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Président du Conseil
général de l’Ariège
»
«Voilà une belle parole ariégeoise !
(Sourires)
«
Eh oui ! Je l’ai d’ailleurs citée parce que je savais que
tu serais là, Augustin !
Le risque, en effet, serait de casser des politiques
territoriales et de cohésion sociale, notamment dans la
période de crise que nous vivons. Or, ces politiques
territoriales de solidarité et de cohésion sociale seront
plus nécessaires que jamais pour lutter contre la
pauvreté, l’exclusion et le sentiment d’abandon que
vous relayez lors des travaux de ce jour et que je
connais aussi dans certains territoires de mon
département.
Vous les élus, mesdames, messieurs les élus
départementaux, allez disposer de quatre ans pour
préparer cette transition et les transmissions des
compétences sociales du Conseil général, futur Conseil
départemental, aux intercommunalités, pour certaines
prestations. Ce peut être le cas – pourquoi pas ? –, et
le débat, là encore, est ouvert, du RSA à la CAF, la
caisse d’allocations familiales. C’est une proposition
qui existe ; mettons-la sur la table et débattons-en !
Par ailleurs, il est évident que dans les métropoles, les
choses seront plus simples puisqu’il est prévu que les
métropoles à Lyon, Grenoble, Marseille, Toulouse,
Bordeaux et ailleurs absorbent les compétences des
Conseils généraux à plus brève échéance.
Un mot sur les personnels départementaux que je veux
rassurer.
Ils trouveront, bien sûr, leur place dans cette nouvelle
organisation et il faudra évidemment ouvrir avec leurs
représentants syndicaux les négociations préalables à
leur transfert. Mesdames, messieurs, et je m’adresse là
aux personnels départementaux, mais aussi aux élus
vers qui je reviens, certains préconisent à terme, pour
ne pas remplacer les Conseils généraux « par rien »,
selon la formule de Jean-Pierre Bel, la mise en place de
fédérations d’intercommunalités à l’échelle des bassins
de vie, pour qu’en 2020, lors du prochain rendez-vous
municipal, les Conseillers départementaux s’effacent
devant le collège des Présidents d’intercommunalités si
les intercommunalités étaient élues au suffrage
universel direct, ce qui résoudrait le problème de leur
légitimité démocratique.
« Fédérations d’intercommunalités », « Conseil
départemental des communautés de communes », là
encore, je livre devant vous des propositions que vous
avez entendues et lues dans la presse. Le débat est
ouvert ; le Gouvernement est prêt à tout entendre et à
tout prendre en compte.
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