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A<br />

Justice internationale<br />

Le premier procès tenu en Allemagne en vertu du<br />

Code des crimes contre le droit international, entré en<br />

vigueur en 2002, s’est poursuivi devant le tribunal<br />

régional supérieur de Stuttgart. Il visait Ignace<br />

Murwanashyaka et Straton Musoni, deux citoyens<br />

rwandais. Ces hommes étaient accusés de 26 chefs<br />

de crimes contre l’humanité et 39 chefs de crimes de<br />

guerre pour des actes <strong>com</strong>mis en République<br />

démocratique du Congo entre janvier 2008 et<br />

novembre 2009.<br />

L’Allemagne ne considérait toujours pas la disparition<br />

forcée <strong>com</strong>me une infraction pénale, ce qu’exige<br />

pourtant la Convention contre les disparitions forcées.<br />

Discrimination<br />

Le 29 octobre, le tribunal administratif supérieur de<br />

Rhénanie du Nord-Palatinat a jugé que des agents de<br />

la police fédérale avaient bafoué le principe<br />

constitutionnel de non-discrimination en contrôlant<br />

l’identité d’une personne uniquement en raison de la<br />

couleur de sa peau.<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

International<br />

4 Germany: Legal provisions and political practices put persons at risk of<br />

human rights violations (EUR 23/002/2012).<br />

4 Germany: Submission to the European Commission against Racism and<br />

Intolerance on Germany (EUR 23/003/2012).<br />

ANGOLA<br />

RÉPUBLIQUE D’ANGOLA<br />

Chef de l’État et du gouvernement : José Eduardo dos Santos<br />

Cette année encore, la police et les forces de sécurité<br />

ont fait usage d’une force excessive, y <strong>com</strong>pris<br />

contre des manifestants pacifiques, et ont procédé à<br />

des arrestations et des placements en détention<br />

arbitraires. La liberté de réunion a été réprimée<br />

partout dans le pays. On craignait que deux<br />

personnes n’aient été victimes de disparition forcée.<br />

La liberté d’expression était soumise à des<br />

restrictions, tandis que la presse était censurée. Des<br />

expulsions forcées ont été signalées.<br />

Contexte<br />

En avril, l’Angola a présenté son rapport sur les droits<br />

humains à la Commission africaine des droits de<br />

l’homme et des peuples.<br />

Un nouveau parti politique, la Large convergence<br />

pour le salut de l’Angola-Coalition électorale (CASA-<br />

CE), a été enregistré auprès de la Cour<br />

constitutionnelle en avril. La CASA-CE a participé aux<br />

élections nationales du 31 août, le deuxième scrutin<br />

tenu depuis 1992 et le troisième depuis<br />

l’indépendance du pays, en 1975. En amont des<br />

élections, des informations ont fait état de violences<br />

politiques isolées <strong>com</strong>mises par des membres du<br />

parti au pouvoir, le Mouvement populaire de libération<br />

de l’Angola (MPLA), et visant l’Union nationale pour<br />

l’indépendance totale de l’Angola (UNITA) et la CASA-<br />

CE, entre autres partis politiques. L’UNITA s’en serait<br />

également pris à des membres du MPLA. Le MPLA a<br />

remporté le scrutin avec près de 72 % des suffrages,<br />

mais environ 40 % de la population ne s’est pas<br />

rendue aux urnes. Malgré quelques irrégularités<br />

constatées avant les élections, les observateurs ont<br />

estimé que celles-ci avaient été libres et équitables.<br />

Les résultats ont été officiellement contestés par<br />

l’UNITA, la CASA-CE et le Parti de la rénovation<br />

sociale (PRS), mais les réclamations de ces partis ont<br />

été rejetées par la Commission nationale électorale<br />

(CNE), qui a considéré qu’elles étaient dépourvues de<br />

tout fondement.<br />

Le 27 octobre, Media Investe, la société qui détient<br />

l’hebdomadaire Semanário Angolense, a censuré une<br />

édition de celui-ci à la suite, semble-t-il, de la<br />

retranscription dans cette édition d’un discours sur<br />

l’état de la nation dans lequel le dirigeant de l’UNITA,<br />

Isaías Samakuva, critiquait le gouvernement. Les<br />

tirages sur papier ont été brûlés, mais une version en<br />

ligne a été diffusée.<br />

Police et forces de sécurité<br />

Des cas d’usage excessif de la force par la police ont<br />

été signalés, de même que des arrestations et des<br />

placements en détention arbitraires, y <strong>com</strong>pris de<br />

manifestants pacifiques. Des policiers auraient<br />

également eu recours à une force excessive contre<br />

des détenus, provoquant la mort d’une personne au<br />

moins. De possibles cas d’exécutions extrajudiciaires<br />

perpétrées par des policiers ont également été<br />

recensés – dont un cas lié à sept jeunes hommes qui<br />

ont été retrouvés menottés et tués par balle à<br />

14 Amnesty International - Rapport 2013

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