Télécharger le livret du visiteur - Maison de la Culture d'Amiens
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*(ASTÉRISQUE)<br />
Marion Robin<br />
Artiste p<strong>la</strong>sticienne issue <strong>de</strong> l’Éco<strong>le</strong> Supérieure d’Art <strong>de</strong> C<strong>le</strong>rmont-Ferrand<br />
www.marionrobin.fr<br />
création<br />
2012<br />
Marion Robin développe <strong>de</strong>s propositions in situ et éphémères dont <strong>le</strong> réel est <strong>le</strong><br />
point <strong>de</strong> départ. Chacun <strong>de</strong> ses travaux s’inscrit dans un lieu précis qui fait l’objet<br />
d’une attention particulière. Interrogeant <strong>le</strong>s liens entre peinture et architecture -<br />
parfois sur <strong>la</strong> base d’une trame optique - Marion Robin tente <strong>de</strong> révé<strong>le</strong>r un espace.<br />
C’est à partir <strong>de</strong> formes et <strong>de</strong> cou<strong>le</strong>urs trouvées sur p<strong>la</strong>ce qu’el<strong>le</strong> amorce un lieu<br />
<strong>de</strong> rencontre. À l’étang <strong>de</strong> Rivery, c’est une <strong>de</strong>uxième étoi<strong>le</strong> qui fera son apparition<br />
visib<strong>le</strong> en écho d'un motif présent sur une maison située en bor<strong>du</strong>re <strong>de</strong> l’étang. Si,<br />
auparavant, l’artiste ignorait l’existence <strong>de</strong> l’étoi<strong>le</strong> <strong>du</strong> chemin <strong>du</strong> Ma<strong>la</strong>quis, el<strong>le</strong> ne<br />
peut plus désormais dire <strong>la</strong> même chose… Ce projet fait écho à l’étoi<strong>le</strong> apposée<br />
sur <strong>la</strong> maison en briques rouge située au n°9 <strong>du</strong> chemin <strong>du</strong> Ma<strong>la</strong>quis, un repère<br />
très fort dans <strong>le</strong> paysage amiénois. L’artiste a établi une correspondance avec <strong>le</strong><br />
propriétaire actuel <strong>de</strong> cette maison qui date <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin <strong>du</strong> XIX e sièc<strong>le</strong>. L’histoire qui<br />
se transmet <strong>de</strong> génération en génération est que cette étoi<strong>le</strong> aurait été peinte vers<br />
1910 par un ancien propriétaire, ingénieur <strong>de</strong>s Ponts et Chaussées, qui aurait passé<br />
sa vie en Cochinchine. Faisant fi <strong>de</strong>s anachronismes, certains y voient l’étoi<strong>le</strong> <strong>du</strong><br />
béret <strong>de</strong> Ché Guevara, d’autres, l’étoi<strong>le</strong> <strong>du</strong> drapeau chinois, cel<strong>le</strong> <strong>du</strong> drapeau<br />
américain ou encore cel<strong>le</strong> <strong>du</strong> petit prince <strong>de</strong> Saint-Exupéry.<br />
Pour savoir plus :<br />
L’étoi<strong>le</strong> est en bois, puis recouverte d’une peinture vernie.<br />
Installée sur un tube d’acier.<br />
Hauteur : 2 mètres <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> l’eau.<br />
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