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Description des contraintes par région administrative - RTE

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SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIREAlsaceTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSSécurité alimentation Haut-Rhin Création du poste 225 kV d’HirsingueSécurité alimentation Bas-Rhin Axe 400 kV Marlenheim – VigyRaccordement client Haut-Rhin Création du poste 63 kV de Marie-LouiseRaccordement client Haut-Rhin Création du poste 63 kV de Sainte-Croix-en-PlaineMCO Bas-Rhin Reconstruction de la liaison 63 kV Marckolsheim – VogelgrunMCO Bas-Rhin Reconstruction de la liaison 63 kV Gerstheim – Rhinau50


RÉGION ALSACEWISSEMBOURGHAGUENAUSAVERNEMARLENHEIMMOLSHEIMSTRASBOURGBEZAUMONTBas-RhinERSTEINRIBEAUVILLESELESTATHOUDREVILLECOLMARLOGELBACHEICHSTETTENHaut-RhinGUEBWILLERMUHLBACHTHANNMULHOUSEALTKIRCHSIERENTZASPHARDLAUFENBURGZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopérationnellele raccordement clientPOSTES ET LIAISONSMAMBELINBASSECOURTla performance techniqueet économique du système0 50 100 Kms51


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionAquitaineHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique 19,5 milliards de kilowattheures en2002. Le dé<strong>par</strong>tement de la Gironde représente environ 40 % de cetteconsommation, les Pyrénées-Atlantiques et les Lan<strong>des</strong> environ 20 % chacun, le Lotet-Garonneet la Dordogne autour de 10 % chacun. Corrigée <strong>des</strong> aléas climatiques,sur la période 1990–1999, la croissance moyenne annuelle de la consommation dela région Aquitaine s’est élevée à 2,4 %, niveau com<strong>par</strong>able à celui de la France surla même période. Cette croissance régionale de la consommation d’électricités’appuie sur un développement important <strong>des</strong> secteurs tertiaire et résidentiel audétriment de l’industrie. Concernant le secteur industriel, les principales branchesconsommatrices d’électricité sont la chimie, le papier–carton, l’énergie et lasidérurgie.Pour la décennie à venir, le Bilan prévisionnel estime que la croissance deconsommation annuelle d’énergie électrique française sera de 1,3 % en moyenne.Pour la région Aquitaine, les estimations issues du scénario médian prévoient unecroissance de 1,4 % <strong>par</strong> an, donc légèrement supérieure à la moyenne nationale.Comme pour la décennie précédente, cette croissance régionale devrait être tirée<strong>par</strong> les secteurs tertiaire et résidentiel.> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 29,6 milliards de kilowattheures en 2002, la plus grande<strong>par</strong>tie étant d’origine nucléaire. La production d’origine hydraulique issue <strong>des</strong>vallées pyrénéennes représente environ 3 % du total français. La productionrégionale est également en <strong>par</strong>tie assurée à <strong>par</strong>tir de sites thermiques classiques,dont certains cogénérateurs.Les hypothèses de production retenues tiennent compte <strong>des</strong> hypothèses les plusprobables de déclassements de groupes en fin de vie, fournies <strong>par</strong> les producteurs.Le gisement hydrologique régional est équipé, le potentiel résiduel reste limité envolume et est majoritairement raccordable sur le réseau HTA géré <strong>par</strong> lesgestionnaires <strong>des</strong> réseaux de distribution (prise en compte dans les prévisionsd’appel de puissance <strong>des</strong> postes sources HTB / HTA).Concernant la production d’origine éolienne, l’arrêté sur la Programmationpluriannuelle <strong>des</strong> investissements de production du 7 mars 2003 envisage unehypothèse comprise entre 2 000 et 6 000 MW à l’horizon 2007 au niveau national.Compte tenu du potentiel régional et <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> de raccordement aux réseauxde <strong>RTE</strong> ou <strong>des</strong> distributeurs, aucun projet n’a été pris en compte à l’horizon 2010dans la région Aquitaine.52


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉLa sécurité d’alimentationLes pôles d’activité de la côte atlantique connaissentun important développement industriel et tertiaire :agglomérations de Bordeaux, de Bayonne – Anglet –Biarritz, bassin d’Arcachon, Entre-deux-Mers –Sainte-Foy-La-Grande – Libournais, périphérie deMorcenx. Il en est de même pour l’agglomération dePau, le nord-ouest de la Dordogne, la région de lavallée de la Garonne avec notamment l’agglomérationagenaise, et la zone de Casteljaloux. Dans l’est etle sud-ouest du dé<strong>par</strong>tement <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong>, c’est l’activitéagricole soutenue — en <strong>par</strong>ticulier l’arrosage enété — qui constitue un fort appel de puissance.Dans toutes ces zones, le réseau de transport, <strong>par</strong>foisancien, arrive en limite de capacité, notammenten été avec l’activité touristique.Les autres <strong>contraintes</strong> sont dues à <strong>des</strong> réseaux souventanciens, comportant <strong>des</strong> ouvrages de faiblecapacité et peu maillés. Cela se traduit <strong>par</strong> unebaisse de la qualité de fourniture : risques de coupureset qualité de tension.Mussidan et sa région ainsi que le Médoc ont déjàconnu <strong>des</strong> coupures d’alimentation. Des risques decoupures existent aussi dans la zone de Langon –Bazas – La Réole, en périphérie de Mont-de-Marsan,ou dans le Fumélois au nord-est du Lot-et-Garonne.Le nord de la région villeneuvoise et la vallée du Loten aval de Sarlat sont <strong>des</strong>servis <strong>par</strong> <strong>des</strong> ouvrages63 kV isolés.Le Sarladais est alimenté <strong>par</strong> une artère 63 kV saturée.La continuité d’alimentation ne peut donc pas êtreassurée en cas d’incident sur un ouvrage du réseau.Le raccordement <strong>des</strong> clientsParmi les dix <strong>contraintes</strong> de ce type recensées, septconcernent le distributeur et sont liées à <strong>des</strong> croissancesde la consommation pour lesquelles pourraitêtre envisagée soit une garantie de l’alimentationactuelle, soit la création d’un nouveau poste.Au niveau industriel, les deman<strong>des</strong> concernent l’alimentationde la SNCF et l’augmentation de puissancedu client CEA–Le Barp dans le cadre du projetMégajoule.La performance techniqueet économiqueLes échanges en EuropeLa Commission européenne souhaite que lescongestions aux frontières soient résorbées et queles pays membres atteignent un objectif de 10 %du niveau d’interconnexion d’ici à 2005 (cf. sommeteuropéen de Barcelone de mars 2002). Ceniveau d’interconnexion est le rapport entre lacapacité totale d’interconnexion du pays et la capacitéde production installée dans le pays ; pourl’Espagne, sa valeur en 2001 était de 4 %.L’objectif rappelé <strong>par</strong> les pouvoirs publics estd’amener à moyen terme le niveau d’interconnexionentre la France et l’Espagne à 4 000 MW.L’évacuation de la productionLes vallées d’Oloron, d’Aspe, du Gave d’Ossau etdu Gave de Pau comportent de nombreuses usineshydrauliques. Le réseau, relativement ancien,s’avère de trop faible capacité pour permettrel’évacuation de la production dans certaines configurationsd’hydraulicité.Par ailleurs, la zone de Montignac et l’est de laDordogne sont <strong>des</strong>servis mais fragilisés <strong>par</strong> <strong>des</strong>ouvrages dont les capacités de transit sont saturées<strong>par</strong> l’énergie produite localement.53


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIREAquitaineTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSSécurité alimentation Dordogne Sécurisation de l’alimentation ouest du LotReconstruction de la ligne 63 kV Souillac – La Mothe FénelonSécurité alimentation Gironde Renforcement de l’alimentation de la zone de Langon – BazasCréation de la liaison 63 kV Langon – SaucatsSécurité alimentation Pyrénées-Atlantiques Reconstruction de la ligne 63 kV Auterrive – PuyooMCOMCO Dordogne Reconstruction du poste distributeur de Fontpinquet (Périgueux)Raccordement client Lot-et-Garonne Création du poste distributeur au sud-ouestde Marmande (Patras)Raccordement client Gironde Raccordement du client CEA–Le Barp54


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionAuvergneHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique environ 8 milliards dekilowattheures en 2002. Le Puy-de-Dôme représente près de lamoitié du total, l’Allier un peu plus de 25 %, tandis que la Haute-Loire et le Cantal se <strong>par</strong>tagent les 25 % restants. La croissanceinterannuelle en énergie, corrigée <strong>des</strong> variations saisonnières, a étéde 2,57 % de 1990 à 1999, contre 2,40 % pour la France. Larégion se caractérise <strong>par</strong> une dynamique plus importante du secteurindustriel que la moyenne nationale (augmentation de 2,61 % enmoyenne annuelle de la consommation en énergie électrique dusecteur de 1990 à 1999, contre 1,60 % pour la France).Les prévisions pour la décennie à venir sont inférieures auxprévisions nationales (de 2000 à 2005 : 1,37 % ; de 2005 à 2010 :1,11 % contre 1,20 % France).> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 1,8 milliard kilowattheures en 2002, dont90 % d’origine hydraulique. Elle est donc fortement importatrice. Laproduction hydraulique représente 2,7 % de la productionhydraulique nationale, et provient principalement du Cantal.Les prévisions d’évolution concernent essentiellement laproduction d’origine éolienne, pour laquelle 200 MW sontconsidérés sur la région, en cohérence avec l’arrêté sur laProgrammation pluriannuelle <strong>des</strong> investissements de production du7 mars 2003.56


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉDans l’ensemble, la région Auvergne est dotéed’un réseau de transport d’électricité adapté etpérenne. Cependant, certains points sont à surveiller,notamment concernant l’implantation <strong>des</strong> projetséoliens qui peuvent avoir un impact très importantsur le réseau de transport.La sécurité d’alimentationAu nord de Thiers (Puy-de-Dôme), la qualité defourniture du réseau de transport s’avère médiocre,notamment du point de vue <strong>des</strong> coupures longues.Le réseau est en cours de réadaptation, afin derésoudre ces problèmes.En situation de défaillance (perte d’ouvrage detransport), les zones Ambert – Dore (Puy-de-Dôme)et Brioude – Langeac (Haute-Loire) peuvent d’oreset déjà connaître <strong>des</strong> difficultés d’alimentation, enraison <strong>des</strong> faibles capacités <strong>des</strong> lignes alimentantces zones. Cependant, aucune évolution du réseaun’est justifiée dans les cinq années à venir pourlever ces <strong>contraintes</strong>.À plus long terme, en cas d’incident, le réseau detransport atteint ses limites pour alimenter lesagglomérations de Clermont-Ferrand et duPuy-en-Velay.La performance techniqueet économiqueEn période de forte hydraulicité, les axes 225 kVsitués pour <strong>par</strong>tie en Ardèche et pour <strong>par</strong>tie enHaute-Loire sont exploités dès aujourd’hui à lalimite de leur capacité. Pour autant, à ce jour, lesétu<strong>des</strong> menées n’ont pas justifié d’évolution deréseau d’un point de vue technico-économique.La problématique éolienneLa moitié sud de la région Auvergne (sud du Puyde-Dôme,Haute-Loire et est du Cantal essentiellement)est concernée <strong>par</strong> de nombreux projetséoliens. L’implantation de ces projets a un impactfort sur le réseau de transport en Haute-Loire etdans le Cantal notamment.On retiendra qu’actuellement, environ 110 MWsont raccordables en Auvergne sans renforcementdu réseau (70 MW en Haute-Loire et 40 MW dansle Puy-de-Dôme). Au-delà de ce seuil, le réseau detransport d’électricité ne peut assurer l’évacuationde ces productions en toutes circonstances.Localement, l’implantation de fermes éoliennes peutaggraver <strong>des</strong> <strong>contraintes</strong> existantes (notammentdans les zones déjà excédentaires en production).Le raccordement <strong>des</strong> clientsMontluçon (Allier), après une période économiquementdélicate, doit connaître une redynamisation(extension de la ZI Pasquis, construction du Parc<strong>des</strong> sports…) d’ici à 2005.De plus, le distributeur rencontre <strong>des</strong> difficultéspour secourir les clients industriels de cette zone.La création d’un poste source s’avère donc nécessaireafin d’accompagner au mieux cette dynamiquede croissance.Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)Une <strong>par</strong>tie du réseau 63 kV du nord-est de l’Alliersera réaménagée prochainement (entre les postesde Dompierre, Donjon, Séminaire et Varennes).Dans le Puy-de-Dôme, deux liaisons 63 kV sontconcernées <strong>par</strong> ce type de contrainte : d’une <strong>par</strong>t,la liaison Enval – Saint-Sauves pour laquelle <strong>des</strong>étu<strong>des</strong> sont en cours ; d’autre <strong>par</strong>t, la liaisonAncizes – Volvic qui va être reconstruite en technique225 kV.57


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIREAuvergneTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSSécurité alimentation Puy-de-Dôme Suppression de points triples sur les liaisons 63 kV entre Saint-Yorre, Puy-Guillaume, Le Limouzat, Celles, Thiers et La VernelleRaccordement client Allier Création du poste source Saint-JacquesMCO Allier Réaménagement du réseau 63 kV entre les postes deDompierre, Donjon, Séminaire et VarennesMCO Puy-de-Dôme Reconstruction en technique 225 kV de la ligne Ancizes – Volvic58


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionBasse-NormandieHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique 8,6 milliards dekilowattheures en 2002. Le Calvados représente 44 % de cetteconsommation, la Manche 34 % et l’Orne 22 %.La dernière décennie a été marquée <strong>par</strong> une forte croissance dusecteur tertiaire, une assez forte croissance du secteur résidentiel, etune croissance modérée du secteur industriel <strong>par</strong> rapport à lamoyenne nationale.Les prévisions pour la décennie à venir voient un ralentissementde la croissance <strong>des</strong> secteurs tertiaire et résidentiel, et unecroissance stable du secteur industriel. Globalement, le taux decroissance annuel de la région est estimé à 1,2 % (1,4 % pour leCalvados et 1,0 % pour la Manche et l’Orne), légèrement en retrait<strong>par</strong> rapport aux prévisions établies au niveau national dans le cadredu Bilan prévisionnel.> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 16,7 milliards de kilowattheures en 2002,essentiellement à <strong>par</strong>tir de la centrale nucléaire de Flamanville.Les prévisions d’évolution concernent uniquement la productiond’origine éolienne, et ont été établies en cohérence avec l’arrêté surla Programmation pluriannuelle <strong>des</strong> investissements de productiondu 7 mars 2003.60


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉLa sécurité d’alimentationDes <strong>contraintes</strong> sur la transformation 225 / 90 kVde Coquainvilliers au nord de Lisieux seront résolues<strong>par</strong> le remplacement <strong>des</strong> trois transformateursactuels <strong>par</strong> de plus puissants (projet en cours deconstruction).La progression <strong>des</strong> consommations sur l’agglomérationde Caen entraînera <strong>des</strong> risques de coupuresà court terme. Un projet de développement deréseau sera prochainement soumis à concertation.La croissance globale <strong>des</strong> consommations dans lesecteur d’Isigny-sur-Mer entraînera à moyen termeune insuffisance <strong>des</strong> capacités de transit <strong>des</strong> lignes90 kV situées entre Terrette (au nord-ouest deSaint-Lô), Isigny, Bayeux et Caen.La croissance globale <strong>des</strong> consommations du norddu dé<strong>par</strong>tement de la Manche entraînera à moyenterme une insuffisance <strong>des</strong> capacités de transformation400 / 90 kV d’une <strong>par</strong>t, et <strong>des</strong> capacités detransit <strong>des</strong> lignes 90 kV d’autre <strong>par</strong>t, de la zonecomprise entre les postes 400 / 90 kV de Terrette(au nord-ouest de Saint-Lô) et de Tollevast (au sudde Cherbourg).La progression <strong>des</strong> consommations dans le sud dudé<strong>par</strong>tement de la Manche entraînera <strong>des</strong> risquesde coupures sur l’Avranchin à court terme.L’augmentation <strong>des</strong> consommations dans le dé<strong>par</strong>tementde l’Orne fragilise à moyen terme la transformation225 / 90 kV <strong>des</strong> postes d’Aube et deFlers.La problématique éolienneLa capacité d’accueil dans la région est compatibleavec les objectifs fixés <strong>par</strong> l’arrêté sur laProgrammation pluriannuelle <strong>des</strong> investissementsde production.Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)La réhabilitation, à l’été 2003, de la ligne 225 kVentre les postes d’Aube (au sud-ouest de l’Aigle) etde Commerveil (au sud de Mamers, dans la Sarthe)a permis de résoudre une contrainte de vétusté surcette ligne.61


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionBasse-NormandiePROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIRETYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSSécurité alimentation Calvados Remplacement <strong>des</strong> trois transformateurs 225 / 90 kV existantsde Coquainvilliers <strong>par</strong> <strong>des</strong> plus puissantsSécurité alimentation Calvados Agglomération de Caen : ajout d’un transformateur au postede Ranville + création de la ligne 90 kV Ranville – Saint-ContestSécurité alimentation Manche Création d’une nouvelle ligne à deux circuits 90 kV entreles postes d’Avranches et de Launay, et d’une ligne 90 kV entreles postes de Launay et de Villedieu à <strong>par</strong>tir <strong>des</strong> deux lignesactuelles Avranches – Launay et Avranches – Villedieu (résolution<strong>des</strong> <strong>contraintes</strong> de transit et de tension)62


RÉGION BASSE-NORMANDIECHERBOURGFLAMANVILLETOLLEVASTMENUELDEAUVILLEBAYEUXJersey(Iles Anglonorman<strong>des</strong>)COUTANCESTERRETTESAINT-LOCAENTOURBELISIEUXROUGEMONTIERSMancheCalvadosGRANVILLEVIREAVRANCHESFLERSARGENTANLAUNAYOrneMORTAGNEAU-PERCHEDOMLOUPALENCONZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopérationnellePOSTES ET LIAISONSle raccordement clientla performance techniqueet économique du système63


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionBourgogneHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique environ 10,6 milliardsde kilowattheures en 2002. La Saône-et-Loire représente environ40 % du total, la Côte-d’Or un peu moins de 30 %, tandis que laNièvre et l’Yonne se <strong>par</strong>tagent les 30 % restants. La croissanceinterannuelle en énergie, corrigée <strong>des</strong> variations saisonnières, a étéde 2,2 % de 1990 à 1999, contre 2,4 % pour la France. Le secteurindustriel est prépondérant dans la consommation électrique de laSaône-et-Loire. Cela provient de la présence de nombreusesindustries : Kodak, Alstom, Michelin… La <strong>par</strong>t du secteur résidentielde la Nièvre est plus importante que dans les autres dé<strong>par</strong>tements.Les prévisions pour la décennie à venir sont à peu prèsconformes aux prévisions fournies <strong>par</strong> le Bilan prévisionnel au niveaunational, soit 1,3 % jusqu’en 2013.> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 1 milliard de kilowattheures, à plus de 95 %d’origine thermique (centrale de Belleville qui influence la Nièvre,bien que située dans le Cher, et Lucy 3). Le reste se ré<strong>par</strong>tit entre lacogénération (3 %) et l’hydraulique. Elle est fortement importatrice.Les prévisions d’évolution concernent essentiellement laproduction d’origine éolienne, pour laquelle près de 500 MW sontconsidérés sur la région.64


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉEn région Bourgogne, près de 1 600 kilomètres deréseau, essentiellement 63 kV, ont plus de cinquanteans en 2003. Cependant, ces ouvragesanciens ne sont pas de facto obsolètes, mais ceschiffres montrent la montée en puissance de laquestion du vieillissement du réseau et de sa réhabilitation.La sécurité d’alimentationLes <strong>contraintes</strong> identifiées concernent l’alimentationde l’agglomération de Dijon (Côte-d’Or).L’évolution naturelle <strong>des</strong> charges sature à moyenterme la capacité de transformation 225 / 63 kV<strong>des</strong> postes de Champs – Régnaud et Couchey, ainsique le réseau HT entre ces deux postes.L’accroissement <strong>des</strong> consommations sur la zone deNevers sature à moyen terme la capacité de transformation(poste de Saint-Éloi). L’axe Cosne –Fortaie – Neuvy, situé au nord de la Nièvre, constitueun goulet d’étranglement à moyen terme.Plusieurs solutions sont actuellement à l’étude.En Saône-et-Loire, l’évolution <strong>des</strong> charges sur leposte du Creusot contribue à saturer le réseau qui<strong>des</strong>sert à la fois cette ville et Autun. Ces <strong>contraintes</strong>portent sur les transformations 225 / 63 kVd’Henri-Paul et de Gueugnon.La transformation 225 / 63 kV de Mâcon ne permetplus, à moyen terme, de faire face à l’augmentationnaturelle <strong>des</strong> charges, importantes au nord deMâcon. Les lignes 63 kV Flacé – Mâcon arriventégalement à saturation en fin de période.Les augmentations <strong>des</strong> consommations dans l’Yonneont saturé la transformation 225 / 63 kV du postede Rousson. Le remplacement <strong>des</strong> transformateursexistants (déjà engagé) permet de lever lacontrainte. Les capacités de l’artère 63 kV issue duposte de Tonnerre doivent être augmentées pourlever la contrainte.Le raccordement <strong>des</strong> clientsLa création d’un nouveau poste 63 kV à Quatre-Croix (proche de Courtenay) et le transfert decharge d’EGS Seine-et-Marne vers EGS Yonne fragilisentde nouveau la transformation de Rousson.L’augmentation de la charge industrielle au poste63 kV de Romelet aggrave légèrement les <strong>contraintes</strong>détectées sur la zone de Dijon.La performance techniqueet économiqueAucune contrainte de ce type n’a été détectée dansla région Bourgogne.La problématique éolienneDes projets de production éolienne sont envisagésdans la région.L’Yonne représente un volume de 320 MW situénotamment près d’Auxerre (250 MW).En Côte-d’Or, un volume de 210 MW est en projet,ré<strong>par</strong>ti surtout entre Vielmoulin et Henri-Paul.Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)À la sortie du poste de Venarey (Côte-d’Or), lesconducteurs de la liaison 63 kV Venarey –Vielmoulin devront être changés.La liaison électrique 150 kV Champvert – HenriPaul ainsi que trois ouvrages 63 kV entre Henri Paulet Gueugnon sont concernés <strong>par</strong> <strong>des</strong> opérations demaintien en conditions opérationnelles.65


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIREBourgogneTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSSécurité alimentation Côte-d’Or Construction du câble 63 kV Petit Bernard – RomeletSécurité alimentation Saône-et-Loire Ajout d’un transformateur 225 / 63 kV de 100 MVA Gueugnon66


RÉGION BOURGOGNELE CHESNOYSENSVILLECHETIVECRENEYYonneSEIRINAUXERRETABARDERIEAVALLONMONTBARDCôte d'OrGAUGLINCOSNE-SUR-LOIRECLAMECYVIELMOULINDIJONNièvreNEVERSST-ELOICHATEAU-CHINONAUTUNBEAUNECHALONS-SUR-SAONEBAYETSaôneet-LoireGROSNELOUHANSCHAROLLESSAINT-VULBASGENISSIATMACONSAINT-VULBASZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEPOSTES ET LIAISONSla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopérationnellele raccordement clientla performance techniqueet économique du système67


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionBretagneHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique 17,2 milliards de kilowattheures en2002. Le Morbihan et l'Ille-et-Vilaine représentent un peu plus de 50 % de laconsommation totale de la Région. Le taux de croissance moyen annuel en énergie,corrigé <strong>des</strong> variations saisonnières, a été de 2,5 % entre 1996 à 2002, contre2,10 % pour la France. La région se caractérise <strong>par</strong> une dynamique plus importantedans le secteur résidentiel et industriel (qui représentent respectivement 42 % et29 %) que dans le secteur industriel.Les prévisions pour la décennie à venir affichent une croissance annuellemoyenne de 2,1 %, avec une dominante pour l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan. Cesvaleurs sont supérieures au taux du niveau national fourni <strong>par</strong> le Bilan prévisionnel(de 2000 à 2005 : 1,37 % ; de 2005 à 2010 : 1,11 %). Cela est dû en <strong>par</strong>ticulieraux secteurs industriel et résidentiel.> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 1 milliard de kilowattheures en 2002, dont environ 90 %essentiellement <strong>par</strong> la centrale marémotrice de la Rance (puissance installée240 MW) et, dans une moindre mesure, <strong>par</strong> les turbines à combustion de Brenniliset Dirinon (puissance installée totale de 490 MW). La Bretagne ne produit ainsi que5 % de l’énergie qu’elle consomme. Avec une consommation en pointe de3 500 MW en moyenne, la région est très fortement importatrice. Ces échanges sefont principalement avec les réseaux 400 kV et 225 kV, <strong>par</strong> l’intermédiaire de deuxplates-formes d’échanges ou postes d’interconnexion : Domloup, à l’est de Rennes,et Cordemais, à proximité de Nantes.Les prévisions d’évolution concernent les deman<strong>des</strong> d’étu<strong>des</strong> de raccordement deproduction d’origine éolienne. La région Bretagne, dans sa contribution régionale auSchéma de services collectifs de l’énergie, estime entre 500 et 1 000 MW lepotentiel éolien à l’horizon 2020, si l’acceptation locale est acquise, et si lesperspectives offshore se développent.Par ailleurs, <strong>des</strong> investissements importants sur la période 2004–2005 serontengagés pour atténuer les effets du déficit de production. Pour la suite, <strong>des</strong>évolutions de la structure du réseau et également du niveau de production installéesont à prévoir.68


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉDe manière schématique, l’énergie électrique de la<strong>par</strong>tie nord-est de la Bretagne, à savoir I’llle-et-Vilaine et les Côtes-d’Armor, est essentiellementfournie à <strong>par</strong>tir du poste d’interconnexion et detransformation de Domloup (est de Rennes) et, dansune moindre mesure, <strong>par</strong> le poste de Launay (prèsd’Avranches).La <strong>par</strong>tie sud-est, à savoir le Morbihan et le Finistère,est approvisionnée <strong>par</strong> le poste d’interconnexion etde transformation de Cordemais (poste sur lequelest également raccordée la centrale de production).L’énergie vient essentiellement de ces deux grosses« plates-formes » d’approvisionnement.La sécurité d’alimentationPour alimenter la région, de grosses quantitésd’énergie doivent être transportées sur <strong>des</strong> distancesrelativement importantes à <strong>par</strong>tir <strong>des</strong> deux principalessources pour alimenter la Bretagne (Cordemais etDomloup). Ce qui induit <strong>des</strong> risques importantsd’écroulement de tension en pério<strong>des</strong> de fortescharges.Sur les réseaux 400 kV et 225 kVLa saturation <strong>des</strong> capacités de transport <strong>des</strong> réseauxà 225 kV, qu’ils soient issus de Domloup et Launay(pour le nord de la Bretagne), ou de Cordemais (pourle sud et l’ouest de la région) fait courir de gros risquesà la qualité de la <strong>des</strong>serte électrique de laBretagne.Sur le réseau 90 kV et 63 kVLes <strong>contraintes</strong> rencontrées sur ce genre de réseausont essentiellement dues à deux types de difficultés: l’insuffisance de capacité de transit pouraccompagner le développement de certaineszones ; et la nécessité, pour maintenir un serviceefficace, de se poser la question de travaux lourdsde réhabilitation ou de renouvellement pour certainsouvrages.Des augmentations de puissance de transformationseront à prévoir, notamment pour l’agglomération deSaint-Brieuc. L’augmentation de la consommationfragilise <strong>des</strong> alimentations comme celle <strong>des</strong> agglomérationsde Brest ou de Concarneau.Le dispositif d’alimentation de l’agglomération rennaisenécessite d’être renforcé. Il en est de mêmepour les zones de Fougère et Vitré.Les puissances de transformation pour alimenter lesagglomérations de Vannes et de Lorient devront êtrerenforcées.Une solution devra être trouvée à la limite <strong>des</strong> capacités<strong>des</strong> réseaux alimentant la zone de Pontivy, et lazone située au nord de Lorient.Le raccordement <strong>des</strong> clientsLe raccordement d’une sous-station SNCF sur leposte 63 kV de Saint-Malo est en cours d’instruction.La performance techniqueet économiqueLe caractère fortement importateur de la régionBretagne nécessite le renforcement du réseau THTactuel, conjugué à la mise en œuvre d’importantsmoyens de compensations.À terme, le renforcement du niveau de la productionrégionale reste à étudier.La problématique éolienneEn janvier 2003, les deman<strong>des</strong> de raccordementdans la région Bretagne représentaient cent quarante-cinqprojets pour un peu plus de 955 MW,avec une forte concentration dans le Finistère et lesCôtes-d’Armor. Début 2004, elles ne représententplus que soixante-neuf projets pour une puissanced’environ 390 MW. Ces deman<strong>des</strong> ont fait l’objetd’étu<strong>des</strong> de raccordement, et ne mettent en évidenceaucune contrainte de capacité d’accueil.Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)Il est nécessaire de maintenir en conditions opérationnellesun certain nombre d’ouvrages dans la baiede Saint-Brieuc ainsi qu’à l’est du dé<strong>par</strong>tement <strong>des</strong>Côtes-d’Armor et aux abords <strong>des</strong> agglomérations deBrest et de Concarneau.69


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIREBretagneTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSRaccordement client Ille-et-Vilaine Raccordement de la sous-station de Château-Malo en antennesur le poste 63 kV de Saint-MaloMCO Côtes-d’Armor Reconstruction de la ligne 63 kV Paimpol – PlourhanMCO Finistère Reconstruction d’un tronçon de la liaison 63 kV Morlaix – LanmeurMCO Finistère Reconstruction de la ligne 63 kV Landerneau – LandivisiauSécurité alimentation Côtes-d’Armor Construction d’une liaison 63 kV entre Rostrenen et Saint-Nicolasavec dépose de la ligne Mur RostrenenSécurité alimentation Côtes-d’Armor Zone de Saint-Brieuc : construction de 12 kilomètres de liaisonssouterraines et dépose de 24 kilomètres de lignesSécurité alimentation Morbihan Construction d’une liaison 63 kV Locmalo – PlouaySécurité alimentation Morbihan Construction d’une liaison 63 kV Pontivy – Rabine70


RÉGION BRETAGNELANNIONMORLAIXGUINGAMPSAINT-MALOBRESTLA MARTYREFinistèreCHATEAULINPLAINE-HAUTESAINT-BRIEUCCôtes d'ArmorDINANLAUNAYFOUGERESIlle-et-VilaineRENNESQUIMPERPONTIVYDOMLOUPMorbihanLES QUINTESLORIENTVANNESREDONLOUISFERTCORDEMAISZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopÈrationnellePOSTES ET LIAISONSle raccordement clientla performance techniqueet Èconomique du système71


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionCentreHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique environ 15 milliards dekilowattheure en 2002, le Loiret et l’Indre-et-Loire représentant la moitiéde la consommation totale de la région.La croissance interannuelle en énergie, corrigée <strong>des</strong> variationssaisonnières, a été de 1,23 % de 1997 à 2002, contre 2,10 % pour laFrance. On distingue deux zones de consommations aux comportementsdifférents, révélateurs <strong>des</strong> flux de population : le taux de croissance dunord de la région est deux fois plus élevé que celui du sud. La région secaractérise <strong>par</strong> une dynamique beaucoup plus importante dans lessecteurs résidentiel et tertiaire que dans le secteur industriel.Les prévisions pour la décennie à venir affichent un taux de croissancemoyen de 1,09 % <strong>par</strong> an jusqu’en 2010, et de 0,76 % <strong>par</strong> an dans larégion au-delà de 2010, avec une dominante pour l’Indre-et-Loire et leLoiret. Ces valeurs sont inférieures aux taux du niveau national fournis <strong>par</strong> leBilan prévisionnel (de 2000 à 2005 : 1,37 % ; de 2005 à 2010 : 1,11 %).> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 80,3 milliards de kilowattheures en 2002. Quatresites nucléaires en assurent presque l’intégralité (Saint-Laurent, Chinon,Dampierre et Belleville, soit 11 630 MW installés), la productionhydraulique et les installations de cogénération restant marginales. Avecune consommation en pointe d’environ 3 700 MW en 2003, la région estfortement exportatrice, en <strong>par</strong>ticulier vers la région <strong>par</strong>isienne (zone deforte consommation), les Pays de la Loire et la Bretagne (faibles capacitésde production).Les prévisions d’évolution concernent essentiellement les deman<strong>des</strong>d’étu<strong>des</strong> de raccordement de production d’origine éolienne.72


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉLa sécurité d’alimentationDes <strong>contraintes</strong> de transformation THT (400 /225 kV) ap<strong>par</strong>aissent à long terme sur les zones est(Bourges) et nord (Chartres) de la région.Des <strong>contraintes</strong> sur la transformation et les ouvragesd’alimentation 90 kV ap<strong>par</strong>aissent dans leszones de Dreux, de Pithiviers, d’Orléans, de Gien,de Châteauroux, de Vierzon, de Blois et de Tours.Une restructuration <strong>des</strong> réseaux sera à envisagerpour certaines d’entre elles.Le raccordement <strong>des</strong> clientsLe raccordement de la ligne à grande vitesse SudEurope Atlantique (LGVSEA) est en cours d’étudeavec RFF. Des points de raccordements sur le réseauTHT sont recherchés entre Tours, Châtellerault etPoitiers. Côté EGS, hormis la création du postesource de Preuilly pour EGS Indre-et-Loire à <strong>par</strong>tirdu réseau Vienne, une alimentation du clientIbiden a été mise en service début 2004 depuis leposte 63 kV de Courtenay.GDF a demandé le raccordement d’un nouveauposte en 90 kV à Cormelai.La performance techniqueet économiqueLes congestions liées à l’évacuation de la productionde la centrale nucléaire de Civaux ap<strong>par</strong>aissentsur le réseau 225 kV de la Vienne, donc au sud dela région Centre.La problématique éolienneEn juin 2003, les deman<strong>des</strong> de raccordement dansla région Centre représentaient quatre-vingt-troisprojets pour un peu plus de 650 MW. Ces deman<strong>des</strong>ont fait l’objet d’étu<strong>des</strong> de raccordement. Pourl’instant, il n’y a pas de contrainte d’accueil à ceniveau de production sur le réseau public de transportdu Centre.Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)Les axes 225 kV Chaingy – Dambron etMousseaux – Marmagne sont à renouveler <strong>par</strong>tiellement(tronçons <strong>des</strong> années vingt et trente). Despostes 90 kV sont à réhabiliter dans les zonesd’Orléans, de Chartres, de Tours et deChâteauroux. Le réseau 90 kV dans les dé<strong>par</strong>tementsde l’Indre (zone de Châteauroux etVarennes), du Cher (zone de Bourges) ainsi que lesouvrages alimentant une <strong>par</strong>tie <strong>des</strong> agglomérationsde Tours et d’Orléans sont anciens ; ce quilaisse présager un long travail de renouvellementpour leur remise à niveau, notamment en ce quiconcerne les files SNCF Paris – Bordeaux et Paris –Limoges. Il sera à mener en priorité, car ces ouvragessont également sollicités en termes de transits.73


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIRECentreTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSRaccordement client Indre-et-Loire Raccordement client EGS :VienneCréation d’un poste source 90 / 20 kV à Preuilly-ClaiseRaccordement client Indre Raccordement client GDF :Création d’un poste 90kV à CormelaiRaccordement client Loiret Raccordement client Ibiden :Création d’une alimentation 63 kV depuis le poste de CourtenayMCO Loiret Enfouissement <strong>par</strong>tiel de la liaison 63 kV Gien – Les RublotsMCO Indre-et-Loire Reconstruction du poste 90 kV de La CommanderieSécurité alimentation Indre-et-Loire Renforcement de la transformation 225 / 90 kV au poste d’AvoineSécurité alimentation Indre-et-Loire Déplacement et sécurisation <strong>des</strong> liaisons 400 kVAvoine – Larcay 1 et 2Sécurité alimentation Loiret Renforcement de la transformation 225 / 90 kV au poste deChaingy pour améliorer la sécurité d’alimentation d’OrléansSécurité alimentation Loiret Renforcement de transformation 225 / 90 kV au poste de Gien74


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionChampagne-ArdenneHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique 9,4 milliards dekilowattheures en 2002. Le dé<strong>par</strong>tement de la Marne représente àlui seul plus de 40 % de la consommation, l’Aube et les Ardennesautour de 20 %, et la Haute-Marne 15 %. La croissanceinterannuelle en énergie est faible depuis 1998, et s’établit à 0,5 %.Les prévisions pour la décennie à venir prolongent ce constatstatistique et demeurent inférieures aux moyennes nationalesétablies <strong>par</strong> le Bilan prévisionnel, avec un taux de croissance de0,4 % d’ici à 2005, qui se stabilise à 0,3 % ensuite.> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 38,1 milliards de kilowattheures en 2002, dontla quasi-totalité d’origine nucléaire (centrales de Chooz et deNogent-sur-Seine).Les prévisions d’évolution concernent essentiellement laproduction d’origine éolienne, pour laquelle 290 MW sontconsidérés sur la région, en cohérence avec l’arrêté sur laProgrammation pluriannuelle <strong>des</strong> investissements de production du7 mars 2003.76


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉLa sécurité d’alimentationL’évolution de la consommation autour de zonesd’activités nécessite le renforcement d’ouvragesexistants, et plus rarement la création de postessources d’alimentation du réseau de distribution.On pense notamment aux agglomérations deChâlons-en-Champagne, de Troyes, de Saint-Dizier,et, dans une moindre mesure, d’Épernay et deChaumont.Le raccordement <strong>des</strong> clientsLe raccordement de clients industriels sur <strong>des</strong> sites<strong>par</strong>fois distants du réseau électrique, nécessited’importants ouvrages de raccordement, commedans le cas du raccordement de la LGV EstEuropéenne, pour laquelle deux sous-stationsseront implantées dans la région.La performance techniqueet économiqueLe réseau électrique de la région Champagne-Ardenne est interconnecté avec la Belgique. Ledéveloppement <strong>des</strong> échanges internationauxsature certains ouvrages THT du réseau régional,comme la transformation de Mazures et la liaisonfranco-belge Chooz – Jamiolles 225 kV.La problématique éolienneMême si le volume retenu dans le présent exercicedu Schéma de développement (40 % <strong>des</strong> projetsprésents dans la liste d’attente EGS–<strong>RTE</strong>, soit290 MW pour la région) est compatible avec lescapacités du réseau de transport, on se situe enlimite de contrainte en certains endroits. L’arrivéeou le déplacement de certains projets pourrait provoquerl’ap<strong>par</strong>ition de <strong>contraintes</strong>, notamment àl’est de Châlons-en-Champagne.Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)Des travaux sont prévus sur les axes 225 kVCreney – Rolampont et Pusy – Rolampont.77


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIREChampagne-ArdenneTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSRaccordement client Marne LGV Est / sous-station PK 88 : création du poste de VézillyRaccordement client Marne LGV Est / sous-station PK 151 : création du poste de CuperlyMCO Aube Vétusté <strong>des</strong> conducteurs sur les liaisons 225 kVCreney – Rolampont et Pusy – Rolampont : changement<strong>des</strong> conducteurs sur les deux ouvrages78


RÉGION CHAMPAGNE-ARDENNECHOOZ BACHENEMASTAINGAVELINREVINMAZURESLONNYCHARLEVILLE-MEZIERESSEDANRETHELArdennesSEUILVOUZIERSMOULAINESREIMSVESLESAINTE-MENEHOULDEPERNAYCHALONSEN-CHAMPAGNECHAMBRYMarneREVIGNYSAINT-DIZIERMORBRASBOCTOISNOGENT-SUR-SEINENOGENT-LE CHESNOY SUR-SEINEMERY-SUR-SEINETROYESCRENEYAubeBAR-SUR-AUBECHAUMONTHOUDREVILLEHaute-MarneVIELMOULINLANGRESZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopÈrationnellePOSTES ET LIAISONSle raccordement clientla performance techniqueet économique du système79


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIREFranche-ComtéTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSMCO Haute-Saône Reconstruction <strong>par</strong>tielle de la liaison 63 kV Mouthier – PontarlierMCO Haute-Saône Reconstruction du poste 63 kV de PalenteMCO Haute-Saône Rénovation HT du poste 63 kV <strong>des</strong> FinsMCO Haute-Saône Rénovation HT du poste 63 kV de Pont-de-RoideMCO Haute-Saône Remplacement <strong>des</strong> conducteurs sur les liaisons Étupes – Sierentz,DoubsMambelin – Pusy et Pusy - Rolampont82


RÉGION FRANCHE-COMTÉTerritoire-de-BelfortLUREBELFORTHaute-SaôneVESOULMONTBELIARDMAMBELINSIERENTZBASSECOURTBESANCONDOLEDoubsPONTARLIERJuraVIELMOULINLONS-LE-SAUNIERSAINT-CLAUDEGENISSIATGENISSIATZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopérationnellePOSTES ET LIAISONSle raccordement clientla performance techniqueet économique du système83


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionHaute-NormandieHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique environ 15,5 milliardsde kilowattheures en 2002. La Seine-Maritime représente 75 % decette consommation et l’Eure 25 %. Les gran<strong>des</strong> évolutions de laconsommation de 1990 à 1999 sont caractérisées <strong>par</strong> une fortecroissance du secteur tertiaire, une assez forte croissance du secteurrésidentiel, et une croissance modérée du secteur industriel.Les prévisions pour la décennie à venir sont à peu prèsconformes aux prévisions fournies <strong>par</strong> le Bilan prévisionnel au niveaunational, soit 1,2 % pour la région (1,2 % pour la Seine-Maritime et1,14 % pour l’Eure).Le secteur industriel est prépondérant avec 57,9 % de laconsommation en 2010, et marque une croissance en hausse, en<strong>par</strong>ticulier en Seine-Maritime où de nombreux projets sont attendus.En revanche, les secteurs résidentiel et tertiaire voient leur croissanceralentie.> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 55,2 milliards de kilowattheures en 2002,fournis principalement <strong>par</strong> les centrales nucléaires de Penly et Paluel.Les prévisions d’évolution concernent essentiellement laproduction d’origine éolienne.84


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉLa sécurité d’alimentationDes <strong>contraintes</strong> de transit et de vétusté sur les deuxliaisons alimentant le poste 90 kV de Rouen –Lessard devraient être résolues à court terme <strong>par</strong> leremplacement de la <strong>par</strong>tie souterraine de ces liaisons(projet en cours d’instruction réglementaire).L’augmentation <strong>des</strong> consommations sur l’axeParis – Rouen (autoroute A13) fragilise les réseaux90 kV de la zone, et induit à long terme unecontrainte sur la transformation 225 / 90 kV deSaint-Pierre-de-Bailleul.Le raccordement <strong>des</strong> clientsLa mise en service d’une unité de production électriquesituée dans l’agglomération du Havre nécessiteune liaison d’évacuation double souterrainevers le poste 225 kV de Ratier (projet en cours deconstruction).La mise en service d’une unité de production électriquesituée aux environs de Saint-Jean-de-Folleville nécessite la création d’un nouveau poste90 kV (projet en cours de construction).Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)L’alimentation du nord de Rouen est fragilisée <strong>par</strong>le vieillissement <strong>des</strong> lignes 90 kV alimentant letriangle situé entre Vaupalière, Campeaux etBourgay. Un projet de remise à niveau de cesouvrages à court terme est en cours d’instructionréglementaire.La vétusté du poste 90 kV de Pont-Audemer estrésolue <strong>par</strong> sa reconstruction (projet en cours deconcertation).85


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIREHaute-NormandieTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSRaccordement client Seine-Maritime Construction d’une liaison d’évacuation double souterrainevers le poste 225 kV de RatierRaccordement client Seine-Maritime Construction d’un nouveau poste 90 kV aux environsde Saint-Jean-de-FollevilleMCO Seine-Maritime Remplacement de la <strong>par</strong>tie souterraine <strong>des</strong> deux liaisonsSécurité alimentationentre les postes 90 kV de Rouen-Lessard etSaint-Étienne-du-RouvrayMCO Eure Reconstruction du poste 90 kV de Pont-AudemerMCO Seine-Maritime Remise à niveau <strong>des</strong> lignes 90 kV alimentant le triangle entreles postes 90 kV de Vaupalière, Campeaux et Bourgay(agglomération de Rouen)86


RÉGION HAUTE-NORMANDIEARGOEUVESPENLYDIEPPEPALUELFECAMPSeine MaritimeBARNABOSLE HAVRELA VAUPALIEREROUENTERRIERREMISEROUGEMONTIERSTOURBEEureLES ANDELYSBERNAYTILLEULEVREUXMEZEROLLESZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopérationnellePOSTES ET LIAISONSle raccordement clientla performance techniqueet économique du système87


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionÎle-de-FranceHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique environ 61,5 milliardsde kilowattheures en 2002. Paris a représenté 24 % de cetteconsommation, les Hauts-de-Seine et les Yvelines 13 % chacun, laSeine-et-Marne 12 %, l'Essonne 11 %, la Seine-Saint-Denis 10 %,le Val-de-Marne 9 % et le Val-d’Oise 8 %.Les prévisions pour la décennie à venir sont conformes auxprévisions fournies <strong>par</strong> le Bilan prévisionnel au niveau national, soit1,3 % pour la région (croissance due essentiellement au secteurtertiaire).> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 7,8 milliards de kilowattheures en 2002,provenant <strong>des</strong> centrales thermiques classiques de la région.Les prévisions d’évolution sont marquées <strong>par</strong> l’arrêt définitif <strong>des</strong>groupes de production de Champagne-sur-Oise, Montereau, puisVaires-sur-Marne, et la mise en service du nouveau groupe d’Issy-les-Moulineaux.88


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉLa sécurité d’alimentationLa croissance <strong>des</strong> consommations du quart sudouestde l'Île-de-France conduit à une contraintedans l’alimentation de toute la clientèle <strong>des</strong>Yvelines, du sud <strong>des</strong> Hauts-de-Seine et du quartsud-ouest de Paris. Le renforcement correspondant,en cours d’instruction réglementaire,consiste à créer le poste 400 / 225 kV à Méré, dansles Yvelines, et à le raccorder au poste d’Élancourt<strong>par</strong> une liaison 225 kV. Ces ouvrages ne devraientmalheureusement pas être mis en service avant2007, d’où une forte contrainte sur la zone entre2003 et 2007.La croissance <strong>des</strong> consommations sur le quart nordouestde la première couronne entraîne <strong>des</strong><strong>contraintes</strong> sur la transformation 400 / 225 kV duposte de Cergy. Ce problème, déjà identifié et soumisà la concertation, est accentué <strong>par</strong> l’arrêt définitif<strong>des</strong> groupes de production de la centrale deChampagne-sur-Oise. La solution de renforcement,connue, consiste en la création d’une nouvelle liaisonsouterraine 225 kV entre Triel-sur-Seine (posteNourottes) et Nanterre.La progression <strong>des</strong> consommations sur le nord-estde la première couronne entraînera à court terme<strong>des</strong> <strong>contraintes</strong> sur la transformation 400 / 225 kVde Villevaudé (Seine-et-Marne) et sur le couloir225 kV Villevaudé – Romainville.De la même manière, la progression <strong>des</strong> consommationsdans le Val-de-Marne entraînera à courtterme <strong>des</strong> risques de coupures, sur certaines pério<strong>des</strong>de l’année.Le raccordement <strong>des</strong> clientsLa création de la liaison TGV est nécessitera, pourson alimentation, la création d’un nouveau postede transformation 400 kV sur la commune dePenchard, au nord-ouest de Meaux.Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)La vétusté de certains ouvrages alimentant la zoned’Épinay-sous-Sénart conduit à <strong>des</strong> menaces decoupures croissantes.Le projet de reconstruction de lignes <strong>par</strong>ticipant àcette alimentation est actuellement en cours deconcertation.En plus de la contrainte générale liée à la croissancede la consommation de cette zone, on constateque de nombreux ouvrages du nord-ouest de lapremière couronne — postes et liaisons souterraines— nécessiteront à court terme <strong>des</strong> travaux deréhabilitation.89


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIREÎle-de-FranceTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSSécurité alimentation Yvelines Construction du poste 400 / 225 kV Yvelines et de la liaisonÉlancourt – Yvelines 225 kV (<strong>contraintes</strong> sur les lignes 225 kVÉlancourt – Villejust et Élancourt – Mézerolles)Sécurité alimentation Hauts-de-Seine Création de la liaison souterraine 225 kV Nanterre – Nourottes(<strong>contraintes</strong> de transit)Raccordement client Seine-et-Marne Création d’un poste 400 kV sur la commune de Penchard, aunord-est de Meaux (TGV Est)Raccordement client Hauts-de-Seine Création d’une liaison souterraine 63 kV entre Harcourt etIssy-les-Moulineaux (raccordement du Syctom)Raccordement client Val-de-Marne Création de deux liaisons souterraines 63 kV entre Villeneuve etPasiphaé (raccordement du Siaap)MCO Seine-Saint-Denis Renforcement du poste 225 kV et dépose du poste 63 kVde La Courneuve (vétusté du poste 63 kV de La Courneuve et<strong>des</strong> liaisons 63 kV l’alimentant)MCO Val-de-Marne Reconstruction de la ligne 63 kV Cossigny – Jonchères, dépose<strong>des</strong> lignes Épinay – Villeneuve, et renforcement du poste deCossigny 63 kV (vétusté <strong>des</strong> lignes d’alimentationd’Épinay-sous-Sénart)MCO Seine-et-Marne Reconstruction / réhabilitation du poste 400 kV de VillevaudéMCO Seine-Saint-Denis Reconstruction du poste 225 kV Ampère – Projet SeineMCO Hauts-de-Seine Réhabilitation du poste 63 kV de FallouMCO Hauts-de-Seine Réhabilitation du poste de Puteaux 63 kVMCO Seine-et-Marne Poste 63 kV de PécyMCO Seine-et-Marne Reconstruction de la <strong>par</strong>tie HTB du poste 63 kV de RomainvilleMCO Yvelines Réhabilitation du poste 63 kV de Porcheville90


RÉGION ÎLE-DE-FRANCETERRIERTILLEULMANTES-LA-JOLIEMEZEROLLESPONTOISECERGYSAINT-GERMAIN-EN-LAYEVald'OiseMONTMORENCYARGENTEUILPLESSIS-GASSOTLA HERSEVILLEVAUDECHAMBRYMEAUXTORCYVERSAILLESMORBRASYvelinesRAMBOUILLETPALAISEAUVILLEJUSTMERY-SUR-SEINEEssonneEVRYCIROLLIERSMELUNSeineet-MarnePROVINSBOCTOISETAMPESFONTAINEBLEAULE CHESNOYDAMBRONGATINAISSEREINSAUSSETTABARDERIEBOBIGNYNANTERREPARISZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEsécuritéd'alimentationPOSTES ET LIAISONSmaintien en conditionopérationnelleCRETEILraccordement clientperformance techniqueet économique du système0 40 80 kms91


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionLanguedoc-RoussillonHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique 13 milliards dekilowattheures en 2002, avec une pointe en puissance de2 715 MW. L’Hérault et le Gard représentent chacun environ 30 %du total, l’Aude et les Pyrénées-Orientales 15 % et la Lozère 5 %.La croissance interannuelle, corrigée <strong>des</strong> variations saisonnières, aété de 2,6 % pour la période 1990–2000. On note que les secteursrésidentiel et tertiaire prennent une <strong>par</strong>t importante avec 74 %,à l’inverse de l’industrie (sauf pour le Gard) avec 25 %.Les prévisions pour la décennie à venir intègrent une croissancedémographique soutenue dans la région, et considèrent les grandsprojets connus de lignes à grande vitesse. Il en résulte unecroissance régionale de 1,7 %, supérieure à la moyenne nationale(1,3 %).> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 2,7 milliards de kilowattheures en 2002, pourune puissance raccordée au réseau <strong>RTE</strong> de 2 300 MW.Les prévisions d’évolution concernent essentiellement laproduction d’origine éolienne, pour laquelle 1 000 MW sontconsidérés sur la région, en cohérence avec l’arrêté sur laProgrammation pluriannuelle <strong>des</strong> investissements de production du7 mars 2003.92


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉLa sécurité d’alimentationet le raccordement <strong>des</strong> clientsconsommateursLa région Languedoc-Roussillon se caractérise <strong>par</strong>une forte consommation sur la côte méditerranéenne,concentrée autour <strong>des</strong> villes de Nîmes,Montpellier, Béziers, Narbonne et Perpignan. Cettezone, qui attire beaucoup de nouveaux résidents,connaît également une forte augmentation démographique.Par ailleurs, cette zone côtière est marquée <strong>par</strong> l’arrivéede nouvelles infrastructures routières (contournementautoroutier de l’agglomération deMontpellier) et ferroviaires (TGV Méditerranée etTGV Barcelone – Perpignan).Dans toute cette zone, le réseau de transport arriveen limite de capacité, notamment l’été avec l’activitétouristique.La performance techniqueet économiqueLa région Languedoc-Roussillon est traversée <strong>par</strong> <strong>des</strong>axes de transport Nord-Sud et Est-Ouest visant àévacuer la production hydraulique du Massif central,<strong>des</strong> Cévennes et de la vallée du Rhône vers lesrégions de forte consommation.Toutefois, le réseau, relativement ancien, s’avère <strong>par</strong>foisde trop faible capacité pour permettre l’évacuationde cette production.Enfin les ouvrages de transport qui traversent l’Audeet la région perpignanaise limitent les possibilitésd’échanges d’énergie entre les différents pays del’Union européenne.La problématique éolienneLa région est <strong>par</strong>ticulièrement propice à l’installationde production d’origine éolienne, alors que le réseaude transport, déjà fortement sollicité <strong>par</strong> l’évacuationde la production hydraulique de la région, n’estpas dimensionné pour accueillir cette productionsupplémentaire.Un volume de l’ordre de 1 000 MW sur la régionpeut néanmoins être évacué, sous réserve qu’il soitimplanté sur <strong>des</strong> sites « favorables » du point de vuedu réseau de transport.Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)Les autres zones en contrainte sont dues à <strong>des</strong>réseaux souvent anciens, comportant <strong>des</strong> ouvragesde faible capacité ou trop peu denses. Ils ne pourrontassurer la <strong>des</strong>serte de la consommation entoute sécurité. Cela se traduit <strong>par</strong> une baisse de laqualité de fourniture : risques de coupures et demauvaise qualité de tension.Ainsi, les régions de Lodève, de Mende ou d’Alèssont <strong>des</strong>servies <strong>par</strong> <strong>des</strong> ouvrages vieillissants etsaturés.93


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionLanguedoc-RoussillonPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIRETYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSRaccordement client Pyrénées-Orientales Alimentation de la sous-station TGV « Sud Perpignan »Raccordement client Pyrénées-Orientales Création du poste source CanetRaccordement client Hérault Travaux au poste SaumadeRaccordement client Hérault Création du poste source Pont-TrinquatRaccordement client Hérault Création du poste source Grande-MottePerformance Frontière Augmentation de la capacité d’échange entre la Francefranco-espagnole et l’Espagne : création de la ligne Baixas – Bescano94


RÉGION LANGUEDOC-ROUSSILLONMENDELozèreCOULANGESFLORACTRICASTINALESLE VIGANGardTAVELAGASSESJONQUIERESNIMESREALTORBOUTRERUEYRESLODEVEMONTPELLIERTAMAREAUVERFEILHéraultISSELLA GAUDIEREBEZIERSSETECARCASSONNENARBONNELIMOUXAudeBAIXASPERPIGNANPRADESPyrénées-OrientalesCERETVICZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopÈrationnellePOSTES ET LIAISONSle raccordement clientla performance techniqueet économique du système95


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionLimousinHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique 4,1 milliards dekilowattheures en 2002. Le dé<strong>par</strong>tement de la Haute-Viennereprésente plus de la moitié de cette consommation, la Corrèzeenviron un tiers et la Creuse un peu moins de 15 %. Corrigée <strong>des</strong>aléas climatiques, la croissance moyenne annuelle de laconsommation de la région Limousin s’est élevée à 1,8 % sur lapériode 1990–2000, soit un niveau légèrement inférieur à celui de laFrance sur la même période (2,4 %). Le secteur consommateur leplus important dans la région est la papeterie. Cette branchereprésente environ 35 % de la consommation d’électricité régionale,contre 8 % au niveau national.Pour la décennie à venir, les estimations issues du scénariomédian prévoient une croissance de 0,9 % <strong>par</strong> an. Parmi les troisdé<strong>par</strong>tements de la région, seule la Haute-Vienne a vu sa populationstabilisée sur la période 1990–1999, la Corrèze et la Creuse ayantpour leur <strong>par</strong>t enregistré un léger recul de leur population. Laprojection de population prise en compte au niveau <strong>des</strong> hypothèsesest com<strong>par</strong>able à ce constat, et conduit globalement à une légèrebaisse de la population régionale sur la période 2000–2015.> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 2,1 milliards de kilowattheures en 2002, à 80 %d’origine hydraulique. Ce niveau de production est fonction <strong>des</strong> variationsannuelles d’hydraulicité. La production régionale est égalementen <strong>par</strong>tie assurée à <strong>par</strong>tir de sites thermiques classiques dont certainscogénérateurs.Les hypothèses de production au niveau régional se limitent àquelques deman<strong>des</strong> recensées dans la Creuse et en Corrèze.96


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉLa sécurité d’alimentationDans la zone comprise entre Limoges et l’ouest dudé<strong>par</strong>tement de la Haute-Vienne, ainsi que dansl’Aubussonnais, le réseau de transport est sujet à<strong>des</strong> <strong>contraintes</strong> de transit en cas de perte d’ouvrage.L’est de l’agglomération limougeaude et le nordouestde la Corrèze présentent <strong>des</strong> <strong>contraintes</strong>dues à <strong>des</strong> réseaux souvent anciens et comportant<strong>des</strong> ouvrages aux capacités faibles. Le risque est ladiminution de la qualité de fourniture liée aux risquesde coupures. Le programme de sécurisationmécanique engagé doit progressivement limiter cerisque.Le raccordement <strong>des</strong> clientsLes <strong>contraintes</strong> de ce type concernent les postesd’alimentation du distributeur, et sont liées à <strong>des</strong>besoins d’amélioration de la qualité de fourniture.Le nord et le sud de la Haute-Vienne ainsi que lenord de la Creuse sont <strong>des</strong>servis <strong>par</strong> <strong>des</strong> liaisons detension 90 kV isolées. La continuité d’alimentation,tributaire d’incidents sur un ouvrage du réseau, sedégradera.La performance techniqueet économiqueEn période de forte production, le débouclage duréseau 90 kV génère la mise en précarité <strong>des</strong> postesd’alimentation de la zone nord-ouest de laCorrèze (Saillant, Lubersac, Saint-Yreix et Traverse).Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)La région comporte <strong>des</strong> ouvrages anciens pour lesquelsse pose la question de travaux lourds de réhabilitation,voire de renouvellement, en <strong>par</strong>ticulierles lignes d’évacuation de la production hydrauliquedu Massif central. Des expertises techniques dedétail doivent être menées pour définir le niveau<strong>des</strong> actions à engager sur ces ouvrages. Leur miseen œuvre sera coordonnée avec la politique <strong>des</strong>écurisation mécanique.97


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIRELimousinDans le cadre du projet de Zénith, la Communauté d’agglomération Limoges-Métropole a demandél’enfouissement <strong>des</strong> lignes 90 kV Beaubreuil – Aurence et Beaubreuil – Maureix.Cette mise en souterrain sur une longueur d’environ 500 mètres est en cours d’instruction <strong>administrative</strong>.98


RÉGION LIMOUSINEGUZONMARMAGNEBELLACGUERETCUBNEZAISPLAUDSAINT-JUNIENLIMOGESROCHECHOUARTHaute-VienneCreuseAUBUSSONUSSELTULLECorrèzeLE BREUILBRIVE-LA-GAILLARDERUEYRESRUEYRESZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopÈrationnellePOSTES ET LIAISONSle raccordement clientla performance techniqueet économique du système0 50 100 Km99


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionLorraineHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique environ 18,8 milliardsde kilowattheures en 2002. La Moselle représente à elle seule prèsde 50 %, la Meurthe-et-Moselle et les Vosges 44 % ré<strong>par</strong>tis defaçon égale. Quant à la Meuse, sa consommation est faible (7 %).La croissance interannuelle en énergie, corrigée <strong>des</strong> variationssaisonnières, a été de 2,2 % de 1990 à 1999, contre 2,4 % pour laFrance. Le secteur industriel est prépondérant dans laconsommation électrique de la Moselle et <strong>des</strong> Vosges (plus de65 %). Cela provient de la présence de nombreuses industriescomme la sidérurgie, la chimie ou le papier.Les prévisions pour la décennie à venir sont un peu inférieuresaux prévisions fournies <strong>par</strong> le Bilan prévisionnel au niveau national,soit 1 % jusqu’en 2013.> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 45,5 milliards de kilowattheures en 2002, enquasi-totalité d’origine thermique. Elle provient essentiellement deCattenom (nucléaire) et Émile Huchet. Des groupes de cogénérationcomplètent cette production. La région est fortement exportatrice,notamment vers l’étranger.Les prévisions d’évolution concernent essentiellement laproduction d’origine éolienne, pour laquelle près de 200 MW sontconsidérés sur la région.100


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉEn région Lorraine, 600 kilomètres de réseau 225,150 et 63 kV avaient plus de cinquante ans en2003.Cependant, ces ouvrages anciens ne sont pasde facto obsolètes, mais ces chiffres montrent lamontée en puissance de la question du vieillissementdu réseau.La sécurité d’alimentationDans l’agglomération nancéienne, malgré la miseen service du poste de Custines, une insuffisancede transformation ap<strong>par</strong>aîtra à moyen terme sur leposte de Laneuveville. De même, <strong>des</strong> <strong>contraintes</strong>ap<strong>par</strong>aîtront sur la boucle 63 kV intra-muros deNancy.La mise en service de la sous-station LGV Est deRele (ex-Moulon – Pont-à-Mousson) fragilise leréseau 225 kV et le réseau 63 kV de la zone.La liaison 63 kV entre Cirey et Réchicourt (Moselle)ne permet pas de faire transiter suffisammentd’énergie pour assurer un secours entre les zonesde Lunéville et de Sarrebourg.Des <strong>contraintes</strong> ont aussi été détectées sur leslignes 63 kV Hériménil – Varangéville etDogneville – Voncey.de ce territoire ; et cela, malgré les travaux de réhabilitationqui ont accompagné la création récentedu poste de KerbachL’autotransformation 400 / 225 kV du poste deVigy, alimentant principalement le sillon mosellan,est saturée. Un rééquilibrage <strong>des</strong> apports 225 kVest prévu dans cette zone.Dans les Vosges, <strong>des</strong> <strong>contraintes</strong> ap<strong>par</strong>aîtront àlong terme sur <strong>des</strong> pertes d’ouvrages 225 kV entreJeuxey et Vincey, liées au report sur le réseau 63 kV.Le raccordement <strong>des</strong> clientsLe raccordement de nouveaux clients industriels estprévu à Laneuvelotte et Stenay.Les créations du poste 63 kV de Biberkirch àSarrebourg et du poste de La Foret près deGironcourt sont également prévues.La SNCF prévoit différents raccordements : électrification<strong>des</strong> lignes vosgiennes avec les postes deLangley à Vincey et Moyenmoutier à Étival ; créationde deux sous-stations pour la future LGV : uneà Rele (ex-Moulon – Pont-à-Mousson), et l’autre àTrois Domaines (Beauzée).Le poste de Peltre 225 kV (alimentation de l’UEM)sera doté d’une nouvelle alimentation.La sous-station LGV Est de Trois Domaines(Beauzée) nécessitera le renforcement de la transformationde Revigny. Par ailleurs, l’évolution <strong>des</strong>charges sur Saint-Dizier nécessitera de renforcer leréseau au sud de Revigny. La transformation 225 /63 kV de Stenay arrivera à saturation d’ici à 2013.Les développements récents et potentiels annoncés<strong>par</strong> EGS Lorraine Trois Frontières satureront la capacitéde transformation de Saint-Hubert, et nécessiterontà moyen terme un renforcement du réseau63 kV entre Saint-Hubert et Basse-Ham.De même, le développement en cours de zonesd’aménagement entre Saint-Avold et Petite Rosselle(Farébersviller, Forbach) rend précaire l’alimentationLa performance techniqueet économiqueLe réseau 225 kV au nord de la Moselle, interconnectéavec la Belgique, est l’objet de congestions.En effet, la plaque France – Belgique – Allemagne –Pays-Bas se caractérise <strong>par</strong> la présence d’un payslargement importateur (Pays-Bas) et d’un pays largementexportateur (France).De plus, l’évacuation de la production mosellaneentraîne <strong>des</strong> congestions sur le réseau 225 kV entreles postes de Vigy et Saint-Avold dans certainessituations d’exploitation. La construction de la liaisonMarlenheim – Vigy 400 kV résoudra ces<strong>contraintes</strong>.Par ailleurs, le poste de Sarrebourg 225 kV n’est101


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionLorrainepas dimensionné pour permettre d’assurer un lienentre l’Alsace et la Lorraine.La construction du poste de Sarrebourg Nord225 kV, dans le cadre du projet Marlenheim – Vigy400 kV, résoudra cette contrainte et permettrad’améliorer la qualité de fourniture dans la régionde Sarrebourg.La problématique éolienneDes projets de production éolienne sont envisagésdans la région.Ce volume représenterait une puissance de200 MW, dont 120 MW en Moselle.Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)La réhabilitation de la liaison 225 kV Revigny –Vandières est programmée.La liaison 150 kV Void – Vincey sera déposée à la suitede la mise en service de la liaison 225 kV Croix-de-Metz – Void.Les liaisons Longuyon – Moulaine, Landres –Longuyon, Landres – Verdun, Landres – La Moulinelle,La Moulinelle – Vandières, Millery – Vandières, DeVernejoul – Viaud, Puttelange – Sarreguemines etDieuze – Sarrebourg feront l’objet d’opérations demaintien en conditions opérationnelles.PROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIRETYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSSécurité alimentationSécurité alimentationMeurthe-et-Moselle Réorganisation du réseau 225 kV aux alentours de VandièresMeurthe-et-Moselle Liaison 63 kV Cirey – RéchicourtSécurité alimentation Meuse Ajout d’un autotransformateur de 600 MVA à RevignyRaccordement clientRaccordement clientMeurthe-et-Moselle Nouveau poste 225 kV LGV Est à Rele (ex-Moulon)Meurthe-et-Moselle Client industriel à Laneuvelotte sur CustinesRaccordement client Meuse Nouveau poste 225 kV LGV Est à Trois DomainesRaccordement client Moselle Nouveau poste 63 kV de BiberkirchMCOMeurthe-et-Moselle Liaison Millery – Vandières (réorganisation)MCO Meuse Dépose de la liaison 150 kV Vinvey – VoidMCOMeurthe-et-Moselle Dépose de la liaison 150 kV Ancerville – VandièresMCO Moselle Reconstruction <strong>par</strong>tielle de la liaison 63 kVPuttelange – SarregueminesPerformance Moselle Liaison 400 kV Marlenheim – VigyPerformance Moselle Construction du poste 225 kV de Sarrebourg Nord102


RÉGION LORRAINELONNYLONGWYMOULAINETHIONVILLECATTENOMUCHTELFANGENBRIEYVIGYFORBACHVERDUNMETZBOULAY-MOSELLESAINT-AVOLDSARREGUEMINESMeuseMoselleBLENODBEZAUMONTCRENEYREVIGNYBAR-LE-DUCCOMMERCYTOULNANCYNEUVES-MAISONSHOUDREVILLECHATEAU-SALINSMeurthe-et-MoselleLUNEVILLESARREBOURGMERY-SUR-SEINENEUFCHATEAUVINCEYMUHLBACHSAINT-DIEVosgesEPINALLOGELBACHZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopÈrationnellePOSTES ET LIAISONSle raccordement clientla performance techniqueet économique du système0 50 100 kms103


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionMidi-PyrénéesHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique 15,7 milliards de kilowattheures en 2002. Ledé<strong>par</strong>tement de la Haute-Garonne représente environ 40 % de cette consommation, lesHautes-Pyrénées et le Tarn un peu plus de 10 %, et chacun <strong>des</strong> cinq autres (Ariège,Aveyron, Gers, Lot et Tarn-et-Garonne) moins de 10 %. Corrigée <strong>des</strong> aléas climatiques, lacroissance moyenne annuelle de la consommation de la région Midi-Pyrénées s’est élevée à2,2 % entre 1990 et 2000, soit un niveau légèrement inférieur à celui de la France sur lamême période. Cette croissance régionale de la consommation d’électricité s’appuie sur undéveloppement important <strong>des</strong> secteurs tertiaire et résidentiel, au détriment de l’industrie. Laré<strong>par</strong>tition sectorielle régionale est com<strong>par</strong>able à la ré<strong>par</strong>tition française, avec cependant<strong>des</strong> dis<strong>par</strong>ités dé<strong>par</strong>tementales importantes.Pour la décennie à venir, le Bilan prévisionnel estime que la croissance de consommationannuelle d’énergie électrique française sera de 1,3 % en moyenne. Pour la région Midi-Pyrénées, les estimations issues du scénario médian prévoient une croissance de 0,8 % <strong>par</strong>an. Ce niveau intègre l’impact d’actions de maîtrise de la demande d’électricité, notammentdans le dé<strong>par</strong>tement du Lot, ainsi que la baisse de consommation de sites industriels quiconsomment beaucoup d’électricité.> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 29 milliards de kilowattheures en 2002, la plus grande <strong>par</strong>tie étantd’origine nucléaire. La production d’origine hydraulique, issue principalement <strong>des</strong> valléespyrénéennes et de l’Aveyron, représente environ 13 % du total français. La productionrégionale est également en <strong>par</strong>tie assurée à <strong>par</strong>tir de thermique classique.Les hypothèses de production concernent essentiellement le raccordement deproduction éolienne. En effet, le gisement hydrologique régional est équipé, et le potentielrésiduel reste limité en volume. Compte tenu du potentiel régional et <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> deraccordement au réseau de <strong>RTE</strong> ou <strong>des</strong> distributeurs, un volume de l’ordre de 280 MW aété pris en compte à l’horizon 2010, correspondant à la <strong>par</strong>t « évacuable » (sansrenforcement du réseau existant).104


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉLa sécurité d’alimentationLes centres d’activités, notamment aéronautiques,connaissent un taux de croissance soutenu dansl’agglomération de Toulouse et sa grande périphérie.Cela se traduit <strong>par</strong> <strong>des</strong> hausses de consommationd’énergie, dues aux développements économiquesou démographiques. Dans le Gers, l’agriculture— en <strong>par</strong>ticulier l’arrosage en été — constitueun fort appel de puissance.La zone de l’agglomération toulousaine et de sagrande périphérie, mais aussi les agglomérationsde Montauban, de Tarbes et de Lannemezan, présentent<strong>des</strong> <strong>contraintes</strong> d’alimentation dues à <strong>des</strong>réseaux souvent anciens, comportant <strong>des</strong> ouvragesde faible capacité et peu maillés. Le risque de coupuren’est plus négligeable, et cela se traduit <strong>par</strong>une baisse de la qualité de fourniture.De même, dans le Gers, le Tarn et l’Aveyron, leréseau, peu dense, devra être conforté dans lefutur. Sinon, les activités agricoles seront confrontéesà une mauvaise qualité de fourniture.Le raccordement <strong>des</strong> clientsParmi les onze <strong>contraintes</strong> de ce type recensées,neuf concernent le distributeur et sont liées à <strong>des</strong>croissances de la consommation pour lesquellespourrait être envisagée soit une garantie de l’alimentationactuelle, soit la création de nouveauposte. Au niveau industriel, les deman<strong>des</strong> concernentl’alimentation de la SNCF et le raccordementdu client EADS, dans le cadre du projet A380.La performance technique etéconomiqueLes échanges en EuropeLa Commission européenne souhaite que lescongestions aux frontières soient résorbées, et queles pays membres atteignent un objectif de 10 %du niveau d’interconnexion d’ici à 2005.Ce niveau d’interconnexion correspond au rapportentre la capacité totale d’interconnexion du payset la capacité de production installée dans le pays ;pour l’Espagne, sa valeur était de 4 % en 2001.L’objectif rappelé <strong>par</strong> les pouvoirs publics estd’amener à moyen terme le niveau d’interconnexionentre la France et l’Espagne à 4 000 MW.L’évacuation de la productionLes réseaux <strong>des</strong> vallées d’Aure et du Louron, duGave de Pau, de La Pique, de l’Adour ainsi que del’Ariège sont constitués <strong>par</strong> <strong>des</strong> ouvrages souventsaturés et relativement anciens. Ces réseaux s’avèrentde trop faible capacité pour permettre l’évacuationde la production dans certaines configurationsd’hydraulicité.La problématique éolienneOn observe un potentiel élevé dans l’Aveyron et leTarn, auquel correspond une capacité d’évacuationtrès limitée, nécessitant — pour aller au-delàde la puissance « raccordable » sans renforcement— une coordination avec la région Languedoc-Roussillon dont les réseaux sont influencés.Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)La région comporte <strong>des</strong> ouvrages anciens pour lesquelsse pose la question de travaux lourds deréhabilitation, voire de renouvellement, en <strong>par</strong>ticulierles lignes d’évacuation de la productionhydraulique <strong>des</strong> vallées pyrénéennes et du Massifcentral. Des expertises techniques de détail doiventêtre menées pour définir le niveau <strong>des</strong> actionsà engager sur ces ouvrages. Leur mise en œuvresera coordonnée avec la politique de sécurisationmécanique.105


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIREMidi-PyrénéesTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSSécurité alimentation Haute-Garonne Reconstruction de la ligne 63 kV Colomiers – LéguevinMCOSécurité alimentation Lot Sécurisation de l’alimentation de la zone de CahorsSécurité alimentation Haute-Garonne et Tarn Construction de la liaison 63 kV VerfeilSaint-Sulpice et déposede la ligne 63 kV Balma – Saint-SulpiceSécurité alimentation Gers Création du poste de NoilhanSécurité alimentation Gers Sécurisation de l’alimentation<strong>des</strong> zones de Bérat et SeyssesSécurité alimentation Aveyron Création du poste de Marcillac-VallonRaccordement client Haute-Garonne Raccordement du client EADS (Grand Noble)MCO Haute-Garonne Reconstruction du poste de RevelMCO Ariège Restructuration <strong>des</strong> réseaux de la zone de FoixMCO Aveyron Reconstruction du poste de Godin et de la ligne 63 kVCajarc – Godin106


RÉGION MIDI-PYRÉNÉESLE BREUILEGUZONGOURDONLotFIGEACRUEYRESCAHORSAveyronRODEZDONZACCUBNEZAISTarn et GaronneCONDOMMONTAUBANCASTELSARRASINVILLEFRANCHEDE-ROUERGUEALBIMILLAUGersAUCHMIRANDELESQUIVEMURETTOULOUSEVERFEILTarnCASTRESLA GAUDIEREMARSILLONISSELLOURDESTARBESCAZARILHauteGaronneHautesPyrénéesSAINT-GAUDENSPAMIERSSAINT-GIRONSFOIXAriègeZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEPOSTES ET LIAISONSla sécuritéd'alimentationKmle maintien en conditionopérationnellele raccordement clientla performance techniqueet économique du système107


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionNord-Pas-de-Calais108HYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique 34,8 milliards dekilowattheures en 2002.Les prévisions pour la décennie à venir sont inférieures auniveau national, et s’élèvent à environ 0,8 % d’ici à 2005, pourdécroître jusqu’à 0,5 % d’ici à une dizaine d’années, malgrél’installation de zones d’activités qui induisent <strong>des</strong> taux d’évolutionimportants (jusqu’à + 3 %) dans certains arrondissements.> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 41 milliards de kilowattheures en 2002,provenant essentiellement de la centrale nucléaire de Gravelines.Les prévisions d’évolution concernent essentiellementl’installation, d’ici à 2005, d’une centrale de productionfonctionnant à <strong>par</strong>tir <strong>des</strong> gaz sidérurgiques de Sollac Dunkerque etde gaz naturel. Un volume de production éolienne de 340 MW,cohérent avec la cible fixée <strong>par</strong> la Programmation pluriannuelle <strong>des</strong>investissements de production, a été ré<strong>par</strong>ti sur la région enfonction <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> de raccordement de producteurs éoliensconnues au premier trimestre 2003.


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉLa sécurité d’alimentation etle raccordement <strong>des</strong> postes sourcesL’évolution de la consommation autour de zonesd’activités nécessite la création de postes sourcesd’alimentation du réseau de distribution (NoordGracht, Auchel, Acti<strong>par</strong>c, Premy) ou, dans unemoindre mesure, le renforcement d’ouvrages existants(boucle 90 kV de Béthune, <strong>par</strong> exemple).La performance techniqueet économiqueLe réseau de la région Nord-Pas-de-Calais est interconnectéavec l’Angleterre d’une <strong>par</strong>t, et avec laBelgique d’autre <strong>par</strong>t. Le développement <strong>des</strong> échangesinternationaux a une incidence sur certaines<strong>contraintes</strong> observées sur le réseau régional (surl’ouvrage 225 kV Holque – Guarbecque –Zwoestyne ou sur la boucle 225 kV de Lille, <strong>par</strong>exemple).La problématique éolienneEn plus <strong>des</strong> 340 MW de production éolienne prisen compte pour la région, un projet de grandeimportance (environ 240 MW) est prévu à Fruges.Cela se traduit <strong>par</strong> <strong>des</strong> <strong>contraintes</strong> sur certainsouvrages qui ne permettent pas d’évacuer la puissanceproduite (c’est le cas de la file 90 kVFrévent – Hesdin Saint-Pol – Pernes), ou <strong>par</strong> la créationde nouveaux postes d’évacuation (typeFruges).109


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIRENord-Pas-de-CalaisTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSSécurité alimentation Nord Renforcement de l’alimentation du poste de Prémy <strong>par</strong>la création d’une ligne issue de HordainRaccordement client Nord Création du poste source de Prémy (développement dela zone d’activité Actipôle)MCO Nord Réorganisation <strong>des</strong> réseaux aux abords de Coudekerque BrancheMCO Nord Renouvellement du poste de Grande Synthe 90 kVPerformance Nord Renforcement de la ligne 400 kV Avelin – Avelgem(interconnexion France – Belgique)110


RÉGION NORD-PAS-DE-CALAISDUNKERQUESELLINDGEGRAVELINESCALAISWARANDELES ATTAQUESMANDARINSBOULOGNE-SUR-MERSAINT-OMERTOURCOINGMONTREUILPas-de-CalaisBETHUNELENSWEPPESLILLEAVELINROUBAIXAVELGEMNordDOUAIGAVRELLEVALENCIENNESARRASMASTAINGCAMBRAIARGOEUVESCHEVALETAVESNESSUR-HELPEARGOEUVESLATENALONNYLONNYZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopérationnellePOSTES ET LIAISONSle raccordement clientla performance techniqueet économique du système0 50 100 Km111


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionProvence-Alpes-112Côte d’AzurHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé 32,4 milliards de kilowattheures en 2002, soit près de8 % de la consommation nationale. Le dé<strong>par</strong>tement <strong>des</strong> Bouches-du-Rhônereprésente à lui seul près de la moitié de cette consommation. Viennent ensuite lesAlpes-Maritimes et le Var, représentant respectivement 20 % et 15%. Corrigée <strong>des</strong>aléas climatiques, la croissance moyenne annuelle de la consommation de la régionPaca s’est élevée à 2,2 % sur la période 1990–2000, soit un niveau légèrementinférieur à celui de la France sur la même période, principalement à cause duralentissement de la consommation industrielle qui couvre 38 % de laconsommation régionale. À l’inverse, les consommations liées aux secteursrésidentiel et tertiaire, prépondérants dans le Var et les Alpes-Maritimes, oùl’évolution démographique est supérieure à la moyenne, ont connu <strong>des</strong> croissancestrès élevées (plus de 3 %).Pour la décennie à venir, le Bilan prévisionnel estime que la croissance deconsommation annuelle d’énergie électrique française sera de 1,3 % en moyenne.Pour la région Paca, les estimations issues du scénario médian prévoient unecroissance de 1,6 % <strong>par</strong> an, qui s’explique <strong>par</strong> la croissance démographiquesoutenue prévue <strong>par</strong> l’Insee à la suite du recensement de 1999. Un autre scénario,qui repose sur une politique beaucoup plus volontariste en matièred’environnement, a été étudié. Il conduit à une extension du Plan Éco Énergie àl’ensemble de la région, et prévoit une croissance de 1,4 %.> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit près de 14 milliards de kilowattheures en 2002, provenant auxdeux tiers de la production hydraulique, et à un tiers du thermique classique : la régionest donc fortement importatrice.Les hypothèses de production concernent uniquement l’éolien, pour lequel unvolume de 200 à 400 MW a été pris en compte en fonction <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> eninstruction sur la région (ce volume s’inscrit dans la fourchette fixée pour l’éolien <strong>par</strong>l’arrêté sur la Programmation pluriannuelle de investissements de production).


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉLa sécurité d’alimentationDes <strong>contraintes</strong> sont d’ores et déjà constatées surle réseau de la région :• une grande <strong>par</strong>tie du littoral à l’est de la région(Var et Alpes-Maritimes), qui constitue un bassin deconsommation très important, se trouve déjà ensituation difficile, le réseau à très haute tensionayant atteint ses capacités maximales. La créationde la ligne 400 kV Boutre – Broc-Carros associée aurenforcement de la ligne 225 kV Boutre – Coudonréalisé à la fin de 2003, devrait permettre d’améliorerconsidérablement la situation ;• l’alimentation de l’agglomération de Toulonconnaît <strong>des</strong> insuffisances, les transformations installéesdans les deux postes 225 kV et le réseauconnexe ayant atteint leurs limites ;• l’alimentation de la zone côtière à l’est de Toulon(Hyères, Carqueiranne) ne peut être totalementassurée en cas de perte de certains ouvrages, toutcomme l’enclave <strong>des</strong> papes (agglomération deValréas) et le bassin d’Arles, en <strong>par</strong>ticulier en été ;• le sud du Vaucluse et la ville d’Avignon risquentégalement un délestage en cas de perte de l’un <strong>des</strong>deux ouvrages d’alimentation à 225 kV.D’autres <strong>contraintes</strong> vont s’ajouter dans les annéesà venir concernant les agglomérations de Nice –Cannes – Grasse – Antibes, de Saint-Tropez, d’Aixen-Provence,et l’est de Marseille, dont l’alimentationne pourra plus être assurée en cas de perte decertains ouvrages.Le raccordement <strong>des</strong> clientsLes principaux développements engendrés <strong>par</strong> <strong>des</strong>raccordements concernent le renforcement <strong>des</strong>capacités de livraison aux distributeurs (renforcementde transformations existantes ou création depostes sources) à Nice, La Ciotat, Marseille etRousset.Un projet concerne l’implantation d’une productionéolienne à Port-Saint-Louis-du-Rhône.La performance techniqueet économiqueOn distingue deux <strong>contraintes</strong> principales quiengendrent <strong>des</strong> coûts de congestion sur le réseau :• la première est liée à l’insuffisance du réseau400 kV alimentant les Bouches-du-Rhône, le Var etles Alpes-Maritimes depuis le sud du Vaucluse. Leprojet de création de la ligne 400 kV Boutre – Broc-Carros et le renforcement de la ligne 225 kVBoutre – Coudon feront dis<strong>par</strong>aître cettecontrainte, l’action de maîtrise de la demanded’électricité mise en œuvre à l’est de la régiondevant contribuer à repousser sa réap<strong>par</strong>ition àlong terme et à en diminuer l’ampleur ;• la seconde est liée à l’insuffisance de capacité <strong>des</strong>lignes 225 kV devant écouler l’énergie hydrauliqueproduite dans la vallée de la Durance.Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)Certains ouvrages, notamment dans la vallée de laDurance, devront faire l’objet d’expertises approfondies,afin d’identifier les travaux à réaliser. Leremplacement du poste de La Ciotat <strong>par</strong> un nouveauposte situé dans la zone d’activité d’Athéliaest également prévu.Un certain nombre de grands projets sont aussisusceptibles d’influer de manière importante sur lesbesoins en développement de réseau (projet Iter,développement <strong>des</strong> transports ferroviaires, projetEuroméditerranée ou projets dans la zone de Fossur-Mer).113


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIREProvence-Alpes-Côte d’AzurTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSSécurité alimentation Var et Alpes-Maritimes Construction de l’axe 400 kV Boutre – Broc-CarrosPerformanceSécurité alimentation Drôme Renforcement de la ligne Montmartel – Valaurie etinstallation d’un transformateur-déphaseur à Sainte-Cécile(risques de coupures de la zone de Valréas)Raccordemant client Bouches-du-Rhône Raccordement de la ferme éolienne dePort-Saint-Louis-du-RhôneMCO Bouches-du-Rhône Création du poste d’Athélia (vétusté du poste de La Ciotat)114


RÉGION PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZURBRIANCONHautesAlpesGAPBARCELONNETTETRICASTINDIGNE-LES-BAINSAlpes maritimesJONQUIERESTAVELAGASSESORANGECARPENTRASVaucluseAVIGNONAPTFORCALQUIERMANOSQUEAlpes deHaute-ProvenceCASTELLANELE BROCCARROSBouchesdu RhôneARLES SALON-DE-PROVENCEISTRESREALTORAIXTORRE SUPRABOUTRE VarDRAGUIGNANBRIGNOLESGRASSEFREJUSCANNESNICEANTIBESMARSEILLENEOULESLACIOTATHYERESTOULONZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopérationnellePOSTES ET LIAISONSle raccordement clientla performance techniqueet économique du système115


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPays de la Loire116HYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique environ 20,1 milliardsde kilowattheures en 2002. Les dé<strong>par</strong>tements de la Loire-Atlantiqueet du Maine-et-Loire représentent environ 52 % de la consommationtotale de la région, tandis que la Vendée, la Mayenne et la Sarthe se<strong>par</strong>tagent les 48 % restants. Le taux de croissance moyen annuel enénergie, corrigé <strong>des</strong> aléas climatiques, est élevé sur la période 1996 à2001, avec 3,3 % (4,4 % pour la Vendée), contre 2,10 % pour laFrance. La région se caractérise <strong>par</strong> une dynamique plus importantedans les secteurs résidentiel et industriel.Les prévisions pour la décennie à venir affichent un taux decroissance moyen annuel de 2,6 %, avec une dominante pour laVendée (3,8 %). Ces valeurs sont supérieures au taux du niveaunational fourni <strong>par</strong> le Bilan prévisionnel (de 2000 à 2005 : 1,37 % ;de 2005 à 2010 : 1,11 %). Cela est dû en <strong>par</strong>ticulier aux secteurstertiaire et résidentiel.> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 6,9 milliards de kilowattheures en 2002,essentiellement <strong>par</strong> la centrale thermique (classique) de Cordemais(puissance installée en service de 1 900 MW). Avec uneconsommation en pointe de l’ordre de 4 300 MW en moyenne, larégion est importatrice. Le niveau de production hydraulique n’estpas significatif (de l’ordre de 0,3 % de la production totale).Les prévisions d’évolution s’appuient essentiellement sur lesétu<strong>des</strong> de raccordement de production d’origine éolienne. À ce jour,les projets sont concentrés sur l’appel d’offres lancé <strong>par</strong> legouvernement (offshore et terrestre). De nombreux projets terrestressont à l’étude ainsi que <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> offshore au large de la Vendéeet au sud du Morbihan.


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉLa région Pays de la Loire est importatrice ; les échangesavec les autres régions (Bretagne, Centre, Poitou-Charentes) se font principalement <strong>par</strong> les postes d’interconnexion400 kV situés une boucle Nantes –Saumur – Le Mans – Rennes – Nantes. Un autre poste400 / 225 kV situé au sud de Niort, Granzay, contribueaussi fortement à l’alimentation de la région.Dans ces postes, est raccordé le réseau 225 kV dont lamission est d’alimenter les zones fortement consommatrices,et d’irriguer de manière plus fine le territoiregrâce aux réseaux 90 kV et 63 kV (haute tension).La sécurité d’alimentationElle concerne les différentes agglomérations de larégion (Nantes, Saint-Nazaire – La Baule – Guérande,Angers, Cholet, Le Mans, La Roche-sur-Yon, Laval,Saumur) où, en fonction <strong>des</strong> dynamiques locales, <strong>des</strong>renforcements de lignes 90 kV ou de transformation(225 / 90 kV) seront à étudier.D’autres zones plus larges (Vendée, Pays de Retz) sontégalement concernées.Le raccordement <strong>des</strong> clientsLes raccordements <strong>des</strong> clients en Pays de la Loire sontdivers :• raccordement SNCF (sous-station à l’étude à proximitéde La Roche-sur-Yon pour l’électrification de laligne TGV Nantes – Les Sables-d’Olonne) ;• raccordement client GDF (en cours d’instruction dansle dé<strong>par</strong>tement de la Sarthe) ;• raccordement du poste source EGS (sud et nordouestde Nantes, ouest d’Angers).La performance techniqueet économiqueLe réseau de transport 225 kV situé entre Nantes etNiort devient insuffisant pour bien alimenter laVendée. Cette situation est aggravée <strong>par</strong> les forts transitsinterrégionaux, orientés du Poitou-Charentes versla Bretagne.Cela est principalement dû au fort potentiel d’énergieélectrique arrivant au sud de Niort (Granzay), combinéau fort appel de la Loire-Atlantique et de la Bretagnesur le poste d’interconnexion et de transformation deCordemais (la centrale thermique de Cordemais estégalement raccordée à ce poste).La problématique éolienneEn janvier 2003, les deman<strong>des</strong> de raccordement sur larégion Poitou-Charentes représentaient soixante-troisprojets pour un peu plus de 700 MW, avec une forteconcentration en Vendée (offshore). Ces deman<strong>des</strong> ontfait l’objet d’étu<strong>des</strong> de raccordement. Il n’y a pas decontrainte d’accueil à ce niveau de production sur leréseau public de transport de la région Pays de la Loire.Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)Des expertises sont en cours sur certains ouvrages auxabords <strong>des</strong> zones suivantes : Saumur, Luçon,Pontchâteau, Alençon, Laval.117


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIREPays de la LoireTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSRaccordement client Loire-Atlantique Raccordement client EGS :Création du poste source de Saint-Étienne-de-MontlucRaccordement client Loire-Atlantique Raccordement client EGS :Création du poste source de GoulaineRaccordement client Maine-et-Loire Raccordement client EGS :Création du poste source de Saint-Sylvain-d’AnjouRaccordement client Vendée Électrification Nantes – Les Sables (une sous-station SNCF prèsde La Roche-sur-Yon).Sécurité alimentation Loire-Atlantique Construction d’un poste 225 / 90 kV à Vertou et raccordementde celui-ci au réseau 90 kV (sud de l’agglomération Nantaise)Sécurité alimentation Loire-Atlantique Construction d’une ligne 225 kV Guersac – Pontchâteau(Saint-Nazaire – La Baule – Guérande)Sécurité alimentation Vendée, Création d’un poste 225 / 90 kV à Pouzauges (Val-de-Sèvre)Deux-Sèvres et d’une liaison double 90 kV aérosouterrainePouzauges – Val-de-SèvreSécurité alimentation Maine-et-Loire Renforcement de la transformation 225 / 90 kV de Corbière(Angers)Sécurité alimentation Maine-et-Loire Renforcement de la transformation 225 / 90 kV de Clairefontaine(Le Mans)MCO Maine-et-Loire Rénovation de la ligne 90 kV Aubigné – Doué-Distré(à l’est de Saumur)118


RÉGION PAYS DE LA LOIREMAYENNEMAMERSMayenneSartheDOMLOUPLAVALDOMLOUPLE MANSCHATEAU-GONTIERLES QUINTESLA MARTYRELoire-AtlantiqueCHATEAUBRIANTSEGRELOUISFERTLA FLECHECHANCEAUXSAINT-NAZAIRECORDEMAISANCENISANGERSMaine-et-LoireSAUMURCHANCEAUXNANTESCHOLETDISTREAVOINEGRANZAYLES-SABLES-D'OLONNELA-ROCHE-SUR-YONVendéeFONTENAY-LE-COMTEZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopérationnellePOSTES ET LIAISONSle raccordement clientla performance techniqueet économique du système119


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPicardieHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique 12,2 milliards dekilowattheures en 2002, ce qui représente, en valeurs corrigées, unerelative stabilisation de la demande d’électricité depuis 1998.Les prévisions pour la décennie à venir sont inférieures auxprévisions nationales,de l’ordre de 0,2 % à 0,3 % à l’horizon d’unedizaine d’années, malgré l’installation de zones d’activités qui induisent<strong>des</strong> taux d’évolution plus importants (jusqu’à + 1,7 %) dans certaineszones d’emploi.> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 1,2 milliard de kilowattheures en 2002, provenantde centrales de cogénération situées à Amiens et Pont-Sainte-Maxence :elle importe donc largement son électricité, essentiellement depuis lescentrales nucléaires de Penly, Paluel et Gravelines.Les prévisions d’évolution concernent essentiellement la productiond’origine éolienne, pour laquelle 700 MW sont considérés sur la région,en cohérence avec la Programmation pluriannuelle <strong>des</strong> investissementsde production, et avec la liste <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> de raccordement arrêtéeau premier trimestre 2003.120


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉLa sécurité d’alimentationDes difficultés d’alimentation en régimes d’incidents,<strong>par</strong>fois couplées à <strong>des</strong> problèmes de qualité de fourniture,sont d’ores et déjà constatées ou sont prévisiblesà moyen terme sur les zones d’Amiens,Montdidier, Saint-Quentin (une croissance très élevée,de l’ordre de 3,5 % est à prévoir à l’avenir danscette zone) et dans la <strong>par</strong>tie sud de l’Aisne.Quelques projets en cours de concertation ou d’instructionréglementaire permettront de lever une <strong>par</strong>tiede ces <strong>contraintes</strong>.La problématique éolienneAvec les hypothèses retenues (700 MW ré<strong>par</strong>tis sur lazone en fonction <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> de raccordement),<strong>des</strong> <strong>contraintes</strong> d’évacuation de la production risquentd’ap<strong>par</strong>aître autour de cinq axes, localisés principalementdans le nord <strong>des</strong> dé<strong>par</strong>tements de laSomme et de l’Oise. Si ces deman<strong>des</strong> sont confirmées,<strong>RTE</strong> engagera <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> approfondies afin dedéterminer de façon précise la capacité d’accueil decette production, et les <strong>contraintes</strong> engendrées <strong>par</strong>l’implantation de ces unités sur le réseau amont.Le raccordement de postessourcesL’évolution de la consommation autour de zonesd’activités nécessite la création de postes sourcespour alimenter le réseau de distribution (Saint-Quentin Ouest).Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)Un certain nombre d’ouvrages 63 kV, 90 kV et225 kV sont d’ores et déjà identifiés comme devantfaire l’objet, à moyen ou long terme, d’actions derenouvellement ou de réhabilitation lourde. Le dé<strong>par</strong>tementde l’Oise est <strong>par</strong>ticulièrement concerné(lignes 63 kV Puiseux – Sandricourt, ouvrages 63 kVet 225 kV de la zone de Compiègne, Creil, Clermontet Beauvais), ainsi que l’axe Amiens – Abbeville.121


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIREPicardieTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSSécurité alimentation Somme et Oise Projet de ligne 63 kV Pertain – Hargicourt (sécurisationde l’alimentation d’Hargicourt)Sécurité alimentation Aisne Projet de renforcement du Soissonnais (sécurisationde l’alimentation du Soissonnais et problèmes de qualitéde fourniture)MCO Somme Reconstruction de l’axe 90 kV Argoeuve – Ville-le-Marclet –AbbevilleMCO Oise Reconstruction <strong>des</strong> lignes 63 kV d’alimentation<strong>des</strong> postes de Rantigny et Saint-Sépulcre122


RÉGION PICARDIEMANDARINSGAVRELLECHEVALETABBEVILLEAVELINMASTAINGPENLYARGOEUVESPERONNESAINT-QUENTINAMIENSSommeVERVINSLONNYMONTDIDIERLATENABARNABOSBEAUVAISOiseCLERMONTCOMPIEGNESOISSONSLAONAisneREMISELA HERSETERRIERCREILCERGYPLESSIS-GASSOTCHATEAU-THIERRYVILLEVAUDEZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopérationnellePOSTES ET LIAISONSle raccordement clientla performance techniqueet économique du système123


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPoitou-CharentesHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique environ 8,2 milliardsde kilowattheures en 2002. La Charente-Maritime et la Viennereprésentent environ 60 % de la consommation totale de la région,tandis que la Charente et les Deux-Sèvres se <strong>par</strong>tagent les 40 %restants. La croissance interannuelle en énergie, corrigée <strong>des</strong>variations saisonnières, a été de 1,9 % de 1996 à 2002, contre2,10 % pour la France. La région se caractérise <strong>par</strong> une dynamiqueplus importante dans les secteurs résidentiel et tertiaire que dans lesecteur industriel.Les prévisions pour la décennie à venir affichent un taux decroissance annuel moyen de 1,9 %, avec une dominante pour laCharente-Maritime (+ 2,5 %) et la Vienne (+ 2,3 %). Ces valeurs sontsupérieures au taux du niveau national fourni <strong>par</strong> le Bilan prévisionnel(de 2000 à 2005 : 1,37 % ; de 2005 à 2010 : 1,11 %). Cephénomène est dû en <strong>par</strong>ticulier aux secteurs tertiaire et résidentiel.> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 19,4 milliards de kilowattheures en 2002, dontla quasi-totalité <strong>par</strong> la centrale nucléaire de Civaux. Avec uneconsommation en pointe de 2 200 MW environ, la région estexportatrice. La production hydraulique est faible (de l’ordre de15 MW).Les prévisions d’évolution concernent essentiellement lesdeman<strong>des</strong> d’étu<strong>des</strong> de raccordement de production d’origineéolienne.124


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉEn Poitou-Charentes, le réseau 400 kV est caractérisé<strong>par</strong> un axe nord-sud (Chinon – Blayais) et un axeest-ouest (Éguzon – Niort) qui permettent d’évacuerla production <strong>des</strong> centrales de Civaux, Blayais etChinon, et d’alimenter globalement la région. Ceréseau, d’une longueur totale estimée à 500 kilomètres(file de pylônes), est relativement jeune, àl’exception de l’axe Cubnezais – Plaud – Éguzon.Le réseau 225 kV alimente les grands points deconsommation tels que Poitiers, Châtellerault,Niort, Angoulême et La Rochelle.Charente-Maritime (Les Minimes), il n’y a pas deprogramme <strong>par</strong>ticulier affiché.Un poste source, propriété de la Régie <strong>des</strong> Deux-Sèvres, a été raccordé à l’est de Niort en 2002.Aucune autre demande n’a été formulée depuis.La performance techniqueet économiqueLes congestions liées à l’évacuation de la productionde la centrale nucléaire de Civaux ap<strong>par</strong>aissent surle réseau 225 kV de la Vienne et <strong>des</strong> Deux-Sèvres.La sécurité d’alimentationLes <strong>contraintes</strong> de transformations THT (400 /225 kV) de l’ouest de la région Poitou-Charentesgénèrent <strong>des</strong> risques pour l’alimentation <strong>des</strong> Deux-Sèvres et de la Charente-Maritime (et de la Vendée).La zone de La Rochelle est impactée non seulement<strong>par</strong> ce problème, mais aussi <strong>par</strong> la robustesse de sonalimentation <strong>par</strong> la transformation 225 / 90 kV. Lesgran<strong>des</strong> agglomérations de Poitiers et d’Angoulêmeconnaissent le même type de <strong>contraintes</strong>.La capacité <strong>des</strong> ouvrages d’alimentation <strong>des</strong> zones deMelle, Montguyon, Orangerie, Airvault et de la file90 kV au nord d’Orangerie ne permet plus de garantirleur sécurité d’alimentation. Il en est de mêmedans le secteur de Cognac, où les renforcements encours d’instruction résoudront ces difficultés.La problématique éolienneEn janvier 2003, les deman<strong>des</strong> de raccordement surla région Poitou-Charentes représentaient cinquante-huitprojets pour un peu plus de 500 MW,avec une forte concentration en Charente-Maritimeet dans les Deux-Sèvres. Ces deman<strong>des</strong> ont faitl’objet d’étu<strong>des</strong> de raccordement. Il n’y a pas decontrainte d’accueil à ce niveau de production sur leréseau public de transport de Poitou-Charentes.Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)Deux lignes 225 kV fragilisent le réseau <strong>par</strong> leurvétusté : la première au Nord de la Vienne, et laseconde au sud d’Angoulême. De plus, plusieursouvrages 63 kV vétustes sur cette agglomérationcontribuent aux <strong>contraintes</strong> de la zone.Le raccordement <strong>des</strong> clientsLe raccordement de la ligne à grande vitesse SudEurope Atlantique (LGVSEA) est en cours d’étudeavec RFF. Des points de raccordement sur le réseauTHT sont recherchés entre Tours, Châtellerault,Poitiers, Angoulême et Bordeaux.Côté EGS, hormis la création d’un poste sourcepour EGS Indre-et-Loire à <strong>par</strong>tir du réseau de laVienne, et la garantie ligne d’un poste source enDes ouvrages 90 kV de l’ouest de la Charente-Maritime fragilisent également les zones deLa Rochelle et de RochefortUn nombre important de kilomètres de lignes 90 kVsont vétustes dans la région, ce qui laisse présagerun long travail de renouvellement pour la remise àniveau du réseau.125


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionPROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIREPoitou-CharentesTYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSRaccordement client Indre-et-Loire, Raccordement client EGS :Vienne (en <strong>par</strong>tie) Création d’un poste source 90 / 20 kV à Preuilly-ClaiseRaccordement client Deux-Sèvres Raccordement client Régie <strong>des</strong> Deux-Sèvres :Création d’un poste source 90 / 20 kV à TrévinsRaccordement client Charente-Maritime Raccordement client EGS :Création d’une deuxième alimentation 90 kV pour le postesource <strong>des</strong> MinimesMCO Charente-Maritime Reconstruction de la ligne 90 kV Beaulieu – MaransMCO Charente Reconstruction de la ligne 90 kV Chabanais – LoubertMCO Charente Reconstruction du poste de RabionSécurité alimentation Charente Construction d’une liaison souterraine 90 kV entre Cognacet Nicerie, avec démontage <strong>des</strong> deux lignes aériennesCognac – Nicerie existantesSécurité alimentation Deux-Sèvres Renforcement de la transformation 225 / 90 kV à AirvaultSécurité alimentation Vendée et Deux-Sèvres Création d’un poste 225 / 90 kV à Pouzauges (Val-de-Sèvre)126


RÉGION POITOU-CHARENTESDISTREBRESSUIRECHATELLERAULTLES JUMEAUXDeux-SèvresPARTHENAYPOITIERSVALDIVIENNEEGUZONNIORTVienneMONTMORILLONGRANZAYLA ROCHELLECONFOLENSEGUZONROCHEFORTSAINT-JEAND'ANGELYCharente-MaritimeSAINTESPREGUILLACCOGNACCharenteANGOULEMEPLAUDROYANJONZACBRAUDCUBNEZAISZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopérationnellePOSTES ET LIAISONSle raccordement clientla performance techniqueet économique du système127


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013RégionRhône-AlpesHYPOTHÈSES> CONSOMMATIONS RÉGIONALESLa région a consommé en énergie électrique 62,4 milliards dekilowattheures en 2002, hors correction <strong>des</strong> aléas climatiques, soit15 % de la consommation française. La Drôme, le Rhône et l’Isèrereprésentent 60 % de cette consommation. La croissance annuelle,corrigée <strong>des</strong> variations saisonnières, a été de 1,8 % de 1990 à 1999,contre 2,4 % pour la France, essentiellement à cause del’essoufflement du secteur industriel qui couvre plus de la moitié de laconsommation d’électricité régionale. Sur cette période,l’augmentation de la population est assez forte : 5,5 % pour unemoyenne nationale de 3 %.Les prévisions pour la décennie à venir sont inférieures auxprévisions nationales (de 2000 à 2005 : 1,10 % pour Rhône-Alpescontre 1,5 % pour la France ; de 2005 à 2010 : 0,90 % pourRhône-Alpes contre 1,2 % pour la France). Cela s’explique <strong>par</strong> untaux de croissance faible du secteur industriel, les autres domainesétant conformes aux moyennes nationales.> PRODUCTIONS RÉGIONALESLa région a produit 119 milliards de kilowattheures en 2002. Elleréalise un quart de la production d’électricité nationale, et 40 % dela production hydraulique française.Les prévisions d’évolution se font sur une extrapolation <strong>des</strong>historiques, avec l’ajout de productions d’origine éolienne. 290 MWde production éolienne ont été placés sur la région (ce quicorrespond à une hypothèse de 7 000 MW France en 2010), encohérence avec les implantations recensées dans les deman<strong>des</strong> deraccordement de fermes éoliennes faites <strong>par</strong> les producteurs.128


CONTRAINTES OBSERVÉES SUR LE RÉSEAU DE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉDu fait de sa situation centrale en France comme enEurope, de son tissu industriel très développé et <strong>des</strong>nombreux sites de production (hydraulique notamment),la région Rhône-Alpes possède un réseau detransport très sollicité, de manières très diverses.La sécurité d’alimentation etle raccordement <strong>des</strong> clientsconsommateursSi les évolutions de consommation entraînent <strong>des</strong><strong>contraintes</strong> à <strong>des</strong> échéances plus ou moins lointaines,un certain nombre de problèmes d’alimentationexistent déjà :• le bassin annécien (Haute-Savoie) possède une alimentationélectrique non sécurisée actuellement. Deplus, du fait de la croissance continue <strong>des</strong> consommationsde cette zone, elle atteint progressivement leslimites de sa capacité, même à réseau complet. Unprojet en cours d’instruction lèvera cette contrainte ;• la plaine du Forez (Loire) connaît déjà <strong>des</strong> insuffisancesd’alimentation. Le projet Volvon améliorera trèsnotablement la <strong>des</strong>serte de la zone, mais <strong>des</strong> difficultéspourraient ap<strong>par</strong>aître à long terme plus au nord enfonction de la dynamique de croissance locale ;• au nord de Lyon, le réseau est d’ores et déjà exploitéà ses limites, et la zone n’est pas sécurisée. Le projetCailloux-sur-Fontaine permettra de lever cettecontrainte d’alimentation ;• la zone de La Verpillère – Jallieu – La Tour du Pin(Isère) connaît <strong>des</strong> difficultés d’alimentation dues auxcapacités insuffisantes <strong>des</strong> liaisons 63 kV la <strong>des</strong>servant.Cette contrainte sera levée <strong>par</strong> le projet de nouvelleligne 63 kV Chaffard – Jallieu ;• l’augmentation continue <strong>des</strong> besoins en électricitésur la Tarentaise aggrave la contrainte de sécurité d’alimentationexistante à Moûtiers (Savoie). Le projetGrand Cœur (passage de 150 à 225 kV) lèvera cettecontrainte ;• au nord-ouest de Vienne (Isère), le projet Estressinlèvera les problèmes de qualité de fourniture de lazone ;• les environs de Valréas (Drôme) sont exposés, depuisquelques années, à un risque de coupure en cas deperte d’ouvrage, et les lignes approchent de leurcapacité limite à réseau complet. Une étude est encours afin de statuer sur la solution à apporter ;• d’autres <strong>contraintes</strong> d’alimentation moins critiquesexistent, pour lesquelles les étu<strong>des</strong> n’ont, jusqu’àmaintenant, pas démontré l’opportunité de réaliser<strong>des</strong> évolutions de réseau : stations de Morzine etd’Avoriaz (Haute-Savoie), zone de Thonon-les-Bains –Évian (Haute-Savoie), Rumilly (Haute-Savoie) etBeaujolais (Rhône).D’autres <strong>contraintes</strong> d’alimentation ap<strong>par</strong>aissentà <strong>des</strong> échéances moins proches :• c’est le cas de la région grenobloise (agglomérationde Grenoble et vallée du Grésivaudan) : le réseau decette zone doit permettre à la fois l’alimentation localemais aussi l’évacuation de la production hydrauliquedu sud de l’Isère. De ce fait, le réseau 225 kV est fortementsollicité. À court terme (cinq à dix ans) les perspectivesde développement industriel au nord-ouest(Minatec) et au nord-est de Grenoble (microélectroniquedu Grésivaudan) nécessiteront que <strong>RTE</strong> procède à<strong>des</strong> évolutions de réseau, de façon à accompagner ledéveloppement économique de la zone ;• à un horizon de dix à quinze ans, d’autres zonesconnaîtront <strong>des</strong> difficultés d’alimentation : zone deVonnas – Montrevel – Treffort (Ain), zone d’Oyonnax(Ain), vallée de la chimie au sud de Lyon (Rhône) ;• enfin, au-delà de quinze ans, l’ouest lyonnais(Craponne – Rhône) et la zone Rives – Voiron – Saint-Laurent-du-Pont (Isère) pourront subir quelques difficultésd’alimentation.La performance techniqueet économiqueCe type de contrainte se traduit de plusieurs façons enRhône-Alpes :• l’actuelle capacité <strong>des</strong> liaisons franco-italiennes limiteles possibilités d’échanges transfrontaliers ;• en Savoie, une <strong>par</strong>tie du réseau 400 kV existant (axeChaffard – Grande-Île) est inadaptée, entraînant <strong>des</strong>congestions de réseau lors <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> de très forteconsommation (stations de pompage, gros clients129


SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU PUBLICDE TRANSPORT D'ÉLECTRICITÉ > 2003 – 2013Régionindustriels…). Elles occasionnent pour <strong>RTE</strong> <strong>des</strong> coûts225 kV de l’Ardèche et axes 225 kV de l’agglomérationgrenobloise).qui s’avère obsolète, et dont le renouvellement est• la liaison à deux circuits 150 kV Arlod – Génissiatprévu en 225 kV (projet Arlod) ;La problématique éolienne• la liaison 63 kV Aoste – Tour du Pin qui estAvec les hypothèses de développement éolien consi-vétuste.dérées pour l’exercice du Schéma de développement,Rhône-Alpesd’imposition de groupes très élevés (de l’ordre de10 millions d’euros <strong>par</strong> an) et lui imposent une exploitationfragilisée du réseau qui peut, dans le pire <strong>des</strong>cas, aller jusqu’à provoquer une rupture d’alimentation<strong>des</strong> clients de Rhône-Alpes. Le projet Lyon – Chambéry(remplacement de la ligne 400 kV à un circuitChaffard – Grande-Île <strong>par</strong> une liaison 400 kV à deuxcircuits) permettra de résorber ces difficultés ;• en été, lors <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> de forte productionhydraulique, les axes d’évacuation de cette productionsont exploités à la limite de leur capacité. C’est lecas avec les productions hydrauliques en Ardèche(Ardèche, Chassezac), en Haute-Savoie (vallée del’Arve, Haute-Tarentaise), dans la Basse-Isère (Isère) etdans le sud de l’Isère (Drac, Romanche). La situationest d’autant plus délicate lorsqu’en plus d’évacuer laproduction, le réseau doit également permettre lestransits d’énergie interrégionaux, les lignes n’étantle réseau de transport peut accepter sans renforcementle volume éolien (290 MW).Localement, la création de nouveaux postes pourraêtre demandée <strong>par</strong> les producteurs ou <strong>par</strong> le gestionnairedu réseau de distribution. C’est le cas dans lesud de la Drôme, où <strong>des</strong> projets éoliens (respectivement9,75 MW et 10,5 MW) sur les communes deMontjoyer et Rochefort-en-Valdaine nécessitent lacréation d’un nouveau poste 63 kV, en coupure de laligne 63 kV Châteauneuf – Salles – Montmartel.Le maintien en conditionsopérationnelles (MCO)Certaines liaisons nécessitent <strong>des</strong> travaux afin d’êtremaintenues en conditions opérationnelles. C’est lecas pour :• une grande <strong>par</strong>tie du réseau souterrain 63 kV deLyon, dont le renouvellement se fera en lien avec lespas dimensionnées pour ce double usage (axespolitiques d’aménagement du Grand Lyon ;Nota : compte tenu<strong>des</strong> incertitu<strong>des</strong> surles puissances etles localisationsde certains grandsprojets ferroviairesde RFF (Lyon – Turinnotamment), ellesn’ont pas été prisesen compte dansce premier Schémade développement.PROJETS EN COURS DE CONCERTATION OU D’INSTRUCTION RÉGLEMENTAIRETYPE DÉPA<strong>RTE</strong>MENT PROJET EN COURSSécurité alimentation Isère Projet EstressinSécurité alimentation Loire Création du poste 225 / 63 kV Volvon alimenté <strong>par</strong> ligne2 x 225 kV Soleil – Volvon (<strong>des</strong>serte de la plaine du Forez)Sécurité alimentation Haute-Savoie Sécurisation du bassin annécienSécurité alimentation Isère Projet de ligne 63 kV Chaffard – JallieuSécurité alimentation Savoie Passage de 150 à 225 kV de la liaison Albertville –Grand Cœur (alimentation de Moûtiers).Raccordement client Rhône Création d’une injection 225 / 63 kV à Cailloux-sur-Fontaine (sécurisation du nord de Lyon)Performance Isère et Savoie Remplacement de la ligne à un circuit 400 kVChaffard – Grande-île <strong>par</strong> une ligne à deux circuits 400 kVMCO Rhône Renouvellement d’une grande <strong>par</strong>tie du réseau souterrain 63 kVde LyonMCO Isère Ligne 63 kV Aoste – La Tour du PinMCO Haute-Savoie Reconstruction en technique 225 kV de la ligne 150 kVArlod – Génissiat130


RÉGION RHÔNE-ALPESGROSNEROMANELVIELMOULINVIELMOULINMAMBELINGEXTHONONC.E.R.N.BOIS-TOLLOTBAYETROANNEGREPILLESRhÙneVILLEFRANCHE-SUR-SAONEBOURG-EN-BRESSEAinLABOISSEST-VULBASNANTUAGENISSIATVERBOISST-JULIEN-EN-GENEVOISANNECYCORNIERBONNEVILLEHaute-SavoieLoireCHARPENAYCREYSBELLEYRONDISSONELYONMIONSLE CHAFFARDCHAMBERYALBERTVILLEALBERTVILLEECHALASMONTBRISONST-ETIENNEPIVOZ-CORDIERVIENNEIsèreLA-TOUR-DU-PINGRANDE-ILELE CHEYLASLA COCHESavoieCHAMPAGNIERGRENOBLEVAUJANYST-JEAN-DE-MAURIENNEPRAZ-ST-ANDREVILLARODINVENAUSTOURNON-SUR-RHONEBEAUMONT-MONTEUXVALENCEArdèchePRIVASDIELARGENTIERECOULANGESDrômeLYONTRICASTINNYONSTAVELAgglomération de LyonZONES DE FRAGILITÉS ÉLECTRIQUESAYANT POUR ORIGINEla sécuritéd'alimentationle maintien en conditionopérationnellePOSTES ET LIAISONSle raccordement clientla performance techniqueet économique du système131

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