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ANTICIPER ET ACCOMPAGNER
LA TRANSITION ENERGETIQUE
Bilan électrique 2012 et investissements
Ile-de-France 2013
MARDI 9 AVRIL 2013
DOSSIER DE PRESSE
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RTE – Elsa Blavin-Khiyat
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Réseau de transport d’Électricité
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92 919 La Défense cedex
1

Sommaire
I. Communiqué de presse :
Accompagner la transition énergétique : les investissements et projets de RTE pour
l’Ile-de-France en 2013
II. Ile-de-France : une consommation d’électricité en hausse en 2012
• Une consommation électrique en hausse sous l’effet du froid
• La consommation des ménages continue d’augmenter
• Légère croissance de la consommation des PME/PMI
• Hausse de la consommation de la grande industrie
• Pic historique de consommation à la pointe en hiver
P.3
P.5
III.
IV.
La région francilienne importe 92% de son électricité
• Augmentation de la production régionale
• Evolution de la production d’énergies renouvelables
RTE, un acteur stratégique pour la transition énergétique
• Une forte implication dans le débat national
• RTE, le réseau de la transition énergétique
P.8
P.10
V. Pour réussir la transition énergétique, RTE adapte le réseau de l’Ile-de-
France
• Investir durablement pour accompagner la transition énergétique
• Anticiper les évolutions du paysage énergétique sur l'alimentation régionale
P.14
VI.
Annexes
P.20
2

Communiqué de presse
Accompagner la transition énergétique : les investissements de RTE en
Ile-de-France en 2012 et les projets 2013
RTE publie ce jour le bilan électrique 2012 de la région Ile-de-France et apporte ainsi son expertise pour
éclairer le débat sur la transition énergétique. En 2012, la consommation d’électricité de la région Ile-de-
France a augmenté de 3,6% par rapport à 2011. La région francilienne importe 92% de son électricité et
est soumise à des évolutions fortes des flux d’électricité dans son réseau. Ainsi, quelles que soient les
options retenues à l’issue du débat national sur la transition énergétique, le réseau de transport
d’électricité en est une des clefs et s’adaptera pour permettre sa mise en œuvre. En 2013, RTE investira 110
millions d’euros en Ile-de-France.
En 2012, avec des températures plus froides qu’en 2011, la consommation d’électricité de la région Ile-de-France atteint
70 TWh (+ 3,6%). Cette évolution est supérieure à celle perceptible sur l’ensemble du territoire français (+2,1%). L’année
2012 a également été marquée par une croissance forte des pics à la pointe en hiver. La consommation de la région Ilede-France
corrigée du facteur météorologique est en très légère augmentation (+ 0,6%) comme celle de la France.
Progression de la production en Ile-de-France
La production électrique de la région Ile-de-France est en hausse de 20,7%. Elle atteint 6,1 TWh en 2012 contre
5 TWh en 2011. La production des énergies renouvelables continue d’évoluer sur le territoire. Aujourd’hui, l’Ile-de-France
concentre 20% de la capacité de production nationale d’origine thermique renouvelable et pourrait encore se développer
dans les prochaines années. Cependant, la région Ile-de-France reste fortement importatrice d’électricité puisqu’elle
produit 8% seulement de ses besoins et regroupe 1/6 e de la population française.
Renforcer le réseau électrique pour anticiper les évolutions du paysage énergétique
La transition énergétique européenne influe sur l’évolution du réseau de transport d’électricité de l’Ile-de-France. La fin
annoncée des centrales de charbon et de fioul qui représentent 20 % de la production francilienne, l’augmentation des
échanges énergétiques avec les autres pays européens modifient durablement les flux d’électricité notamment pour la
région Ile-de-France.
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Sans développement du réseau de transport d’électricité pour raccorder les énergies renouvelables au réseau national, ces
nouvelles sources d’énergies tourneraient à vide. L’activité économique de la région Ile-de-France est également en
augmentation avec de nouvelles zones d’activité et le développement du logement. En 2012, RTE a investi 79 millions
d’euros dans la région. En 2013, RTE poursuivra ses investissements en Ile-de-France à hauteur de 110
millions d’euros.
RTE, le réseau de la transition énergétique
Dans le cadre de sa mission d’analyse et de prospective de la consommation d’électricité, RTE apporte son expertise pour
éclairer le débat national. RTE participe aussi à l’élaboration des outils de planification des politiques énergétiques
régionales dont le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) et le Schéma Régional de Raccordement au Réseau des
Energies Renouvelables (S3RER).
Accueillir toutes les énergies renouvelables, développer les infrastructures du réseau de transport, encourager une
consommation d’électricité plus flexible, rendre le système électrique plus intelligent sont autant d’enjeux de la transition
énergétique qui engagent directement RTE.
Le développement des énergies renouvelables dessine une nouvelle carte de la production d’énergie. Le réseau de
transport d’électricité compensera aussi les nouvelles disparités électriques régionales et renforcera ainsi la solidarité
électrique entre les territoires. Une rationalisation des procédures administratives est nécessaire pour veiller à la cohérence
dans le temps entre la construction de lignes et rythme de développement des énergies renouvelables.
RTE, Réseau de Transport d’Electricité, est une entreprise de service. Notre mission fondamentale est d’assurer à tous nos clients
l’accès à une alimentation électrique économique, sûre et propre. RTE connecte ses clients par une infrastructure adaptée et leur
fournit tous les outils et services qui leur permettent d’en tirer parti pour répondre à leurs besoins, dans un souci d’efficacité
économique, de respect de l’environnement et de sécurité d’approvisionnement en énergie. A cet effet, RTE exploite, maintient et
développe le réseau haute et très haute tension. Il est garant du bon fonctionnement et de la sûreté du système électrique. RTE
achemine l’électricité entre les fournisseurs d’électricité (français et européens) et les consommateurs, qu’ils soient distributeurs
d’électricité ou industriels directement raccordés au réseau de transport.
Avec 100 000 km de lignes comprises entre 63 000 et 400 000 volts et 46 lignes transfrontalières, le réseau géré par RTE est le
plus important d'Europe. RTE a réalisé un chiffre d'affaires de 4 529 millions d’euros en 2012 et emploie 8400 salariés.
Avec 5923 km de lignes comprises entre 63 000 et 400 000 volts, 1187 km de liaisons souterraines et 176 postes de
transformation, le réseau géré par RTE dans la région Ile-de-France s’étend sur 8 départements. RTE emploie 2892 salariés en Ilede-France.
Pour en savoir plus : www.rte-france.com
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Ile-de-France : une consommation d’électricité en
hausse en 2012
Une consommation électrique en hausse sous l’effet du froid
En 2012, la consommation d’électricité de la région Ile-de-France est de 70 TWh soit une hausse de 3,6 % par rapport à
2011. Cette croissance est liée à une année 2012 bissextile et à une température moyenne plus froide qu’en 2011. Cette
évolution est supérieure à celle perceptible sur l’ensemble du territoire français (+2,1%). La consommation de la région
Ile-de-France corrigée du facteur météorologique est stable à 0,6% comme celle de la France.
Evolution de la consommation régionale annuelle (données brutes et corrigées)
La consommation nationale en 2012
En 2012, la consommation brute française d’électricité a augmenté de 2,1% et atteint 489,5 TWh, en raison d’une
année plus froide que 2011.
La baisse de la consommation du secteur industriel (-4%) et, dans une moindre mesure, de celle des PME/PMI (-1%)
reflète les effets de la crise économique.
A l’inverse, la consommation des particuliers et professionnels continue sa progression, à +2,4% par an.
A l’occasion de la vague de froid de février – parmi les trois plus sévères des trente dernières années – la pointe de
consommation a atteint 102 100 MW, le 8 février à 19h, un pic historique qui illustre la sensibilité de notre
consommation d’électricité à la température (c’est à dire la «thermosensibilité »).
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La consommation des ménages continue d’augmenter
La consommation de la clientèle raccordée en basse tension (clientèle domestique, professionnels, services publics,
éclairages publics, activités tertiaires) augmente de 5,6 % en 2012. Cette hausse est plus importante qu’au niveau
national (2,4%) et s’explique par une température moyenne annuelle plus froide qu’en 2011.
Consommation annuelle des professionnels et particuliers de la région Ile-de-France
Légère croissance de la consommation des PME/PMI
La consommation des PME/ PMI est en légère hausse (+ 1,7 %), contrairement à la consommation nationale en baisse,
même s’il faut relativiser cette croissance du fait des conditions climatiques.
Consommation annuelle des PME/PMI de la région Ile-de-France
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En Ile-de-France, hausse de la consommation de la grande industrie
La consommation de la grande industrie de la région Ile-de-France a augmenté de 2,8% en 2011 contrairement à la
consommation nationale en baisse (- 4%). La région Ile-de-France est la première région en termes d’emplois industriels.
Consommation annuelle de la grande industrie de la région Ile-de-France
Un maximum historique des consommations atteint en Ile-de-France
En 2012, le maximum de 16 277 MW a été enregistré le 7 février pour la région Ile-de-France. Les prévisions de Météo-
France permettent d’anticiper ces pointes. En période de grand froid, RTE sensibilise l’ensemble des Français à l’intérêt de
la maîtrise de la consommation de l’électricité. Par des gestes simples, chacun peut participer à la lutte contre le
réchauffement climatique, particulièrement entre 17h et 20h en hiver.
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La région francilienne importe 92% de son électricité
La région importe l’essentiel de l’électricité qu’elle consomme puisqu’elle produit moins de 8 % de ses besoins électriques
sur son territoire. La production électrique de l’Ile-de-France est essentiellement d’origine thermique (fioul, charbon, gaz)
et l’alimentation de l’Ile-de-France connaît une évolution forte induite par la transition énergétique :
- réduction des productions thermiques émettrices de CO 2
- montée en puissance des productions renouvelables (éolien en mer et terrestre) du nord et de Haute-Normandie et
dans une moindre mesure des cycles combinés
- augmentation des échanges européens induite par le développement de l’énergie d’origine éolienne et
photovoltaïque dans les Pays voisins (Allemagne, Royaume-Uni)
Augmentation de la production régionale
En 2012, la production électrique de la région Ile-de-France est en hausse de 20,7%. Elle atteint 6,1 TWh en 2012 contre
5 TWh en 2011. Cette hausse résulte d’une augmentation de la production thermique fossile (+25%). En effet, le parc de
production est dominé à plus de 90% par le thermique fossile (centrales à charbon et fioul). La région concentre 20% de
la capacité installée de production électrique thermique fossile en France.
Production nationale en 2012
En 2012, la production française d’électricité a été de 541,4 TWh, en baisse de 0,3% par rapport à 2011.
Malgré un ralentissement de leur développement, le photovoltaïque et l’éolien atteignent respectivement 7 500 et
3 500 MW, portant, au total, la part des énergies renouvelables à 16,4 % du mix électrique français.
La production nucléaire (74,8% de la production totale), baisse de 3,8% par rapport à 2011, tout comme la
production thermique classique (- 7 %).
Malgré une baisse de 21 % par rapport à 2011, et un solde importateur de 8,7 TWh depuis l’Allemagne, la France
reste le pays le plus exportateur en Europe de l'ouest (44 TWh).
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Répartition de la production annuelle d’énergies par filière (GWh)
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RTE, un acteur stratégique pour la transition
énergétique
Une forte implication dans le débat national
• Au delà des objectifs européens, la France s’est engagée dans la transition énergétique et envisage une
modification de notre mix électrique actuel, en vue de réduire la part la production d’électricité d’origine
nucléaire et d’augmenter celle issue des EnR. Pour définir ensemble les moyens d’y parvenir, le gouvernement
organise une vaste concertation publique qui aboutira à un projet de loi à l'automne 2013.
• Doté d’une mission d’analyse et de prospective de la consommation d’électricité, RTE met son expertise au
service du débat, pour l’éclairer par des informations objectives et neutres.
• RTE accompagne également les politiques énergétiques régionales, en participant à l’élaboration des outils de
planification (SRCAE, S3RER) et en étudiant avec les industriels les meilleures solutions d’implantation des sites
de production d’énergies renouvelables.
Par ses missions de service public, RTE est le garant de la fiabilité et de la sûreté du système électrique
français, quelles que soient les politiques énergétiques retenues à l’issue du débat.
Les objectifs européens
Les ambitions de la France
• Au plan régional, la volonté de valoriser les sources d’énergie renouvelable est clairement affichée dans le schéma
régional climat air énergie (SRCAE), validé le 28 décembre 2012 par le Préfet de Région et le Président du Conseil
régional. RTE s’attache désormais à élaborer le schéma régional de raccordement au réseau des énergies
renouvelables (S3RER), en cohérence avec les objectifs affichés du SRCAE.
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RTE, le réseau de la transition énergétique
Accueillir toutes les énergies renouvelables
Les productions d’électricité par les énergies renouvelables est, par nature, intermittente. Elles dépendent des conditions
météorologiques et de l’alternance jour/nuit, alors que la consommation doit être satisfaite à tout moment et en tous
points du territoire. Comme l’électricité ne se stocke pas à grande échelle, le réseau de transport d’électricité permet de
mutualiser et de répartir la production des EnR sur l’ensemble du territoire et à l’échelle européenne.
Grâce à son maillage national et ses interconnexions européennes, RTE compense l’intermittence des EnR et assure la
solidarité électrique entre les régions et les pays.
Demain, la géographie de la production d’électricité sera renouvellée pour tirer le parti du potentiel de développement des
ENR et le réseau raccordera les sites de production d’EnR aux bassins de consommation.
Sans développement du réseau de transport d’électricité pour raccorder les énergies renouvelables au réseau national, ces
nouvelles sources d’énergies tourneraient à vide.
Potentiel d’EnR en France
Potentiel d’EnR en Europe
Développer les infrastructures du réseau de transport
Pendant de nombreuses années, le moteur principal du développement du réseau de transport, a été la consommation
d’électricité. Aujourd’hui, c’est avant tout la localisation géographique des nouveaux moyens de production d’électricité qui
conditionne l’évolution du réseau de transport.
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Contrairement à une idée répandue, le développement des sources de production décentralisées ne rend pas les artères
de transport d’électricité caduques, bien au contraire : elles sont nécessaires à l’acheminement de cette production vers
les lieux de consommation.
Avec le développement des énergies renouvelables, se dessine une nouvelle géographie de la production d’électricité
française. Le réseau doit se renforcer, pour raccorder les nouveaux sites et permettre le transport de leur production vers
les zones de forte consommation électrique. En effet, si certaines régions produisent plus d’électricité qu’elles n’en
consomment, la plupart des autres est en fort déficit. Avec le développement des EnR, le réseau de transport d’électricité
devra compenser des disparités régionales encore plus marquées qu’aujourd’hui et permet de renforcer la solidarité
électrique entre régions.
La réussite de la transition énergétique passe aussi par une rationalisation des procédures administratives, pour une
meilleure cohérence dans le temps avec le rythme de développement des EnR : il faut aujourd’hui 3 ans pour construire
un parc éolien, mais près de 7 ans pour obtenir l’autorisation de construction de la ligne qui le raccordera au réseau
électrique national.
Les disparités électriques
aujourd’hui
Les disparités électriques
demain
Encourager une consommation plus flexible
Si la consommation française d’électricité reste globalement stable, les pics de consommation, à 19h et en hiver,
augmentent trop fortement (+ 25% en dix ans). Ils imposent bien souvent de recourir à des sources de production
d’électricité mobilisables rapidement, pour la plupart émettrices de CO2.
Réduire les pointes de consommation fait aujourd’hui partie des mesures incontournables pour la sobriété et l’efficacité
énergétiques.
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Grâce à des dispositifs innovants (EcoWatt en Bretagne et PACA) et, à terme la généralisation des mécanismes
d’effacement, RTE met en place les outils qui permettront aux consommateurs de devenir acteurs de leur demande.
Rendre le système électrique plus intelligent en développant le « logiciel »
Pour accompagner la transition énergétique, RTE mobilise sa R&D sur des projets pilotes, locaux et européens : les smart
grids – ou « réseaux intelligents » apporteront aux acteurs une connaissance plus fine de l’énergie produite, échangée et
consommée, grâce à l’intégration des nouvelles technologies de l’information. RTE a ainsi développé « IPES » (Insertion
de la Production Eolienne dans le Système), un outil informatique qui permet de connaître en temps réel la production
éolienne et photovoltaïque et d’établir des prévisions de production sur 48 h. Les smart grids permettront de mieux piloter
la demande en électricité et d’optimiser le fonctionnement du système électrique.
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Pour réussir la transition énergétique, RTE adapte
le réseau de l’Ile-de-France
Investir durablement pour accompagner la transition énergétique
En 2012, RTE a investi 79 millions d’euros dans la région. En 2013, RTE poursuivra ses investissements en
Ile-de-France à hauteur de 110 millions d’euros. Plus largement, entre 2013 et 2018, RTE a prévu d’investir 635
millions d’euros en Ile-de-France.
Les investissements de RTE à 2025 pour réussir
la transition énergétique
Par ses missions de service public, RTE est le garant de la fiabilité et de
la sûreté du système électrique français.
Avec le développement de la production d’énergies renouvelables, les
sites de production évoluent. Une nouvelle géographie de la production
d’électricité française se dessine. Le réseau doit se renforcer pour
raccorder les nouveaux sites et permettre le transport de leur
production vers les zones de forte consommation électrique.
RTE prévoit d’investir dans 1000 km de nouvelles liaisons à courant
continu, souterraines ou sous-marines. 1000 à 2000 km de lignes à
haute tension seront également nécessaires pour renforcer les lignes
existantes.
Au niveau national, les investissements de RTE ont atteint 1 361 M€ en
2012. RTE poursuivra l’augmentation de ses investissements atteignant
1440 M€ en 2013 pour compenser les fortes disparités énergétiques
régionales et optimiser les échanges entre pays européens. Ces efforts
d’adaptation et de développement du réseau permettront
d’accompagner la transition énergétique.
15 milliards d’euros seront investis dans les 10 ans à venir.
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Réussir la transition énergétique en anticipant les évolutions du territoire
Le réseau de transport d’électricité mutualise les moyens de production pour alimenter les centres de consommation. La
transition énergétique européenne influe sur l’évolution du réseau de transport d’électricité de l’Ile-de-France. La fin
annoncée des productions thermiques carbonées qui représentent 20 % de la production francilienne, l’augmentation des
échanges énergétiques avec les autres pays européens modifient durablement les flux d’électricité notamment pour la
région Ile-de-France.
La région Ile-de-France doit également faire face à l’augmentation de sa population, de ses transports en commun
électriques, son activité économique avec l’apparition de nouveaux projets, le déploiement de nouvelles ZAC sur les
communes franciliennes.
Le réseau électrique francilien : un outil unique et performant
Le réseau 400 000 volts du nord de la France achemine la production
d’électricité des côtes de la Manche, de la mer du Nord et du Val de Loire vers la
région parisienne et assure les échanges d’énergie entre la France et les Pays du
nord de l’Europe.
Au niveau de la région Ile-de-France, l’alimentation électrique s’appuie sur un
réseau 400 000 volts « en anneau » située dans la grande couronne
francilienne. 11 postes de transformation d’électricité sont situés sur cette
couronne et alimentent un réseau 225 000 volts également disposé en anneau
autour de l’agglomération parisienne. Un ensemble de liaisons alimentant toute
l’agglomération partent des postes de répartition 225 000 volts. La région Ile-de-
France est la première région consommatrice d’électricité avec 1/6 e de la
consommation française.
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Schéma du réseau électrique à très haute tension alimentant l’agglomération parisienne
Garantir l’alimentation du nord-ouest de l’Ile-de-France
La puissance produite depuis le nord de France est vouée à augmenter considérablement dans les prochaines années avec
une production de 2000 MW supplémentaire attendue d’ici 2020 dans les régions Picardie, Haute-Normandie et Nord-Pas
de Calais.
La structure du réseau du nord-ouest francilien présente une certaine fragilité entre les postes de Cergy et Terrier.
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Une restructuration du réseau du nord-ouest francilien est actuellement à l’étude afin de garantir l’alimentation électrique
des territoires et d’éviter un goulet d’étranglement entre les nouvelles productions éoliennes et la consommation soutenue
de la région francilienne. Ainsi, une conversion à 400 kV de la ligne électrique 225 kV située entre Cergy et Persan
permettra la création d’une 3 e liaison électrique à 400 kV entre les postes de Terrier et de Cergy et garantira la sûreté de
l’alimentation des consommations du nord-ouest de l’île de France.
Carte des postes électriques de l’Ile-de-France
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Un projet d’intérêt général : la sécurisation de l’ouest de l’Ile-de-France
Le développement économique de l’ouest francilien va accroître de manière significative les besoins en électricité du
secteur. Un renforcement du réseau de transport entre Nanterre et Puteaux est nécessaire avant l’hiver 2014/2015 pour
éviter tout risque de coupure.
Pour anticiper cette nécessité, RTE et ERDF construisent actuellement un nouveau poste électrique 225 000 volts à
Nanterre. Le poste Boule est une réponse durable aux besoins de développement de l’opération d’urbanisme « Seine-
Arche » à Nanterre, plan de renouveau du quartier d’affaires de la Défense à Puteaux et Courbevoie, infrastructures
importantes comme ARENA 92, déploiement de nouvelles ZAC et de nouveaux logements sur les communes de Nanterre,
Rueil-Malmaison, Puteaux, Courbevoie, Suresnes, Colombes, La Garenne Colombes et Levallois. Les techniques de
constructions modernes, compactes et architecturées favoriseront l’insertion environnementale du poste dans le milieu
urbain qui l’entoure.
Le poste Boule : un bâtiment en accord avec son environnement
Afin que le projet s’insère dans l’architecture du quartier, le poste est construit en terrasses pour éviter
l’aspect « bloc » et la végétation sera largement présente notamment sur les toitures.
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Annexes
Développement du réseau
Rétroplanning du chantier
19

Données nationales 2012
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Glossaire
Consommation
Consommation finale : Consommation de la région, hors perte.
Consommation finale corrigée : Consommation finale corrigée de l'influence du climat et du 29 février pour les années bissextiles.
Grande industrie : clientèle finale raccordée au réseau de transport d'électricité
PMI/PME : clientèle finale desservie par les gestionnaires de réseaux de distribution en basse tension dont la tension souscrite est
supérieure à 36 kVA
Particuliers et professionnels : clientèle finale desservie par les gestionnaires de réseaux de distribution en basse tension dont la
tension souscrite est inférieure ou égale à 36 kVA.
Production
La catégorie "Hydraulique" comprend tous les types de centrales hydrauliques (éclusée, file de l'eau...). La consommation induite par le
pompage des centrales dites "Step" n'est pas déduite de la production.
La catégorie "Nucléaire" comprend tous les groupes nucléaires. La consommation des groupes auxiliaires est déduite de la production.
La catégorie "Thermique à combustible fossile" comprend les combustibles de type charbon, fioul et gaz.
La catégorie "ENR hors hydraulique" comprend l'éolien, le solaire photovoltaïque, la biomasse, les biogaz et les déchets papeterie/carton.
Les valeurs de puissance installée sont validées au 31 décembre 2012.
Développement des ENR
ENR : énergies renouvelables. Le terme désigne les filières de production hydraulique, éolien, photovoltaïque et thermique renouvelable.
La catégorie "Thermique Renouvelable" regroupe les technologies biomasse, biogaz et combustion de déchets papeterie/carton.
Taux de couverture de la consommation : rapport entre la production réalisée de la filière et la consommation brute.
Développement du réseau
Postes : lieux clos contenant un certain nombre d'appareils électriques qui participent au bon fonctionnement du réseau. Ils sont des
éléments clés du réseau qui reçoivent l'énergie électrique, la transforment d'une tension à une autre, et la répartissent.
Volumes d'investissement : Budget consacré à la construction ou la rénovation d'ouvrages pour le réseau public de transport
électrique dans la région.
Secret Statistique
RTE est soumis au respect du secret statistique : RTE n'est pas propriétaire des données de production et de consommation des clients
injectant ou soutirant de l'énergie sur le système électrique. Par conséquent, RTE a l'interdiction légale de publier une donnée agrégée
permettant l'identification indirecte d'un client ou de sa production ou consommation. Concrètement, une donnée est couverte par le
secret statistique si elle est constituée de données de moins de trois acteurs différents ou si l'un des acteurs représente plus de 85 % du
volume publié.
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