Catalogue de saison - Association Bourguignonne Culturelle

Mardi 5 octobre Edouard Manet une palette singulière
Cycle (1/6) : La promesse de la couleur
par Pascale Fiszlewicz, conférencière des musées nationaux, chargée de cours à l’école du Louvre
Manet adopte les sujets modernes et la liberté de l’artiste, initiés par Courbet.
Plus encore que son illustre mentor, il peut s’enorgueillir d’avoir provoqué les
plus grands scandales de l’histoire de l’art. Sa manière de choisir et d’appliquer
les couleurs ne correspond à aucune tradition et semble se moquer des règles.
Il change radicalement notre regard et ouvre la voie à toutes les audaces.
Mardi 12 octobre Camille Claudel l’insoumise
Cycle (1/3) : Femme et sculpteur, trois destins exceptionnels
par Florence Martinet, historienne et historienne de l’art
Très tôt, Camille Claudel a voulu être femme et sculpteur, ce qui à l’époque était
loin d’être facile. Son talent existe avant de rencontrer Rodin, et s’épanouit à son
contact. Les apports réciproques sont évidents dans certaines œuvres de l’un
et l’autre. Après leur rupture, douloureuse, Camille trace son propre chemin,
invente un art original qui participe de la modernité de l’art Nouveau et du
Japonisme.
Mardi 19 octobre Le Corrège grâce et volupté à Parme
par François Martin, guide conférencier
Dans la 1ère moitié du XVI e , Le Corrège crée à Parme une peinture toute de
douceur et de sensualité, aussi bien dans ses tableaux religieux que dans ses
compositions allégoriques et mythologiques. Il fut le peintre de la grâce, dont les
visions célestes et la suavité seront les modèles de l’art baroque du XVII e .
Mardi 9 novembre Claude Monet la couleur des lumières
Cycle (2/6) : La promesse de la couleur
par Pascale Fiszlewicz, conférencière des musées nationaux, chargée de cours à l’école du Louvre
Peindre en plein air sur le motif va transformer la vision du peintre. Au rythme
des changements de la lumière, Monet entreprend un travail sans fin, en séries.
Les infinies nuances des couleurs du réel sont captées dans l’instant et deviennent
autant un hymne à la nature qu’un hymne à la peinture.
Dans le cadre de cette conférence, une journée culturelle à Paris est organisée (voir p. 70)
Mardi 16 novembre Marcello une artiste dans l’ombre d’une duchesse
Cycle (2/3) : Femme et sculpteur, trois destins exceptionnels
par Florence Martinet, historienne et historienne de l’art
Adèle d’Affry, duchesse de Castiglione Colonna par son mariage, a choisi
d’exposer son œuvre sculptée sous un pseudonyme masculin, Marcello.
Théophile Gautier l’avait qualifié de "George Sand de la sculpture". Elle compte
parmi les sculpteurs les plus doués des années 1860-1870, et les plus méconnus.
Sa Pythie et son Chef abyssin révèlent la puissance de son art, éclectique,
romantique, et singulièrement parfois "avant-gardiste".
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