ITEM 280 Reflux gastro-oesophagien
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<strong>Reflux</strong> <strong>gastro</strong>-<strong>oesophagien</strong> de l’enfant<br />
P.KUHN – F. DONNARS<br />
Mise à jour juin 2010 Ph.DESPREZ<br />
Le reflux <strong>gastro</strong>-<strong>oesophagien</strong> (RGO) ne représente la plupart du temps qu’une<br />
réponse physiologique au remplissage gastrique et est très fréquent dans l’enfance et<br />
souvent considéré comme banal et même physiologique avant deux mois. II peut,<br />
cependant, être à l’origine de troubles digestif sévères et de complications graves<br />
même si l’évolution se fait le plus souvent vers la guérison avec l’acquisition de<br />
l’orthostatisme. Ces risques explique que le RGO soit le plus souvent l’objet d’une<br />
sur-exploration et d’une inflation thérapeutique la plus part du temps injustifiée.<br />
Cette prise en charge intensive a cependant permis la quasi disparition d’une de ces<br />
complications : la sténose peptique de l’œsophage. Le RGO est devenu l’une des<br />
premières pathologie faisant l’objet d’une Référence Médicale Opposable (RMO) en<br />
pédiatrie<br />
I-DEFINITION<br />
Le reflux <strong>gastro</strong>-<strong>oesophagien</strong> (RGO) se définit par le passage<br />
rétrograde du contenu gastrique vers l’œsophage.<br />
II- PHYSIOPATHOLOGIE<br />
La survenue prépondérante d’un RGO chez le nourrisson s’explique par<br />
l’existence de particularités anatomiques et fonctionnelles prédisposantes :<br />
- une baisse du tonus de base du sphincter inférieur de l’œsophage entraînant des<br />
épisodes de relaxation inappropriée de ce sphincter inférieur.<br />
- Un ralentissement de la vidange gastrique<br />
La nature du RGO est chez l’enfant presque exclusivement acide (reflux<br />
bilieux exceptionnel)<br />
III- CLINIQUE<br />
Les caractéristiques cliniques du RGO sont la base de son diagnostic. Cette<br />
expression clinique peut prendre différent aspects.<br />
A-SIGNES DIGESTIFS<br />
1-Les régurgitations<br />
Elles surviennent sans efforts, sont de nature alimentaire et de<br />
survenue postprandial. Elles sont favorisées par la position allongée<br />
ou les changements de position. Elles doivent être distinguées des<br />
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égurgitations physiologiques survenant au moment du rot<br />
postprandial.<br />
2-Les vomissements<br />
Ils sont parfois secondaires aux régurgitations, et font suite à<br />
un effort de contractions diaphragmatique et peuvent être<br />
douloureux.<br />
3- L’hémorragie digestive<br />
Elle est secondaire à une œsophagite peptique dans le cadre du<br />
RGO. Elle peut s’exprimer par des « filets » hémorragiques dans les<br />
vomissements, parfois une hématémèse, plus rarement un méléna ou<br />
une anémie microcytaire.<br />
4- Les manifestations douloureuses<br />
Elles sont d’expression variable selon l’âge: agitation, cris<br />
postprandiaux, refus de boire, pleurs chez le nourrisson ; brûlures<br />
épigastriques et pyrosis chez l’enfant plus grand.<br />
B-RETENTISSEMENT SUR LA CROISSANCE<br />
Il est variable selon l’âge et s’exprime surtout au plan pondéral<br />
C-MANIFESTATIONS ORL ET RESPIRATOIRES<br />
Elles sont très variables et rattachées formellement au RGO avec<br />
beaucoup de difficultés diagnostiques :<br />
- bronchites itératives (avec wheezing)<br />
- asthme (incidence augmentée du RGO dans la population<br />
asthmatique : simple existence concomittante ou facteur<br />
d’aggravation et de pérénnisation de l’asthme <br />
- pneumopathies répétées (surtout des lobes moyen et inférieur<br />
droit)<br />
- toux chronique (surtout nocturne)<br />
- infections ORL (laryngites, pharyngites et trachéites à répétition)<br />
D-MALAISES<br />
Il s’agit d’événements aigus, de survenue soudaine et inattendue, avec<br />
une symptomatologie cardio-respiratoire parfois associée à des troubles<br />
neurologiques :<br />
- accès de cyanose et pâleur<br />
- bradycardies<br />
- apnées ou dyspnées laryngées brutales<br />
- accès d’hypotonie<br />
Leur survenue est liée à un phénomène d’inhalation ou une<br />
hypertonie vagale. Leur gravité est variable allant du simple malaise à<br />
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écupération spontanée, à des véritables « morts subites rattrapées »<br />
nécessitant des manœuvres de réanimation.<br />
E-ANOMALIES DE POSTURE<br />
Il s’agit d’anomalie de posture avec torticolis . Elles peuvent être secondaire<br />
au RGO dans le cadre du syndrome de Sandifer.<br />
IV- PARACLINIQUE<br />
Même si le diagnostic du RGO est avant tout clinique, le recours à des<br />
examens complémentaires peut s’avérer nécessaire soit en cas de symptomatologie<br />
atypique et d’absence de signes digestifs (RGO occulte), soit pour rechercher des<br />
complications (oesophagite peptique) ou encore dans le cadre d’un suivi<br />
thérapeutique ou d’un bilan préthérapeutique chirurgical.<br />
Les méthodes d’explorations peuvent être séparées schématiquement en deux<br />
groupes :<br />
- Les méthodes diagnostiques directes objectivant le RGO lui-même<br />
( radiologie, échographie, scintigraphie, pH-métrie )<br />
- Les méthodes diagnostiques indirectes mettant en évidence la cause<br />
ou la conséquence du reflux ( manométrie, endoscopie)<br />
A-METHODES DIAGNOSTIQUES DIRECTES<br />
1- Transit oeso<strong>gastro</strong>duodénal (TOGD)<br />
Cet examen ancien dans le diagnostic de RGO, est de peu<br />
d’intérêt du fait de faux négatifs et de faux positifs<br />
Son intérêt réside surtout dans la possible mise en évidence<br />
d’anomalie anatomique de la région hiatale ( malposition<br />
cardiotubérositaire, hernie hiatale).<br />
2- Echographie<br />
Son avantage réside dans son inocuité et sa facilité de réalisation,<br />
mais, même si elle permet d’étudier la région cardio-tubérositaire, sa<br />
sensibilité et sa spécificité peuvent être prise en défaut sauf si<br />
l’exploration est prolongée, ce qui est rarement possible.<br />
3- Scintigraphie <strong>oesophagien</strong>ne<br />
Elle se pratique avec du technétium 99 mélangé au repas habituel.<br />
Elle permet de visualiser les épisodes de RGO par une image<br />
scintigraphique et peut être reportée sur une courbe d’activité<br />
<strong>oesophagien</strong>ne en fonction du temps. Sa sensibilité est, cependant,<br />
limitée (de 60 à 70%). Son intérêt potentiel réside surtout dans le fait<br />
qu’elle peut mettre en évidence un passage pulmonaire du contenu<br />
710
gastrique et ainsi permettre d’objectiver un RGO à symptomatologie<br />
respiratoire de l’enfant.<br />
4- pH-métrie<br />
C’est l’examen clé du diagnostic de RGO (surtout dans les<br />
formes de reflux à symptomatologie extra-digestive) et la<br />
technique de référence. Elle mesure le RGO sur un plan<br />
quantitatif et qualitatif.<br />
L’enregistrement prolongé sur 18 ou 24 heures est la meilleure<br />
méthode. Les données recueillies sont exprimées en terme de :<br />
- pourcentage du temps passé en pH < 4 ( pathologique si ><br />
5%)<br />
- durée moyenne des épisodes de reflux<br />
- durée du reflux le plus long (significatif si >10 mn)<br />
- nombre total d’épisode de plus de 5 minutes (normale<br />
< 3 /24h)<br />
Les enregistrements de longue durée permettent de rechercher<br />
le reflux dans toutes les conditions physiologiques (repas,<br />
sommeil, différentes position). Elle peut de plus être couplée à un<br />
enregistrement cardiorespiratoire , voire EEG et ainsi directement<br />
permettre d’incriminé un RGO dans la survenue de malaise du<br />
nourrisson.<br />
Ses limites résident dans le fait qu’elle mesure uniquement le<br />
pH et pas le RGO, qu’elle méconnaît les reflux alcalins, qu’elle<br />
est ininterprétable sous traitement antisécrétoire ou pansement<br />
<strong>oesophagien</strong>.<br />
B-METHODES DIAGNOSTIQUES INDIRECTES<br />
1- Manométrie<br />
Elle permet l’étude de la pression du sphincter inférieur de<br />
l’œsophage (SIO) et de la motricité œsophagienne, et d’enregistrer<br />
d’éventuelles relaxations inappropriées du SIO.<br />
Son application est, cependant, d’intérêt limité du fait de<br />
difficultés techniques de réalisation liées à l’âge des enfants<br />
explorés, et de son coût.<br />
Ses indications sont, donc, cantonnés aux formes les plus<br />
sévères de RGO en permettant de faire la part des troubles de la<br />
motricité œsophagienne et de ceux du SIO. Elle constitue à ce<br />
titre, une aide précieuse lors du choix thérapeutique<br />
préopératoire des reflux de longue durée.<br />
2- Endoscopie<br />
Son indication classique est la recherche d’œsophagite et sa<br />
classification en grade de sévérité croissante. Elle apporte, en<br />
711
outre, de nombreuses informations anatomiques ( béance du<br />
cardia, hernie hiatale, malposition cardio-tubérositaire, endobrachyoesophage)<br />
et permet d’analyser le franchissement du<br />
pylore et de détecter d’éventuelles lésions bulbaires ou<br />
duodénales..<br />
V-DEMARCHE DIAGNOSTIQUE<br />
Elle peut être schématisée par l’arbre décisionnel suivant.<br />
<strong>Reflux</strong> Gastro-Oesophagien<br />
RGO non compliqué<br />
(régurgitations excessives)<br />
RGO compliqué<br />
(suspicion d’oesophagite)<br />
(régurgitations persistantes)<br />
Présentation<br />
atypique<br />
Troubles respiratoires<br />
chroniques<br />
Malaises<br />
graves<br />
Pas d’investigations<br />
Diagnostic clinique<br />
Endoscopie<br />
pH-métrie<br />
+/- Scinti<br />
ECR = enregistrement cardio respiratoire : couplé à une pH métrie, il permet de relier les<br />
séquences RGO-apnées<br />
pH-métrie<br />
+ECR<br />
VI-TRA<strong>ITEM</strong>ENT<br />
A-Médical<br />
1- Buts<br />
Le traitement doit permettre de :<br />
- reconstituer la compétence du système anti-reflux<br />
- neutraliser le reflux acide<br />
- augmenter la résistance de la muqueuse œsophagienne<br />
712
2- Moyens<br />
a- Expliquer et rassurer<br />
Il faut avant tout expliquer aux parents les mécanismes du<br />
RGO, et les rassurer sur le caractère le plus souvent transitoire de<br />
l’affection tout en leur expliquant que le traitement va<br />
probablement être nécessaire pendant plusieurs mois.<br />
Ce n’est qu’à ce prix que l’on pourra obtenir une adhésion des<br />
parents au projet thérapeutique de ce traitement contraignant et<br />
prolongé.<br />
b- Mesures hygiéno-diététiques<br />
Elles sont importantes et reposent sur :<br />
• Le positionnement<br />
La position de couchage ( couché sur le ventre, légèrement en<br />
proclive antérieurement préconisé) est actuellement abandonné en<br />
raison de risques accrus de mort subite du nourrisson. Le nourrisson<br />
doit donc être couché en décubitus dorsal et en proclive modéré à<br />
30°. En cas de RGO sévère ou compliqué, le décubitus ventral à 30°<br />
peut être proposé, au moins jusqu’à 6 mois. Il est alors nécessaire de<br />
se procurer des matelas et harnais spéciaux.<br />
• Le fractionnement et l’épaississement<br />
L’alimentation doit être épaissie, soit en rajoutant dans le lait<br />
des mucilages ( Gumilk® 1 à 2 %), soit des pectines cellulosiques<br />
(Gélopectose® 3 à 5%). On dispose aussi maintenant de laits<br />
préépaissis « antirégurgitations » ( formule AR). Ils sont tous<br />
efficaces dans la diminution des symptômes cliniques mais pas<br />
forcément sur le nombre des régurgitations.<br />
Chez les enfants plus âgés, le nombre de repas peut également<br />
être augmenter en diminuant leur volume.<br />
c- Traitement médicamenteux<br />
Plusieurs classes thérapeutiques sont à disposition :<br />
• les prokinétiques<br />
Ils sont prescrits en première intention, en combinaison avec<br />
les mesures hygiéno-diététiques. Ils permettent une diminution du<br />
nombre des reflux par leur action sur la pression du SIO et la<br />
vidange gastrique. Le cisapride (Prépulsid ®) et la dompéridone<br />
(Motilium ®) ou le métoclopramide (Primpéran ®) sont les plus<br />
efficaces.<br />
Le Cisapride (Prépulsid ®) est utilisé à la posologie de 0.8<br />
mg/kg/j en 4 prise avant les repas. Il ne doit pas être prescrit chez le<br />
prématuré, chez les enfants ayant une pathologie cardiaque<br />
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prédisposant aux troubles du rythme cardiaque (surtout s’il existe un<br />
allongement de l’espace QT) et aux enfants ayant une anomalie du<br />
bilan hépatique. Il ne doit pas être associé à certains médicaments<br />
(imidazolés, macrolides, antiprotéases, diphémanil, anticoagulants<br />
oraux,…). En cas de prescription, il faut faire un ECG avant la mise<br />
sous traitement et 3 jours après, en particulier s’il existe des facteurs<br />
de risques cardiaques.<br />
Cette molécule est soumise à une restriction de prescription<br />
(uniquement par médecin hospitalier) depuis 2002 !<br />
Le métoclopramide (primpéran®) est efficace à des posologies<br />
supérieures à celles recommandées sur le Vidal, mais expose à des<br />
effets indésirables extra-pyramidaux. En pratique, chez le patient<br />
atteint de pathologie chronique (ex : DBP du grand prématuré) et<br />
souffrant de RGO, c’est la molécule prescrite en première intention,<br />
sous surveillance.<br />
La dompéridone (Motilium ®, Péridys®) est souvent prescrite<br />
en première intention chez les patients ambulatoires en raison de<br />
toutes les restrictions d’utilisation du Prépulsid ® . La posologie est<br />
de 1 mg/kg/j en 3 à 4 prises avant les repas.<br />
• les pansements gastriques<br />
Ils sont souvent associés aux prokinétiques. Les alginates<br />
(Gaviscon ® : posologie de 1 à 2 ml/kg/j) sont habituellement<br />
utilisés. Ces gels protecteurs neutralisants tapissent le bol<br />
gastrique et empêchent l’irritation de l’œsophage lors du RGO.<br />
Ils s’administrent à la fin du repas et le soir avant le coucher.<br />
• les antisécrétoires<br />
Ils sont utilisés en troisième intention, lorsque les signes<br />
cliniques persistent sous traitement prokinétiques et que la pH-métrie<br />
reste pathologique ou en cas d’oesophagite. Parmi ces inhibiteurs de<br />
la sécrètion acide gastrique on trouve les anti-H2 et les inhibiteurs de<br />
la pompe à protons.<br />
Les anti-H2 étudiés en pédiatrie sont la cimétidine (Tagamet<br />
®) et la ranitidine (Raniplex ®). Cette dernière est la plus utilisée du<br />
fait d’une meilleure tolérance et d’un nombre plus restreint<br />
d’interactions médicamenteuses. La posologie est de 10 mg/kg/j en 2 à<br />
3 prises.<br />
Les inhibiteurs de la pompe à protons avec l’oméprazole<br />
(Mopral ®) ont obtenu l’AMM chez l’enfant de plus de 12 mois. La<br />
durée de traitement maximale est de 8 semaines à la posologie de 1<br />
mg/kg/j en 1 prise au moment d’un repas.<br />
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3- Indications<br />
Le traitement médical de première intention associe toujours<br />
des mesures hygiéno-diététiques au traitement par prokinétique et<br />
pansement gastrique.<br />
Les antisécrétoires ne se conçoivent que :<br />
- en cas d’œsophagite peptique authentifiée à l’endoscopie<br />
- en cas de reflux très acide prouvé par la Ph-métrie et résistant au<br />
traitement de première intention<br />
- éventuellement en cas de RGO avec manifestations respiratoires<br />
persistantes sous traitement prokinétique bien conduit, après avoir<br />
éliminé d’autres facteurs favorisants respiratoires, et fait une pH-métrie<br />
sous traitement permettant de rattacher le RGO aux manifestations<br />
pulmonaires.<br />
4- Durée<br />
Elle est difficile à codifier. Théoriquement le traitement<br />
prokinétique doit être poursuivi jusqu’à l’âge de la marche ( 12-18 mois).<br />
En fait un relâchement est souvent observé dans le suivi du traitement avant<br />
cet âge. Il vaut mieux discuter de son utilité régulièrement ( tous les 3<br />
mois)en fonction de :<br />
- l’âge de l’enfant en début de traitement<br />
- l’évolution des signes<br />
- la courbe de croissance staturo-pondéral<br />
- des données d’éventuels examens complémentaires<br />
Cependant, la persistance d’un RGO une fois la marche acquise, impose un<br />
bilan complet (pH-métrie, fibroscopie +/- scintigraphie) pour adapter le<br />
traitement médical et envisager un traitement chirurgical éventuel.<br />
B- Chirurgical<br />
1- Buts<br />
Ils sont de :<br />
- replacer l’œsophage terminal dans l’abdomen<br />
- rétrécir l’orifice œsophagien du diaphragme<br />
- reconstruire un dispositif valvulaire<br />
2- Les méthodes<br />
La fundoplicature de Nissen ( manchonnement péri-<strong>oesophagien</strong><br />
par la grosse tubérosité gastrique) est la technique préférée de la plupart des<br />
centres. Elle peut être réalisée par voie laparoscopique.<br />
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3- Les indications<br />
Certaines sont formelles comme :<br />
- la sténose peptique<br />
- l’œsophagite peptique persistant après acquisition de la<br />
marche ou en cas de terrain neurologique particulier<br />
(encéphalopathe et ce d’autant plus si ils sont porteurs<br />
d’une <strong>gastro</strong>stomie)<br />
- grandes hernies para-cardiaques ou médiastinales.<br />
D’autres sont discutées en étroite collaboration médico-chirurgicale :<br />
- les malaises graves qui persistent sous traitement médical<br />
- les œsophagites avant 1 an, résistantes au traitement<br />
antisécrétoire<br />
- les formes respiratoires chroniques qui résistent à un<br />
traitement médical bien suivi, après établissement d’une<br />
relation de cause à effet formelle.<br />
Références :<br />
• F Becmeur, J Rebeuh, F Molinaro : Le reflux <strong>gastro</strong>-œsophagien chez<br />
l’enfant, Médecine et Thérapeutique Pédiatrie, vol. 12, n° 1, janvier-février<br />
2009<br />
• RMO pédiatrie 1996<br />
• cours DCEM A. DABADIE, hôpital Necker, Paris<br />
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