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TP Hydrobiologie M1

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1<br />

<strong>TP</strong> <strong>Hydrobiologie</strong> <strong>M1</strong><br />

Séance 1:<br />

1. Introduction générale sur le sujet<br />

2. Introduction théorique sur les aspects physiques de la concentration en oxygène dans<br />

l’eau<br />

3. Introduction sur le prélèvement d’eau<br />

4. Introduction sur la méthode de Winkler et l’électrode à oxygène<br />

5. Introduction de la DBO<br />

6. Prélèvement d’eau dans l’Yvette à plusieurs endroits.<br />

Séance 2 :<br />

1. <strong>TP</strong> : aspect physique de la concentration en oxygène température : 4°C, température<br />

ambiante, 40 °C) : mesurer la concentration en oxygène avec la méthode de Winkler<br />

2. Mesurer la concentration en oxygène et préparer la DBO de l’eau prélevé dans<br />

l’Yvette<br />

Séance 3 :<br />

1. Introduction de la DCO<br />

2. Introduction sur la qualité de l’eau<br />

3. <strong>TP</strong> : Prélèvement d’eau dans l’Yvette à plusieurs endroits, <strong>TP</strong> DCO, DBO<br />

4. calculs, qualité de l’eau dans l’Yvette<br />

5. discussion des résultats<br />

Vous allez former des groupes de 4 ou 5 étudiants.<br />

Vous allez travailler avec des produits chimiques qui sont très dangereux. Quelques produits<br />

sont caustiques, toxiques, cancérigènes et explosifs. En cas d’accident, il faut un service<br />

médical. Pour cette raison, vous allez faire ces travaux très attentivement avec une blouse de<br />

chimie, les lunettes et les gants. Les produits utilisés sont éliminés séparément. Si votre<br />

paillasse est infectée, lavez bien votre place.<br />

Généralités (manuscrit d’Igor Sissoef modifié)<br />

La vie animale terrestre est tributaire de la présence d’oxygène dans l’atmosphère, mais étant<br />

donné la stabilité de la teneur en O 2 dans l’air, cette dépendance n’est que très rarement mise<br />

en évidence. La situation est tout autre en milieu aquatique où la disponibilité de l’oxygène<br />

joue un rôle fondamental pour la vie des organismes présents étant donné les fortes variations<br />

observables dans ce milieu physiquement limité.<br />

Puisque les eaux naturelles sont rarement en équilibre avec l’atmosphère, de grands écarts par<br />

rapport à la valeur à saturation peuvent avoir lieu (écart nommé : déficit en oxygène). Un<br />

déficit en oxygène peut également être causé par une surcroissance dans les viviers.<br />

L’important pour la vie de la faune aquatique, est le fait que le contenu en O 2 diminue avec la<br />

température alors que les exigences de l’animal augmentent. La source d'oxygène la plus<br />

importante dans les eaux naturelles est la photosynthèse des végétaux chlorophylliens.<br />

Pendant le jour, ces végétaux contenant la chlorophylle et capables d’assimilation, prélèvent<br />

du CO 2 dans le milieu et rejettent de l’O 2 ; le processus étant inverse durant la nuit. La<br />

production d’O 2 joue un rôle considérable dans la capacité d’autoépuration des rivières.<br />

L’introduction de matière organique, de matières consommant l’oxygène provoque un<br />

déséquilibre de la balance en O 2 , particulièrement dans les eaux calmes. Un manque en O 2 est<br />

notamment responsable de la mort de poissons qui a lieu généralement en été, quelquefois<br />

même dans les eaux courantes. (Voir les tableaux de classe de qualité et des eaux courantes et


2<br />

des stades trophiques des lacs qui donnent les critères biologiques et le degré de charge en<br />

matière organique).<br />

La charge en matière organique des eaux calmes et des eaux courantes peut être établie en<br />

déterminant la consommation en O 2 ou Demande Biologique en Oxygène (DBO). Voir la<br />

norme AFNOR (T90-103) pour une détermination rigoureuse.<br />

Schématiquement la teneur en oxygène d’une eau naturelle est donc la résultante de<br />

phénomènes antagonistes :<br />

1) Facteurs qui augmentent la concentration en oxygène dans l’eau :<br />

- le réapprovisionnement en O 2 au niveau de la surface : l’O 2 provient toujours en<br />

définitive, par diffusion lente ou par brassage brutal. Ce transfert qui a lieu à<br />

l’interface eau-air peut être sérieusement perturbé (détergents, films interfaciaux …).<br />

La diffusion est facilitée quand : la surface eau-air est grande, la vitesse d’eau courante<br />

est forte etc.<br />

- l’activité photosynthétique qui participe à la réalimentation des eaux naturelles en<br />

oxygène.<br />

2) Facteurs qui diminuent la concentration en oxygène dans l’eau:<br />

- la consommation biologique (par respiration des animaux, des plantes<br />

photosynthétiquement inactives et des micro-organismes). La respiration des microorganismes<br />

dépend de la présence de la matière organique qui est dégradée.<br />

- la consommation chimique importante surtout dans les cas particuliers d’effluents<br />

industriels (oxydation purement chimique des substrats réduits, donc oxydables)<br />

3) Facteurs physiques qui influencent la concentration en oxygène dans l’eau<br />

- la température : la dilution de l’oxygène dans l’eau diminue avec la température<br />

- la pression atmosphérique: la concentration en oxygène dans l’eau augmente avec la<br />

pression atmosphérique<br />

- la profondeur : la concentration en oxygène diminue avec la profondeur


3<br />

Comment peut-on mesurer la pollution de l’eau ?<br />

Générale<br />

Claire ou trouble ?<br />

Visuellement (matière colorante,<br />

limon, lessive)<br />

Spécifique<br />

Spectromètre<br />

Spectroscopie UV/VIS/IR (matière<br />

organique, inorganique, quelle ?)<br />

Odeur, Goût ?<br />

e.g. matière organique (Phénol)<br />

inorganique (H 2 S) , acidité, basicité<br />

etc.<br />

Sels, Ions, etc<br />

Conductivité<br />

Méthodes pour identifier les<br />

composantes<br />

HPLC, autre chromatographie,<br />

RMN, Spectroscopie (des atomes, de<br />

masse etc.), Fluorescence etc.<br />

pH<br />

Acide, basique ? Capacité à amortir<br />

le pH<br />

Organismes vivants/Tests biologiques<br />

Poissons ? Plantes ? Algues ? Bactéries ?<br />

Compter les espèces et leur quantité<br />

Mesurer la matière organique<br />

Quantité d’azote, chlorophylle etc.<br />

Oxygène


4<br />

Cinétique de réoxygénation en fonction de la surface d’échange<br />

Jg = kg (C * g – C g )<br />

Jg : vitesse de transfert du composé par unité de surface (mole ×cm -2 ×s -1 )<br />

kg : coefficient de transfert (cm × s -1 )<br />

C* g : concentration du composé en équilibre avec la pression partielle du composé en phase<br />

gazeuse (mole × l -1 )<br />

C g : concentration du composé en phase liquide ou concentration actuelle (au temps t)<br />

Le coefficient de transfert est calculé de la façon suivante :<br />

Dg : coefficient de diffusion de gaz<br />

z : couche de diffusion limite<br />

kg = Dg/z<br />

kg =<br />

Dg<br />

v<br />

v : fréquence de renouvellement du film de surface par suite de la turbulence de l’eau<br />

En condition d’état stationnaire le transfert d’oxygène limité par la diffusion moléculaire est :<br />

JO<br />

= 10<br />

× DO<br />

z<br />

3 2<br />

× * t<br />

(C −<br />

2 O<br />

C<br />

2 O 2<br />

)<br />

JO 2 : flux d’oxygène<br />

10 3 : facteur pour la cohérence entre les différentes unités<br />

z(cm) : couche limite – dépend des caractéristiques hydrodynamiques


5<br />

Electrode d’oxygène<br />

L’oxygène dissous peut être dosé à l’aide d’une électrode (type électrode de Clark) : c’est une<br />

mesure électrométrique ou ampérométrique. Une tension constante (-800 mV) est imposée<br />

entre une cathode de platine et une anode d’argent baignant toutes les deux dans un électrolyte<br />

chloruré et séparé du milieu extérieur par une membrane perméable à l’oxygène mais<br />

imperméable aux ions susceptibles d’être réduits.<br />

- si la teneur en oxygène est nulle, il se produit une électrolyse de l’eau, de l’H 2 gazeux<br />

se dépose sur l’électrode de platine qui se polarise et i = 0<br />

- si de l’oxygène est présent, il est réduit en ions OH - à la cathode, il se produit une<br />

dépolarisation de la cathode de Pt, apparition d’un courant (i=1 à 100 nA)<br />

proportionnel à la quantité d’O 2 qui diffuse à travers la membrane jusqu’à l’électrode<br />

de Pt ; l’anode d’argent se chlorure<br />

Il y a donc dépolarisation, par l’O 2 diffusant à travers une membrane, d’une cathode de platine<br />

soumise à une tension constante.<br />

Particularités de ce type d’électrode :<br />

- avant utilisation il faut attendre que la polarisation soit terminée (quelques minutes)<br />

- l’oxygène étant réduit sur l’électrode de platine, il est consommé (autoconsommation)<br />

- il est nécessaire que la vitesse de diffusion à travers la membrane soit plus grande que<br />

la vitesse du phénomène analysé. Donc il est nécessaire d’agiter régulièrement la<br />

solution près de la membrane.<br />

- la membrane est très sensible vis-à-vis d’une destruction par des particules solides<br />

dans une solution. L’électrode à oxygène est donc peu utile pour mesurer la<br />

concentration en oxygène dans l’eau naturelle (fleuve, lac etc.).<br />

- il faut calibrer l’électrode à oxygène avant utilisation. La qualité des résultats dépend<br />

donc d’une calibration correcte.


7<br />

Titrages Redox<br />

Principe :<br />

Un titrage par oxydo-réduction consiste à verser progressivement (burette) dans un volume<br />

connu d’une solution oxydante ou réductive, une autre solution antagoniste jusqu’à ce que la<br />

réaction soit complète (Indicateur)<br />

Normalité des solutions :<br />

Une solution oxydante est x Normale si elle peut fixer x moles d’électrons par litre<br />

Une solution réductive x N est susceptible de libérer x moles d’électrons par litre<br />

Cette définition est valable pour le couple Redox déterminé.<br />

Si une solution est 1 N et peut fixer 2 électrons par molécule la solution est 0.5 M<br />

Réactions chimiques pour la mesure de la concentration en oxygène de la réaction de<br />

Winkler<br />

Faire attention, quelques produits chimiques sont caustiques et toxiques !!!!<br />

Dans le milieu alcalin :<br />

MnCl 2 ou MnSO 4 → Mn(OH) 2 + 2 Cl - ou SO 4<br />

2-<br />

2 Mn(OH) 2 (blanc) + ½O 2 + H 2 O → 2 Mn(OH) 3 ou 2 MnO(OH) + 2 H 2 O (brun)<br />

Dans le milieu acide :<br />

2 Mn(OH) 3 + 6 H 3 O + 3 J - → 2 Mn 2+ + I 3 - + 12 H 2 O → I 2 (jaune) + I -<br />

Faire attention, I 2 est volatil<br />

I 2 + 2 Na 2 S 2 O 3 → 2 I - + S 4 O 6<br />

2-<br />

On ajoute du thiodène comme indicateur couleur<br />

On dose jusqu’à ce que la couleur disparaisse<br />

Le volume en Na 2 S 2 O 3 (0,0125 N) est proportionnel à la concentration initiale en oxygène<br />

dans la solution<br />

En milieu alcalin le sulfate de manganèse donne de l’hydroxyde de manganèse avec lequel se<br />

combine l’oxygène dissous en donnant des hydroxydes supérieurs. Ces hydroxydes en milieu<br />

acide oxydent l’ion iodure en iode qui est libéré en quantité équivalente à l’oxygène dissous.<br />

L’iode est ensuite dosé par une solution de thiosulfate de titre connu. Le volume versé permet<br />

de déterminer la teneur en oxygène dissous de l’échantillon.


8<br />

50<br />

K<br />

A N<br />

40<br />

A<br />

30<br />

DBO<br />

20<br />

H<br />

10<br />

B<br />

0<br />

N<br />

0 2 4 6 8 10<br />

Jours


Méthode manométrique : DBO<br />

Principe de fonctionnement<br />

Transfert de l’oxygène vers l’échantillon<br />

Un échantillon mesuré d’eau résiduelle est placé dans chaque flacon brun. Les flacons sont<br />

placés sur l’appareil et connectés par leurs bouchons et tube vinyle aux manomètres à mercure<br />

fermés. Dans le flacon, au dessus de l’échantillon d’eau résiduelle se trouve de l’air qui<br />

contient 21 % d'oxygène. Les bactéries utilisent continuellement de l’oxygène pour oxyder la<br />

matière organique présente : ainsi l’oxygène est éliminé de l’échantillon. L’air au dessus de<br />

l’échantillon remplace l’oxygène consommé et une diminution de la pression d’air se produit<br />

dans le flacon.<br />

Fonctionnement du manomètre<br />

La diminution de la pression de l’air fait monter le mercure dans le manomètre et indique une<br />

valeur sur l’échelle de DBO en mg/l. Le manomètre étant un système fermé, les variations de<br />

pression atmosphérique n’affectent pas la mesure (mais le changement de la température !<br />

Oui)<br />

L’agitation facilite le transfert de l’oxygène<br />

Pendant la période de mesure (habituellement 5 ou 7 jours), l’échantillon est continuellement<br />

agité par un barreau d’agitation aimanté entraîné par un moteur d’agitation. L’agitation<br />

favorise le transfert de l’oxygène de l’air vers l’échantillon et permet de simuler les conditions<br />

naturelles.<br />

Elimination du gaz carbonique par l’hydroxyde de lithium<br />

Le gaz carbonique est produit par des micro-organismes qui oxydent les matières organiques<br />

il doit être éliminé du système de manière à ce que la différence de pression dans le système<br />

soit seulement proportionnelle à la quantité d'oxygène utilisée. Le gaz carbonique est absorbé<br />

en plaçant des cristaux d’hydroxyde de lithium dans la cupule de chaque flacon.<br />

Utilisation<br />

Technique générale de mesure manométrique de la DBO<br />

Utiliser une éprouvette graduée propre, mesurer le volume d’échantillon désiré (par exemple<br />

400 ml pour la gamme 0 – 35 mg/l) dans un flacon brun. L’échantillon doit être réchauffé ou<br />

refroidi jusqu’à ± 2°C de sa température d’incubation (habituellement 20 °C) avant d’être<br />

mesuré. Placer un barreau d’agitation aimanté de 3.8 cm dans chaque flacon.<br />

Pour une croissance optimale des bactéries, ajouter le contenu d’un tampon nutritif pour DBO<br />

dans chaque flacon. Si une simulation plus proche des conditions naturelles est demandée, ne<br />

pas ajouter le tampon nutritif pour DBO.<br />

Appliquer de la graisse sur le bord du joint de chaque flacon et sur la cupule.<br />

A l’aide de l’entonnoir, vider le contenu d’une gélule d’hydroxyde de lithium dans chaque<br />

cupule. Placer une cupule dans le goulot de chaque flacon. Ne pas laisser des particules<br />

d’hydroxyde de lithium tomber dans l’échantillon. Si cela se produit, l’échantillon doit être<br />

éliminé et un nouveau doit être repréparé.<br />

Placer les flacons sur l’appareil. Mettre le moteur en route en branchant la prise électrique.<br />

Certains flacons peuvent avoir un fond irrégulier, qui empêche le barreau magnétique de<br />

tourner. Vérifier si tous les barreaux d’agitation tournent correctement.<br />

Les bouchons des manomètres étant ouverts, visser légèrement les bouchons des flacons. Ne<br />

pas les serrer. Placer l’appareil dans un incubateur (on va laisser incuber dans la salle).<br />

Vérifier la température de l’échantillon avant de fermer les bouchons. Serrer lentement les<br />

bouchons des manomètres et visser les bouchons des flacons. Si l’échantillon n’est pas à<br />

l’équilibre de température, il peut se produire rapidement une lecture positive ou négative. Si<br />

cette variation rapide se produit, desserrer légèrement les bouchons des manomètres et des<br />

flacons, puis resserrer lorsque l’équilibre est atteint.<br />

9


10<br />

Desserrer les boutons sur les échelles manométriques et aligner le zéro sur le sommet des<br />

colonnes de mercure. Si le mercure ne s’aligne pas sur le zéro, desserrer le bouchon du flacon<br />

et le bouchon du manomètre, puis serrer les bouchons et réajuster les échelles.<br />

A l’aide d’une des feuilles de résultats fournies (tableaux ct ) noter la composition de<br />

chaque échantillon, la date et l’heure du début de la mesure. Les lectures manométriques<br />

peuvent être relevées périodiquement et retransmises sur un graphique qui indique la DBO en<br />

mg/l par unité de temps.<br />

Nettoyer l’appareil après chaque mesure pour que les futures déterminations de la DBO soient<br />

correctes. Vérifier si l’évolution de la DBO permet de donner une valeur correcte de DBO.<br />

Calculer la DBO5 en faisant la correction de l’eau de dilution si nécessaire, établir la relation.<br />

<strong>TP</strong> (1)<br />

Former 4 groupes de 4 - 5 étudiants.<br />

Chaque groupe va prélever l’eau de l’Yvette à un endroit différent.<br />

1) Pour la DBO environ 5 l d’eau<br />

2) Pour mesurer la concentration en oxygène avec la méthode de Winkler (2 flacons à<br />

250 ml). Il faut remplir les flacons avec prudence pour éviter la falsification des<br />

résultats! Prélever l’eau à une profondeur de 5-10 cm. Mesurer toute suite la<br />

température !!!<br />

La DBO<br />

Agiter beaucoup (5-10 min) pour saturer l’eau en oxygène. Chaque groupe va utiliser 6 (5)<br />

flacons dans un appareil. Une fois l’eau soit saturée en oxygène, vous remplissez toute suite<br />

les flacons bruns avec vos échantillons et vous ajoutez le contenu d’un tampon nutritif pour la<br />

DBO (pas la matière organique).<br />

1. 400 ml d’eau du robinet<br />

2. 400 ml d’eau de l’Yvette<br />

3. 400 ml d’eau de l’Yvette<br />

4. 400 ml d’eau de l’Yvette + 1 g de la terre<br />

5. 400 ml d’eau de l’Yvette + 1 g de la terre + 10 mM glucose<br />

6. 400 ml d’eau du robinet + 1 g de la terre + 10 mM glucose<br />

Vous laisser agiter l’eau jusqu’à la fin de la séance pour équilibrer la température de l’eau à la<br />

température de la salle. Si la température augmente trop lentement (contrôler après 60 min)<br />

vous mettez votre flacon dans une étuve de 40 °C pour 30 min.<br />

Appliquer de la graisse sur le bord du joint de chaque flacon et sur la cupule<br />

Ajouter l’hydroxyde de lithium dans chaque cupule<br />

Placer les bouteilles dans l’appareil<br />

Serrer la bouteille<br />

Aligner la règle à zéro, faire attention pour l’échelle<br />

Noter la DBO chaque jour et tracer un graphique de la consommation d'oxygène par jour et<br />

par bouteille.


11<br />

0<br />

Traitement<br />

Mano n° 1 2 3 4 5 6<br />

date<br />

Durée<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5 DBO5<br />

6<br />

7<br />

DBO corrigée<br />

mg/l DBO<br />

350<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

0<br />

0 Hours24 48 72 96 120 144 168 192 216 240<br />

0 days 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


12<br />

Mesurer la concentration en oxygène de l’eau de l’Yvette prélevée et de l’eau à une<br />

température différente avec la méthode de Winkler<br />

Faire attention avec les produits chimiques !!<br />

HCL fumant (danger, acide)<br />

KI alcalin (danger, caustique)<br />

(Celle-ci doit être faite à l’abri de la lumière solaire directe)<br />

- Noter la température de l’échantillon (déjà fait pour l’eau de l’Yvette)<br />

- Pour chaque ml d’une solution ajoutée, jeter 1 ml de votre échantillon avant pour<br />

garder le volume constant.<br />

- Ajouter à la prise d’essai E(ml) de l’échantillon, 1 ml de MnCl 2 juste sous le cou de la<br />

bouteille puis 1 ml de KI alcalin (réactif de Winkler) à la surface, réaliser cette étape<br />

rapidement.<br />

- Incliner la bouteille, remettre le bouchon avec précaution en évitant l’introduction de<br />

bulles d’air, agiter pendant 10 secondes. Lorsque le précipité occupe le 1/3 inférieur de<br />

la bouteille, agiter de nouveau et laisser ensuite reposer afin que le précipité décante<br />

en laissant un surnageant clair.<br />

- Ajouter 2 ml d’acide chlorhydrique (fumant) : remettre le bouchon et agiter par<br />

rotation ; le précipité se dissout instantanément.<br />

- Prélever dans une fiole conique ou erlen, un volume déterminé (50 ml) de<br />

l’échantillon et le titrer immédiatement par la solution de thiosulfate versée à la burette<br />

en utilisant une pointe de spatule de l’indicateur thiodène en fin de titrage seulement.<br />

- Noter le volume de titrage et calculer la concentration en oxygène et la déficit de<br />

saturation en oxygène dans votre échantillon en utilisant le tableau dans votre<br />

manuscrit.<br />

Tableau pour déterminer la concentration en oxygène saturante<br />

T°C 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9<br />

mg/l O 2<br />

0 14.16 14.12 14.08 14.04 14.00 13.97 13.93 13.89 13.85 13.81<br />

1 13.77 13.74 13.70 13.66 13.63 13.59 13.55 13.51 13.48 13.44<br />

2 13.40 13.37 13.33 13.30 13.26 13.22 13.19 13.15 13.12 13.08<br />

3 13.05 13.01 12.98 12.94 12.91 12.87 12.84 12.81 12.77 12.74<br />

4 12.70 12.67 12.64 12.60 12.57 12.54 12.51 12.47 12.44 12.41<br />

5 12.37 12.34 12.31 12.28 12.25 12.22 12.18 12.15 12.12 12.09<br />

6 12.06 12.03 12.00 11.97 11.94 11.91 11.88 11.85 11.82 11.79<br />

7 11.76 11.73 11.70 11.67 11.64 11.61 11.58 11.55 11.52 11.50<br />

8 11.47 11.44 11.41 11.38 11.36 11.33 11.30 11.27 11.25 11.22<br />

9 11.19 11.16 11.14 11.11 11.08 11.06 11.03 11.00 10.98 10.95<br />

10 10.92 10.90 10.87 10.85 10.82 10.80 10.77 10.75 10.72 10.70<br />

11 10.67 10.65 10.62 10.60 10.57 10.55 10.53 10.50 10.48 10.45<br />

12 10.43 10.40 10.38 10.36 10.34 10.31 10.29 10.27 10.24 10.22<br />

13 10.20 10.17 10.15 10.13 10.11 10.09 10.06 10.04 10.02 10.00<br />

14 9.98 9.95 9.93 9.91 9.89 9.87 9.85 9.83 9.81 9.78<br />

15 9.76 9.74 9.72 9.70 9.68 9.66 9.64 9.62 9.60 9.58


13<br />

T°C 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9<br />

mg/l O 2<br />

16 9.56 9.54 9.52 9.50 9.48 9.46 9.45 9.43 9.41 9.39<br />

17 9.37 9.35 9.33 9.31 9.30 9.28 9.26 9.24 9.22 9.20<br />

18 9.18 9.17 9.15 9.13 9.12 9.10 9.08 9.06 9.04 9.03<br />

19 9.01 8.99 8.98 8.96 8.94 8.93 8.91 8.89 8.88 8.86<br />

20 8.84 8.83 8.81 8.79 8.78 8.76 8.75 8.73 8.71 8.70<br />

21 8.68 8.67 8.65 8.64 8.62 8.61 8.59 8.58 8.56 8.55<br />

22 8.53 8.52 8.50 8.49 8.47 8.46 8.44 8.43 8.41 8.40<br />

23 8.38 8.37 9.36 8.34 8.33 8.32 8.30 8.29 8.27 8.26<br />

24 8.25 8.23 8.22 8.21 8.19 8.18 8.17 8.15 8.14 8.13<br />

25 8.11 8.10 8.09 8.07 8.06 8.05 8.04 8.02 8.01 8.00<br />

26 7.99 7.97 7.96 7.95 7.94 7.92 7.91 7.90 7.89 7.88<br />

27 7.86 7.85 7.84 7.83 7.82 7.81 7.79 7.78 7.77 7.76<br />

28 7.75 7.74 7.72 7.71 7.70 7.69 7.68 7.67 7.66 7.65<br />

29 7.64 7.62 7.61 7.60 7.59 7.58 7.57 7.56 7.55 7.54<br />

30 7.53 7.52 7.51 7.50 7.48 7.47 7.46 7.45 7.44 7.43<br />

31 7.42 7.41 7.40 7.39 7.38 7.37 7.36 7.35 7.34 7.33<br />

32 7.32 7.31 7.30 7.29 7.28 7.27 7.26 7.25 7.24 7.23<br />

33 7.22 7.21 7.20 7.20 7.19 7.18 7.17 7.16 7.15 7.14<br />

34 7.13 7.12 7.11 7.10 7.09 7.08 7.07 7.06 7.05 7.05<br />

35 7.04 7.03 7.02 7.01 7.00 6.99 6.98 6.97 6.96 6.95<br />

36 6.94 6.94 6.93 6.92 6.91 6.90 6.89 6.88 6.87 6.86<br />

37 6.86 6.85 6.84 6.83 6.82 6.81 6.80 6.79 6.78 6.77<br />

38 6.76 6.76 6.75 6.74 6.73 6.72 6.71 6.70 6.70 6.69<br />

39 6.68 6.67 6.66 6.65 6.64 6.63 6.63 6.62 6.61 6.60<br />

40 6.59 6.58 6.57 6.56 6.56 6.55 6.54 6.53 6.52 6.51<br />

Exemple<br />

Température de l’eau mesurée : 10.5 °C<br />

Oxygène saturé du tableau :<br />

10.80 mg/l<br />

Oxygène mesuré dans l’échantillon : 9.3 mg/l<br />

Déficit en oxygène :<br />

1.5 mg/l<br />

<strong>TP</strong> (2)<br />

Prélever l’eau de l’Yvette (environ 50 ml par groupe) à plusieurs endroits (les mêmes<br />

que dans la dernière séance).<br />

Homogénéiser l’échantillon, si nécessaire (broyage au mixer)<br />

Faire attention avec les produits chimiques ! ! !<br />

(explosifs, toxiques, cancérigènes, caustiques)<br />

Blouse de chimie, lunettes, gants, chiffons ! ! !<br />

Mettre en route le réacteur à DCO : chauffage à 150 °C et adapter le cache de<br />

protection en plastique<br />

Ajouter à la pipette : 2 ml d’échantillon exactement dans un tube de réactif DCO en<br />

l’entourant d’un chiffon, pour se protéger les doigts d’une éclaboussure éventuelle et<br />

de l’échauffement lors du mélange.


14<br />

Refermer le tube et bien le boucher. Agiter par retournement au dessus d’un évier<br />

vide. (le tube se chauffe !!!).<br />

Placer le tube dans le réacteur à DCO déjà chaud et le laisser pendant 2 heures à 150<br />

°C.<br />

Préparer les échantillons selon le tableau<br />

Dichromate de potassium 0 – 150 ppm<br />

1 2 3 4<br />

A 2 ml Y 2 ml Y 2 ml Y 2 ml Y<br />

B 1 ml Y + 1ml D 1 ml Y + 1ml D 1 ml Y + 1ml D 1 ml Y + 1ml D<br />

C 2 ml D 2 ml D 2 ml D 2 ml D<br />

D S 50 ppm S 100 ppm S 150 ppm S 150 ppm<br />

Y = eau de l’Yvette<br />

D = eau distillée<br />

S = standard<br />

Eteindre le réacteur et laisser l’échantillon refroidir jusqu'à 120 °C ou moins en les<br />

agitant de temps en temps<br />

Placer les tubes sur un portoir et les laisser refroidir jusqu’au toucher<br />

Ouvrir avec précaution le tube refroidi et rincer les parois internes avec de l’eau<br />

distillée<br />

Ajouter 1 goutte d’indicateur (ferroine) et un petit barreau aimanté<br />

Placer le tube dans son portoir sur l’agitateur magnétique<br />

Doser avec le sel de Mohr (0.0125 N) jusqu’au changement de coloration bleu-vert en<br />

brun-orange. Noter le volume versé soit<br />

Ve = ml pour l’échantillon<br />

vt = ml pour le témoin<br />

Calculer la DCO<br />

DCO( mgO2<br />

V t = volume témoin (eau distillée)<br />

V e = volume de l’échantillon<br />

Vérifier le calcul avec le standard<br />

( Vt<br />

−Ve<br />

)<br />

/ l)<br />

= 150×<br />

V<br />

t


15<br />

Demande chimique en oxygène (DCO)<br />

Matière organique + Cr 2 O 7 2- (=Cr 6+ )<br />

(en présence de H 2 SO 4 , Ag + , Hg 2+ , 150°C, 2h)<br />

CO 2 + H 2 O + Cr 3+<br />

Mesurer la quantité de Cr 2 O 7 2- qui n’est pas oxydée<br />

Dosage:<br />

1. Ferroine : former une couleur (orange-brun) avec Fe 2+<br />

2. Sel de Mohr : fer ferreux (Fe 2+ ) réduit Cr 6+<br />

3 Fe 2+ + Cr 6+ → 3 Fe 3+ + Cr 3+<br />

La couleur apparaît quant le Cr 6+ est réduit et le Fe 2+ est en surplus<br />

Les substances organiques naturelles proviennent du lessivage du sol et surtout du<br />

métabolisme des organismes aquatiques. La matière vivante ne représente en fait que 1/20 à<br />

1/5 des matières organiques présentes.<br />

Les matières organiques sont composées d’hydrates de carbone, de matière protéiques,<br />

d’acides aminés, de lipides et autres substances de réserve dont certaines jouent le rôle de<br />

catalyseur, de stimulateur ou d’inhibiteur de fonctions biologiques. La pollution des cours<br />

d’eau par les matières organiques, dégradables ou non, est essentiellement due aux rejets<br />

industriels (industries chimiques, pharmaceutiques, pétrolières …).<br />

Les matières organiques sont des substances consommant indirectement l’oxygène et leur<br />

dosage s’exprime en quantité d'oxygène nécessaire à leur oxydation à partir d’un oxydant<br />

commun. En fait il est très difficile de doser quantitativement les matières organiques, leurs<br />

composes s’oxydant plus ou moins complètement. Il est toutefois possible de se faire une idée<br />

de la quantité de matières organiques présentes par utilisation de tests simples. Les oxydants<br />

les plus couramment utilisés sont le dichromate de potassium (K 2 Cr 2 O 7 ) et le permanganate<br />

de potassium (KMnO 4 ).<br />

Utilité du test :<br />

Certaines eaux résiduelles (industrielles en particulier) contiennent des éléments réducteurs<br />

mais ne contiennent pas de substances organiques susceptibles d’une évolution biochimique<br />

(DBO). Il est donc nécessaire d’utiliser un autre test adapté à ces conditions particulières : on<br />

considère la demande chimique en oxygène ou DCO.<br />

Cette mesure tend à remplacer l’ancienne méthode d’appréciation de la teneur en matière<br />

organique des eaux ou méthode au permanganate.<br />

Définition : La demande chimique en oxygène est la quantité d'oxygène exprimée en mg qui<br />

est consommée par les matières oxydables (dans les conditions de l’essai) contenues dans un<br />

litre d’eau.<br />

Principe :<br />

Oxydation par un excès de dichromate de potassium (K 2 Cr 2 O 7 ) en milieu acide et à<br />

l’ébullition, des matières oxydables (dans les conditions de l’essai) contenue dans l’eau, en<br />

présence de sulfate d’argent (catalyseur) et de sulfate de mercure (complexant les chlorures<br />

gênants).


16<br />

Le dichromate non consommé est dosé à la burette à l’aide d’une solution de fer ferreux (sel<br />

de Mohr) ; ou par dosage au spectrophotomètre.<br />

Note :<br />

La DCO représente donc l’enveloppe de tout ce qui est susceptible de demander de l’oxygène,<br />

en particulier les sels minéraux oxydables (sulfures) et la majeure partie des composés<br />

organiques, biodégradables ou non.<br />

Cependant des composés azotés ainsi que certains noyaux aromatiques et certaines chaînes<br />

aliphatiques droites peuvent échapper à l’oxydation.<br />

Utilisation du test.<br />

Qualité de l’eau<br />

Les différences des résultats obtenus par la DBO5 et la DCO constituent une indication de<br />

l’importance des matières polluantes peu ou pas biodégradables.<br />

Un rejet est assimilé aux eaux domestiques si :<br />

DCO/DBO ≤ 2.5<br />

DCO ≤ 750 mg/l (pour un effluent décanté 2 heures)<br />

Redevance pollution<br />

La première nuisance d’une eau usée provenant de son défaut en oxygène, le test DCO est un<br />

paramètre global d’estimation de la pollution tout comme celui de la DBO5.<br />

La mesure de la DCO permet d’estimer la teneur en matières oxydables d’une eau (après<br />

séparation des matières décantables en 2 heures)<br />

( DCO + 2×<br />

DBO5)<br />

Matièresoxydables =<br />

3<br />

Les matières oxydables, les M.E.S., les sels solubles et les M.I. (matières inhibitrices) servent<br />

à établir l’assiette de la redevance pollution.<br />

Quelques valeurs<br />

• pollution domestique : 120 à 140 g DCO/hab×jour (dont 5 non-biodégradable)<br />

• pour une petite ville : 150 l/jour × hab soit environ 800 mg DCO/l<br />

• pour une grosse agglomération (Paris) : une consommation en eau de 400 l/j donne<br />

300 à 360 mg DCO/l<br />

Détermination de la classe d’une eau de surface<br />

En été le contenu en oxygène des eaux courantes doit être déterminé plusieurs fois afin<br />

d’établir le niveau minimum : l’évaluation de la qualité de l’eau est ensuite basée sur ce<br />

minimum.<br />

Pour la caractérisation des eaux stagnantes, d’autres critères doivent être pris en considération<br />

car les conditions sont très différentes : durant l’été, des différences de température<br />

provoquent la formation d’une barrière qui empêche le transfert de matière entre la surface de<br />

l’eau et l’eau sous-jacente. Ceci conduit au phénomène appelé inversion, qui, dans le cas<br />

d’une concentration excessive en aliments (eutrophisation), induit une croissance massive de<br />

phytoplancton et de zooplancton. Le bilan étant une grande quantité de matière organique<br />

morte sédimentant dans les eaux profondes. La consommation en oxygène est totale, des<br />

processus anaérobies et des dégradations réductrices démarrent…Cette inversion indésirable<br />

aboutit à des changements irréversibles dans la communauté entière animale et végétale<br />

(biocénose) : L’eau meurt…<br />

1) Classe d’une eau courante


17<br />

Au cours de la journée faire plusieurs prélèvements dans la rivière ou utiliser l’électrode à<br />

oxygène<br />

- mesurer la température de l’eau<br />

- tracer l’évolution journalière de l’oxygène et de la température en °C<br />

- déterminer la teneur minimale en oxygène<br />

- prélever un échantillon et déterminer la DBO5 et la teneur en NH 4 + en ppm N<br />

- déterminer la classe de l’eau en se referant au tableau<br />

2) Stade trophique d’une eau stagnante<br />

La procédure est surtout valable pour les lacs, mais on l’appliquera ici à une masse d’eau<br />

réduite<br />

- pour tous les prélèvements éviter au maximum les turbulences.<br />

- toutes les heures, faire un prélèvement en surface dans un flacon de 250 ml, noter la<br />

température, fixer l’oxygène sur place et déterminer l’oxygène dissous par Winkler.<br />

- Faire des prélèvements à différentes profondeurs en utilisant la seringue et un tube<br />

plastique fixé sur une canne de longueur adaptée et comportant une sonde de<br />

température. Fixer l’oxygène sur place dans un petit flacon rodé de 50 ml. Noter la<br />

température en °C.<br />

- donner les résultats (tableau), tracer les courbes d'oxygène et de la température.<br />

Déterminer le stade trophique de la pièce d’eau en utilisant le tableau et analysant les<br />

courbes.<br />

Classification de l’eau courante<br />

Classe<br />

Nom<br />

Matière<br />

organique<br />

Classification biologique<br />

Oxygène<br />

minima<br />

(mg/l)<br />

I Oligosaprophique Très faible Grande population 8< 1<br />

DBO 5<br />

(mg/l)<br />

azote<br />

Très<br />

faible<br />

I - II<br />

un peu<br />

Grande population avec<br />

beaucoup des espèces<br />

8< 1-2 0.1<br />

II<br />

β-<br />

Plusieurs espèces, plusieurs<br />

faible<br />

mesosaprophique<br />

plantes<br />

6< 2-6 0.3<br />

II-III<br />

moyenne<br />

Animaux faibles, plusieurs<br />

algues<br />

4< 5-10 1><br />

III<br />

α-<br />

Quelques parasites, faible<br />

forte<br />

mesosaprophique<br />

quantité d’algues et de plantes<br />

2< 7-13 0.5><br />

III-IV Très forte Microorganismes et parasites 2< 10-20 1<<br />

IV Polysaprophique excessive<br />

Seulement microorganismes,<br />

odeur de sulfure<br />

2< 15< 1<<br />

Pollution →<br />

Classification de l’eau stagnante<br />

Classe oxygène visibilité algues Nutrition<br />

oligotrophique Minimum en été 70% saturation claire faible Déficit de nutrition<br />

mesotrophique 30-70% saturation Jusqu’à 2m moyenne faible<br />

eutrophique 0-30 % saturation, surface saturée 2m< beaucoup forte<br />

polytrophique Pas d’oxygène, surface saturée Très faible excessive Très forte<br />

Variation théorique de la concentration en oxygène et de la température dans le cas d’un lac<br />

oligotrophe et dans le cas d’un lac eutrophe


18<br />

En surface durant un cycle journalier<br />

Oligotrophe<br />

Eutrophe<br />

11,0<br />

11,0<br />

30<br />

30<br />

Température °C<br />

25<br />

20<br />

10,5<br />

10,0<br />

O 2<br />

(mg/l)<br />

Température °C<br />

25<br />

20<br />

10,5<br />

10,0<br />

O 2<br />

(mg/l)<br />

15<br />

9,5<br />

15<br />

9,5<br />

10<br />

9,0<br />

0 4 8 12 16 20 24<br />

heures<br />

faibles variation de la concentration en oxygène,<br />

surtout contrôlées par celles de la température<br />

10<br />

9,0<br />

0 4 8 12 16 20 24<br />

heures<br />

fortes variations de la concentration en oxygène contrôlées<br />

par celles de l’activité biologique. Nuit : déficit de<br />

saturation en oxygène due à la respiration des êtres vivants.<br />

Jour : sursaturation en oxygène due à l’activité des<br />

producteurs primaires<br />

En fonction de la profondeur (observation faites en milieu de la journée)<br />

Température °C<br />

0 5 10 15 20<br />

Température °C<br />

0 5 10 15 20<br />

Profondeur<br />

Profondeur<br />

8 9 10 11 12 13 14<br />

O 2<br />

(mg/l)<br />

Les variations de la concentration en oxygène<br />

sont contrôlées par celles de la température<br />

8 9 10 11 12 13 14<br />

O 2<br />

(mg/l)<br />

fortes variations de la concentration en oxygène<br />

contrôlées par celles de l’activité biologique

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