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Numéro 91 | Avril-Mai 2010<br />
www.vil<strong>le</strong>-joeuf.<br />
Evénement<br />
Hommage à Jean Ferrat<br />
Le 13 mars dernier, la chanson française<br />
perdait l’un de ses plus grands<br />
poètes. Notre vil<strong>le</strong> rend hommage<br />
à l’artiste engagé par <strong>le</strong> biais d’un<br />
concert <strong>le</strong> 6 mai prochain à la sal<strong>le</strong><br />
Curel. Quelques jours avant cet<br />
évènement, nous vous proposons<br />
un retour sur la carrière du Grand<br />
Artiste. Page 2<br />
Développement durab<strong>le</strong><br />
<strong>Joeuf</strong>, ma propre vil<strong>le</strong><br />
<strong>Joeuf</strong>, ma propre vil<strong>le</strong>, c’est <strong>le</strong> slogan<br />
lancé par la municipalité il y a<br />
quelques années pour accompagner<br />
des actions citoyennes visant à<br />
améliorer ou garantir la qualité de<br />
notre environnement. Mais c’est aussi<br />
et avant tout, un état d’esprit qui<br />
devrait nous animer toutes et tous,<br />
au quotidien, pour faciliter <strong>le</strong> « vivre<br />
ensemb<strong>le</strong> ». Page 3<br />
Société<br />
Le combat des retraités<br />
de la sidérurgie<br />
Alors que nos gouvernants s’acharnent<br />
une nouvel<strong>le</strong> fois pour nous<br />
faire comprendre « l’impérieuse<br />
nécessité » d’une réforme des retraites,<br />
et quelques jours après <strong>le</strong>ur assemblée<br />
généra<strong>le</strong>, nous avons souhaité revenir<br />
sur <strong>le</strong> combat des syndicalistes CGT<br />
des retraités et veuves de la sidérurgie<br />
du bassin de Briey. Rencontre avec<br />
Jean Billon, secrétaire général.<br />
Page 3<br />
Culture<br />
L’ouvrage du sièc<strong>le</strong><br />
Sous la direction de Roger Martinois<br />
et de toute l’équipe du Cerc<strong>le</strong> pour<br />
la Promotion de l’Histoire de <strong>Joeuf</strong><br />
(CPHJ), <strong>le</strong> livre historique retraçant<br />
un sièc<strong>le</strong> de pratique de football à<br />
<strong>Joeuf</strong> prend forme et devrait paraître<br />
courant juin 2010.<br />
Rencontre avec un passionné d’histoire.Page<br />
7<br />
C’est <strong>le</strong> <strong>printemps</strong> !<br />
Concert événement, conférence, actions en direction des séniors, Fête de<br />
l’Internet mais aussi nettoyage des bords de l’Orne, bourse aux plantes,<br />
plantation dans toute la vil<strong>le</strong>... la vil<strong>le</strong> bourgeonne d’initiatives !<br />
Appel à la mobilisation<br />
Non à la fermeture d’une<br />
classe !<br />
Les parents d’élèves de l’éco<strong>le</strong> maternel<strong>le</strong><br />
Les Capucines se mobilisent<br />
contre la fermeture d’une classe à la<br />
rentrée 2010-2011. Page 8<br />
Points de vue<br />
La commune de Paris<br />
La bel<strong>le</strong> et tragique révolution<br />
Dans <strong>le</strong> cadre des Ateliers citoyens, Alain Amicabi<strong>le</strong> nous présente son ouvrage, la Commune de Paris. Toujours vivante ! (Editions<br />
de l’Ingénu). L’occasion de mener un débat sur cette révolution si particulière, et sur son impact d’hier à aujourd’hui.<br />
Page 4-5
2<br />
Editorial<br />
événement<br />
Hommage à<br />
Extrait d’un courrier envoyé à<br />
M. <strong>le</strong> Préfet de Meurthe-et-Mosel<strong>le</strong> :<br />
« Depuis quelques temps, nous observons à<br />
Jœuf une augmentation significative d’actes<br />
de malveillance, de détériorations de<br />
biens, voire de provocations physiques, en<br />
particulier lors de soirées organisées sur la<br />
vil<strong>le</strong>, sans que <strong>le</strong> commissariat local, dont<br />
<strong>le</strong>s effectifs sont il est vrai réduits à la portion<br />
congrue ne semb<strong>le</strong> en mesure d’éradiquer<br />
ce fléau (…).<br />
Au regard des témoignages recueillis, <strong>le</strong>s<br />
voyous auxquels nous sommes confrontés<br />
ici ne sont absolument pas représentatifs<br />
de la jeunesse jovicienne, dynamique et<br />
agissante(…). Cette jeunesse doit pouvoir<br />
s’épanouir p<strong>le</strong>inement dans notre société<br />
où el<strong>le</strong> a toute sa place, sans être inquiétée<br />
par <strong>le</strong>s agissements d’une minorité qui lui<br />
est étrangère(…).<br />
Je suis par contre, partisan de la plus grande<br />
fermeté à l’égard des individus immatures<br />
dont <strong>le</strong>s actes ne sont dictés que par <strong>le</strong><br />
besoin de semer troub<strong>le</strong> et désordre et qui,<br />
rencontrant insuffisamment d’obstac<strong>le</strong>s à<br />
<strong>le</strong>urs nuisances, imaginent pouvoir continuer<br />
<strong>le</strong>urs méfaits en toute impunité(…).<br />
Comme <strong>le</strong>s habitants que je reçois, comme<br />
<strong>le</strong>s membres du Conseil Local de Sécurité<br />
et de Prévention de la Déliquance,<br />
comme <strong>le</strong>s associations qui me disent <strong>le</strong>urs<br />
craintes, je ne peux malheureusement que<br />
constater que la Police n’a plus la capacité<br />
d’être assez visib<strong>le</strong> et donc assez dissuasive<br />
sur <strong>Joeuf</strong>.(…) Au regard du triste constat<br />
qui précède, je viens réclamer <strong>le</strong>s moyens<br />
supplémentaires nécessaires qui n’auraient<br />
jamais dû faire défaut. »<br />
André CORZANI<br />
Maire de <strong>Joeuf</strong><br />
Vice-Président du Conseil Général de<br />
Meurthe-et-Mosel<strong>le</strong><br />
Le Jovicien<br />
Administration et rédaction<br />
Rédacteur en chef : André Corzani<br />
Service communication<br />
Mairie de <strong>Joeuf</strong> - 03 82 22 20 60<br />
Stéphanie Zeimet<br />
Conception et mise en page<br />
Mairie de <strong>Joeuf</strong><br />
Photos<br />
Mairie de <strong>Joeuf</strong><br />
Stéphanie Zeimet<br />
Impression<br />
Jean Ferrat<br />
Le 13 mars dernier, la chanson française perdait l’un de ses plus grands poètes.<br />
Notre vil<strong>le</strong> rend hommage à l’artiste engagé par <strong>le</strong> biais d’un concert <strong>le</strong> 6 mai<br />
prochain à la sal<strong>le</strong> Curel. Quelques jours avant cet événement, nous vous proposons<br />
un retour sur la carrière du Grand Artiste.<br />
Lorsque Jean Tenenbaum<br />
naît à Vaucresson<br />
dans <strong>le</strong>s Hauts de<br />
Seine, <strong>le</strong> 26 décembre<br />
1930, rien ne laisse<br />
présager un destin<br />
unique. Il est <strong>le</strong> dernier<br />
d’une famil<strong>le</strong> de<br />
4 enfants, fils d’un<br />
joaillier et d’une f<strong>le</strong>uriste.<br />
Après des études<br />
au lycée Ju<strong>le</strong>s Ferry de<br />
Versail<strong>le</strong>s, il se tourne<br />
vers la chimie. Mais<br />
pendant la guerre, son<br />
père, juif émigré de<br />
Russie, est déporté.<br />
Il est alors obligé de<br />
travail<strong>le</strong>r pour aider sa<br />
famil<strong>le</strong> à survivre.<br />
Déjà son goût pour<br />
l’art se fait sentir. Du<br />
théâtre aux cabarets, il<br />
fait son chemin et finit<br />
par se lancer dans la<br />
musique sous <strong>le</strong> pseudonyme<br />
de Jean Laroche.<br />
Malgré des débuts<br />
peu concluants,<br />
il <strong>le</strong> sait désormais, il<br />
sera chanteur. Et quel<br />
chanteur !<br />
Adaptant Aragon, il<br />
connaît rapidement<br />
ses premiers succès<br />
en imposant son sty<strong>le</strong><br />
unique et sa voix puissante.<br />
Mais surtout,<br />
d’autres artistes commencent<br />
à interpréter<br />
ses titres. Ferrat est<br />
né.<br />
Un poète engagé<br />
Même si l’artiste<br />
ne cache jamais ses<br />
convictions politiques<br />
La commune<br />
par Jean Ferrat (extrait)<br />
Il y a cent ans commun<br />
commune<br />
Comme artisans et ouvriers<br />
Ils se battaient pour la<br />
Commune<br />
En écoutant chanter Pottier<br />
Il y a cent ans commun<br />
commune<br />
Jean Ferrat s’est éteint à 79 ans chez lui, en Ardèche.<br />
et philosophiques, il<br />
n’en reste pas moins<br />
un poète de l’amour<br />
et de la fraternité. Son<br />
premier album sort en<br />
1961, et ses titres lui<br />
va<strong>le</strong>nt dès la même<br />
année, <strong>le</strong> Prix de la Sacem.<br />
De concerts en albums,<br />
Ferrat obtient<br />
un succès grandissant,<br />
jusqu’au troisième album<br />
Nuit et brouillard,<br />
dont <strong>le</strong> thème principal<br />
est la déportation, qui<br />
marque <strong>le</strong>s esprits et<br />
Comme ouvriers et artisans<br />
Ils se battaient pour la<br />
Commune<br />
En écoutant chanter<br />
Clément<br />
Devenus des soldats<br />
Aux consciences civi<strong>le</strong>s<br />
C’étaient des fédérés<br />
Qui plantaient un drapeau<br />
Disputant l’avenir<br />
fait de Ferrat un artiste<br />
à part. Mais l’homme<br />
sait rester humb<strong>le</strong>, et<br />
tout en continuant sa<br />
carrière, de Bobino à<br />
l’Alhambra, il s’instal<strong>le</strong><br />
à Antraigues, au coeur<br />
de l’Ardèche, et s’iso<strong>le</strong><br />
pour vivre la vraie vie.<br />
Sa gloire est désormais<br />
internationa<strong>le</strong>, et sa<br />
plume vengeresse égratigne<br />
<strong>le</strong> monde perturbé<br />
de cette époque<br />
(mai 1968 et <strong>le</strong>s bou<strong>le</strong>versements<br />
d’Europe<br />
de l’Est font rage).<br />
Portrait par Enygma. http://enygma.over-blog.com<br />
Aux pavés de la vil<strong>le</strong><br />
C’étaient des forgerons<br />
Devenus des héros<br />
Il y a cent ans commun<br />
commune<br />
Comme un espoir mis au<br />
charnier<br />
Ils voyaient mourir la<br />
Commune<br />
Ah ! Laissez-moi chanter<br />
Au début des années<br />
1970, c’est à nouveau<br />
Aragon qui va donner<br />
à Ferrat l’occasion de<br />
bril<strong>le</strong>r au travers de<br />
chants inoubliab<strong>le</strong>s<br />
comme Aimer à perdre<br />
la raison. L’album Ferrat<br />
chante Aragon reste<br />
encore aujourd’hui un<br />
des plus grands succès<br />
populaires français.<br />
Mais <strong>le</strong> chanteur, las<br />
de la vie de scène et<br />
de la notoriété, s’iso<strong>le</strong>:<br />
il fait ses adieux à la<br />
scène à la fin de l’année<br />
1972, et malgré la<br />
production régulière<br />
de nouveaux albums<br />
ou de reprises, il se fait<br />
rare.<br />
La mort de son épouse<br />
en novembre 1981 <strong>le</strong><br />
plonge dans un grand<br />
désarroi et une solitude<br />
volontaire. Il<br />
lui faudra des années<br />
avant de revenir sur<br />
<strong>le</strong> devant de la scène<br />
grâce à un album, Je ne<br />
suis qu’un cri en 1985,<br />
et la même année, un<br />
passage à la télévision<br />
dans l’émission de Pivot.<br />
Au fil des années, Ferrat<br />
continue d’être un<br />
des artistes français <strong>le</strong>s<br />
plus appréciés.<br />
Chanté par <strong>le</strong>s plus<br />
grands (Gréco, Aubret,<br />
Jeanmaire, Guichard<br />
pour <strong>le</strong>quel Ferrat<br />
écrit Mon vieux…)<br />
écouté et aimé par de<br />
nombreuses générations<br />
de public, de 7<br />
à 77 ans, Jean Ferrat a<br />
su rester un chanteur<br />
unique, à l’écriture remarquab<strong>le</strong>,<br />
aux idées<br />
fidè<strong>le</strong>s et humanistes,<br />
discret et humb<strong>le</strong>. Un<br />
homme riche d’humanité<br />
et de beauté, un<br />
vrai poète en somme,<br />
qui a su par ses textes<br />
et ses éclats de voix,<br />
toucher nos âmes et<br />
que nous n’avons pas<br />
fini de p<strong>le</strong>urer.<br />
Pottier<br />
Il y a cent ans commun<br />
commune<br />
Comme une étoi<strong>le</strong> au<br />
firmament<br />
Ils s’éteignaient pour la<br />
Commune<br />
Ecoute bien chanter<br />
Clément<br />
ROTO-CENTRE S.A.<br />
Tirage<br />
3700 exemplaires<br />
Imprimé sur papier 100% recyclé<br />
La vil<strong>le</strong> de <strong>Joeuf</strong> organise un concert hommage<br />
Jeudi 6 mai 2010<br />
sal<strong>le</strong> François de Curel<br />
à 20h00 Entrée : 5 €
Vivre ensemb<strong>le</strong><br />
3<br />
Développement durab<strong>le</strong> |<br />
<strong>Joeuf</strong>, ma propre vil<strong>le</strong><br />
<strong>Joeuf</strong>, ma propre vil<strong>le</strong>, c’est <strong>le</strong> slogan lancé par la municipalité il y a quelques années pour accompagner des<br />
actions citoyennes visant à améliorer ou garantir la qualité de notre environnement. Mais c’est aussi et avant<br />
tout, un état d’esprit qui devrait nous animer toutes et tous, au quotidien, pour faciliter <strong>le</strong> « vivre ensemb<strong>le</strong> ».<br />
Coup d’envoi du RéACTIF<br />
« RéACTIF», on vous en a déjà parlé dans <strong>le</strong> précédent<br />
numéro du Jovicien. Il s’agit de créer un réseau<br />
de volontaires ayant des compétences particulières et<br />
soucieux de <strong>le</strong>s mettre à disposition d’autres joviciens<br />
pour <strong>le</strong>s aider. Jardinage chez des personnes âgées, initiation<br />
à l’informatique, confection de confitures…<br />
tout est imaginab<strong>le</strong> dans ce dispositif sans but lucratif<br />
qui vise avant tout à renforcer et à dynamiser <strong>le</strong>s liens<br />
sociaux. Une réunion de présentation s’est déroulée <strong>le</strong><br />
8 mars dernier. El<strong>le</strong> a permis la rédaction d’une charte<br />
par un groupe de travail et l’élaboration de « fiches de<br />
participation ».<br />
A présent « RéACTIF » n’attend plus que vous !<br />
Pout tout renseignement, contactez <strong>le</strong> service communication<br />
de la vil<strong>le</strong> au 03 82 22 20 60.<br />
Le 24 avril, c’est la Journée F<strong>le</strong>urie !<br />
La commission municipa<strong>le</strong> Développement Durab<strong>le</strong><br />
et <strong>le</strong> service communal espaces verts donnent rendezvous<br />
à toutes <strong>le</strong>s bonnes volontés, <strong>le</strong> samedi 24 avril<br />
2010, dès 8h30, au Square du Printemps (situé au<br />
bout de la rue du Général Mangin, à proximité des<br />
berges de l’Orne) pour la 8 ème édition de la Journée<br />
F<strong>le</strong>urie.<br />
Les uns ramassent <strong>le</strong>s déchets, <strong>le</strong>s membres du subaqua<br />
club sondent la rivière, <strong>le</strong>s autres, accompagnés<br />
des « amis des berges de l’orne » plantent des f<strong>le</strong>urs annuel<strong>le</strong>s.<br />
Au Square du Printemps, un marché aux f<strong>le</strong>urs vous<br />
est proposé grâce au partenariat d’un horticulteur local.<br />
Chacun peut venir avec sa jardinière. Des conseils<br />
avisés sont prodigués aux jardiniers amateurs.<br />
Une nouveauté : la bourse aux plantes<br />
La bourse aux plantes permet à chaque personne qui<br />
<strong>le</strong> souhaite de ramener un plant de son jardin pour<br />
l’échanger contre un autre. Aucun esprit commercial<br />
dans tout cela, la bourse est basée sur l’échange.<br />
Après l’estimation du tonnage des déchets recueillis,<br />
la municipalité offre <strong>le</strong> repas de midi aux bénévo<strong>le</strong>s,<br />
préparé par <strong>le</strong>s comités de quartiers. Ceux qui n’ont<br />
pas participé peuvent tout de même se joindre au repas<br />
(mais moyennant finances…) pour partager un moment<br />
de convivialité. Venez nombreux ! Renseignements<br />
en mairie de <strong>Joeuf</strong> au 03 82 22 20 60.<br />
Quelques règ<strong>le</strong>s élémentaires<br />
Parce que des gestes anodins nuisent parfois gravement<br />
à la qualité de nos relations, nous vous rappelons<br />
ici quelques règ<strong>le</strong>s élémentaires :<br />
Aux propriétaires de chiens :<br />
• Des poubel<strong>le</strong>s à déjections canines, dotées de sachets<br />
de ramassage, sont installées à divers endroits<br />
de la vil<strong>le</strong> (Franchepré-Place des anciens combattants,<br />
Franchepré-ancien Leader Price, place de la mairie,<br />
square mon logis, Haropré), El<strong>le</strong>s font l’objet d’une<br />
signalisation spécifique.<br />
• Déchets : Brû<strong>le</strong>r en p<strong>le</strong>in air des détritus, quels qu’ils<br />
soient, est interdit. Ils doivent être déposés dans <strong>le</strong>s<br />
poubel<strong>le</strong>s pour être en<strong>le</strong>vées par <strong>le</strong>s services du SIR-<br />
TOM. Les infractions constatées sont passib<strong>le</strong>s de<br />
poursuites.<br />
• Pigeons : Il est formel<strong>le</strong>ment interdit en zone urbaine,<br />
de nourrir des animaux tels que <strong>le</strong>s pigeons et<br />
<strong>le</strong>s chats, car cette pratique est une cause d’insalubrité<br />
et de gêne pour <strong>le</strong> voisinage. La violation des interdictions<br />
ou <strong>le</strong> manquement aux obligations sont punis de<br />
l’amende prévue pour <strong>le</strong>s contraventions de première<br />
classe, el<strong>le</strong> peut varier de 38 € à 146 €.<br />
Société |<br />
Le combat des retraités de la sidérurgie<br />
Alors que nos gouvernants s’acharnent une nouvel<strong>le</strong> fois pour nous faire comprendre « l’impérieuse nécessité » d’une réforme des<br />
retraites, et quelques jours après <strong>le</strong>ur assemblée généra<strong>le</strong>, nous avons souhaité revenir sur <strong>le</strong> combat des syndicalistes CGT des retraités<br />
et veuves de la sidérurgie du bassin de Briey. Rencontre avec Jean Billon, secrétaire général.<br />
Vous avez organisé votre assemblée<br />
généra<strong>le</strong> <strong>le</strong> 18 février<br />
dernier à <strong>Joeuf</strong>, de quoi<br />
était-il question ?<br />
Jean Billon. Chaque année,<br />
c’est un moment pour faire <strong>le</strong><br />
point sur l’activité de l’année<br />
écoulée, sur la situation économique<br />
et socia<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s conséquences<br />
qui en décou<strong>le</strong>nt sur la<br />
vie des retraités. C’est <strong>le</strong> moyen<br />
de débattre, de décider ensemb<strong>le</strong><br />
et d’agir pour répondre<br />
aux besoins et attentes des retraités<br />
pour une vie en retraite<br />
digne et heureuse. C’est aussi<br />
défendre la place des retraités<br />
dans la société pour qu’ils ne<br />
soient plus considérés comme<br />
un coût et pour cela renforcer<br />
<strong>le</strong> syndicalisme retraité par des<br />
adhésions à notre syndicat.<br />
Quel<strong>le</strong> est la situation actuel<strong>le</strong><br />
des retraités et veuves<br />
de la sidérurgie ?<br />
Jean Billon. Issus du secteur<br />
privé, ils dépendent du régime<br />
de retraite de la sécurité socia<strong>le</strong><br />
et de l’assurance maladie pour<br />
la santé. Ils bénéficient d’un<br />
régime de retraites complémentaires<br />
aux caisses ARRCO et<br />
AGIRC. Ils subissent donc la<br />
crise actuel<strong>le</strong> et sont victimes de<br />
la politique de régression socia<strong>le</strong><br />
qui se traduit pour eux par une<br />
perte de <strong>le</strong>ur pouvoir d’achat et<br />
De g à d : Maurice Long, trésorier, Serge Tortini, responsab<strong>le</strong> des dossiers de maladie<br />
professionnel<strong>le</strong>, Jean Billon, secrétaire général.<br />
des difficultés pour se soigner.<br />
Les réformes Balladur de 1993<br />
et Fillon de 2003 sur <strong>le</strong>s retraites,<br />
cel<strong>le</strong>s de 1991-2001 et 2003<br />
sur <strong>le</strong>s retraites complémentaires<br />
ARRCO-AGIRC n’ont fait<br />
qu’aggraver <strong>le</strong>ur situation.<br />
Les réformes de santé ont entraîné<br />
des taxes nouvel<strong>le</strong>s, des déremboursements<br />
de médicaments,<br />
l’augmentation du forfait hospitalier<br />
de 16 € à 18 €, l’instauration<br />
des franchises médica<strong>le</strong>s et<br />
donc des transferts de charges sur<br />
<strong>le</strong>s malades et <strong>le</strong>s complémentaires<br />
de santé et en premier lieu sur<br />
<strong>le</strong>s retraités et personnes âgées.<br />
La réduction et la suppression<br />
de nombreux services publics<br />
de proximité portent atteinte à<br />
<strong>le</strong>ur vie quotidienne.<br />
Un nouveau mauvais coup vient<br />
d’être porté aux bénéficiaires du<br />
droit à une ½ part supplémentaire<br />
dans <strong>le</strong> calcul de l’impôt<br />
sur <strong>le</strong>s revenus.<br />
Cette mesure est injuste et inadmissib<strong>le</strong><br />
quand dans <strong>le</strong> même<br />
temps <strong>le</strong> gouvernement accorde<br />
aux plus riches un paquet fiscal<br />
de 15 milliards d’euros. El<strong>le</strong> va<br />
rendre imposab<strong>le</strong>s beaucoup de<br />
veuves, veufs, de personnes seu<strong>le</strong>s<br />
avec des résultats désastreux.<br />
• Des cotisations supplémentaires<br />
sur <strong>le</strong>s retraites (CSG) de 6,6 %<br />
au lieu de 3,8 %<br />
• La réduction ou suppression<br />
de l’exonération de la taxe d’habitation<br />
et de la taxe foncière,<br />
de la taxe audiovisuel<strong>le</strong><br />
• La baisse ou la suppression de<br />
certaines aides socia<strong>le</strong>s comme<br />
l’allocation logement.<br />
Quelques chiffres nous montrent<br />
l’étendue des dégâts par la politique<br />
antisocia<strong>le</strong> du gouvernement.<br />
Aujourd’hui, 14 millions<br />
de retraités dont 4 millions touchent<br />
<strong>le</strong> minimum, soit 590 €<br />
en 2009 et 5 millions perçoivent<br />
entre 800 € à 1100 €. 12 % des<br />
retraités ont recours à l’aide alimentaire.<br />
La loi Fillon, qui promettait<br />
un minimum de retraite<br />
à 85 % du SMIC n’a jamais été<br />
appliquée. La dégradation s’accentue<br />
puisqu’en 1983 ce minimum<br />
représentait 95 % du<br />
SMIC et qu’il est aujourd’hui à<br />
45 %. Depuis 1993, <strong>le</strong>s pensions<br />
et retraites ont perdu 22 % par<br />
rapport au SMIC et 16 % sur<br />
l’évolution moyenne des salaires.<br />
Quel<strong>le</strong>s sont vos revendications<br />
?<br />
Jean Billon.<br />
• Pouvoir d’achat : une mesure<br />
de rattrapage de 200 € pour tous<br />
et <strong>le</strong> retour à l’indexation des retraites<br />
sur cel<strong>le</strong> des salaires.<br />
• Pension de réversion : porter<br />
<strong>le</strong> taux à 75 % de la retraite du<br />
conjoint décédé.<br />
• Santé : conserver une médecine<br />
hospitalière de proximité, intégrer<br />
dans la sécurité socia<strong>le</strong> <strong>le</strong>s besoins<br />
liés à la dépendance (APA),<br />
reconnaître des droits sur <strong>le</strong>s maladies<br />
professionnel<strong>le</strong>s quand el<strong>le</strong>s<br />
se déclarent en retraite.<br />
• Réformer la cotisation patrona<strong>le</strong>,<br />
élargir l’assiette à l’ensemb<strong>le</strong><br />
des revenus tels que l’intéressement,<br />
la participation, <strong>le</strong>s<br />
stocks options et taxer <strong>le</strong>s produits<br />
financiers sont des mesures<br />
nécessaires.<br />
• Nous demandons à l’état de<br />
compenser intégra<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s<br />
exonérations qu’il décide, sa<br />
dette se monte à 26 milliards<br />
d’euros sur <strong>le</strong>s dix dernières années.<br />
Ces revendications sont légitimes<br />
car <strong>le</strong>s moyens existent<br />
pour <strong>le</strong>s satisfaire par une redistribution<br />
des richesses créées.<br />
Les profits du CAC 40 se montent<br />
à 101 milliards en 2007,<br />
85 milliards en 2008 malgré la<br />
crise et presque autant en 2009.<br />
En ce sens, c’est revoir <strong>le</strong> financement<br />
de la protection socia<strong>le</strong><br />
avec la défense de l’emploi, 100<br />
000 créations, c’est 1,3 milliards<br />
d’euros de cotisations. Cela explique<br />
notre présence à la manifestation<br />
du 23 mars 2010 car<br />
emploi, salaire et retraite sont<br />
étroitement liés.<br />
Propos recueillis avec l’aimab<strong>le</strong><br />
participation de M. Bernardi.<br />
Permanences de la section<br />
CGT sidérurgie tous <strong>le</strong>s mardis<br />
de 10h à 12h – éco<strong>le</strong> Jean<br />
Jaurès – 66 rue Pasteur à Homécourt.
4<br />
Les ateliers citoyens |<br />
points de vue<br />
La Commune de Paris<br />
La bel<strong>le</strong> et tragique révolution<br />
Mardi 11 mai, à 20 heures, au péristy<strong>le</strong> de la sal<strong>le</strong> Curel, Alain Amicabi<strong>le</strong> nous présente son<br />
ouvrage, La Commune de Paris. Toujours vivante ! (Editions de l’Ingénu). L’occasion de mener un débat<br />
sur cette révolution si particulière, et sur son impact d’hier à aujourd’hui.<br />
Pour la première fois en 1871, une révolution ne<br />
ressemb<strong>le</strong> à aucune autre. Ce qui en fait l’originalité<br />
et lui donne son intérêt particulier, c’est<br />
qu’à sa tête se trouvent des gens tout à fait inconnus,<br />
de simp<strong>le</strong>s ouvriers. La Commune de Paris, bien que<br />
réprimée, a permis à l’ensemb<strong>le</strong> des classes populaires<br />
de conquérir une position d’une importance historique<br />
universel<strong>le</strong>. Durant ce court moment (72 jours), va être<br />
conduite une expérience humaine exceptionnel<strong>le</strong>ment<br />
riche de sens, d’une portée toujours actuel<strong>le</strong>. Quel est <strong>le</strong><br />
dessein communaliste ? Quel<strong>le</strong> idée origina<strong>le</strong> a marqué<br />
la rupture révolutionnaire du <strong>printemps</strong> 1871, et la différencie<br />
de toutes <strong>le</strong>s précédentes ?<br />
Dans <strong>le</strong> contexte actuel de crise globa<strong>le</strong> du capitalisme<br />
mondial, Alain Amicabi<strong>le</strong>, dans son livre, apporte sa<br />
contribution en soumettant à la réf<strong>le</strong>xion, des réponses<br />
à ces questions d’une grande actualité.<br />
Alain Amicabi<strong>le</strong><br />
Mardi 11 mai, à 20 heures, au péristy<strong>le</strong> de<br />
la sal<strong>le</strong> Curel.<br />
La commune de Paris. Toujours viviante !, un<br />
ouvrage qui permet de comprendre la genèse de la<br />
commune de Paris, sa vraie nature et d’où viennent<br />
<strong>le</strong>s idées qui ont forgé <strong>le</strong>s résistances et <strong>le</strong>s mouvements<br />
anti-capitalistes en France.<br />
Je me suis intéressé à la<br />
Commune parce qu’el<strong>le</strong><br />
ne m’intéressait pas.<br />
En tout cas parce que<br />
je croyais savoir l’essentiel de cette<br />
première révolution ouvrière<br />
de l’Histoire. Mais ce que j’en savais<br />
réel<strong>le</strong>ment comme tous ceux<br />
qui comme moi avaient dans <strong>le</strong>ur<br />
jeunesse fait <strong>le</strong> choix politique de la radicalité, re<strong>le</strong>vait<br />
beaucoup du mythe.<br />
J’avais sur mes étagères la «Grande Histoire de la Commune»<br />
j’écoutais ému, Jean Ferrat chanter ces «Forgerons<br />
devenus des moblos» ou encore son évocation<br />
dans «Ma France» de « cel<strong>le</strong> dont monsieur Thiers a<br />
dit qu’on la fusil<strong>le</strong>». Je crois m’être rendu quelques fois<br />
au «Mur des Fédérés» au cimetière du Père Lachaise ...<br />
Bref une sorte de mythe mémoriel qui gardait au coeur<br />
l’espérance révolutionnaire.<br />
Voici quelques années seu<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong> profond dénuement<br />
du mouvement de transformation, une incitation<br />
à revisiter <strong>le</strong>s enseignements réels de la Commune m’a<br />
été donnée par Howard Zinn l’historien américain,<br />
déclarant que l’hypothèque stalinienne enfin écartée,<br />
étudier la Commune permettait de se convaincre que,<br />
changements radicaux et démocratie allaient bien<br />
ensemb<strong>le</strong>, et que cette voie reprenait toute son actualité<br />
opérationnel<strong>le</strong>. J’ai donc lu beaucoup de livres et<br />
d’archives de cet évènement véritab<strong>le</strong>ment majeur et<br />
en près de 280 pages,je pense contribuer à la réf<strong>le</strong>xion<br />
contemporaine des enjeux qui peuvent se résumer ainsi<br />
: alors que <strong>le</strong> capitalisme pousse à la «privatisation<br />
universel<strong>le</strong> des choses et de l’humanité» la seu<strong>le</strong> réponse<br />
véritab<strong>le</strong> est de plus en plus «la mise en commun universel<strong>le</strong>».<br />
C’est à cela qu’aspirait la Commune et il n’est<br />
pas inuti<strong>le</strong> d’y revenir notamment en examinant tout<br />
ce qui a été défriché en 72 jours à peine.<br />
Alain Amicabi<strong>le</strong><br />
L’Hôtel de Vil<strong>le</strong> de Paris en 1870.<br />
Qu’est-ce que la commune de Paris ?<br />
Un mythe révolutionnaire<br />
Par <strong>le</strong>s décisions prises pour l’organisation du travail<br />
(suppression du travail de nuit pour <strong>le</strong>s ouvriers boulangers,<br />
suppression des amendes et retenues sur <strong>le</strong>s salaires,<br />
réouverture et gestion des ateliers par des coopératives<br />
ouvrières) et par diverses mesures socia<strong>le</strong>s, la Commune<br />
a tracé la voie à une société qui ne serait plus gérée au<br />
profit du capitalisme, dans l’intérêt de la bourgeoisie,<br />
mais qui déboucherait sur <strong>le</strong> socialisme. Un mythe révolutionnaire<br />
et un espoir : celui d’une société sans classes,<br />
où régnerait la justice socia<strong>le</strong>.<br />
Gouvernement insurrectionnel principa<strong>le</strong>ment ouvrier,<br />
la Commune de Paris a dominé la capita<strong>le</strong> de mars à mai<br />
1871. D’abord née d’un sentiment patriotique parisien<br />
issu de la guerre franco-al<strong>le</strong>mande de 1870, el<strong>le</strong> prend<br />
éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> visage d’un mouvement social. El<strong>le</strong> aspirait<br />
à une république basée sur l’égalité socia<strong>le</strong>. Toutefois,<br />
par manque de consensus, de temps, de moyens mais<br />
aussi parce qu’el<strong>le</strong> doit s’imposer face au gouvernement<br />
versaillais d’Adolphe Thiers, el<strong>le</strong> n’a pas la possibilité<br />
d’atteindre ses objectifs. En effet, la Commune est littéra<strong>le</strong>ment<br />
écrasée dans <strong>le</strong> sang, une fin terrib<strong>le</strong> qui l’érige<br />
en véritab<strong>le</strong> mythe du mouvement ouvrier. Qualifiée de<br />
guerre civi<strong>le</strong> ou de lutte des classes, comme l’affirmait<br />
Karl Marx, cette période a ouvert la voie à une nouvel<strong>le</strong><br />
organisation socia<strong>le</strong>, qui ne serait plus régie par <strong>le</strong> profit<br />
capitaliste.<br />
Le 18 mars 1871, alors que Paris était assiégé depuis<br />
plusieurs mois par <strong>le</strong>s armées de Bismarck, <strong>le</strong> gouvernement<br />
français a tenté de désarmer la Garde Nationa<strong>le</strong>.<br />
Le peup<strong>le</strong> s’est sou<strong>le</strong>vé contre cette trahison, et <strong>le</strong> gouvernement<br />
s’est enfuit à Versail<strong>le</strong>s. Les travail<strong>le</strong>urs parisiens<br />
se sont donc retrouvés maîtres de la capita<strong>le</strong>. Pendant<br />
dix semaines, <strong>le</strong>s « communards » ont tenté, dans<br />
des circonstances extrêmement diffici<strong>le</strong>s, de réorganiser<br />
la société sur des bases aujourd’hui encore, tota<strong>le</strong>ment<br />
progressistes. Pris de court par <strong>le</strong>s événements, avançant<br />
à tâtons, sans repères historiques, affamés et faisant face<br />
aux conséquences dramatiques de l’encerc<strong>le</strong>ment de la<br />
vil<strong>le</strong>, ils se sont efforcés de débarrasser la société de l’exploitation<br />
et de l’oppression.<br />
Tragiquement, la Commune de Paris n’a pas eu <strong>le</strong> temps<br />
nécessaire pour venir à bout de cette tâche historique.<br />
Lors de la « semaine sanglante » du 21 au 28 mai, l’armée<br />
française aux ordres d’Adolphe Thiers a sauvagement<br />
massacré près de 50 000 hommes, femmes et enfants.<br />
Aujourd’hui, l’histoire de la Commune – presque tota<strong>le</strong>ment<br />
occultée dans <strong>le</strong>s livres scolaires et universitaires<br />
– mérite d’être sérieusement étudiée par tous ceux qui<br />
aspirent à un monde meil<strong>le</strong>ur.<br />
Le saviez-vous ?<br />
Ce mouvement a prouvé qu’un pouvoir non hiérarchisé<br />
pouvait fonctionner, et mettre en place des idées<br />
comme :<br />
- la laïcité<br />
- l’égalité entre hommes et femmes<br />
- la mise en place de mutuel<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>s personnes<br />
défavorisées (veuves de guerre...)<br />
- la gestion en coopératives<br />
Plus de 38 000 arrestations, entre 20 000 et 35 000<br />
exécutions, plus de 3 800 déportés en Nouvel<strong>le</strong>-Calédonie<br />
dont Louise Michel qui ne rentra à Paris que <strong>le</strong> 9<br />
novembre 1880.
Louise Michel<br />
Une grande figure de la Commune de Paris et<br />
du mouvement ouvrier.<br />
Louise Michel est née <strong>le</strong><br />
29 mai 1830 à Vroncourtla-Côte<br />
en Haute-Marne.<br />
Militante anarchiste et<br />
figure importante de la<br />
Commune de Paris, el<strong>le</strong><br />
sera la première à arborer<br />
<strong>le</strong> drapeau noir et à <strong>le</strong> populariser<br />
au sein du mouvement<br />
anarchiste.<br />
Très jeune, el<strong>le</strong> enseigne<br />
avant de se rendre à Paris<br />
en 1856 à l’âge de 26 ans,<br />
où el<strong>le</strong> a une intense activité<br />
littéraire, pédagogique,<br />
politique et activiste<br />
et se lie avec plusieurs personnalités<br />
révolutionnaires<br />
blanquistes du Paris<br />
des années 1860.<br />
El<strong>le</strong> publie plusieurs textes,<br />
et notamment des<br />
poèmes qu’el<strong>le</strong> signe sous<br />
<strong>le</strong> pseudonyme d’Enjolras.<br />
A cette époque, el<strong>le</strong><br />
rencontre Ju<strong>le</strong>s Vallès,<br />
Eugène Varlin, Raoul Rigault<br />
et Émi<strong>le</strong> Eudes. El<strong>le</strong><br />
collabore à des journaux<br />
d’opposition comme Le<br />
Cri du peup<strong>le</strong>. En 1862,<br />
el<strong>le</strong> devient sociétaire de<br />
l’Union des poètes ; en<br />
1869, el<strong>le</strong> est secrétaire<br />
de la Société démocratique<br />
de moralisation,<br />
ayant pour but d’aider <strong>le</strong>s<br />
ouvrières. À ce moment,<br />
Louise est blanquiste.<br />
En août 1870, à 40 ans,<br />
en p<strong>le</strong>ine guerre franco<br />
prussienne, el<strong>le</strong> manifeste<br />
contre l’arrestation de militants<br />
blanquistes.<br />
Une révolutionaire<br />
En septembre, après la<br />
chute de l’Empire, el<strong>le</strong><br />
participe au Comité de vigilance<br />
des citoyennes du<br />
XVIII ème arrondissement<br />
de Paris dont el<strong>le</strong> est élue<br />
présidente ; el<strong>le</strong> y rencontre<br />
Théophi<strong>le</strong> Ferré dont<br />
el<strong>le</strong> tombe passionnément<br />
amoureuse. Dans un Paris<br />
affamé, el<strong>le</strong> crée une cantine<br />
pour ses élèves. El<strong>le</strong><br />
rencontre Georges C<strong>le</strong>menceau,<br />
maire de Montmartre.<br />
On assiste alors à<br />
d’étonnantes manifestations<br />
: femmes, enfants,<br />
gardes fédérés entourent<br />
<strong>le</strong>s soldats qui fraternisent<br />
avec cette fou<strong>le</strong> joyeuse et<br />
pacifique. Louise Michel<br />
fait alors partie de l’ai<strong>le</strong><br />
révolutionnaire la plus radica<strong>le</strong><br />
aux côtés des anarchistes,<br />
et pense qu’il faut<br />
poursuivre l’offensive sur<br />
Versail<strong>le</strong>s pour dissoudre<br />
<strong>le</strong> gouvernement d’Adolphe<br />
Thiers qui n’a alors<br />
que peu de troupes. El<strong>le</strong><br />
est même volontaire pour<br />
se rendre seu<strong>le</strong> à Versail<strong>le</strong>s<br />
et tuer Thiers. El<strong>le</strong> n’est<br />
pas suivie et <strong>le</strong> projet<br />
avorte.<br />
En 1871, el<strong>le</strong> participe activement<br />
à la Commune<br />
de Paris, autant en première<br />
ligne qu’en soutien.<br />
Capturée en mai, el<strong>le</strong> est<br />
déportée en Nouvel<strong>le</strong>-Calédonie.<br />
Embarquée sur <strong>le</strong> Virginie<br />
en août 1873 pour être<br />
déportée en Nouvel<strong>le</strong>-Calédonie,<br />
el<strong>le</strong> chante avec<br />
d’autres communards Le<br />
temps des cerises en regardant<br />
s’éloigner la côte. À<br />
bord, el<strong>le</strong> fait la connaissance<br />
de Henri Rochefort,<br />
célèbre polémiste,<br />
et de Nathalie Lemel, el<strong>le</strong><br />
aussi grande animatrice<br />
de la Commune ; c’est<br />
sans doute au contact de<br />
cette dernière que Louise<br />
approfondit son anarchisme.<br />
El<strong>le</strong> reste sept années<br />
en Nouvel<strong>le</strong>-Calédonie,<br />
refusant de bénéficier<br />
d’un autre régime que celui<br />
des hommes. El<strong>le</strong> crée<br />
<strong>le</strong> journal Petites Affiches<br />
de la Nouvel<strong>le</strong>-Calédonie<br />
et édite Légendes et chansons<br />
de gestes canaques.<br />
El<strong>le</strong> cherche à instruire<br />
<strong>le</strong>s autochtones kanaks et,<br />
contrairement à certains<br />
Communards qui s’associent<br />
à <strong>le</strong>ur répression, el<strong>le</strong><br />
prend <strong>le</strong>ur défense lors de<br />
<strong>le</strong>ur révolte de 1878. El<strong>le</strong><br />
obtient l’année suivante<br />
l’autorisation de s’instal<strong>le</strong>r<br />
à Nouméa et de reprendre<br />
Arrestation de Louise Michel. Ju<strong>le</strong>s Girardet (1856-1946)<br />
son métier d’enseignante,<br />
d’abord auprès des enfants<br />
de déportés, puis dans <strong>le</strong>s<br />
éco<strong>le</strong>s de fil<strong>le</strong>s.<br />
Louise Michel revient en<br />
France en 1880 ; el<strong>le</strong> multiplie<br />
<strong>le</strong>s manifestations<br />
et réunions en faveur<br />
du prolétariat. El<strong>le</strong> reste<br />
surveillée par la police<br />
et el<strong>le</strong> est emprisonnée à<br />
plusieurs reprises, mais<br />
poursuit inlassab<strong>le</strong>ment<br />
un activisme politique<br />
important dans toute la<br />
France jusqu’à sa mort <strong>le</strong> 9<br />
janvier 1905 à Marseil<strong>le</strong>, à<br />
l’âge de 74 ans.<br />
Louise Michel incarne<br />
une des principa<strong>le</strong>s figures<br />
de la Commune de Paris.<br />
Mais surtout et avant tout,<br />
el<strong>le</strong> est une des premières<br />
militantes du mouvement<br />
5<br />
ouvrier ; une humaniste<br />
qui, toute sa vie durant, a<br />
œuvré pour la défense des<br />
plus modestes et l’avancée<br />
de la progression de <strong>le</strong>urs<br />
droits. El<strong>le</strong> a rêvé d’une<br />
société plus juste et s’est<br />
investie jusqu’au sacrifice,<br />
pour qu’el<strong>le</strong> se réalise.<br />
Source wikipédia<br />
Le Sacré-Coeur : expiation ou provocation ?<br />
À la suite de ces funestes<br />
événements, deux riches<br />
bourgeois : A<strong>le</strong>xandre Legentil<br />
et son beau-frère<br />
Hubert Rohaut proposent<br />
d’édifier un monument.<br />
Leur démarche se veut<br />
« spirituel<strong>le</strong> » puisqu’ils<br />
espèrent «(…) faire<br />
amende honorab<strong>le</strong> de nos<br />
péchés et obtenir de l’infinie<br />
miséricorde du Sacré<br />
cœur de notre Seigneur<br />
Jésus Christ, <strong>le</strong> pardon de<br />
nos fautes (…)». L’archevêque<br />
de Paris, <strong>le</strong> cardinal<br />
Guibert, accepte<br />
cette requête et en 1873,<br />
l’Assemblée nationa<strong>le</strong><br />
proclame la basilique<br />
d’utilité publique. Officiel<strong>le</strong>ment,<br />
cet édifice<br />
a pour but l’expiation<br />
de rappe<strong>le</strong>r au peup<strong>le</strong><br />
parisien que du haut<br />
de la butte Montmartre<br />
(Mont des martyres) se<br />
trouve <strong>le</strong> symbo<strong>le</strong> de la<br />
protection divine sur la<br />
France et son peup<strong>le</strong>.<br />
Peut-on plutôt y voir là,<br />
un temp<strong>le</strong> pour célébrer<br />
l’écrasement de la commune<br />
?
6<br />
Finances |<br />
Vie de la vil<strong>le</strong><br />
Le budget municipal<br />
Un acte majeur qui reflète <strong>le</strong>s priorités de la politique municipa<strong>le</strong>.<br />
Le vote du budget primitif (qui a eu lieu pour cette année<br />
au cours de la séance du Conseil Municipal du 29<br />
mars dernier) constitue toujours un acte majeur de la<br />
vie municipa<strong>le</strong>. Etabli à l’aune des aspirations des élus<br />
pour <strong>le</strong>ur commune, des axes sur <strong>le</strong>squels ils entendent<br />
concentrer <strong>le</strong>ur action mais aussi, des contraintes extérieures<br />
(diminution de recettes notamment) qui s’imposent,<br />
c’est là que <strong>le</strong>s décisions stratégiques trouvent <strong>le</strong>ur<br />
première illustration concrète.<br />
En cours d’année, suivant la nécessité, il fait l’objet de<br />
menus ajustements. Puis en fin d’exercice, l’adoption<br />
par <strong>le</strong> Conseil Municipal du Compte Administratif<br />
vient vérifier la conformité de l’utilisation des crédits.<br />
Tout budget est composé de deux parties :<br />
• la section de fonctionnement (dépenses et recettes<br />
quotidiennes des services de la mairie),<br />
• la section d’investissement (décisions impliquant<br />
d’importants financements comme <strong>le</strong>s gros travaux par<br />
exemp<strong>le</strong>).<br />
Les parties dépenses et recettes doivent toujours être<br />
présentées en équilibre c’est à dire que <strong>le</strong> total des dépenses<br />
et celui des recettes doivent être équiva<strong>le</strong>nts.<br />
Pour l’année 2010, <strong>le</strong> montant global du budget de la<br />
vil<strong>le</strong> de joeuf (investissement et fonctionnement) s’élève<br />
à 9 280 000 €. Sur cette somme 6 252 546 € sont consacrés<br />
au fonctionnement.<br />
Nous avons choisi de présenter la section de fonctionnement,<br />
<strong>le</strong>s investissements faisant quant à eux l’objet<br />
de communications régulières, notamment dans <strong>le</strong> Jovicien,<br />
au fil des chantiers.<br />
André Corzani tient à rassurer<br />
la population jovicienne<br />
Y aura-t-il une augmentation des taxes loca<strong>le</strong>s ?<br />
André Corzani. Cette année encore et ce, depuis 7 ans,<br />
la taxe d’habitation n’augmentera pas, et cel<strong>le</strong> sur <strong>le</strong><br />
foncier bâti est à un niveau inférieur à l’année 2001.<br />
C’est une très bonne nouvel<strong>le</strong>, qui, je n’en doute pas,<br />
sera appréciée par <strong>le</strong>s joviciens. La maîtrise de l’impôt<br />
est pour moi une volonté forte même si <strong>le</strong>s politiques<br />
de l’Etat ne nous garantissent pas <strong>le</strong>s mêmes capacités<br />
sur <strong>le</strong> long terme. L’ambition d’une vil<strong>le</strong>, portée par <strong>le</strong><br />
dynamisme de sa population et de ses associations, qui<br />
conduit des projets importants, pour ne pas dire audacieux,<br />
se trouve à nouveau confirmée.<br />
Dépenses de fonctionnement<br />
Aides socia<strong>le</strong>s, santé,<br />
famil<strong>le</strong>, logement<br />
363 318 €<br />
Sports et jeunesse<br />
747 016 €<br />
Excédent reporté<br />
363 753 €<br />
Aménagement urbain<br />
et environnement<br />
1 077 133 €<br />
Culture<br />
371 451 €<br />
Recettes de fonctionnement<br />
Eco<strong>le</strong>s<br />
680 485 €<br />
Prestations diverses<br />
141 531 €<br />
Fiscalité loca<strong>le</strong><br />
2 656 862 €<br />
Commerce<br />
32 409 €<br />
Services généraux<br />
2 918 796 €<br />
Sécurité et salubrité<br />
57 210 €<br />
Remboursement divers<br />
88 352 €<br />
Dotations d'Etat<br />
2 734 492 €<br />
Revenus des immeub<strong>le</strong>s<br />
165 261 €<br />
Social |<br />
être à l’écoute des séniors<br />
Vivre ensemb<strong>le</strong>, c’est faire en sorte que dans la société où nous évoluons, chacun, quel<br />
que soit son âge, son sexe, son origine ou ses revenus, respecte l’autre, en soit respecté<br />
et trouve p<strong>le</strong>inement sa place.<br />
Un garde<br />
champêtre à<br />
<strong>Joeuf</strong> :<br />
« l’ami des<br />
quartiers »<br />
L’espérance de vie des Français<br />
ne cesse d’augmenter. El<strong>le</strong> est<br />
aujourd’hui de 83,7 ans pour<br />
<strong>le</strong>s femmes et 76,7 ans pour <strong>le</strong>s<br />
hommes. La France compte désormais<br />
12 millions de plus de<br />
60 ans. Dans dix ans, ils seront<br />
près du doub<strong>le</strong>. Le bassin de Briey<br />
étant l’un des plus « vieux » de Lorraine,<br />
<strong>Joeuf</strong> n’échappe évidemment<br />
pas à ce phénomène et <strong>le</strong> dernier<br />
recensement INSEE de 2006 revè<strong>le</strong><br />
que 32,12% de la population a<br />
plus de 60 ans. Dès lors, faire du «<br />
bien vieillir » un axe prépondérant<br />
de la politique municipa<strong>le</strong> prend<br />
tout son sens. Un axe d’autant<br />
plus important que cette partie<br />
de la population qui, par définition,<br />
ne travail<strong>le</strong> plus, subit pour<br />
autant p<strong>le</strong>inement <strong>le</strong>s effets de la<br />
crise et d’une politique gouvernementa<strong>le</strong><br />
qui laisse peu de place à<br />
la question socia<strong>le</strong>. Son pouvoir<br />
d’achat – déjà faib<strong>le</strong> à l’origine –<br />
fond comme neige au so<strong>le</strong>il.<br />
A <strong>Joeuf</strong>, c’est tout un réseau d’acteurs<br />
dynamiques et volontaires<br />
qui œuvre au quotidien pour offrir<br />
aux plus âgés d’entre-nous un<br />
panel de services adaptés et accessib<strong>le</strong>s<br />
à tous. De la commission<br />
municipa<strong>le</strong> des Anciens, au Centre<br />
Communal d’Action Socia<strong>le</strong><br />
(CCAS), en passant par <strong>le</strong>s associations<br />
spécialisées ou encore,<br />
l’hôpital de Genibois, tous ont à<br />
cœur de permettre aux anciens de<br />
continuer à cou<strong>le</strong>r des jours heureux<br />
dans notre cité.<br />
Le rappel de quelques services :<br />
Le foyer-restaurant<br />
Raymond Mondon<br />
Prix du repas fixé à 8,10 € sans<br />
aides ou 7,10 € (minimum vieil<strong>le</strong>sse,<br />
ressources inférieures à 692,43 €<br />
par mois pour une personne seu<strong>le</strong>,<br />
et inférieures à 1147,14 € par mois<br />
pour un coup<strong>le</strong>).<br />
Résidences Maurice Peltier<br />
et Jean Moulin pour personnes<br />
âgées<br />
El<strong>le</strong>s proposent des appartements<br />
meublés à des tarifs attractifs et<br />
permettent aux résidents de profiter<br />
de nombreux services. Renseignements<br />
auprès du CCAS<br />
Le portage de repas à<br />
domici<strong>le</strong><br />
Les personnes âgées peuvent demander<br />
<strong>le</strong> portage des repas à domici<strong>le</strong><br />
préparés par GP Restauration<br />
de Sainte Marie-aux-Chênes, au tarif<br />
de 8,50 € sans aide ou à 6,70 €<br />
(avec <strong>le</strong> minimum vieil<strong>le</strong>sse).<br />
Le transport interurbain<br />
« Mobi-bus »<br />
La vil<strong>le</strong> de <strong>Joeuf</strong> assure <strong>le</strong> transport<br />
des personnes âgées et personnes à<br />
mobilité réduite en mini-bus trois<br />
fois par semaine au sein de la commune.<br />
Le tarif est fixé à 1 € l’al<strong>le</strong>r/<br />
retour. Un fascicu<strong>le</strong> est disponib<strong>le</strong><br />
en mairie et détail<strong>le</strong> <strong>le</strong>s jours et horaires<br />
de passage du Mobi-bus.<br />
Le repas des anciens<br />
C’est l’événement annuel pour <strong>le</strong>s<br />
séniors joviciens. En 2009, et par<br />
souci de ne pas faire courir de risques<br />
inuti<strong>le</strong>s à des personnes fragilisées,<br />
il a été annulé en raison<br />
de la grippe H1N1. Mais vous<br />
aurez plaisir à <strong>le</strong> retrouver dès<br />
l’automne 2010. En attendant,<br />
c’est à un rendez-vous exceptionnel<br />
que sont conviés nos anciens<br />
<strong>le</strong> dimanche 25 avril prochain.<br />
Musique et banquet <strong>le</strong>s attendent<br />
sal<strong>le</strong> François de Curel et Foyer<br />
Mondon, pour un après-midi des<br />
plus convivial et cha<strong>le</strong>ureux.<br />
Les séniors en vacances<br />
Il reste encore quelques places<br />
disponib<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong> séjour à Cogolin<br />
(Var) du 5 au 12 juin 2010.<br />
Le tarif du séjour (transport en<br />
bus, pension complète, chambres<br />
doub<strong>le</strong>s avec sanitaires privatifs)<br />
s’élève à 280 € pour <strong>le</strong>s séniors<br />
de plus de 60 ans retraités, sans<br />
emploi ou non imposab<strong>le</strong>s. Quelques<br />
places sont disponib<strong>le</strong>s au<br />
tarif de 460 € pour <strong>le</strong>s personnes<br />
ne répondant pas à ces critères.<br />
Des animations<br />
Des séances d’animations ont<br />
lieu régulièrement dans <strong>le</strong>s deux<br />
résidences de personnes âgées joviciennes<br />
(jeux de société, conférences,<br />
connexion à internet et<br />
initiation lors de la fête de l’internet,<br />
rencontres inter-générationnel<strong>le</strong>s…)<br />
et au foyer-restaurant<br />
Raymond Mondon (repas améliorés,<br />
barbecue lors de la semaine<br />
du voisinage, lotos…).<br />
Lors des prochaines vacances de<br />
Pâques, en lien avec <strong>le</strong> centre aéré<br />
« <strong>le</strong>s petites grenouil<strong>le</strong>s » et <strong>le</strong>s résidences,<br />
on y cuisinera des recettes<br />
d’autrefois.<br />
A partir du mois d’avril, <strong>le</strong>s animateurs<br />
du service jeunesse proposeront<br />
de la gym douce une<br />
fois par semaine dans chaque résidence.<br />
Samedi 11 septembre 2010 à la<br />
sal<strong>le</strong> curel, grâce à la Mutualité<br />
Française, c’est à la santé que l’on<br />
s’intéressera avec un débat sur <strong>le</strong><br />
thème « un cœur en bonne santé ».<br />
Le Fil d’Or<br />
Association dont <strong>le</strong> but est de<br />
rompre l’iso<strong>le</strong>ment des personnes<br />
âgées. Permanence en mairie de<br />
<strong>Joeuf</strong> <strong>le</strong>s vendredis de 14h à 15h.<br />
Depuis début avril, M.<br />
Fabrice QUQUE est installé<br />
dans ses fonctions de<br />
garde-champêtre. Ses missions<br />
: surveil<strong>le</strong>r et prévenir<br />
en rappelant <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s<br />
concernant la sécurité des<br />
personnes et des biens ;<br />
rechercher, constater et<br />
rendre compte des infractions<br />
re<strong>le</strong>vant des pouvoirs<br />
de police du Maire.<br />
Le garde-champêtre a<br />
commencé à assumer ses<br />
fonctions, au plus proche<br />
des habitants des quartiers.<br />
Il est à votre disposition<br />
pour écouter, dialoguer,<br />
prévenir ou conseil<strong>le</strong>r.<br />
Renseignements en mairie<br />
au 03 82 22 20 60.
Culture |<br />
L’ouvrage du sièc<strong>le</strong> !<br />
Sous la direction de Roger Martinois et de toute l’équipe du Cerc<strong>le</strong> pour la Promotion de l’Histoire de <strong>Joeuf</strong> (CPHJ), <strong>le</strong><br />
livre historique retraçant un sièc<strong>le</strong> de pratique du football à <strong>Joeuf</strong> prend forme et devrait paraître courant juin 2010.<br />
Rencontre avec un passionné d’histoire.<br />
7<br />
Tout <strong>le</strong> monde est impatient<br />
de lire votre ouvrage<br />
après <strong>le</strong> retard annoncé,<br />
où en est la rédaction ?<br />
Roger Martinois. Depuis<br />
l’été 2008, l’équipe éditoria<strong>le</strong><br />
du CPHJ a accompli<br />
un important travail de recherches<br />
et poursuit sans<br />
faiblir la réalisation du<br />
livre. Plusieurs personnes<br />
bénévo<strong>le</strong>s consacrent un<br />
temps infini à la réalisation<br />
de ce qui s’avère être<br />
<strong>le</strong> « chantier du sièc<strong>le</strong> » !<br />
Cependant, <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier<br />
prévu n’a pas pu être tenu<br />
et nous nous en excusons.<br />
Un énorme travail de<br />
recherches concernait la<br />
presse d’époque. Certaines<br />
pages de l’Est Républicain<br />
étaient mal conservées et<br />
d’autres inaccessib<strong>le</strong>s. Il a<br />
fallu négocier pour accéder<br />
aux archives puis <strong>le</strong>s<br />
numériser et cela prend<br />
un temps considérab<strong>le</strong><br />
que nous n’avions pas<br />
évalué. Au delà de mon<br />
travail d’historien, il existe<br />
un travail de re<strong>le</strong>cture qui<br />
s’avère primordial et une<br />
vérification des sources,<br />
essentiel<strong>le</strong>. L’achat de<br />
livres historiques pour se<br />
documenter a été très efficace.<br />
Actuel<strong>le</strong>ment, plus<br />
de la moitié du livre est<br />
construite mais nous ne<br />
pouvons pas nous précipiter<br />
et bâc<strong>le</strong>r <strong>le</strong> reste de<br />
ce travail qui nous tient à<br />
cœur. Nous sommes tous<br />
pied au plancher mais pas<br />
question de saboter ! Si je<br />
dois al<strong>le</strong>r à Nancy vérifier<br />
une information, je <strong>le</strong> ferai<br />
! La parution est prévue<br />
courant juin 2010.<br />
Roger Martinois et toute son équipe travail<strong>le</strong>nt d’arrache-pied pour la sortie du livre.<br />
C’est bien là votre plus<br />
gros travail ?<br />
Roger Martinois. Pas tant<br />
sur la durée car l’ouvrage<br />
concernant la Guerre<br />
1914-1918 nous a pris 3<br />
ans et demi de labeur mais<br />
nous l’avons fait en toute<br />
tranquillité. Avec ce livre<br />
sur un sièc<strong>le</strong> de football à<br />
<strong>Joeuf</strong>, c’est plus un travail<br />
de recherche, de mémoire<br />
et éga<strong>le</strong>ment de col<strong>le</strong>cte<br />
de photos et témoignages<br />
dans un temps très court.<br />
Ainsi naissaient <strong>le</strong>s titres<br />
et <strong>le</strong>s découpages chronologiques.<br />
Heureusement<br />
que nous sommes à la<br />
retraite car il y a une certaine<br />
pression à l’égard de<br />
nos <strong>le</strong>cteurs que nous ne<br />
voulons pas décevoir. Le<br />
travail de synthèse est délicat,<br />
mais il avance bien.<br />
Composant une iconographie<br />
exceptionnel<strong>le</strong>,<br />
<strong>le</strong>s documents photographiques<br />
trouvent progressivement<br />
<strong>le</strong>ur place dans<br />
un ouvrage où <strong>le</strong>s pages en<br />
cou<strong>le</strong>urs seront plus nombreuses<br />
que prévues : une<br />
bonne surprise pour <strong>le</strong>s<br />
futurs <strong>le</strong>cteurs !<br />
Justement, pouvez-vous<br />
nous livrer ce que <strong>le</strong> <strong>le</strong>cteur<br />
va trouver dans cet<br />
ouvrage unique ?<br />
Roger Martinois. Ce que<br />
l’on va produire au public<br />
est une histoire méconnue,<br />
origina<strong>le</strong> et exemplaire<br />
avec des anecdotes surprenantes<br />
et des portraits<br />
de joueurs marquants,<br />
<strong>le</strong> tout regroupant une<br />
recherche documentaire<br />
exhaustive. L’ouvrage est<br />
composé de trois parties.<br />
La première, historique,<br />
retrace <strong>le</strong>s débuts du football<br />
en Lorraine et à <strong>Joeuf</strong>,<br />
du temps des patronages à<br />
la Bel<strong>le</strong> Epoque, <strong>le</strong>s pionniers<br />
joviciens du ballon<br />
rond : la Légion de Franchepré,<br />
la Section Pierre<br />
de Bar…Quatre chapitres<br />
expliquent la rupture de<br />
la Grande Guerre et la<br />
naissance de l’Association<br />
Sportive Jovicienne dans<br />
cette tourmente, <strong>le</strong>s Trente<br />
Glorieuses, la montée vers<br />
la Division d’Honneur et<br />
<strong>le</strong>s années fastes, <strong>le</strong>s générations<br />
Platini avec la carrière<br />
d’Aldo et <strong>le</strong>s débuts<br />
de Michel, <strong>le</strong>s années diffici<strong>le</strong>s,<br />
<strong>le</strong>s regroupements,<br />
CSM <strong>Joeuf</strong>, FC <strong>Joeuf</strong>, ES<br />
<strong>Joeuf</strong>…<br />
La seconde partie propose<br />
une ga<strong>le</strong>rie de portraits<br />
et de témoignages.<br />
Il aurait été dommage de<br />
« Ce que l’on<br />
va produire au<br />
public est une<br />
histoire méconnue,<br />
origina<strong>le</strong> et<br />
exemplaire. »<br />
ne pas mettre en lumière<br />
<strong>le</strong>s hommes, <strong>le</strong>s figures<br />
marquantes de ce football<br />
jovicien. Nous avons décidé<br />
de retrouver <strong>le</strong>s traces<br />
de ceux qui sont disparus<br />
et avons voulu écouter <strong>le</strong>s<br />
témoignages de ceux qui<br />
sont encore là, afin que<br />
<strong>le</strong>s footbal<strong>le</strong>urs qui, demain<br />
fou<strong>le</strong>ront pelouses<br />
ou terrains synthétiques<br />
du Comp<strong>le</strong>xe Platini,<br />
réalisent mieux la nature<br />
exacte de <strong>le</strong>urs racines.<br />
La dernière partie enfin<br />
est consacrée aux images<br />
des manifestations du<br />
Centenaire du Football <strong>le</strong><br />
19 juil<strong>le</strong>t 2009. L’ouvrage<br />
comporte éga<strong>le</strong>ment des<br />
Le vicaire, la soutane re<strong>le</strong>vée<br />
« Mises en route par <strong>le</strong>s prêtres, <strong>le</strong>s équipes de football<br />
étaient aussi entraînées par eux. La soutane re<strong>le</strong>vée<br />
par <strong>le</strong> devant, retenue par une ficel<strong>le</strong>, il n’était pas rare<br />
de voir Monsieur <strong>le</strong> vicaire Dellwall traverser <strong>le</strong> terrain<br />
la bal<strong>le</strong> au pied, dribblant <strong>le</strong>s adversaires (...)», lors des<br />
rencontres qui opposaient la Légion de Franchepré à la<br />
Section Pierre de bar (1913).<br />
Témoignages de Maurice Peltier et Georges Darsch,<br />
recueillis par Claude Férin.<br />
mises en parallè<strong>le</strong> avec des<br />
encadrés explicatifs sur <strong>le</strong>s<br />
équipements de 1909 à<br />
nos jours ou sur <strong>le</strong> football<br />
au féminin, des chronologies<br />
pour suivre <strong>le</strong> fil de<br />
l’histoire, des anecdotes<br />
et, bien sûr, de nombreuses<br />
illustrations de Gérard<br />
Maillot.<br />
Bul<strong>le</strong>tin de souscription<br />
Au 1er mars, <strong>le</strong> nombre<br />
de souscriptions a atteint<br />
<strong>le</strong> nombre des 575<br />
commandes. Et, des réservations<br />
sont encore<br />
attendues de la part de<br />
plusieurs districts et<br />
de Ligues de toute la<br />
France. L’ouvrage étant<br />
toujours en cours de<br />
réalisation, l’A.F.J. et <strong>le</strong><br />
Cerc<strong>le</strong> d’Histoire ont<br />
décidé de prolonger <strong>le</strong><br />
tarif préférentiel de 35€<br />
jusqu’au dépôt du Bon<br />
à Tirer chez l’imprimeur.<br />
Les bul<strong>le</strong>tins sont disponib<strong>le</strong>s<br />
à la Médiathèque<br />
des Forges, en<br />
Mairie de Jœuf, à la<br />
Maison de la Presse de<br />
Jœuf, au local de l’association<br />
C.P.H.J « Le<br />
Creuset », 2bis rue de<br />
Franchepré, à l’arrière<br />
de la Médiathèque.<br />
Tél : 03 82 46 71 74.<br />
Les permanences <strong>le</strong>s<br />
mercredis de 17h30 à<br />
19h00 et <strong>le</strong>s samedis de<br />
10h à 11h30. Merci de<br />
ne pas tenir compte de<br />
la date limite indiquée.<br />
Le bul<strong>le</strong>tin est éga<strong>le</strong>ment<br />
imprimab<strong>le</strong> sur <strong>le</strong><br />
site http://cphj.free.fr
8<br />
Agenda<br />
23/04 Les rendez-vous de Notre-Dame<br />
La saison 2009-2010 des rendez-vous de Notre-Dame se clôturera avec la prestation de l’Accordéon-Club Lorrain<br />
<strong>le</strong> vendredi 23 avril 2010 à 20h30. Prévente en mairie de <strong>Joeuf</strong>, et vente sur place à 5 €.<br />
La saison 2010-2011 démarrera <strong>le</strong> 24 septembre 2010.<br />
25/04 Journée nationa<strong>le</strong> du souvenir des victimes et des héros de la déportation<br />
La cérémonie patriotique rendant hommage aux victimes de la déportation se dérou<strong>le</strong>ra <strong>le</strong> dimanche 25 avril à<br />
10h15 sur la place de l’hôtel de vil<strong>le</strong>. A 10h30, on déposera <strong>le</strong>s gerbes au monument aux morts, puis interprétation<br />
de « La Marseillaise » par l’Harmonie de <strong>Joeuf</strong>, hommage particulier aux joviciens morts en déportation, allocutions,<br />
dépôt de f<strong>le</strong>urs par <strong>le</strong>s élèves des collèges de <strong>Joeuf</strong>, interprétation du « Chant des Marais » et du « Chant des<br />
Partisans » par la chora<strong>le</strong> « La Bohème ». A l’issue de la cérémonie, un vin d’honneur offert par la municipalité sera<br />
servi en sal<strong>le</strong> du conseil municipal.<br />
Du 26 au 30/04 Fête de l’Internet<br />
La vil<strong>le</strong> organise la Fête de l’Internet ! Information, sensibilisation, initiation ainsi que conférences et débats autour<br />
de l’Internet sont proposés à la population jovicienne.<br />
Avec cette année, deux grands rendez-vous :<br />
• Mardi 27 avril à 18h30, sal<strong>le</strong> du Conseil Municipal, mairie de <strong>Joeuf</strong><br />
Présentation du projet de fibre optique Proximit-e<br />
Didier Druon et Pierre-Jean Damotte du Conseil Général viennent expliquer <strong>le</strong> projet Hauts Débits Proximit-e.<br />
Un réseau de fibre optique ainsi que des relais antennes Wifi-Max ont été installés afin de garantir une couverture<br />
optima<strong>le</strong> de tout <strong>le</strong> département. A <strong>Joeuf</strong>, certaines zones de la vil<strong>le</strong> ne sont pas éligib<strong>le</strong>s à l’ADSL, privant ainsi<br />
quelques habitants de l’accès à Internet. Le réseau Proximit-e va permettre de pallier ce problème.<br />
Retrouvez <strong>le</strong> programme comp<strong>le</strong>t de la Fête de l’Internet en mairie de <strong>Joeuf</strong> et sur <strong>le</strong> www.vil<strong>le</strong>-joeuf.fr.<br />
• Mercredi 28 avril 2010 à 9h au Centre d’Activités Economiques de Franchepré (Z.I de Franchepré)<br />
Le service public du numérique pour toutes <strong>le</strong>s entreprises<br />
En partenariat avec Homégal pépinière d’entreprises, la vil<strong>le</strong> organise une conférence démonstration en direction<br />
des entrepreneurs, créateurs d’entreprises et commerçants. M. Denis Poirel, administrateur de services à en-lorraine.biz<br />
présentera <strong>le</strong>s outils Internet au service des entreprises.<br />
Attention : il est nécessaire de s’inscrire au plus tard avant <strong>le</strong> 26 avril à 12h<br />
03 82 22 20 60 (Jérémy), 03 82 47 11 00 (Homégal) ou sur <strong>le</strong> www.vil<strong>le</strong>-joeuf.fr.<br />
29/04 Cérémonie citoyenne<br />
La commission municipa<strong>le</strong> vie associative et citoyenneté organise la cérémonie de citoyenneté à l’attention des<br />
personnes inscrites sur <strong>le</strong>s listes é<strong>le</strong>ctora<strong>le</strong>s et qui ont atteint l’âge de 18 ans depuis <strong>le</strong> 1 er mars de l’année 2009. la<br />
cérémonie se dérou<strong>le</strong>ra <strong>le</strong> jeudi 29 avril 2010 à 18 heures dans la sal<strong>le</strong> du conseil municipal, où <strong>le</strong>ur carte d’é<strong>le</strong>cteur<br />
<strong>le</strong>ur seront remises.<br />
02/05 Loto de l’UPEJ<br />
L’Union des parents d’Elèves de <strong>Joeuf</strong> organise un loto <strong>le</strong> dimanche 2 mai 2010 au foyer Raymond Mondon.<br />
L’ouverture des portes s’effectue dès 13 heures. Le loto débutera à 14 heures. De nombreux lots sont à gagner :<br />
un ordinateur de bureau, un appareil photo numérique, une machine à pain, un <strong>le</strong>cteur MP4, des places pour<br />
Wallygator,etc. Pour tout renseignement, veuil<strong>le</strong>z contacter Mme Ruggiero au 06 17 66 68 17.<br />
16/05 12 ème édition de la randonnée populaire SVLS<br />
L’association SVLS (Sport Vacances Loisirs Ski) organise la 12 ème édition de la randonnée populaire comptant<br />
pour <strong>le</strong> 5 ème Chal<strong>le</strong>nge Jeannot Thiry <strong>le</strong> dimanche 16 mai 2010. Le départ s’effectuera dès 7h30 (et jusqu’à 11h)<br />
du foyer-restaurant Raymond Mondon pour des circuits de 5, 10, 15 ou 20 km. Le petit déjeuner est offert aux<br />
participants. La cotisation s’élève à 2 € par personne, gratuit pour <strong>le</strong>s moins de 14 ans. La randonnée sera organisée<br />
quel<strong>le</strong>s que soient <strong>le</strong>s conditions climatiques. L’inscription vaut certificat de bonne santé.<br />
Restauration (repas chaud) à 10 € sur réservation au 06 80 87 75 41.<br />
Non à la fermeture d’une classe<br />
Alors que l’éducation nationa<strong>le</strong> retire des moyens à l’éco<strong>le</strong>, il en résulte de graves conséquences<br />
pour nos enfants. Leur avenir est primordial. Les parents d’élèves de l’éco<strong>le</strong> maternel<strong>le</strong> Les Capucines<br />
se mobilisent contre la fermeture d’une classe à la rentrée 2010-2011.<br />
Mobilisons-nous avec eux !<br />
Le vendredi 30 avril 2010, <strong>le</strong>s associations de parents d’élèves (FCPE et UPEJ) appel<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s parents<br />
à ne pas mettre <strong>le</strong>urs enfans à l’éco<strong>le</strong> et feront signer une pétition sur <strong>le</strong> marché hebdomadaire.<br />
La municipalité soutient ces actions et toutes cel<strong>le</strong>s à venir. Agissons ensemb<strong>le</strong> !<br />
Numéros uti<strong>le</strong>s<br />
• MEDIGARDE 0820 33 20 20<br />
• POMPIERS 18<br />
• POLICE 17<br />
• COMMISSARIAT 03 82 47 12 30<br />
• MAIRIE 03 82 22 20 60<br />
• CENTRE ANTI-POISON 03 82 22 36 36<br />
• HOPITAL DE GENIBOIS 03 82 47 53 53<br />
• HOPITAL MAILLOT 03 82 47 50 00<br />
• BLEU CIEL EDF 0810 04 03 33<br />
• ERDF 0810 818 475<br />
• SNCF 03 82 22 25 24<br />
• CENTRE MEDICO-SOCIAL 03 82 22 10 70<br />
• POLE EMPLOI 3949<br />
• HOMEGAL Pépinières d’entreprises CAEF<br />
03 82 47 11 00<br />
• SIRTOM 03 82 20 22 00<br />
• MJC 03 82 22 24 96<br />
• SECRETARIAT SERVICES TECHNIQUES<br />
03 82 22 92 28<br />
• LUDOTHÈQUE LE PETIT PRINCE<br />
03 82 22 11 01<br />
• BIBLIOTHÈQUE-MÉDIATHÈQUE<br />
LES FORGES 03 82 22 79 58<br />
• SERVICE PREVENTION 03 82 20 77 14<br />
• SERVICE JEUNESSE 03 82 22 53 46<br />
Permanences<br />
• Retraités CFDT | Centre associatif M. Wa<strong>le</strong><br />
Les vendredis de 14h à 16h.<br />
• Permanences de Mme Berg (Vice-Président du<br />
CCAS)<br />
Les mercredis de 10h à 12h, en mairie.<br />
• CCAS (Centre Communal d’’Actions Socia<strong>le</strong>s)<br />
Ouvert <strong>le</strong> lundi, mardi, vendredi de 9h30 à 11h30 -<br />
13h30 à 15h et <strong>le</strong> jeudi de 9h30 à 11h30.<br />
• CAF<br />
Vendredi 9h-12h et 13h30-16h à Vil<strong>le</strong> Pluriel<strong>le</strong> à Homecourt<br />
• Assistantes socia<strong>le</strong>s | Centre Médico-social<br />
Mardi 9h-11h / Jeudi 9h-11h.<br />
• Médiation de quartier | Mairie<br />
M. Assioma, <strong>le</strong>s lundis 8h-12h, mercredis 13h30-17h,<br />
vendredis 8h30-12h.<br />
• Médiation familia<strong>le</strong> | Mairie<br />
Mme Giacometti, <strong>le</strong>s mardis et jeudis de 14h à 17h<br />
• ITAL-UIL, en mairie<br />
Les 1 ers jeudis du mois de 14h à 17h<br />
• LE CREUSET (Centre de Recherches et d’Etudes<br />
Historiques de la Vallée de l’Orne)<br />
mercredi 17h30-19h / samedi 10h-11h30<br />
03 82 46 71 74<br />
• Permanences de M. Vigo, Vice-Président de la<br />
commission urbanisme-habitat-patrimoine, <strong>le</strong>s jeudis<br />
de 10h à 12h, en mairie.<br />
AVRIL 2010<br />
Week-end du 10 et 11<br />
Pharmacie EVRARD<br />
8 rue Léon Winsbach - BRIEY<br />
03 82 46 25 06<br />
Pharmacie de la Petite Fin<br />
1 rue du Boucau - HOMECOURT<br />
03 82 22 20 09<br />
Week-end du 17 et 18<br />
Pharmacie de la Petite Fin<br />
1, rue du Boucau - HOMECOURT<br />
03 82 22 20 09<br />
Pharmacies de garde<br />
Week-end du 24 et 25<br />
Pharmacie HENNEQUIN<br />
2A rue de Verdun - MOUTIERS<br />
MAI 2010<br />
Week-end du 1 et 2<br />
Pharmacie de la Petite Fin<br />
1 rue du Boucau - HOMECOURT<br />
03 82 22 20 09<br />
Week-end du 8 et 9<br />
Pharmacie GLIEDNER<br />
46 Grand’Rue - BRIEY<br />
03 82 46 02 41<br />
Pharmacie du Centre<br />
2 rue du Colonel Fabien - AUBOUE<br />
03 82 22 23 61<br />
Jeudi 13<br />
Pharmacie OLDACK<br />
3 rue Pasteur 54310 - HOMECOURT<br />
03 82 22 22 79<br />
Week-end du 15 et 16<br />
Pharmacie de Franchepré<br />
48 rue de Franchepré - JŒUF<br />
03 82 22 23 03<br />
Pharmacie de Montvaux<br />
21 rue Champagne<br />
AMANVILLERS<br />
03 87 53 45 43<br />
Week-end du 22,23 et 24<br />
Pharmacie de Franchepré<br />
Pharmacie EVRARD<br />
Pharmacie du Centre<br />
Week-end du 29 et 30<br />
Pharmacie SAINTON<br />
18 avenue Char<strong>le</strong>s De Gaul<strong>le</strong>s<br />
VALLEROY<br />
03 82 46 12 67<br />
Pharmacie DE MOUZON<br />
4 rue Raymond Mondon - BRIEY<br />
03 82 46 03 91<br />
NAISSANCES<br />
MSIRDI Marina, 11/03<br />
KIRILLOV Charlie, 05/03<br />
MAHARRAR Hajar, 25/02<br />
COTTIN Timothé, 19/02<br />
CIALFI Lorena, 16/02<br />
BOURBIER Arthur, 04/02<br />
LANG, Régis, 04/02<br />
BULBUL Ibrahim ,02/02<br />
Carnet<br />
DECES<br />
CHAGOT Michel, 31/12<br />
CARISTIA Armel<strong>le</strong>, 04/01<br />
DEHAM Mohammed, 08/01<br />
CHIARELLA Tecla, 12/01<br />
MONTANARO Angel, 15/01<br />
CASALINI Luisa, 20/01<br />
SCHAMBERT Bernard, 22/01<br />
FELICIE Marie, 30/01<br />
KREREOWICZ Denis, 31/01<br />
RICCO Roger, 01/02<br />
WEBER Maurice, 03/02<br />
LELORRAIN Frédéric, 08/02