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La Province de Hainaut proche de
Avril 2011
n° 94 | www.hainaut.b
ut.be
“Rien à déclarer”, de Dany Boon,
tourné en partie dans la Botte du Hainaut, avec l’aide du BATCH.
© BATCH.
Tourisme en cinémascope
“Tu fais quoi, pour les vacances ”
“Le tour du Hainaut des endroits où l’on a tourné un film !”
En voilà, une drôle d’idée Pas tant que ça… Le Bureau d’Accueil de
Tournages en Hainaut (BATCH) travaille en amont de la réalisation
et recherche, répertorie puis propose aux cinéastes des décors qui
pourraient servir à un tournage. Pourquoi ne pas exploiter le filon en
aval et valoriser notre province au travers de films qu’elle a accueillis
sur son sol “On a pris conscience du potentiel touristique lié au cinéma
suite à l’engouement des spectateurs pour Bergues après la sortie de
“Bienvenue chez les Ch’tis” et que l’on pourrait transposer à Chimay suite
à “Rien à Déclarer”, film pour lequel on a effectué des repérages côté
belge, en reconstituant le village imaginaire de Courquain, les décors, les
panneaux, etc.”, explique Hugues Vanhoutte, du BATCH. On s’est rendu
compte que, dans toute l’Europe, des colloques s’organisaient sur ce
thème. D’où l’idée de profiter de l’infrastructure du FIFA pour en mettre
un sur pied en Hainaut”. L’intérêt est évidemment d’attirer par le biais du
cinéma des visiteurs dans des zones moins prisées, moins ensoleillées que
les destinations traditionnelles.
Les opérateurs touristiques hainuyers ont ainsi
pu rencontrer des spécialistes étrangers, les
participants ont partagé leurs expériences, telles
que la balade GPS “Ch’ti tour” du BATCH et de la
Fédération du Tourisme du Hainaut, “l’Educ’Tour”
organisé en Loire pour attirer les réalisateurs en
leur montrant les richesses de la région, etc. Une
occasion, aussi, d’aborder les nouvelles technologies
telles que les panneaux interactifs, et d’expliquer
le projet de brochure rassemblant les bureaux de
tournage de Wallonie autour de la présentation
d’un film accompagnée d’informations sur le lieu
d’accueil de tournage. A terme, le BATCH souhaite
que son colloque devienne une référence en matière
de tourisme lié au cinéma et que se constitue un
véritable réseau. La suite au prochain épisode, donc !
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serait la reconstitution de la bataille de Waterloo sans soldats, une rue sans passants,
Starmania
Que un café sans clients Les figurants, ces personnages que l’on ne voit pas mais dont la
présence donne son réalisme au film, se recrutaient aussi durant le FIFA. Le BATCH est passé
du décor au vivant pour la 3e année consécutive mais cette fois, il a cessé de répertorier
du tout public pour se tourner vers un profil particulier, dans le cadre d’un projet défini :
il fallait 15 hommes de plus de 30 ans ayant des notions de danse contemporaine, pour le
film “Performance”, de Patric Jean, projet présenté durant le festival VIA de Mons. “Comme
la demande était précise, les candidats étaient moins nombreux. Mais on a trouvé nos 15
silhouettes !”, se réjouit Hugues Vanhoutte, du BATCH.
Les classes internationales : leçons de cinéma, leçons de vie
© BATCH.
“Cinéman”, de Yann Moix, tourné en
partie au “Caillou qui bique” à Roisin,
avec l’aide du
BATCH.
C
’est presque à l’école buissonnière que le Service Cinéma invite une vingtaine de jeunes gens issus de toute
l’Europe et de l’Afrique, quand on voit l’ambiance bon enfant qui règne à l’Auberge de jeunesse où ils sont logés
et où se déroule une partie des ateliers. Pourtant, ils apprendront beaucoup de cette semaine de projections suivies de
rencontres-débats : “l’objectif est double : parler de cinéma, d’abord, car même si son langage est universel, un film
sera codifié selon l’origine géographique et culturelle. Echanger, ensuite : les jeunes issus de la même région que le
film peuvent apporter un éclairage à leurs camarades, explique Olivier Tricart, responsable du projet. La sélection des
participants se fait au travers d’un réseau de relais tels que des directeurs de festivals, des enseignants dans les sections
cinéma, etc., qui opèrent un choix plus pertinent que ne pourrait le faire le Service Cinéma, à distance.
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