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pages 162-195 - Réseaux de chercheurs | Télédétection

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Intégration <strong>de</strong>s hétérogénéités physiographysiques dans les unités<br />

hydrologiques par utilisation <strong>de</strong> la télédétection et d’un SIG couplé à un<br />

modèle distribué.<br />

Sékouba OULARE. 1 , Fernand KOUAME K. 1 , Bachir SALEY M. 1 , Christian ADON G. 1 , Gabriel AKE E., Emile<br />

AFFIAN K. 1 et Jean BIEMI 2<br />

1 Centre Universitaire <strong>de</strong> Recherche et d'Application en Télédétection (CURAT), Université <strong>de</strong> Cocody,<br />

oulare_sekouba@yahoo.fr ; kouamef@yahoo.fr ; basaley@yahoo.fr ; k_affian@yahoo.fr; ak_gabe@yahoo.fr<br />

2 UFR <strong>de</strong>s Sciences <strong>de</strong> la terre et <strong>de</strong>s Ressources Minières (UFR-STRM), Université <strong>de</strong> Cocody,<br />

jbiemi@yahoo.fr<br />

1. Problématique :<br />

Le présent travail est une première partie d’une étu<strong>de</strong> qui va aboutir à terme, à une<br />

modélisation complète du bassin versant <strong>de</strong> la Mé, situé au Sud-est <strong>de</strong> la Côte d’Ivoire et<br />

s’étendant sur une superficie <strong>de</strong> 3704 km 2 . Cet hydrosystème qui joue un rôle important dans<br />

la vie socio-économique (irrigation, pêche, etc.) <strong>de</strong> la région a fait l’objet <strong>de</strong> peu d’étu<strong>de</strong>s à<br />

cause <strong>de</strong> la rareté <strong>de</strong>s données. La modélisation <strong>de</strong> cet hydrosystème permettra <strong>de</strong> prédire la<br />

réaction du système face à <strong>de</strong>s scénario <strong>de</strong> changement climatique et d’usage <strong>de</strong>s terres.<br />

Cependant, il est illusoire, dans un bassin sur lequel la disponibilité <strong>de</strong>s données est très<br />

limitée, <strong>de</strong> penser pouvoir modéliser <strong>de</strong> facto le régime hydrologique.<br />

2. Données <strong>de</strong> base et méthodologie :<br />

Il faut d’abord procé<strong>de</strong>r à une analyse poussée <strong>de</strong>s mesures disponibles, et ensuite mettre<br />

en place une base <strong>de</strong> données plus complète en exploitant <strong>de</strong>s outils comme le modèle<br />

numérique d’altitu<strong>de</strong> (MNA), les systèmes d’information géographique (SIG), la télédétection<br />

et les modèles distribués. Cette première partie constitue donc une mise en place <strong>de</strong>s données<br />

nécessaires pour une modélisation hydrologique à partir <strong>de</strong>s techniques spatiales (MNA, SIG,<br />

Télédétection, etc.).<br />

Le MNA, qui est une représentation matricielle <strong>de</strong> la topographie a été utilisé pour<br />

déterminer la structure d’écoulement à l’intérieur du bassin versant. Le réseau hydrographique<br />

vectoriel a été superposé au MNA afin <strong>de</strong> mieux définir la structure <strong>de</strong> l’écoulement dans le<br />

cas <strong>de</strong>s rivières à méandres et d’obtenir <strong>de</strong>s longueurs <strong>de</strong> tronçons plus représentatives <strong>de</strong> la<br />

réalité. Les propriétés hydrodynamiques <strong>de</strong>s sols du bassin ont été déterminées à partir <strong>de</strong><br />

leurs caractéristiques physiques à savoir leur granulométrie [1].<br />

3. Résultats :<br />

La classification supervisée effectuée à partir d’une image Landsat ETM+ datant <strong>de</strong> 2003<br />

a permis d’i<strong>de</strong>ntifier cinq classes d’occupation du sol: forêt <strong>de</strong>nse (27,48 %), forêt semidécidue<br />

(25,48 %), forêt claire (43,15 %), sols nus_zones-urbains (3,52 %) et eau (0,38 %).<br />

La précision globale <strong>de</strong> la classification est estimée à 85 %. Le SIG PHYSITEL [2] a été<br />

utilisé pour combiner les données vectorielles (réseau hydrographique) et les données<br />

matricielles (MNA, occupation du sol). Pour prendre en compte la variabilité spatiotemporelle<br />

<strong>de</strong>s paramètres environnementaux et physiographiques nous avons recours à une<br />

modélisation distribuée [2]. La modélisation distribuée suppose une discrétisation spatiale du<br />

domaine d’étu<strong>de</strong>. Le concept <strong>de</strong> découpage spatial est généralement fondé sur <strong>de</strong>s hypothèses<br />

liées à la compréhension <strong>de</strong>s processus hydrologiques pour un espace donné [3]. Le type <strong>de</strong><br />

découpage adopté ici s’est effectue à partir du réseau hydrographique [2].<br />

Cette métho<strong>de</strong> a permis <strong>de</strong> définir, à partir du réseau hydrographique, les zones homogènes<br />

à l’intérieur du bassin appelées Unités Hydrologiques Relativement Homogènes (UHRH) [2].<br />

Chaque UHRH est constitué d’un tronçon <strong>de</strong> rivière et d’une surface associée (figure 1). En<br />

effet, chaque tronçon <strong>de</strong> rivière draine une superficie pour laquelle la réponse hydrologique<br />

est supposée homogène [2]. Ces unités, auxquelles on attribue une pluie, une végétation, une<br />

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