile, des placements en long séjour, des cures de<br />
convalescence, des aides financières ainsi que de nombreuses autres démarches administratives.<br />
Le service social a mis un bon réseau multidisciplinaire en place au niveau national.<br />
En chirurgie tumorale l’infirmière coordinatrice du CCT est en général la première personne de contact pour<br />
le patient et ses proches. Dès lors elle organise beaucoup de choses directement avec le patient et ses<br />
proches. La collaboration avec le service social est optimale. Le service social est informé des actions mises en<br />
place par l’infirmière coordinatrice afin d’éviter le double travail. Pour des situations particulières telles que<br />
le placement des malades ou pour des questions sociales spécifiques, l’infirmière coordinatrice fait appel à<br />
l’assistante sociale. La BCN a suivi une autre formation et par conséquence ne fait parfois appel au service<br />
social.<br />
Une assistante sociale participe toutes les semaines à la réunion clinique multidisciplinaire en unité de soins<br />
d’oncologie stationnaire.<br />
Au service d’oncologie et de soins palliatifs le service social est souvent sollicité, que se soit par le personnel<br />
soignant, les médecins, les patients et leurs proches, voir même des intervenants externes.<br />
5.5.9 Le Service de Stomathérapie<br />
Infirmier(ière)s spécialisé(e)s en Stomathérapie : (+/- 0,25 ETP)<br />
••<br />
Mme Peggy GREISCHER ép. MULLER (de <strong>2001</strong> en 2004 et de 2005 en 2006)<br />
••<br />
Mme Véronique BECKER (de 2004 en <strong>2011</strong>)<br />
••<br />
M. Carsten FRIEDRICH (depuis 2007)<br />
Les infirmières en stomathérapie ont fait un stage de perfectionnement à l’UCL à Bruxelles en <strong>2001</strong>.<br />
M. Carsten FRIEDERICH a fait ses stages de perfectionnement au « Mutterhaus » à Trèves et à la Clinique<br />
universitaire à Homburg en Allemagne.<br />
Le patient est consulté par un stomathérapeute en phase préopératoire pour information sur la colo- /<br />
iléostomie au moyen d’une brochure d’information (Conseils et recommandations à l’iléo- / colostomisé).<br />
Le site idéal de la stomie est marqué en préopératoire par le stomathérapeute en collaboration avec le<br />
chirurgien. L’organisation d’une visite préopératoire reste difficile à organiser, car la décision d’une stomie<br />
transitoire est souvent prise pendant l’opération. Le marquage préopératoire reste toujours à optimiser.<br />
Le patient et ses proches sont éduqués à soigner la stomie par le stomathérapeute et le personnel soignant.<br />
Le matériel de stomie est commandé par le stomathérapeute. Les patients sont formés pour pratiquer les<br />
irrigations eux-mêmes. A la rentrée du patient le service de stomathérapie et l’équipe soignante restent<br />
disponibles pour répondre aux questions du patient. Le soutien psychologique aux stomisés est primordial<br />
ainsi que l’adaptation de l’alimentation.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
165
Pendant la vacance du poste d’environ six mois en 2004, les patients étaient dirigés vers les services de<br />
stomathérapie des cliniques externes. (CHL, HPMA et l’HK).<br />
En 2008 le service de stomathérapie reçoit son bureau de consultation avec un intérieur adapté à la<br />
consultation en soins des différentes stomies et des soins d’incontinences. Il est devenu possible de consulter<br />
un patient en respectant son intimité.<br />
Les consultations de suivi sont organisées comme suivant en ambulatoire :<br />
››<br />
à la demande, en cas de nécessité<br />
››<br />
1. rendez-vous après 2 semaines<br />
››<br />
2. rendez-vous après 2 mois<br />
››<br />
3. rendez-vous après 6 mois<br />
››<br />
4. rendez-vous après 12 mois<br />
Les patients hospitalisés sont consultés régulièrement.<br />
Le dépliant de l’association ILCO-LUX sans but lucratif fondée en 1981 par des personnes qui sont porteuses<br />
d’une stomie est distribué aux patients stomisés définitifs par le service de stomathérapie.<br />
166
5.6 Les Equipes Pluridisciplinaires Externes<br />
5.6.1 Les services de support externes au niveau psycho-social<br />
La Fondation Cancer<br />
La Fondation Cancer offre des groupes de paroles pour personnes atteintes d´un cancer. Le groupe de parole<br />
constitue un lieu d´écoute et de soutien mutuel dans un cadre confidentiel. L´objectif de ce groupe est de<br />
mieux gérer la maladie, en cherchant ensemble des réponses à ses questions.<br />
La Fondation cancer propose ses services aux patients avec des problèmes financiers.<br />
Elle a un réseau de bénévoles qui interviennent ponctuellement chez le patient à domicile, soit pour lui tenir<br />
compagnie soit pour une aide pratique (voiturage, accompagnement chez un médecin, devoirs et garde des<br />
enfants, etc.) Ces services sont proposés par le service social, les infirmières coordinatrices du CCT et par les<br />
autres intervenants autour du patient aux patients et ses proches.<br />
OMEGA’90<br />
L´accompagnement du deuil est fait par la psycho-oncologue, par un membre du SAP ou par les collaborateurs/<br />
-trices d´Omega´90. Les enfants et les adolescents vivent leur deuil autrement que les adultes et peuvent avoir<br />
recours à une aide spécifique. En cas de besoin les services d´Omega’90 sont proposés au patient en fin de<br />
vie et à ses proches. Les dépliants sont distribués à la clinique.<br />
EUROPA DONNA Luxembourg asbl.<br />
EDL, coalition contre le cancer du sein a pour mission de sensibiliser l’opinion publique au problème du cancer<br />
du sein et d’assister les femmes européennes dans leur lutte ; pour ce fait EDL plaide en faveur d’un dépistage<br />
adéquat, d’un traitement optimisé ainsi que d’une augmentation des fonds de recherche dans ce domaine.<br />
EDL représente les intérêts des femmes concernées auprès des autorités publiques aussi bien au niveau local,<br />
que national et communautaire.<br />
5.6.2 La Convalescence / Réhabilitation<br />
Des offres adaptées aux besoins des patients sont proposées pour sa prise en charge post-hospitalisation au<br />
cas où le retour immédiat à leur domicile n’est pas recommandé :<br />
••<br />
Rééducation Gériatrique à la ZK - RGE<br />
••<br />
Centre de convalescence Emile Mayrisch Colpach (Croix Rouge luxembourgeoise)<br />
••<br />
Lit de vacances<br />
Les convalescences sont proposées au patient normalement pour 3 semaines. Les séjours en RGE et au Centre<br />
de convalescence à Colpach sont remboursés par la CNS.<br />
A la demande du patient la réhabilitation oncologique à l’étranger est proposée après les traitements,<br />
normalement aussi pour 3 semaines. Jusqu’à présent il n’existe pas de réhabilitation pour des patients<br />
francophones, sauf en Suisse (prise en charge très coûteuse pour le patient).<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
167
5.6.3 Les Groupes Créatifs et Sportifs<br />
L’Association Luxembourgeoise des Groupes Sportifs Oncologiques a.s.b.l.<br />
Le groupe démarre ses activités en septembre 2009. Entretemps ce groupe est ouvert pour l’ensemble des<br />
personnes atteintes d’un cancer. La participation est gratuite pour les membres de l’association. Actuellement<br />
6 groupes sont actifs à travers le pays. L’association organise des séances d’activités physiques en groupe<br />
pour les personnes traitées d’un cancer. Ces activités visent une augmentation de l’endurance à l’effort<br />
physique modéré et une amélioration de la coordination des mouvements. Elles comprennent des exercices<br />
de souplesse et de renforcement musculaire spécifiques à la pathologie. L’encadrement des séances est<br />
assuré par des thérapeutes de sport et des kinésithérapeutes. La participation à ces activités en groupe aide :<br />
••<br />
à lutter contre le syndrome de fatigue<br />
••<br />
à retrouver rapidement la qualité de vie<br />
••<br />
à reprendre confiance en soi<br />
••<br />
à réintégrer la vie sociale<br />
••<br />
diminue le risque de récidive<br />
Le Dr Carlo BOCK et Mme Hélène GROOT KOERKAMP font partie du « Conseil d’Accompagnement<br />
Scientifique ».<br />
Les dépliants sont distribués dans la clinique.<br />
EUROPA DONNA Luxembourg asbl.<br />
EDL organise des cours pour les patientes atteintes un cancer du sein :<br />
••<br />
Aquagym 1x / semaine<br />
••<br />
Hatha Yoga 1x / semaine<br />
••<br />
Danse thérapeutique à la demande<br />
••<br />
“Kreativseminar” à la demande<br />
••<br />
Expression par le dessin à la demande<br />
Les fiches d’information sont distribuées par la BCN.<br />
La Fondation Cancer<br />
Parmi les services d’aide pour personnes atteintes d’un cancer, la Fondation Cancer propose de nombreux<br />
groupes pour patients :<br />
••<br />
Groupe de relaxation et de gestion du stress<br />
(Yoga, relaxation musculaire, training autogène et exercices de respiration)<br />
••<br />
Groupe de sport et de gymnastique<br />
(Nordic Walking)<br />
••<br />
Cours de peinture (1x / semaine pour 3 Euros la séance)<br />
Tous ces groupes ont lieu avec un encadrement professionnel. La participation aux divers groupes est gratuite.<br />
Les brochures d’information sont distribuées dans la clinique.<br />
168
Le <strong>Zitha</strong>gesondhéetszentrum<br />
En automne <strong>2011</strong>, le Dr Carole BAUER et Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS ont été voir le Dr Marc<br />
KEIPES, Directeur médical du ZGZ pour offrir des séances d’activités sportives (éventuellement à prix limité ou<br />
gratuites) aux patients atteints d’un cancer. Ce projet reste à définir en 2012.<br />
5.6.4 Les Réseaux des Aides à Domicile<br />
••<br />
Camille<br />
••<br />
HELP – Dohéem versuergt (convention avec la ZK)<br />
••<br />
Hëllëf Dohéem (convention avec la ZK)<br />
••<br />
ESSAD<br />
••<br />
Infirmières indépendantes<br />
Les deux équipes HELP et Hëllëf Dohéem sont proposées aux patients et ses proches pour qu’ils puissent faire<br />
leurs choix. Les deux équipes ont un(e) infirmi(è)r(e) coordinateur, -trice dans les hôpitaux pour faciliter les<br />
retours à domicile.<br />
Les deux équipes ont du personnel formé en soins palliatifs et sont opérationnelles.<br />
Les brochures d’information sont distribuées dans toute la clinique.<br />
De temps en temps, le patient demande les services d’une infirmière indépendante.<br />
5.6.5 Les Soins Esthétiques<br />
La Fondation Cancer a créé une brochure d’information concernant les questions esthétiques qui se trouve<br />
dans nos distributeurs pour les patients.<br />
En <strong>2011</strong> l’association internationale sans but lucratif « Prendre soin de soi » se présente dans notre institution<br />
pour mettre des ateliers de beauté gratuite en route. Les services du groupe aident les patientes à diminuer<br />
visiblement les effets secondaires d’un traitement contre le cancer. La Fondation Cancer a pris contact avec<br />
l’association pour les soutenir. Ce projet reste à réaliser dans notre institution dans le service d’oncologie<br />
ambulatoire et stationnaire (2012).<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
169
5.7 Les Prestataires de Support Organisationnel<br />
5.7.1 L’Information Management<br />
••<br />
M. Bernard SCHREINER (1 ETP) (depuis 2003)<br />
••<br />
M. Fréderic ZUCCONI (1 ETP) (depuis 2010)<br />
Les chiffres pour le bilan d’activités ont été préparés par l’infirmière coordinatrice du CCT en collaboration<br />
avec le service de l’IMA et plus particulièrement M. Frédéric ZUCCONI. L’IMA est un service qui s’occupe<br />
principalement de l’exploitation des données disponibles dans les différents systèmes d’information de la ZK.<br />
Afin de s’assurer de la qualité et de la cohérence des données, de nombreux rendez-vous ont été organisés entre<br />
l’infirmière coordinatrice du CCT et le service de l’IMA à partir du mois de janvier 2010. Ces rendez-vous ont<br />
permis sur base des indications de l’infirmière coordinatrice CCT de créer des listes de contrôles afin d’identifier :<br />
••<br />
d’une part, les données manquantes nécessaires,<br />
••<br />
d’autre part, les incohérences entre les données.<br />
Une fois ces données mises à jour par le personnel du CCT, l’ensemble des chiffres pour le bilan d’activités a<br />
pu être représenté par l’IMA sous le contrôle de l’infirmière coordinatrice du CCT.<br />
Pour faciliter le travail de collecte et d’exploitation des données oncologiques dans le futur, il faut noter<br />
que Mme Annett LUDWIG, responsable de l’informatisation du CCT dans le dossier médical Orbis, et M.<br />
Frédéric ZUCCONI ont participé à la formation continue « RNC - DMC ». Cette formation ayant pour objectif<br />
d’enseigner les règles d’encodage des données à fournir au RNC qui est en train de se mettre en place au<br />
Luxembourg.<br />
5.7.2 Le Service Informatique<br />
••<br />
M. Steve CLOOS (1 ETP) responsable<br />
••<br />
M. Jörg BAUER (1 ETP) (depuis 2002)<br />
••<br />
Mme Annett LUDWIG, médecin spécialiste en médecine interne (0,5 - 0,75 ETP) (depuis 2010)<br />
••<br />
M. Werner KEWENIG (1 ETP) (depuis 2010)<br />
En décembre <strong>2001</strong> la direction de la clinique, le service informatique, le service qualité, le pharmacien et<br />
la cellule de coordination du CCT ont rendu visite au Dr Joseph KERGER à la Clinique Sainte Elisabeth à<br />
Namur dans le but d’apprécier le fonctionnement du programme OPMAS (Oncology Patient Management<br />
and Audit System). (Centre de cancérologie virtuel pour tous les centres oncologiques au Luxembourg, projet<br />
de la Fondation cancer en 1998). Dans cet hôpital il s’agit d’un module basé sur la chimiothérapie. Il est<br />
envisageable d’implanter plusieurs modules. Néanmoins l’OPMAS est limité et standardisé et par conséquent<br />
d’éventuels changements seraient très compliqués.<br />
Le responsable du service informatique propose d’installer une base de données ACCESS pour établir le bilan<br />
d’activités en fin d’année. Ils ont mis une base de données sur pied dans laquelle les données du patient sont<br />
encore encodées en <strong>2011</strong>. Ils font régulièrement des rajoutes au programme à la demande de l’infirmière<br />
coordinatrice. En 2010 les erreurs et manques d’encodages dans la base de données ACCESS sont visibles<br />
au moment du tirage des chiffres par le programme « Business Objects » pour réalisation des statistiques.<br />
En 2010 le programme ORBIS-ODOK « Onkologische Basisdokumentation » de AGFA HealthCare est présenté<br />
par M. Matthias SCHMITZ, Dipl.-Ing.(FH) Medizintechnik, Segment Manager, Oncology and Cancer Centers.<br />
Des membres du CHEM et de l’Hôpital Kirchberg sont invités à la réunion de présentation.<br />
170
Quelques médecins de la ZK ont vu ORBIS-ODOK, un programme plus ou moins complet mais complexe et<br />
en langue allemande. Ensemble avec la direction, la décision est prise de mettre un programme oncologique<br />
« fait maison » sur pied.<br />
Depuis 2010 Mme Annett LUDWIG s’occupe du concept de la prise en charge des données au CCT. En vue de<br />
l’optimisation des outils informatiques elle a consulté aux mois de février 2010 et novembre <strong>2011</strong> une RCP.<br />
En janvier 2012 le programme oncologique ORBIS est fonctionnel pour l’encodage de différents dossiers et<br />
l’organisation des RCP.<br />
En 2012, une équipe de l’IT a été désignée et a eu comme mission de compléter le programme oncologique<br />
dans l’« ORBIS » afin que l’équipe du CCT puisse encoder des pathologies cancéreuses demandées par le<br />
RNC.<br />
L’équipe du CCT ainsi que Mme Annett LUDWIG et M. Frédéric ZUCCONI du Service IMA participent à la<br />
formation continue de « Data Management » tenue par le CRP-Santé depuis le mois d’avril 2012. Le but de<br />
cette formation est de pouvoir répondre à des critères européens dans l’encodage pour le RNC.<br />
Vu la difficulté d’implémenter le « Codebook » du RNC dans notre programme ORBIS, respectivement de<br />
transférer nos données de l’ORBIS dans MOVIBASE, la Direction de la clinique a pris la décision d’installer le<br />
programme MOVIBASE qui sera également utilisé par tous les autres hôpitaux.<br />
5.7.3 Le Service de Qualité<br />
••<br />
M. Georges GLODT (1 ETP) (jusqu’en 2012)<br />
••<br />
Mme Petra BARDEA (1 ETP) (depuis 2008)<br />
••<br />
M. Pierre LAMBE (0,8 ETP) (depuis 2012)<br />
Le service assurance qualité de la ZK a été créé en 1996.<br />
Le SAQ a prioritairement un rôle de consultant interne et de facilitateur en matière de gestion de la qualité et<br />
des risques. Outre ce rôle il s’occupe :<br />
••<br />
de la gestion de tâches liées au programme national « Incitant Qualité » (rédaction des rapports<br />
annuels ; organisation des visites d’experts externes ; suivi des plans d’action ; gestion des<br />
indicateurs nationaux),<br />
••<br />
de la gestion du benchmark international IQIP,<br />
••<br />
de la gestion interne des documents réglementaires (Règlement général, procédures, référentiels) et<br />
des formulaires,<br />
••<br />
de la gestion d’événements critiques - CIRS,<br />
••<br />
de l’élaboration et de la gestion de cartographies de processus et de risques.<br />
Dès la création du CCT, le SAQ a été intégré dans le comité de gestion. Cette collaboration étroite est à la base<br />
de divers efforts de structuration organisationnelle, telle que l’élaboration d’un dossier patient spécifique<br />
aux diverses pathologies traitées par le CCT, l’analyse des processus organisationnels du CCT, la revue des<br />
procédures du CCT. Récemment, une enquête de satisfaction des patientes atteintes d’un cancer du sein a été<br />
organisée par le CCT, aidé par le SAQ.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
171
5.7.4 La Collaboration avec le CRP-Santé<br />
••<br />
Dr Anna CHIOTTI, Responsable du - CIEC-CRP-Santé (depuis 2010)<br />
••<br />
Dr Sophie COUFFIGNAL, Médecin épidémiologiste, Responsable du Service d’Epidémiologie Clinique<br />
et de Santé Publique<br />
••<br />
Mme Marie-Lise LAIR, Directrice du Centre d’Etudes en Santé<br />
Au mois de novembre 2003, la ZK fait une demande auprès du CRP-Santé-SASSS afin d’exploiter les données<br />
du CCT. L’institution veut bénéficier des compétences du CRP-Santé pour améliorer le concept du CCT et les<br />
données à collecter.<br />
En 2004 Mme Marie-Lise LAIR est invitée pour une première réunion de collaboration entre la ZK et le CRP-<br />
Santé, concernant l’exploitation des données.<br />
Au mois de février 2007 le CRP-Santé réalise une évaluation des résultats de la prise en charge chirurgicale des<br />
personnes atteintes d’un cancer colorectal à la ZK du 1 janvier 2002 au 31 décembre 2006. L’interprétation des<br />
données est très difficile, car la base informatique n’a pas été construite pour permettre un suivi longitudinal<br />
des patients.<br />
Au mois de juillet 2007 une amélioration du système de monitoring est proposée pour trouver des solutions<br />
pratiques et pertinentes en particulier au sujet des moyens informatiques.<br />
Au mois d’août 2008 une deuxième demande est faite pour l’évaluation des résultats de la prise en charge<br />
chirurgicale des personnes atteintes d’un cancer colorectal à la ZK du 1 janvier 2002 au 31 décembre 2007.<br />
Au mois d’avril <strong>2011</strong> le Dr Anna CHIOTTI se réunie avec le Dr TURK et Mme Hélène GROOT KOERKAMP<br />
pour une nouvelle demande de collaboration.<br />
••<br />
Définition de la méthodologie au CCT.<br />
••<br />
Réalisation des courbes de survie des patients atteints un cancer colorectal, d’un cancer du poumon,<br />
d’un cancer de l’œsophage (de 2002 à <strong>2011</strong>) et d’un cancer du sein (de 2003 à <strong>2011</strong>).<br />
••<br />
Préparation des données pour publication.<br />
Vu l’envergure de la mise en place du RNC, la définition de la morphologie restera un projet pour 2013. Le<br />
CRP-Santé s’engage à faire la réalisation des courbes de survie des patients atteints d’un cancer colorectal,<br />
d’un cancer du sein, d’un cancer du poumon et d’un cancer de l’œsophage, selon Kaplan Meier.<br />
172
6. Résultats pour les patients<br />
6.1 Audit externe sur le cancer du sein (<strong>2011</strong>)<br />
En mars <strong>2011</strong>, la Direction de la Santé a lancé un audit externe sur le cancer du sein, concernant les années<br />
2007 à 2009: «Audit externe du fonctionnement du Programme mammographie et de la prise en charge du<br />
cancer du sein dans les établissements hospitaliers du Grand-Duché de Luxembourg».<br />
La Direction de la ZK a retenu ensemble avec M. Georges GLODT du SAQ, la BCN, les gynécologues et les<br />
radiologues les points forts de notre institution :<br />
••<br />
collaboration avec le « Programme Mammographie » (dépistage organisé),<br />
••<br />
la ZK dispose d’un mammogramme numérique,<br />
••<br />
deux radiologues lisent plus que 1000 mammographies par an,<br />
••<br />
cinq radiologues formés à la ZK pour pouvoir participer au « Programme mammographie »,<br />
••<br />
très peu de biopsies chirurgicales pour diagnostiquer un cancer du sein,<br />
••<br />
le ganglion sentinelle est toujours examiné en extemporanée. Ceci explique le petit nombre de<br />
ré-intervention chirurgicale (0,9%),<br />
••<br />
entre 50 et 55% de curages axillaires sont effectués, ce qui est en-dessous de la moyenne nationale,<br />
••<br />
en moyenne, les gynécologues opèrent 12,25 patientes par an,<br />
••<br />
bonne collaboration entre les médecins spécialistes en chirurgie plastique et reconstructive et les<br />
gynécologues pour l’organisation d’une reconstruction mammaire,<br />
••<br />
le taux de récidive entre 10 et 17% pour un cancer du sein,<br />
••<br />
bonne collaboration entre la BCN et la psychologue, collaboratrice très importante dans la prise en<br />
charge des patientes atteintes d’un cancer du sein,<br />
••<br />
distribution du matériel d’information à la patiente en forme d’une valisette,<br />
• • présence d’un anatomo-pathologue et d’un radiothérapeute à la RCP du cancer du sein une fois par<br />
mois.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
173
6.2 Enquête sur la satisfaction des patients<br />
A défaut d’avoir pu à ce jour mener une enquête systématique sur la satisfaction des patients traités au CCT,<br />
nous avons fait un sondage initial pour en étudier la faisabilité.<br />
Le CCT a ainsi envoyé en septembre 2012 des questionnaires de satisfaction à 14 patients pris en charge par<br />
l’infirmière coordinatrice CM / BCN du CCT. 65% des questionnaires ont été retournés.<br />
Voici la description des 9 patients sur 14 ayant répondu :<br />
••<br />
Patiente atteinte d’un cancer du sein à 77 ans, pris en charge par le CCT en 2012.<br />
••<br />
Patiente atteinte d’un cancer du sein à 63 ans, pris en charge par le CCT en <strong>2011</strong>.<br />
••<br />
Patiente atteinte d’un cancer du rectum à 63 ans, pris en charge par le CCT en <strong>2011</strong>.<br />
••<br />
Patient atteint d’un cancer du rectum à 60 ans, pris en charge par le CCT en 2007.<br />
••<br />
Patient atteint d’un cancer du côlon à 70 ans, pris en charge par le CCT en 2009.<br />
••<br />
Patient atteint d’un cancer du rectum métastatique à 41 ans, pris en charge par le CCT en 2004.<br />
••<br />
Patiente atteinte d’un cancer du poumon à 59 ans, pris en charge par le CCT en <strong>2011</strong>.<br />
••<br />
Patient atteint d’un cancer de l’œsophage métastatique à 51 ans, pris en charge par le CCT en 2009.<br />
••<br />
Patient atteint d’un cancer de l’œsophage à 53 ans, pris en charge par le CCT en 2010.<br />
Voici les questions posées et répondues :<br />
••<br />
Est-ce que le contact, le soutien et l’aide qu’il vous fallait était au bon moment<br />
oui – très bien<br />
••<br />
Est-ce que vous aviez eu la possibilité de parler sur vos soucis, peurs et désirs en relation avec votre<br />
maladie<br />
oui (oui avec la psychologue) – très bien<br />
••<br />
Est-ce que vous aviez l’impression que l’infirmière coordinatrice vous a compris<br />
oui – très bien<br />
••<br />
Est-ce qu’elle a pris assez de temps pour vous<br />
oui – très bien<br />
••<br />
Est-ce qu’elle était facile joignable<br />
oui – très bien<br />
••<br />
Est-ce qu’elle était compétente dans son domaine<br />
oui – très bien<br />
••<br />
Est-ce que les conversations avec elle étaient compréhensibles pour vous<br />
oui – très bien<br />
••<br />
Est-ce que les arrangements organisés par elle étaient clairs<br />
oui – très bien - très clair<br />
••<br />
Est-ce que vous aviez profité des services proposés par l’infirmière coordinatrice<br />
oui – très bien<br />
••<br />
Est-ce que vous avez des suggestions à faire pour améliorer le fonctionnement du CCT<br />
••<br />
2 patients expriment qu’il ne faudrait pas que ce Centre devienne un Service administratif<br />
s’occupant du RNC. Ils souhaitaient garder un personnel disponible à leur écoute.<br />
••<br />
1 patient trouve qu’il faudrait offrir ces services à tous les patients atteints d’un cancer et qui<br />
désirent profiter d’un tel service.<br />
Les 9 patients ont écrit avec enthousiasme! Quatre patients décrivent l’histoire de leur maladie et les étapes<br />
faites (diagnostic, chirurgie, traitements complémentaires, réhabilitation et suivi) dans notre institution et<br />
d’autres Hôpitaux. Les patients se sentent bien traités, soignés et encadrés aux services de chirurgie, de<br />
réanimation et d’oncologie à la ZK. Les patients constatent que le CCT est un service très important et<br />
174
complémentaire aux soins médicaux, un service efficient et de grande nécessité pour les patients atteints d’un<br />
cancer. Les infirmières coordinatrices prennent le temps et sont à l’écoute du patient et de son entourage.<br />
Les patients nous remercient pour les services offerts par le CCT. Les 9 patients ont profité des services du<br />
CCT et étaient très satisfaits.<br />
Ci-joint des remarques faites par les patients :<br />
••<br />
« Personnel à conserver ».<br />
••<br />
« Beaucoup de succès dans votre fonction ».<br />
••<br />
« Maacht w.e.g. weider esou, mir brauchen Iech! ».<br />
••<br />
« Ouni Infirmière coordinatrice wier alles vill méi schwéier gewiescht! ».<br />
La satisfaction des patients est un sujet qui nous tient à cœur et ce volet sera développé et approfondie en 2013.<br />
Graphique 107 : Le temps investi par les infirmières coordinatrices<br />
CM / BCN en contact avec les différents patients<br />
atteints d’un cancer prise en charge par le CCT :<br />
7822 heures pour 22151 contacts<br />
Contacts: patients atteints d'un<br />
cancer digestif<br />
5068<br />
14321<br />
Contacts: patients atteints d’un<br />
cancer mammaire<br />
1279<br />
3731<br />
Heures<br />
Contacts: patientes atteintes d'un<br />
cancer gynécologique<br />
684<br />
1871<br />
Contacts<br />
Contacts: patients atteints d'un<br />
cancer pulmonaire<br />
Contacts: patients atteints d'un<br />
cancer de la tête et du cou<br />
528<br />
1417<br />
263<br />
811<br />
0 4000 8000 12000 16000<br />
1053 patients opérés (78%) atteints d’un cancer ont été pris en charge par les infirmières coordinatrices.<br />
(Moyenne de 105,3 nouveaux patients par an).<br />
(Moyenne de 21 contacts par patient et en moyenne 7,5 heures investis par patient).<br />
En <strong>2011</strong> : 165 nouveaux patients opérés et 272 patients des années précédentes étaient pris en charge<br />
par les infirmières coordinatrices du CCT. (En total 437 patients différents étaient en contact avec le CCT en<br />
<strong>2011</strong>).<br />
En 2009, une mesure de satisfaction des patients hospitalisés a été réalisée par la ZK selon la méthode Picker. Le<br />
taux de satisfaction des patients est un indicateur reconnu de la qualité des prestations. Environs 1000 patients<br />
ont été inclus et le taux de réponse était de 53%. En comparaison avec les autres hôpitaux luxembourgeois, la<br />
ZK a obtenu les meilleurs résultats dans les domaines de prise en charge comme le soutien moral des patients,<br />
le respect de l’individu, informations spécifiques au traitement, la coordination du traitement.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
175
7. Résultats pour l’équipe du CCT<br />
7.1 Le Corps Médical au CCT<br />
7.1.1 Dr Carlo FABER, Médecin coordinateur sortant du CCT<br />
Le commentaire est à lire à la page 5.<br />
7.1.2 Dr Georges DECKER, Médecin coordinateur actuel au CCT<br />
Le commentaire est à lire à la page 7.<br />
7.2 Les Infirmières Coordinatrices<br />
7.2.1 Mme Hélène GROOT KOERKAMP, Infirmière coordinatrice - CM<br />
« J’ai fait mes études d’infirmières à la ZK et en 1986 j’ai commencé à travailler comme infirmière au<br />
service de chirurgie C3. J’ai décidé, après 4 ans d’expérience de partir, car un besoin d’acquérir de nouvelles<br />
expériences respectivement d’élargir mes compétences s’était installé. Après 4 années de pratique en<br />
policlinique / endoscopie à l’HPMA, j’ai postulé en 1994 pour un poste d’infirmière à la policlinique, à la ZK.<br />
En 1997, j’ai obtenu mon diplôme comme cadre soignant et j’ai pris l’initiative de faire la demande auprès<br />
de la Direction des soins de changer d’unité afin de mettre en pratique, ce que j’avais appris lors de ma<br />
formation, comme responsable de service. La Direction des soins m’a fait plusieurs propositions intéressantes<br />
et m’a soutenu pour créer en 1998 un service de soins, spécialisé en orthopédie et neurochirurgie.<br />
En <strong>2001</strong>, il y a eu de nouveaux projets qui se sont mis en route à la ZK et je me suis intéressée au projet qui<br />
avait comme but de mettre tous les dispositifs en place pour créer le CCT. Ensemble avec le Dr Carlo FABER,<br />
le Dr Julien SAND et la Direction de la ZK nous avons réalisé ce projet. Durant toutes ces années ils m’ont<br />
soutenu dans mes démarches d’implémentation.<br />
Les connaissances que j’ai requises pendant mes études supérieures « Case Management im<br />
Gesundheitswesen » m’ont aidé à développer d’avantage le CCT vers une philosophie centré sur les besoins<br />
de nos patients.<br />
176
Aujourd’hui, le regard sur mon parcours professionnel me donne satisfaction car en rédigeant ce bilan<br />
d’activités je constate que mon ambition, mon énergie et mon engagement personnel ont porté leurs fruits.<br />
Il y a certes encore des choses à améliorer ou à mettre en place. Le CCT a encore beaucoup de projets à<br />
réaliser pour le futur afin de garantir la qualité et de faciliter toutes les démarches dans la prise en charge des<br />
patients atteints d’un cancer.<br />
L’organisation future du CCT continuera à se développer et à s’adapter aux besoins qualitatifs des patients à<br />
l’aide de ressources humaines compétentes et engagées.<br />
Je souhaite que notre CCT puisse également servir d’exemple pour d’autres hôpitaux qui voudraient structurer<br />
d’avantage l’organisation de leurs soins oncologiques et que le CCT puisse intégrer à l’avenir les médecins<br />
référents et généralistes.<br />
Un grand « MERCI » du fond du cœur à toutes celles et à tous ceux qui m’ont soutenue et encouragée<br />
pendant toutes ces années. Je compte fermement sur eux pour m’accompagner, dans le futur développement<br />
de notre CCT.<br />
Travaillant en binôme médico-soignant en collaboration très dynamique, je ne peux qu’avoir une perspective<br />
positive pour l’avenir. »<br />
Les difficultés que j’ai rencontrées durant ces 10 années :<br />
••<br />
Le changement du programme informatique (ACCESS > ORBIS),<br />
••<br />
la mise en place du RNC par le MISA (changement de notre philosophie interne),<br />
••<br />
le manque de ressources humaines et informatiques mis à disposition pour le Data Management,<br />
••<br />
la réorganisation du corps médical, par le départ du Dr Carlo FABER et du Dr Julien SAND.<br />
Je conclus avec les points forts des dix dernières années et les projets à venir :<br />
••<br />
La satisfaction des patients et leurs proches par rapport à notre prise en charge globale.<br />
••<br />
Le soutien et l’engagement permanent du Dr Carlo FABER, du Dr Julien SAND et de la Direction de la ZK.<br />
••<br />
Le soutien et l’engagement de tous les collaborateurs du CCT, des différents spécialités.<br />
••<br />
La formation continue de « Case Management » que j’ai suivie.<br />
••<br />
L’engagement d’une secrétaire, puis l’engagement d’un Data Manager pour le RHC.<br />
••<br />
La participation active des médecins de toutes les spécialités.<br />
••<br />
La multidisciplinarité des différents acteurs en interne comme en externe travaillant avec nous est et<br />
restera un point fort dans la collaboration.<br />
••<br />
Le changement des locaux du CCT afin de faciliter l’accompagnement du patient et de sa famille.<br />
••<br />
L’engagement d’une deuxième infirmière coordinatrice – BCN.<br />
••<br />
L’augmentation du taux des RCP.<br />
••<br />
Une bonne collaboration et la mise au point des nouveaux projets ont pu être possible, grâce à<br />
l’implication active du nouveau Corps Médical.<br />
••<br />
Une bonne collaboration avec le service IMA pour réalisation des statistiques.<br />
••<br />
La création d’un dossier informatisé du patient oncologique avec le Service IT et ainsi faciliter la<br />
collecte des donnés concernant le patient.<br />
••<br />
L’engagement d’un « DMC pour le RNC » en 2012.<br />
••<br />
La réalisation du bilan d’activités CCT - 10 ans d’activités.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
177
7.2.2 Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS, Infirmière coordinatrice - BCN<br />
« J’ai terminé mes études d’infirmière à la ZK en 1989. J’ai commencé à travailler au A2, un service mixte<br />
de chirurgie et de médecine interne. En avril 1992 je suis allée travailler au A3, un service d’Oncologie et de<br />
Gériatrie vu que c’est le domaine qui m’intéresse.<br />
Pendant 18 années j’ai travaillé en Oncologie avec grand plaisir. En 2008 on m’a proposé de suivre une<br />
formation pour BCN (Breast Care Nurse). Attirée par une approche pluridisciplinaire et pour soutenir ces<br />
patientes au cours de leur maladie, cette démarche était pour moi un nouveau défi. J’ai suivi avec succès<br />
cette formation à la « Fachhochschule für Krankenpflegeberufe » à Münster en Allemagne en 2009 et 2010.<br />
En avril 2010, j’ai commencé à travailler au CCT, avec 2 demi-journées par semaine. Ma tâche principale<br />
était d’accompagner les patientes atteintes d’un cancer du sein. Les autres jours j’ai continué à travailler<br />
activement au Service oncologique - A3.<br />
La gestion de l’organisation des deux tâches ayant des buts différents, était pour moi très difficile.<br />
A partir du mois d’octobre 2010 j’ai cessé mes activités au A3 et je me suis engagée dans ma tâche de BCN.<br />
Dès lors je ne m’occupais pas seulement des patientes atteintes d’un cancer du sein mais également des<br />
patientes présentant une pathologie tumorale gynécologique. Finalement s’est ajouté le volet concernant les<br />
patients atteints un cancer de la sphère ORL.<br />
Le métier de BCN constitue une nouvelle profession au Luxembourg qui n’a malheureusement pas encore<br />
de cadre légal au Luxembourg. Je suis très reconnaissante à la ZK de m’avoir soutenue dans l’élaboration du<br />
poste de BCN.<br />
Je travaille maintenant à mi-temps depuis 2 ans et demi au CCT. Ce travail est pour moi très important et je<br />
constate que les patients ont un manque de connaissances entraînant beaucoup de questions. Accompagner<br />
les patients dans leurs préoccupations durant cette phase difficile de leur vie est primordial et implique un<br />
travail approfondi de la BCN.<br />
Avec l’expérience, je constate qu’une bonne prise en charge des patients s’est installée, mais qu’il me reste<br />
encore beaucoup de volets à développer sur le plan de l’éducation thérapeutique avec des patients devenus<br />
partenaires. »<br />
Voici quelques exemples :<br />
••<br />
Améliorer la prise en charge des patients atteints d’un cancer de la sphère ORL.<br />
••<br />
Améliorer l’outil informatique pour faciliter le recueil des données.<br />
••<br />
Intensifier la collaboration avec le service diététique.<br />
Mes buts pour l’avenir :<br />
••<br />
Approfondir et élargir la collaboration avec les différents acteurs internes et externes.<br />
••<br />
Créer des collaborations avec différentes organisations (p.ex. EDL).<br />
••<br />
Approfondir mes connaissances en oncologie.<br />
••<br />
Approfondir mes connaissances en informatique. »<br />
178
7.3 Différents Acteurs à la <strong>Zitha</strong>Klinik<br />
Le CCT a envoyé en septembre 2012, à 7 médecins spécialisés de la ZK, des questionnaires de satisfaction.<br />
100% des questionnaires ont été retournés. Toutes expressions et recommandations nous seront utiles pour<br />
le futur.<br />
Voici les questions posées :<br />
••<br />
Est-ce que le CCT vous apporte quelque chose <br />
••<br />
Est-ce que vous profitez des services du CCT <br />
••<br />
Est-ce que la RCP vous apporte quelque chose <br />
••<br />
Est-ce que vous avez l’impression que les patients profitent des services du CCT <br />
••<br />
Est-ce que vous avez des suggestions à faire pour améliorer le fonctionnement du CCT <br />
Voici le recueil d’expression concernant l’avis des médecins :<br />
• Dr Jacques REICHLING, Médecin coordinateur du Service de gastroentérologie :<br />
« Excellent travail ! »<br />
• Dr Jacques KAYSER, Médecin coordinateur du Service chirurgie :<br />
« Tout à fait satisfait. »<br />
• Dr Paul KAYSER, Médecin spécialiste en Gynécologie obstétrique :<br />
« Prise en charge compétente. Rien à améliorer. Bravo à toute l’équipe. »<br />
• Dr Peter BRAUTIGAM, Médecin spécialiste en Médecine nucléaire :<br />
« Le CCT est, pour un petit hôpital comme la ZK un projet très remarquable. Félicitations pour le travail<br />
fait et pour 10 ans d’anniversaire! »<br />
• Dr Jean-Claude SCHNEIDER, Médecin spécialiste en Pneumologie :<br />
« Etant habitué à de telles réunions dès ma spécialisation en Pneumologie en milieu universitaire, la RCP<br />
m’a évidemment d’emblée enthousiasmée. Cependant au départ, l’organisation des séances a été difficile<br />
et était accompagnée d’une perte de temps, puisque toutes les spécialités présentaient leurs cas le même<br />
jour, ce qui a engendré parfois de longues attentes. C’est pourquoi je suis particulièrement satisfait depuis<br />
l’organisation de ces séances par spécialité. Il est frappant que les participants arrivent pratiquement<br />
toujours à un large consensus thérapeutique, dont profitent aussi bien les patients que les participants à<br />
ces réunions. »<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
179
• Dr Carlo BOCK, Médecin spécialiste en Oncologie médicale :<br />
<br />
« Depuis 1985 déjà, un groupe de médecins de la Clinique Ste Thérèse se réunissait régulièrement pour<br />
discuter de cas de cancer.<br />
La formalisation de ces réunions en «tumour conference» a suivi.<br />
Les réunions sont devenues structurées et multi-disciplinaires suite à la création du CCT, initiée entre autres<br />
par le Dr Carlo FABER. Ces réunions sont indispensables pour assurer un traitement adéquat et optimal aux<br />
patients atteints d’un cancer.<br />
Outre les soins chirurgicaux, le CCT est également pour les patients un lieu de dialogue constant, et<br />
ils y trouvent une écoute attentive pour résoudre leurs problèmes pratiques et psychologiques.<br />
Les services compétents assurés par le CCT et la gentillesse du personnel y affecté profitent aux malades<br />
et aux médecins. »<br />
• Dr Arnaud SZTANTICS, Médecin coordinateur en Radiodiagnostic :<br />
« Le service d’imagerie médicale au sein du CCT.<br />
L’imagerie médicale constitue un des maillons essentiels du domaine de l’oncologie médicale et chirurgicale<br />
tant au niveau du diagnostic que de la mise au point et du suivi des pathologies tumorales.<br />
A ce titre, l’implication du Service de Radiologie au CCT a toujours été une évidence et une nécessité.<br />
L’implémentation d’un système d’archivage informatique des images (PACS) en 2007 permettant de<br />
visualiser les images sur un grand écran a été à la base d’un regain d’intérêt lors des RCP, à la fois pour<br />
les radiologues et pour les autres médecins, en rendant les discussions des cas plus intéressantes et plus<br />
concrètes, car illustrées et commentées par le radiologue.<br />
Celui-ci, nonobstant sa participation active à la discussion, est informé des diagnostics histologiques, des<br />
traitements et de leurs complications ainsi que de l’évolution du patient.<br />
Le caractère multidisciplinaire, les débats parfois contradictoires et la rigueur scientifique au sein de ces<br />
réunions sont un enrichissement pour tous les participants et constituent certainement un gain de temps,<br />
tous les acteurs étant réunis en une seule séance.<br />
En outre, depuis peu, de plus en plus de comptes-rendus d’analyses et de rapports cliniques sont disponibles<br />
sur ORBIS, de même que les programmes de la RCP, facilitant ainsi la préparation des séances et permettant<br />
au radiologue une confrontation anatomo-radiologique de ces données. Par ce biais, une des doléances<br />
principales du radiologue, à savoir pouvoir bénéficier d’un feed-back, est enfin devenue réalisable.<br />
A l’avenir, la possibilité d’une vidéoconférence multicentrique et d’une mise en commun de l’iconographie<br />
de tous les hôpitaux devra être envisagée.<br />
Finalement, si la participation aux réunions pluridisciplinaires et la disponibilité de toutes les données<br />
constituent un avantage certain pour les radiologues, les patients sont assurément les premiers à profiter<br />
de l’amélioration constante de la qualité au sein du CCT de notre institution. »<br />
• M. Gunar JAMROS, Directeur des soins :<br />
« La Direction des soins est très fière d’avoir eu la chance de contribuer à la création et au travail du<br />
« CCT » de la ZK.<br />
Le projet pour la création du CCT a été lancé en <strong>2001</strong> avec l’objectif d’offrir le meilleur traitement possible<br />
aux patients souffrant de tumeurs malignes.<br />
Concrètement, ceci implique :<br />
••<br />
un traitement des patients selon des standards internationaux reconnus,<br />
••<br />
une collaboration structurée multidisciplinaire pour les « RCP » et les « Réunions Cliniques<br />
Multidisciplinaires »,<br />
••<br />
un processus structuré de prise en charge du patient,<br />
180
••<br />
la coordination de l‘activité chirurgicale autour du patient souffrant d’une tumeur maligne,<br />
••<br />
la prise en charge et l’accompagnement individuels des patients par le Case Manager et la Breast<br />
Care Nurse,<br />
••<br />
une présentation transparente des résultats relatifs aux patients ainsi que leur comparaison avec des<br />
résultats internationaux,<br />
••<br />
le travail dans un réseau national et international.<br />
Après 10 ans d’engagement et de travail structuré, nous constatons que les objectifs définis en <strong>2001</strong><br />
ont été atteints et que les résultats constituent une base solide pour le futur développement du CCT<br />
de la ZK. Le CCT est exemplaire au niveau de la collaboration interdisciplinaire dans le sens d’une<br />
amélioration mesurable de la qualité de prise en charge des patients souffrant d’une tumeur maligne.<br />
Le «Case Management » est devenu un modèle exemplaire dans notre institution et favorise le travail<br />
interdisciplinaire. Je remercie tous les acteurs pour leur engagement et l’assiduité de leur travail. »<br />
• M. Pierre LAMBE, Pharmacien à la ZK :<br />
« Le service pharmacie et le CCT.<br />
La pharmacie prépare les chimiothérapies depuis janvier 2003. Au fil des années, la gestion des<br />
chimiothérapies s’est développée et affinée pour pouvoir répondre aux besoins accrus de transparence et<br />
de données à des fins de gestion. C’est dans ce contexte d’amélioration de la qualité que la collaboration<br />
avec le CCT a vu le jour.<br />
En termes de résultats pour le personnel, la collaboration avec le CCT a permis les points suivants :<br />
••<br />
Comparaison des données « chimio » de la pharmacie avec celles du CCT, notamment en termes<br />
d’activité (nombre de patients, nouveaux patients, nombre de traitements, etc.).<br />
••<br />
Incorporation des données cliniques relatives aux patients traités en chimiothérapie (code ICD 10<br />
pour les diagnostiques): le travail déjà effectué au CCT a permis d’aiguiller la classification et le<br />
regroupement des codes ICD 10 de façon efficace pour les statistiques « chimio » de la pharmacie.<br />
••<br />
Participation active de la pharmacie aux processus décisionnels stratégiques de la Direction de la ZK<br />
par la fourniture de statistiques pertinentes relatives aux pathologies traitées par chimiothérapie et<br />
donc au recrutement des patients selon les différentes spécialités médicales (gynécologie, gastroentérologie,<br />
pneumologie, hématologie, …).<br />
••<br />
Valorisation du rôle du pharmacien responsable des chimiothérapies. »<br />
Le CCT a envoyé des questionnaires de satisfaction pour le bilan d’activités du CCT à 3 responsables d’unité<br />
de soins de la ZK. 100 % des questionnaires ont été retournés.<br />
Voici les questions posées :<br />
••<br />
Est-ce que le CCT vous apporte quelque chose <br />
••<br />
Est-ce que vous pouvez profiter des services du CCT <br />
••<br />
Est-ce que la « Réunion Clinique Multidisciplinaire » vous apporte quelque chose <br />
••<br />
Est-ce que vous avez l’impression que les patients profitent des services du CCT <br />
••<br />
Est-ce que vous avez des suggestions à faire pour améliorer le fonctionnement du CCT <br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
181
• M. Rudy BERNARD, Responsable de l’Unité de soins – B1 (Service de chirurgie gynécologique et chirurgie<br />
de la tête et du cou) et le CCT<br />
« Les réunions hebdomadaires ont permis d’améliorer la qualité de la prise en charge des patients ;<br />
le partage des informations entre les différents participants, les impressions des uns et des autres, les<br />
commentaires donnent une image plus affinée de ce que vivent et ressentent les patients. La pertinence de<br />
nos actions en est renforcée.<br />
Cette sensibilisation à l’approche multidisciplinaire sert aussi pour les autres patients hors CCT. En effet,<br />
nous faisons plus facilement appel que par le passé, à d’autres collaborateurs spécialisés.<br />
Au cours des réunions, nous discutons aussi des patients qui ont quitté le service, de leur suivi et de<br />
l’évolution de leur pathologie. C’est important aussi pour nous.<br />
Nous sommes convaincus que les patients profitent grandement de cette prise en charge multidisciplinaire.<br />
Chacun dans son domaine d’activité étant « spécialiste ». Le fait d’avoir une personne de référence<br />
(infirmière coordinatrice) accessible même une fois sortie de la clinique. »<br />
• Mme Valérie OBERLE, Responsable de l’Unité de soins – C3 (Service de chirurgie viscérale et thoracique,<br />
chirurgie vasculaire et urologie) et le CCT<br />
« Voici ma première expérience professionnelle de partenariat avec une cellule ayant développé un<br />
fonctionnement de « Case Management ».<br />
L’efficience ne me semble pas discutable et se traduit par :<br />
••<br />
un complément d’informations pour les soignants,<br />
••<br />
une prise en charge individuelle du patient dans sa globalité,<br />
••<br />
« Hélène » représente une interlocutrice privilégiée pour le patient et l’équipe soignante,<br />
••<br />
l’humanisation et la socialisation du soin trouvent toute sa dimension dans cette prise en charge<br />
unique,<br />
••<br />
la possibilité d’ouverture pour une présentation aux stagiaires,<br />
••<br />
un accueil pour assister aux RCP,<br />
••<br />
de nombreux renseignements cliniques et pathologiques.<br />
Pour citer un patient atteint un cancer récemment pris en charge. « Ici, j’existe, et mes proches aussi » ».<br />
• M. Claudio CERQUEIRA, Responsable de l’Unité de soins – A3 – B3 (Service d’oncologie ambulatoire et<br />
en hospitalisation) et le CCT<br />
« Disponibilité : Les infirmières coordinatrices sont en général bien atteignables, car une est toujours<br />
joig nable pendant la journée.<br />
Apport pour le patient : Le patient suivi par le CCT a une personne de contact et de confiance à<br />
qui il peut confier certaines choses. Les coordinatrices organisent, coordonnent l’hospitalisation et post<br />
hospitalisation des patients.<br />
Apport pour le personnel : La prise en charge multidisciplinaire est fortement simplifiée par les<br />
infirmières coordinatrices du CCT. Le personnel soignant reçoit beaucoup d’informations pertinentes de la<br />
part des infirmières coordinatrices. »<br />
Plusieurs suggestions intéressantes ont été faites, qui méritent d’être approfondies à l’avenir.<br />
182
7.4 Différents Acteurs externes<br />
••<br />
Dr Michel UNTEREINER, Médecin-directeur du Centre National de Radiothérapie<br />
« Le Centre National de Radiothérapie et le CCT.<br />
Depuis son ouverture en 2000, le CFB s’est inscrit dans une démarche d’évaluation de ses résultats, en lien<br />
avec les hôpitaux du réseau luxembourgeois de cancérologie.<br />
A ce titre, le CFB est naturellement devenu une des parties prenantes du CCT de la ZK.<br />
Une vision de l’oncologie, fondée sur un système de valeurs partagées, a permis une évolution harmonieuse<br />
propre à chaque système (dont les missions sont différentes), dans une cohérence inter-institutionnelle.<br />
Les relations entre le CFB et le CCT se sont développées dans trois axes en lien avec l’oncologie :<br />
••<br />
organisation générale :<br />
••<br />
représentation du CFB au sein du Conseil Scientifique et du Conseil de Gestion de la CCT<br />
••<br />
représentation de la ZK au sein du Conseil Scientifique et du Conseil d’Administration du CFB<br />
••<br />
partage des connaissances et des décisions thérapeutiques :<br />
••<br />
participation systématique des radiothérapeutes aux RCP de la ZK<br />
••<br />
transfert inter-établissements de données cliniques (dossiers médicaux) et d’imagerie (PACS)<br />
••<br />
documentation médicale :<br />
••<br />
échange de données d’activité et de résultats cliniques pour les patients communs<br />
Ces relations privilégiées ont constitué un point d’ancrage pour les développements du système national<br />
de gestion du cancer, en cours d’implémentation.<br />
La structuration des RCP (selon un modèle national encore à définir) et le projet de RNC sont des<br />
apports solides. Le CCT et le CFB soutiennent ces approches dans le cadre de l’organisation des soins<br />
cancérologiques au Luxembourg. Le CCT et le CFB, dans ce sens, sont des acteurs engagés dans ces voies<br />
de progrès.<br />
Dès à présent, les patients peuvent percevoir des résultats significatifs, en lien avec le travail pluridisciplinaire<br />
en termes de qualité, de sécurité et surtout de garantie de disposer d’une offre de soins performante et<br />
adaptée à leurs besoins.<br />
Le CFB est très heureux d’avoir apporté sa pierre à la construction du CCT de la ZK.<br />
Le bilan d’activité <strong>2001</strong> à <strong>2011</strong> de la CCT nous apporte une réelle satisfaction à la hauteur de nos<br />
engagements communs. »<br />
••<br />
Professeur Dr. Alex KARTHEUSER, MD, MSc, PhD.<br />
Le commentaire est à lire à la page 9.<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
183
8. Résultats pour la collectivité<br />
8.1 Les Relations Publiques<br />
••<br />
Le 20 novembre 2012 : Une conférence de presse et invitation du Ministre de la Santé, M. Mars DI<br />
BARTOLOMEO est prévue pour présentation du bilan d’activités -10 ans CCT. Le bilan d’activités - 10<br />
ans CCT sera présenté aussi au Conseil scientifique du CCT et aux médecins et personnel de la ZK.<br />
••<br />
Le 29 septembre 2012 : Participation de l’infirmière coordinatrice, Mme Hélène GROOT KOERKAMP<br />
à la porte ouverte de la clinique au Stand de la chirurgie tumorale.<br />
••<br />
Le 25 septembre 2010 : Participation de la BCN, Mme Sandra BACHSTEIN ép. LANNERS à la Porte<br />
ouverte de la clinique, au Stand du Service de la mammographie.<br />
••<br />
Le 16 janvier 2010 et le 06 février 2010 : Conférence d’information sur l’euthanasie organisée par la<br />
Fondation Cancer à Walferdange. « Wéi regelen ech mäin Liewensenn »<br />
Les deux orateurs étaient Mme Marie-France LIEFGEN (loi sur les soins palliatifs et directive anticipé)<br />
et le Dr Carlo BOCK (référent de la ZK) (loi sur l’euthanasie et dispositions en fin de vie).<br />
••<br />
Le 26 octobre 2009 : Conférence « Broschtkriibs – waat gëtt ët Neies », ZK en collaboration avec<br />
la Fondation Cancer au Centre Arca à Bertrange<br />
Référents de la ZK : Dr Robert LEMMER, Dr Paul KAYSER, Dr Marc STIEBER, Dr Carole BAUER, Dr<br />
Serge SCHMITZ et le Dr Charel WEIS<br />
••<br />
Le 9 mars 2009 : Conférence « Darmkrankhéeten »Les maladies du côlon et du rectum, à la<br />
commune de Steinsel<br />
Référents : Dr Jacques REICHLING, Dr Jacques KAYSER, Mme Véronique BECKER et M. Carsten<br />
FRIEDRICH<br />
••<br />
Le 24 mai 2008 : Conférence « Le Cancer bronchique » en collaboration avec la Fondation Cancer<br />
au Centre convict à Luxembourg<br />
Référents de la ZK : Dr Georges DECKER, Dr Thierry WAGNER<br />
••<br />
Le 13 avril 2008 la Fondation cancer a organisé dans le cadre du « Relais pour la vie » plusieurs<br />
conférences dans l’Amphithéâtre de la coque, le Dr Jacques REICHLING de la ZK a référé sur le<br />
« Screening for colorectal cancer : for whom, when and how »<br />
••<br />
Le 16 février 2008 : Soirée pour patients organisée par la Fondation Cancer, « Dépression et cancer »<br />
Référent de la ZK : Dr Paul RAUCHS<br />
••<br />
Le 20 et le 22 octobre 2008 : Journée mondiale de la prise en charge de la douleur. Douleur et<br />
184
Cancer, une prise en charge multidisciplinaire. (Conférence au Saint Jean de la Croix et au Centre<br />
Convict à Luxembourg)<br />
Référents : Dr Julien SAND et Mme Hélène GROOT KOERKAMP<br />
••<br />
Articles dans le Kompress - Journal du Groupe <strong>Zitha</strong> au mois de juillet 2007<br />
<strong>Bilan</strong> d’activités de 2002 - 2006 (Dr Philippe TURK)<br />
Die tägliche Arbeit im CCT (Mme Hélène GROOT KOERKAMP)<br />
••<br />
Le 08 mai 2007 : Conférence de presse, - Article dans le Luxemburger Wort « Le Centre de Chirurgie<br />
Tumorale de la ZK – <strong>Bilan</strong> d’activités de 5 ans 2002 - 2006»<br />
••<br />
Le 04 mars 2007 la Fondation Cancer a organisé dans le cadre du « Relais pour la vie » plusieurs<br />
tables rondes dans l’Amphithéâtre de la coque, différents médecins de la ZK ont participé : - « Vos<br />
enfants : donnez-leur un maximum de chances contre le cancer » Dr Jean-Claude SCHNEIDER –<br />
« Dépister un cancer à temps, dans l’espoir de le guérir » Dr Robert LEMMER<br />
••<br />
Le 31 janvier 2007 Conférence organisée par la Fondation Cancer : « Kriibs hun zu Lëtzebuerg - Är<br />
Froen un d’Experten » à l’Auditorium de la Banque de Luxembourg. Référent de la ZK entre autres :<br />
Dr Carlo BOCK<br />
••<br />
Le 5 octobre 2006 : 4. Laf géint den Broschtkriibs : Table ronde « Dialogue », dialogue de la femme<br />
concernée avec ses médecins et les équipes médicales organisée par EDL<br />
Référents de la ZK : M. Winfried HEIDRICH et Mme Hélène GROOT KOERKAMP<br />
••<br />
Le 19 mars 2006 la Fondation Cancer a organisé dans le cadre du « Relais pour la vie » plusieurs<br />
conférences dans l’Amphithéâtre de la coque, différents médecins de la ZK ont référé : - Cancer du<br />
poumon et politique par le Dr Jean-Claude SCHNEIDER – Dépistage du cancer de l’intestin par le Dr<br />
Paul PESCATORE – Dépistage du cancer du sein par le Dr Robert LEMMER<br />
••<br />
Le 5 mars 2005 : Présentation du projet « Centre de Chirurgie Tumorale » à l’Association<br />
Luxembourgeoise du Personnel en Endoscopie.<br />
Référent de la ZK : Mme Hélène GROOT KOERKAMP<br />
••<br />
Le 24 janvier 2004 : Conférence : « Avantages et désavantages du dépistage du cancer de la<br />
prostate », en collaboration avec la Fondation Cancer au Centre Convict à Luxembourg. Le Dr Carlo<br />
BOCK, référant de la ZK a fait son exposé sur le dépistage du cancer de la prostate.<br />
••<br />
Le 1 mars 2003, le 10 mai 2003, le 27 mars 2004 et le 19 mars 2005 : Conférence : Cancer de<br />
l’intestin - de la prévention au traitement, au Centre convict au Luxembourg en collaboration avec la<br />
Fondation Cancer<br />
Référents de la ZK : Dr Jacques REICHLING, Dr Jacques KAYSER, Dr Julien SAND<br />
••<br />
Le 25 février 2003 : Reportage sur le cancer du côlon au “RTL Hei elei”<br />
Référents : Dr Jacques KAYSER, Dr Carlo FABER, patiente<br />
••<br />
Le 16 novembre 2002 : 5ième Journée d’automne de la <strong>Zitha</strong> (journée pour les médecins<br />
généralistes), - Présentation du Centre de Chirurgie Tumorale – CCT<br />
Référent de la ZK : Dr Carlo FABER<br />
• • Le 11 juillet <strong>2001</strong> : Conférence de presse, – Article dans le Luxemburger Wort « Présentation d’un<br />
projet de Centre de compétence en chirurgie tumorale ».<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
185
8.2 Les Publications Scientifiques<br />
8.2.1 Publications dans revues scientifiques indexées sur Medline<br />
••<br />
Minimally invasive esophagectomy for cancer.<br />
Decker G, Coosemans W, De Leyn P, Decaluwé H, Nafteux P, Van Raemdonck D, Lerut T. Eur J<br />
Cardiothor Surg 2009 Jan; 35(1):13-20; discussion 20-1.<br />
••<br />
Quality indicators of surgery for adenocarcinoma of the esophagus and gastroesophageal junction.<br />
Lerut T, Decker G, Coosemans W, De Leyn P, Decaluwé H, Nafteux P, Van Raemdonck D. Recent<br />
Results Cancer Res. 2010;182:127-42.<br />
••<br />
Laparoscopic splenectomy : the clinical practice guidelines of the European Association for<br />
Endoscopic Surgery (EAES).<br />
Habermalz B, Sauerland S, Decker G, Delaitre B, Gigot JF, Leandros E, Lechner K, Rhodes M, Silecchia<br />
G, Szold A, Targarona E, Torelli P, Neugebauer E. Surg Endosc 2008; 22: 821-48.<br />
8.2.2 Publications dans revues scientifiques avec comité de lecture,<br />
non-indexées sur Medline<br />
••<br />
Review of laparoscopic and open colorectal surgery in the “<strong>Zitha</strong>” Hospital Luxembourg in the year<br />
2002. Kayser J, Faber C, Bisdorff J, Bock C, Pescatore P, Reichling J, Sand J, Turk P. Bull. Sciences Méd.<br />
Lux 2003; 1, 7-13.<br />
8.2.3 Présentations en congrès internationaux, posters et abstracts<br />
••<br />
16th Congress of the Belgian Association of Cardiothoracic Surgery (BACTS) Bruxelles, 19 November<br />
<strong>2011</strong>. Results of VATS lobectomies and anatomical segmentectomies. Decker G, Faber C, Groot<br />
Koerkamp H.<br />
••<br />
Présentation d’un poster : “BRCA1 and BRCA2 mutational spectrum and evidence for a BRCA1<br />
founder mutation in Luxembourg families with breast-ovarian cancer” au 12ième congrès<br />
international de la génétique humaine organisé par l’American society à Montreal – Canada (du<br />
11 au 15 octobre <strong>2011</strong>) Groot Koerkamp H, Bauer C, Bock C, Sand J, Lemoine F, Meyer S, Rauh S,<br />
Guarin JL, Hilbert P, Dahan K.<br />
••<br />
Quality criteria in thoracoscopic upper G-I procedures. Decker G. Invited lecture. Belgian Surgical<br />
Week <strong>2011</strong>. Oostende 8 mai <strong>2011</strong>.<br />
••<br />
Fast-track Minimally invasive surgery for oesophageal cancer. G. Decker. Invited lecture. Plenary<br />
session : 18th International Congress of the European Association for Endoscopic Surgery. Geneva;<br />
19 June 2010.<br />
••<br />
Indications for minimally invasive staging of thoracic malignancies in 2009. Decker G. Invited lecture.<br />
17th International Congress of the European Association for Endoscopic Surgery Prague; 19 June<br />
2009.<br />
• • “NSCLC : Early stages”. G. Decker. Post-Seoul (World Lung Cancer conference) Meeting. Update in<br />
respiratory Oncology. 5th Edition. Bruxelles 6 October 2007.<br />
186
9. Résultats clés<br />
Le commentaire est à lire à la page 12.<br />
10. Perspectives d’Avenir<br />
Le résultat de ces dix années de travail de recherche clinique et de présentation des résultats patients dans les<br />
différentes spécialités de la chirurgie tumorale positionne clairement notre institution pour les développements<br />
futurs dans les domaines de la cancérologie.<br />
Les chiffres présentés ainsi que les méthodes de travail dont ils sont issus, correspondent aux meilleurs<br />
standards de la littérature médicale internationale. Notre institution revendique le leadership pour la chirurgie<br />
tumorale dans notre pays, que ce soit de façon isolée dans l’une ou l’autre spécialité ou ensemble avec des<br />
partenaires dans d’autres. Nous continuerons à développer avec détermination la qualité de la prise en<br />
charge des patients atteints de cancer et affirmons notre rôle de référence pour le cancer du sein, la chirurgie<br />
thoracique, la chirurgie viscérale et pelvienne tumorale, etc.<br />
Nous sommes prêts à partager notre expérience avec tous les intéressés et souhaitons que le modèle du<br />
CCT fasse tache d’huile dans d’autres spécialités et sujets médicaux. La transparence qu’il amène dans la<br />
prise en charge des patients constitue la condition sine qua non pour toute démarche qualité. L’intervision<br />
professionnelle catalysée par les coordinateurs est exemplaire pour une nouvelle professionnalité dans le<br />
secteur de la santé. Ainsi, les résultats présentés constituent un repère nouveau à atteindre pour tous les<br />
professionnels de la prise en charge du cancer au Luxembourg.<br />
Dr Philippe TURK<br />
Médecin-directeur<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
187
188<br />
NOTES :
NOTES :<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
189
190<br />
NOTES :
NOTES :<br />
CCT - <strong>2001</strong> – <strong>2011</strong> - Un projet qualité - Des résultats pour nos patients<br />
191
192<br />
NOTES :
36, rue Ste Zithe | L-2763 Luxembourg<br />
Tél. +352 28 88-1 | Fax +352 28 88-59 00<br />
klinik@zitha.lu | www.zitha.lu