AIDS MANUAL SECTION 1

sportive devrait, dans la plupart des cas, être fondée sur son état de santé.
Section5
● Rappelez-vous que le risque de transmission du VIH en milieu sportif est extrêmement limité.
Vous n’avez pas besoin de connaître l’état sérologique vis-à-vis du VIH de vos joueurs ;
appliquez plutôt les précautions universelles relatives au sang, en présence de plaie ou
d’infection cutanée. Ces précautions vous protégeront des infections transmises par le sang,
y compris du VIH.
● Durant la phase de jeu, les athlètes devraient prêter attention à toute plaie ouverte et la
signaler à l’entraîneur ou l’instructeur, etc. Cependant, les entraîneurs, les officiels et les autres
joueurs devraient également être vigilants et repérer les blessures avec épanchement de sang.
● Il sera demandé à l’athlète saignant de quitter le terrain, et le saignement sera contenu, en
appliquant les précautions universelles relatives au sang. Le joueur ne sera pas autorisé à
reprendre le jeu avant que le saignement ne soit maîtrisé et la blessure correctement nettoyée,
traitée et bien couverte.
● L’identité d’une personne vivant avec le VIH doit rester confidentielle. Les personnes, y
compris les entraîneurs et les athlètes auxquels une personne vivant avec le VIH choisit de se
confier doivent respecter cette confidence en toutes circonstances, à moins que la personne
décide de faire connaître publiquement sa séropositivité vis-à-vis du VIH.
Il est possible, et même probable dans certains cas, que des joueurs soient séropositifs au VIH ou
touchés par le SIDA. Un grand nombre de ces sportif(ve)s ne souhaitent peut-être pas que leur
séropositivité soit connue, ou qu’ ils ont peut-être perdu l’un de leurs parents ou les deux à cause
du SIDA, ou au contraire ils peuvent souhaiter en parler ouvertement. Assurez-vous que ces
sportif(ve)s sont soutenu(e)s et intégré(e)s dans le club et que leurs sentiments sont
respectés. « Comment faire pour soutenir nos collègues sportif(ve)s infecté(e)s ou affecté(e)s par
le VIH ? » est une question que doivent se poser les entraîneurs et les athlètes.
En tant qu’entraîneurs et dirigeants sportifs, nous devons :
● être prêts à revoir nos attitudes qui sont en contradiction avec ce que nous souhaitons
transmettre à nos joueurs, comme par exemple faire des plaisanteries discriminatoires à l’égard
des personnes vivant avec le VIH ;
● parler à tous les athlètes, y compris ceux qui sont séropositifs au VIH, de l’importance de la
nutrition et du repos ; faire en sorte que les précautions universelles relatives au sang soient
appliquées lorsque se produisent des blessures avec épanchement de sang ; et
● reconnaître et défendre les droits et les intérêts de ceux qui en ont le plus besoin, y compris
ceux des personnes infectées et affectées par le VIH.
« Ce n’est pas le VIH qui discrimine, ce sont les gens. »
Ensemble pour prévenir le VIH et le SIDA 57