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ESAFE<br />
Dossier médias sociaux<br />
Médias sociaux, votre twuddy<br />
Les services de prévention, les bourgmestres, les corps de pompiers, les zones de<br />
police et les administrations communales le savent depuis longtemps : les médias<br />
sociaux sont incontournables dans le mix de communication. Ce n’est pas neuf<br />
pour beaucoup de zones de police puisque bon nombre d’entre elles ont suivi le<br />
mouvement dès le lancement de Twitter. Les autres services publics qui étaient<br />
impliqués dans la politique de sécurité et de prévention à l’échelon local ont suivi<br />
plus tard. Besafe s’est informé auprès du service de prévention de Menen, des<br />
pompiers d’Anvers et de la zone de police Mons-Quévy.<br />
Service de prévention de Menen<br />
‘La rapidité des médias sociaux est un gros atout’<br />
Le service de prévention de Menen a rapidement franchi le pas vers les médias sociaux.<br />
Le premier message Twitter a été posté en juin 2009 et un compte Facebook a suivi en<br />
novembre 2011. ‘Nous sommes convaincus que nous pouvons atteindre un large public<br />
par le biais des médias sociaux, mais nous continuons aussi à miser beaucoup sur les<br />
canaux de communication classiques’, indique le chef de service Luc Claeys.<br />
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Le chef de service Luc<br />
Claeys: ‘Nous alignons<br />
nos messages sur le<br />
type de média social et<br />
sur le public cible.’<br />
<strong>BESAFE</strong><br />
PHOTO © PREVENTIEDIENST MENEN<br />
Initialement, les<br />
messages du service<br />
de prévention<br />
étaient des annonces<br />
d’activités comme<br />
des séances de gravure<br />
des vélos et des<br />
actions de prévention<br />
du vol. Au fil du<br />
temps, les messages<br />
sont devenus plus<br />
variés. ‘Certains<br />
thèmes sont abordés tout le long de l’année,<br />
comme la sécurité informatique et la sécurité<br />
incendie, d’autres le sont plutôt à une période<br />
déterminée, comme les feux d’artifice en fin<br />
d’année ou la prévention des cambriolages<br />
pendant les mois les plus sombres’, explique<br />
Luc Claeys. ‘Au début, nous postions aussi souvent<br />
des messages sur les partenariats locaux<br />
de prévention de la zone de police Grensleie,<br />
dont Menen fait partie. Cela a ouvert les yeux<br />
des mandataires PLP. Depuis 2012, le PLP<br />
Groot Menen a aussi commencé à diffuser des<br />
messages au moyen de Twitter et le premier<br />
message Facebook a été posté un an plus tard.’<br />
Votre approche de Twitter et Facebook estelle<br />
différente?<br />
‘Sur Facebook, nos followers sont surtout des<br />
citoyens, souvent des habitants de Menen. Nos<br />
followers Twitter sont plutôt des collègues du<br />
vaste monde de la prévention. Il s’agit d’autres<br />
services de prévention, de collègues fonction-<br />
naires de prévention, de zones de police, de<br />
personnes en charge de l’aide, etc. Nous constatons<br />
la même tendance au niveau des personnes<br />
que nous suivons sur Twitter : essentiellement<br />
des professionnels actifs dans le secteur<br />
de la sécurité et de la prévention, des projets<br />
de prévention étrangers, des journalistes et des<br />
comptes de la presse. Il est donc logique que<br />
nous alignions les messages diffusés au type de<br />
média social et au public cible.’<br />
Comment adaptez-vous la communication<br />
par le biais des médias sociaux à votre<br />
manière globale d’aborder la prévention?<br />
‘Dans le cadre de notre diffusion d’informations<br />
à destination du citoyen, ce ne sont que deux<br />
des nombreux canaux de communication que<br />
nous utilisons pour toucher le public le plus<br />
large possible. Même si nous sommes convaincus<br />
que nous touchons un large public au<br />
moyen de Twitter et Facebook, nous continuons<br />
aussi à utiliser les canaux classiques, tels que<br />
le journal de la ville, le site web de Menen, la<br />
presse locale, les affiches, les brochures, etc. Le<br />
gros avantage de diffuser des messages par les<br />
‘Nos followers Twitter<br />
sont surtout des<br />
collègues, alors qu’il s’agit<br />
principalement de citoyens<br />
sur Facebook.’”<br />
Le chef de service Luc Claeys<br />
médias sociaux est la rapidité. Cette rapidité est<br />
très importante pour les messages PLP , mais<br />
aussi par exemple pour les messages relatifs à<br />
la cybercriminalité (faux e-mails, escroquerie,<br />
phishing, …). A plusieurs reprises, nous avons<br />
déjà pu réagir rapidement à des hoax internet,<br />
par exemple concernant un faux bon d’achat de<br />
500 euros chez IKEA.’<br />
Quelles sont les réactions des citoyens?<br />
Y a-t-il souvent une interaction?<br />
‘Peu de débats se déroulent sur notre compte<br />
Facebook, dans les champs de commentaires,<br />
mais nous constatons que nos messages sont<br />
souvent partagés. L’impact de ces partages<br />
est énorme. La force des médias sociaux est<br />
qu’ils constituent un réseau gigantesque dans<br />
lequel des messages peuvent se propager<br />
comme une traînée de poudre.’<br />
Avez-vous des conseils à donner aux collègues<br />
qui n’ont pas encore franchi le cap?<br />
‘Le meilleur conseil que nous pouvons leur<br />
donner est d’aligner le message sur le groupe<br />
cible et le canal. Appliquez le principe KISS<br />
(Keep It Simple Stupid) pour ce faire. Une<br />
image en dit parfois bien plus qu’un long discours.<br />
Dans notre société actuelle où la communication<br />
est plus éphémère, il est important<br />
de laisser un message “infuser”. Essayez de<br />
réfléchir à la manière d’y parvenir. Les images<br />
peuvent constituer un bon déclencheur.’<br />
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