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cahier technologies nouvelles<br />

le choix des ferments, l’amélioration des rendements jouent sur des<br />

nuances et des paramètres précis, on ne peut pas continuer à réaliser<br />

les tests fromagers « à la bonne franquette » comme on le voit<br />

encore dans de nombreuses publications. Les tests fromagers doivent<br />

être normés, les paramètres explicités et justifiés, la reproductibilité<br />

décrite et prouvée, comme dans toute méthodologie analytique.<br />

Le moins que l’on puisse dire en parcourant la bibliographie<br />

fromagère depuis vingt ans, c’est que ces conditions ne sont que<br />

rarement réunies [10]. Cette normalisation indispensable des tests<br />

fromagers, c’est l’objet d’un travail d’Actilait dans le cadre du projet<br />

européen du 7 e PCRD « Conception et développement de modèles<br />

d’aliments à macro- et microstructure bien caractérisées ».<br />

Références<br />

1. Riberolles A, Quiblier JP. Du lait microfiltré pour l’emmental. Parlons<br />

Technologie V, éd Actilait, p. 6.<br />

2. Kerjean JR, Riberolles A, Guiard A. Âge du lait : conséquences<br />

fromagères, ibidem, p. 9.<br />

3. Gaborit P, Actilait pôle caprin. Surgères. p.gaborit@actilait.com<br />

4. Kerjean JR, Hardy C.Taux protéique et fromagerie. Parlons Technologie<br />

V, éd Actilait, p. 11.<br />

5. Sicard M, Normand M, Kerjean JR, Leclerq-Perlat MN, Perrot N.<br />

Knowledge management applied to cheese ripening. In : Conference<br />

in Food Factory Symposium ; 2008 June 5 ; Laval, France [donnant<br />

notamment des résultats du Projet « Structuration du savoir<br />

faire fromager »].<br />

6. Jamet E. Actilait pôle microbiologie d’intérêt laitier. e.jamet@<br />

actilait.com<br />

7. Chamba JF. Conserver et valoriser la ressource microbienne. In :<br />

Bérard L, Cegarra M, Djama M, eds. Biodiversité et savoirs naturalistes<br />

locaux en France, éd. Quae Versailles, 271 p.<br />

8. Clément JF. La caractérisation sensorielle des subtilités aromatiques<br />

par approche qualitative. Euroforum oct. 2002, 1-6,<br />

jf.clement@actilait.com<br />

9. Richoux R, Roset G, Famelart MH, Kerjean JR. Diversité de quelques<br />

propriétés fonctionnelles à chaud de l’emmental français. Lait<br />

81, 547-559. richoux@actilait.com<br />

10. Kerjean JR. La minifabrication de la fabrication fromagère. Parlons<br />

Technologie III, éd Actilait, p. 45.<br />

Petit à petit l’algue se fait une place<br />

dans notre assiette<br />

Hélène Marfaing et Yannick Lerat, <strong>CEVA</strong> (Centre d’étude et de valorisation des algues)<br />

Les algues Quoi cette chose gluante, qui colle aux pieds et qui<br />

nous dégoûte pour se baigner. Les algues ça se mange Hé oui ! depuis<br />

des millénaires, les Japonais l’ont compris : ces végétaux de la<br />

mer y sont un mets de choix et une source exceptionnelle de principes<br />

actifs pour la santé. Au Chili, les archéologues ont découvert<br />

récemment que les algues étaient utilisées comme médicament par<br />

les premiers Américains, 12100 ans avant JC [1]. Comment pourrait-on<br />

s’en priver Les esprits chagrins nous rétorquent que les<br />

algues ne font pas partie de notre patrimoine culinaire, de notre<br />

référentiel gastronomique et que les Français ont peur des profondeurs<br />

de la mer et de ce qu’ils ne connaissent pas. Ce serait sans<br />

compter sur l’engouement de nos compatriotes pour l’Océan en<br />

général, sur les produits de la mer en particulier, sur l’esprit d’innovation<br />

des PME et de nos cuisiniers.<br />

Les algues représentent une biodiversité importante. Elles incluent<br />

à la fois les « macroalgues » benthiques, marines (seaweeds en anglais)<br />

ou d’eau douce et un ensemble d’organismes microscopiques<br />

très divers, marins ou d’eau douce, planctoniques ou benthiques,<br />

qualifiés de « microalgues ». Au total, le nombre d’espèces est estimé<br />

à 30000 ou 40000 en comptant à part les diatomées dont le<br />

nombre d’espèces atteindrait les 100000.<br />

Ce sont des thallophytes : leur appareil végétatif est un thalle, c’està-dire<br />

une structure sans tige, racine ni feuilles. Elles sont photosynthétiques,<br />

leurs habitats sont variés, mais leur cycle de reproduction<br />

nécessite absolument de l’eau. Les algues, tout comme les<br />

champignons, possèdent des sporocystes et des gamétocystes,<br />

c’est-à-dire des structures cellulaires qui contiennent les spores ou<br />

les gamètes.<br />

La quantité d’algues produites annuellement, par culture ou récolte<br />

dans le monde est de l’ordre de 16 millions de tonnes d’algues fraîches.<br />

Les producteurs principaux sont la Chine, la Corée, les Philippines,<br />

l’Indonésie et le Japon qui à eux seuls totalisent les 4/5 de la<br />

production, principalement par la culture (92 %). Cette production,<br />

est majoritairement destinée à l’alimentation humaine directe qui<br />

représente 75 % de la production mondiale. La deuxième utilisation<br />

est l’extraction des colloïdes qui représente 12,5 %. Le restant est<br />

exploité dans les différents secteurs que sont l’agriculture, l’alimentation<br />

animale, la cosmétique [2].<br />

L’exemple japonais<br />

L’ampleur de la consommation directe est due aux pays du Sud-Est<br />

asiatique. Parmi les 25 000 algues connues, seules 40 à 50 sont<br />

agréables au palais et une vingtaine à peine entrent dans la compo-<br />

Industries Alimentaires et Agricoles • Septembre/Octobre 2008 - 5 -


cahier technologies nouvelles<br />

sition des plats japonais avec des textures, des saveurs et des apports<br />

nutritionnels différents. L’algue est présente au Japon depuis<br />

des millénaires et constitue même, sous certaines formes, un produit<br />

très prisé grâce à ses propriétés organoleptiques. On évalue la<br />

consommation d’algues au Japon à 5,2 g/jour/personne [3].<br />

Citons d’abord l’algue rouge Nori, l’algue japonaise par excellence.<br />

Celle-ci, une fois séchée, transformée en fines feuilles noires enveloppe<br />

sushis, makis ou onigiris, mais se déguste également en<br />

feuilles assaisonnées (sésame, piment, sauce soja) à l’apéritif et<br />

sous forme de paillettes pour saupoudrer les plats de légumes et<br />

salades. Ses arômes marins (proches de la peau de sardine grillée),<br />

mais également de thé fumé et de champignons séchés, se libèrent<br />

en bouche où sa texture craquante devient fondante.<br />

Le kombu, algue brune laminaire, est l’ingrédient de base du dashi<br />

(bouillon de poisson japonais), mais s’utilise également en papillotes<br />

autour d’un poisson. Le wakame, algue brune, est vendu séché,<br />

à réhydrater instantanément dans des salades ou soupes.<br />

Plus récemment, le kanten fait actuellement un tabac au Japon dans<br />

les régimes minceur pour son effet rassasiant et ses propriétés<br />

laxatives. Cet extrait d’algue rouge, plus connu sous le nom d’agar<br />

(gélifiant E406) est utilisé en gelées, en boissons, en soupes, en<br />

vinaigrette, dans des desserts.<br />

Enfin, l’algue est associée à une image santé forte et on la retrouve<br />

dans le régime alimentaire des centenaires de l’île d’Okinawa. Des<br />

ingrédients extraits des algues ont également un agrément « FOS-<br />

HU » (Food for Specified Health Use) comme des oligo-alginates<br />

ayant des propriétés de régulation du transit et/ou hypocholestérolémiantes<br />

ou encore des peptides hypotenseurs issus de Nori ou<br />

de wakame.<br />

Intérêt nutritionnel<br />

La valeur nutritionnelle des algues peut s’expliquer en grande partie<br />

par la présence conjointe de 3 grandes catégories de composants<br />

(fibres, minéraux et protéines), mais également par les métabolites<br />

présentant des propriétés antioxydantes et antiradicalaires tels que<br />

caroténoïdes, polyphénols, vitamines ou acides gras polyinsaturés<br />

[4].<br />

Les algues puisent dans la mer une richesse exceptionnelle en minéraux<br />

: quelques milligrammes de certaines algues brunes couvrent<br />

ainsi les apports journaliers recommandés (AJR) en iode à<br />

hauteur de 100 % [5]. Les macroalgues constituent également une<br />

des sources végétales de calcium les plus importantes. Le lithothamne,<br />

une algue rouge calcaire, est utilisé en tant que complément<br />

alimentaire pour la biodisponibilité de son calcium (32 %) et<br />

du magnésium (3 %) [6].<br />

En termes d’apports protéiques quantitatifs, certaines macroalgues<br />

rouges rivalisent avec les légumineuses ; parallèlement, la microalgue<br />

spiruline peut contenir jusqu’à 70 % de protéines dans sa matière<br />

sèche. Cependant la digestibilité des protéines de macroalgues<br />

reste très variable selon les traitements appliqués [7].<br />

Les microalgues détiennent également des records de teneurs en<br />

acides gras polyinsaturés : EPA (ω3) chez Odontella aurita [8], 32 %<br />

de DHA dans l’huile extraite de Schizochytrium [9], 20 à 25 % d’acide<br />

gamma linolénique dans les lipides totaux de spiruline.<br />

Contrairement aux plantes terrestres qui en sont totalement dépourvues,<br />

les algues fournissent des teneurs significatives en vitamine<br />

B12 [10-12]. Citons aussi leur richesse en provitamine A,<br />

C et E. Enfin, un grand nombre d’études a démontré les propriétés<br />

antioxydantes des polyphénols de type phlorotannins, représentant<br />

5 à 15 % MS des algues brunes et des caroténoïdes algaux<br />

(fucoxanthine, β-carotène, zeaxanthine, lutéine, etc.) [13-15].<br />

Filière française<br />

En Occident, et spécifiquement en France, sur les 55000 tonnes<br />

d’algues produites en 2007 (hors maërl), 87 % concernent l’extraction<br />

des colloïdes, 10 % les applications cosmétiques (extraits<br />

d’algues, thalassothérapie) et l’agriculture et moins de 2 % sont<br />

destinés à l’alimentation humaine directe [16]. On note d’ailleurs<br />

une baisse significative de la récolte entre 2006 et 2007 (moins de<br />

20000 tonnes liées principalement à une diminution de la récolte<br />

en laminaires). Cette contrainte sur la ressource incite aujourd’hui<br />

les industriels à s’organiser pour une gestion raisonnée des champs<br />

d’algues naturels et initier des projets en aquaculture d’algues pour<br />

une maîtrise durable de la ressource.<br />

Les algues marines en France et en Europe sont considérées comme<br />

des aliments non traditionnels et leur utilisation comme légume<br />

ou produit intermédiaire dans l’industrie agroalimentaire est régie<br />

par une réglementation type Novel Food avec l’établissement d’une<br />

liste positive. Aujourd’hui 16 macroalgues et microalgues alimentaires<br />

sont autorisées à la vente sur le territoire français [17].<br />

Les algues se présentent à la vente sous forme déshydratée en<br />

poudre, paillettes ou morceaux, mais également intégrées comme<br />

condiments ou légumes d’accompagnement à de nombreux produits<br />

alimentaires. Citons par exemple : moutardes, confitures, sel<br />

marin, pâtes, sardines ou maquereaux en boîte, cake et rillettes de<br />

poissons, sauces, tartare d’algues pour l’apéritif, fromages, steak de<br />

soja, mais également quelques produits sucrés comme des boissons,<br />

caramels et même des confitures.<br />

Les algues inspirent les grands chefs mais aussi de petits restaurateurs<br />

locaux. Ainsi Laurence Salomon, chef naturopathe, étonne avec<br />

des mélanges audacieux d’algues, Jacques le Divellec à Paris place la<br />

laitue de mer à toutes les sauces ou encore Olivier Rollinger, à Cancale,<br />

marie terroir breton et épices pour élaborer sa cuisine.<br />

Enfin l’engouement pour la gastronomie moléculaire chère à Hervé<br />

This a démontré avec brio les potentialités des texturants algaux<br />

que sont l’alginate de sodium, l’agar ou les carraghénanes. Ainsi<br />

chez Pierre Gagnaire les algues se font perle avec une coque gélifiée<br />

d’alginate au cœur liquide d’eau de mer fumée. Le mythique<br />

et inventif chef Ferran Adrià contribue également à la promotion<br />

des algues. Entre perles, ravioles et écumes de mer, ce chef déstructure<br />

la matière pour mieux la recomposer. Ainsi ces croquants<br />

aux algues préparés à partir de feuilles de Nori broyé, fondu dans<br />

des sucres et reconstitué sous forme de croquants aux algues fins<br />

comme du papier à cigarette, au brillant de sucre candy.<br />

Même les enfants ne sont pas en reste. Une salade de wakamé<br />

aux carottes a été proposée aux enfants des écoles du XIV e arrondissement<br />

en 2006. Proposer des algues aux enfants est une première,<br />

mais ces consommateurs de demain sont peut-être les plus<br />

réceptifs à la découverte et à la nouveauté. Secret de longévité,<br />

bénéfice nutritionnel, innovation, plaisir organoleptique, les raisons<br />

ne manquent pas.<br />

Références<br />

1. Dillehay T., et al. (2008). Science 320, 784.<br />

2. FAO 2007, Récolte 2005 (http://wwz.ifremer.fr/aquaculture/<br />

statistiques_mondiales)<br />

3. Nisizawa K. (2002). Seaweeds kaiso, bountiful harvest from the<br />

seas. Japan seaweed association, chap 7, p. 44-50.<br />

4. Teas J. (1981). The consumption of seaweed as a protective factor<br />

in the ethiology of breast cancer. Medical Hypotheses, 7 : 601-<br />

613.<br />

- 6 - Industries Alimentaires et Agricoles • Septembre/Octobre 2008


cahier technologies nouvelles<br />

5. Carper J. (1989). Seaweed, or kelp. The Food Pharmacy 1989:<br />

264-268 Bantam Books New York, NY.<br />

6. Assoumani M.B. (1997). AquaMin, a natural calcium supplement<br />

derived from seaweed. Agro-Food-Industry Hi Tech : 45-47.<br />

7. Fleurence F., Kaas R. (1999). Les algues marines : une source<br />

méconnue de protéines végétales. Equinoxe n° 56 : 12-17.<br />

8. Braud J.P. (1998). Simultaneous culture in pilot tanks of the<br />

macroalga Chondrus crispus and the microalga Odontella aurita<br />

producing EPA. Marine Microroganisms for Industry. Ed Ifremer,<br />

Actes Colloq., 21: 39-47.<br />

9. Décision de la Communauté européenne du 5 juin 2003<br />

(2003/427/CE).<br />

10. Watanabe F., Takenaka S., Katsura H., Zakir Hussain Masumder<br />

SAM, Abe K, Tamura Y., Nakano Y. (1999). Dried green and purple<br />

lavers (Nori) contain substantial amounts of biologically active vitamin<br />

B12 but less of dietary iodine relative to other edible seaweeds.<br />

J. Agric. Food Chem., 47 : 2341-2343.<br />

11. Watanabe F., Takenaka S., Katsura H., Ebara S., Myamoto E., Abe<br />

K., Tamura Y., Nakatsuka T., Nakano Y. (2000). Characterization of a<br />

vitamin B12 compound in the edible purple laver Porphyra yezoensis.<br />

Biosci. Biochem., 64 (12), 2712-2715.<br />

12. Watanabe F., Takenaka S., Kittaka-Katsura H., Ebara S., Myamoto<br />

E. (2002). Characterization and bioavailability of vitamin-B12<br />

compounds from edible algae. J Nutr Sci Vitaminol, 48, 325-331.<br />

13. Glombitza K.W., Keusgen M. (1995). Fuhalols and deshydroxyfuhalols<br />

from the brown alga Sargassum spinuligerum. Phytochemistry,<br />

38 : 987-995.<br />

14. Mc Innes A.G., Ragan M.A., Smith D.G., Walter J. (1984). Highmolecular<br />

weight phloroglucinol-based tannins from brown algae :<br />

structural variants. Hydrobiologia, 116/117: 597-602.<br />

15. Okuzumi J., Takahashi T., Yamane T., Kitao Y., Inagake M., Ohya<br />

K., Nishino H., Tanaka Y. (1993). Inhibitory effects of fucoxanthin,<br />

a natural carotenoid, on N-ethyl-N’-nitro-N-nitrosoguanidine-induced<br />

mouse duodenal carcinogenesis. Cancer Lett., 68 : 159-68.<br />

16. Chambre syndicale des algues et végétaux marins (CSAVM).<br />

Bilan des récoltes d’algues françaises 2007.<br />

17. Avis du CSHP (n° 90/45, p. 103) et BID n° 2/98-030 et n° 4/99-<br />

079. Saisine AFSSA n° 2001-SA-0082.<br />

La filière viande et ses axes stratégiques<br />

de développement<br />

Jean-Pierre Frencin et Éric Lemoine, ADIV<br />

Le secteur des industries agroalimentaires est le premier secteur<br />

industriel français. Il se situe au premier rang européen devant l’Allemagne<br />

et au 2 e rang mondial après les États-Unis. Il s’agit du 3 e<br />

employeur industriel national.<br />

Parmi les industries agroalimentaires, le secteur de la viande occupe<br />

une place prépondérante avec un chiffre d’affaires de 31 milliards<br />

d’euros, près de 1000 entreprises – qui sont en majorité des PME<br />

– et 725000 salariés (premier rang des industries agroalimentaires<br />

pour ces trois critères avec respectivement 25 %, 32 % et 33 %)<br />

(voir figure 1).<br />

Malgré cette place importante parmi les <strong>IAA</strong>, le secteur des viandes<br />

et produits carnés est une industrie de main-d’œuvre et les technologies<br />

utilisées dans ce secteur restent encore très traditionnelles.<br />

Une enquête réalisée en 2005 dans le cadre du pôle de compétitivité<br />

InnoViandes sur les besoins de recherche – développement,<br />

innovations ou actions d’accompagnement a fait ressortir 8 axes<br />

stratégiques, parmi les réponses de 350 entreprises des industries<br />

des viandes et produits carnés (toutes espèces et niveaux d’activités<br />

– abattage/découpe/transformation) :<br />

• Hygiène et sécurité alimentaire<br />

• Innovation produit<br />

• Environnement, sous-produits, eau, énergie<br />

• Mécanisation, robotisation, automatisation<br />

• Facteurs de production et qualité<br />

• Image et acceptabilité des produits et des technologies par le<br />

consommateur-citoyen<br />

• Qualités nutritionnelles<br />

• Formation<br />

Ces axes stratégiques ne sont pas indépendants les uns des autres<br />

dans la mesure ou, par exemple, des innovations dans le domaine<br />

du conditionnement ou de la mécanisation des opérations peuvent<br />

avoir des répercussions favorables sur l’hygiène et la sécurité alimentaire.<br />

Évolution du contexte<br />

dans les filières viandes<br />

La consommation de viande a considérablement évolué sur les<br />

30 dernières années (figure 2). Elle est passée de 77 kgec/hab/<br />

an environ dans les années 70, toutes viandes confondues, à<br />

Industries Alimentaires et Agricoles • Septembre/Octobre 2008 - 7 -

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