Mécanicien d'armes Métiers passionMétiers ... - Marine et Marins

Interdiction de circuler dans les extérieurs, tir Tartar imminent !
En deux secondes, le missile
est extrait du barillet et se
positionne sur la rampe de
lancement. Précédé par le claquement
sec de la mise en
place des quatre ailerons, l’allumage
de la fusée dégage un
panache de fumée qui va suivre
le missile jusqu’à son
objectif.
De construction américaine,
le système TARTAR SM1 est
une arme de moyenne portée,
capable de détruire une
cible située à une distance de
50 km. Long de 4,75 m et
d’un poids de 520 kg, le missile
se déplace à la vitesse de
Mach 2.5. Situé sous la rampe de lancement, le barillet contient
40 engins prêts à être tirés.
La conduite de tir est assurée par deux radars de poursuite SPG
51C et par un radar tridimentionnel DRBJ11. Considéré comme
une arme antiaérienne, le missile TARTAR peut aussi être dirigé vers
des objectifs situés en surface.
Les frégates antiaériennes
Cassard et Jean-Bart en sont
équipées.
Après avoir suivi un stage de
formation, les mécaniciens
d’armes et les électroniciens
d’armes se partagent la maintenance
et la mise en oeuvre
du système. Alors que les
MEARM vérifient les différents
circuits hydrauliques et
les mécanismes qui actionnent
les mouvements de la
rampe et du barillet, les
ELARM vérifient les circuits
électroniques pour la capture
de l’objectif et la conduite de
tir. Au central opérations, ils sont de quart à côté de l’officier désignation
objectif TARTAR qui donne l’ordre de tir.
En avant de la rampe, une salle de commande TARTAR abrite des
opérateurs qui vérifient le déroulement des opérations. En cas de
défaillance du système central, ils sont en mesure d’assurer le relais.