07.03.2015 Views

Algérie News

Algérie News

Algérie News

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D E<br />

Après le discours de Mechâal à Ghaza<br />

Hamas et Fatah multiplient<br />

les appels à l'unité<br />

Les<br />

gens<br />

Les mouvements palestiniens rivaux Hamas et Fatah ont échangé hier des déclarations<br />

conciliantes, au lendemain de l'appel du chef en exil du Hamas, Khaled Mechâal, à mettre<br />

fin à la division entre la Cisjordanie et la bande de Ghaza.<br />

L<br />

a division n'est pas le fait des<br />

Palestiniens, mais “nous a été imposée.<br />

La division politique est naturelle,<br />

mais ce qui ne l'est pas, c'est la<br />

division du régime politique en deux entités<br />

géographiques séparées", a affirmé Khaled<br />

Mechâal, en référence à la Cisjordanie et<br />

Ghaza, gouvernés respectivement par<br />

l'Autorité palestinienne du président,<br />

Mahmoud Abbas, chef du Fatah, et par le<br />

Hamas. "Nous sommes sous occupation, il<br />

nous faut des élections libres et équitables,<br />

puis un partenariat national pour assumer<br />

les responsabilités", a-t-il ajouté lors d'une<br />

rencontre avec des familles de "martyrs" et<br />

de prisonniers à Ghaza, où il effectue depuis<br />

vendredi sa toute première visite. Lors d'une<br />

réunion arabe à Doha, Mahmoud Abbas a<br />

pour sa part réaffirmé que l'unité nationale<br />

passait par les élections prévues dans l'accord<br />

de réconciliation conclu en 2011 entre<br />

les deux mouvements, resté pour l'essentiel<br />

lettre morte. “Sans ces élections, il n'y aura<br />

pas de réconciliation", a-t-il prévenu.<br />

Auparavant, Khaled Mechâal avait plaidé<br />

pour l'unité nationale autour de toutes les<br />

formes de "résistance" face à Israël, dans un<br />

discours à l'université islamique de Ghaza<br />

dimanche. "Nous voulons l'unité nationale<br />

sur la résistance armée et la résistance populaire.<br />

Je vous exhorte à la réconciliation, à<br />

l'unité nationale et des rangs palestiniens", a<br />

déclaré le chef du Hamas.<br />

"La Palestine est trop grande pour qu'un<br />

seul mouvement en assume la responsabilité.<br />

La Palestine est à nous tous, nous sommes<br />

partenaires dans cette nation. Le Hamas ne<br />

peut se passer du Fatah ni le Fatah du<br />

Hamas, ni d'aucun mouvement", a-t-il<br />

insisté. "La résistance est la base, mais parfois<br />

nous faisons une trêve, parfois nous faisons<br />

une escalade sous des formes variées, parfois<br />

nous tirons des roquettes, parfois non", a<br />

reconnu Mechâal, laissant entendre que le<br />

maintien de la trêve avec Israël en vigueur<br />

depuis le 21 novembre était dans l'intérêt des<br />

Palestiniens.<br />

Le responsable du dossier de la réconciliation<br />

au sein du Fatah, Azzam Al-Ahmad, a<br />

salué "le discours de Khaled Mechâal, qui a<br />

été très positif sur la question des divisions<br />

inter-palestiniennes". "L'importance du discours<br />

est qu'il a été prononcé à Ghaza en<br />

présence de la direction en exil du Hamas.<br />

Nous espérons qu'il reflète la position de<br />

l'ensemble du Hamas", a ajouté Ahmad, en<br />

référence au discours prononcé la veille<br />

devant une foule de plus de 100 000 personnes<br />

par Khaled Mechâal, dans lequel il a<br />

notamment appelé à "tourner la page de la<br />

division". Khaled Mechaal est en butte<br />

depuis plus d'un an aux critiques d'une partie<br />

des dirigeants du Hamas à Ghaza, qui lui<br />

reprochent des positions jugées trop favorables<br />

au Fatah sur le dossier de réconciliation.<br />

R.I.<br />

Hugo Chavez<br />

Le président vénézuélien Hugo<br />

Chavez s’est rendu hier à Cuba<br />

pour y subir une opération pour<br />

traiter une nouvelle récidive de<br />

son cancer, après avoir pour la<br />

première fois fait allusion à un<br />

possible retrait en désignant son<br />

vice-président comme éventuel<br />

successeur. Dans un discours<br />

plein d'émotion où il a même<br />

brandi et embrassé un crucifix,<br />

Hugo Chavez, âgé de 58 ans et au<br />

pouvoir depuis 1999, a admis que<br />

son cancer l'avait une nouvelle<br />

fois rattrapé, et reconnu<br />

implicitement que, cette fois-ci, il<br />

pourrait ne pas revenir au<br />

pouvoir. M. Chavez, réélu haut la<br />

main le 7 octobre dernier, a ainsi<br />

désigné son vice-président<br />

Nicolas Maduro non seulement<br />

pour assurer l'intérim de la<br />

présidence s'il devait être déclaré<br />

"inapte" à assumer ses<br />

fonctions, mais aussi pour lui<br />

succéder s'il lui était impossible<br />

de reprendre son poste. Alors que<br />

sa disparition de la scène<br />

publique alimentait depuis des<br />

semaines les rumeurs sur son<br />

état de santé, le dirigeant<br />

vénézuélien a annoncé lui-même<br />

la nouvelle avant-hier soir à la<br />

radiotélévision.<br />

● Italie<br />

L'Italie se prépare à des élections anticipées après deux coups de<br />

théâtre samedi : l'annonce par Silvio Berlusconi qu'il sera candidat<br />

pour gouverner à nouveau le pays, et celle par son successeur,<br />

Mario Monti, de son imminente démission. La crise politique, qui<br />

couvait depuis plusieurs jours, s'est accélérée en une journée. À<br />

l'issue d'une rencontre d'urgence samedi avec le président,<br />

Giorgio Napolitano, Mario Monti a indiqué sa décision<br />

"irrévocable" de jeter l'éponge après le vote du budget prévu d'ici<br />

à la fin de l'année. "J'ai mûri la conviction qu'on ne pouvait pas<br />

continuer à aller ainsi de l'avant", a-t-il confié au quotidien<br />

Corriere della Sera. Mario Monti a précisé avoir tenu à faire cette<br />

annonce avant-hier, alors que les marchés sont fermés, pour ne<br />

pas y créer de réactions intempestives. Selon ce journal, le chef du<br />

gouvernement a été particulièrement "indigné" par les<br />

déclarations du secrétaire général du PDL (parti de Berlusconi,<br />

Peuple de la liberté), Angelino Alfano, vendredi dernier, lorsque ce<br />

parti avait décidé de ne pas voter un texte s'attaquant aux coûts de<br />

la politique. Il avait perçu l'attitude du PDL comme une trahison.<br />

Sur le fil<br />

● Afghanistan<br />

L'armée américaine a récupéré hier un médecin<br />

américain kidnappé, lors d'une opération contre des<br />

Talibans dans l'est de l'Afghanistan, a indiqué l'Isaf, la<br />

force armée de l'Otan dans ce pays. L'opération a été<br />

lancée après des informations indiquant que le docteur<br />

Dilip Joseph courait "un danger imminent de blessure<br />

ou de mort", a déclaré l'Isaf dans un communiqué.<br />

Dilip Joseph avait été enlevé le 5 décembre par des<br />

Talibans dans le district de Surobi, province de Kaboul.<br />

Sept des personnes impliquées dans l'enlèvement du<br />

médecin ont été tués lors de l'assaut, donné par des<br />

forces afghanes et américaines, a indiqué un porteparole<br />

de l'Isaf. Aucun détail n'a été donné sur<br />

l'enlèvement, le lieu de détention ou le déroulé de<br />

l'opération de secours. "La mission d'aujourd'hui<br />

prouve notre détermination à combattre les talibans",<br />

a déclaré le général John Allen, commandant des forces<br />

américaines et de l'Otan en Afghanistan<br />

ALGERIE NEWS Lundi 10 décembre 2012<br />

● Espagne<br />

"La santé ne se vend pas, elle se défend": derrière<br />

cette banderole, des milliers de médecins et infirmières<br />

en blouse blanche ont de nouveau défilé hier au centre<br />

de Madrid pour dénoncer les coupes budgétaires et "la<br />

privatisation" des services de santé. Depuis la semaine<br />

dernière, les 75 000 professionnels de la santé de la<br />

région de Madrid sont appelés par leurs syndicats à des<br />

mouvements de grève, accompagnés de manifestations.<br />

"Non, non à la privatisation", "Santé publique",<br />

criaient les manifestants qui agitaient des pancartes où<br />

était écrit "NO" coupé d'une paire de ciseaux pour dire<br />

"non" aux coupes budgétaires décidées par la région<br />

de Madrid, dirigée par la droite au pouvoir. Nombre de<br />

médecins affirment descendre dans la rue pour la<br />

première fois de leur carrière, craignant une<br />

dégradation de la qualité des soins en raison de la<br />

"privatisation" des services de soins prévues par le<br />

gouvernement régional.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!