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pages 162-195 - Réseaux de chercheurs | Télédétection

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surface foliaire et l’étendue <strong>de</strong> ces forêts par imagerie satellitaire, on a pu estimer la biomasse<br />

nécessaire pour l’évaluation du carbone.<br />

Ce travail préparatoire a pour but d’établir un ensemble d’équations allométriques qui<br />

permettent d’estimer la quantité <strong>de</strong> carbone séquestrée dans les différents types <strong>de</strong> forêts sur<br />

nos zones test, et à terme, <strong>de</strong> proposer une méthodologie générale <strong>de</strong> cartographie <strong>de</strong> la<br />

séquestration du carbone dans les forêts du bassin du Congo.<br />

Mots clés : carbone, imagerie satellitaire, équation allométrique, forêt.<br />

Evaluation du potentiel <strong>de</strong>s images radar PALSAR et RadarSAT-2 :<br />

application à l’occupation du sol en Côte d’Ivoire (cas <strong>de</strong> la zone côtière)<br />

D, NIAMIEN. 1 , LARDEUX C. 1 , Alexis N’GO 3 , PL .FRISON 1 , B. RIERA 2 , JP. RUDANT 1<br />

(1) Université Paris-Est, Laboratoire GTMC, 5, boulevard Descartes, 77 454 Marne la Vallée Ce<strong>de</strong>x 2, France.<br />

niamiendavid@gmail.com, clar<strong>de</strong>ux@gmail.com, pierre-louis.frison@univ-mlv.fr,<br />

Jean-Paul.Rudant@univ-mlv.fr ,<br />

(2) Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN)<br />

riera@mnhn.fr<br />

(3) Université d’Abobo-Adjamé, Côte d’Ivoire<br />

nyaoalexis@yahoo.fr<br />

1. Problématique :<br />

Depuis 2007, une nouvelle génération <strong>de</strong> radar satellitaire permet <strong>de</strong> renouveler les<br />

approches cartographiques et ce, en particulier dans les zones tropicales humi<strong>de</strong>s où les<br />

images optiques sont difficilement opérantes, comme le cas la zone côtière <strong>de</strong> la Côte<br />

d’Ivoire. Par ailleurs, la nature peu accessible du terrain couvert en majorité par la forêt rend<br />

difficile les contrôles sur le terrain.<br />

Avec le développement <strong>de</strong> l’agriculture <strong>de</strong> plantation et <strong>de</strong> l’exportation, le couvert végétal<br />

<strong>de</strong> la Côte d’Ivoire a connu une forte dégradation, au point où la forêt primaire n’existe plus<br />

excepté la forêt classée <strong>de</strong> Thaï. Les images Radar PALSAR polarimétrique en ban<strong>de</strong> L, selon<br />

différents mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> polarisation permettront d’évaluer et <strong>de</strong> comparer le potentiel <strong>de</strong> ces<br />

images pour la connaissance et le suivi temporel <strong>de</strong>s milieux rencontrés dans les zones <strong>de</strong><br />

Grand-Lahou (4 ° 8 et 5°2 W – 5° et 5°3 N) et <strong>de</strong> Sassandra (6° et 6°25W- 4°8 et 5°2 N).<br />

Dans ce travail, nous présenterons la réalisation d’une carte d’occupation du sol avec les<br />

images SAR polarimétrique acquises avec le capteur PALSAR à bord <strong>de</strong> la plate-forme<br />

ALOS opérant dans la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> fréquence <strong>de</strong> 1.27 GHz (λ= 25 cm).<br />

2. Données et méthodologie :<br />

Pour mener cette étu<strong>de</strong>, nous disposons d’une scène PALSAR en mo<strong>de</strong> dual polarisation<br />

(HH/HV) <strong>de</strong> niveau 1.1 (image en format complexe) ayant une résolution au sol <strong>de</strong> 20 m (en<br />

distance) et 10 m (en azimut), d’une carte d’occupation du sol ainsi que <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> terrain<br />

(photographies, points GPS).<br />

Les images que nous utilisons sont <strong>de</strong>s images du niveau 1.1 et mono-vue (1 vue en ligne<br />

et 1 vue en colonne) contenant les polarisations HH/HV. Les cibles étudiées sont <strong>de</strong>s surfaces<br />

naturelles (zones agricoles, sols nus, forêts...). Les cibles sont composées <strong>de</strong> multiples<br />

diffuseurs élémentaires, ce qui donne naissance au phénomène <strong>de</strong> chatoiement lié à la nature<br />

cohérente <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> et qui se manifeste par la présence d’un «bruit » rendant délicat la<br />

discrimination <strong>de</strong>s surfaces observées. Il est donc nécessaire <strong>de</strong> décrire statistiquement leur<br />

mécanisme <strong>de</strong> rétrodiffusion.<br />

En effet, en raison <strong>de</strong>s conditions initiales d’émission du champ électrique ainsi que <strong>de</strong> la<br />

distance satellite-cible toutes <strong>de</strong>ux variant aléatoirement pour chaque pixel, chaque pixel est<br />

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