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E X P R E S S I O N POLITIQUE
GROUPE UNION DU CENTRE ET DES INDÉPENDANTS
LA HAUTE-SAVOIE
A BESOIN D’UN VRAI RÉSEAU
DE TRANSPORTS EN COMMUN
Depuis plusieurs années, le Département
de la Haute-Savoie poursuit une politique
volontariste de développement des transports
en commun : des lignes identifiées,
des arrêts sécurisés et logiquement des
moyens en croissance. En début d’année,
le Conseil général a remodelé et réduit ses
tarifs. Malgré la refonte de ceux-ci, sur
laquelle notre groupe avait émis des réserves
en raison de leur complexité, le nombre
d’usagers reste stable.
Sur toutes les lignes de bus du Département,
seulement six sont réellement utilisées en
dehors du public scolaire. Le réseau de
transport interurbain du Département doit
aller bien au-delà du seul habillage des cars
scolaires. Tout d’abord, pour améliorer
l’efficacité du réseau, le financement doit
être plus transparent et il nous faut mieux
identifier le faible coût du transport scolaire
et le coût exorbitant de notre réseau interurbain.
Ensuite, pour faciliter l’arrivée de
nouveaux concurrents, le Département doit
s’interroger sur la nécessité de maîtriser les
entrepôts correspondant à ses propres lignes.
Nous proposons qu’à l’avenir, les moyens
soient concentrés prioritairement là où il y
a des usagers et que l’organisation des lignes
qui s’inscrivent dans une politique d’aménagement
du territoire soit réétudiée plus
finement. Nous pensons qu’il vaut mieux
avoir 10 véritables lignes avec dix allers-retours
par jour et des bus pleins, plutôt que 40
lignes avec deux allers-retours par jour et
des bus vides. Finalement, c’est bien en
pensant mieux le réseau interurbain que les
habitants des territoires ruraux pourront
circuler sur des routes plus fluides.
GROUPE UNION DU CENTRE
ET DES INDÉPENDANTS
Jean-Paul AMOUDRY
Maurice GRADEL
François MOGENET
Dominique PUTHOD
Jean-Luc RIGAUT
Antoine VIELLIARD
GROUPE AVENIR HAUTE-SAVOIE
INVESTIR DANS LE LIEN SOCIAL
AU COLLÈGE
La rentrée scolaire est l’occasion de dimensionner
l’action du Conseil général dans
les collèges, domaine de l’éducation qui
relève de ses compétences obligatoires.
Depuis les lois de décentralisation de l’été
2004, la collectivité compte à sa charge
l’intégralité du fonctionnement de 48
collèges publics tout en accompagnant
par des subventions de fonctionnement,
quelque 22 autres établissements privés.
Si les programmes scolaires relèvent du
Ministère de l’Éducation Nationale, la vie
des collèges revient à l’Assemblée départementale.
Cela se traduit par un véritable
effort de la collectivité pour accueillir les
élèves dans des conditions particulières,
qui favorisent indirectement la qualité
de l’enseignement et le bien-être dans les
collèges. Les repas quotidiens à partir de
produits locaux, parfois en arrivages biologiques
ou même de la Vallée d’Aoste ; Les
actions menées intitulées «Savoir skier» ou
« Savoir glisser»; Le Soutien aux Initiatives
Éducatives Locales (SIEL), les projets de
pleine nature ou le contact avec les
domaines artistiques proprement dits
(cinéma, littérature, musique…) comptent
parmi les animations importantes qui
se vivent dans ces collèges. Ces actions,
rassemblées dans leur totalité, ne visent pas
à s’introduire dans le champ pédagogique
ou dans l’idée d’une culture savoyarde
à l’école. En revanche, leur présence au
sein des établissements propose l’idée
d’un « vivre ensemble » qui harmonise les
relations entre les élèves et rapproche le
personnel avec les quelque 40000 jeunes qui
sont concernés par ces actions. Ce que réalise
le Conseil général, s’adresse ainsi aux élèves
mais aussi à ce qu’il se passe entre eux.
Le lien social est-il considéré alors comme
un projet d’investissement important de la
collectivité.
GROUPE AVENIR HAUTE-SAVOIE
Joël BAUD-GRASSET
Claude BIRRAUX
Françoise CAMUSSO
Guy CHAVANNE
François EXCOFFIER
Pierre LOSSERAND
Antoine De MENTHON
Serge PITTET
GROUPE SOCIALISTE ET RÉPUBLICAIN
DES FORMATIONS UNIVERSITAIRES
POUR LE NORD DU DÉPARTEMENT
Lors de la séance publique du 17 septembre,
la majorité de l’Assemblée a rapidement
rejeté une demande de l’Université de
Savoie se proposant d’ouvrir de nouvelles
formations universitaires dans le Nord du
département. Si chacun peut s’accorder sur
la complexité que posent déjà les sites
d’implantation (Chambéry, Aix-les-Bains,
Annecy), l’Université de Savoie, par la voix
de son Président, se proposait de rouvrir
ainsi le dossier des formations universitaires
sur le Nord de la Haute-Savoie et en cela,
créait des conditions nouvelles d’une
véritable réflexion.
En effet, peut-on faire fi si rapidement de la
réalité transfrontalière, ne pas reconnaître
l’apport économique majeur de ce territoire
à l’ensemble du département, nier la richesse
qu’apporterait à l’Université de Savoie un
partenariat renforcé avec l’Université de
Genève?
La jeunesse étudiante du Chablais et du
Genevois est très fortement pénalisée sur
les choix offerts en matière de formation:
absence ou faiblesse de formations de
proximité, déplacements difficiles, surcoûts
engendrés par l’éloignement (transport,
hébergement…), peu ou pas de reconnaissance
réciproque des diplômes suisses…
L’engagement d’un véritable processus de
réflexion aurait été bien préférable à ce
refus en forme de repliement. Nous
demandons donc avec insistance que soit
très rapidement inscrite cette question à
l’ordre du jour de la prochaine Commission
Économie, Recherche et Université afin que
les conditions d’une nouvelle dynamique
soient créées.
GROUPE SOCIALISTE
ET RÉPUBLICAIN
Georges CONSTANTIN
Christian JEANTET
Frédéric ZORY
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HAUTE-SAVOIE MAGAZINE I N°142 I