La protection de la voirie départementale de la Haut-Savoie face aux risques naturels

M1 EPGM
Stagiaire :
Arthur Bazin
Maitre de stage :
Fabienne Lourdelle
[LA PROTECTION DE LA VOIRIE
DEPARTEMENTALE DE LA HAUTE-SAVOIE
FACE AUX RISQUES NATURELS]
Stage réalisé du 14 mars au 20 mai 2011

Notice analytique
Stage : Collectivité territoriale :
Conseil Général de la Haute-Savoie
1 avenue d’Albigny
F-74041 Annecy CEDEX
Maitre de stage :
Fabienne Lourdelle
Chargée de mission risques naturels
Mél. : fabienne.lourdelle@cg74.fr
Etablissement :
Université de Savoie,
27 rue Marcoz, BP 1104
73011 Chambéry Cedex
Responsable de stage :
Thierry Villemin
Maitre de conférences
Directeur du CISM
Mél. : thierry.villemin@univ-savoie.fr
Rapport :
Auteur : Arthur Bazin
Titre : la protection de la voirie départementale de la Haute-Savoie face aux
risques naturels.
Résumé :
La Haute-Savoie, département de montagne, est soumise à un nombre
important d’aléas. Le développement croissant de notre société et des
infrastructures routières augmente les enjeux et, par conséquent, les risques
naturels. Le Conseil Général de la Haute-Savoie met en œuvre une politique de
protection afin de limiter le risque : elle se manifeste par la cartographie du
risque, la mise en place d’ouvrages de protection, le recensement d’ouvrages
préexistants, le suivi de projets pilotes européens et la gestion de crise.
Nombre de pages : 28 (+16 p. d’annexes)
Mots clés :
risques naturels, Haute-Savoie, voirie départementale, RD, éboulement,
ouvrages de protection de falaise, aléas, enjeux, recensement, cartographie.
Remerciements : Je tiens à remercier particulièrement Fabienne Lourdelle qui m’a
beaucoup aidé dans mes recherches ainsi que toute l’équipe de la sousdirection
gestion routière.
2

Table des matières
NOTICE ANALYTIQUE ............................................................................................................................................... 2
INTRODUCTION ....................................................................................................................................................... 4
I. LA VOIRIE DEPARTEMENTALE DE LA HAUTE-SAVOIE FACE AUX RISQUES NATURELS ......................................... 5
A. LA VOIRIE HAUT-SAVOYARDE ........................................................................................................................................ 5
B. DEFINITION DU RISQUE ................................................................................................................................................. 8
C. MOYENS MIS EN ŒUVRE ............................................................................................................................................. 11
II. LE RECENSEMENT DES OUVRAGES DE PROTECTION DE FALAISE ..................................................................... 13
A. LA PROCEDURE DE RECENSEMENT ................................................................................................................................. 13
B. VERIFICATION DE L’INVENTAIRE ET MISE A JOUR............................................................................................................... 14
C. STATISTIQUES, NIVEAUX ET VISITES ............................................................................................................................... 16
III. LA GESTION DU RISQUE, AU JOUR LE JOUR ET AU LONG TERME ..................................................................... 22
A. L’EBOULEMENT DE SAINT-JEOIRE ................................................................................................................................. 22
B. TRAVAUX DANS LE VAL DE FIER .................................................................................................................................... 23
C. GLISSEMENT DE VAILLY-LULLIN .................................................................................................................................... 25
D. LE PROJET INTERREG : FORET DE PROTECTION ................................................................................................................. 26
CONCLUSION ......................................................................................................................................................... 27
ANNEXES ............................................................................................................................................................... 29
ANNEXE 1 : IMPLANTATION TERRITORIALE DES ARRONDISSEMENTS, DES C.T.D. ET DES C.E.R.D. ...................................................... 30
ANNEXE 2 : PHOTOS DE DIFFERENTS TYPES D’O.P.F. ................................................................................................................ 31
ANNEXE 3 : PROCES-VERBAL DE VISITE ET DE RECENSEMENT D’O.P.F. ......................................................................................... 33
ANNEXE 4 : COPIE D’ECRAN DU LOGICIEL OASIS ....................................................................................................................... 37
ANNEXE 5 : STATISTIQUES DES O.P.F. DE LA HAUTE-SAVOIE ...................................................................................................... 38
ANNEXE 6 : STATISTIQUES DES O.P.F. POUR UN C.T.D. ............................................................................................................ 40
ANNEXE 7 : STATISTIQUES DES O.P.F. ENTRE DIFFERENTS C.E.R.D. ............................................................................................ 42
ANNEXE 8 : DEFINITION DES DONNEES TYPES POUR LES STATISTIQUES O.P.F. ................................................................................ 43
BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................................................................... 44
OUVRAGE : ....................................................................................................................................................................... 44
SUPPORT NUMERIQUE : ...................................................................................................................................................... 44
3

Introduction
Le mercredi 6 avril, à 11h07, la carrière SOCAVA située sur la commune de Saint-Jeoire en
Faucigny, procède à deux tirs de mines. Moins d’une minute plus tard, un éboulement de
150 à 200m 3 détruit un écran déformable de filet résistant à des énergies de plus de 5000kJ
et condamne la route départementale 907 située en contrebas de la carrière. Heureusement
aucune victime n’est à déplorer mais le hameau d’Anton ainsi que celui du Giffre sont
évacués en urgence. Dans les minutes qui suivent, un agent de la voirie vient constater que
la circulation est impossible et demande un arrêté de fermeture de la route. Dans le même
temps, une déviation est rapidement mise en place par les centres techniques
départementaux de Taninges et de Cluses, et une expertise est engagée par les agents du
service de Restauration des Terrains de Montagnes. Une réunion de crise est tenue dans
l’après-midi qui suit permettant de définir les études ainsi que les actions à mener.
C’est (entre autres) dans ce type de situation que le Conseil Général de la Haute-Savoie
œuvre, au travers de la direction des routes, afin de lutter contre les risques naturels
touchant les routes départementales. Il rassemble différents acteurs du risque pour mettre
en place des actions allant de la cartographie au suivi de chantier en passant par les projets
européens ainsi que le recensement des ouvrages.
L’objet du stage fût donc de poursuivre ce travail de mise en sécurité en portant l’accent sur
certains points toujours en prise directe avec la problématique « risques naturels » sur les
routes départementales. L’un des principaux aspects portera sur le recensement des
ouvrages de protection de falaise qui constitue une thématique importante du service
risques naturels de la direction des routes du Conseil Général de la Haute-Savoie.
Ce rapport s’articule autour de 3 parties. La première porte sur les risques naturels affectant
la voirie en Haute-Savoie. Il sera question de définir le risque et de voir quels moyens
peuvent être mis en œuvre pour la lutte contre les aléas naturels. La deuxième partie traite
du recensement des ouvrages de protection de falaise (OPF) de Haute-Savoie afin d’assurer
le suivi et l’entretien de ceux-ci. Il permet également de suivre l’état d’avancement de la
sécurisation des routes et de prioriser les secteurs d’intervention. Enfin, la troisième partie
aborde la notion de gestion du risque au quotidien sur les routes départementales de la
Haute-Savoie en détaillant notamment : la gestion de la crise de Saint-Jeoire-en-Faucigny
suite à l’éboulement du 6 avril avec les l’implication des différents acteurs privés et
publiques. L’estimation du coût de la réalisation de travaux dans le Val de Fier suite à la mise
en place d’un feu alternatif dont la remontée de file se fait dans un secteur à fort risque
d’éboulement. L’étude du glissement de terrain de Vailly-Lullin. L’intérêt est ici d’avoir une
idée de l’importance du phénomène ainsi que de sa vitesse pour envisager l’évolution tout
comme les travaux à réaliser sur les routes du secteur. Le projet pilote Interreg situé sur la
commune du Lyaud, avec mise en place de techniques forestières spécifiques afin d’accroitre
et de pérenniser la fonction de protection de la forêt.
4

I. La voirie départementale de la Haute-Savoie face aux risques
naturels
a. La voirie Haut-Savoyarde
Avec un peu plus de 2955,2 km de route départementale (soit 0,76% des 387754 km en
France), la Haute-Savoie se place à la 76 ème position dans le classement des linéaires routiers
départementaux. Elles permettent la desserte de plus de 294 communes sur un territoire de
4388 km², de 252 m d’altitude (Seyssel) jusqu'à 1844m (Col de Pierre Carrée). Depuis 1990,
on a constaté une augmentation de plus de 80% du trafic routier.
Tout ceci implique une hiérarchisation des services d’entretien de la route, ils sont regroupés
au sein de la Direction des Routes à Annecy autrefois appelée Direction de la Voirie et des
Transports (DVT). S’appuyant sur la S.D.G.R. (Sous-Direction Gestion Routière) pour définir et
encadrer un certain nombre de tâches de recensement et de surveillance, la direction des
routes donne délégation de la gestion du patrimoine des ouvrages de protection aux Chefs
d’arrondissements.
Le service entretien routier et risque naturel (S.E.R.R.N.) se trouve au sein de la S.D.G.R. et
établi la procédure de recensement et de surveillance du patrimoine. Le S.E.R.R.N. effectue :
La conception des procès-verbaux de recensement et de visite.
La programmation annuelle des inspections détaillées.
La rédaction, le lancement et l’attribution des marchés d’inspections détaillées et des
visites réalisées par une entreprise spécialisée, en concertation avec les
arrondissements.
La proposition finale de la programmation départementale des travaux.
La formation et le soutien technique des gestionnaires et correspondants.
Pour l’entretien direct des routes, le département est découpé en 4 arrondissements
(Annecy, Bonneville, Saint-Julien-en-Genevois et Thonon). Le Chef d’arrondissement assure :
La gestion des ouvrages de protection implantés sur son territoire
La mise en œuvre de la politique de gestion du risque définie par le service risques
naturels.
La proposition finale de la programmation annuelle des travaux à réaliser.
L’arbitrage final entre les arrondissements est réalisé par la sous-direction gestion routière
en fonction des contraintes financières du département.
Les arrondissements sont eux-mêmes divisés en centres techniques départementaux
(C.T.D.), on en compte 11 sur tout le département. Le chef de C.T.D. est le gestionnaire des
ouvrages de protection et il veille au respect des procédures. Il propose également une
programmation d’investissement et de fonctionnement à son arrondissement.
5

Chaque C.T.D. est partagé en centres d’exploitation routiers départementaux (on trouve 29
C.E.R.D. en Haute-Savoie). Chaque chef de C.E.R.D. doit :
Organiser le recensement des différents ouvrages de protection.
Planifier les visites annuelles de contrôle et l’entretien courant des ouvrages.
Faire effectuer les procès-verbaux de visite.
Archiver physiquement tous documents de gestion.
Pour réaliser ces tâches, il s’appuie sur son correspondant ouvrage de protection de falaise
qui est un des agents techniques spécialement formé.
La figure suivante (figure 1) détaille l’organisation fonctionnelle du Conseil Général de la
Haute-Savoie. En annexe 1 (page 30), on trouve la carte du département avec le
positionnement des différents niveaux de structure. Les couleurs utilisées ici n’ont aucun
rapport avec celles de l’annexe 1 page 30.
Direction Générale des Services
(Claude Faucher)
Direction Générale Adjointe Infrastructure et
Développement Durable
(Jean-Louis Carret)
Direction des Routes
(Jean-Yves Gonzalez)
Arrondissement
d'Annecy
(Claude Magnin)
Arrondissement
de Bonneville
(Sebastien Gruffat)
Arrondissement
de St-Julien
(Philippe Duverne)
Arrondissement
de Thonon
(Gabriel Derain)
Sous Direction
Gestion Routière
(Philippe Sol)
3 CTD
3 CTD
3 CTD
2 CTD
Service entretient
routier et risques
naturels
8 CERD
10 CERD
5 CERD
6 CERD
Soutient technique
Fig. 1 : organigramme du Conseil Général de la Haute-Savoie (A. Bazin)
6

Dernier point important, la voirie Haut-Savoyarde est organisée en différentes catégories qui
permettent de classer les routes par ordre d’importance :
ATMB)
Réseau national (une seule portion sur le département, gérée par la société
Réseau structurant : ce sont toutes les routes stratégiques vis-à-vis du
développement économique du département et pouvant nécessiter des opérations
de travaux d’envergure.
Réseau de catégorie 1 : toutes les routes (hors réseau structurant) supportant
un trafic supérieur à 2000 véhicules par jour en moyenne. Sont comprises dans cette
classe les routes de 2 ème catégorie desservants une carrière concernée par une
convention de voirie avec le département.
Réseau de catégorie 2 : ce sont toutes les routes (hors réseau structurant)
supportant un trafic moyen journalier compris entre 500 et 2000 véhicules par jour.
Sont inclue également les routes de 3 ème catégorie desservant une carrière
concernée par une convention de voirie avec le département.
Réseau de catégorie 3 : ce sont les routes départementales (hors réseau
structurant) supportant un trafic de moins de 500 véhicules par jour en moyenne.
Réseau de catégorie 4 : ce sont les voies strictement touristiques assurant la
desserte d’un site d’intérêt remarquable pour le département. Elles doivent être
implantées dans un secteur non urbanisé ou/et non urbanisable et n’ayant pas
vocation à assurer une fonction de transit.
Ces catégories permettent de prioriser les interventions. La figure suivante donne un
exemple, se référer au texte précédant pour la légende.
Fig. 2 : Carte montrant les différentes catégories de routes (d’après Conseil Général de la Haute-
Savoie)
7

. Définition du risque
Le risque caractérise l’exposition de biens ou de personnes à un phénomène d’origine
naturel. C’est une notion définie différemment selon les personnes, aussi est-il utile de
l’analyser précisément afin de pouvoir le quantifier de façon homogène. Pour le moment,
seul le risque « falaise » est quantifié pour la Haute-Savoie, à terme tous les types de risque
(avalanche, inondation, bruit) seront définis.
On pose donc l’équation suivante : RISQUES = Aléas x Enjeux
Ce qui permet de voir qu’il est nécessaire de définir et de quantifier les aléas ainsi que les
enjeux présents.
L’aléa :
L’aléa est la probabilité qu’un évènement naturel se produise. Cette notion doit être
complétée par le fait qu’un aléa peut être au départ élevé mais, au vu des configurations
topographiques, finir par devenir faible. Ainsi, il est important de déterminer :
Une volumétrie, qui est déterminée in-situ par l’analyse de la structure, on peut ainsi
mettre en évidence :
o Les pierres : volume élémentaire inférieur à 1 dm 3 .
o Les blocs : volume élémentaire entre 1 dm 3 et 1 m 3 .
o Les masses (ou gros blocs) : volume supérieur à 1m 3 jusqu’aux éboulements
de grande masse de quelques dizaine à plusieurs milliers de mètres cubes.
Une occurrence déterminée par une étude in-situ (structure, niches d’arrachements,
zones actives…) ainsi que des témoignages et qui concerne la probabilité de
déclenchement du phénomène considéré, on l’associe à une période de retour :
o de 0 à 2 ans.
o De 2 à 10 ans.
o De 10 à 100 ans.
o Supérieur à 100 ans.
Une propagation, qui représente la probabilité qu’un bloc se propage dans la zone
étudiée. On l’obtient grâce à des études trajectographiques reprenant la
fragmentation de la roche, l’éloignement, la présence d’ouvrages de protection (et
de leur état) ainsi que la topographie :
o Versant à effet stop
o Versant à effet frein
o Versant à effet neutre (falaise à l’aplomb)
On a donc la formule suivante :
Aléa de départ x occurrence x propagation = aléa résultant
L’aléa résultant est l’aléa qui doit être pris en compte pour les risques.
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Le croisement de ces données nous permet de faire la synthèse de l’aléa résultant
susceptible de toucher l’enjeu (cf. tab. 1) ; On distinguera ainsi un aléa négligeable, faible,
modéré, élevé ou très élevé.
Occurrence
Volumétrie
Versant à effet
stop
Versant à effet frein
Versant neutre
Supérieur à 100
ans
Pierre Aléa négligeable Aléa moyen Aléa moyen
Bloc Aléa négligeable Aléa moyen Aléa moyen
Masse Aléa moyen Aléa moyen Aléa élevé
Pierre Aléa faible Aléa moyen Aléa moyen
De 10 à 100 ans
Bloc Aléa faible Aléa moyen Aléa élevé
Masse Aléa élevé Aléa élevé Aléa élevé
Pierre Aléa faible Aléa moyen Aléa élevé
De 2 à 10 ans
Bloc Aléa faible Aléa élevé Aléa très élevé
Masse Aléa très élevé Aléa très élevé Aléa très élevé
Pierre Aléa moyen Aléa élevé Aléa très élevé
De 0 à 2 ans
Bloc Aléa moyen Aléa très élevé Aléa très élevé
Masse Aléa très élevé Aléa très élevé Aléa très élevé
Tab. 1 : aléa résultant en fonction de la volumétrie, de l’occurrence du phénomène ainsi que
de la propagation. (F. Lourdelle)
L’enjeu :
Les enjeux sont ici les routes départementales. Celles-ci sont classées par catégories en
fonction de leur niveau de desserte ainsi que du trafic moyen journalier.
axe structurant =============> Enjeu très élevé
Axe de 1 ère catégorie ========> Enjeu élevé
Axe de 2 nd et 3 ème catégorie ===> Enjeu modéré
Axe de 4 ème catégorie ========> Enjeu faible
Selon les cas, des adaptations peuvent être faites, notamment pour :
Des routes à requalifier selon le trafic réel supporté qui est différent du moment
où le classement a été effectué.
Des déviations impossibles ou avec des contraintes très lourdes comme un temps
de trajet très important ou des routes inadaptées.
En ayant toutes ces données il est maintenant possible d’estimer le risque.
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Le risque :
Le risque est déterminé en croisant l’aléa résultant avec l’enjeu (cf. tab. 2), ce qui permet
d’obtenir 5 classes de risque :
Risque très élevé,
Risque élevé,
Risque modéré,
Risque faible,
Risque très faible ou négligeable.
Aléa résultant
très faible
Aléa résultant
faible
Aléa résultant
modéré
Aléa résultant
élevé
Aléa résultant
très élevé
Enjeu faible
Risque très Risque très
Risque
Risque faible
faible
faible
modéré
Risque élevé
Enjeu modéré
Risque très
Risque
Risque faible
faible
modéré
Risque élevé Risque élevé
Enjeu élevé Risque faible
Risque
Risque très
Risque élevé Risque élevé
modéré
élevé
Enjeu très Risque
Risque très Risque très Risque très
Risque élevé
élevé
modéré
élevé
élevé
élevé
Tab. 2 : Risque en fonction de l’enjeu et de l’aléa résultant (F. Lourdelle)
Cartographie :
La cartographie du risque se fait par le biais de bureaux d’études qui l’analysent le long des
routes départementales. Aussi les cartes en sont réduites à des spaghettis le long des routes
contrairement aux cartes incluses dans les plans de prévention contre les risques (PPR) car
les enjeux sont totalement différents. Chaque linéaire à risque est indiqué et associé à un
numéro de route ainsi qu’à un (ou plusieurs) point(s) repère(s), par exemple RD 16 PR
26+815 ce qui signifie route départementale 16 (reliant Annecy-le-Vieux à Manigod) au point
repère 26 plus 815 mètres (entre Annecy-le-Vieux et Alex). Ceci permet de définir des
secteurs d’intervention où un travail de sécurisation est à faire.
Pour le moment, en Haute-Savoie, seuls les risques dans les arrondissements de Bonneville
et de Thonon ont été répertoriés, pour Annecy et Saint-Julien les études sont en cours.
Cependant, on peut tout de même faire quelques estimations répertoriées dans le tableau 3.
Total routier Risque élevé Risque très élevé Total à risque
Bonneville 821 km 100 % 6,7 km 0,82 % 3,7 km 0,45 % 10,4 km 1,27 %
Thonon 579 km 100 % 10 km 1,73 % 4,9 km 0,85 % 14,9 km 2,57 %
Saint-Julien 667 km 100 % 2,7 km 0,41 % 1,5 km 0,22% 4,2 km 0,63 %
Annecy 883 km 100 % 11,2 km 1,27 % 5,7 km 0,65 % 16,9 km 1,92 %
Total 2950 km 100 % 30,6 km 1,04 % 15,8 km 0,53 % 46,4 km 1,57 %
Tab. 3 : Kilométrage et pourcentage de route à risque par arrondissements (F. Lourdelle)
La Haute Savoie possède environ 46,4 km de routes à risque élevé à très élevé.
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c. Moyens mis en œuvre
Pour sécuriser ces 46,4 km de route, il est nécessaire de réaliser des études ainsi que de
mettre en place des ouvrages de protection de falaise (pour rappel, la Haute-Savoie ne
sécurise à grande échelle que les chutes de bloc, les autres risques sont parés au coup par
coup). Une estimation du coût donne environ 1 000 000 € par kilomètre de route. Un rapide
calcul permet d’avancer le chiffre de 46,4 millions d’euros pour la sécurisation totale de la
voirie départementale de la Haute-Savoie contre les risques élevés et très élevés. On
comprend donc aisément l’impossibilité de réaliser tous les travaux d’un seul bloc. C’est
pourquoi la protection se met en place petit à petit à hauteur de 2 millions d’euros par an
environ. Surtout qu’il faut ajouter à cela le renouvellement des ouvrages qui n’ont qu’une
durée de vie de 15 à 20 ans en moyenne ainsi que l’entretien, car il est nécessaire de curer,
réparer et changer certaines pièces au cours de la vie des ouvrages, ceci dépendra donc du
type de structure.
Il existe, en effet, plusieurs types de structure concernant les ouvrages de protection de
falaise qui sont listés dans le tableau 4 ; Les photos des différents ouvrages sont en annexe 2
page 31.
Type de structure
Fosse de réception / Barrage
Ecran à structure rigide
barrière ou écran peu déformable
Ecran déformable
Nappe pendue
Forêt de protection
Confortement
Soutènement
Structure
Merlon (passif)
Merlon et fosse (passif)
Déviateur (passif)
Fosse de réception (passif)
Blocs en béton (passif)
Echelle de perroquets (passif)
GBA (passif)
Gabions (passif)
Mur (passif)
Rondins de bois (passif)
Barrière peu déformable de filet (passif)
Barrière peu déformable de grillage (passif)
Ecran de filet peu déformable non freiné (passif)
Ecran de filet déformable freiné (passif)
Nappe de filet pendu ancré en tête (passif)
Nappe de filet pendu sur poteaux (passif)
Nappe de grillage pendu ancré en tête (passif)
Nappe de grillage pendu sur poteaux (passif)
Boisement (passif et/ou actif)
Ancrage(s) passif(s) (actif)
Béton projeté (actif)
Câblage (actif)
Emmaillotage (actif)
Ancrage(s) actif(s) (actif)
Buton (actif)
Contrefort (actif)
Pilier (actif)
Paroi clouée (actif)
Soutènement métallique (actif)
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Nappe plaquée
Nappe de filet (actif)
Nappe de grillage plaqué (actif)
Suppression de masse / talutage Purge (actif)
Reprofilage (actif)
Minage (actif)
Talutage avec risberme (actif)
Végétalisation
Végétalisation avec grillage et/ou géotextile (actif)
Végétalisation seule (actif)
Végétalisation avec banquettes et/ou fascines (actif)
Drainage
Drainage de surface (actif)
Drainage profond (actif)
Tab. 4 : Liste des ouvrages de protection de falaise classés par types de structure (A. Bazin)
L’utilisation de parades actives (lutte contre l’évolution naturelle des massifs rocheux vers
l’instabilité) ou passives (protection contre les impacts des blocs et masses provenant de la
paroi) se fait au cas par cas en fonction du contexte.
Chaque ouvrage est dimensionné en fonction de l’énergie qu’il peut dissiper, il doit
également répondre à des normes françaises spécifiques concernant la structure, mais aussi
européenne. Concernant ces normes, des changements sont en train de s’opérer pour les
écrans de filet pare-blocs. Auparavant, ils étaient soumis à la norme NF P 95-308 définissant
les caractéristiques fonctionnelles et géométriques des ouvrages ainsi qu’une classification
en termes de capacité nominale en joule (cf. tab. 5) (c’est la capacité d’arrêt de l’ouvrage
selon une note de calcul). Ils devront maintenant satisfaire la norme européenne ETAG 27
afin d’être déployé sur la Haute-Savoie. Cette norme prévoit une modification des classes de
capacité nominale notée dans le tableau 5 ainsi que des tests grandeur nature :
Un essai ELU (état limite ultime) qui permet de tester la capacité nominale de
l’ouvrage avec la nécessité d’une hauteur persistante après l’impact mais l’ouvrage
est détruit.
Deux essais ELS (état limite de service) consécutifs qui correspondent à des chocs
successifs de plus faible intensité : l’ouvrage ne peut plus servir en l’état mais peut
être réparé.
Capacité
d’arrêt en
kilojoules
Classes selon
NF P 95-308
12,5 50 100 200 250 500 1000 1500 2000 3000 5000 >5000
1 2 2 3 3 4 5 6 7 8 9 -
Classes selon
ETAG 27
0 0 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8
Tab. 5 : Comparatif des classes des normes NF P 95-308 et ETAG 27 en fonction des énergies
(A. Bazin d’après F. Lourdelle)
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II.
Le recensement des ouvrages de protection de falaise
a. La procédure de recensement
Le recensement des ouvrages de protection de falaise est effectué par les correspondants
OPF. Ils reçoivent tous une formation spéciale qui leur permet de (re)connaître les différents
types d’OPF ainsi que les constructeurs, et d’appréhender les différents aléas qu’ils vont
pouvoir rencontrer.
Ces agents ont donc recensé les ouvrages se trouvant sur le territoire de leurs CERD
respectifs durant les années 2007 à 2010 (sachant que ces visites ne sont que des visites
visuelles). C’est une sorte d’examen de chaque ouvrage à la suite duquel un procès-verbal
(disponible en annexe 3 page 33) est établi. Ce dernier fait état :
Des conditions de la visite (date, conditions climatiques, agent, matériel…).
Des propriétés de l’OPF (nom, position, gestionnaire, propriétaire, date de
construction…).
Des données territoriales (commune, C.T.D., arrondissement…).
Des enjeux.
Des aléas.
De la structure (type, marque, détail des composants).
De la géométrie (hauteur, largeur, élévation par rapport à la route…).
Des pathologies des OPF (dégradation, oxydation, végétation…).
De l’état général de l’ouvrage (note de 1 (bon) à 5 (ruine)).
Des réparations à envisager ainsi que de l’urgence de ces travaux.
Grâce à ces informations, une base de données a été mise en place. S’appuyant sur le
programme Oasis, qui sert également au recensement des ouvrages d’art, cette base de
données permet d’avoir un accès rapide aux informations essentielles à la gestion d’un parc
d’ouvrage. Il est possible de classer les ouvrages par ancienneté, par route, par longueur ou
encore par C.E.R.D. (les gestionnaires), ce qui permet d’attribuer plus équitablement les
crédits pour l’entretien courant. Il est également possible de programmer une série de
visites et d’inspections détaillées en fonction de certains paramètres (une copie d’écran avec
des détails est disponible en annexe 4 page 37). Plus de 612 ouvrages ont été recensés et
rentrés dans la base Oasis mais certaines informations n’ont pas été complétés, d’autres
sont erronées et la programmation des visites n’a pas été réalisée. De plus il s’avère que
certains ouvrages ne sont pas répertoriés. La base de données n’est que partiellement mise
à jour car lors de la mise en place de nouveaux ouvrages, le lien se fait difficilement entre les
C.E.R.D. et le service entretien routier et risques naturels. Aussi l’information a-t-elle du mal
à remonter. Il est donc difficile de sortir des statistiques et des informations fiables, ceci au
détriment d’une bonne gestion du patrimoine.
Il est donc nécessaire de mettre à jour cette base de données et de permettre une gestion
plus efficace des ouvrages de protection de falaise.
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. Vérification de l’inventaire et mise à jour
La vérification commence par le tri des données déjà entrées. Ainsi j’ai isolé certaines
portions de voirie et j’ai vérifié l’intégrité des informations. J’ai ensuite procédé au
renseignement, d’une part des informations manquantes et d’autre part, des ouvrages non
répertoriés. Ces étapes se démarrent en bureau, grâce aux plans de récolement. Ils sont
disponibles dans les C.E.R.D. qui les classent et les archivent mais le travail de récupération
est lent et jonché de demandes d’emprunts. Ces dossiers rassemblent toutes les
informations sur la construction des ouvrages, on y trouve :
Un récapitulatif des travaux effectués.
Des études sur les aléas de la zone (notamment trajectographiques)
Un plan de situation.
Un récapitulatif des matériaux.
Des documents concernant les caractéristiques techniques et les résultats des essais
des ouvrages et/ou parties d’ouvrages.
Un planning des travaux
Des schémas détaillés des installations sur site
Des photos
J’ai donc obtenu des informations sur les infrastructures préexistantes ainsi que sur
l’installation récente de nouveaux ouvrages. Il faut ainsi environ quatre à cinq jours de
recherches pour une soixantaine d’OPF sans compter le délai d’attente pour demander les
dossiers de récolement.
Une fois cette mise à jour effectuée, il est nécessaire de vérifier ces informations sur le
terrain. Une extraction de la base de données permet de dresser la liste des ouvrages sur
une portion de voirie sous la forme d’un tableau (cf. tab. 6) qu’il ne reste plus qu’à
compléter pour les informations manquantes. En général, il s’agit de la hauteur, de la
longueur, de l’élévation par rapport à la route, de la localisation (PR) ou de la structure (ce
dernier champ est souvent mal rempli en raison du manque d’expérience des agents).
Nom de l’OPF Voie PR E H L P Structure
Barrière grillagée (Termine) RD12 39+0792 10 1 120 3 Barrière peu déformable de grillage
Nappe des champs courts RD12 12+0575 15 4 5 1 Nappe de grillage plaqué
Buton des champs courts RD12 12+0500 4 3 Buton
Contrefort des Creppons 1 RD12 14+0515 1 5 3 Contrefort
Contrefort des Creppons 2 RD12 14+0525 1 5 3 Contrefort
Echelle du Rocher Pourri RD12 82+0540 Echelle de perroquets
Ecran ASM (Eperon des Eveaux) RD12 41+??? 8 4 60 1 Ecran de filet déformable freiné
Tab. 6 : Extraction de la base de données Oasis (A. Bazin)
Sur le tableau 6, PR indique Point Repère, E, élévation par rapport à la route, H, hauteur, L,
longueur et P, photo. Certaines informations (en rouge) ont été complétées grâce aux plans
de récolement. Certains ouvrages ont même été ajoutés (en bleu). On remarque qu’il
manque encore des informations, qui vont être complétées par le terrain.
14

En général il est plus facile d’inspecter une route sur sa totalité, on s’y retrouve beaucoup
mieux. On part du PR0+000 pour finir à la fin de la route, la progression se fait en rapport
avec le tableau, chaque PR étant repéré sur le bas-côté de la chaussé il suffit de s’arrêter à
chaque ouvrage pour vérifier les informations (fig. 3). Il faut bien faire attention au fait que
certains ouvrages ne sont pas référencés. Aussi est-il nécessaire d’observer attentivement
les abords afin de repérer tout OPF non enregistré. Pour chaque ouvrage la procédure est la
même, prendre des photos, vérifier à l’aide d’instruments (fig. 4) les informations, et les
modifier si nécessaire.
Fig. 3 : Comparaisons d’informations entre la base de données et le terrain
Fig. 4 : Télémètre laser permettant de calculer précisément les distances
Une fois toutes les informations collectées, un travail d’archivage est nécessaire. Les photos
sont transférées dans la base de données et liées à chaque ouvrage puis les données
manquantes sont renseignées. La base Oasis étant à jour, il est possible de sortir des
statistiques et surtout de mettre en place des campagnes de visite.
15

c. Statistiques, niveaux et visites
Introduction
Le logiciel Oasis permet d’exporter les données sous forme de tableur Excel mais pas de
sortir des statistiques aussi détaillées qu’on le voudrait. En effet, toute une panoplie
d’informations est nécessaire :
Le nombre d’ouvrage par type de structure, à titre purement informatif.
Le linéaire de voirie protégée (différent du linéaire d’ouvrage nous le verrons par la
suite) permet d’apprécier l’avancement de la sécurisation du département.
La surface d’ouvrage afin d’estimer les temps ainsi que les coûts d’entretien du
patrimoine existant.
Le nombre, la surface d’ouvrage et le linéaire de voirie protégée par C.E.R.D. et par
C.T.D. pour attribuer les crédits nécessaires à l’entretien courant.
Le niveau (A, B ou C) qui permet de déterminer les types de visite à effectuer ainsi
que de planifier les dates d’intervention. Il est calculé en fonction de la structure, de
la hauteur et/ou de l’élévation (par rapport à la route) de l’ouvrage.
Présentation
Pour les statistiques, c’est Excel qui est le logiciel le plus efficace et le plus adapté. Ainsi j’ai
conçu un classeur Excel permettant de déterminer toutes les informations dont nous avons
besoin. Ce classeur se présente sous forme de différentes feuilles :
La feuille « Données » : c’est dans cette feuille que l’on introduit les données
exportées d’Oasis. On y trouve les noms des OPF, leurs voies de gestion, leurs
localisations, leurs longueurs, leurs hauteurs, leurs élévations, leurs types de
structure, leurs structures, leurs gestionnaires (les C.T.D.) et leurs propriétaires
(C.E.R.D.).
La feuille « Définition » : cette feuille permet de définir des données de base comme
la hauteur, l’élévation ou encore la longueur type pouvant de compléter les données
manquantes ; ces informations sont, en général, basées sur des moyennes. C’est
dans cette feuille que seront définis les niveaux. Disponible en annexe 8 page 43.
La feuille « Calcul » : cachée, elle contient tous les calculs nécessaires aux
statistiques.
La feuille « Statistique Haute-Savoie » : cette feuille permet d’obtenir les résultats sur
l’ensemble du département. Disponible en annexe 5 page 38.
La feuille « Comparatif entre les C.E.R.D. », qui met en parallèle les statistiques des
différents C.E.R.D. Disponible en annexe 7 page 42.
La feuille « Données triées » : reprenant l’ensemble des données entrées en leur
ajoutant certaines informations nouvellement obtenues comme les niveaux. On peut
également filtrer ces données afin de sortir des listes d’ouvrages en fonction de telle
ou telle information.
16

Les feuilles « Données CERD » « Calcul CERD » « Statistique par CERD »
« Données CTD » « Calcul CTD » « Statistique par CTD » qui correspondent aux
feuilles « Données » « Calcul » et « Statistique Haute-Savoie » mais pour un seul
C.E.R.D. ou pour un C.T.D. déterminé dans la feuille « Statistique Haute-Savoie » via
une liste déroulante. Disponible en annexe 6 page 40.
Calculs
Nombre d’ouvrages :
Ils sont calculés par la formule : =NB.SI (Données!H:H;'Statistiques Haute-Savoie'!B5)
La formule calcule le nombre d’occurrences de la valeur située dans la case B5 de la feuille
« Statistique Haute-Savoie » dans la liste située dans la feuille « Données », colonne H
(colonne correspondant à la structure de chaque ouvrage).
Le linéaire de voirie protégée :
La formule : =SI (ET(ESTNUM($D1);ESTNUM($C2));SI($A2=$A1;SI($B2

La figure 5 associée au tableau 7 permet de comprendre le fonctionnement de ce calcul.
A
C
D
E
G
F
Total
B
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Fig. 5 : Schéma d’implantation des ouvrages A à G par rapport à la route (A. Bazin)
Ouvrages Longueur Recoupements avec : Longueur de
n-1 n-2 n-3 n-4 n-5 n-6 voirie protégée
A 5 5
B 8 3 (8-3) = 5
C 6 6 3 (6-6) = 0
D 5 1 3 0 (5-3) = 2
E 3 1 0 0 0 (3-1) = 2
F 3 0 0 0 0 0 3
G 3 3 0 0 0 0 0 (3-3) = 0
Total 33 17
Tab. 7 : Calcul de la longueur réelle de voirie protégée (A. Bazin)
Sur la figure 5, on peut observer les recoupements, en vert, qui ne sont donc pas
comptabilisés dans le calcul (cf. tab. 7) de la longueur de voirie protégée, représentée par le
trait rouge. On remarque que cette méthode permet de calculer uniquement les
recoupements amputant le début d’un ouvrage (ouvrage B, C, D, E et G) et non la fin comme
avec l’ouvrage A. A ceci, on ne prend que le recoupement le plus grand, ce qui permet de
tenir compte de l’intersection avec les autres ouvrages et évite ainsi de cumuler plusieurs
juxtapositions ce qui amputerait le linéaire réel de voirie protégée.
La surface d’ouvrage :
Longueur
en mètres
La formule : =SI(ESTNUM(Données!E2);Données!E2;RECHERCHEV(Données!H2;Définitions!
B$5:C$44;2;FAUX))*SI(ESTNUM(Données!D2);Données!D2;RECHERCHEV
(Données!H2;Définitions!B$5:D$44;3;FAUX))
D’apparence compliquée, cette formule calcule simplement la hauteur multipliée par la
longueur de chaque ouvrage. Elle intègre par la même occasion deux autres formules qui
permettent de vérifier la présence des valeurs pour le calcul et qui remplacent les valeurs
absentes par les nombres types entrés dans la feuille « définition ». Il suffit de faire la
somme de ces surfaces pour obtenir la surface totale. On fait également appel à la formule
suivante : =SOMME.SI(Calcul!P:P;B5;Calcul!S:S) .
Qui calcule la somme des surfaces (feuille « Calcul » colonne S) uniquement pour une
structure donnée (dans la case B5).
18

Statistiques par C.E.R.D. et par C.T.D.
Les informations obtenues sont exactement les mêmes que dans la feuille « Statistiques
Haute-Savoie » mais uniquement pour un C.E.R.D. ou un C.T.D. Pour cela, une macro
(combinée à la précédente) extrait les données des colonnes « gestionnaire » (C.T.D.) et
« propriétaire » (C.E.R.D.). Elle supprime les doublons et les compile en deux listes servant
de base à deux menus déroulant permettant de choisir les informations à afficher dans
chacune des feuilles « statistiques par CTD » et « Statistiques par CERD ».
Lors du choix d’un C.T.D., dans la liste « C.T.D. », différentes opérations se déroulent :
Une feuille masquée nommée « Données CTD » affiche l’exacte réplique des données
de la feuille « Données » uniquement dans le cas où la case gestionnaire (c'est-à-dire
le C.T.D.) correspond au choix du précédant menu déroulant. Dans le cas contraire, la
ligne reste vide.
Une feuille masquée nommée « Calcul CTD » réalise les mêmes opérations que la
feuille « Calcul » décrite précédemment mais uniquement sur les lignes affichées qui
correspondent au C.T.D. demandé.
Les statistiques s’affichent dans la feuille « Statistiques par CTD » qui fonctionne de la
même façon que la feuille « Statistiques Haute-Savoie » en reprenant les valeurs de
la feuille « Calcul CTD » et donc seulement pour le C.T.D choisit.
La feuille « Statistique par CERD » fonctionne exactement de la même façon mais en se
basant sur la case propriétaire correspondant aux C.E.R.D.
Comparatif entre les différents C.E.R.D.
Celui-ci est nécessaire pour allouer les crédits d’entretien. Cette feuille reprend simplement
la somme des surfaces et des longueurs ainsi que le nombre d’ouvrages total pour chaque
C.E.R.D. Pour cela on utilise des formules avec critères comme SOMME.SI ou NB.SI qui
permettent de faire la somme uniquement si la case propriétaire est égale à tel ou tel
C.E.R.D.
Résultats et conséquences
Détaillés en annexe 5 page 38, les résultats de ces statistiques sont les suivants : 844 OPF ont
été recensés sur les routes du département. Cela représente un linéaire d’ouvrage d’environ
40,119 km, soit de 32,843 km (de voirie protégé) ou encore une surface de 476800 m². Les
CERD d’Abondance, de Cluses ainsi que de Saint-Jean d’Aulps possèdent les nombres les plus
importants d’OPF avec respectivement 92, 85 et 83 ouvrages. Le CERD de Cluses domine
largement le lot en termes de surface, avec plus de 93958,5 m² ainsi qu’en longueur de
voirie protégée avec 4,425 km. .
Grâce à ces informations il est également possible de définir des visites d’entretien ainsi que
des inspections. Pour cela il est nécessaire de classer les ouvrages par niveaux, qui indiquent
les types ainsi que les modalités d’intervention.
19

Les niveaux
Le système de niveaux est défini comme ceci :
Les OPF de niveau A correspondent aux ouvrages dits « simples » et « accessibles ».
Ils seront soumis à un entretien annuel et une visite triennale effectuée par le
correspondant OPF du CERD.
Les OPF de niveau B correspondent aux ouvrages dits « simples » et « inaccessibles ».
Ils seront soumis à un entretien annuel et une visite triennale effectuée par une
entreprise spécialisée.
Les OPF de niveau C correspondent aux ouvrages dits « complexes » et
« inaccessibles ». Ils seront soumis à un entretien et un contrôle annuel, une visite
(ou inspection) détaillée tous les six ans intercalée de visites effectués par une
entreprise spécialisée.
Le tableau 8 permet de voir l’application de ces règles pour chaque ouvrage.
Structure Complexité Hauteur Niveau
10m
Merlon Simple Elévation A B
Merlon et fosse Simple Elévation A B
Déviateur Simple Elévation A B
Fosse de réception Simple Elévation A B
Blocs en béton Simple Elévation A B
Echelle de perroquets Simple Elévation A B
GBA Simple Elévation A B
Gabions Simple Elévation A B
Mur Simple Elévation A B
Rondins de bois Simple Elévation A B
Barrière peu déformable de filet Simple Elévation A B
Barrière peu déformable de grillage Simple Elévation A B
Ecran de filet peu déformable non freiné Complexe Elévation C C
Ecran de filet déformable freiné Complexe Elévation C C
Nappe de filet pendu ancré en tête Simple Elévation + hauteur A B
Nappe de filet pendu sur poteaux Complexe Elévation + hauteur C C
Nappe de grillage pendu ancré en tête Simple Elévation + hauteur A B
Nappe de grillage pendu sur poteaux Complexe Elévation + hauteur C C
Boisement Simple Elévation A B
Ancrage(s) passif(s) Simple Elévation A B
Béton projeté Simple Elévation A B
Câblage Complexe Elévation + hauteur C C
Emmaillotage Complexe Elévation + hauteur C C
Ancrage(s) actif(s) Simple Elévation A B
Buton Simple Elévation A B
Contrefort Simple Elévation A B
Pilier Simple Elévation A B
Paroi clouée Simple Elévation A B
Soutènement métallique Simple Elévation A B
Nappe de filet Simple Elévation + hauteur A B
Nappe de grillage plaqué Simple Elévation + hauteur A B
Purge Simple Elévation A B
20

Reprofilage Simple Elévation A B
Minage Simple Elévation A B
Talutage avec risberme Simple Elévation A B
Végétalisation avec grillage et/ou géotextile Simple Elévation A B
Végétalisation seule Simple Elévation A B
Végétalisation avec banquettes et/ou fascines Simple Elévation A B
Drainage de surface Simple Elévation A B
Drainage profond Simple Elévation A B
Tab. 8 : Paramètres permettant de classer les ouvrages par niveaux (A. Bazin)
Grâce à la fonction suivante, un niveau est attribué à chaque ouvrage :
=SI(T2

III.
La gestion du risque, au jour le jour et au long terme
a. L’éboulement de Saint-Jeoire
Le matin du mercredi 6 avril, un éboulement de 150 à 200m 3 (voir figure 6) survient et
détruit un écran déformable de filet résistant à des énergies de plus de 5000 KJ. Il fait suite à
deux tirs de mines de la carrière SOCAVA, située sur la commune de Saint-Jeoire, et barre la
RD 907 entre Mieussy et Saint-Jeoire sur une portion située juste en contrebas de la carrière.
La route étant fermée à chaque tir de mine, aucune victime n’est à déplorer. En revanche, le
hameau d’Anton ainsi que celui du Giffre sont évacués en urgence, les habitants n’ont que
quelques minutes pour prendre le strict minimum.
Fig. 6 : L’éboulement sur la RD907 (A. Bazin)
Dans les minutes qui suivent, un agent de la voirie vient constater que la circulation est
impossible et demande un arrêté de fermeture de la route. Dans le même temps, une
déviation est rapidement mise en place par les centres techniques départementaux de
Taninges et de Cluses. En parallèle, une expertise est engagée par les agents du service de
Restauration des Terrains de Montagnes. Une réunion de crise est tenue dans l’après-midi
qui suit, permettant de définir les études ainsi que les actions à mener.
Deux jours plus tard la cause et les responsabilités sont clairement établies. Des mesures
sont prises afin de réaliser des travaux le plus rapidement possible.
Fig. 7 : La zone de départ de l’éboulement (A. Bazin)
Durant tout ce temps il était nécessaire d’apporter conseil notamment sur les solutions
techniques envisagées. C’est dans cet esprit qu’il a été décidé de mettre en place quelques
écrans de filets déformables ainsi qu’un léger merlon afin de purger les masses encore
instables et nettoyer le versant.
22

. Travaux dans le Val de Fier
Traversant le Val de Fier, la RD14 relie les communes de Val de Fier et de Seyssel. Soumise à
d’importants aléas, cette route fait l’objet d’une campagne de travaux destinée à sécuriser
l’itinéraire contre les chutes de pierre. Pour la réalisation de ces travaux, 12 secteurs ont été
définis afin de prioriser les zones les plus dangereuses car le coût total des investissements
est très élevé et nécessite d’échelonner les opérations sur plusieurs années. Les secteurs 1 à
7 ont d’ores et déjà été sécurisés ; La suite prévoie la mise en sureté des secteurs 9, 10 et 11
qui sont les plus assujettis aux aléas. La figure 8 présente l’aléa, le risque, les priorités de
travaux ainsi que le risque résiduel après travaux.
Fig. 8 : Vue aérienne du Val de fier avec la localisation des risques et des travaux (A. Bazin
d’après F. Lourdelle et IMSRN)
23

Cependant, un contre temps est venu perturber le bon déroulement du planning : la
modification de l’évacuateur de crue du barrage de Motz. EDF va mettre en place un
système d’alternance de la circulation pour une durée de trois ans, la remontée de file se
fera dans le secteur 8, un secteur défini comme étant à risque élevé.
Il est donc nécessaire de calculer la remontée de file afin de déterminer l’emprise exacte des
travaux à effectuer en urgence pour protéger les usagers.
Cette remonté se calcule à partir du nombre de véhicules maximum par heure, soit la
moyenne journalière annualisée divisée par dix. En prenant le temps du feu rouge soit 2
minutes 45 et le fait que l’on a 20% de poids lourds, on observe une remontée de file de 96
m. Il a donc fallu repérer précisément sur le terrain l’emplacement du feu (PR 32+485) ainsi
que de la remontée de file afin de prévoir les travaux à réaliser. En croisant ces éléments
avec la planification des travaux (voir fig. 9) il a donc été possible d’avancer le planning sur
cette portion. Les travaux devraient être réalisés dans le courant de l’été.
Fig. 9 : Vue aérienne du secteur 8 avec les travaux initialement prévus ainsi que ceux qui
seront prochainement effectués pour le feu (A. Bazin d’après F. Lourdelle et IMSRN)
24

c. Glissement de Vailly-Lullin
Situé sur les communes de Vailly et de Lullin, ce glissement (fig. 10) de plusieurs hectares de
superficie cause d’importants dégâts aux routes le traversant.
Fig. 10 : Vue d’ensemble du glissement de Vailly-Lullin (A. Bazin)
Cette zone, située dans la nappe des Préalpes médiane, est recouverte de dépôts
morainiques du Würm I et II (voir carte géologique, fig. 11). Ces couvertures consistent en un
empilement de sédiments glaciaires et d’argiles d’épaisseur métrique à décamétrique.
Fig. 11 : Carte géologique de Vailly (Extrait carte géologique du BRGM, 1965, Feuille Thonon-
Châtel)
L’importante humidité de la zone explique en partie le phénomène. En pénétrant dans le sol,
l’eau lubrifie l’interface entre le substratum et les dépôts morainiques ; il en résulte un
glissement vers l’aval. Les archives montrent par ailleurs, que le drainage de la zone ainsi
que la mise en place de trois barrages dans le lit du Brevon (cours d’eau sapant la base du
glissement favorisant celui-ci par la même occasion) ont considérablement ralenti le
processus qui pouvait atteindre jusqu'à 6m de déplacement par an. Bien que freiné, le
désagrément causé par ce glissement est très présent pour la voirie départementale et
entraine des coûts importants de remise en état.
25

d. Le projet Interreg : forêt de protection
Dans le cadre du programme de coopération transfrontalière Interreg IV A Franco-suisse, un
projet de forêt de protection a été lancé. C’est dans ce cadre qu’une cartographie détaillée
des aléas (chutes de blocs, crues torrentielles, avalanches, glissements et coulées), du risque
et des forêts de protection, a été faite sur tout le linéaire routier du Chablais (voir fig. 12). Le
but est, à terme, de sensibiliser les propriétaires de forêts à fonction de protection pour
qu’ils contribuent au maintien de ce rôle de défense car le département ne peut racheter
toutes ces parcelles qui équivalent à plus de 7000 ha rien que pour le Chablais et seulement
pour la protection des routes, le coût en serait prohibitif.
Fig. 12 : Différentes cartographies des risques (A. Bazin d’après RTM)
Pour la suite des opérations, un site pilote a été déterminé. Il s’agit de la forêt communale
du Lyaud située en bordure amont de la RD26, du PR 7+725 au PR 8+000, la surface est
d’environ 2 ha. Ce chantier va consister au renouvellement progressif de la forêt par la
récolte des vieux bois. De petites trouées seront réalisées (environ 20m par 50m)
représentant un total de 10% de la surface de la parcelle. 20% des grumes seront laissées, en
travers, afin de créer des obstacles aux blocs. Cette technique est à renouveler tous les 15 à
20 ans si l’on veut pérenniser la fonction de protection.
26

Conclusion
Le Conseil Général de la Haute-Savoie doit faire face à de nombreux risques naturels. La
sécurisation des routes s’est depuis longtemps faite au cas par cas, d’une manière empirique
et non standardisée. Le développement des modes de transports, surtout personnels, a
transformé la voirie départementale en un véritable enjeu, qui, depuis 1985 se trouve
hiérarchisé en axe structurant, axe de 1 ère , 2 ème , 3 ème ou 4 ème catégorie. Ainsi, le département
se donne depuis 2006 les moyens de diminuer les aléas afin de minimiser les risques. C’est
dans cette optique que des études ont été lancées entre 2006 et 2011 afin de cartographier
le risque sur l’ensemble du linéaire routier du département. En parallèle, le recensement des
ouvrages de protection de falaise réalisé entre 2006 et 2008, puis complété jusqu'à
maintenant, permet d’avoir une solide base de données sur le patrimoine nommée Oasis
OPF. Le logiciel de base de données Oasis, modifié spécialement pour l’occasion, sert à la
base au recensement des ouvrages d’art ; Il permet d’automatiser la gestion des biens
routiers et facilitent par la même occasion.
Dans le but de programmer des visites et d’avoir une vue d’ensemble sur les ouvrages de
protection de falaise, j’ai créé, par l’intermédiaire d’Excel, une application permettant de
trier les données extraites du logiciel Oasis. Ainsi, et par un série de calculs, j’ai pu obtenir les
statistiques suivantes : 844 ouvrages de protection de falaise sont à l’heure actuelle placés le
long des routes du département (voir carte page suivante). Soit 40,119 km de linéaire
d’ouvrage ou 32,843 km de voirie protégée. Le calcul de la surface, permettant d’estimer les
coûts et temps d’entretien, donne un résultat de 476800 m². Détaillés en annexe 5 page 38
ainsi qu’en annexe 7 page 42, ces données vont permettre d’attribuer des crédits aux
différents C.E.R.D. du département. Par ailleurs, en définissant des dimensions références
pour les données manquantes, j’ai pu déterminer des niveaux pour chaque ouvrage ayant
pour conséquence la mise en place de visites d’entretien. On observe donc 232 ouvrages de
niveau A, 297 de niveau B et 315 de niveau C. J’ai pu réaliser la programmation des visites
jusqu’en 2017 selon le schéma suivant : niveau A, une visite effectuée par le correspondant
OPF de chaque C.E.R.D. tous les trois ans. Niveau B, une visite réalisée par une entreprise
spécialisée, car accès difficile, tous les trois ans avec un an de décalage avec les précédentes.
Niveau C, une alternance entre inspection détaillée et visite par une entreprise spécialisée
avec une récurrence de 6 ans pour chacune (toujours en décalage d’un an par rapport aux
visites précédentes) (voir tab.9 page 21 pour plus d’explications).
Ce travail doit, et est en train, d’être étendu aux autres risques (avalanches, crues
torrentielles, bruit…) car il ne permet pas d’avoir une vue d’ensemble sur LES risques
touchant la voirie. Néanmoins, le Conseil Général de la Haute-Savoie améliore sensiblement
la sécurité des départementales années après années avec plus de 2 000 000 € investis
chaque année, et par le biais de tâches annexes comme le projet Interreg de forêts à
fonction de protection, la gestion de crise lors d’évènements types éboulements ou travaux
imprévus.
27

Fig. 14 : Cartographie des ouvrages de Haute-Savoie (Didier Neirynck d’après données IGN)
28

Annexes
Annexe 1 : Implantation territoriale des arrondissements, des C.T.D. et des C.E.R.D. (page 30)
Annexe 2 : Photos de différents types d’O.P.F. (page 31)
Annexe 3 : Procès-verbal de visite et de recensement d’O.P.F. (page 33)
Annexe 4 : Copie d’écran du logiciel Oasis (page 37)
Annexe 5 : Statistiques des O.P.F. de la Haute-Savoie (page 38)
Annexe 6 : Statistiques des O.P.F. pour un C.T.D. (page 40)
Annexe 7 : Statistiques des O.P.F. entre différents C.E.R.D. (page 42)
Annexe 8 : Définition des données types pour les statistiques O.P.F. (page 43)
29

Annexe 1 : Implantation territoriale des arrondissements, des C.T.D. et des C.E.R.D.
30

Annexe 2 : Photos de différents types d’O.P.F.
Fig. n°15 : Merlon, fosse et déviateur (F. Lourdelle)
Fig. n°16 : Echelle métallique (F. Lourdelle)
Fig. n°17 : Barrière peu déformable (F. Lourdelle)
Fig. n°18 : Ecran de filet déformable (A. Bazin)
Fig. n°19 : Nappe de filet pendu sur poteaux (A. Bazin)
Fig. n°20 : Nappe de grillage plaqué (A. Bazin)
Fig. n°23 : Encrages (A. Bazin)
Fig. n°22 : Emmaillotage (A. Bazin)
31

Fig. n°21 : Câblage (A. Bazin)
Fig. n°24 : Béton projeté (A. Bazin)
Fig. n°25 : Différents type de soutènements (F. Lourdelle)
Fig. n°26 : Ecrans à structure rigide (F. Lourdelle)
32

Annexe 3 : Procès-verbal de visite et de recensement d’O.P.F.
Direction Voirie et Transports –
Pôle risques naturels
P.V DE RECENSEMENT
ET DE
VISITE D'O.P.F
Campagne
2007-2008
Date de la visite
Agents de la visite
Matériel utilisé
Conditions de la Visite
Matériel nécessaire pour effectuer
une visite complète
Cond. atmosphériques
Plan accès OUI NON
Nom de l'OPF RD PR Gestionnaire
Type Aléa I. Gravité OPF Elévation/RD Propriétaire
Données Territoriales Tableau de Bord Opération en cours Opération archivée
Commune 1 Indice de gravité Année construction
Commune 2 Indice Fonctionnel Entreprise de Constr.
Canton Niveau d'étude Coûts de Constr. (ou estm)
C.T.D Local Programmation travaux Derniers Travaux
Arrondissement
Dernière Insp. Détail.
Données d'enjeu ou de vulnérabilité
Agglomération OUI NON
Habitations OUI NON
Déviation possible OUI NON >10KM OUI NON
Piste d'accès OUI NON
Données Etude et de Récolement
Etude existante OUI NON par le BET : Année : Archivé à :
Etude de trajectographie OUI NON
Caractéristiques de sols : Masse volumique : Kg/m3 Cohésion C’: KPa Angle de frottement : °
Dossier de récolement OUI NON par entreprise : Année : Archivé à :
Structures Principales
PARADES PASSIVES : PARADES ACTIVES :
1) Merlons et Fosses de réception 8) Ancrages
Merlon Ancrages passifs (clouage)
Fosse Ancrages actifs (tirantage)
Merlon et fosse Câblage de blocs Emmaillotage
2) Ecrans à structure rigide 9) Confortement par béton projeté
Barrière : Béton projeté anti érosion
Mur : Paroi clouée
+ Fosse 10) Soutènement
3) Barrières fixes de grillage ou de filet Pilier Maçonnerie
Barrière (ou écran) grillagé Buton Béton
Barrière (ou écran) grillagé haubané Contrefort
Barrière (ou écran) de filet 11) Purge / Reprofilage - abattage
Barrière (ou écran) de câbles liaisonnés Purge
4) Ecrans déformables de filet Reprofilage et abattage
Ecran déformable 12) Végétalisation
Ecran déformable anti-sous marin Végétalisation : type…………………………..
5) Grillages (ou filets) plaqués ou pendus 13) Drainage
Grillage (ou filet) plaqué Drainage de surface
Grillage (ou filet) pendu sur poteaux Drainage profond
Grillage (ou filet) pendu
6) Déviateur latéral Autres
Simple Béton
double Maçonnerie
7) Boisement ABSENCE DE DISPOSITIF
Boisement : type d’arbre………………………………
33

Données complémentaires de structure
Type de filet ou de grillage
ASM Grillage simple torsion Grillage double torsion
TECCO Autre
Type de parement si absence de filet ou grillage
Terre Mur béton Gabions
Pneusol, pneutex … Mur maçonnerie Blocs "FAMY"
Enrochements Traverses bois ou rondins de bois GBA
Traverses métalliques
Type de fondations
Semelle béton ou BA Protection anticorrosion :
Ancrage Nombre d’ancrages :………………… Inox, galvanisation,
galva. + peinture, aucune
Profondeur moyenne des ancrages : de tête : m / de paroi : m / de pied : m
Type de poteaux
HEA, IPN, …. Métallique Nombre de poteaux
Bois Autre…………………… Entraxe des poteaux
Ecran : Dispositif référencé
CAN C1 Mustang Hauteur d’interception
CAN C2
CAN D Haubans Bavette
ELSA Aval Nombre
X CROSS Autre Amont Nombre
Description du pied de l'ouvrage
Fossé
Piège à cailloux
Autre dispositif intermédiaire de protection
Autres descriptions :
Nombre de barbacanes :……………………………… Nombre de freins à câbles : Nombre de cosses-cœur :
Nombres de crayons de blocage :………………… Nombre de serre-câbles……………………..
Données complémentaires de géométrie
Elévation
Coupes de la falaise / merlon / fosse
Hauteur total du dispositif m Falaise reprofilée OUI NON
Hauteur utile (sans bandeau si écran) m Largeur de fosse (entre pied de falaise et merlon) : m
Hauteur du bandeau m Profondeur de fosse (entre pied de falaise et merlon) : m
Hauteur poteaux m Parement amont B/ H
Longueur totale m Largeur de crête m
Largeur de chaque module m Talus aval b/ h
Longueur utile
m
Longueur moyenne des ancrages m Fossé entre RD et merlon
ENVIRONNEMENT DE L'OUVRAGE
CHAUSSEE
EVACUATION DES EAUX
Type
REMBLAIS CONTIGUS
PATHOLOGIES DE L’OPF
COMMUNES A TOUS LES TYPES
Hors Ouvrage
Sur Ouvrage
Traces d'impact de blocs
Orniérage
Fissuration
Faïençage
Tassement
Dégradations
Dépôts
Ravinement
Eboulement
Glissement/Eboult. proche
Traces de cheminement d’eau
Affouillement de pied
Végétation
Humidité – trace d’eau
Fissures (vertic., horizont. )
OUI NON % Localisation
34

Sur Ouvrage (suite)
1) MERLONS ET FOSSES
•Comblement de la fosse
•Dégradation du merlon
•Déplacement de l’ouvrage (sous la poussée)
2) ECRANS A STRUCTURE RIGIDE
•Dégradation de la barrière ou du mur
•Corrosion des éléments métalliques
3) BARRIERES FIXES DE GRILLAGE OU FILET
Déformations
Défauts de barbacanes
Hauteur ouvrage insuffisante
OUI NON % Localisation
• Comblement en arrière du filet
• Présence de végétation
• Pièces manquantes (plaque appui, boulon, serre câble, cosse cœur, manille …)
• Pièces corrodées (plaque appui, boulon, serre câble, cosse cœur, manille …)
Filet :
•Filet détendu
•Filet déchiré
Poteau :
•Poteau corrodé ou attaqué par les parasites (bois)
•Poteau plié
•Déformation ou déplacement du support de pied
Ancrage :
•Perte de résistance de l’ancrage (arrachement, pliage, ravinement du terrain …)
•Tête ancrage corrodée
•Scellement défectueux (sortie d’eau par ex …)
Câbles :
•Câbles enterrés
•Câbles corrodés
•Câbles pliés
4) ECRANS DEFORMABLES
• Comblement en arrière du filet
• Présence de végétation
• Pièces manquantes (plaque appui, boulon, serre câble, cosse cœur, manille …)
• Pièces corrodées (plaque appui, boulon, serre câble, cosse cœur, manille …)
Filet :
•Filet détendu
•Filet déchiré
Poteau :
•Poteau corrodé ou attaqué par les parasites (bois)
•Poteau plié
•Déformation ou déplacement du support de pied
Ancrage :
•Perte de résistance de l’ancrage (arrachement, pliage, ravinement du terrain …)
•Tête ancrage corrodée
•Scellement défectueux (sortie d’eau par ex …)
Câbles :
•Câbles enterrés
•Câbles corrodés
•Câbles pliés
5) GRILLAGES (OU FILET) PLAQUES OU PENDUS
•Matériaux dans le grillage (ou filet)
•Présence de végétation déformant le grillage
•Pièces manquantes (plaque appui, boulon, serre câble, cosse cœur, manille …)
• Pièces corrodées (plaque appui, boulon, serre câble, cosse cœur, manille …)
Grillage (ou filet) :
•Déchirement grillage (ou filet)
•Corrosion du grillage (ou filet)
•Ligatures défectueuses ou insuffisantes
35

Ancrage
•Perte de résistance de l’ancrage (arrachement, pliage, ravinement du terrain …)
•Tête ancrage corrodée
•Scellement défectueux (sortie d’eau par ex …)
Câbles (rive supérieur, câble latéral, câble inférieur)
•Câbles enterrés
•Câbles corrodés
•Câbles pliés
6) DEVIATEUR LATERAL
•Impacts
•Déplacement de l’ensemble
7) BOISEMENT
OUI NON % Localisation
•Perte densité du boisement
•Développement de végétaux ‘concurrents’
8) ANCRAGES
Ancrage
•Pièces manquantes (plaque appui, boulon, serre câble, cosse cœur, manille, calle sous plaque
…)
• Perte de résistance de l’ancrage (arrachement, pliage, ravinement du terrain …)
•Tête ancrage corrodée
•Scellement défectueux (sortie d’eau par ex …)
Câbles (rive supérieur, câble latéral, câble inférieur)
•Câbles enterrés
•Câbles corrodés
•Câbles pliés
9) CONFORTEMENT PAR BETON PROJETE
Paroi
•Eboulement ou sous cavage (paroi, bordure …)
•Dégradation du béton
•Résurgences d’eau dans la paroi
Drainage
•Dégradation ou comblement du drainage de surface (caniveau de tête, descente d’eau…)
•Barbacanes obstruées
10) SOUTENEMENT (PILIER, BUTON, CONTREFORT)
•Eboulement ou sous cavage (paroi, bordure …)
•Dégradation du béton
•Résurgences d’eau dans la paroi
•Barbacanes obstruées
11) PURGE / REPROFILAGE - ABATTAGE
•Désordres observés (éboulements, glissements, blocs instables en paroi …)
•Présence matériaux sur les redans ou pied RD (volume – fréquence …)
•Arrivées d’eau observées en tête ou dans le talus
12) VEGETALISATION
•Perte densité des végétaux
•Développement de végétaux ‘concurrents’
13) DRAINAGE
•Sous dimensionnement réseau surf. (débordement …)
• Dégradation (fissuration des caniveaux, disjonction des descentes d’eaux…..)
•Colmatage, dépôts
•Cisaillement des drains profonds
ETAT GENERAL BON MOYEN MAUVAIS TRES MAUVAIS OUVRAGE EN RUINES
Sécurité :
NOTE :
S
1 2 3 4 5
TRAVAUX A ENVISAGER
Degré d’urgence
A court terme (Année N)
Surface totale vue à réparer m²
A moyen terme (Programmation)
36

Liste des ouvrages, configuration des recherches
Schéma des ouvrages avec détails
Informations générales sur l’ouvrage
Documents sur l’ouvrage (photos, schémas…)
Visites planifiées
Annexe 4 : Copie d’écran du logiciel Oasis
Fig. n°27 : Copie d’écran du logiciel Oasis
37

Annexe 5 : Statistiques des O.P.F. de la Haute-Savoie
Bilan des OPF de la Haute-Savoie
Structure Nombre (u) Linéaire (m) Surface (m²) A B C
Unités % age Métré % age Surface % age Unités % age Surface % age Unités % age Surface % age Unités % age Surface % age
Merlon 23 2,73% 1919 4,78% 6193 1,30% 21 9,05% 6073,5 11,78% 2 0,67% 119 0,04% 0 0,00% 0 0,00%
Merlon et fosse 7 0,83% 536 1,34% 1599 0,34% 6 2,59% 1418,5 2,75% 1 0,34% 180 0,06% 0 0,00% 0 0,00%
Déviateur 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Fosse de réception 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Blocs en béton 5 0,59% 368 0,92% 706 0,15% 5 2,16% 706 1,37% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Echelle de perroquets 15 1,78% 492 1,23% 1221 0,26% 15 6,47% 1221 2,37% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
GBA 2 0,24% 91 0,23% 77 0,02% 2 0,86% 76,8 0,15% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Gabions 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Mur 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Rondins de bois 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Barrière peu déformable de filet 2 0,24% 66 0,16% 198 0,04% 0 0,00% 0 0,00% 2 0,67% 198 0,06% 0 0,00% 0 0,00%
Barrière peu déformable de grillage 83 9,83% 3437 8,57% 6721 1,41% 57 24,57% 4870,05 9,45% 26 8,75% 1850,5 0,58% 0 0,00% 0 0,00%
Ecran de filet peu déformable non freiné 13 1,54% 567 1,41% 2155 0,45% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 13 4,13% 2155 1,99%
Ecran de filet déformable freiné 179 21,21% 7037 17,54% 30402 6,38% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 179 56,83% 30402 28,13%
Nappe de filet pendu ancré en tête 12 1,42% 291 0,73% 5192 1,09% 1 0,43% 20 0,04% 11 3,70% 5172 1,63% 0 0,00% 0 0,00%
Nappe de filet pendu sur poteaux 15 1,78% 328 0,82% 8405 1,76% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 15 4,76% 8405 7,78%
Nappe de grillage pendu ancré en tete 174 20,62% 14262 35,55% 253159 53,10% 42 18,10% 18588 36,05% 132 44,44% 234571 73,96% 0 0,00% 0 0,00%
Nappe de grillage pendu sur poteaux 53 6,28% 3804 9,48% 64848 13,60% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 53 16,83% 64848 60,00%
Casquette 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Galerie pare blocs 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Tunnel 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Boisement 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Ancrage(s) passif(s) 60 7,11% 822,6 2,05% 3513 0,74% 19 8,19% 2356 4,57% 41 13,80% 1156,6 0,36% 0 0,00% 0 0,00%
Béton projeté 18 2,13% 501 1,25% 3780 0,79% 18 7,76% 3780 7,33% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Cablage 9 1,07% 42,2 0,11% 614 0,13% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 9 2,86% 614 0,57%
Emmaillotage 46 5,45% 267,5 0,67% 1651 0,35% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 46 14,60% 1650,5 1,53%
Ancrage(s) actif(s) 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Buton 14 1,66% 65 0,16% 292 0,06% 13 5,60% 290 0,56% 1 0,34% 2 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Contrefort 10 1,18% 49 0,12% 306 0,06% 9 3,88% 306 0,59% 1 0,34% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Pilier 1 0,12% 1 0,00% 2 0,00% 1 0,43% 2 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Paroi clouée 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Soutènement métallique 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Nappe de filet 12 1,42% 222 0,55% 4009 0,84% 3 1,29% 74 0,14% 9 3,03% 3934,5 1,24% 0 0,00% 0 0,00%
Nappe de grillage plaqué 84 9,95% 4686 11,68% 75651 15,87% 13 5,60% 5666 10,99% 71 23,91% 69985 22,07% 0 0,00% 0 0,00%
Purge 1 0,12% 140 0,35% 5600 1,17% 1 0,43% 5600 10,86% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Reprofilage 2 0,24% 46 0,11% 92 0,02% 2 0,86% 92 0,18% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Minage 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Talutage avec risberme 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Végétalisation avec grillage et/ou géotextile 1 0,12% 24 0,06% 336 0,07% 1 0,43% 336 0,65% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Végétalisation seule 1 0,12% 25 0,06% 50 0,01% 1 0,43% 50 0,10% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Végétalisation avec banquettes et/ou fascines 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Drainage de surface 1 0,12% 30 0,07% 30 0,01% 1 0,43% 30 0,06% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Drainage profond 1 0,12% 0 0,00% 1 0,00% 1 0,43% 1 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Totaux : 844 100,00% 40119,3 100,00% 476800 100,00% 232 100,00% 51557 100,00% 297,00 100,00% 317169 100,00% 315,00 100,00% 108075 100,00%
Linéaire de voirie protégée (sans les recoupements) en km 32,8426
Totaux par catégories Totaux 844 100,00% 476800 100,00% 232 27,49% 51557 10,81% 297 35,19% 317169 66,52% 315 37,32% 108075 22,67%
Linéaire d'ouvrage 40,1193 100,00% 10,406 25,94% 17,6676 44,04% 12,0457 30,02%
Linéaire de voirie 32,8426 100,00% 8,465 25,77% 15,6106 47,53% 8,767 26,69%
Tab. 10 : Statistiques des O.P.F. pour la Haute-Savoie (A. Bazin)
38

Fig. n°28 : Graphiques montrant les statistiques du département de la Haute-Savoie pour les O.P.F. (A. Bazin)
39

Annexe 6 : Statistiques des O.P.F. pour un C.T.D.
Bilan des OPF du CTD de Taninges
Structure Nombre (u) Linéaire (m) Surface (m²) A B C
Unités % age Métré % age Surface % age Unités % age Surface % age Unités % age Surface % age Unités % age Surface % age
Merlon 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Merlon et fosse 2 1,55% 140 2,34% 280 0,40% 2 6,67% 280 2,92% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Déviateur 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Fosse de réception 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Blocs en béton 1 0,78% 20 0,33% 40 0,06% 1 3,33% 40 0,42% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Echelle de perroquets 2 1,55% 100 1,67% 440 0,63% 2 6,67% 440 4,58% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
GBA 1 0,78% 20 0,33% 20 0,03% 1 3,33% 20 0,21% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Gabions 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Mur 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Rondins de bois 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Barrière peu déformable de filet 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Barrière peu déformable de grillage 5 3,88% 225 3,75% 340 0,49% 4 13,33% 230 2,40% 1 2,70% 110 0,35% 0 0,00% 0 0,00%
Ecran de filet peu déformable non freiné 2 1,55% 57 0,95% 255 0,37% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 2 3,23% 255 0,88%
Ecran de filet déformable freiné 37 28,68% 1409 23,51% 6325 9,08% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 37 59,68% 6325 21,80%
Nappe de filet pendu ancré en tête 1 0,78% 10 0,17% 100 0,14% 0 0,00% 0 0,00% 1 2,70% 100 0,32% 0 0,00% 0 0,00%
Nappe de filet pendu sur poteaux 4 3,10% 100 1,67% 1670 2,40% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 4 6,45% 1670 5,76%
Nappe de grillage pendu ancré en tete 28 21,71% 1959 32,69% 27545 39,56% 11 36,67% 6385 66,53% 17 45,95% 21160 68,21% 0 0,00% 0 0,00%
Nappe de grillage pendu sur poteaux 11 8,53% 1108 18,49% 20428 29,34% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 11 17,74% 20428 70,41%
Casquette 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Galerie pare blocs 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Tunnel 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Boisement 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Ancrage(s) passif(s) 7 5,43% 16 0,27% 45 0,06% 1 3,33% 1 0,01% 6 16,22% 44 0,14% 0 0,00% 0 0,00%
Béton projeté 2 1,55% 35 0,58% 590 0,85% 2 6,67% 590 6,15% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Cablage 3 2,33% 9,2 0,15% 111 0,16% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 3 4,84% 111 0,38%
Emmaillotage 5 3,88% 38 0,63% 222 0,32% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 5 8,06% 222 0,77%
Ancrage(s) actif(s) 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Buton 1 0,78% 3 0,05% 9 0,01% 1 3,33% 9 0,09% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Contrefort 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Pilier 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Paroi clouée 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Soutènement métallique 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Nappe de filet 6 4,65% 171 2,85% 3799 5,46% 2 6,67% 62 0,65% 4 10,81% 3737 12,05% 0 0,00% 0 0,00%
Nappe de grillage plaqué 11 8,53% 572 9,55% 7409 10,64% 3 10,00% 1540 16,05% 8 21,62% 5869 18,92% 0 0,00% 0 0,00%
Purge 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Reprofilage 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Minage 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Talutage avec risberme 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Végétalisation avec grillage et/ou géotextile 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Végétalisation seule 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Végétalisation avec banquettes et/ou fascines 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Drainage de surface 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Drainage profond 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00%
Totaux : 129 100,00% 5992,2 100,00% 69628 100,00% 30 100,00% 9597 100,00% 37,00 100,00% 31020 100,00% 62,00 100,00% 29011 100,00%
Linéaire de voirie protégée (sans les recoupements) en km 5,9922
Totaux par catégories Totaux 129 100,00% 69628 100,00% 30 23,26% 9597 13,78% 37 28,68% 31020 44,55% 62 48,06% 29011 41,67%
Linéaire d'ouvrage 5,9922 100,00% 1,575 26,28% 1,696 28,30% 2,7212 45,41%
Linéaire de voirie 5,9922 100,00% 1,575 26,28% 1,696 28,30% 2,7212 45,41%
Tab. 11 : Statistiques des O.P.F. pour le C.T.D. de Taninges (A. Bazin)
40

Fig. n°29 : Graphiques montrant les statistiques du C.T.D. de Taninges pour les O.P.F. (A. Bazin)
41

CERD d'Abondance
CERD d'Alby-sur-Chéran
CERD d'Annecy Est
CERD de Cruseilles
CERD de Bonneville
CERD de Bons-en-Chablais
CERD de Chamonix
CERD de Cluses
CERD de Faverges
CERD de la Roche
CERD de Margencel
CERD de Maxilly
CERD de Rumilly
CERD de Saint-Gervais
CERd de Saint-Jean d'Aulps
CERD de Saint-Jeoire
CERD de Sallanches
CERD de Samoêns
CERD de Sévrier/Saint-Jorioz
CERD de Taninges
CERD de Thônes
CERD de Vailly
CERD de Vers
CERd du Plot
CERD du Pont Rouge
Annexe Ouvrages 7 : de Statistiques protection des falaise O.P.F. par entre CERD différents C.E.R.D.
Nombre (u) Surface (m²) Linéaire (m) Linéaire voirie (m) Niveaux
CERD Unités % age Surface % age Métré % age Métré % age A B C
CERD d'Abondance 92 10,94% 31126,5 6,55% 3812 9,58% 3105 9,54% 33 22 37
CERD d'Alby-sur-Chéran 6 0,71% 2016 0,42% 164 0,41% 164 0,50% 2 4 0
CERD d'Annecy Est 54 6,42% 27605 5,81% 2493 6,26% 1833 5,63% 14 25 15
CERD de Cruseilles 7 0,83% 6075 1,28% 356 0,89% 320 0,98% 4 2 1
CERD de Bonneville 41 4,88% 37143,5 7,81% 2604 6,54% 2241 6,88% 8 15 18
CERD de Bons-en-Chablais 1 0,12% 440 0,09% 44 0,11% 44 0,14% 0 1 0
CERD de Chamonix 6 0,71% 1547,5 0,33% 230 0,58% 205 0,63% 0 3 3
CERD de Cluses 85 10,11% 93958,5 19,76% 4870 12,24% 4425 13,59% 22 38 25
CERD de Faverges 33 3,92% 33641 7,07% 2506 6,30% 2473 7,59% 10 19 4
CERD de la Roche 59 7,02% 20064,6 4,22% 1424,6 3,58% 821,6 2,52% 2 21 36
CERD de Margencel 2 0,24% 2220 0,47% 210 0,53% 210 0,64% 1 1 0
CERD de Maxilly 23 2,73% 14116 2,97% 1210 3,04% 995 3,06% 2 4 17
CERD de Rumilly 9 1,07% 2266 0,48% 291 0,73% 255 0,78% 1 1 7
CERD de Saint-Gervais 24 2,85% 6229,5 1,31% 722,5 1,82% 566 1,74% 4 14 6
CERd de Saint-Jean d'Aulps 83 9,87% 31946 6,72% 3920 9,85% 3039 9,33% 36 18 29
CERD de Saint-Jeoire 52 6,18% 32187 6,77% 2064,2 5,19% 1368 4,20% 3 17 32
CERD de Sallanches 11 1,31% 4904 1,03% 371 0,93% 294 0,90% 8 2 1
CERD de Samoêns 16 1,90% 4055 0,85% 511 1,28% 420 1,29% 7 6 3
CERD de Sévrier/Saint-Jorioz 6 0,71% 7430 1,56% 795 2,00% 765 2,35% 2 4 0
CERD de Taninges 61 7,25% 33386 7,02% 3417 8,59% 3001 9,22% 20 14 27
CERD de Thônes 27 3,21% 9684 2,04% 830 2,09% 701 2,15% 7 12 8
CERD de Vailly 28 3,33% 39120 8,23% 2622 6,59% 2522 7,75% 10 16 2
CERD de Vers 13 1,55% 5562,8 1,17% 793 1,99% 400 1,23% 9 3 1
CERd du Plot 29 3,45% 11775 2,48% 966 2,43% 645 1,98% 4 13 12
CERD du Pont Rouge 73 8,68% 17021,05 3,58% 2573 6,46% 1750 5,37% 23 22 28
Totaux : 841 100% 475519,95 100% 39799,3 100% 32562,6 100% 232 297 312
Tab. 12 : Statistiques des O.P.F. par C.E.R.D. (A. Bazin)
Nombre d'OPF par CERD
20,00%
18,00%
16,00%
14,00%
Nombre
Surface (m²)
Linéaire (m)
Linéaire voirie (m)
12,00%
10,00%
8,00%
6,00%
4,00%
2,00%
0,00%
Fig. n°30 : Graphiques montrant les statistiques par C.E.R.D. pour les O.P.F. (A. Bazin)
42

Annexe 8 : Définition des données types pour les statistiques O.P.F.
Hauteurs Longueurs Elévations
Structure
types (m) types (m) types (m)
Merlon 4 5 0,5
Merlon et fosse 4 5 0,5
Déviateur 3 5 0,5
Fosse de réception 2 5 0,5
Blocs en béton 1 1 0,5
Echelle de perroquets 1,5 1,5 0,5
GBA 0,8 2 0,5
Gabions 2 2 0,5
Mur 2 2 0,5
Rondins de bois 2 2 0,5
Barrière peu déformable de filet 1,5 2,5 1
Barrière peu déformable de grillage 1,5 2,5 1
Ecran de filet peu déformable non freiné 3 20 5
Ecran de filet déformable freiné 4 20 5
Nappe de filet pendu ancré en tête 10 10 0
Nappe de filet pendu sur poteaux 10 10 0
Nappe de grillage pendu ancré en tête 10 10 0
Nappe de grillage pendu sur poteaux 10 10 0
Boisement 50 50 0
Ancrage(s) passif(s) 1 1 2
Béton projeté 1 1 2
Câblage 5 5 5
Emmaillotage 5 5 5
Ancrage(s) actif(s) 1 1 2
Buton 2 2 1
Contrefort 2 2 1
Pilier 2 2 1
Paroi clouée 1 1 1
Soutènement métallique 2 1 1
Nappe de filet 10 10 0
Nappe de grillage plaqué 10 10 0
Purge 7 7 10
Reprofilage 7 7 0
Minage 2 2 5
Talutage avec risberme 5 5 0
Végétalisation avec grillage et/ou géotextile 5 5 0
Végétalisation seule 5 5 0
Végétalisation avec banquettes et/ou fascines 5 5 0
Drainage de surface 1 1 0
Drainage profond 1 1 0
Tab. 13 : Définitions des hauteurs, longueurs et élévations types pour
les O.P.F. (A. Bazin)
43

Bibliographie
Ouvrage :
Rochet L., 1979, Protection contre les éboulements rocheux par filets métalliques,
Bulletin de liaison des Laboratoires de Ponts et Chaussées, 101, pp.21-28.
Laboratoire Central des Ponts et Chaussées, mai 2001, Parades contre les instabilités
rocheuses, Guide technique, 144 p.
Besson L., juillet 2005, Les risques naturels, de la connaissance pratique à la gestion
administrative, 591 p.
Ministère de l’écologie et du développement durable, Décembre 2003, Plans de
préventions des risques naturels prévisibles (PPR), Guide de la concertation entre
l’Etat et les collectivités territoriales, 64 p.
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surveillance et l’entretien des ouvrages d’art, Fascicule 1 dossier d’ouvrage, 131 p.
Laboratoire Central des Ponts et Chaussées, 2002, Instruction technique pour la
surveillance et l’entretien des ouvrages d’art, Fascicule 2 généralités sur la
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Laboratoire Central des Ponts et Chaussées, 1998, Instruction technique pour la
surveillance et l’entretien des ouvrages d’art, Fascicule 3, 131 p.
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terrain, Guide technique, 97 p.
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l’aléa dû aux mouvements de terrain, Guide technique, 122 p.
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Support numérique :
• Excel Downloads, Site indépendant des passionnés d’Excel [en ligne]. (France)
[réf. du 5 avril 2011]. Disponible sur l’internet : http://www.exceldownload.com/forum
44