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ANTICIPER ET ACCOMPAGNER<br />

LA TRANSITION ENERGETIQUE<br />

Bilan é<strong>le</strong>ctrique 2012 et investissements<br />

I<strong>le</strong>-de-France 2013<br />

MARDI 9 AVRIL 2013<br />

DOSSIER DE PRESSE<br />

CONTACTS PRESSE<br />

<strong>RTE</strong> – Elsa Blavin-Khiyat<br />

06 65 03 99 68<br />

01 30 45 68 69<br />

Agence Communiqués<br />

Anne-Sophie Pinon<br />

06 89 07 61 38<br />

02 99 79 89 52<br />

POUR EN SAVOIR PLUS<br />

www.rte-france.com<br />

Réseau de transport d’É<strong>le</strong>ctricité<br />

1, terrasse Bellini<br />

92 919 La Défense cedex<br />

1


Sommaire<br />

I. Communiqué de presse :<br />

Accompagner la transition énergétique : <strong>le</strong>s investissements et projets de <strong>RTE</strong> pour<br />

l’I<strong>le</strong>-de-France en 2013<br />

II. I<strong>le</strong>-de-France : une consommation d’é<strong>le</strong>ctricité en hausse en 2012<br />

• Une consommation é<strong>le</strong>ctrique en hausse sous l’effet du froid<br />

• La consommation des ménages continue d’augmenter<br />

• Légère croissance de la consommation des PME/PMI<br />

• Hausse de la consommation de la grande industrie<br />

• Pic historique de consommation à la pointe en hiver<br />

P.3<br />

P.5<br />

III.<br />

IV.<br />

La région francilienne importe 92% de son é<strong>le</strong>ctricité<br />

• Augmentation de la production régiona<strong>le</strong><br />

• Evolution de la production d’énergies renouvelab<strong>le</strong>s<br />

<strong>RTE</strong>, un acteur stratégique pour la transition énergétique<br />

• Une forte implication dans <strong>le</strong> débat national<br />

• <strong>RTE</strong>, <strong>le</strong> réseau de la transition énergétique<br />

P.8<br />

P.10<br />

V. Pour réussir la transition énergétique, <strong>RTE</strong> adapte <strong>le</strong> réseau de l’I<strong>le</strong>-de-<br />

France<br />

• Investir durab<strong>le</strong>ment pour accompagner la transition énergétique<br />

• Anticiper <strong>le</strong>s évolutions du paysage énergétique sur l'alimentation régiona<strong>le</strong><br />

P.14<br />

VI.<br />

Annexes<br />

P.20<br />

2


Communiqué de presse<br />

Accompagner la transition énergétique : <strong>le</strong>s investissements de <strong>RTE</strong> en<br />

I<strong>le</strong>-de-France en 2012 et <strong>le</strong>s projets 2013<br />

<strong>RTE</strong> publie ce jour <strong>le</strong> bilan é<strong>le</strong>ctrique 2012 de la région I<strong>le</strong>-de-France et apporte ainsi son expertise pour<br />

éclairer <strong>le</strong> débat sur la transition énergétique. En 2012, la consommation d’é<strong>le</strong>ctricité de la région I<strong>le</strong>-de-<br />

France a augmenté de 3,6% par rapport à 2011. La région francilienne importe 92% de son é<strong>le</strong>ctricité et<br />

est soumise à des évolutions fortes des flux d’é<strong>le</strong>ctricité dans son réseau. Ainsi, quel<strong>le</strong>s que soient <strong>le</strong>s<br />

options retenues à l’issue du débat national sur la transition énergétique, <strong>le</strong> réseau de transport<br />

d’é<strong>le</strong>ctricité en est une des c<strong>le</strong>fs et s’adaptera pour permettre sa mise en œuvre. En 2013, <strong>RTE</strong> investira 110<br />

millions d’euros en I<strong>le</strong>-de-France.<br />

En 2012, avec des températures plus froides qu’en 2011, la consommation d’é<strong>le</strong>ctricité de la région I<strong>le</strong>-de-France atteint<br />

70 TWh (+ 3,6%). Cette évolution est supérieure à cel<strong>le</strong> perceptib<strong>le</strong> sur l’ensemb<strong>le</strong> du territoire français (+2,1%). L’année<br />

2012 a éga<strong>le</strong>ment été marquée par une croissance forte des pics à la pointe en hiver. La consommation de la région I<strong>le</strong>de-France<br />

corrigée du facteur météorologique est en très légère augmentation (+ 0,6%) comme cel<strong>le</strong> de la France.<br />

Progression de la production en I<strong>le</strong>-de-France<br />

La production é<strong>le</strong>ctrique de la région I<strong>le</strong>-de-France est en hausse de 20,7%. El<strong>le</strong> atteint 6,1 TWh en 2012 contre<br />

5 TWh en 2011. La production des énergies renouvelab<strong>le</strong>s continue d’évoluer sur <strong>le</strong> territoire. Aujourd’hui, l’I<strong>le</strong>-de-France<br />

concentre 20% de la capacité de production nationa<strong>le</strong> d’origine thermique renouvelab<strong>le</strong> et pourrait encore se développer<br />

dans <strong>le</strong>s prochaines années. Cependant, la région I<strong>le</strong>-de-France reste fortement importatrice d’é<strong>le</strong>ctricité puisqu’el<strong>le</strong><br />

produit 8% seu<strong>le</strong>ment de ses besoins et regroupe 1/6 e de la population française.<br />

Renforcer <strong>le</strong> réseau é<strong>le</strong>ctrique pour anticiper <strong>le</strong>s évolutions du paysage énergétique<br />

La transition énergétique européenne influe sur l’évolution du réseau de transport d’é<strong>le</strong>ctricité de l’I<strong>le</strong>-de-France. La fin<br />

annoncée des centra<strong>le</strong>s de charbon et de fioul qui représentent 20 % de la production francilienne, l’augmentation des<br />

échanges énergétiques avec <strong>le</strong>s autres pays européens modifient durab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s flux d’é<strong>le</strong>ctricité notamment pour la<br />

région I<strong>le</strong>-de-France.<br />

3


Sans développement du réseau de transport d’é<strong>le</strong>ctricité pour raccorder <strong>le</strong>s énergies renouvelab<strong>le</strong>s au réseau national, ces<br />

nouvel<strong>le</strong>s sources d’énergies tourneraient à vide. L’activité économique de la région I<strong>le</strong>-de-France est éga<strong>le</strong>ment en<br />

augmentation avec de nouvel<strong>le</strong>s zones d’activité et <strong>le</strong> développement du logement. En 2012, <strong>RTE</strong> a investi 79 millions<br />

d’euros dans la région. En 2013, <strong>RTE</strong> poursuivra ses investissements en I<strong>le</strong>-de-France à hauteur de 110<br />

millions d’euros.<br />

<strong>RTE</strong>, <strong>le</strong> réseau de la transition énergétique<br />

Dans <strong>le</strong> cadre de sa mission d’analyse et de prospective de la consommation d’é<strong>le</strong>ctricité, <strong>RTE</strong> apporte son expertise pour<br />

éclairer <strong>le</strong> débat national. <strong>RTE</strong> participe aussi à l’élaboration des outils de planification des politiques énergétiques<br />

régiona<strong>le</strong>s dont <strong>le</strong> Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) et <strong>le</strong> Schéma Régional de Raccordement au Réseau des<br />

Energies Renouvelab<strong>le</strong>s (S3RER).<br />

Accueillir toutes <strong>le</strong>s énergies renouvelab<strong>le</strong>s, développer <strong>le</strong>s infrastructures du réseau de transport, encourager une<br />

consommation d’é<strong>le</strong>ctricité plus f<strong>le</strong>xib<strong>le</strong>, rendre <strong>le</strong> système é<strong>le</strong>ctrique plus intelligent sont autant d’enjeux de la transition<br />

énergétique qui engagent directement <strong>RTE</strong>.<br />

Le développement des énergies renouvelab<strong>le</strong>s dessine une nouvel<strong>le</strong> carte de la production d’énergie. Le réseau de<br />

transport d’é<strong>le</strong>ctricité compensera aussi <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s disparités é<strong>le</strong>ctriques régiona<strong>le</strong>s et renforcera ainsi la solidarité<br />

é<strong>le</strong>ctrique entre <strong>le</strong>s territoires. Une rationalisation des procédures administratives est nécessaire pour veil<strong>le</strong>r à la cohérence<br />

dans <strong>le</strong> temps entre la construction de lignes et rythme de développement des énergies renouvelab<strong>le</strong>s.<br />

<strong>RTE</strong>, Réseau de Transport d’E<strong>le</strong>ctricité, est une entreprise de service. Notre mission fondamenta<strong>le</strong> est d’assurer à tous nos clients<br />

l’accès à une alimentation é<strong>le</strong>ctrique économique, sûre et propre. <strong>RTE</strong> connecte ses clients par une infrastructure adaptée et <strong>le</strong>ur<br />

fournit tous <strong>le</strong>s outils et services qui <strong>le</strong>ur permettent d’en tirer parti pour répondre à <strong>le</strong>urs besoins, dans un souci d’efficacité<br />

économique, de respect de l’environnement et de sécurité d’approvisionnement en énergie. A cet effet, <strong>RTE</strong> exploite, maintient et<br />

développe <strong>le</strong> réseau haute et très haute tension. Il est garant du bon fonctionnement et de la sûreté du système é<strong>le</strong>ctrique. <strong>RTE</strong><br />

achemine l’é<strong>le</strong>ctricité entre <strong>le</strong>s fournisseurs d’é<strong>le</strong>ctricité (français et européens) et <strong>le</strong>s consommateurs, qu’ils soient distributeurs<br />

d’é<strong>le</strong>ctricité ou industriels directement raccordés au réseau de transport.<br />

Avec 100 000 km de lignes comprises entre 63 000 et 400 000 volts et 46 lignes transfrontalières, <strong>le</strong> réseau géré par <strong>RTE</strong> est <strong>le</strong><br />

plus important d'Europe. <strong>RTE</strong> a réalisé un chiffre d'affaires de 4 529 millions d’euros en 2012 et emploie 8400 salariés.<br />

Avec 5923 km de lignes comprises entre 63 000 et 400 000 volts, 1187 km de liaisons souterraines et 176 postes de<br />

transformation, <strong>le</strong> réseau géré par <strong>RTE</strong> dans la région I<strong>le</strong>-de-France s’étend sur 8 départements. <strong>RTE</strong> emploie 2892 salariés en I<strong>le</strong>de-France.<br />

Pour en savoir plus : www.rte-france.com <br />

4


I<strong>le</strong>-de-France : une consommation d’é<strong>le</strong>ctricité en<br />

hausse en 2012<br />

Une consommation é<strong>le</strong>ctrique en hausse sous l’effet du froid<br />

En 2012, la consommation d’é<strong>le</strong>ctricité de la région I<strong>le</strong>-de-France est de 70 TWh soit une hausse de 3,6 % par rapport à<br />

2011. Cette croissance est liée à une année 2012 bissexti<strong>le</strong> et à une température moyenne plus froide qu’en 2011. Cette<br />

évolution est supérieure à cel<strong>le</strong> perceptib<strong>le</strong> sur l’ensemb<strong>le</strong> du territoire français (+2,1%). La consommation de la région<br />

I<strong>le</strong>-de-France corrigée du facteur météorologique est stab<strong>le</strong> à 0,6% comme cel<strong>le</strong> de la France.<br />

Evolution de la consommation régiona<strong>le</strong> annuel<strong>le</strong> (données brutes et corrigées)<br />

La consommation nationa<strong>le</strong> en 2012<br />

En 2012, la consommation brute française d’é<strong>le</strong>ctricité a augmenté de 2,1% et atteint 489,5 TWh, en raison d’une<br />

année plus froide que 2011.<br />

La baisse de la consommation du secteur industriel (-4%) et, dans une moindre mesure, de cel<strong>le</strong> des PME/PMI (-1%)<br />

reflète <strong>le</strong>s effets de la crise économique.<br />

A l’inverse, la consommation des particuliers et professionnels continue sa progression, à +2,4% par an.<br />

A l’occasion de la vague de froid de février – parmi <strong>le</strong>s trois plus sévères des trente dernières années – la pointe de<br />

consommation a atteint 102 100 MW, <strong>le</strong> 8 février à 19h, un pic historique qui illustre la sensibilité de notre<br />

consommation d’é<strong>le</strong>ctricité à la température (c’est à dire la «thermosensibilité »).<br />

5


La consommation des ménages continue d’augmenter<br />

La consommation de la clientè<strong>le</strong> raccordée en basse tension (clientè<strong>le</strong> domestique, professionnels, services publics,<br />

éclairages publics, activités tertiaires) augmente de 5,6 % en 2012. Cette hausse est plus importante qu’au niveau<br />

national (2,4%) et s’explique par une température moyenne annuel<strong>le</strong> plus froide qu’en 2011.<br />

Consommation annuel<strong>le</strong> des professionnels et particuliers de la région I<strong>le</strong>-de-France<br />

Légère croissance de la consommation des PME/PMI<br />

La consommation des PME/ PMI est en légère hausse (+ 1,7 %), contrairement à la consommation nationa<strong>le</strong> en baisse,<br />

même s’il faut relativiser cette croissance du fait des conditions climatiques.<br />

Consommation annuel<strong>le</strong> des PME/PMI de la région I<strong>le</strong>-de-France<br />

6


En I<strong>le</strong>-de-France, hausse de la consommation de la grande industrie<br />

La consommation de la grande industrie de la région I<strong>le</strong>-de-France a augmenté de 2,8% en 2011 contrairement à la<br />

consommation nationa<strong>le</strong> en baisse (- 4%). La région I<strong>le</strong>-de-France est la première région en termes d’emplois industriels.<br />

Consommation annuel<strong>le</strong> de la grande industrie de la région I<strong>le</strong>-de-France<br />

Un maximum historique des consommations atteint en I<strong>le</strong>-de-France<br />

En 2012, <strong>le</strong> maximum de 16 277 MW a été enregistré <strong>le</strong> 7 février pour la région I<strong>le</strong>-de-France. Les prévisions de Météo-<br />

France permettent d’anticiper ces pointes. En période de grand froid, <strong>RTE</strong> sensibilise l’ensemb<strong>le</strong> des Français à l’intérêt de<br />

la maîtrise de la consommation de l’é<strong>le</strong>ctricité. Par des gestes simp<strong>le</strong>s, chacun peut participer à la lutte contre <strong>le</strong><br />

réchauffement climatique, particulièrement entre 17h et 20h en hiver.<br />

7


La région francilienne importe 92% de son é<strong>le</strong>ctricité<br />

La région importe l’essentiel de l’é<strong>le</strong>ctricité qu’el<strong>le</strong> consomme puisqu’el<strong>le</strong> produit moins de 8 % de ses besoins é<strong>le</strong>ctriques<br />

sur son territoire. La production é<strong>le</strong>ctrique de l’I<strong>le</strong>-de-France est essentiel<strong>le</strong>ment d’origine thermique (fioul, charbon, gaz)<br />

et l’alimentation de l’I<strong>le</strong>-de-France connaît une évolution forte induite par la transition énergétique :<br />

- réduction des productions thermiques émettrices de CO 2<br />

- montée en puissance des productions renouvelab<strong>le</strong>s (éolien en mer et terrestre) du nord et de Haute-Normandie et<br />

dans une moindre mesure des cyc<strong>le</strong>s combinés<br />

- augmentation des échanges européens induite par <strong>le</strong> développement de l’énergie d’origine éolienne et<br />

photovoltaïque dans <strong>le</strong>s Pays voisins (Al<strong>le</strong>magne, Royaume-Uni)<br />

Augmentation de la production régiona<strong>le</strong><br />

En 2012, la production é<strong>le</strong>ctrique de la région I<strong>le</strong>-de-France est en hausse de 20,7%. El<strong>le</strong> atteint 6,1 TWh en 2012 contre<br />

5 TWh en 2011. Cette hausse résulte d’une augmentation de la production thermique fossi<strong>le</strong> (+25%). En effet, <strong>le</strong> parc de<br />

production est dominé à plus de 90% par <strong>le</strong> thermique fossi<strong>le</strong> (centra<strong>le</strong>s à charbon et fioul). La région concentre 20% de<br />

la capacité installée de production é<strong>le</strong>ctrique thermique fossi<strong>le</strong> en France.<br />

Production nationa<strong>le</strong> en 2012<br />

En 2012, la production française d’é<strong>le</strong>ctricité a été de 541,4 TWh, en baisse de 0,3% par rapport à 2011.<br />

Malgré un ra<strong>le</strong>ntissement de <strong>le</strong>ur développement, <strong>le</strong> photovoltaïque et l’éolien atteignent respectivement 7 500 et<br />

3 500 MW, portant, au total, la part des énergies renouvelab<strong>le</strong>s à 16,4 % du mix é<strong>le</strong>ctrique français.<br />

La production nucléaire (74,8% de la production tota<strong>le</strong>), baisse de 3,8% par rapport à 2011, tout comme la<br />

production thermique classique (- 7 %).<br />

Malgré une baisse de 21 % par rapport à 2011, et un solde importateur de 8,7 TWh depuis l’Al<strong>le</strong>magne, la France<br />

reste <strong>le</strong> pays <strong>le</strong> plus exportateur en Europe de l'ouest (44 TWh).<br />

8


Répartition de la production annuel<strong>le</strong> d’énergies par filière (GWh)<br />

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<strong>RTE</strong>, un acteur stratégique pour la transition<br />

énergétique<br />

Une forte implication dans <strong>le</strong> débat national<br />

• Au delà des objectifs européens, la France s’est engagée dans la transition énergétique et envisage une<br />

modification de notre mix é<strong>le</strong>ctrique actuel, en vue de réduire la part la production d’é<strong>le</strong>ctricité d’origine<br />

nucléaire et d’augmenter cel<strong>le</strong> issue des EnR. Pour définir ensemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>s moyens d’y parvenir, <strong>le</strong> gouvernement<br />

organise une vaste concertation publique qui aboutira à un projet de loi à l'automne 2013.<br />

• Doté d’une mission d’analyse et de prospective de la consommation d’é<strong>le</strong>ctricité, <strong>RTE</strong> met son expertise au<br />

service du débat, pour l’éclairer par des informations objectives et neutres.<br />

• <strong>RTE</strong> accompagne éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s politiques énergétiques régiona<strong>le</strong>s, en participant à l’élaboration des outils de<br />

planification (SRCAE, S3RER) et en étudiant avec <strong>le</strong>s industriels <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>ures solutions d’implantation des sites<br />

de production d’énergies renouvelab<strong>le</strong>s.<br />

Par ses missions de service public, <strong>RTE</strong> est <strong>le</strong> garant de la fiabilité et de la sûreté du système é<strong>le</strong>ctrique<br />

français, quel<strong>le</strong>s que soient <strong>le</strong>s politiques énergétiques retenues à l’issue du débat.<br />

Les objectifs européens<br />

Les ambitions de la France<br />

• Au plan régional, la volonté de valoriser <strong>le</strong>s sources d’énergie renouvelab<strong>le</strong> est clairement affichée dans <strong>le</strong> schéma<br />

régional climat air énergie (SRCAE), validé <strong>le</strong> 28 décembre 2012 par <strong>le</strong> Préfet de Région et <strong>le</strong> Président du Conseil<br />

régional. <strong>RTE</strong> s’attache désormais à élaborer <strong>le</strong> schéma régional de raccordement au réseau des énergies<br />

renouvelab<strong>le</strong>s (S3RER), en cohérence avec <strong>le</strong>s objectifs affichés du SRCAE.<br />

10


<strong>RTE</strong>, <strong>le</strong> réseau de la transition énergétique<br />

Accueillir toutes <strong>le</strong>s énergies renouvelab<strong>le</strong>s<br />

Les productions d’é<strong>le</strong>ctricité par <strong>le</strong>s énergies renouvelab<strong>le</strong>s est, par nature, intermittente. El<strong>le</strong>s dépendent des conditions<br />

météorologiques et de l’alternance jour/nuit, alors que la consommation doit être satisfaite à tout moment et en tous<br />

points du territoire. Comme l’é<strong>le</strong>ctricité ne se stocke pas à grande échel<strong>le</strong>, <strong>le</strong> réseau de transport d’é<strong>le</strong>ctricité permet de<br />

mutualiser et de répartir la production des EnR sur l’ensemb<strong>le</strong> du territoire et à l’échel<strong>le</strong> européenne.<br />

Grâce à son maillage national et ses interconnexions européennes, <strong>RTE</strong> compense l’intermittence des EnR et assure la<br />

solidarité é<strong>le</strong>ctrique entre <strong>le</strong>s régions et <strong>le</strong>s pays.<br />

Demain, la géographie de la production d’é<strong>le</strong>ctricité sera renouvellée pour tirer <strong>le</strong> parti du potentiel de développement des<br />

ENR et <strong>le</strong> réseau raccordera <strong>le</strong>s sites de production d’EnR aux bassins de consommation.<br />

Sans développement du réseau de transport d’é<strong>le</strong>ctricité pour raccorder <strong>le</strong>s énergies renouvelab<strong>le</strong>s au réseau national, ces<br />

nouvel<strong>le</strong>s sources d’énergies tourneraient à vide.<br />

Potentiel d’EnR en France<br />

Potentiel d’EnR en Europe<br />

Développer <strong>le</strong>s infrastructures du réseau de transport<br />

Pendant de nombreuses années, <strong>le</strong> moteur principal du développement du réseau de transport, a été la consommation<br />

d’é<strong>le</strong>ctricité. Aujourd’hui, c’est avant tout la localisation géographique des nouveaux moyens de production d’é<strong>le</strong>ctricité qui<br />

conditionne l’évolution du réseau de transport.<br />

11


Contrairement à une idée répandue, <strong>le</strong> développement des sources de production décentralisées ne rend pas <strong>le</strong>s artères<br />

de transport d’é<strong>le</strong>ctricité caduques, bien au contraire : el<strong>le</strong>s sont nécessaires à l’acheminement de cette production vers<br />

<strong>le</strong>s lieux de consommation.<br />

Avec <strong>le</strong> développement des énergies renouvelab<strong>le</strong>s, se dessine une nouvel<strong>le</strong> géographie de la production d’é<strong>le</strong>ctricité<br />

française. Le réseau doit se renforcer, pour raccorder <strong>le</strong>s nouveaux sites et permettre <strong>le</strong> transport de <strong>le</strong>ur production vers<br />

<strong>le</strong>s zones de forte consommation é<strong>le</strong>ctrique. En effet, si certaines régions produisent plus d’é<strong>le</strong>ctricité qu’el<strong>le</strong>s n’en<br />

consomment, la plupart des autres est en fort déficit. Avec <strong>le</strong> développement des EnR, <strong>le</strong> réseau de transport d’é<strong>le</strong>ctricité<br />

devra compenser des disparités régiona<strong>le</strong>s encore plus marquées qu’aujourd’hui et permet de renforcer la solidarité<br />

é<strong>le</strong>ctrique entre régions.<br />

La réussite de la transition énergétique passe aussi par une rationalisation des procédures administratives, pour une<br />

meil<strong>le</strong>ure cohérence dans <strong>le</strong> temps avec <strong>le</strong> rythme de développement des EnR : il faut aujourd’hui 3 ans pour construire<br />

un parc éolien, mais près de 7 ans pour obtenir l’autorisation de construction de la ligne qui <strong>le</strong> raccordera au réseau<br />

é<strong>le</strong>ctrique national.<br />

Les disparités é<strong>le</strong>ctriques<br />

aujourd’hui<br />

Les disparités é<strong>le</strong>ctriques<br />

demain<br />

Encourager une consommation plus f<strong>le</strong>xib<strong>le</strong><br />

Si la consommation française d’é<strong>le</strong>ctricité reste globa<strong>le</strong>ment stab<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s pics de consommation, à 19h et en hiver,<br />

augmentent trop fortement (+ 25% en dix ans). Ils imposent bien souvent de recourir à des sources de production<br />

d’é<strong>le</strong>ctricité mobilisab<strong>le</strong>s rapidement, pour la plupart émettrices de CO2.<br />

Réduire <strong>le</strong>s pointes de consommation fait aujourd’hui partie des mesures incontournab<strong>le</strong>s pour la sobriété et l’efficacité<br />

énergétiques.<br />

12


Grâce à des dispositifs innovants (EcoWatt en Bretagne et PACA) et, à terme la généralisation des mécanismes<br />

d’effacement, <strong>RTE</strong> met en place <strong>le</strong>s outils qui permettront aux consommateurs de devenir acteurs de <strong>le</strong>ur demande.<br />

Rendre <strong>le</strong> système é<strong>le</strong>ctrique plus intelligent en développant <strong>le</strong> « logiciel »<br />

Pour accompagner la transition énergétique, <strong>RTE</strong> mobilise sa R&D sur des projets pilotes, locaux et européens : <strong>le</strong>s smart<br />

grids – ou « réseaux intelligents » apporteront aux acteurs une connaissance plus fine de l’énergie produite, échangée et<br />

consommée, grâce à l’intégration des nouvel<strong>le</strong>s technologies de l’information. <strong>RTE</strong> a ainsi développé « IPES » (Insertion<br />

de la Production Eolienne dans <strong>le</strong> Système), un outil informatique qui permet de connaître en temps réel la production<br />

éolienne et photovoltaïque et d’établir des prévisions de production sur 48 h. Les smart grids permettront de mieux piloter<br />

la demande en é<strong>le</strong>ctricité et d’optimiser <strong>le</strong> fonctionnement du système é<strong>le</strong>ctrique.<br />

13


Pour réussir la transition énergétique, <strong>RTE</strong> adapte<br />

<strong>le</strong> réseau de l’I<strong>le</strong>-de-France<br />

Investir durab<strong>le</strong>ment pour accompagner la transition énergétique<br />

En 2012, <strong>RTE</strong> a investi 79 millions d’euros dans la région. En 2013, <strong>RTE</strong> poursuivra ses investissements en<br />

I<strong>le</strong>-de-France à hauteur de 110 millions d’euros. Plus largement, entre 2013 et 2018, <strong>RTE</strong> a prévu d’investir 635<br />

millions d’euros en I<strong>le</strong>-de-France.<br />

Les investissements de <strong>RTE</strong> à 2025 pour réussir<br />

la transition énergétique<br />

Par ses missions de service public, <strong>RTE</strong> est <strong>le</strong> garant de la fiabilité et de<br />

la sûreté du système é<strong>le</strong>ctrique français.<br />

Avec <strong>le</strong> développement de la production d’énergies renouvelab<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s<br />

sites de production évoluent. Une nouvel<strong>le</strong> géographie de la production<br />

d’é<strong>le</strong>ctricité française se dessine. Le réseau doit se renforcer pour<br />

raccorder <strong>le</strong>s nouveaux sites et permettre <strong>le</strong> transport de <strong>le</strong>ur<br />

production vers <strong>le</strong>s zones de forte consommation é<strong>le</strong>ctrique.<br />

<strong>RTE</strong> prévoit d’investir dans 1000 km de nouvel<strong>le</strong>s liaisons à courant<br />

continu, souterraines ou sous-marines. 1000 à 2000 km de lignes à<br />

haute tension seront éga<strong>le</strong>ment nécessaires pour renforcer <strong>le</strong>s lignes<br />

existantes.<br />

Au niveau national, <strong>le</strong>s investissements de <strong>RTE</strong> ont atteint 1 361 M€ en<br />

2012. <strong>RTE</strong> poursuivra l’augmentation de ses investissements atteignant<br />

1440 M€ en 2013 pour compenser <strong>le</strong>s fortes disparités énergétiques<br />

régiona<strong>le</strong>s et optimiser <strong>le</strong>s échanges entre pays européens. Ces efforts<br />

d’adaptation et de développement du réseau permettront<br />

d’accompagner la transition énergétique.<br />

15 milliards d’euros seront investis dans <strong>le</strong>s 10 ans à venir.<br />

14


Réussir la transition énergétique en anticipant <strong>le</strong>s évolutions du territoire<br />

Le réseau de transport d’é<strong>le</strong>ctricité mutualise <strong>le</strong>s moyens de production pour alimenter <strong>le</strong>s centres de consommation. La<br />

transition énergétique européenne influe sur l’évolution du réseau de transport d’é<strong>le</strong>ctricité de l’I<strong>le</strong>-de-France. La fin<br />

annoncée des productions thermiques carbonées qui représentent 20 % de la production francilienne, l’augmentation des<br />

échanges énergétiques avec <strong>le</strong>s autres pays européens modifient durab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s flux d’é<strong>le</strong>ctricité notamment pour la<br />

région I<strong>le</strong>-de-France.<br />

La région I<strong>le</strong>-de-France doit éga<strong>le</strong>ment faire face à l’augmentation de sa population, de ses transports en commun<br />

é<strong>le</strong>ctriques, son activité économique avec l’apparition de nouveaux projets, <strong>le</strong> déploiement de nouvel<strong>le</strong>s ZAC sur <strong>le</strong>s<br />

communes franciliennes.<br />

Le réseau é<strong>le</strong>ctrique francilien : un outil unique et performant<br />

Le réseau 400 000 volts du nord de la France achemine la production<br />

d’é<strong>le</strong>ctricité des côtes de la Manche, de la mer du Nord et du Val de Loire vers la<br />

région parisienne et assure <strong>le</strong>s échanges d’énergie entre la France et <strong>le</strong>s Pays du<br />

nord de l’Europe.<br />

Au niveau de la région I<strong>le</strong>-de-France, l’alimentation é<strong>le</strong>ctrique s’appuie sur un<br />

réseau 400 000 volts « en anneau » située dans la grande couronne<br />

francilienne. 11 postes de transformation d’é<strong>le</strong>ctricité sont situés sur cette<br />

couronne et alimentent un réseau 225 000 volts éga<strong>le</strong>ment disposé en anneau<br />

autour de l’agglomération parisienne. Un ensemb<strong>le</strong> de liaisons alimentant toute<br />

l’agglomération partent des postes de répartition 225 000 volts. La région I<strong>le</strong>-de-<br />

France est la première région consommatrice d’é<strong>le</strong>ctricité avec 1/6 e de la<br />

consommation française.<br />

15


Schéma du réseau é<strong>le</strong>ctrique à très haute tension alimentant l’agglomération parisienne<br />

Garantir l’alimentation du nord-ouest de l’I<strong>le</strong>-de-France<br />

La puissance produite depuis <strong>le</strong> nord de France est vouée à augmenter considérab<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong>s prochaines années avec<br />

une production de 2000 MW supplémentaire attendue d’ici 2020 dans <strong>le</strong>s régions Picardie, Haute-Normandie et Nord-Pas<br />

de Calais.<br />

La structure du réseau du nord-ouest francilien présente une certaine fragilité entre <strong>le</strong>s postes de Cergy et Terrier.<br />

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Une restructuration du réseau du nord-ouest francilien est actuel<strong>le</strong>ment à l’étude afin de garantir l’alimentation é<strong>le</strong>ctrique<br />

des territoires et d’éviter un gou<strong>le</strong>t d’étrang<strong>le</strong>ment entre <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s productions éoliennes et la consommation soutenue<br />

de la région francilienne. Ainsi, une conversion à 400 kV de la ligne é<strong>le</strong>ctrique 225 kV située entre Cergy et Persan<br />

permettra la création d’une 3 e liaison é<strong>le</strong>ctrique à 400 kV entre <strong>le</strong>s postes de Terrier et de Cergy et garantira la sûreté de<br />

l’alimentation des consommations du nord-ouest de l’î<strong>le</strong> de France.<br />

Carte des postes é<strong>le</strong>ctriques de l’I<strong>le</strong>-de-France<br />

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Un projet d’intérêt général : la sécurisation de l’ouest de l’I<strong>le</strong>-de-France<br />

Le développement économique de l’ouest francilien va accroître de manière significative <strong>le</strong>s besoins en é<strong>le</strong>ctricité du<br />

secteur. Un renforcement du réseau de transport entre Nanterre et Puteaux est nécessaire avant l’hiver 2014/2015 pour<br />

éviter tout risque de coupure.<br />

Pour anticiper cette nécessité, <strong>RTE</strong> et ERDF construisent actuel<strong>le</strong>ment un nouveau poste é<strong>le</strong>ctrique 225 000 volts à<br />

Nanterre. Le poste Bou<strong>le</strong> est une réponse durab<strong>le</strong> aux besoins de développement de l’opération d’urbanisme « Seine-<br />

Arche » à Nanterre, plan de renouveau du quartier d’affaires de la Défense à Puteaux et Courbevoie, infrastructures<br />

importantes comme ARENA 92, déploiement de nouvel<strong>le</strong>s ZAC et de nouveaux logements sur <strong>le</strong>s communes de Nanterre,<br />

Rueil-Malmaison, Puteaux, Courbevoie, Suresnes, Colombes, La Garenne Colombes et Levallois. Les techniques de<br />

constructions modernes, compactes et architecturées favoriseront l’insertion environnementa<strong>le</strong> du poste dans <strong>le</strong> milieu<br />

urbain qui l’entoure.<br />

Le poste Bou<strong>le</strong> : un bâtiment en accord avec son environnement<br />

Afin que <strong>le</strong> projet s’insère dans l’architecture du quartier, <strong>le</strong> poste est construit en terrasses pour éviter<br />

l’aspect « bloc » et la végétation sera largement présente notamment sur <strong>le</strong>s toitures.<br />

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Annexes<br />

Développement du réseau<br />

Rétroplanning du chantier<br />

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Données nationa<strong>le</strong>s 2012<br />

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Glossaire<br />

Consommation<br />

Consommation fina<strong>le</strong> : Consommation de la région, hors perte.<br />

Consommation fina<strong>le</strong> corrigée : Consommation fina<strong>le</strong> corrigée de l'influence du climat et du 29 février pour <strong>le</strong>s années bissexti<strong>le</strong>s.<br />

Grande industrie : clientè<strong>le</strong> fina<strong>le</strong> raccordée au réseau de transport d'é<strong>le</strong>ctricité<br />

PMI/PME : clientè<strong>le</strong> fina<strong>le</strong> desservie par <strong>le</strong>s gestionnaires de réseaux de distribution en basse tension dont la tension souscrite est<br />

supérieure à 36 kVA<br />

Particuliers et professionnels : clientè<strong>le</strong> fina<strong>le</strong> desservie par <strong>le</strong>s gestionnaires de réseaux de distribution en basse tension dont la<br />

tension souscrite est inférieure ou éga<strong>le</strong> à 36 kVA.<br />

Production<br />

La catégorie "Hydraulique" comprend tous <strong>le</strong>s types de centra<strong>le</strong>s hydrauliques (éclusée, fi<strong>le</strong> de l'eau...). La consommation induite par <strong>le</strong><br />

pompage des centra<strong>le</strong>s dites "Step" n'est pas déduite de la production.<br />

La catégorie "Nucléaire" comprend tous <strong>le</strong>s groupes nucléaires. La consommation des groupes auxiliaires est déduite de la production.<br />

La catégorie "Thermique à combustib<strong>le</strong> fossi<strong>le</strong>" comprend <strong>le</strong>s combustib<strong>le</strong>s de type charbon, fioul et gaz.<br />

La catégorie "ENR hors hydraulique" comprend l'éolien, <strong>le</strong> solaire photovoltaïque, la biomasse, <strong>le</strong>s biogaz et <strong>le</strong>s déchets papeterie/carton.<br />

Les va<strong>le</strong>urs de puissance installée sont validées au 31 décembre 2012.<br />

Développement des ENR<br />

ENR : énergies renouvelab<strong>le</strong>s. Le terme désigne <strong>le</strong>s filières de production hydraulique, éolien, photovoltaïque et thermique renouvelab<strong>le</strong>.<br />

La catégorie "Thermique Renouvelab<strong>le</strong>" regroupe <strong>le</strong>s technologies biomasse, biogaz et combustion de déchets papeterie/carton.<br />

Taux de couverture de la consommation : rapport entre la production réalisée de la filière et la consommation brute.<br />

Développement du réseau<br />

Postes : lieux clos contenant un certain nombre d'appareils é<strong>le</strong>ctriques qui participent au bon fonctionnement du réseau. Ils sont des<br />

éléments clés du réseau qui reçoivent l'énergie é<strong>le</strong>ctrique, la transforment d'une tension à une autre, et la répartissent.<br />

Volumes d'investissement : Budget consacré à la construction ou la rénovation d'ouvrages pour <strong>le</strong> réseau public de transport<br />

é<strong>le</strong>ctrique dans la région.<br />

Secret Statistique<br />

<strong>RTE</strong> est soumis au respect du secret statistique : <strong>RTE</strong> n'est pas propriétaire des données de production et de consommation des clients<br />

injectant ou soutirant de l'énergie sur <strong>le</strong> système é<strong>le</strong>ctrique. Par conséquent, <strong>RTE</strong> a l'interdiction léga<strong>le</strong> de publier une donnée agrégée<br />

permettant l'identification indirecte d'un client ou de sa production ou consommation. Concrètement, une donnée est couverte par <strong>le</strong><br />

secret statistique si el<strong>le</strong> est constituée de données de moins de trois acteurs différents ou si l'un des acteurs représente plus de 85 % du<br />

volume publié.<br />

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