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Table des matières
Mot du maire de la Ville d’Otterburn Park . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Mot de la conseillère municipale responsable de la famille . . . . . . . . 3
Cheminement du dossier « famille » à Otterburn Park . . . . . . . . . . . . 3
Mandat du Comité consultatif de la famille,
présentation des membres et remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Bref historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Portrait de la population otterburnoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Définition de la famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Raison d’être de la Politique familiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Principes d’intervention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Objectifs généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Orientations et objectifs particuliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
En matière de sécurité des personnes et des biens . . . . . . . . . . . . 11
En matière de loisirs et de culture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
En matière de services à l’enfance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
En matière de services aux adolescents et aux jeunes adultes . . . . 14
En matière d’entraide communautaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
En matière d’environnement et de qualité du milieu . . . . . . . . . . 16
En matière d’urbanisme, de mise en valeur du territoire
et d’habitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
En matière de transport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
En matière de services municipaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Conclusions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park
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Mot du maire
Lieu de paix et de beauté, nous voulons faire de la Ville d'Otterburn
Park une ville encore plus intéressante, accueillante et sécuritaire
pour les familles en favorisant les relations de bon voisinage et
une solidarité communautaire. Ainsi, la famille doit être au centre
des préoccupations de l’administration municipale.
C’est avec une grande fierté que je vous présente la Politique
familiale de la Ville d'Otterburn Park. Ce document s’inspire
de plusieurs séances de consultation échelonnées sur quelques années,
elle reflète donc réellement la volonté des otterburnoises et des
otterburnois. C’est aussi un élément pivot pour notre municipalité pour
son développement futur.
Le sentiment d’appartenance à la communauté otterburnoise
prendra de l’ampleur lorsque les familles se reconnaîtront davantage
à l’intérieur de leur Politique familiale et ce, peu importe le genre
de famille (traditionnelle, monoparentale, reconstituée, etc.). Aussi,
un plan d’action élaboré sera l’instrument de mise en œuvre
des orientations et des objectifs de cette politique familiale.
C’est donc dans cette perspective que vous êtes invités
personnellement à prendre connaissance des grandes orientations de
la Politique familiale otterburnoise qui vous est présentée aujourd’hui.
Vos idées d’actions seront toujours les bienvenues.
A titre de premier représentant des questions familiales, j’ai amorcé
la sensibilisation au concept "penser et agir famille". À titre de maire,
je suis maintenant heureux que d’autres aient pris le flambeau et aient
pu faire cheminer ce joyaux. Un grand merci aux membres du Comité
consultatif de la famille et aux fonctionnaires qui ont travaillé fort pour
nous doter de cet instrument de développement et de solidarité
municipale.
Bonne lecture,
Le Maire
Guy Dubé, Adm.A.
maire@ville.otterburnpark.qc.ca
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Mot de la conseillère municipale
responsable de la famille
est avec grande joie et la satisfaction de la mission accomplie que
C’ j’ai soumis aux membres du conseil la présente Politique familiale,
élaborée au cours des deux dernières années avec la collaboration
d’une équipe passionnée et assidue et à qui je veux dire ici : MERCI!
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park

Il s’agit d’une première Politique certes, mais cela fait déjà plus de
dix ans que la famille est au cœur des préoccupations de
l’administration municipale. Le conseil municipal l’a démontré à
plusieurs reprises en intervenant de diverses façons pour améliorer
la qualité de vie des familles.
Cette Politique familiale couvre un large éventail de sujets et de
mesures. Toutefois, le Plan d’action, qui est en cours d’élaboration,
viendra bientôt ordonner tout cet attirail de mesures afin que
les actions de la municipalité, avec la collaboration de ses partenaires,
soient accomplies de manière réaliste et efficiente, pour le plus grand
bénéfice des familles d’Otterburn Park.
J’invite chaque parent à prendre connaissance de cette première
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park et à s’impliquer, dans
la mesure de ses disponibilités, afin que celle-ci devienne un outil de
développement au service des familles.
Nadine Bourgeois, conseillère municipale - district 2
Présidente du Comité consultatif de la famille
Cheminement du dossier « familles »
à Otterburn Park
La Ville d’Otterburn Park s’intéresse de près à tout ce qui touche
les familles depuis 1995. Cette année là, la municipalité devient
membre de Carrefour Action municipale et familles et de
la Fédération des Unions de familles. Un Comité d’orientation sur
les familles est créé et le maire actuel, monsieur Guy Dubé, alors
conseiller municipal, devient le premier responsable des questions
familiales. En 1995, le conseil municipal se fixe également comme
objectif d’adopter sa première Politique familiale au cours de
l’année 1998.
Après sa première élection à la mairie, en novembre 1997, monsieur
Dubé cède sa place de RQF à madame la conseillère Lina Lavigne.
En outre, cette dernière ainsi que monsieur le conseiller Pierre Isabel
sont nommés à titre de responsables de la Politique familiale.
En juin 1998, le conseil municipal crée le Comité consultatif de
la famille et reporte à l’année 2001 l’échéance pour l’adoption de
la Politique familiale. En novembre 2001, madame la conseillère
Nadine Bourgeois devient présidente du CCF et succède à
madame Lavigne à titre de RQF.
Finalement, le 17 janvier 2005, le conseil municipal adopte
la présente Politique familiale.
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park
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Mandat du Comité consultatif
de la famille, présentation
des membres et remerciements
Outre la promotion de l’amélioration de la qualité de vie des
familles otterburnoises, l’élaboration de cette première Politique
familiale de la Ville d’Otterburn Park constituait l’un des principaux
objectifs du CCF, avec la confection et la mise en œuvre du Plan
d’action. Le canevas du Plan d’action a été adopté en même temps
que la présente Politique familiale. En effet, le document de support
à la Politique familiale contient à la fois les germes de la Politique
familiale et ceux de son Plan d’action. Le Plan d’action constituera
donc l’un des principaux dossiers du comité pour les prochains mois
de l’année 2005.
La présente Politique familiale a été élaborée avec la précieuse
participation de ses membres :
• Madame Nadine Bourgeois, conseillère municipale dans le district
numéro 2, responsable des questions familiales et présidente du
Comité consultatif de la famille
• Madame Ghislaine Lavoie, citoyenne otterburnoise
• Monsieur Gaëtan Vallières, citoyen otterburnois
• Madame Pierrette Fredette, citoyenne otterburnoise
• Monsieur Guy Dubé, maire
Ainsi que la précieuse collaboration de ses personnes ressources :
• Madame Liliane Brissette, directrice du Loisir et de la Culture de
la Ville d’Otterburn Park
• Madame Gisèle Lemieux, secrétaire à la trésorerie pour la Ville
d’Otterburn Park et secrétaire du Comité consultatif de la famille
• Monsieur Clément Vautour, greffier de la Ville d’Otterburn Park
Les membres du CCF tiennent également à remercier madame
Danièle Leblanc, directrice générale du Centre de petite enfance
Le Petite Loutre, et madame Manon Boisvert, policière à la Régie
intermunicipale de Police et agente communautaire, qui ont toutes
deux sensibilisé les membres du CCF en regard de certaines
problématiques particulières à la Ville d’Otterburn Park.
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Finalement, les membres du CCF désirent souligner l’apport
important fourni par les membres des divers comités consultatifs de
la municipalité qui ont participé aux soirées de consultation et, ainsi,
enrichi le contenu de la présente Politique familiale. Les divers comités
qui ont participé à ces soirées par l’entremise de leurs membres sont :
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park

le Comité consultatif d’urbanisme, le Comité consultatif
d’environnement, le Comité consultatif de sécurité des citoyens et
le Comité consultatif des loisirs.
N’oublions pas, non plus, l’apport de divers organismes qui ont aussi
contribué à la réalisation de la Politique familiale par leurs
commentaires et leurs suggestions.
Introduction
La Ville d’Otterburn Park est aujourd’hui confrontée à plusieurs
enjeux : une population jeune et beaucoup d’enfants, des parents
absents du foyer de 10 à 12 heures tous les jours en semaine,
plusieurs jeunes laissés sans surveillance en dehors des horaires
d’écoles, un taux de mobilité important de la population vers
d’autres municipalités, des réflexes de « Pas dans ma cour » de la part
de plusieurs riverains de parcs municipaux, pas de « centre-ville », un
sentiment d’appartenance à développer, etc. Le tout dans le cadre
d’une marge de manœuvre financière étroite car, suite à des
consultations publiques, l’industrie et le commerce ont été éliminés
de la plateforme de développement économique de la municipalité,
cette dernière se limitant aux seules constructions domiciliaires et
aux petits commerces de proximité tels les dépanneurs, les stations
d’essence avec ou sans atelier de réparation, les salons de coiffure
ou de soins du corps, les cliniques médicales ou dentaires,
les pharmacies, etc.
En outre, Otterburn Park, comme toutes les autres municipalités
locales, est de plus en plus subordonnée aux décisions d’entités
régionales et supra régionales qui grugent petit à petit une grande part
des budgets municipaux. Sont régionaux : les grandes orientations
d’aménagement du territoire, les services policiers,
l’approvisionnement en eau potable, l’évacuation et l’épuration des
eaux usées, le transport collectif des personnes, la collecte des matières
récupérables et des ordures domestiques. Bientôt, en raison de la mise
en place d’un Schéma régional de couverture de risques, même si la
fourniture de services de protection contre les incendies demeurera du
ressort local elle sera sujette à un encadrement régional.
Sans compter les politiques et les décisions des autorités
gouvernementales qui ont un impact sur la qualité de la vie des
Otterburnois alors même que ces derniers n’ont aucune prise sur
celles-ci : l’éducation, la santé, les services de garde, etc.
Afin de mieux répondre à ces enjeux, et malgré les limites de ses
pouvoirs et de ses moyens, la municipalité a décidé d’investir dans
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park
5

la famille qui, pour elle, demeure encore une valeur collective
fondamentale. En adoptant la présente Politique familiale, Otterburn
Park veut prendre des mesures pour maintenir et améliorer la qualité
de vie des familles et, partant, de l’ensemble des citoyens.
Les municipalités sont en effet des acteurs importants dans
la création de milieux de vie adéquats pour les familles, assurant à ces
dernières les services de proximité et répondant à plusieurs de leurs
attentes par une organisation cohérente de la vie locale. Pénurie de
logements, transport, criminalité, flânerie, itinérance, commerces
illicites, sont, par exemple, des situations qui peuvent avoir un effet
négatif sur la qualité de vie des familles en particulier et de
la communauté en général.
Bref historique
Constituée le 1er juillet 1855 et héritière de l’ancienne Paroisse de
Saint-Hilaire, Otterburn Park était, jusque vers les années 1880,
une paisible campagne agricole et francophone faisant partie de
la seigneurie de Rouville. La seigneurie a été acquise en 1844 par
Thomas Edmond Campbell. Important actionnaire du St-Lawrence &
Atlantic Railway, Campbell obtient que le parcours du chemin de fer
passe à Saint-Hilaire plutôt qu’à Saint-Denis, avec une gare près du
manoir seigneurial – l’actuel Manoir Rouville-Campbell. Vers la fin des
années 1870, les fils du seigneur Campbell profitent de l’achalandage
du train pour aménager un parc et ainsi attirer les Montréalais. Ce
parc était déjà un lieu fort couru à partir de 1885 mais l’est devenu
davantage après la construction d’un débarcadère, en 1919, pour le
desservir. C’est en raison de cet arrêt de train que le parc pris le nom
de Otterburn, le nom du village natal de Joseph Hickson, directeur
général de la compagnie du Grand Tronc. De fait, plusieurs dizaines de
milliers de personnes ont fréquenté le parc Otterburn au fils du temps.
Ils venaient s’y récréer, y faire des promenades en bateau, y pêcher, et
s’y baigner à la plage qui s’étendait alors de la Halte-Routière jusqu’au
site du parc de la Pointe-Valaine.
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Dans les années qui ont suivi, le territoire d’Otterburn Park s’est
développé autour du parc grâce surtout à des promoteurs anglophones
qui ont su y attirer plusieurs employés de la compagnie de chemin de
fer. Ces derniers ont d’abord construit des chalets afin de venir y passer
les vacances estivales avec leur famille. Puis, petit à petit, les chalets sont
devenus des résidences principales. À partir du milieu des années 1985,
Otterburn Park a connu un boom immobilier qui a permis d’accroître
considérablement la population. Otterburn Park est maintenant
largement francophone mais a conservé son statut de ville bilingue.
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park

Portrait de la population otterburnoise
Otterburn Park est avant tout une municipalité de banlieusards qui
comblent la satisfaction de plusieurs besoins essentiels - travail,
nourriture, soins de santé, achats, culture, une partie de leurs loisirs,
etc. - ailleurs que sur le territoire. Elle compte 8 315 personnes,
francophones à plus de 94%, et connaît depuis 1991 l’un des plus
fort taux de croissance dans la Municipalité régionale de comté de la
Vallée du Richelieu. Cette croissance devrait se poursuivre pour 5
ans encore puis cesser par la suite, la totalité du territoire étant alors
développée à l’exception de deux terres situées en zone agricole. Sa
population aura alors atteint son seuil maximum, soit 10 000
habitants approximativement. N’ayant pas de zone industrielle, et
seulement quelques commerces, la municipalité ne peut compter
que sur son parc résidentiel pour assurer ses revenus.
Sa population est en grande partie composée de jeunes ménages
venus y acheter leur première maison et qui, après quelques années,
revendent celle-ci pour s’installer dans l’une ou l’autres des
municipalités voisines mieux pourvues en services de toutes sortes. De
fait, le taux de mobilité des familles se situe entre 8 et 10% par année,
chiffre qui est corroboré à la fois par les données du Recensement
fédéral de juin 2001 et par les données internes de la municipalité
pour les années 2002 et 2003.
Les enfants de 0 à 4 ans sont particulièrement
nombreux à Otterburn Park, y représentant 7,9% de la
population contre 5,8% dans la Vallée du Richelieu et
5,2% dans l’ensemble du Québec. Les jeunes de 5-14 ans
constituent 17% de la population otterburnoise alors que
ce pourcentage est de 15,1% pour la Vallée du Richelieu et
12,1% pour l’ensemble du Québec. Le groupe d’âge 15-19
forme 6,6% de la population de la municipalité, contre
6,8% pour la Vallée du Richelieu et 6,1% pour le Québec.
Le groupe d’âge 20-44, à 39,5%, est le plus élevé de
la Vallée du Richelieu où ce groupe représente 35,5% de
la population. Pour le Québec, ce taux s’établit à 36,6%.
Pour sa part, et cela est une conséquence des chiffres qui
précèdent, le groupe d’âge 45-64, à 22,2%, est le plus faible de la Vallée
du Richelieu où le taux se situe à 27,2%. Pour le Québec, ce taux est de
25,7%. Par ailleurs, les gens âgés de 65 ans et plus ne représentent que
6,9% de la population, contre 9,6% pour la Vallée du Richelieu et 13,3%
pour l’ensemble du Québec.
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park
7

Les Otterburnois ont un niveau de scolarisation et un revenu
familial parmi les plus élevés de la Vallée du Richelieu et la grande
majorité (85,4%) est propriétaires de leur logement. Sans être l’un
des plus bas de la Vallée du Richelieu, dont le taux moyen est de 3,6%,
le taux de chômage dans la municipalité est de 4,6% alors qu’il est de
8,2% pour l’ensemble du Québec.
40% des couples ont au moins un enfant, contre 38,3 pour
l’ensemble de la Vallée du Richelieu et 28% pour l’ensemble du
Québec. 28,6% n’ont pas d’enfant, contre 30,1% pour la Vallée du
Richelieu et 27,2% pour l’ensemble du Québec. 17,8% des personnes
vivent seules, contre 18,6% pour la Vallée du Richelieu et 29,6% pour
l’ensemble du Québec. Le nombre de familles monoparentales
représente 14,7% des ménages, contre 13,1% pour la Vallée du
Richelieu et 16,6% pour le Québec et sont dirigées à 73,9% par des
femmes. Dans la Vallée du Richelieu, 76,5% des familles
monoparentales sont dirigées par des femmes. Ce taux est de 79,7
pour le Québec.
L’automobile est le moyen de transport le plus utilisé par près de
90% de la population pour aller au travail, le transport en commun
venant au second rang avec 6,9%. Dans la Vallée du Richelieu, 86,5%
de la population utilise l’automobile comme moyen de transport, contre
8% pour le transport en commun. Dans l’ensemble du Québec, c’est
78,2% de population qui utilise l’automobile comme moyen de
transport au travail contre 12,8% qui utilise le transport en commun.
Définition de la famille
La famille est la cellule de base de la société et le premier lieu
d’apprentissage et de socialisation des individus. Elle se compose
d’au moins un enfant et d’au moins un adulte vivant sous le même
toit, dans une relation de dépendance.
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Raison d’être de la Politique familiale
L
a Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park, avant tout chose,
veut être un cadre de référence et d’orientation en matière de «
famille » pour tous les intervenants municipaux et pour tous ceux qui
ont à intervenir avec la municipalité. Elle inspire la planification et
la réalisation des interventions municipales qui ont un impact direct
ou indirect sur les familles otterburnoises. Elle prévient les autres
intervenants sur le territoire que les priorités de la ville sont axées
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park

sur la famille. Elle incite et ouvre la porte à la concertation,
au partenariat et à la complémentarité.
Principes d’intervention
La municipalité est le palier de gouvernement le plus proche du
citoyen. « Créature» de l’autorité législative provinciale, elle n’en
détient pas moins, par délégation, de nombreux pouvoirs en des
domaines qui touchent le citoyen de près : urbanisme et mise en
valeur du territoire, loisirs et culture, sécurité, qualité du milieu de
vie, approvisionnement en eau potable, épuration des eaux usées,
élimination des nuisances, habitation, etc. La municipalité est donc
le premier interlocuteur du citoyen lorsqu’il s’agit des
préoccupations quotidiennes des familles et des personnes.
L’ensemble des actions de la municipalité est susceptible d’avoir
une incidence sur la vie des familles, qu’il s’agisse des façons de faire
ou des actions nécessitant des dépenses. Aussi, tout programme,
service ou mesure municipale doit être analysé par rapport à la vie
familiale. Pour mener à bien son rôle auprès des familles, mais sans se
substituer à ces dernières, la Ville d’Otterburn Park veut développer
une approche familiale dans toutes ses interventions. Elle veut soutenir
les familles à travers toutes les décisions prises par le conseil municipal
et ce, peu importe le champ de compétence concerné.
La municipalité n’a pas la prétention de tout organiser. L’initiative
privée et celle des groupes organisés doivent être favorisées. Ces
initiatives seront appuyées et soutenues par la municipalité dans
la mesure de leur contribution à la qualité de la vie de l’ensemble des
citoyens par l’utilisation la plus rationnelle possible des ressources
collectives disponibles.
Otterburn Park fait siens les principes d’intervention suivants, tirés
de la Déclaration sur l’importance du temps pour les familles que
le conseil municipal a adoptée en juin 2003 :
• La famille est le premier lieu de vie de l’enfant.
• La municipalité reconnaît aux parents, en leur qualité de premiers
responsables des enfants, le droit d’être considérés comme des
acteurs importants dans toutes initiatives qui concernent les familles.
• L’impact des actions et mesures sociales, économiques et politiques
sur la vie des famille doit être évalué à tous les niveaux
d’intervention, au niveau local particulièrement.
• Le bien-être et l’épanouissement des familles sont le fait de
responsabilités individuelles et collectives.
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park
9

• Les liens de solidarité entre les familles et en faveur des familles
doivent être développés.
Aux principes précédents, la municipalité ajoute celui-ci :
• Dans un contexte où la mondialisation prend de plus en plus
d’importance et qu’il y a de moins en moins de ressources à partager
avec de plus en plus de personnes, la qualité de vie des familles
repose sur une mise en commun de toutes les ressources dont dispose
la communauté, particulièrement les ressources publiques.
Les objectifs généraux
La politique familiale de la Ville d’Otterburn Park vise l’atteinte
des principaux objectifs suivants :
Imprégner la culture organisationnelle municipale du réflexe « Penser et
Agir famille » afin d’assurer une cohérence et une continuité dans
les orientations et les prises de décisions pouvant avoir un impact sur
la qualité de vie des familles ;
Oeuvrer de manière concertée avec tous les intervenants dont
les actions peuvent avoir un impact sur la qualité de vie des familles ;
Soutenir et compléter les efforts des parents, sans chercher à
les remplacer, en tenant compte de leurs droits, contraintes et
responsabilités ;
Privilégier l’amélioration de la qualité de vie des citoyens afin de
développer un sentiment d’appartenance et, aussi, attirer de nouvelles
familles à Otterburn Park ;
Optimiser, qualitativement et quantitativement, les services, les activités,
les équipements et les infrastructures offerts aux familles ;
Favoriser l’engagement civique des citoyens afin de renforcer
la démocratie locale – comités de parents, comités consultatifs et
sous-comités, etc.
Développer un outil de collecte d’informations qui permette à
la municipalité et à ses partenaires de connaître, à tout moment,
le profil de la population otterburnoise et ses besoins.
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Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park

Orientations et objectifs particuliers
Les orientations et les objectifs particuliers de la présente Politique
ont été regroupés en neuf champs d’intervention dont l’ordre a été
déterminé par les citoyens à la suite d’un sondage effectué au cours
de l’année 2002. Par contre, à l’intérieur de chacun des champs
les objectifs sont présentés dans l’ordre retenu par les membres des
comités consultatifs dans le cadre des réunions de consultation qui
ont précédé l’adoption de la Politique familiale.
Néanmoins, pour la Ville d’Otterburn Park et ce, peut importe l’ordre
de leur présentation, tous les champs d’intervention, les orientations et
les objectifs doivent recevoir une attention égale.
En matière de
sécurité des personnes et des biens.
Alors qu’elles étaient plutôt centrées sur les problèmes de sécurité, de
bon ordre et de la protection des propriétés, les municipalités ont dû
repenser leurs modes d’intervention, depuis quelques années, afin
de mieux répondre aux attentes des citoyens et aux exigences du
Gouvernement du Québec.
Le travail de nuit est plus fréquent et les déplacements plus
risqués. Les municipalités peuvent améliorer la sécurité à ce
chapitre en adoptant des mesures pour rendre les parcours
mieux éclaires et balisés de manière adéquate, tout en
favorisant une présence policière accrue.
En matière de prévention, les municipalités peuvent être
proactives à l’égard des lieux publics et appliquer des critères
de sécurité. Des interventions portant sur l’éclairage,
les dégagements visuels, les dispositifs d’accès, les revêtements de
sol peuvent contribuer à rendre ces lieux plus sûrs et à favoriser leur
plus grande utilisation.
La vigilance des services municipaux peut contribuer à la sécurité
des personnes qui vivent seules.
Pour leur part, les jeunes sont confrontés à un grand nombre de
situations nouvelles et de dangers : harcèlement, discrimination,
taxage, sécurité sur les parcours vers l’école, drogue et alcool,
prostitution juvénile, gangs de rue et violence sous toutes ses formes.
Face à ces nouveaux défis, les municipalités peuvent soit apporter leur
soutien aux organismes actifs sur leur territoire ou collaborer de
manière concertée avec les organismes spécialisés du milieu.
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park
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O RIENTATION
Un milieu de vie propice à la famille doit être sécuritaire. Aussi, la Ville
d’Otterburn Park désire t-elle offrir un cadre de vie sécuritaire à toutes
les familles et à tous ceux qui ne vivent pas en famille afin que tous puissent
vaquer librement à leurs activités où qu’ils soient sur le territoire.
Cependant, il y a lieu de favoriser les approches basées sur la sensibilisation
et la prévention plutôt que sur la correction des problèmes ou la répression,
sans toutefois exclure cette dernière mais en toute extrémité.
O BJECTIFS
■ Offrir un milieu de vie sécuritaire à tous les citoyens d’Otterburn Park afin
qu’ils puissent vivre et s’épanouir selon leurs choix et en toute tranquillité ;
■ Collaborer à l’offre de services pour les victimes de violence familiale.
En matière de
loisirs et de culture.
Les loisirs sont essentiels à la santé et au bien-être des personnes.
Ils renforcent les collectivités en encourageant la participation
bénévole et en organisant des activités constructives à l’intention des
jeunes. Il est un ferment de la qualité de la vie d’une municipalité et
des citoyens qui y vivent. Parmi d’autres considérations, le choix
d’un lieu de résidence tient compte de l’existence d’équipements,
d’installations et de services fonctionnels reliés aux activités récréatives
et aux opportunités de loisir en général.
Quant à la culture, elle fait partie intégrante de la vie
d’une communauté. Elle est essentielle au développement et à
l’épanouissement de l’individu et de la communauté. La culture permet
aussi de façonner une identité forte et de développer un sentiment
d’appartenance. Elle est également un important levier de
développement économique susceptible de générer des impacts
importants et diversifiés.
Les activités culturelles, de loisirs et sportives présentent autant
d’occasions de rapprocher les familles. Elles favorisent, en outre,
l’inclusion sociale.
Chaque membre de la famille intègre dans ses activités courantes
des périodes de temps consacré à son épanouissement personnel,
intellectuel, physique et social. Ses choix dépendent de la présence ou
de l’absence de services et d’équipements à proximité de la demeure
familiale et de la variété de leurs horaires. Les familles recherchent
également des activités qui peuvent réunir tous leurs membres.
En outre, l’aménagement physique du territoire peut favoriser
la pratique d’activités physiques.
12
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park

Malheureusement, l’accessibilité aux activités de loisir et de culture
n’est pas acquise pour toutes les familles. Il y a à cela plusieurs raisons
dont les plus importantes semblent être le manque de temps des
parents, le revenu disponible et un grand nombre d’activités qui ne
conviennent pas aux horaires des parents.
O RIENTATION
Mettre en œuvre tous les moyens susceptibles d’améliorer l’offre de services
culturels, de loisirs et de sports au profit des familles d’Otterburn Park.
O BJECTIFS
■ Rendre plus accessible la culture, le loisir et les sports aux familles en
tenant compte du coût, de l’horaire et de la diversité des activités
proposées ;
■ Voir à ce que les équipements culturels, récréatifs et sportifs, tant intérieurs
qu’extérieurs, ainsi que leur emplacement ou leur aménagement
répondent adéquatement à l’ensemble des besoins des familles ;
■ Offrir une vie culturelle de qualité aux familles otterburnoises ;
■ Favoriser le développement des liens intergénérationnels (enfance,
adolescence, jeune famille et troisième âge) par l’adaptation d’activités
existantes ou la création d’activités nouvelles axées sur la famille ;
■ Encourager la création d’activités et l’implantation d’équipements
répondant aux besoins des adolescents ;
■ Offrir aux citoyens d’Otterburn Park l’opportunité de pratiquer leurs
activités culturelles ou de loisirs en toute saison ;
■ Favoriser toute initiative visant à assurer aux familles d’Otterburn Park
la possibilité de participer aux activités de loisirs, sportives, de plein air,
socioculturelles, artistiques, etc. ;
■ Favoriser la pratique et le développement d’activités sportives fortement
ancrées à Otterburn Park, tels que le canoë et le kayak, le curling, la
natation et le karaté.
En matière de
services à l’enfance.
Les enfants ont des besoins particuliers en tant qu’être humains en
développement, particulièrement vulnérables et essentiellement
dépendants. La fragilisation de la famille dans la société québécoise,
conséquence de l’évolution du monde actuel, n’est pas toujours
favorable à un développement harmonieux de l’enfant.
O RIENTATION
La Ville d’Otterburn Park désire offrir aux jeunes familles des places en
garderie afin d’enrayer le manque de garderie sur le territoire et, aussi,
favoriser la conciliation travail famille en collaborant à la mise sur pied
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park
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de services de garde à horaires flexibles et de haltes-garderies, de même que
de services de garde diversifiés.
O BJECTIF
Soutenir l’action des familles en complétant leurs efforts tout en tenant
compte de leurs responsabilités
En matière de
services aux adolescents et aux jeunes adultes.
La jeunesse est une étape de la vie où s’effectue graduellement
le passage entre l’enfance et le statut adulte, de l’état de dépendance
envers les parents à celui d’autonomie individuelle. C’est aussi l’étape
où s’effectue la transition entre l’école et une participation active à
la société et au marché du travail.
La jeunesse se situe sur un continuum où chacun progresse à son
rythme, de façon différente et, pour certains, pas toujours harmonieuse.
On y constate de nombreux points de rupture qui viennent entraver et
retarder le cheminement vers l’autonomie et l’insertion recherchée par
les jeunes. Selon le Conseil permanent de la jeunesse, « ces points
de rupture sont autant de facteurs de risque qui peuvent
conduire à des situations difficiles mettant en cause la qualité
de vie et le bien-être des jeunes qui les vivent et qui résultent
en la marginalisation d’une part de plus en plus importante
de jeunes ».
Les principaux facteurs de risques sont : la pauvreté,
l’abandon prématuré des études, difficultés d’intégration en
emploi, etc. S’y ajoutent : les situations familiales
problématiques, l’isolement, les échecs répétés, les
problèmes sociaux, le manque de temps des parents, etc.
Un directeur de police disait dernièrement que l’oisiveté des
adolescents et des jeunes adultes était une situation susceptible
d’engendrer de la délinquance.
Les enfants ont de moins en moins de contacts avec les parents,
ces derniers étant quasi complètement absorbés par la nécessité de
gagner leur vie, à des distances de plus en plus grandes de leur milieu
de vie. Étant moins présents, les parents ont de la difficulté à assurer
une présence significative auprès des enfants, des adolescents et
des jeunes adultes. Une étude du psychologue américain d’origine
autrichienne Bruno Bettelheim a permis de démontrer que le temps
réel d’échanges entre les parents et leurs enfants était d’environ
10 minutes par jour aux États-unis. La situation est sans nul doute fort
semblable chez nous.
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Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park

Afin d’aider les parents à maintenir une présence significative
auprès des jeunes, la Comité Consultatif sur la Famille croit qu’il faut
appeler les aînés à la rescousse des parents. Les impliquer dans
l’encadrement des jeunes. Plusieurs aînés considèrent être traités
comme des utilisateurs de services plutôt que comme des membres à
part entière de la communauté. Pourtant, plusieurs d’entre eux veulent
demeurer actifs dans la société. Ils ont à offrir « la richesse de leur vécu,
la force de leur amour, une bonne dose de sagesse, et de tolérance »
(madame Lucille Girard, présidente, Maison des grands-parents de
Villeray). Eux aussi veulent rompre « l’isolement, l’inutilité, l’insécurité
et l’inactivité dont ils sont victimes autant qu’un grand nombre
d’enfants, d’adolescents et de parents » (J.-G. Bruneau). Pourquoi parler
des aînés dans un chapitre consacré aux adolescents et aux jeunes
adultes. Parce que nous pensons que ces deux groupes sont des
ressources négligées de notre société et qu’ils peuvent, en s’entraidant,
améliorer à la fois la qualité de leur vie et celle des autres citoyens.
O RIENTATION
La Ville d’Otterburn Park désire participer à l’épanouissement et à la qualité
de vie des adolescents et des jeunes adultes en leur offrant l’opportunité
d’organiser ou participer à l’organisation des activités culturelles, récréatives
et sportives qu’ils ont choisies.
O BJECTIFS
■ Favoriser l’épanouissement des adolescents et des jeunes adultes en
leur offrant l’opportunité d’être des partenaires essentiels dans
le développement et l’amélioration de la qualité de la vie de tous
les citoyens ;
■ Susciter la collaboration des adolescents et des jeunes adultes
au cheminement des plus jeunes, des parents et des aînés ;
■ Permettre aux aînés de faire bénéficier les adolescents et les jeunes adultes
de la richesse de leur vécu.
En matière
d’entraide communautaire.
On peut définir « L’entraide communautaire» comme étant toute
initiative visant à favoriser la mise sur pied ou le soutien de projets,
d’actions ou de ressources, issus du milieu et orientés vers les familles
et les personnes dans le besoin.
Au printemps 2004, le ministre de l’Emploi, de la Solidarité sociale et
de la Famille, monsieur Claude Béchard, a écrit, dans le Plan d’action
gouvernemental en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion
sociale : « Nous choisissons de contribuer à l’enrichissement des
individus, mais également de contribuer à celui de notre collectivité,
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park
15

car seule une société forte de ses moyens et de ses ambitions peut se
permettre une protection sociale pour l’ensemble de la société.
La qualité et l’efficacité des moyens que l’on se donne pour lutter
contre la pauvreté et l’exclusion sociale dépendent des efforts de notre
collectivité ». Le Comité Consultatif de la famille est en accord avec
cette affirmation du ministre Béchard.
O RIENTATION
La municipalité doit amorcer une réflexion en profondeur, à l’instar du
Gouvernement du Québec, afin de « concilier liberté et justice sociale »
et mettre en place, dans la mesure de ses moyens, diverses mesures
susceptibles d’améliorer la qualité de la vie de tous ses citoyens.
O BJECTIFS
■ Encourager et soutenir les groupes ou les intervenants qui interviennent
auprès des familles ;
■ Développer et améliorer le mieux-être et la qualité de vie de tous
les citoyens quelle que soit la réalité de ces derniers ;
■ Favoriser la concertation entre les différents partenaires du milieu.
En matière
d’environnement et de qualité du milieu.
Les activités reliées à la qualité de l’eau potable, à l’épuration des eaux
usées, à l’élimination des déchets, à la récupération des matières
recyclables, à l’élimination des nuisances, et à l’élimination des sources
de pollution, ont une relation avec le bien-être des familles. Elles
contribuent à protéger ou à restaurer la qualité du milieu ambiant et à
favoriser la santé des enfants et des autres membres de la famille
La protection de l’environnement est une responsabilité collective et
interpelle tous les terriens et les terriennes. En cette matière,
l’approche du « développement durable » s’est popularisée depuis 1987,
à la suite du dépôt du rapport « Notre avenir à tous », par celle qui était
alors la première ministre de Norvège, madame Gro Harlem
Bruntdland, à la Commission mondiale sur l’environnement et
le développement et a été consacré, en 1992, à Rio de Janeiro, par
la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le
développement. « Développement durable » désigne une approche de
développement qui répond aux besoins actuels, sans compromettre
la capacité des générations à venir de satisfaire leurs propres besoins.
En mars 1998, dans sa Stratégie québécoise de développement
économique, le gouvernement du Québec a clairement indiqué qu’il
privilégiait le développement durable. Sa principale orientation est
d’appliquer progressivement l’ensemble des principes reconnus pour le
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Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park

développement durable à toutes les activités de la société québécoise.
Évidemment, pareille orientation ne peut qu’influencer les actions
municipales puisque les municipalités sont des créations de la
législature provinciale et ses principaux partenaires au niveau local.
Ainsi, en matière de gestion durable de l’eau, le gouvernement veut
encadrer la gestion de l’eau, renforcer les contrôles pour assurer
la qualité de l’eau destinée à la consommation, favoriser une gestion
environnementale des activités agricoles, soutenir les municipalités
dans leurs efforts d’assainissement des eaux usées et améliorer
la gestion du domaine hydrique de l’État.
En ce qui a trait à la conservation de la diversité biologique,
le gouvernement a développé une stratégie québécoise sur les aires
protégées en vue d’accroître à 8% la proportion du territoire désigné
comme aires protégées d’ici 2005, se rapprochant ainsi de la moyenne
mondiale qui s’établit à 9%.
O RIENTATION
Les familles d’Otterburn Park ont droit à un environnement naturel sain,
aménagé selon des normes et critères de développement durable. C’est ce
qui ressort des orientations stratégiques municipales pour la période 2002-
2005. Aussi, la municipalité se doit-elle d’adopter les mesures qui
contribueront à créer et à maintenir pareil environnement.
O BJECTIFS
■ Sensibiliser et soutenir les familles à adopter des pratiques responsables
en matière de développement durable ;
■ Préserver les espaces verts et les boisés existants et en prévoir d’autres ;
■ Mettre en place les mesures adéquates afin que le développement
du territoire s’effectue selon des principes de développement durable ;
■ Encourager la réduction, la récupération et le recyclage des déchets
domestiques ;
■ Identifier et préserver les aires de repos et de nidification des espèces
animales.
En matière
d’urbanisme, de mise en valeur du territoire et d’habitation.
Les interventions de la municipalité en matière d’urbanisme façonnent
le milieu de vie des familles et peuvent avoir des conséquences
importantes sur leur qualité de vie et leur santé. Le Plan d’urbanisme
précise les orientations générales d’aménagement du territoire de
la municipalité, les grandes affectations du sol et les densités de
l’occupation. Le règlement de lotissement permet de contrôler
la division des terrains en lots, d’établir des normes concernant
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park
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les chemins et les rues, de réserver du terrain pour en faire des parcs.
Le règlement de zonage permet de définir, par zone, les usages permis
sur les terrains, de regrouper les usages compatibles, de préciser
les usages prohibés, de réglementer l’architecture des constructions,
l’affichage et l’aménagement paysager, de spécifier les densités
d’occupation du sol. Le règlement de construction vise à maintenir
un minimum de qualité dans la construction en établissant des normes
relatives à la résistance, à la salubrité, à la sécurité et à l’isolation
de toute construction.
Les municipalités, au-delà de l’encadrement réglementaire et afin
de favoriser l’amélioration de la solidarité et de la cohésion sociale,
peuvent hausser leurs exigences en matière d’aménagement
résidentiel ; par exemple : assujettir l’approbation d’un projet à
l’implantation préalable d’équipements jugés essentiels à la qualité de
vie des familles. Des habitations situées à proximité des services, une
variété de logements, l’accès au transport collectif, des écoles, des voies
piétonnières, des parcs, des aires de détente, des plantations et de
l’éclairage adéquats, des zones d’intimité, des pistes cyclables ; tous
autant d’éléments qui offrent la qualité de vie et la sécurité recherchées
par les familles.
La présence de petits commerces et de services de première
nécessité, d’équipements sportifs, de centres de petites enfances, de
bibliothèques, l’accès facile au transport collectif par des passages
piétonniers adéquats, l’emplacement optimal des abribus, autant
d’éléments qui peuvent faciliter la conciliation de la vie familiale et
professionnelle.
O RIENTATION
Inciter les familles à venir s’installer à Otterburn Park et à y demeurer le plus
longtemps possible. Également, faire en sorte que les familles s’approprient
leur milieu de vie en participant activement au développement et au
dynamisme de la vie de leur voisinage, de leur quartier, de leur municipalité,
contribuant ainsi à la croissance des sentiments d’identité et d’appartenance.
O BJECTIFS
■ Instaurer ou informer les familles des programmes de rénovation,
construction et développement ;
■ Adapter la réglementation municipale afin qu’elle tienne compte
des besoins des familles ;
■ Faire en sorte que chaque famille joue adéquatement son rôle d’ancrage
où s’organise la vie quotidienne de tous ses membres ;
■ Favoriser l’accès aux logements sociaux ;
■ Favoriser l’adaptation des propriétés à des clientèles spécifiques ;
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Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park

■ Favoriser l’accès à la propriété pour les familles résidentes et promouvoir
la venue de nouvelles familles ;
■ Rechercher les traces du passé d’Otterburn Park afin de les mettre en
valeur, soit physiquement, soit symboliquement, ce qui favoriserait
le sentiment d’appartenance.
En matière de
transport.
Qui dit transport dit état de la chaussée, aménagement de voies
sécuritaires pour les piétons et les bicyclettes, qualité du déneigement
et du déglaçage des rues et des trottoirs favorisant la sécurité dans les
déplacements, planification de la circulation, efficacité des services de
transport collectifs, tous des matières sur lesquelles une municipalité
peut intervenir, pour le plus grand bénéfice des familles.
O RIENTATION
La municipalité doit mettre tout en œuvre pour faciliter la circulation
sécuritaire de ses citoyens tant à l’intérieur du territoire que vers d’autres
destinations, qu’ils soient à pied, à vélo, en auto ou en transport collectif.
O BJECTIF
Faciliter la circulation sécuritaire des piétons, des cyclistes, des passagers de
véhicules de transport collectif et des automobilistes
En matière de
services municipaux.
La municipalité, à titre de palier de gouvernement le plus proche des
citoyens, est le plus souvent le premier interlocuteur de ces derniers
lorsqu’il s’agit des préoccupations quotidiennes des familles et des
personnes. Pourtant, jusqu’à tout récemment, les administrations
municipales s’occupaient davantage de la gestion du territoire –
urbanisme, travaux publics, épuration des eaux, approvisionnement en
eau potable, collecte des ordures, etc. - que des personnes mêmes.
L’organisation de la vie quotidienne – les besoins et les désirs – passait
pour être du ressort de l’individu. Le citoyen était regardé comme
un administré, un contribuable plutôt que comme un être humain
dans toute sa globalité.
O RIENTATION
L’administration municipale doit tout mettre en œuvre pour développer
la fierté des citoyens de la municipalité et un sentiment d’appartenance, par
des communications objectives et fréquentes et par la mise en place d’outils
qui facilitent les échanges avec des citoyens d’autres municipalités. Elle doit
Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park
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se préoccuper du bien-être et de la qualité de la vie de ses citoyens avant
celui de ses employés, tout en donnant à ses derniers, toutefois, un
environnement de travail qui leur permette d’agir de manière efficiente au
service des citoyens.
O BJECTIFS
■ Informer les citoyens le plus adéquatement et le plus complètement
possible ;
■ Connaître les Otterburnoises et les Otterburnois et leurs besoins afin de
leur offrir des services qui correspondent à leurs véritables attentes ;
■ Collaborer à des projets ou susciter des projets qui facilitent la conciliation
famille/travail ;
■ Mettre à la disposition des citoyens une Maison du citoyen qui ferait office
de guichet unique pour tout ce qui a trait à la population ;
■ Collaborer à toute initiative favorisant les échanges entre les Otterburnois
et les citoyens d’autres communautés.
Conclusions
élaboration de cette première Politique familiale permet au
L’ conseil municipal d’affirmer haut et fort que la qualité de la vie
des familles d’Otterburn Park est au centre des préoccupations de
l’administration municipale.
Cadre de référence et d’orientation pour tous les intervenants sur
le territoire otterburnois, la Politique veut ouvrir la porte à
la concertation, au partenariat et à la complémentarité. En même
temps, la Politique veut servir d’assise pour le développement du
sentiment d’appartenance et la transformation de la communauté
otterburnoise d’une communauté de simples banlieusards en
une communauté vivante et fière.
Cependant, la Politique veut être davantage que la simple
expression d’orientations et d’objectifs ; elle veut être active et
opérationnelle. Aussi, est-ce le Plan d’action, dont le canevas a
été adopté en même temps que celle-ci, qui sera l’instrument de
mise en œuvre des orientations et des objectifs de la Politique
familiale. Le Plan d’action déterminera les moyens d’actions visant à
la réalisation de chacune des orientations et de chacun des objectifs,
les étapes et les priorités d’intervention, l’échéancier de réalisation et
les coûts.
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Politique familiale de la Ville d’Otterburn Park

Ville d'Otterburn Park
Hôtel de ville
472, rue du Prince-Edward,
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J3H 1W4
Téléphone
(450) 536-0303
Télécopieur
(450) 467-8260
Site internet
www.ville.otterburnpark.qc.ca
Courriel
info@ville.otterburnpark.qc.ca
« Pointe-Valaine autrefois »
Composition originale au pastel sec
de l’artiste Otterburnoise
Claudette Bussières Tessier,
inspirée de photos d’archives
de la Société d’Histoire de
Belœil - Mont-Saint-Hilaire.
Conception graphique
Dan Allen
Photos : Collection Ville d’Otterburn Park
Cette 1 ère édition de la Politique familiale
de la Ville d’Otterburn Park a été produite
avec le soutien financier et technique
du ministère de la Famille, des Aînés et
de la Condition féminine.